6. Résidence d’artiste à Liévin
Originaire de la région, Judith Debruyn s’est
vue confier en 2009, par la municipalité de
Liévin, la création des vitraux de son église
Saint-Amé : une trentaine de compositions à
réaliser, dont les plus grands tableaux de verre
et de couleurs mesurent 6 mètres sur 5 ! Art
de la lumière et du feu, ces vitraux rappellent
l’énergie de la houille et du charbon extraits
du sous-sol par les générations de mineurs qui
se sont succédées dans la fosse 3 des mines de
Lens, mitoyenne à l’église, où une explosion
emporta 42 hommes le 27 décembre 1974. Ce
vaste chantier est encore en cours. Profitant de
la présence de l’artiste peintre et maître verrier,
le service culturel et des centres sociaux de
la ville lui a proposé d’animer cette saison
un atelier ouvert à tous (enfants et adultes,
handicapés ou non).
Les œuvres nées de l’atelier exposées
Cette expérience s’inscrit dans une démarche
plus large du réseau national des centres
sociaux, avec l’ambition de faire en sorte que
les pratiques artistiques et culturelles soient
véritablement accessibles à tous les publics,
en dépassant la situation de handicap. Intitulé
Intérieur, extérieur, transparence, l’atelier
artistique s’inspire du vitrail. Débuté en
septembre dernier, il réunit chaque mercredi
une douzaine de Liévinois. Leurs œuvres seront
exposées du 3 au 21 juin à l’espace Pignon.
Elles seront de nouveau présentées à l’église
Saint-Amé sous les vitraux de Judith Debruyn,
le 4 décembre prochain jour de la Sainte-Barbe,
patronne des mineurs.
INTÉRIEUR, EXTÉRIEUR, TRANSPARENCE
Exposition du lundi 3 au vendredi 21 juin.
Vernissage : me 5 juin à 17h
Gratuit
Rens : Service culturel et des centres
sociaux de Liévin, 03 21 44 89 19
Centre culturel et social des Hauts
de Liévin, 03 21 45 94 05
Créer du lien et favoriser le vivre ensemble tout en dépassant le handicap,
une ambition du service culturel et des centres sociaux de la ville de Liévin.
action(s)
Éclairage
L’action du
centre culturel
et des centres
sociaux de
Liévin s’inscrit
dans le cadre du
projet “culture,
handicap et
travail social”
porté par la
fédération des
centres sociaux
de France et
reconnu par le
ministère de la
culture et de la
communication,
avec le soutien
financier
de Chorum
(fondation et
organisme
de protection
sociale).
p.6 Artoiscope N°142 / mai-juin 13
Fenêtreartistique
ouverteauxpersonnes
porteusesdehandicaps
9. Communauté d’agglomération Artois Comm / Lab-Labanque
Artistesenrésidence
danslesmines
dumonde
Depuis deux ans, Lab-Labanque
présente le travail d’artistes
envoyés en résidence “hors les
murs” dans des sites miniers de
part le monde. À découvrir :
celui de Rodolphe Huguet.
Il y a plus de 20 ans commençait la mutation
du Bassin minier du Nord–Pas-de-Calais.
Cette nouvelle dynamique a été confortée par
l’arrivée du Louvre-Lens et par son inscription
au patrimoine mondial de l’Unesco, auxquelles
s’est ajouté le projet “Mineurs du monde”.
Ses objectifs : préserver la riche mémoire de
ce territoire et partager des expériences de
reconversion avec d’autres bassins miniers,
alors que se poursuit dans le monde l’extraction
de charbon, de cuivre, d’or… Lab-Labanque y
participe en créant des liens artistiques avec les
populations vivant aujourd’hui de l’exploitation
des ressources du sous-sol. Plusieurs artistes ont
ainsi vécu à leurs côtés pour témoigner de leurs
conditions de vie souvent difficiles et parfois
terrifiantes (travail des enfants…). C’est le cas
de l’écrivain Christian Garcin, parti au sud du
Chili en janvier dernier pour en ramener un
livre et des photographies.
