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Point 
1.3 
: 
La 
régulation 
des 
institutions 
financières 
en 
matière 
de 
risque 
Manon 
Cuylits 
ICHEC 
2012 
-­‐ 
2013
1. 
Capital 
& 
réglementation 
Les 
banques 
n’ont 
structurellement 
pas 
besoin 
de 
capital 
pour 
fonctionner 
: 
elles 
récoltent 
des 
fonds 
par 
leur 
activité 
d’intermédiation 
(BFR 
négatif). 
Mais 
elles 
ont 
besoin 
de 
capital 
à 
cause 
des 
risques 
qu’elles 
prennent 
(risque 
de 
change, 
de 
taux, 
de 
crédit, 
d’options 
implicites, 
systémiques, 
de 
solvabilité, 
opérationnels, 
de 
liquidité, 
etc. 
è 
Risques 
de 
marché, 
risques 
financiers 
& 
autres 
risques). 
1. Fonction 
du 
capital 
bancaire 
: 
Ø Fournir 
un 
rendement 
intéressant 
aux 
actionnaires 
(pour 
qu’ils 
déposent 
du 
K) 
Ø Eviter 
l’incitation 
à 
prendre 
trop 
de 
risques 
(si 
K 
trop 
petit) 
Ø Absorber 
les 
pertes 
de 
la 
banque 
Ø Protéger 
les 
dépôts 
Ø Satisfaire 
la 
réglementation 
Pour 
cela, 
le 
capital 
bancaire 
doit 
être 
permanent, 
ne 
pas 
comporter 
de 
charges 
fixes 
(qui 
peuvent 
provoquer 
la 
faillite 
si 
non 
effectués) 
et 
être 
subordonné 
aux 
déposants. 
Intérêts 
des 
actionnaires 
Intérêts 
des 
déposants 
et/ou 
managers 
Minimiser 
la 
quantité 
de 
capital 
(car 
cela 
coute 
cher) 
Maximiser 
la 
quantité 
de 
capital 
(coussin 
de 
sécurité) 
Maximiser 
l’effet 
de 
levier 
Maximiser 
les 
réserves 
Maximiser 
le 
rendement 
Minimiser 
le 
risque 
…d’où 
l’intérêt 
de 
la 
réglementation 
2. Définitions 
du 
capital 
bancaire 
: 
Ø Capital 
propre 
= 
capital 
disponible 
apporté 
par 
les 
actionnaires 
è 
pas 
suffisant, 
on 
a 
ajouté 
d’autres 
postes 
du 
passif 
LT 
aux 
FP. 
Ø Capital 
réglementaire 
= 
capital 
minimum 
qu’une 
banque 
doit 
détenir 
pour 
couvrir 
les 
éventuelles 
pertes 
Ø Capital 
économique 
= 
capital 
que 
la 
banque 
devrait 
avoir 
en 
fonction 
des 
risques 
pris 
et 
de 
la 
volatilité 
des 
recettes 
(cf. 
RAROC 
è 
!"#$%&'(!!!!"#$%!!"#$"% !""#$%&#' 
!"#$%"& é!"#"$%&'( ) 
3. Contraintes 
du 
capital 
bancaire 
: 
Ø Contrainte 
1 
: 
capital 
réglementaire 
Les 
régulateurs 
imposent 
un 
montant 
de 
capital 
bancaire 
minimum 
pour 
couvrir 
les 
risques 
pris. 
Plusieurs 
passifs 
peuvent 
être 
considérés 
comme 
du 
capital 
bancaire 
è 
Tier1 
(ex 
: 
les 
actions 
ordinaires 
= 
equity) 
et 
Tier2 
(ex 
: 
les 
dettes 
subordonnées 
à 
LT). 
+ 
Modèle 
utilisé 
par 
les 
régulateurs 
: 
cf. 
page 
5 
Ø Contrainte 
2 
: 
Dépôt 
de 
garantie 
La 
plupart 
des 
pays 
ont 
un 
programme 
de 
dépôt 
de 
garantie 
afin 
de 
protéger 
les 
déposants 
contre 
les 
pertes 
jusqu’à 
un 
certain 
niveau. 
Sans 
assurance 
dépôt, 
les 
déposants 
effectueraient 
un 
monitoring 
étroit 
de 
la 
banque 
et 
en 
cas 
de 
doute 
ils 
retireraient 
leurs 
fonds 
è 
offrir 
des 
dépôts 
de 
garantie 
encourage 
les 
banques 
à 
prendre 
des 
risques. 
Elles 
offrent 
des 
dépôts 
à 
taux 
élevé 
et 
investissent 
à 
risque, 
les 
déposants 
sont 
attirés 
car 
ils 
se 
savent 
protégés. 
2. 
Les 
accords 
de 
Bâle 
et 
autre 
réglementations 
Objectif 
des 
accords 
de 
Bâle 
: 
améliorer 
la 
stabilité 
du 
système 
financier 
international 
par 
l’introduction 
d’exigences 
de 
Fonds 
Propres 
applicables 
à 
toutes 
les 
banques. 
Au 
départ, 
Bâle 
= 
recommandation. 
Maintenant, 
elle 
a 
été 
rendue 
obligatoire 
en 
Europe 
à 
travers 
une 
directive, 
mais 
dans 
certains 
pays 
ca 
reste 
une 
recommandation. 
Avant 
1988: 
régulation 
nationale 
(FP/actifs) 
1988: 
BIS 
Accord 
(Bale 
1) 
1996: 
Amendement 
Bale 
1 
(introduction 
risque 
de 
marché) 
1999: 
Bâle 
2 
proposé 
pour 
la 
1ère 
fois 
2008: 
Adoption 
de 
Bâle 
2 
dans 
l'UE 
2009: 
Bâle 
3 
en 
réponse 
à 
la 
crise 
2013: 
Implémentation 
Bâle 
3, 
phase 
1
Bâle 
1 
Approches 
imposées 
Règle 
1 
: 
Ø POINT 
1 
: 
Cooke 
Ratio 
: 
les 
Fonds 
Propres 
doivent 
être 
≥ 
8% 
des 
actifs 
(= 
crédits) 
pondérés 
par 
le 
risque 
(=RWA) 
푪풂풑풊풕풂풍 풓é품풍풆풎풆풏풕풂풊풓풆 
푺풐풎풎풆 풅풆풔 풄풓é풅풊풕풔 풑풐풏풅é풓é풔 
≥ ퟖ% 
Capital 
réglementaire 
= 
Tier1 
+ 
Tier2 
• Tier1 
= 
actions 
+ 
primes 
d’émission 
+ 
bénéfices 
reportés 
– 
pertes 
de 
l’année 
en 
cours 
• Tier2 
= 
réserves 
de 
réévaluation 
+ 
fonds 
pour 
risques 
bancaires 
généraux 
+ 
dettes 
subordonnées 
– 
goodwill 
& 
immobilisations 
corporelles 
– 
participations 
dans 
d’autres 
activités 
financières 
RWA 
= 
somme 
des 
crédits 
pondérés 
(dans 
le 
bilan) 
& 
somme 
des 
équivalents 
de 
crédit 
(hors 
bilan). 
La 
banque 
fait 
du 
hors 
bilan, 
Bâle 
1 
réglemente 
aussi 
cela. 
Les 
FP 
doivent 
également 
couvrir 
les 
risques 
hors 
bilan 
selon 
une 
approche 
forfaitaire. 
• La 
somme 
des 
actifs 
« 
dans 
le 
bilan 
» 
pondérés 
par 
le 
risque 
: 
le 
ratio 
dépend 
de 
l’ensemble 
des 
risques 
de 
crédit 
pris 
à 
l’actif. 
Tous 
les 
risques 
de 
crédit 
n’ont 
pas 
la 
même 
intensité. 
On 
va 
prendre 
en 
compte 
la 
nature 
de 
la 
contrepartie 
dans 
le 
calcul 
du 
ratio. 
(Pondération 
forfaitairement 
imposée 
sous 
Bâle 
1) 
(+ 
cf. 
page 
11) 
o Obligations 
d’Etat 
de 
l’OCDE 
: 
0% 
è 
FP 
réglementaires 
= 
0% 
* 
8% 
= 
0 
o Crédits 
interbancaires, 
aux 
secteurs 
publics 
de 
l'OCDE, 
aux 
états 
hors 
OCDE 
: 
20% 
è 
FP 
réglementaires 
= 
20% 
* 
8% 
= 
1,6% 
* 
Encours 
o Garanties 
bancaires, 
prêts 
hypothécaires 
: 
50% 
è 
FP 
réglementaires 
= 
50% 
* 
8% 
= 
4% 
* 
Encours 
o Crédits 
au 
secteur 
privé 
(ex 
: 
entreprises) 
: 
100% 
è 
FP 
réglementaires 
= 
100% 
* 
8% 
= 
8% 
* 
Encours 
• La 
somme 
des 
« 
credit 
equivalent 
amount 
», 
des 
actifs 
« 
hors 
bilan 
» 
pondérés 
par 
le 
risque 
: 
pour 
chaque 
actif 
hors 
bilan, 
on 
calcule 
un 
« 
credit 
equivalent 
amount 
» 
(CEA) 
sur 
lequel 
on 
appliquera 
une 
pondération. 
Le 
CEA 
est 
calculé 
comme 
le 
cout 
de 
remplacement 
(si 
positif) 
auquel 
on 
ajoute 
un 
« 
add-­‐on 
factor 
» 
qui 
varie 
d’un 
instrument 
à 
l’autre 
(cf. 
page 
12). 
Ø POINT 
2 
: 
Au 
moins 
50% 
du 
capital 
doit 
être 
Tier1 
Les 
FP 
sont 
des 
ressources 
sures, 
non 
remboursables 
aux 
actionnaires 
en 
cas 
de 
perte 
à 
l’actif, 
permettant 
de 
rembourser 
les 
déposants. 
Ils 
doivent 
être 
proportionnels 
aux 
risques 
pris 
à 
l’actif. 
Ce 
sont 
des 
ressources 
chères 
è 
ROE 
= 
coût 
des 
FP 
= 
± 
12% 
>< 
coût 
des 
dépôts 
= 
± 
4-­‐5%
Règle 
2 
: 
푻풐풖풔 풍풆풔 풂풄풕풊풇풔 
푪풂풑풊풕풂풍 
< ퟐퟎ 
Où 
푭풐풏풅풔 푷풓풐풑풓풆풔 
푨풄풕풊풇풔 
> ퟓ% 
Les 
actifs 
ne 
sont 
pas 
pondérés 
par 
le 
risque 
ici, 
et 
comprennent 
les 
substituts 
directs 
de 
crédit 
qui 
sont 
hors 
bilan. 
