2. Pourquoi s’intéresse t-on à la résistance VHC
aujourd’hui ?
1. Traitement historique IFN/RBV: action immunomodulatrice
2. IPs de 1ère génération:
-Réponse conditionnée par réponse interféron
-Résistances mise en évidence à l’échec thérapeutique
(env 60-75% des cas) mais pas de place définie dans les
stratégies thérapeutiques.
-Exception: Recherche de la Q80K/G1a, si traitement par
Peg/RBV/SMP
3. Ere des DAA sans IFN: l’impact de la résistance pourrait-il être
augmenté ?
3. Taux
d’apparition
des mutations:
1/2.5x105
(Ribeiro et al., 2012).
Production
quotidienne:
1012 virions
(Neumann et al,
Science1998)
Persistance
des mutations:
fonction de
fitness
viral/par
rapport au
virus sauvage
(Welsch and Zeuzem,
2012)
Rappels sur le cycle du VHC
6. Résistances virologiques
Mais: Sélection des virions résistants
car avantage réplicatif des souches
résistantes/sauvages sous traitement
Avantage réplicatif des
souches sauvages/résistantes
avant traitement
Le traitement anti-viral élimine
les souches sensibles
7. G1L: Impact du polymorphisme ?
Impact du polymorphisme: quelques
définitions ….
9. Cas Clinique: M. D, 56 ans
Histoire du VHC :
Contamination post-transfusionnelle
Genotype 1L
Origine Camerounaise
IL-28B polymorphisme: CT
Peg IFN/RBV 2005
Non repondeur
10. Cas clinique
Bilan hépatique:
Albumine: 37 g/L
Bilirubine totale: 22 μmol/L
TP: 75%, INR 1.2
Créatinine: 80 μmol/L
Plaquettes: 120x109/L
Ascite à l’imagerie
Pas d’éncephalopathie
hépatique
Score Child-Pugh A 6
MELD 9
Carcinome hépatocellulaire
1 Nodule
3 cm, segm VI-VII
Traitement par radio-fréquence
en 2012
Cas Clinique: M. D, 56 ans
16. Récidive VHC universelle
Histoire naturelle plus
rapide que chez le non -
greffé
30% des patient
développent une
cirrhose 5 ans après TH
Forman, Gastroenterology 2002
Risque de récidive après TH
17. Risque de décompensation après TH
M. Berenguer Hepatology. 2000
39 patients
Risque de
décompensation
à 1 an: 40%
40%
28. 0
1
2
3
4
5
6
7
0 4 8 12 16
Réponse rapide
(n = 106) [53 %]
ARN VHC < 12 IU/ml
détecté ou non
Fin Tt RVS4
LOD (12 IU/mL)
0
1
2
3
4
5
6
7
0 4 8 12 16Fin Tt RVS4
Réponse précoce
(n = 42) [21 %]
0
1
2
3
4
5
6
7
0 4 8 12 16Fin Tt RVS4
Réponse lente
(n = 52) [26 %]
< 12 UI/ml
non détecté : n = 7
< 12 UI/ml
détecté : n = 42
>12 UI/ml : n = 5
(14 ; 19 ; 23 ; 30 ; 38 UI/ml)ARN VHC < 12 UI/ml
détecté ou non
Ne pas moduler la durée du traitement en fonction de la réponse virologique sous
traitement
Hézode C, Créteil, EASL 2015, Abs. P0843
Réponse virologique sous traitement et RVS4
La cinétique de CV ne prédit pas la RVS chez les
patients traités par SOF+DCV ou SOF+SMV 12S
RVS4
93 % (99/106)
RVS4
98 % (41/42)
RVS4
94 % (49/52)
29. Y a-t-il réellement échec thérapeutique ?
Faire un génotypage de résistance ?
Quelle attitude adopter ?
30. -Pas d’indication de tests de résistance
-Pas de règles d’arrêt pour IFN-free DAA
Recommandations EASL 2015
31. Cas Clinique: M. D, 56 ans
On effectue un test de résistance à
baseline sur les gènes NS5A/NS5B
Génotype 1L
Gène NS5B: RAS
Gène NS5A
HCV DRAG, Forum for collaborative research April 2014
32. 24S LDV/SOF après échec de 8/12S LDV/SOF in GT1
Etude prospective phase II
• NS5B variants with resistance to SOF emerged during retreatment in 33% of pts
(4/12) with virologic failure
– S282T: n = 3 (out of 12)
Lawitz E, et al. EASL 2015. Abstract O005
LDV/SOF 90/400 mg QDGT1 pré-traités par
LDV/SOF- (N = 41)
24 S
100
80
60
40
20
0
SVR12(%)
Tous No Oui
71 68
74
15/
22
14/
19
No Oui8S 12S
Cirrhose Durée ttt
Précedent
BL NS5A RAVs
80
46
60
100
24/
30
5/
11
11/
11
18/
30n/N =
29/
41
Impact des polymorphismes à baseline ?
33. Kwo P, Etats-Unis, EASL 2015, Abs. LP 14
Sofosbuvir + simeprevir : une étude de phase
III chez les génotypes 1 non cirrhotiques
• Etude de phase III : OPTIMIST 1
J0 S4 S8 S12 S16 S24 S36
SMV 150 mg QD + SOF 400 mg QDBras 1
(n = 155)
RVS12 RVS24
Suivi
J0 S4 S8 S12 S32
SMV 150 mg QD + SOF
400 mg QD
Bras 2
(n = 155)
RVS12 RVS24
Suivi
S20
RVS12 SMV + SOF 12 sem.
SMV + SOF 8 sem.