Immersion totale
Après avoir travaillé au Maroc, au Québec ou
encore en Inde, l’artiste plasticien Rodolphe
Huguet a quant à lui été invité par Lab-Labanque
à se rendre au Brésil, auprès des mineurs de
pierres précieuses de la région de Minas Gerais.
Choisissant de s’immerger totalement dans leur
quotidien, il a travaillé avec eux à la mine,
exploré les richesses culturelles de ce territoire
et mis en place des collaborations avec des
artisans. Les œuvres ainsi produites, en utilisant
la récupération et le détournement de pierres et
d’objets, seront exposées du 3 mai au 28 juillet
au Garage à Béthune. Intitulée Minheroi, cette
installation s’inscrira dans un vaste programme
d’événements, de visites, de spectacles…
le Bassin minier fête le Patrimoine mondial,
du 22 juin au 7 juillet, à l’occasion du
1er anniversaire de son inscription à l’Unesco.
MINHEROI
Exposition du vendredi 3 mai au dimanche 28
juillet, ouverte tous les jours de 14h à 19h
Lab-Labanque/Le Garage,
169 Boulevard Poincaré – Béthune
Entrée libre
Rens : Lab-Labanque, 03 21 63 04 70
action(s)
Éclairage
Mineurs du
monde a pour
volonté de
fédérer mineurs,
chercheurs
et sources
documentaires,
de tous les lieux
où la mine a
marqué les
paysages et
conditionné les
modes de vie.
Ce projet est
porté par le
Conseil régional
Nord–Pas-de-
Calais. Celui-ci a
conclu un accord
de coopération
avec la région
de Minas Gerais
et a apporté
son soutien à
la démarche
de l’artiste
Rodolphe
Huguet, dans
le cadre du
programme
Mineurs d’un
autre monde
créé par le
Lab-Labanque.
Artoiscope N°142 / mai-juin 13 p.9
13. Les arts de la marionnette se font une place sur
les scènes de l’Artois-Douaisis et dans le cœur du
public, pas forcément jeune. Attentives à toutes les
formes artistiques qui inventent, se renouvellent,
se frottent à d’autres disciplines, interrogent
l’humain, le monde… les structures culturelles
d’Artoiscope ne peuvent que mettre en lumière
ces arts de l’animation (marionnettes, mais
aussi théâtres d’ombres, de papier, d’objets…),
transdisciplinaires par excellence. Ainsi, au fil de
leur programmation, elles invitent leur public à
découvrir le monde foisonnant et merveilleux du
théâtre de marionnettes contemporain.
Un art aussi pour les adultes
La marionnette peut s’emparer de tout (mythes,
textes classiques ou contemporains, romans,
poésie…). Cependant elle ne s’adresse pas toujours
à tout le monde. Contrairement aux idées reçues,
les spectacles de marionnettes ne sont pas destinés
qu’aux enfants. D’ailleurs les compagnies militent
pour arracher l’étiquette “jeune public” qui colle à
la peau de leur art depuis des décennies et n’hésitent
pas à créer des spectacles spécifiquement dédiés
aux adolescents et aux adultes. C’est le cas de
Johanny Bert qui a présenté, en février, une version
pour marionnettes de L’Opéra du dragon (à partir
de 13 ans), de Heiner Müller, sur le plateau de la
Comédie de Béthune. De même, Tranchées de la
Cie Zapoï, spectacle pour marionnettes, ombres
et autres fantômes, donné en octobre dernier au
Théâtre d’Arras, s’adressait à tous, à partir de 12
ans. Tout comme les œuvres de la Cie les anges au
plafond, Au fil d’Œdipe et les Mains de Camille,
présentées respectivement au Théâtre d’Arras et à
l’Hippodrome. Sans oublier Meine Kältekammer,
adaptation en marionnettes (de 90 centimètres !)
de Ma chambre froide de Joël Pommerat par le
Puppentheater Halle, pour tout public à partir de 14
ans, à découvrir le 23 mai à l’Hippodrome et le 25
mai sur la scène du Théâtre d’Arras.