è 
on 
veut 
contrôler 
la 
taille 
de 
l’actif 
par 
rapport 
aux 
Fonds 
Propres. 
Critique 
des 
accords 
de 
Bâle 
1 
: 
Le 
fait 
d’intégrer 
le 
risque 
de 
marché 
n’a 
pas 
annulé 
le 
problème 
de 
l’uniformité 
des 
crédits. 
La 
prise 
en 
compte 
des 
différences 
de 
risque 
de 
crédit 
est 
insuffisante 
(0%, 
20%, 
50% 
et 
100%) 
Rapport 
incohérent 
entre 
les 
FP 
réglementaires 
et 
les 
FP 
économiques 
è 
incite 
les 
banques 
à 
prendre 
des 
risques. 
Autres 
faiblesses 
de 
Bâle 
1 
: 
Ø Couvre 
uniquement 
le 
risque 
de 
crédit 
Ø Ne 
considère 
pas 
les 
effets 
de 
diversification 
du 
portefeuille 
Ø Ne 
considère 
pas 
les 
différentes 
maturités 
Ø Prise 
en 
compte 
très 
limitée 
des 
effets 
réducteurs 
de 
risque 
(garantie, 
titrisation, 
netting, 
etc.) 
è 
nécessité 
de 
revoir 
les 
accords 
de 
Bâle 
1
Amendements 
1996 
Première 
réaction 
à 
Bâle 
1 
= 
G3O 
Policy 
Recommandations 
G30 
= 
Directeurs 
de 
banques, 
dealers 
en 
dérivés, 
utilisateurs 
de 
produits, 
professeurs, 
comptables 
et 
avocats. 
Ils 
publient 
20 
recommandations 
en 
1993 
car 
ils 
estiment 
que 
Bâle 
1 
est 
mal 
fait. 
(cf. 
page 
13) 
Suite 
à 
la 
réaction 
du 
G30, 
premier 
amendement 
de 
Bâle 
1 
en 
1996. 
Implémenté 
en 
1998. 
On 
constate 
que 
les 
banques 
n’ont 
pas 
que 
le 
risque 
de 
crédit 
mais 
toute 
une 
série 
d’autres 
risques 
également. 
Règle 
1 
: 
En 
plus 
de 
la 
règle 
de 
Bâle 
1 
concernant 
le 
capital 
pour 
le 
risque 
de 
crédit, 
les 
banques 
doivent 
mesurer 
et 
garder 
du 
capital 
pour 
le 
risque 
de 
marché 
pour 
tous 
les 
instruments 
dans 
le 
trading 
book, 
y 
compris 
ceux 
hors 
bilan. 
è 
On 
va 
imposer 
aux 
banques 
de 
mesurer 
le 
risque 
de 
marché 
en 
+ 
du 
risque 
de 
crédit, 
et 
de 
couvrir 
ces 
deux 
risques 
avec 
leur 
capital. 
Risque 
de 
marché 
= 
risque 
de 
perte 
ou 
de 
dévaluation 
sur 
les 
positions 
prises 
suite 
à 
des 
variations 
des 
prix 
(cours, 
taux) 
sur 
le 
marché. 
Le 
capital 
exigé 
est 
: 
La 
banque 
va 
pouvoir 
calculer 
elle-­‐même 
une 
VaR 
è 
m 
= 
facteur 
de 
correction, 
il 
est 
fonction 
du 
back 
test 
è 
si 
le 
test 
n’est 
pas 
bon, 
si 
trop 
d’exceptions, 
on 
doit 
affecter 
un 
facteur 
au 
capital, 
si 
le 
test 
est 
bon, 
le 
m 
est 
plus 
petit. 
Il 
y 
a 
une 
correction 
du 
capital 
pour 
la 
correction 
du 
modèle 
celle 
de 
la 
veille 
+ 
la 
VaR 
moyenne 
sur 
les 
60 
derniers 
jours, 
on 
prendra 
la 
meilleure 
des 
deux 
(max). 
& 
SCR 
= 
charge 
de 
risque 
spécifique 
à 
l’entreprise. 
(cf. 
point 
2.1. 
le 
risque 
de 
marché) 
Règle 
2 
: 
Les 
banques 
doivent 
prévoir 
du 
capital 
pour 
le 
risque 
de 
crédit 
pour 
tous 
les 
postes 
du 
bilan 
sauf 
les 
positions 
dans 
le 
trading 
book 
suivantes 
: 
les 
dettes 
et 
capitaux 
propres 
en 
titres 
négociés, 
les 
matières 
premières 
et 
les 
devises. 
Capital 
total 
après 
l’amendement 
de 
1996 
: 
On 
prend 
8% 
d’un 
plus 
gros 
paquet 
è 
8% 
du 
RWA 
pour 
le 
risque 
de 
crédit 
+ 
du 
RWA 
pour 
le 
risque 
de 
marché. 
On 
a 
augmenté 
le 
capital 
pour 
intégrer 
un 
deuxième 
risque.
Bâle 
2 
Objectifs 
de 
Bâle 
2 
: 
Ø Renforcer 
la 
stabilité 
du 
système 
bancaire 
(Bâle 
1) 
Ø Abandonner 
le 
système 
de 
couverture 
forfaitaire 
Moyens 
d’action 
: 
Ø 
Prise 
en 
compte 
différenciée 
du 
risque 
des 
opérations 
= 
principale 
révolution 
de 
Bâle 
2. 
è 
Les 
banques 
peuvent 
calculer 
elles-­‐mêmes 
le 
risque, 
on 
abandonne 
le 
système 
forfaitaire 
de 
pondération 
mais 
il 
y 
a 
des 
contraintes 
: 
le 
régulateur 
doit 
accepter 
(ou 
non). 
Ø Utilisation 
de 
modèles 
plus 
précis 
d’évaluation 
du 
risque 
Ø Le 
capital 
est 
toujours 
fonction 
du 
profil 
de 
risque 
propre 
à 
chaque 
banque 
MAIS 
… 
Ø … 
les 
banques 
ont 
le 
choix 
entre 
plusieurs 
approches 
pour 
définir 
le 
capital 
réglementaire 
Finalité: 
le 
volume 
du 
capital 
réglementaire 
du 
système 
bancaire 
reste 
inchangé. 
Eléments 
du 
nouvel 
accord 
: 
3 
piliers 
Pilier 
2 
: 
Surveillance 
par 
les 
autorités 
prudentielles 
Pilier 
1 
: 
Exigences 
minimales 
de 
FP 
Pilier 
3 
: 
Transparence 
et 
discipline 
de 
marché 
Ø Evaluation 
: 
Evaluation 
des 
risques 
et 
du 
capital 
spécifique 
à 
chaque 
banque 
Ø Communication 
: 
Communication 
plus 
soutenue 
& 
régulière 
avec 
les 
banques 
Ø Sanctions 
Couverture 
de 
3 
risques 
via 
FP 
: 
1) 
risque 
de 
crédit 
è 
nouvelle 
approche 
interne 
de 
calcul 
peut 
être 
utilisée 
2) 
risque 
opérationnel 
è 
nouveau 
3) 
risque 
de 
marché 
è 
même 
approche 
(1996) 
Obligation 
accrue 
de 
publication 
sur 
: 
Ø structure 
du 
capital 
Ø méthodes 
d’évaluation 
des 
risques 
Ø exposition 
au 
risque 
Ø etc. 
+ 
Nouveau 
ratio 
de 
solvabilité 
On 
doit 
instaurer 
le 
pilier 
de 
surveillance 
car 
on 
autorise 
les 
banques 
à 
utiliser 
des 
approches 
internes 
pour 
le 
calcul 
du 
RWA. 
En 
outre, 
les 
banques 
doivent 
communiquer 
sur 
leurs 
actions, 
c’est 
contrôlé 
et 
cela 
peut 
être 
sanctionné 
si 
elles 
trichent. 
è 
Bâle 
2 
a 
renforcé 
le 
ratio, 
le 
contrôle, 
etc. 
mais 
cela 
n’a 
pas 
forcément 
changé 
les 
choses. 
On 
a 
ajouté 
un 
risque 
(opérationnel) 
et 
laissé 
un 
peu 
plus 
de 
liberté 
dans 
le 
calcul 
du 
RWA. 
Capital 
requis 
sous 
Bâle 
2 
: 
푪풂풑풊풕풂풍 풓é품풍풆풎풆풏풕풂풊풓풆 (푻풊풆풓ퟏ + 푻풊풆풓ퟐ) 
푹풊풔풒풖풆 풅풆 풄풓é풅풊풕 + 푹풊풔풒풖풆 풐풑é풓풂풕풊풐풏풏풆풍 + 푹풊풔풒풖풆 풅풆 풎풂풓풄풉é 
≥ ퟖ% 
Nouveau 
: 
Ø Méthodes 
de 
mesure 
du 
risque 
de 
crédit 
Ø Méthodes 
de 
mesure 
du 
risque 
opérationnel 
Inchangé 
: 
Ø Définition 
du 
capital 
réglementaire 
Ø Capital 
minimum 
requis 
= 
8% 
des 
actifs 
pondérés 
par 
le 
risque 
Ø Méthode 
de 
mesure 
du 
risque 
de 
marché 
Risque 
opérationnel 
= 
risques 
de 
pertes 
résultant 
d’une 
défaillance 
attribuable 
aux 
personnes, 
aux 
systèmes, 
aux 
processus 
ou 
aux 
évènements 
extérieurs. 
Il 
regroupe 
les 
catégories 
d’évènements 
suivantes 
: 
Ø Fraude 
interne 
ou 
externe 
Ø Sécurité 
des 
installations, 
des 
systèmes 
informatiques, 
des 
personnes 
Ø Erreurs 
de 
processus, 
d’encodage 
(ex 
: 
hairy 
fingers 
è 
encoder 
5 
zéros 
au 
lieu 
de 
4), 
de 
transmission 
des 
données, 
d’information 
aux 
clients 
Mesure 
et 
calcul 
des 
exigences 
de 
FP 
pour 
le 
risque 
opérationnel 
: 
Ø Approche 
de 
l’indicateur 
de 
base 
: 
푭푷풐풑é풓풂풕풊풐풏풏풆풍풔 = ퟏퟓ% ∗ 푷풓풐풅풖풊풕 푵풆풕 푩풂풏풄풂풊풓풆푻푶푻푨푳 
Produit 
Net 
Bancaire 
(PNB) 
= 
Revenus 
de 
la 
banque.
