3. Rappels sur la Maladie de Parkinson
2 ème maladie dégénérative (150 000 patients)
Cause encore inconnue: (environnement/
Génétique)
Une maladie de la soixantaine
Des traitements efficaces qui améliorent les patients
et prolongent la durée de vie
Plan national d’action Parkinson: améliorer la prise
en charge
4. Une maladie non exclusivement motrice
Des signes moteurs classiques
liés à une déficience en
dopamine:
Tremblement,rigidité,lenteur,
troublesde la marche
Des signes moteurs induits par le
traitement
Dyskinésies, contractures,
dystonies,
troublesdu comportement
Des signes moteurs peu sensibles
au traitement
Troublesde la parole,posturaux,
freezing
Des signes non moteurs
Angoisse, dépression,
démence
tr du sommeil, constipation
Principes du traitement
Adapter les médicaments aux
symptômes
Surveiller les effets indésirables
Favoriser les activités motrices et
la communication
Traiter les comorbidités
5. C.Geny
Signes non moteurs: Troubles du sommeil
Agitation nocturne;Troubles
du comportement en
sommeil paradoxal
Attaques de sommeil: rôle
des médicaments anti-
parkinsoniens?
Insomnie: syndrome des
jambes sans repos?
Somnolence: syndrome
d’apnée du sommeil?
6. Signes non moteurs: les hallucinations
Sentiment de présence
Hallucinations visuelles
Souvent associées à des troubles cognitifs
Parfois liées à des problèmes ophtalmologiques
Peuvent être réduites après diminution des
médicaments
8. C.Geny
Complications et limites de la L-DOPA: Les
dyskinésies et les fluctuations motrices
dyskinésies
Bien etre
blocage
Bien etre
blocage
Taux L
DOPA
30 mn 1h30 2h30
Il est nécessaire de repérer les
périodes de la journée où le
patient a des mouvements
désordonnés ou au contraire est
bloqué, pour adapter la dose et
l’heure de la prise
Le bon respect des
heures des prises
médicamenteuses est
essentiel
Rôle du soignant +++ dans le
recueil des informations et
dans l’observance
12. Le Parkinson du sujet âgé une maladie sous
diagnostiquée
o Evaluation systématique en Gironde: dans 42% des cas, le
diagnostic n’avait pas eté porté (1)
o Enquete téléphoniqueen Espagne dans une population
générale: dans 50% des cas le diagnostic de maladie de
parkinson n’était pas connu avant le screening téléphonique (2)
o 7,7% des patientsen institution ont une maladie de
Parkinson(3)
o Aux USA, seulement10% des parkinsoniens sont suivis par un
spécialiste (4)
o Le suivi par un neurologuediminue le nombre des
hospitalisations(5)
13. Nutrition et Parkinson
Perte de poids
Nombreuses causes
Conséquences:
carence en vitamine D,→ prescription systématique
Carence protéique → sarcopénie →chutes,
augmentationde la mortalité
Il faut appliquer les recommandations!( HAS:
nutrition du sujet âgé)
outil de dépistage et de correction de la dénutrition:
MOBIQUAL
14. Liés aux contraintes de
l’environnement
Liés aux caractéristiques
du patient
Le manque de
procédures
Le sous-diagnostic
Le manque de formation
des équipes
Les contraintes du
personnel
L’incertitude et le
pessimisme
thérapeutique
Lenteur idéomotrice
Plainte limitée en
consultation
Fréquence des
pathologies associées
Importance de la
symptomatologie axiale
et apathique
Traitement parfois
compliqué
Facteurs limitants la prise en charge du Pk en
institution
15. Les principaux acteurs de la prise en charge
•Parfoisexigeante et en souffrance
•Partenaire des activitésphysiques
régulières
•Parfoismal informée
•Remotive le patient
•Garant de la bonne observance
•Signale les effetsindésirables
•agit sur les troubles du
comportement
•Prévient la perte d’autonomie
•Soigne les pathologie associées
•Manipule la L-DOPA
•Evalue les symptomes non
moteurs
Neurologue
Médecin
coordonnateur
FamilleSoignants
Kinésithérapeute
Ergothérapeute
Orthophoniste
Médecin
traitant
psychologue
16. Objectifs d’une prise en charge PK SA
Préciser aux soignants et à la famille la part
respective de la dépression, de l’apathie et de la
démence
Plaidoyer pour l’activité locomotrice
Eviter la double peine: fracture, douleur,
constipation
Gestion optimisée des psychotropes
Déterminer la DOPA sensibilité des symptômes
moteurs
→amélioration de la qualité de vie
17. Parkinson au stade grabataire
Troubles de déglutition: PEC orthophonique et
diététicienne, perfusion sous-cutanée, gastrostomie
(discussion éthique….)
Rétractions
Douleur à la mobilisation
Apathie et difficulté de communication
Sous traitement dopaminergique→ souffrance++
l
18. Parkinson et fin de vie
Conserver la relation avec le neurologue traitant, le
conjoint et le patient
Epuisement important de l’aidant avec isolement
social
Accompagnement de l’aidant après le décès du
patient
20. Comment assurer/ améliorer le suivi
Augmentation des moyens spécifiques
Consultation neurologique
Formation adaptée aux soignants
Support vidéo
Suivi organisé
Parcours de soins parkinson
Activités physiques adaptées
21. Les dix commandements du soignant en
institution pour le PK
A heure fixe, les médicamentstu donneras
Pour faire marcher le patient, jamais sur les bras tu ne
tireras
Hallucinationstu dépisteras, neuroleptiquetu éviteras
Dépression tu n'oublieraspas
Kinésithérapietu insisteras
Aide pour la marche tu rechercheras
Sommeil tu amélioreras
Temps pour discuter et manger tu lui accorderas
Toute plainte douloureuse,médicament nécessitera
Faciès impassible ta relationde soins ne limitera pas
C.Geny