Une porte d’entrée vers le théâtre
Si les structures culturelles d’Artoiscope
soutiennent ces créations “grand (par l’âge)
public”, elles programment également nombre de
spectacles de marionnettes “tout public” à savourer
dès le plus jeune âge. L’occasion de belles sorties
culturelles en famille et de permettre aux tout-
petits de faire leurs premiers pas de spectateurs.
Car la marionnette est souvent le premier chemin
qui mène les enfants au théâtre d’acteurs. Partant
de ce constat et du succès rencontré par ses
diverses animations dédiées à cet art, la ville de
Lens lui consacre un temps fort en janvier-février,
chaque année depuis 2011. Dans ce cadre, 23
compagnies ont déjà présenté trente spectacles !
L’occasion pour la population du Bassin minier
de découvrir les multiples formes que peut
revêtir la marionnette, ses univers, sa liberté de
création… et de s’émerveiller. À la même époque
à Sallaumines, le festival “les Manipulés” (l’un
des plus grands rendez-vous de marionnettes de
la région), concocté par la MAC (maison de l’art
et de la communication), ouvre à un très large
public, enfants comme adultes avertis, les portes
de l’univers fécond des arts de la marionnette.
transversal
Marionnettes
en goguette !
Cet été, Culture
Commune,
scène nationale
du Bassin
minier du
Pas-de-Calais,
emmène des
marionnettes
en promenade,
à la rencontre
des habitants
de l’Artois. Sa
SMOB (scène
mobile d’Artois
Comm. créée
dans le cadre
de Béthune
2011, capitale
régionale de
la culture)
reprend sa
route avec trois
spectacles de
marionnettes
et théâtre
d’objets dans
ses bagages :
Petites Fables
de la Cie
Marie et Tonio,
Comment moi
je, de la Cie
Tourneboulé
(coproduction
Culture
Commune) et
Vu, de la Cie
Sacékripa.
ÉCLAIRAGE
Artoiscope N°142 / mai-juin 13 p.13
14. Universel ou presque, métissé, inventif… l’art de la marionnette, aussi
ancien soit-il, ne cesse de se renouveler pour mieux nous émerveiller.
Marie Garré Nicoara nous en révèle l’histoire et l’actualité.
“Lamarionnette,
l’autrecontinent
duthéâtre”
Marie Garré Nicoara, doctorante et enseignante
en Arts du spectacle à l’Université d’Artois.
Le théâtre de marionnettes
est-il un art mineur ?
Il a longtemps été considéré ainsi et il l’est
encore dans l’imaginaire de beaucoup de
personnes. À l’origine, le théâtre de marionnettes
est un art populaire destiné à la rue. Rappelons
que Guignol a été créé en 1808 par un arracheur
de dents, Laurent Mourguet, pour attirer sa
clientèle ! À cette époque, les marionnettes
servaient aussi à rejouer les pièces pour ceux
qui n’avaient pas les moyens de se rendre au
théâtre. Vers la fin du XIXème siècle, le caractère
populaire de cet art est tombé en désuétude et
la marionnette s’est engouffrée dans le courant
jeune public. Cette étiquette enfantine lui colle
encore à la peau, alors que la discipline s’est
considérablement renouvelée. Le théâtre de
marionnettes est aujourd’hui un art à part entière,
pas du tout mineur, qui influence les autres
disciplines artistiques. Simplement, il manque
encore de visibilité et de reconnaissance.
S’adresse-t-il uniquement au jeune
public ?
Les arts de la marionnette s’adressent à tous les
publics et à l’enfant qui sommeille en chacun
de nous. Comme dans le théâtre, il existe des
spectacles pour le jeune public, d’autres destinés
à tout le monde et d’autres encore réservés
plus spécifiquement aux adultes. Mieux vaut
donc vérifier sur la brochure l’âge minimum
requis pour savourer chaque représentation de
marionnettes.
Qu’est-ce qui a changé depuis Guignol ?
Le corps de la marionnette a évolué au fil des
siècles. À l’origine, il fallait représenter l’humain,
à la fois dans l’esthétique et dans les mouvements.