è 
Quand 
le 
revenu 
de 
la 
banque 
ì, 
le 
risque 
opérationnel 
ì 
car 
l’activité 
a 
ì 
Ø Approche 
standard 
(par 
ligne 
de 
produit) 
: 
è 
pour 
chaque 
ligne 
de 
métier 
(i), 
un 
indicateur 
d’exposition 
unique 
est 
multiplié 
par 
un 
facteur 
de 
pondération 
reflétant 
le 
risque 
de 
l’activité 
(cf. 
page 
18) 
푭푷풐풑é풓풂풕풊풐풏풏풆풍풔 = 휷풊 ∗ 푷푵푩풊 
Approche 
interne 
: 
« 
mesures 
avancées 
» 
: 
Les 
exigences 
en 
FP 
sont 
calculées 
en 
interne 
par 
les 
banques 
sous 
respect 
de 
plusieurs 
critères 
(+ 
cf. 
page 
19) 
Critère 
général 
: 
Ø approbation 
d’un 
réviseur 
Critères 
qualitatifs 
: 
Ø Fonction 
de 
gestion 
du 
risque 
opérationnel 
indépendante 
Ø Implication 
des 
dirigeants 
Ø Intégration 
dans 
la 
gestion 
des 
risques 
quotidiens 
Ø Reporting 
régulier 
Ø Etc. 
Critères 
quantitatifs 
: 
Ø Prise 
en 
compte 
des 
pertes 
sévères 
Ø Système 
de 
base 
de 
données 
cohérent 
et 
fiable 
Ø Procédures 
pour 
le 
traitement 
de 
données 
externes 
Ø Historique 
de 
données 
de 
5 
ans 
Implémentation 
Aux 
USA 
En 
Europe 
(Union 
Européenne) 
Bâle 
2 
: 
uniquement 
pour 
les 
grandes 
banques 
internationales 
Basel 
1A 
(// 
Bâle 
1) 
: 
pour 
les 
petites 
banques 
régionales 
Bâle 
2 
: 
imposé 
aux 
sociétés 
de 
bourses 
et 
à 
toutes 
les 
banques 
Conséquences 
des 
accords 
de 
Bâle 
2 
Conséquences 
sur 
la 
gestion 
interne 
: 
Ø Intensification 
de 
la 
gestion 
des 
risques 
Ø Développement 
des 
compétences 
en 
matière 
de 
rating 
Ø Meilleure 
allocation 
des 
FP 
(pas 
de 
gaspillage 
des 
ressources) 
Conséquences 
sur 
l’activité 
de 
crédit 
: 
Ø Approche 
+ 
sélective 
du 
risque 
de 
crédit 
et 
meilleure 
prise 
en 
compte 
du 
risque 
dans 
la 
décision 
d’octroi 
Ø Gestion 
active 
du 
portefeuille 
de 
crédits 
Ø Tarification 
des 
crédits 
Tarification 
de 
crédit 
: 
La 
probabilité 
de 
défaillance 
incite 
à 
définir 
une 
tarification 
adaptée 
au 
risque. 
Dans 
l’ancienne 
approche, 
la 
banque 
devait 
mettre 
le 
même 
montant 
de 
capital 
peu 
importe 
le 
risque 
è 
tarification 
fixe. 
Maintenant 
elle 
doit 
mettre 
du 
capital 
en 
fonction 
de 
son 
risque. 
è 
Si 
elle 
décide 
de 
prendre 
moins 
de 
risque, 
elle 
peut 
mettre 
moins 
de 
capital 
et 
donc 
demander 
des 
taux 
d’intérêt 
moins 
élevés.
Coût 
du 
crédit 
: 
coût 
auquel 
la 
banque 
achète 
l’argent 
+ 
coût 
qu’elle 
doit 
supporter 
sur 
ses 
FP 
+ 
prime 
de 
risque 
sur 
le 
crédit. 
Sous 
Bâle 
2, 
les 
FP 
ne 
sont 
plus 
une 
couche 
uniforme 
(≠ 
8%), 
si 
on 
garde 
la 
même 
prime 
de 
risque, 
la 
courbe 
se 
redresse. 
Les 
bons 
clients 
payent 
leurs 
crédits 
moins 
cher 
qu’avant 
et 
les 
mauvais 
payent 
plus 
cher.
Bâle 
2,5 
Implémentés 
le 
31 
décembre 
2011 
Bâle 
3 
Réponse 
à 
la 
récente 
crise 
financière 
Banques 
plus 
libres 
mais 
avec 
des 
contraintes 
Règle 
1 
: 
Stressed 
VaR 
for 
market 
risk 
(calculée 
sur 
une 
période 
de 
marchés 
stressés 
d’un 
an) 
On 
rajoute 
un 
montant 
en 
capital, 
fonction 
de 
la 
stressed 
VaR. 
Ø VaR 
= 
sur 
base 
de 
l’estimation 
de 
la 
distribution 
des 
pertes 
et 
gains 
sur 
un 
horizon 
temporel, 
on 
calcule 
la 
perte 
au 
delà 
d’un 
certain 
intervalle 
de 
confiance. 
Ø Stressed 
VaR 
= 
calculée 
sur 
un 
autre 
horizon 
temporel 
(stressé), 
on 
va 
se 
baser 
sur 
une 
série 
de 
données 
sur 
1 
an 
ou 
il 
y 
a 
eu 
beaucoup 
de 
stress 
(forte 
volatilité) 
– 
scénarios 
extrêmes 
Généralement, 
on 
essayera 
de 
prendre 
une 
période 
avec 
le 
moins 
de 
stress 
possible, 
sinon 
cela 
augmente 
le 
montant 
qu’on 
doit 
mettre 
en 
capital. 
NB 
: 
si 
mc 
= 
ms, 
le 
capital 
double. 
Objectifs 
de 
Bâle 
3 
: 
L’idée 
du 
comité 
est 
de 
pouvoir 
comparer 
la 
solidité 
des 
banques 
les 
unes 
avec 
les 
autres 
et 
s’assurer 
qu’elles 
pourront 
absorber 
des 
montants 
de 
pertes 
importants 
afin 
d’éviter 
de 
nouvelles 
faillites. 
6 
mesures 
de 
Bâle 
3 
: 
1. Nouvelle 
définition 
du 
capital 
+ 
exigences 
du 
capital 
2. Buffers 
de 
sécurité 
3. Buffers 
contre-­‐cycliques 
4. Ratio 
de 
levier 
(leverage 
ratio) 
5. Ratio 
de 
liquidité 
6. Capital 
pour 
le 
CVA 
risk 
Règle 
2 
: 
Incremental 
Risk 
Charge 
(IRC) 
Il 
faut 
s’assurer 
que 
les 
produits 
tels 
que 
les 
obligations 
ou 
les 
dérivés 
de 
crédit 
du 
trading 
book 
ont 
la 
même 
exigence 
en 
capital 
que 
si 
ils 
avaient 
été 
dans 
le 
banking 
book. 
Même 
dans 
le 
trading 
book 
on 
doit 
calculer 
le 
risque 
de 
crédit. 
Sous 
Bâle 
2, 
le 
capital 
pour 
une 
obligation 
soumise 
au 
risque 
de 
crédit 
a 
tendance 
à 
être 
plus 
faible 
dans 
le 
trading 
book 
que 
dans 
le 
banking 
book. 
L’objectif 
ici 
est 
qu’un 
instrument 
soumis 
au 
risque 
de 
crédit 
dans 
le 
trading 
book 
donne 
lieu 
à 
un 
capital 
au 
moins 
égal 
à 
celui 
qu’il 
aurait 
généré 
si 
il 
avait 
été 
dans 
le 
banking 
book 
1. 
Renforcement 
des 
FP 
Selon 
le 
comité, 
il 
existe 
des 
FP 
de 
meilleure 
qualité 
que 
d’autres 
dans 
leur 
capacité 
d’absorption 
des 
pertes. 
Il 
s’agit 
ici 
d’améliorer 
la 
qualité 
du 
« 
noyau 
dur 
» 
des 
capitaux 
des 
banques, 
le 
Core 
Tier1 
Il 
existe 
3 
types 
de 
FP 
: 
le 
Common 
equity 
Tier1, 
l’Additional 
Tier1 
et 
le 
Tier2 
(implémentation 
en 
janvier 
2015) 
On 
va 
mettre 
en 
place 
des 
nouvelles 
définitions 
restrictives 
de 
ces 
3 
types 
de 
FP 
(janvier 
2018) 
et 
imposer 
des 
limites 
: 
Ø Common 
equity 
> 
4,5% 
du 
RWA 
(avant 
: 
2%) 
Ø Tier1 
> 
6% 
du 
RWA 
Ø Tier1 
+ 
Tier2 
> 
8% 
du 
RWA 
Règle 
3 
: 
Comprehensive 
Risk 
Measure 
(CRM) 
è 
remplace 
IRC 
Ces 
mesures 
ont 
été 
créées 
pour 
s’assurer 
qu’il 
y 
a 
suffisamment 
de 
capital 
pour 
les 
instruments 
du 
trading 
book 
qui 
dépendent 
des 
corrélations 
de 
défaut 
de 
crédit 
(ABS 
et 
CDO) 
(cf. 
page 
22) 
2. 
Capital 
Conservation 
Buffer 
(entre 
janvier 
2016 
et 
janvier 
2019) 
2,5% 
de 
Common 
Equity 
supplémentaires 
exigés 
en 
temps 
normal 
pour 
absorber 
les 
pertes 
en 
période 
de 
stress. 
Les 
banques 
doivent 
se 
recapitaliser. 
Si 
le 
Common 
Equity 
total 
< 
7% 
(4,5% 
+ 
2,5%), 
les 
dividendes 
sont 
limités. 
3. 
Création 
de 
« 
coussins 
contracycliques 
» 
(entre 
janvier 
2016 
et 
janvier 
2019) 
En 
haut 
de 
cycle 
(quand 
ça 
va 
bien), 
les 
banques 
doivent 
créer 
des 
coussins 
contracycliques 
en 
mettant 
en 
réserve 
leurs 
résultats, 
afin 
de 
créer 
un 
buffer, 
utilisé 
en 
cas 
de 
crise 
(quand 
ça 
va 
mal) 
et 
reconstitué 
en 
cas 
de 
période 
faste. 