0
20
40
60
80
100
97
(94-100)
112/115
Naïfs
85
(78,1-92,7)
95
(87-100) 77
(64,5-89,3)
88/103 38/40
Prétraités
40/52
Proportion
depatients(%)
34. Kwo P, Etats-Unis, EASL 2015, Abs. LP 14
Sofosbuvir + simeprevir : une étude de phase
III chez les génotypes 1 non cirrhotiques
RVS 12 en fonction de la charge virale
0
20
40
60
80
100
97
(92,8-100)
112
116
G1a G1a
sans Q80K
G1bG1a
avec Q80K
79
(71,5-87,1)
96
(88,7-100)
73
(60,1-86,9)
97
(92,5-100) 84
(74-93,2)
97
(91,2-100)
92
(82,7-100)
92
116
44
46
36
49
68
70
56
67
38
39
36
39
0
20
40
60
80
100
Proportion
depatients(%)
46
48
54
56
82
107
96
99
Charge virale
< 4 000 000 UI/ml
Charge virale
> 4 000 000 UI/ml
96
(90,7-100)
96
(89,1-100)
97
(93,1-100) 77
(68,2-85,1)
RVS 12 en fonction du sous type du génotype 1
Proportion
depatients(%)
35. Y a-t-il réellement échec thérapeutique ?
Faire un génotypage de résistance ?
Poursuite à 24 semaines de traitement ?
Quelle attitude adopter ?
36. Y a-t-il réellement échec thérapeutique ?
Faire un génotypage de résistance ?
Poursuite à 24 semaines de traitement ?
Option non retenue compte tenu
des données disponibles en
2014
Quelle attitude adopter ?
37. Y a-t-il réellement échec thérapeutique ?
Faire un génotypage de résistance ?
Poursuite à 24 semaines de traitement ?
Arrêt à S12 et attente S12 post-traitement ?
Quelle attitude adopter ?
38. S12 post TT:
6,55 log
Mutation
31M,58P
à baseline
STOP
Attente du point S12 post traitement
39. Cas Clinique: M. D, 56 ans
On effectue un test de résistance à
l’échec sur gènes NS5A/NS5B
Génotype 1L
Gène NS5B: RAS
Gène NS5A
HCV DRAG, Forum for collaborative research April 2014
44. - L’analyse des sous-populations VHC chez les patients traités pas IP suggère que
la population résistante aux IP peut retourner aux niveaux pre-traitement dans le
temps
Sullivan et al, CID 2013
Lenz et al, EASL 2014
Résistance au telaprevir
Pour le telaprevir 60-89% des patients n’ont plus de variants résistants détectables
après un suivi moyen de 10,6 mois (G1a)
Durée des mutations de résistance aux IP
TPV: SMP:
45. Résistance au ledipasvir
Dvory-Sobol H et al, EASL 2015
Proportion des patients ayant des variants résistants au cours du temps
76 patients en échec (12 patients avaient des variants résistants avant le début du
traitement).
Durée des mutations de résistance aux anti-NS5A
50. ?
Pour ou contre l’utilisation des tests de
résistance ?
POUR:
-Polymorphismes naturels
-Patients en multi-échec
-Eligibilité des candidats à
des traitements courts ?
-Coût +++
51. ?
Pour ou contre l’utilisation des tests de
résistance ?
POUR:
-Polymorphismes naturels
-Patients en multi-échec
-Eligibilité des candidats à
des traitements courts ?
-Coût +++
CONTRE:
-Taux de RVS
-Nouvelles molécules,
puissance et barrière
génétique
-Durée de traitement
chez le patient cirrhotique
52. •Plus d’études nécessaires pour comprendre quelle est la place
des tests de résistance dans les stratégies thérapeutiques.
•Taux de guérison élevé: pas de génotypage pour TOUS les
patients
Perspectives et conclusion
Take-Home Messages:
Place des tests de résistance
53. •Plus d’études nécessaires pour comprendre quelle est la place
des tests de résistance dans les stratégies thérapeutiques.
•Taux de guérison élevé: pas de génotypage pour TOUS les
patients
MAIS:
•Possible intérêt de génotyper pour: génotypes particuliers, multi-
échecs antérieurs, éligibilité des patients pouvant recevoir des
traitements courts ?
Perspectives et conclusion
Take-Home Messages:
Place des tests de résistance
Hinweis der Redaktion
OPTIMIST 1 est une étude multicentrique, randomisée, ouverte chez les patients G1 non cirrhotiques naïfs ou prétraités. Les patients étaient stratifiés sur le sous-type combinée à l’existence d’une mutation Q80K, l’existence d’un traitement par les précédents traitements IFN et sur le polymorphisme de l’IL28B. Pour retenir l’efficacité de SOF + SMV, la limite inférieure de l’IC 95 % devait être supérieure au taux de RVS12 d’un bras contrôle historique qui était de 87 % pour le traitement de 12 semaines et de 83 % pour le traitement de 8 semaines.
Cet objectif a été atteint pour le traitement de 12 semaines mais pas pour le traitement de 8 semaines.
OPTIMIST 1 est une étude multicentrique, randomisée, ouverte chez les patients G1 non cirrhotiques naïfs ou prétraités. Les patients étaient stratifiés sur le sous-type combinée à l’existence d’une mutation Q80K, l’existence d’un traitement par les précédents traitements IFN et sur le polymorphisme de l’IL28B. Pour retenir l’efficacité de SOF + SMV, la limite inférieure de l’IC 95 % devait être supérieure au taux de RVS12 d’un bras contrôle historique qui était de 87 % pour le traitement de 12 semaines et de 83 % pour le traitement de 8 semaines.
Cet objectif a été atteint pour le traitement de 12 semaines mais pas pour le traitement de 8 semaines.