L’apparition de la photographie et du cinéma a
remis en question ce besoin de réalisme et l’art a
pris le pas. Les marionnettistes s’inspirent alors
de la peinture, des arts plastiques, explorent les
matières (papier, chiffon, bois ou encore fer)…
En 1995 par exemple, Émilie Valantin met en
scène le Cid avec des marionnettes de glace.
L’autre évolution majeure est incontestablement
la découverte, dans les années 1960, de la
manipulation à vue, qui a conduit à l’abandon
progressif du castelet. Les compagnies se sont
alors intéressées à la présence du marionnettiste
sur scène. Accompagne-t-il la marionnette ?
Est-il son compagnon de jeu, un comédien ?
Quelle relation entretient-il avec elle, avec le
public ?... Le champ des possibles s’est ouvert.
La marionnette est devenue en quelque sorte
l’autre continent du théâtre, c’est-à-dire un
univers artistique qui s’empare des textes du
théâtre classique ou contemporain, les explore et
les rejoue autrement.
Quelles différences entre théâtre de
marionnettes et théâtre d’objets ?
Il existe des différences fondamentales entre
ces deux arts de l’animation. Du point de vue
de la figuration d’abord, la marionnette entend
représenter l’humain, alors que le théâtre d’objets
détourne de son usage premier un ustensile du
quotidien. Le processus de création n’est pas le
Marie Garré
Nicoara est
doctorante et
enseignante
en Arts du
spectacle à
l’Université
d’Artois,
Arras. Elle
prépare une
thèse sur les
scénographies
de la
marionnette
contemporaine :
“l’espace
marionnettique,
lieu de
théâtralisation
de l’imaginaire ”,
sous la direction
d’Amos
Fergombé.
Elle collabore
également
avec l’Institut
international de
la marionnette
(mise en place
du portail
des arts de la
marionnette)
et THEMAA
(association
nationale des
théâtres de
marionnettes
et des arts
associés).
ACTUALITÉS
p.14 Artoiscope N°142 / mai-juin 13
15. même non plus. Le premier part d’un texte et créé
une marionnette spécialement pour le spectacle.
Le second tisse une pièce à partir d’un objet qui
prend vie davantage par la voix que par la main
du manipulateur, par le discours posé sur lui.
C’est ce que l’on nomme “animation immobile”.
La marionnette influence-t-elle les
autres arts ?
Le cinéma est né d’expérimentations du théâtre
d’ombres. Le cinéma d’animation s’est inspiré de
la marionnette. Celle-ci a aussi permis à d’autres
arts, comme la danse ou le théâtre, de trouver
d’autres voies. Aujourd’hui, les arts ne sont plus
cloisonnés, ils s’interpénètrent, se nourrissent les
uns des autres.
Peut-on aujourd’hui parler de
“marionnette contemporaine” ?
Comme le nouveau cirque a quitté le chapiteau
pour les plateaux de salles de spectacle, la
marionnette a délaissé le castelet au profit de la
scène. Cet abandon, opéré dans les années 1960,
a profondément renouvelé la discipline. On est
bien loin désormais du théâtre de Guignol d’hier.
C’est pourquoi les artistes militent pour que l’on
parle de “marionnette contemporaine”. Certaines
compagnies préfèrent même le terme de “théâtre
d’animation” à celui de “marionnette”, qui a une
connotation trop enfantine dans la conscience
collective.
Qu’est-ce qui la caractérise ?
Elle est multiple, métissée de cultures, de
techniques, de formes. Elle est à l’image de la
société contemporaine : foisonnante. Il n’y a
pas un mais des arts de la marionnette qui vont
des formes les plus intimistes à celles les plus
monumentales, des plus artisanales au plus
technologiques.
Propos recueillis
par Delphine Vasseur
rencontre
On est bien loin désormais
du théâtre de Guignol d’hier.