Ce 
sont 
des 
FP 
supplémentaires 
pour 
faire 
face 
à 
la 
cyclicité 
du 
business 
des 
banques. 
(>2,5% 
du 
RWA). 
Si 
le 
capital 
est 
en 
dessous 
du 
niveau 
requis, 
dividendes 
limités. 
4. 
Modification 
du 
ratio 
d’effet 
de 
levier 
(janvier 
2018) 
푅푎푡푖표 푑푒 푙푒푣푖푒푟 = 
푇푖푒푟 1 
푇표푡푎푙 퐸푥푝표푠푢푟푒 (푛표푡 푟푖푠푘 푤푒푖푔ℎ푡푒푑) 
> 3% (푠표푢푠 퐵â푙푒 2:5%) 
L’exposition 
totale 
inclut 
tous 
les 
éléments 
au 
bilan 
et 
certains 
hors 
bilan.
5. 
Ratio 
de 
liquidité 
Le 
Comité 
de 
Bâle 
propose 
la 
mise 
en 
place 
de 
2 
ratios 
de 
liquidité 
en 
+ 
du 
ratio 
de 
solvabilité 
(= 
ratio 
des 
FP). 
Ø Le 
« 
liquidity 
coverage 
ratio 
» 
(janvier 
2015) 
: 
ratio 
CT 
qui 
exigerait 
des 
banques 
internationales 
de 
détenir 
un 
stock 
d’actifs 
sans 
risque, 
facilement 
négociables, 
afin 
de 
résister 
pendant 
30 
jours 
à 
une 
crise. 
퐿퐶푅 = 
퐻푖푔ℎ 푄푢푎푙푖푡푦 퐿푖푞푢푖푑 퐴푠푠푒푡푠 
푁푒푡 퐶푎푠ℎ 푂푢푡푓푙표푤푠 푓표푟 30 푑푎푦푠 푝푒푟푖표푑 
≥ 100% 
Ø Le 
« 
net 
stable 
funding 
ratio 
» 
(janvier 
2018) 
: 
ratio 
LT 
ayant 
le 
même 
objectif 
mais 
sur 
1 
an. 
L’idée 
de 
ce 
ratio 
est 
que 
les 
établissements 
de 
crédit 
doivent 
investir 
dans 
des 
actifs 
à 
LT 
(ex 
: 
immobilier) 
qu’avec 
des 
ressources 
à 
LT. 
(// 
actifs 
CT) 
푁푆퐹푅 = 
퐴푚표푢푛푡 표푓 푆푡푎푏푙푒 퐹푢푛푑푖푛푔 
푅푒푞푢푖푟푒푑 퐴푚표푢푛푡 표푓 푆푡푎푏푙푒 퐹푢푛푑푖푛푔 
≥ 100% 
+ 
cf. 
pages 
26 
-­‐ 
27 
6. 
Capital 
for 
CVA 
risk 
CVA 
= 
ajustement 
de 
valeur 
d’une 
transaction 
avec 
une 
contrepartie 
afin 
de 
prendre 
en 
compte 
le 
« 
counterparty 
credit 
risk 
». 
Bâle 
3 
veut 
inclure 
dans 
le 
calcul 
de 
market-­‐risk 
VaR 
le 
risque 
de 
contrepartie 
« 
CVA 
risk 
» 
provenant 
de 
changement 
de 
spread 
de 
crédit. 
Résumé 
: 
Tier1 
va 
augmenter 
jusque 
4,5% 
On 
va 
y 
ajouter 
2,5% 
de 
conservation 
buffer 
et 
les 
coussins 
contracycliques. 
Les 
FP 
vont 
ì 
et 
les 
résultats 
vont 
î 
parce 
qu’on 
diminue 
l’activité, 
la 
prise 
de 
risque, 
et 
que 
d’autres 
facteurs 
rentrent 
en 
compte: 
le 
ROE 
va 
î 
et 
il 
sera 
encore 
+ 
difficile 
de 
trouver 
du 
K 
Une 
des 
conséquences 
: 
émergence 
des 
Contingent 
Convertible 
Bonds 
(COCO) 
et 
des 
Equity 
Swaps 
COCOs 
= 
obligations 
automatiquement 
converties 
dés 
que 
le 
capital 
descend 
sous 
les 
7% 
requis 
du 
RWA
Dodd 
Frank 
Act 
AIFMD 
Directive 
Dodd-­‐Frank 
Wall 
Street 
Reform 
and 
Consumer 
Protection 
Act 
: 
(signé 
par 
Obama 
le 
21/07/10) 
Volet 
législatif 
de 
la 
réforme 
du 
marché 
financier 
engagée 
par 
l’administration 
Obama 
suite 
à 
la 
crise 
des 
subprimes 
et 
la 
crise 
financière. 
Il 
est 
considéré 
comme 
l’un 
des 
plus 
gros 
changements 
du 
cadre 
réglementaire 
depuis 
le 
New 
Deal, 
inversant 
le 
mouvement 
de 
déréglementation 
et 
de 
déréglementation 
financière 
engagé 
depuis 
Reagan 
(au 
moins 
partiellement). 
AIFMD 
= 
Alternative 
Investment 
Fund 
Managers 
Directive 
: 
proposition 
de 
loi 
de 
l’UE 
Supervision 
des 
Hedge 
Funds 
et 
des 
Private 
Equity 
Funds 
(=Fonds 
de 
Placement 
Privés) 
par 
l’organisme 
de 
régulation 
de 
l’UE. 
Objectifs 
: 
Ø Promouvoir 
la 
stabilité 
financière 
des 
Etats-­‐Unis 
en 
améliorant 
l’accountability 
(la 
responsabilisation) 
et 
la 
transparence 
dans 
le 
système 
financier, 
Ø Mettre 
fin 
au 
too 
big 
to 
fail, 
Ø Protéger 
le 
contribuable 
américain 
en 
mettant 
fin 
aux 
sauvetages 
financiers 
(ending 
bailouts) 
Ø Protéger 
le 
consommateur 
des 
pratiques 
de 
services 
financiers 
abusifs 
Ø Etc. 
Ø Un 
Private 
Equity 
Fund 
doit 
nommer 
un 
expert 
/évaluateur 
indépendant 
et 
un 
dépositaire 
indépendant 
Ø Un 
Private 
Equity 
Fund 
avec 
des 
investisseurs 
de 
l’UE 
doit 
divulguer 
son 
business 
plan 
pour 
une 
entreprise 
en 
portefeuille 
(dans 
laquelle 
le 
PEF 
investit) 
à 
cette 
entreprise, 
aux 
autres 
actionnaires 
et 
employés 
et 
doit 
rendre 
cette 
information 
publique 
Ø Les 
investisseurs 
ne 
peuvent 
pas 
investir 
hors 
UE 
sauf 
si 
sous 
un 
régime 
équivalent 
Ø Limites 
imposées 
au 
levier 
: 
1x 
le 
montant 
Dispositions 
majeures 
de 
la 
loi 
: 
de 
capital 
dans 
le 
fond 
Ø La 
création 
de 
nouvelles 
agences 
de 
réglementation 
(en 
particulier 
le 
FSOC 
: 
Financial 
Stability 
Oversight 
Council 
è 
surveillance 
du 
risque 
systématique) 
Ø Les 
pouvoirs 
des 
agences 
existantes 
sont 
modifiés 
et 
renforcés 
(ex 
: 
pouvoirs 
de 
la 
SEC 
: 
Securities 
and 
Exchange 
Commission, 
chargée 
de 
la 
surveillance 
de 
Wall 
Street) 
Ø La 
réforme 
du 
Federal 
Reserve 
Act 
de 
1913 
créant 
la 
Réserve 
Fédérale 
è 
elle 
devient 
entre 
autre 
responsable 
de 
la 
supervision 
de 
la 
supervision 
des 
non-­‐bank 
financial 
institutions 
(= 
les 
institutions 
financières 
engagées 
dans 
certaines 
activités 
bancaires 
sans 
être 
formellement 
enregistrées 
comme 
banques) 
Ø La 
limitation 
importante 
de 
l’investissement 
des 
banques 
dans 
des 
fonds 
de 
pension 
ou 
de 
capital-­‐risque 
(règle 
Volcker) 
Ø Une 
modification 
majeure 
du 
régime 
des 
produits 
dérivés 
financiers, 
créés 
à 
l’issue 
de 
la 
vague 
de 
déréglementation 
des 
marchés 
(ex 
: 
central 
clearing 
for 
OTC 
derivatives, 
originators 
of 
ABS 
must 
keep 
« 
skin 
in 
the 
game 
»). 
Ø Des 
protections 
renforcées 
pour 
le 
consommateur 
et 
l’actionnaire 
(ex 
: 
+ 
de 
K 
pour 
les 
SIFIs) 
Ø Des 
protections 
renforcées 
pour 
les 
demandeurs 
de 
crédit, 
notamment 
en 
matière 
immobilière 
è 
leur 
manque 
fut 
la 
cause 
immédiate 
et 
plus 
apparente 
de 
la 
crise 
des 
subprimes. 
(Ex 
: 
plus 
d’utilisation 
des 
ratings 
externes)
3. 
Solvency 
1 
& 
2 
(= 
solvabilité 
1 
& 
2) 
Réglementation 
des 
compagnies 
d’assurance 
(>< 
Bâle 
: 
réglementation 
des 
banques) 
è 
USA 
: 
surtout 
au 
niveau 
de 
l’Etat 
>< 
Europe 
: 
Surtout 
au 
niveau 
de 
l’UE. 
Solvency 
1 
Solvency 
2 
Directive 
votée 
en 
2009 
& 
appliquée 
fin 
2012 
(+ 
cf. 
page 
35 
: 
actu) 
Objectifs 
: 
Moderniser 
et 
harmoniser 
les 
règles 
de 
solvabilité 
applicables 
aux 
entreprises 
d’assurance 
et 
de 
réassurance 
afin 
de 
: 
Ø Renforcer 
la 
protection 
des 
assurés 
Ø Inciter 
à 
l’amélioration 
de 
la 
gestion 
du 
risque 
Ø Harmoniser 
les 
règles 
au 
niveau 
Européen 
Pilier 
1 
: 
Exigence 
de 
Capital 
Exigence 
de 
FP 
pour 
le 
risque 
d’investissement, 
le 
risque 
de 
souscription 
et 
le 
risque 
opérationnel. 
