Quelles sont les plus-values du réseau professionnel? Pourquoi et comment utiliser LinkedIn? Le Nouvelliste, mardi 25 mars 2014, p. 20, Eco.Valais par Sophie Dorsaz, journaliste RP, Le Nouvelliste (page Eco.Valais) http://www.lenouvelliste.ch/fr/economie/pourquoi-et-comment-utiliser-linkedin-480-1273000 Vous êtes certainement un des 280 millions d’utilisateurs dans le monde du réseau social professionnel LinkedIn. Mais y êtes vous proactif? Apparue il y a dix ans, la plateforme se révèle être un outil utilisé par des profils divers. Grandes entreprises, PME, start-up, entrepreneurs, indépendants ou chercheurs d’emploi y trouvent leur compte, à condition de savoir l’utiliser. Dans le cadre d’une conférence organisée au TechnoArk de Sierre, Dajana Kapusova, informaticienne et économiste, formatrice LinkedIn et partenaire de Really Connect, le premier centre de formation au monde certifié par LinkedIn eux-mêmes, a lancé en guise d’introduction: «Je compare LinkedIn à un couteau suisse. C’est un outil très sophistiqué, qu’il faut apprendre à manier pour en profiter pleinement». Se fixer un objectif clair Pour gagner en efficacité et ne pas perdredetempssur le réseau, il est nécessaire de e fixer un objectif de départ. «LinkedIn peut être utilisé pour de la vente,du marketing ou du recrutement, il est donc important de définir une stratégie d’action pour être percutant», conseille Dajana Kapusova. «Par exemple, si une entreprise de coaching cherche à entrer en contact avec de nouveaux clients, il faudra utiliser l’option de recherche avancée et taper un mot-clé comme «RH» et définir une région. Le réseau sortira une série de connaissances du 2e niveau travaillant dans le domaine.» Le deuxième niveau signifie qu’il existe une personne connue par l’utilisateur et la personne recherchée. «La puissance de LinkedIn réside en cette capacité d’élargir son réseau grâce à ses premières connaissances. Il est plus facile d’entrer en contact et de faire des affaires avec les amis de nos amis qu’avec des inconnus.» Le tout est de savoir déconnecter une fois la relation établie. «LinkedIn est simplement un outil. Quand l’objectif est atteint, il faut privilégier les contacts humains», avertit la spécialiste.

1. 20 ECO.VALAIS
LE NOUVELLISTE MARDI 25 MARS 2014
<wm>10CFXKIQ7DMBAEwBedtbvnc5werMyigCjcJCru_1HasoJhs20ZBT_PsZ_jSIK1mgcQPdW8NCm1qFAt4aQ-4UG512DH3zdvAIH5PQaZ-mQYaLFMX1Xe1-sGPwHx-HIAAAA=</wm>
<wm>10CAsNsjY0MDQx0TU2NTAwtQAAem2jBQ8AAAA=</wm>
Téléphonez-nous au 0800 010 112 (gratuit)
ou rendez-nous visite dans l’une de nos 25 succursales.
www.cembra.ch
Cembra Money Bank AG, Bändliweg 20, 8048 Zürich
Cembra Money Bank
Opportunités d’investissement
Taux d’intérêt valables pour les montants jusqu’à CHF 250 000.–
maximum (montants supérieurs sur demande). Placement à partir
de CHF 5 000.–, les montants supérieurs doivent être des multiples
de CHF 1 000.–. Sous réserve de modification des taux d’intérêt.
Obligations de caisse
8 ans 2.00%
7 ans 1.75%
6 ans 1.65%
5 ans 1.50%
4 ans 1.25%
3 ans 1.00%
2 ans 0.63%
jcz - ym
FORUM Conférence de la banque Julius Bär autour de la fiscalité.
L’Europe, la Suisse et ses forfaits fiscaux
Venu de Bruxelles pour s’ex-
primer sur le vote «contre l’im-
migration de masse», Maître
Jean Russotto, spécialiste des
relations bilatérales Suisse-
Union européenne, était l’invité
de la banque Julius Bär la se-
maine dernière à la HES-SO de
Sierre. A ses côtés, le conseiller
d’Etat Jean-Michel Cina et l’avo-
cat Serge Sierro ont apporté un
éclairagevalaisansurlaquestion
des forfaits fiscaux remis en
cause par une initiative popu-
laire.
Les suites du vote du 9 février,
Maître Russotto les voit comme
«des conséquences logiques, non
pasdespunitions». «Legeldesac-
cords entre la Suisse et ses voisins
pour le soutien à la formation, à la
recherche et au cinéma doit être
pris au sérieux, car il pénalise for-
tement la Suisse qui s’est mise ces
dernières années dans une posi-
tion de dépendance face à l’UE.