C’est pourquoi les artistes
militent pour que l’on parle de
“marionnette contemporaine”
“
”
Artoiscope N°142 / mai-juin 13 p.15
17. Ciné-concert, cirque, théâtre, vidéo, mime,
marionnettes… Organisé par l’espace
Ronny Coutteure dans le cadre des Scènes
associées, Môm’en mai est “le“ festival à
partager en famille.
Lorsqu’il a lancé Môm’en Mai, Ali Boukacem, directeur
de l’espace Ronny Coutteure et programmateur de ce
festival, a souhaité favoriser les sorties en famille. Sa
4ème
édition débute par un ciné-concert, où les enfants
de l’école Edmond Bince partageront la scène avec les
artistes. Un clin d’œil particulier pour le spectacle le
cirque à 3 pattes à découvrir dès 3 ans qui sera présenté
dans les trois lieux. Profitez du réseau Scènes associées
pour réserver et retirer vos billets en un seul endroit, et
surtout savourer au maximum ces moments magiques à
partager en famille.
➔ Espace culturel Ronny Coutteure - Grenay
➔ Maison de l’Art et de la Communication - Sallaumines
➔ Centre Arc en Ciel – Liévin
Spectacle individuel : de 2 à 6€
Pass 2 spectacles : de 4 à 10€
Pass 3 spectacles : de 5 à 12€
Gratuit pour les moins de 6 ans. Tarifs groupe possibles
Rens/rés : Espace culturel Ronny Coutteure, 03 21 45 69 50
Maison de l’Art et de la Communication, 03 21 67 00 67
Centre Arc en Ciel, 03 21 44 85 10
Le festival international des très courts-
métrages fête ses 15 ans. Mine de
talents, il est diffusé simultanément
dans plus de 100 villes (dont Carvin !)
à travers 25 pays.
Initié par une équipe française, le festival international
des très courts est un défenseur de la diversité
culturelle qui continue son expansion à travers le
monde. Le moment phare du festival, la compétition
internationale présentera une cinquantaine de petits
bijoux de moins de trois minutes, de toutes les
nationalités et dans tous les genres. Le vendredi 3
mai, les élèves de l’option audio-visuelle du Lycée
Diderot y participeront. Venez découvrir avec eux la
sélection 2013 et voter pour votre préféré ! Le samedi,
une sélection familiale variée et drôle attend petits et
grands en début de soirée.
➔ ve 3 mai 20h30 (durée 2 h) : sélection internationale,
tout public
➔ sa 4 mai à 20h30 (durée 50 min) : sélection familiale,
jeune public en famille
Salle des fêtes, rue du 8 Mai 1945 - Carvin
Entrée libre - Rens : centre culturel Effel, 03 21 74 52 42
culture@carvin.fr - www.carvin-culture.com.
Liste des films retenus pour cette 15ème
édition des très Courts :
http ://trescourt.com/
zoom(s)
Du ve 3 au je 30 mai
Môm’en mai,
4ème
édition !
ve 3 et sa 4 mai < 20h30
Festival
international
des très
courts-
métrages
Artoiscope N°142 / mai-juin 13 p.17
21. Théâtre / L’agenda des spectacles
Artoiscope N°142 / mai-juin 13 p.21
Cie Kaël. Klein. Leonarte
Immergée sur le territoire, la compagnie plonge dans des
quotidiens (les vôtres), des histoires (celles de vos voi-
sins), des vies (les nôtres) pour récolter des paroles de
liberté, animer des ateliers de théâtre… Restitution pour
une création originale très forte, pleine d’humanité.
➔ Ma 7 mai : Restitution avec les comédiens amateurs à la
Maison des habitants, Quartier de la République - Avion
Gratuit
➔ Ma 14 mai : Spectacle par les professionnels de la compagnie,
Espace culturel Jean Ferrat, Salle Aragon - Avion
De 3€ à 15€
Rens/rés : Ville d’Avion, Espace culturel Jean Ferrat, 03 21 79 44 89
Culture Commune, 03 21 14 25 55 - www.culturecommune.fr
billetterie@culturecommune.fr
ma 7 et 14 mai ‹ 19h
[Théâtre / son / Vidéo]
LibertéS
Cie l’Unijambiste
Spectacle total aux
frontières du ciné-
concert, ce Richard
III explore les méca-
nismes du pouvoir
et de ses dérives.