Approche 
Standard 
vs. 
Approche 
Interne 
(è 
pour 
les 
modèles 
internes 
: 
confiance 
de 
99,5% 
sur 
une 
année) 
Spécifie 
le 
Minimum 
Capital 
Requirement 
(MCR) 
et 
le 
Solvency 
Capital 
Requirement 
(SCR). 
Ø Si 
le 
capital 
tombe 
en 
dessous 
du 
SCR, 
la 
compagnie 
d’assurance 
doit 
soumettre 
un 
plan 
pour 
le 
ramener 
au 
dessus 
du 
SCR 
Ø Si 
le 
capital 
tombe 
en 
dessous 
du 
MCR, 
les 
superviseurs 
vont 
probablement 
empêcher 
la 
compagnie 
d’assurance 
de 
prendre 
de 
nouvelles 
activités 
Moyens 
d’action 
: 
Exigences 
quantitatives 
et 
qualitatives 
au 
travers 
de 
3 
piliers 
: 
Ø Capital 
minimal 
(MCR 
et 
SCR) 
et 
réserves 
techniques 
suffisantes 
Ø Evaluation 
qualitative 
de 
la 
gestion 
des 
risques 
Ø Transparence 
et 
information 
Pilier 
2 
: 
Cadre 
du 
contrôle 
Complète 
le 
pilier 
1 
et 
permet 
à 
l’autorité 
de 
contrôle 
d’évaluer 
: 
Ø Le 
contrôle 
interne 
Ø La 
gestion 
des 
risques 
Ø La 
gouvernance 
d’entreprise 
En 
cas 
d’insuffisance 
è 
augmentation 
de 
SCR 
Pilier 
3 
: 
Discipline 
de 
marché 
Harmonisation 
des 
reportings 
et 
obligations 
de 
publication 
vis-­‐à-­‐vis 
des 
: 
Ø Assurés 
Ø Investisseurs 
Ø Autorités 
de 
marché 
Accessibilité, 
transparence 
et 
comparabilité 
européenne 
Tier1 
: 
Tier2 
: 
Capital 
Social 
+ 
Bénéfices 
mis 
en 
réserves 
Prêts 
subordonnés 
aux 
assurés, 
avec 
des 
critères 
Tier3 
: 
Prêts 
subordonnés, 
sans 
exigence 
de 
critères 
Comparaison 
« 
One 
model 
fits 
all 
» 
è 
solvabilité 
mesurée 
sur 
base 
du 
volume 
d’affaires 
souscrites 
« 
Entity 
specific 
requirements 
» 
è 
risque 
qde 
marché, 
de 
crédit 
et 
opérationnel 
Centré 
sur 
le 
passif 
Centré 
sur 
l’actif 
& 
le 
passif 
è 
Une 
exigence 
de 
capital 
de 
solvabilité 
est 
déterminée 
afin 
de 
préserver 
la 
solvabilité 
sur 
un 
horizon 
d’1 
an 
dans 
99,5% 
des 
cas
4. 
Capital 
économique 
et 
RAROC 
Capital 
Economique 
En 
comparaison 
au 
capital 
réglementaire, 
le 
capital 
économique 
est 
évalué 
par 
la 
banque 
elle-­‐même. 
Choix 
des 
paramètres 
Ø Le 
choix 
des 
paramètres 
dépend 
du 
rating 
qu’on 
veut 
avoir. 
Ex 
: 
Si 
une 
banque 
veut 
maintenir 
un 
rating 
AA, 
elle 
va 
choisir 
son 
niveau 
de 
capital 
de 
telle 
manière 
que 
X 
soit 
à 
99,5% 
sur 
un 
horizon 
d’1 
an 
è 
Cela 
provient 
des 
statistiques 
des 
agences 
de 
notation 
selon 
lesquelles 
une 
société 
notée 
AA 
a 
une 
probabilité 
de 
défaut 
de 
0,05% 
sur 
1 
an 
Distribution 
des 
gains/pertes 
du 
risque 
de 
marché 
sur 
1 
an 
Distribution 
des 
gains/pertes 
du 
risque 
de 
crédit 
sur 
1 
an 
Distribution 
des 
gains/pertes 
du 
risque 
opérationnel 
sur 
1 
an 
Importance 
des 
risques 
Ø Pour 
les 
banques 
commerciales, 
le 
risque 
le 
plus 
important 
est 
celui 
de 
crédit 
Ø Pour 
les 
banques 
d’investissement 
et 
de 
commerce, 
le 
s 
risques 
les 
plus 
importants 
sont 
ceux 
de 
marché 
et 
de 
crédit 
Ø Pour 
la 
gestion 
d’actifs, 
le 
risque 
le 
plus 
important 
est 
le 
risque 
opérationnel 
1. La 
banque 
détermine 
la 
distribution 
de 
ses 
pertes 
et 
gains 
2. La 
banque 
détermine 
la 
moyenne 
è 
expected 
loss 
3. La 
banque 
détermine 
son 
seuil, 
son 
écart 
type 
è 
worst 
case 
loss 
4. La 
banque 
détermine 
son 
capital 
économique 
Ø La 
perte 
moyenne 
(Expected 
Loss) 
est 
couverte 
par 
les 
primes 
de 
risques 
demandées 
par 
la 
banque 
Ø La 
perte 
maximale 
(Worst 
Case 
Loss) 
c’est 
l’incertitude 
autour 
de 
cette 
moyenne 
(= 
écart 
type), 
elle 
sera 
couverte 
par 
le 
capital 
économique 
VaR 
= 
unexpected 
loss 
è 
= 
probabilité 
de 
défaut 
Capital 
économique 
= 
expected 
loss 
-­‐ 
VaR
Interaction 
des 
risques 
Les 
banques 
calculent 
le 
capital 
économique 
pour 
chaque 
risque 
et 
chaque 
business 
unit, 
elles 
doivent 
ensuite 
les 
aggréger 
en 
tenant 
compte 
des 
corrélations 
Exemple: 
estimation 
du 
capital 
économique 
Capital 
économique 
total: 
Ø Business 
unit 
1: 
100,00 
Ø Business 
unit 
2: 
153,70 
Ø Capital 
économique 
de 
la 
banque 
calculé: 
203,20 
Ø Bénéfice 
de 
diversification: 
253,70 
– 
203,20 
= 
50,50 
Comment 
allouer 
le 
bénéfice 
de 
diversification 
entre 
les 
business 
units? 
Et 
comment 
allouer 
le 
capital 
économique 
total? 
è 
Solution 
voir 
livre 
LGD 
(=Loss 
Given 
Default) 
= 
perte 
en 
cas 
de 
défault 
PD 
= 
Probabilité 
de 
défaut 
è 
LGD 
et 
PD 
dépendent 
de 
la 
valeur 
de 
marché 
Les 
risques 
opérationnels 
peuvent 
être 
subordonnés 
aux 
évolutions 
du 
marché 
et 
aux 
évènements 
de 
crédit. 
Corrélations 
entre 
les 
risques: 
Ø Le 
risque 
de 
marché 
et 
le 
risque 
de 
crédit 
dans 
une 
même 
business 
unit: 
0,5 
Ø Le 
risque 
de 
marché 
et 
le 
risque 
opérationnel 
dans 
une 
même 
business 
unit: 
0,2 
Ø Le 
risque 
de 
crédit 
et 
le 
risque 
opérationnel 
dans 
une 
même 
business 
unit: 
0,2 
Ø Le 
risque 
de 
marché 
dans 
les 
2 
business 
units: 
0,4 
Ø Le 
risque 
de 
crédit 
dans 
les 
2 
business 
units: 
0,6 
Ø Le 
risque 
opérationnel 
dans 
les 
2 
business 
units: 
/ 
(0)
RAROC 
(Risk 
Adjusted 
Return 
On 
Capital) 
RAROC 
= 
return 
on 
economic 
capital 
pour 
une 
business 
unit 
ou 
un 
produit 
푅퐴푅푂퐶 = 
퐸(푅) 
퐸퐶 
= 
푝푟표푓푖푡 푎푡푡푒푛푑푢 푎푣푎푛푡 표푢 푎푝푟è푠 푡푎푥푒푠 (푟푒푡푢푟푛 − 푒푥푝푒푐푡푒푑 푙표푠푠) 
푐푎푝푖푡푎푙 é푐표푛표푚푖푞푢푒 푎푙푙표푢é à 푐푒푡푡푒 푏푢푠푖푛푒푠푠 푢푛푖푡 표푢 푎푢 푝푟표푑푢푖푡 
Le 
RAROC 
constitue 
un 
outil 
essentiel 
dans 
l’allocation 
de 
capital, 
l’analyse 
des 
performances 
et 
la 
gestion 
du 
risque. 
Exemple: 
Ø Quand 
une 
banque 
AA 
prête 
dans 
une 
certaine 
région 
du 
monde, 
elle 
estime 
ses 
pertes 
moyennes 
de 
défaut 
à 
1% 
de 
l’encours 
de 
crédits 
par 
an 
Ø VaR: 
Les 
99,9% 
worst 
case 
loss 
= 
5% 
de 
l’encours 
de 
crédit 
Ø Le 
capital 
économique 
par 
100$ 
de 
prêts 
est 
donc 
de 
4$ 
Ø Le 
spread 
de 
la 
banque 
entre 
le 
coût 
de 
financement 
et 
les 
intérêts 
facturés 
= 
2,5% 
& 
les 
coûts 
administratifs 
= 
0,7% 
푅퐴푅푂퐶 = 
푅푒푡푢푟푛 − 퐸푥푝푒푐푡푒푑 퐿표푠푠 − 퐶표푠푡푠 
퐸푐표푛표푚푖푐 퐶푎푝푖푡푎푙 
= 
(0,025 ∗ 100) − (0,01 ∗ 100) − (0,007 ∗ 100) 
4,0 
= 20% 
Utilisation 
Ex-­‐ante 
ou 
Ex-­‐post: 
Ø Le 
RAROC 
peut 
être 
utilisé 
sur 
une 
base 
Ex-­‐ante 
è 
suppose 
que 
l’on 
dispose 
de 
prévisions 
des 
pertes 
(EL 
– 
Expected 
Loss) 
Ø Actuellement, 
le 
RAROC 
est 
surtout 
utilisé 
pour 
allouer 
le 
capital 
aux 
business 
units 
les 
plus 
rentables 
Ø Le 
RAROC 
est 
aussi 
utilisé 
sur 
une 
base 
Ex-­‐post 
pour 
évaluer 
les 
performances 
des 
business 
units 
de 
la 
banque. 