Aujourd’hui pour sortir de l’im-
passe, le Conseil fédéral doit en-
voyer un mes-
sage clair à
Bruxelles en
signant le pro-
tocole avec la
Croatie et en
n’essayant
pas d’en pro-
poser un er-
satz. Mais
comment
ratifier un
tel accord
quand le
peuple s’est
exprimé clai-
rement contre
l’Europe? C’est toute
la complexité de la situation.
Le vote a d’ailleurs surpris et déçu
tant en Suisse qu’à Bruxelles.»
Etleconseillerd’Etatencharge
du Département de l’économie
de rajouter que «le plus inquié-
tant dans le résultat de ce vote
est que la population se soit pro-
noncée contre les positions du
Conseil fédéral, des gouverne-
ments cantonaux, des syndicats,
d’economiesuisse et de la majorité
des partis».
Quelles leçons tirer donc de la
force de la volonté populaire?
L’initiative «Halte aux privilèges
fiscaux des millionnaires», lan-
céeparlePartisocialiste,l’Union
syndicale suisse, UNIA et les
Verts amènera la population aux
urnes.
Encasd’acceptation,l’économie
valaisanneseraitunenouvellefois
fortement ébranlée. «En 2012,
1300 étrangers bénéficiaient de ce
forfait en Valais, ce qui représentait
une rentrée fiscale de 82,5 millions
de francs entre les impôts fédéraux,
cantonaux et communaux», a rap-
pelé Maître Serge Sierro. «La si-
tuation du Valais comme celle d’au-
tres cantons n’est pas idyllique», re-
connaîtJean-MichelCina.
«Mais en plus de ces rentrées fis-
cales,cesontprèsde3000placesde
travail dans la construction et
11 000 dans les dépenses de con-
sommation qui sont en jeu avec
cetteinitiative»,rappelle-t-il.
Le Valais s’est-il mis dans une
situation de dépendance vis-à-
vis des millionnaires étrangers?
«Nousnepouvonspasparlerdedé-
pendance. Il s’agit de l’apport non
négligeable d’un secteur économi-
que parmi d’autres», conclut le
conseiller d’Etat. SD
SOPHIEDORSAZ
Vous êtes certainement un des
280 millions d’utilisateurs dans
lemondeduréseausocialprofes-
sionnel LinkedIn. Mais y êtes-
vous proactif?
Apparue il y a dix ans, la plate-
formeserévèleêtreunoutilutili-
sé par des profils divers. Grandes
entreprises, PME, start-up, en-
trepreneurs, indépendants ou
chercheurs d’emploi y trouvent
leur compte, à condition de
savoir l’utiliser. Dans le cadre
d’une conférence organisée au
TechnoArk de Sierre, Dajana
Kapusova, informaticienne et
économiste,formatriceLinkedIn
et partenaire de Really Connect,
le premier centre de formation
au monde certifié par LinkedIn
eux-mêmes, a lancé en guise d’in-
troduction: «Je compare LinkedIn
à un couteau suisse. C’est un outil
trèssophistiqué,qu’ilfautapprendre
à manier pour en profiter pleine-
ment».
Se fixer
un objectif clair
Pour gagner en efficacité et ne
pasperdredetempssurleréseau,
ilestnécessairedesefixerunob-
jectif de départ. «LinkedIn peut
êtreutilisépourdelavente,dumar-
keting ou du recrutement, il est
doncimportantdedéfinirunestra-
tégied’actionpourêtrepercutant»,
conseille Dajana Kapusova. «Par
exemple, si une entreprise de coa-
ching cherche à entrer en contact
avec de nouveaux clients, il faudra
utiliser l’option de recherche avan-
cée et taper un mot-clé comme
«RH» et définir une région. Le ré-
seau sortira une série de connais-
sances du 2e niveau travaillant
dans le domaine.» Le deuxième
niveau signifie qu’il existe une
personneconnueparl’utilisateur
et la personne recherchée. «La
puissance de LinkedIn réside en
cette capacité d’élargir son réseau
grâce à ses premières connaissan-
ces.Ilestplusfaciled’entrerencon-
tact et de faire des affaires avec les
amisdenosamisqu’avecdesincon-
nus.»
Le tout est de savoir déconnec-
ter une fois la relation établie.
«LinkedInestsimplementunoutil.
Quand l’objectif est atteint, il faut
privilégier les contacts humains»,
avertit la spécialiste.
Etre proactif
Surlanonantainedepersonnes
présentes à la conférence, 80%
d’entre elles possèdent un profil
LinkedInmaisseuleunepoignée
de participants avouent y être
actifs. Vice-présidente d’une as-
sociation valaisanne regroupant
des RH, Isabelle Revaz témoigne
que très peu de ses membres
jouentauxchercheursdetêtevia
le réseau social.