Trois Richard se
glissent dans la peau
de Richard III : un
comédien, un musi-
cien et un rappeur,
qui conjuguent avec
virtuosité théâtre,
musique, image et arts
numériques.
➔ Théâtre municipal Le Colisée - Lens
Tarifs : de 3 à 6,30€
Rens/rés : Théâtre Le Colisée, 03 21 28 37 41- Culture Commune,
03 21 14 25 55 - www.culturecommune.fr - billetterie@culturecommune.fr
ma 7 mai ‹ 19h
[Théâtre / Musique / Vidéo]
Richard III
ve 10 mai ‹ 19h
[Création - étape de travail]
Air europaCie la gueule noire.
Texte de Vincent Klint
Il y a d’abord l’Afrique, le poids
du climat. La chaleur, le désert,
l’océan, sont les premiers acteurs
du drame qui se joue à quatre des-
tins. Poème de la lutte, chant des
volontaires, Air Europa oppose
l’accomplissement irrésistible du
désir au refus de la désillusion.
➔ L’Escapade, 263 Rue de l’abbaye
Hénin-Beaumont
Entrée libre sur réservation
Rens/rés : l’Escapade, 03 21 20 06 48
escapade@nordnet.fr
www.escapade-spectacle.com
Texte et mise en scène
Jacques Rebotier. Cie voQue.
À partir de 15 ans
Trois filles en transit trim-
ballent leurs valises à
roulettes dans un espace
qui tient de la cave et
du parking. Fuseaux en
main, elles évoquent ces
triades féminines qui
hantent toutes les mytho-
logies, tisseuses ances-
trales du destin humain.
➔ Le Studio Théâtre,
138 rue du 11 novembre
Béthune
De 3€ à 18€
Rens/rés : La Comédie de
Béthune, 03 21 63 29 19
www.comediedebethune.org
du lu 13 au je 16 mai‹ 20h
Les 3 Parques
m’attendent dans
le parking
ma 14 mai ‹ 19h
[Humour]
ANNE ROU[ge]MANOFFTextes : Anne Roumanoff avec
Pierre-Bruno Rivard et Bernard Mabille
La maturité va bien à Anne Rou-
manoff. Dans ce nouveau spec-
tacle, la pétillante “Dame en
rouge” revient plus mordante que
jamais pour croquer à pleines dents
dans l’actualité. Rien n’échappe à
son regard acéré : les obsédés du
bio, Facebook, la crise de la dette,
les diktats alimentaires...
➔ Théâtre municipal Le Colisée,
12 Rue de Paris - Lens
TN 23,60€ - TR 17,80€
Rens/rés : Théâtre Le Colisée, 03 21 28 37 41
Réseaux Digitick, France Billet, Ticketnet
30. L’agenda des spectacles / Musique
p.30 Artoiscope N°142 / mai-juin 13
di19mai‹de10h30 à19h
On ouvre les portes
du Pharos, Acte IIITire Laine, LEM, Incarnat,
la Roulotte Ruche
Le Pharos vous accueille dans un
lieu métamorphosé aux couleurs
dynamiques et chaleureuses, reflet
d’une culture en effervescence sur
Arras. Retrouvez un banquet, des
visites, un spectacle jeune public,
le bal du Tire Laine et la clôture
d’une performance réalisée par
LEM.
➔ Pôle culturel-le Pharos,
1 Rue Charles Péguy - Arras
Entrée libre
Rens : Pôle culturel-le Pharos, 03 21 16 89 00
pharos@ville-arras.fr
www.facebook/lepharos.com
sa 18 mai ‹ 20h30
[Chanson]
Ma Bande OriginalePar Presque Oui
D’abord, il y a le héros : un chan-
teur-guitariste qui se fait des films.
Ensuite, il y a sa bande originale :
un violoncelliste-flûtiste-percus-
sionniste qui susurre, jubile, se
fâche... Tous deux mettent en scène
une chanson de chambre ciselée et
burlesque.