On 
utilise 
alors 
les 
pertes 
réalisées 
plutôt 
que 
les 
pertes 
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La régulation des institutions financières en matière de risque

  • 1. Point 1.3 : La régulation des institutions financières en matière de risque Manon Cuylits ICHEC 2012 -­‐ 2013
  • 2. 1. Capital & réglementation Les banques n’ont structurellement pas besoin de capital pour fonctionner : elles récoltent des fonds par leur activité d’intermédiation (BFR négatif). Mais elles ont besoin de capital à cause des risques qu’elles prennent (risque de change, de taux, de crédit, d’options implicites, systémiques, de solvabilité, opérationnels, de liquidité, etc. è Risques de marché, risques financiers & autres risques). 1. Fonction du capital bancaire : Ø Fournir un rendement intéressant aux actionnaires (pour qu’ils déposent du K) Ø Eviter l’incitation à prendre trop de risques (si K trop petit) Ø Absorber les pertes de la banque Ø Protéger les dépôts Ø Satisfaire la réglementation Pour cela, le capital bancaire doit être permanent, ne pas comporter de charges fixes (qui peuvent provoquer la faillite si non effectués) et être subordonné aux déposants. Intérêts des actionnaires Intérêts des déposants et/ou managers Minimiser la quantité de capital (car cela coute cher) Maximiser la quantité de capital (coussin de sécurité) Maximiser l’effet de levier Maximiser les réserves Maximiser le rendement Minimiser le risque …d’où l’intérêt de la réglementation 2. Définitions du capital bancaire : Ø Capital propre = capital disponible apporté par les actionnaires è pas suffisant, on a ajouté d’autres postes du passif LT aux FP. Ø Capital réglementaire = capital minimum qu’une banque doit détenir pour couvrir les éventuelles pertes Ø Capital économique = capital que la banque devrait avoir en fonction des risques pris et de la volatilité des recettes (cf. RAROC è !"#$%&'(!!!!"#$%!!"#$"% !""#$%&#' !"#$%"& é!"#"$%&'( ) 3. Contraintes du capital bancaire : Ø Contrainte 1 : capital réglementaire Les régulateurs imposent un montant de capital bancaire minimum pour couvrir les risques pris. Plusieurs passifs peuvent être considérés comme du capital bancaire è Tier1 (ex : les actions ordinaires = equity) et Tier2 (ex : les dettes subordonnées à LT). + Modèle utilisé par les régulateurs : cf. page 5 Ø Contrainte 2 : Dépôt de garantie La plupart des pays ont un programme de dépôt de garantie afin de protéger les déposants contre les pertes jusqu’à un certain niveau. Sans assurance dépôt, les déposants effectueraient un monitoring étroit de la banque et en cas de doute ils retireraient leurs fonds è offrir des dépôts de garantie encourage les banques à prendre des risques. Elles offrent des dépôts à taux élevé et investissent à risque, les déposants sont attirés car ils se savent protégés. 2. Les accords de Bâle et autre réglementations Objectif des accords de Bâle : améliorer la stabilité du système financier international par l’introduction d’exigences de Fonds Propres applicables à toutes les banques. Au départ, Bâle = recommandation. Maintenant, elle a été rendue obligatoire en Europe à travers une directive, mais dans certains pays ca reste une recommandation. Avant 1988: régulation nationale (FP/actifs) 1988: BIS Accord (Bale 1) 1996: Amendement Bale 1 (introduction risque de marché) 1999: Bâle 2 proposé pour la 1ère fois 2008: Adoption de Bâle 2 dans l'UE 2009: Bâle 3 en réponse à la crise 2013: Implémentation Bâle 3, phase 1
  • 3. Bâle 1 Approches imposées Règle 1 : Ø POINT 1 : Cooke Ratio : les Fonds Propres doivent être ≥ 8% des actifs (= crédits) pondérés par le risque (=RWA) 푪풂풑풊풕풂풍 풓é품풍풆풎풆풏풕풂풊풓풆 푺풐풎풎풆 풅풆풔 풄풓é풅풊풕풔 풑풐풏풅é풓é풔 ≥ ퟖ% Capital réglementaire = Tier1 + Tier2 • Tier1 = actions + primes d’émission + bénéfices reportés – pertes de l’année en cours • Tier2 = réserves de réévaluation + fonds pour risques bancaires généraux + dettes subordonnées – goodwill & immobilisations corporelles – participations dans d’autres activités financières RWA = somme des crédits pondérés (dans le bilan) & somme des équivalents de crédit (hors bilan). La banque fait du hors bilan, Bâle 1 réglemente aussi cela. Les FP doivent également couvrir les risques hors bilan selon une approche forfaitaire. • La somme des actifs « dans le bilan » pondérés par le risque : le ratio dépend de l’ensemble des risques de crédit pris à l’actif. Tous les risques de crédit n’ont pas la même intensité. On va prendre en compte la nature de la contrepartie dans le calcul du ratio. (Pondération forfaitairement imposée sous Bâle 1) (+ cf. page 11) o Obligations d’Etat de l’OCDE : 0% è FP réglementaires = 0% * 8% = 0 o Crédits interbancaires, aux secteurs publics de l'OCDE, aux états hors OCDE : 20% è FP réglementaires = 20% * 8% = 1,6% * Encours o Garanties bancaires, prêts hypothécaires : 50% è FP réglementaires = 50% * 8% = 4% * Encours o Crédits au secteur privé (ex : entreprises) : 100% è FP réglementaires = 100% * 8% = 8% * Encours • La somme des « credit equivalent amount », des actifs « hors bilan » pondérés par le risque : pour chaque actif hors bilan, on calcule un « credit equivalent amount » (CEA) sur lequel on appliquera une pondération. Le CEA est calculé comme le cout de remplacement (si positif) auquel on ajoute un « add-­‐on factor » qui varie d’un instrument à l’autre (cf. page 12). Ø POINT 2 : Au moins 50% du capital doit être Tier1 Les FP sont des ressources sures, non remboursables aux actionnaires en cas de perte à l’actif, permettant de rembourser les déposants. Ils doivent être proportionnels aux risques pris à l’actif. Ce sont des ressources chères è ROE = coût des FP = ± 12% >< coût des dépôts = ± 4-­‐5%
  • 4. Règle 2 : 푻풐풖풔 풍풆풔 풂풄풕풊풇풔 푪풂풑풊풕풂풍 < ퟐퟎ Où 푭풐풏풅풔 푷풓풐풑풓풆풔 푨풄풕풊풇풔 > ퟓ% Les actifs ne sont pas pondérés par le risque ici, et comprennent les substituts directs de crédit qui sont hors bilan. è on veut contrôler la taille de l’actif par rapport aux Fonds Propres. Critique des accords de Bâle 1 : Le fait d’intégrer le risque de marché n’a pas annulé le problème de l’uniformité des crédits. La prise en compte des différences de risque de crédit est insuffisante (0%, 20%, 50% et 100%) Rapport incohérent entre les FP réglementaires et les FP économiques è incite les banques à prendre des risques. Autres faiblesses de Bâle 1 : Ø Couvre uniquement le risque de crédit Ø Ne considère pas les effets de diversification du portefeuille Ø Ne considère pas les différentes maturités Ø Prise en compte très limitée des effets réducteurs de risque (garantie, titrisation, netting, etc.) è nécessité de revoir les accords de Bâle 1
  • 5. Amendements 1996 Première réaction à Bâle 1 = G3O Policy Recommandations G30 = Directeurs de banques, dealers en dérivés, utilisateurs de produits, professeurs, comptables et avocats. Ils publient 20 recommandations en 1993 car ils estiment que Bâle 1 est mal fait. (cf. page 13) Suite à la réaction du G30, premier amendement de Bâle 1 en 1996. Implémenté en 1998. On constate que les banques n’ont pas que le risque de crédit mais toute une série d’autres risques également. Règle 1 : En plus de la règle de Bâle 1 concernant le capital pour le risque de crédit, les banques doivent mesurer et garder du capital pour le risque de marché pour tous les instruments dans le trading book, y compris ceux hors bilan. è On va imposer aux banques de mesurer le risque de marché en + du risque de crédit, et de couvrir ces deux risques avec leur capital. Risque de marché = risque de perte ou de dévaluation sur les positions prises suite à des variations des prix (cours, taux) sur le marché. Le capital exigé est : La banque va pouvoir calculer elle-­‐même une VaR è m = facteur de correction, il est fonction du back test è si le test n’est pas bon, si trop d’exceptions, on doit affecter un facteur au capital, si le test est bon, le m est plus petit. Il y a une correction du capital pour la correction du modèle celle de la veille + la VaR moyenne sur les 60 derniers jours, on prendra la meilleure des deux (max). & SCR = charge de risque spécifique à l’entreprise. (cf. point 2.1. le risque de marché) Règle 2 : Les banques doivent prévoir du capital pour le risque de crédit pour tous les postes du bilan sauf les positions dans le trading book suivantes : les dettes et capitaux propres en titres négociés, les matières premières et les devises. Capital total après l’amendement de 1996 : On prend 8% d’un plus gros paquet è 8% du RWA pour le risque de crédit + du RWA pour le risque de marché. On a augmenté le capital pour intégrer un deuxième risque.