Pourtant, que cela soit dans la
recherche de contacts ou la pré-
sentation de son propre profil,
rien de pire que de rester passif.
«Il faut penser à la personne qui
consulte votre page. Toutes les in-
formationsdoiventyêtreréuniesde
manière claire et attrayante», ex-
plique Dajana Kapusova.
Par exemple, le résumé doit
êtreécritàlapremièrepersonne,
afficher ses compétences et con-
tenir des mots-clés pour aug-
menter les chances d’être repéré
parmi les millions d’utilisateurs.
Quant à la quantité de nouvel-
lesàyposter?«Iln’existepasderè-
gle mais y être omniprésent peut
agacer les contacts et desservir la
personne», conclut-elle.
PUBLICITÉ
INTERNET Quelles sont les plus-values du réseau professionnel?
Pourquoi et comment
utiliser LinkedIn?
AGENDA ÉCO
RECHERCHE
1er atelier TEDD
2014
Un atelier du centre TEDD
(Tissue engineering for drug
development and substances
testing) aura lieu à l’aula FXB
de la HES-SO de Sion le 27 mars
de 10 h 30 à 17 h, sur le thème
des modèles cellulaires et leur
utilisation. Des représentants
du monde académique et
industriel présenteront des
modèles biologiques utilisés
pour comprendre les maladies
et découvrir de nouveaux
médicaments. La journée est
gratuite, mais les inscriptions
obligatoires via www.theark.ch.
BUSINETVS
L’entrepreneuriat
en question
Une conférence sur
l’entrepreneuriat est organisée
par la Banque Cantonale du
Valais et la HES-SO Valais Wallis.
Qu’est-ce qu’un entrepreneur?
Naît-on ou devient-on
entrepreneur? Peut-on se
former à entreprendre ou est-ce
plutôt la chance «d’avoir cela
dans le sang»? Autant de
questions discutées et
débattues en présence
d’entrepreneurs valaisans.
1er avril à 18 h à la HES-SO
de Sierre. La participation
aux événements BusiNETvs
est gratuite mais nécessite
une inscription sur le site
www.businetvs.ch.
COMMENTOPTIMISER
SONPROFIL?
Les profils des réseaux sociaux étant
les premiers résultats apparaissant lors
d’unerecherched’unepersonnesurin-
ternet, il est capital de soigner sa pré-
sentation.
1 Un profil contenant une photo est
en général sept fois plus consulté. Elle
doitêtreprofessionnelle.Lesimagesde
vacances et autres clichés décalés sont
à proscrire.
2 Letitreduprofilestlapremièredes-
criptionvisiblesurlapage.Ilnedoitpas
forcément correspondre à la profession
mais peut révéler des compétences ou
des centres d’intérêt. Pensez égale-
ment à y insérer des mots-clés pour
être repéré!
3 L’URL du profil (situé en dessous
de la photo) peut être intégré dans la
signature des mails, ce qui augmente
votrevisibilitéenincitantvoscontactsà
consulter votre page.
4 Un profil peut être édité en plu-
sieurs langues. Pour un entrepreneur
valaisan, il peut être utile de le présen-
ter en français et en allemand par
exemple.
5 Optimiserlesrecommandationssur
votre profil pour gagner en crédibilité.
Soit par un simple clic, soit par un court
texte, vos contacts peuvent vanter vos
compétences. Misez plutôt sur la quali-
té avec des recommandations écrites
que sur la quantité.
Nomination, changement
de cap ou événement à venir?
Faites-nous part de l’actualité
de votre entreprise à l’adresse
eco.valais@lenouvelliste.ch.
COMMUNIQUEZ!
«LinkedIn est un
simple outil, il ne faut
pas en oublier les
contacts humains.»
DAJANA KAPUSOVA FORMATRICE LINKEDIN
L’initiative contre
les forfaits fiscaux
touche aux millions
de francs perçus
actuellement
par le Valais. DR
BRÈVE ÉCO
Le Groupe DSR
crée Eldora SA
Dès le 1er janvier 2015, la société
Eldora SA reprendra les activités
de restauration de collectivités de
la fondation DSR. Cette dernière
se chargera exclusivement de
son action sociale et sera
l’unique propriétaire du capital-
actions d’Eldora SA. Par le biais
d’un transfert de patrimoine, la
nouvelle société reprendra les
contrats clients et la totalité du
personnel d’exploitation (environ
1600 employés) de la fondation
DSR. Pour rappel, DSR dessert
actuellement trois restaurants,
trois entreprises, cinq EMS
et six écoles et crèches dans le
canton.