➔ Centre Arc en Ciel, Place Gambetta
Lievin
TN 15€ - TR 13€ - TA et Groupe 10€
Rens/rés : Centre Arc en Ciel, 03 21 44 85 10
www.arcenciel-lievin.fr - info@arcenciel-lievin.fr
sa 25 mai ‹ 20h
[musique classique]
RENCONTRES CHORALES
La chorale Lucicare de l’école de
musique de Liévin invite les cho-
rales La Liévinoise, Chantartois de
Bruay-la-Buissière, ainsi que Viva
la Vida de Quiéry-la-Motte avec
la participation de l’orchestre à
cordes de Bruay-la-Buissière, dans
un répertoire allant du classique à
la variété.
➔ Église St Amé, Rue Montgolfier
Lievin
TU 3€
Rens/rés : École municipale de musique Norbert
Berthélémy de Liévin, 03 21 44 06 56
je 23 mai ‹ 20h30
[Chanson]
LéNINE RENAUD
+ DOMINIQUE BOSDans le cadre des Jeudis de Françoise
Lénine Renaud, quand un Marcel
sans son orchestre rencontre un
ex-VRP en goguette, qu’est-ce
qu’ils se racontent ? Sûrement pas
des histoires de vicomtes. Domi-
nique Bos, entre jolies chansons
et boniments hilarants, entre blues
swing et java folk, un guitariste vir-
tuose jongleur de mots.
➔ Salle Allain Leprest
TN 13€ - TR 11€ - TA et Groupe 8€
Rens/rés : Centre Arc en Ciel, 03 21 44 85 10
www.arcenciel-lievin.fr - info@arcenciel-lievin.fr
ve 24 mai ‹ 20h
[chanson française]
Cabaret-découverte
Jean-Sébastien BressyAccueil à partir de 19h30, concert à 20h
Excellent musicien reconnu
comme accompagnateur, Jean-
Sébastien Bressy en amoureux de
textes poétiques est arrivé naturel-
lement à l’écriture de chansons. Et
comme il forme avec son piano
un duo particulièrement expressif,
ses compositions drôles ou émou-
vantes accrochent immanquable-
ment.
➔ Théâtre d’Arras, salle Reybaz
Place du Théâtre - Arras
TN 8€ - TR adhérents Di Dou Da 6€
étudiants et demandeurs d’emploi 4€
Rens/rés : Association DiDouDa, Janine Obry,
03 21 23 42 98 - 06 86 83 70 37
sa 18 mai ‹ de 11h à 23h
On ouvre les portes
du Pharos, Acte IILa Roulotte Ruche, Nathalie Cornille, la
Moustache de Martin Pinpin, Watcha Clan
Le Pharos vous accueille dans un
lieu métamorphosé aux couleurs
dynamiques et chaleureuses, reflet
d’une culture en effervescence
sur Arras. Retrouvez des visites
avec Yohann Métay, des concerts
du Plug & Play, la Moustache de
Martin Pinpin et un concert excep-
tionnel des Watcha Clan à 21h.
➔ Pôle culturel-le Pharos,
1 Rue Charles Péguy - Arras
Entrée libre sur réservation
Rens : Pôle culturel-le Pharos, 03 21 16 89 00
pharos@ville-arras.fr
www.facebook/lepharos.com
Gang clouds (pop), Udo und Brigitte (retro pop) et Por H O Por V (folk).
Concert propose par le Satellite
Adeptes de la pop anglaise, le sextet franco-américain
Gang clouds cultive un goût certain pour les mélodies
solaires et pures où se mêlent harmonies vocales,
violon, piano et guitares appuyés par une rythmique
sautillante à souhait.
➔ Le Poche, rue Fernand Bar - Béthune
TU 5€
Rens/rés : Direction des affaires culturelles de la Ville de Béthune,
03 21 64 37 37 - www.ville-bethune.fr
sa 18 mai ‹ 20h30
Zik’enpoche
spécialpop