  • 6. Bâle 2 Objectifs de Bâle 2 : Ø Renforcer la stabilité du système bancaire (Bâle 1) Ø Abandonner le système de couverture forfaitaire Moyens d’action : Ø Prise en compte différenciée du risque des opérations = principale révolution de Bâle 2. è Les banques peuvent calculer elles-­‐mêmes le risque, on abandonne le système forfaitaire de pondération mais il y a des contraintes : le régulateur doit accepter (ou non). Ø Utilisation de modèles plus précis d’évaluation du risque Ø Le capital est toujours fonction du profil de risque propre à chaque banque MAIS … Ø … les banques ont le choix entre plusieurs approches pour définir le capital réglementaire Finalité: le volume du capital réglementaire du système bancaire reste inchangé. Eléments du nouvel accord : 3 piliers Pilier 2 : Surveillance par les autorités prudentielles Pilier 1 : Exigences minimales de FP Pilier 3 : Transparence et discipline de marché Ø Evaluation : Evaluation des risques et du capital spécifique à chaque banque Ø Communication : Communication plus soutenue & régulière avec les banques Ø Sanctions Couverture de 3 risques via FP : 1) risque de crédit è nouvelle approche interne de calcul peut être utilisée 2) risque opérationnel è nouveau 3) risque de marché è même approche (1996) Obligation accrue de publication sur : Ø structure du capital Ø méthodes d’évaluation des risques Ø exposition au risque Ø etc. + Nouveau ratio de solvabilité On doit instaurer le pilier de surveillance car on autorise les banques à utiliser des approches internes pour le calcul du RWA. En outre, les banques doivent communiquer sur leurs actions, c’est contrôlé et cela peut être sanctionné si elles trichent. è Bâle 2 a renforcé le ratio, le contrôle, etc. mais cela n’a pas forcément changé les choses. On a ajouté un risque (opérationnel) et laissé un peu plus de liberté dans le calcul du RWA. Capital requis sous Bâle 2 : 푪풂풑풊풕풂풍 풓é품풍풆풎풆풏풕풂풊풓풆 (푻풊풆풓ퟏ + 푻풊풆풓ퟐ) 푹풊풔풒풖풆 풅풆 풄풓é풅풊풕 + 푹풊풔풒풖풆 풐풑é풓풂풕풊풐풏풏풆풍 + 푹풊풔풒풖풆 풅풆 풎풂풓풄풉é ≥ ퟖ% Nouveau : Ø Méthodes de mesure du risque de crédit Ø Méthodes de mesure du risque opérationnel Inchangé : Ø Définition du capital réglementaire Ø Capital minimum requis = 8% des actifs pondérés par le risque Ø Méthode de mesure du risque de marché Risque opérationnel = risques de pertes résultant d’une défaillance attribuable aux personnes, aux systèmes, aux processus ou aux évènements extérieurs. Il regroupe les catégories d’évènements suivantes : Ø Fraude interne ou externe Ø Sécurité des installations, des systèmes informatiques, des personnes Ø Erreurs de processus, d’encodage (ex : hairy fingers è encoder 5 zéros au lieu de 4), de transmission des données, d’information aux clients Mesure et calcul des exigences de FP pour le risque opérationnel : Ø Approche de l’indicateur de base : 푭푷풐풑é풓풂풕풊풐풏풏풆풍풔 = ퟏퟓ% ∗ 푷풓풐풅풖풊풕 푵풆풕 푩풂풏풄풂풊풓풆푻푶푻푨푳 Produit Net Bancaire (PNB) = Revenus de la banque.
  • 7. è Quand le revenu de la banque ì, le risque opérationnel ì car l’activité a ì Ø Approche standard (par ligne de produit) : è pour chaque ligne de métier (i), un indicateur d’exposition unique est multiplié par un facteur de pondération reflétant le risque de l’activité (cf. page 18) 푭푷풐풑é풓풂풕풊풐풏풏풆풍풔 = 휷풊 ∗ 푷푵푩풊 Approche interne : « mesures avancées » : Les exigences en FP sont calculées en interne par les banques sous respect de plusieurs critères (+ cf. page 19) Critère général : Ø approbation d’un réviseur Critères qualitatifs : Ø Fonction de gestion du risque opérationnel indépendante Ø Implication des dirigeants Ø Intégration dans la gestion des risques quotidiens Ø Reporting régulier Ø Etc. Critères quantitatifs : Ø Prise en compte des pertes sévères Ø Système de base de données cohérent et fiable Ø Procédures pour le traitement de données externes Ø Historique de données de 5 ans Implémentation Aux USA En Europe (Union Européenne) Bâle 2 : uniquement pour les grandes banques internationales Basel 1A (// Bâle 1) : pour les petites banques régionales Bâle 2 : imposé aux sociétés de bourses et à toutes les banques Conséquences des accords de Bâle 2 Conséquences sur la gestion interne : Ø Intensification de la gestion des risques Ø Développement des compétences en matière de rating Ø Meilleure allocation des FP (pas de gaspillage des ressources) Conséquences sur l’activité de crédit : Ø Approche + sélective du risque de crédit et meilleure prise en compte du risque dans la décision d’octroi Ø Gestion active du portefeuille de crédits Ø Tarification des crédits Tarification de crédit : La probabilité de défaillance incite à définir une tarification adaptée au risque. Dans l’ancienne approche, la banque devait mettre le même montant de capital peu importe le risque è tarification fixe. Maintenant elle doit mettre du capital en fonction de son risque. è Si elle décide de prendre moins de risque, elle peut mettre moins de capital et donc demander des taux d’intérêt moins élevés.
  • 8. Coût du crédit : coût auquel la banque achète l’argent + coût qu’elle doit supporter sur ses FP + prime de risque sur le crédit. Sous Bâle 2, les FP ne sont plus une couche uniforme (≠ 8%), si on garde la même prime de risque, la courbe se redresse. Les bons clients payent leurs crédits moins cher qu’avant et les mauvais payent plus cher.
  • 9. Bâle 2,5 Implémentés le 31 décembre 2011 Bâle 3 Réponse à la récente crise financière Banques plus libres mais avec des contraintes Règle 1 : Stressed VaR for market risk (calculée sur une période de marchés stressés d’un an) On rajoute un montant en capital, fonction de la stressed VaR. Ø VaR = sur base de l’estimation de la distribution des pertes et gains sur un horizon temporel, on calcule la perte au delà d’un certain intervalle de confiance. Ø Stressed VaR = calculée sur un autre horizon temporel (stressé), on va se baser sur une série de données sur 1 an ou il y a eu beaucoup de stress (forte volatilité) – scénarios extrêmes Généralement, on essayera de prendre une période avec le moins de stress possible, sinon cela augmente le montant qu’on doit mettre en capital. NB : si mc = ms, le capital double. Objectifs de Bâle 3 : L’idée du comité est de pouvoir comparer la solidité des banques les unes avec les autres et s’assurer qu’elles pourront absorber des montants de pertes importants afin d’éviter de nouvelles faillites. 6 mesures de Bâle 3 : 1. Nouvelle définition du capital + exigences du capital 2. Buffers de sécurité 3. Buffers contre-­‐cycliques 4. Ratio de levier (leverage ratio) 5. Ratio de liquidité 6. Capital pour le CVA risk Règle 2 : Incremental Risk Charge (IRC) Il faut s’assurer que les produits tels que les obligations ou les dérivés de crédit du trading book ont la même exigence en capital que si ils avaient été dans le banking book. Même dans le trading book on doit calculer le risque de crédit. Sous Bâle 2, le capital pour une obligation soumise au risque de crédit a tendance à être plus faible dans le trading book que dans le banking book. L’objectif ici est qu’un instrument soumis au risque de crédit dans le trading book donne lieu à un capital au moins égal à celui qu’il aurait généré si il avait été dans le banking book 1. Renforcement des FP Selon le comité, il existe des FP de meilleure qualité que d’autres dans leur capacité d’absorption des pertes. Il s’agit ici d’améliorer la qualité du « noyau dur » des capitaux des banques, le Core Tier1 Il existe 3 types de FP : le Common equity Tier1, l’Additional Tier1 et le Tier2 (implémentation en janvier 2015) On va mettre en place des nouvelles définitions restrictives de ces 3 types de FP (janvier 2018) et imposer des limites : Ø Common equity > 4,5% du RWA (avant : 2%) Ø Tier1 > 6% du RWA Ø Tier1 + Tier2 > 8% du RWA Règle 3 : Comprehensive Risk Measure (CRM) è remplace IRC Ces mesures ont été créées pour s’assurer qu’il y a suffisamment de capital pour les instruments du trading book qui dépendent des corrélations de défaut de crédit (ABS et CDO) (cf. page 22) 2. Capital Conservation Buffer (entre janvier 2016 et janvier 2019) 2,5% de Common Equity supplémentaires exigés en temps normal pour absorber les pertes en période de stress. Les banques doivent se recapitaliser. Si le Common Equity total < 7% (4,5% + 2,5%), les dividendes sont limités. 3. Création de « coussins contracycliques » (entre janvier 2016 et janvier 2019) En haut de cycle (quand ça va bien), les banques doivent créer des coussins contracycliques en mettant en réserve leurs résultats, afin de créer un buffer, utilisé en cas de crise (quand ça va mal) et reconstitué en cas de période faste. Ce sont des FP supplémentaires pour faire face à la cyclicité du business des banques. (>2,5% du RWA). Si le capital est en dessous du niveau requis, dividendes limités. 4. Modification du ratio d’effet de levier (janvier 2018) 푅푎푡푖표 푑푒 푙푒푣푖푒푟 = 푇푖푒푟 1 푇표푡푎푙 퐸푥푝표푠푢푟푒 (푛표푡 푟푖푠푘 푤푒푖푔ℎ푡푒푑) > 3% (푠표푢푠 퐵â푙푒 2:5%) L’exposition totale inclut tous les éléments au bilan et certains hors bilan.
  • 10. 5. Ratio de liquidité Le Comité de Bâle propose la mise en place de 2 ratios de liquidité en + du ratio de solvabilité (= ratio des FP). Ø Le « liquidity coverage ratio » (janvier 2015) : ratio CT qui exigerait des banques internationales de détenir un stock d’actifs sans risque, facilement négociables, afin de résister pendant 30 jours à une crise. 퐿퐶푅 = 퐻푖푔ℎ 푄푢푎푙푖푡푦 퐿푖푞푢푖푑 퐴푠푠푒푡푠 푁푒푡 퐶푎푠ℎ 푂푢푡푓푙표푤푠 푓표푟 30 푑푎푦푠 푝푒푟푖표푑 ≥ 100% Ø Le « net stable funding ratio » (janvier 2018) : ratio LT ayant le même objectif mais sur 1 an. L’idée de ce ratio est que les établissements de crédit doivent investir dans des actifs à LT (ex : immobilier) qu’avec des ressources à LT. (// actifs CT) 푁푆퐹푅 = 퐴푚표푢푛푡 표푓 푆푡푎푏푙푒 퐹푢푛푑푖푛푔 푅푒푞푢푖푟푒푑 퐴푚표푢푛푡 표푓 푆푡푎푏푙푒 퐹푢푛푑푖푛푔 ≥ 100% + cf. pages 26 -­‐ 27 6. Capital for CVA risk CVA = ajustement de valeur d’une transaction avec une contrepartie afin de prendre en compte le « counterparty credit risk ». Bâle 3 veut inclure dans le calcul de market-­‐risk VaR le risque de contrepartie « CVA risk » provenant de changement de spread de crédit. Résumé : Tier1 va augmenter jusque 4,5% On va y ajouter 2,5% de conservation buffer et les coussins contracycliques. Les FP vont ì et les résultats vont î parce qu’on diminue l’activité, la prise de risque, et que d’autres facteurs rentrent en compte: le ROE va î et il sera encore + difficile de trouver du K Une des conséquences : émergence des Contingent Convertible Bonds (COCO) et des Equity Swaps COCOs = obligations automatiquement converties dés que le capital descend sous les 7% requis du RWA
  • 11. Dodd Frank Act AIFMD Directive Dodd-­‐Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act : (signé par Obama le 21/07/10) Volet législatif de la réforme du marché financier engagée par l’administration Obama suite à la crise des subprimes et la crise financière. Il est considéré comme l’un des plus gros changements du cadre réglementaire depuis le New Deal, inversant le mouvement de déréglementation et de déréglementation financière engagé depuis Reagan (au moins partiellement). AIFMD = Alternative Investment Fund Managers Directive : proposition de loi de l’UE Supervision des Hedge Funds et des Private Equity Funds (=Fonds de Placement Privés) par l’organisme de régulation de l’UE. Objectifs : Ø Promouvoir la stabilité financière des Etats-­‐Unis en améliorant l’accountability (la responsabilisation) et la transparence dans le système financier, Ø Mettre fin au too big to fail, Ø Protéger le contribuable américain en mettant fin aux sauvetages financiers (ending bailouts) Ø Protéger le consommateur des pratiques de services financiers abusifs Ø Etc. Ø Un Private Equity Fund doit nommer un expert /évaluateur indépendant et un dépositaire indépendant Ø Un Private Equity Fund avec des investisseurs de l’UE doit divulguer son business plan pour une entreprise en portefeuille (dans laquelle le PEF investit) à cette entreprise, aux autres actionnaires et employés et doit rendre cette information publique Ø Les investisseurs ne peuvent pas investir hors UE sauf si sous un régime équivalent Ø Limites imposées au levier : 1x le montant Dispositions majeures de la loi : de capital dans le fond Ø La création de nouvelles agences de réglementation (en particulier le FSOC : Financial Stability Oversight Council è surveillance du risque systématique) Ø Les pouvoirs des agences existantes sont modifiés et renforcés (ex : pouvoirs de la SEC : Securities and Exchange Commission, chargée de la surveillance de Wall Street) Ø La réforme du Federal Reserve Act de 1913 créant la Réserve Fédérale è elle devient entre autre responsable de la supervision de la supervision des non-­‐bank financial institutions (= les institutions financières engagées dans certaines activités bancaires sans être formellement enregistrées comme banques) Ø La limitation importante de l’investissement des banques dans des fonds de pension ou de capital-­‐risque (règle Volcker) Ø Une modification majeure du régime des produits dérivés financiers, créés à l’issue de la vague de déréglementation des marchés (ex : central clearing for OTC derivatives, originators of ABS must keep « skin in the game »). Ø Des protections renforcées pour le consommateur et l’actionnaire (ex : + de K pour les SIFIs) Ø Des protections renforcées pour les demandeurs de crédit, notamment en matière immobilière è leur manque fut la cause immédiate et plus apparente de la crise des subprimes. (Ex : plus d’utilisation des ratings externes)
  • 12. 3. Solvency 1 & 2 (= solvabilité 1 & 2) Réglementation des compagnies d’assurance (>< Bâle : réglementation des banques) è USA : surtout au niveau de l’Etat >< Europe : Surtout au niveau de l’UE. Solvency 1 Solvency 2 Directive votée en 2009 & appliquée fin 2012 (+ cf. page 35 : actu) Objectifs : Moderniser et harmoniser les règles de solvabilité applicables aux entreprises d’assurance et de réassurance afin de : Ø Renforcer la protection des assurés Ø Inciter à l’amélioration de la gestion du risque Ø Harmoniser les règles au niveau Européen Pilier 1 : Exigence de Capital Exigence de FP pour le risque d’investissement, le risque de souscription et le risque opérationnel. Approche Standard vs. Approche Interne (è pour les modèles internes : confiance de 99,5% sur une année) Spécifie le Minimum Capital Requirement (MCR) et le Solvency Capital Requirement (SCR). Ø Si le capital tombe en dessous du SCR, la compagnie d’assurance doit soumettre un plan pour le ramener au dessus du SCR Ø Si le capital tombe en dessous du MCR, les superviseurs vont probablement empêcher la compagnie d’assurance de prendre de nouvelles activités Moyens d’action : Exigences quantitatives et qualitatives au travers de 3 piliers : Ø Capital minimal (MCR et SCR) et réserves techniques suffisantes Ø Evaluation qualitative de la gestion des risques Ø Transparence et information Pilier 2 : Cadre du contrôle Complète le pilier 1 et permet à l’autorité de contrôle d’évaluer : Ø Le contrôle interne Ø La gestion des risques Ø La gouvernance d’entreprise En cas d’insuffisance è augmentation de SCR Pilier 3 : Discipline de marché Harmonisation des reportings et obligations de publication vis-­‐à-­‐vis des : Ø Assurés Ø Investisseurs Ø Autorités de marché Accessibilité, transparence et comparabilité européenne Tier1 : Tier2 : Capital Social + Bénéfices mis en réserves Prêts subordonnés aux assurés, avec des critères Tier3 : Prêts subordonnés, sans exigence de critères Comparaison « One model fits all » è solvabilité mesurée sur base du volume d’affaires souscrites « Entity specific requirements » è risque qde marché, de crédit et opérationnel Centré sur le passif Centré sur l’actif & le passif è Une exigence de capital de solvabilité est déterminée afin de préserver la solvabilité sur un horizon d’1 an dans 99,5% des cas
  • 13. 4. Capital économique et RAROC Capital Economique En comparaison au capital réglementaire, le capital économique est évalué par la banque elle-­‐même. Choix des paramètres Ø Le choix des paramètres dépend du rating qu’on veut avoir. Ex : Si une banque veut maintenir un rating AA, elle va choisir son niveau de capital de telle manière que X soit à 99,5% sur un horizon d’1 an è Cela provient des statistiques des agences de notation selon lesquelles une société notée AA a une probabilité de défaut de 0,05% sur 1 an Distribution des gains/pertes du risque de marché sur 1 an Distribution des gains/pertes du risque de crédit sur 1 an Distribution des gains/pertes du risque opérationnel sur 1 an Importance des risques Ø Pour les banques commerciales, le risque le plus important est celui de crédit Ø Pour les banques d’investissement et de commerce, le s risques les plus importants sont ceux de marché et de crédit Ø Pour la gestion d’actifs, le risque le plus important est le risque opérationnel 1. La banque détermine la distribution de ses pertes et gains 2. La banque détermine la moyenne è expected loss 3. La banque détermine son seuil, son écart type è worst case loss 4. La banque détermine son capital économique Ø La perte moyenne (Expected Loss) est couverte par les primes de risques demandées par la banque Ø La perte maximale (Worst Case Loss) c’est l’incertitude autour de cette moyenne (= écart type), elle sera couverte par le capital économique VaR = unexpected loss è = probabilité de défaut Capital économique = expected loss -­‐ VaR
  • 14. Interaction des risques Les banques calculent le capital économique pour chaque risque et chaque business unit, elles doivent ensuite les aggréger en tenant compte des corrélations Exemple: estimation du capital économique Capital économique total: Ø Business unit 1: 100,00 Ø Business unit 2: 153,70 Ø Capital économique de la banque calculé: 203,20 Ø Bénéfice de diversification: 253,70 – 203,20 = 50,50 Comment allouer le bénéfice de diversification entre les business units? Et comment allouer le capital économique total? è Solution voir livre LGD (=Loss Given Default) = perte en cas de défault PD = Probabilité de défaut è LGD et PD dépendent de la valeur de marché Les risques opérationnels peuvent être subordonnés aux évolutions du marché et aux évènements de crédit. Corrélations entre les risques: Ø Le risque de marché et le risque de crédit dans une même business unit: 0,5 Ø Le risque de marché et le risque opérationnel dans une même business unit: 0,2 Ø Le risque de crédit et le risque opérationnel dans une même business unit: 0,2 Ø Le risque de marché dans les 2 business units: 0,4 Ø Le risque de crédit dans les 2 business units: 0,6 Ø Le risque opérationnel dans les 2 business units: / (0)
  • 15. RAROC (Risk Adjusted Return On Capital) RAROC = return on economic capital pour une business unit ou un produit 푅퐴푅푂퐶 = 퐸(푅) 퐸퐶 = 푝푟표푓푖푡 푎푡푡푒푛푑푢 푎푣푎푛푡 표푢 푎푝푟è푠 푡푎푥푒푠 (푟푒푡푢푟푛 − 푒푥푝푒푐푡푒푑 푙표푠푠) 푐푎푝푖푡푎푙 é푐표푛표푚푖푞푢푒 푎푙푙표푢é à 푐푒푡푡푒 푏푢푠푖푛푒푠푠 푢푛푖푡 표푢 푎푢 푝푟표푑푢푖푡 Le RAROC constitue un outil essentiel dans l’allocation de capital, l’analyse des performances et la gestion du risque. Exemple: Ø Quand une banque AA prête dans une certaine région du monde, elle estime ses pertes moyennes de défaut à 1% de l’encours de crédits par an Ø VaR: Les 99,9% worst case loss = 5% de l’encours de crédit Ø Le capital économique par 100$ de prêts est donc de 4$ Ø Le spread de la banque entre le coût de financement et les intérêts facturés = 2,5% & les coûts administratifs = 0,7% 푅퐴푅푂퐶 = 푅푒푡푢푟푛 − 퐸푥푝푒푐푡푒푑 퐿표푠푠 − 퐶표푠푡푠 퐸푐표푛표푚푖푐 퐶푎푝푖푡푎푙 = (0,025 ∗ 100) − (0,01 ∗ 100) − (0,007 ∗ 100) 4,0 = 20% Utilisation Ex-­‐ante ou Ex-­‐post: Ø Le RAROC peut être utilisé sur une base Ex-­‐ante è suppose que l’on dispose de prévisions des pertes (EL – Expected Loss) Ø Actuellement, le RAROC est surtout utilisé pour allouer le capital aux business units les plus rentables Ø Le RAROC est aussi utilisé sur une base Ex-­‐post pour évaluer les performances des business units de la banque. On utilise alors les pertes réalisées plutôt que les pertes attendues