1. 16 janvier 2017
Réunion de section du Parti Socialiste de Saint-Cloud
et de Garches
Exposé de Xavier Brunschvicg, Conseiller municipal de
Saint-Cloud, Président du groupe Saint-Cloud Rive-
Gauche
Analyse et bilan des premiers mois du quinquennat MACRON
9 mois c’est court et toute tentative de dresser le bilan d’une vaste entreprise de
refondation politique devant se déployer sur 5 ans pourrait sembler pernicieuse. Pour
autant, rien n’empêche de tenter l’esquisse d’une analyse, aussi subjective soit-elle.
En parlant de subjectivité, rappelons que je suis au PS depuis de nombreuses années,
que je me reconnais dans une ligne réformiste, progressiste, plutôt libérale, pro-
européenne et pro-business. Bref, un vrai « soce-dem ». Il est loin le temps où j’étais un
jeune révolutionnaire anarchiste, bien que j’en conserve une douce nostalgie et un fort
attachement à certaines valeurs. Je n’en demeure pas moins passionnément et
viscéralement de gauche. Rappelons également que, tout en restant au PS, j’ai fait
campagne pour Emmanuel Macron aux deux tours de la présidentielle et soutenu le
candidat En Marche de ma circonscription lors des législatives.
J’espère que cette double perspective PS / En Marche, même si je reste au PS alors que
j’ai quitté En Marche, n’obèrera pas l’objectivité de mes propos. Peut-être même qu’elle
en constituera un gage…
Et en conclusion, une synthèse avec quelques enseignements à tirer de ce bilan et
quelques propositions dans le cadre de la refondation du Parti Socialiste. Dernier point,
je soutiens Stéphane Le Foll pour devenir 1er Secrétaire du PS.
Qu’est-ce que le macronisme ?
Notion difficile à cerner et qui se prête à de multiples interprétations : libéralisme,
social-libéralisme, césaro-centriste, centre droit, centre gauche, centriste, central,
dépassement des clivages partisans, pragmatisme, bonapartisme, populisme libéral….
Difficile de répondre à cette question. Lui-même ne le sait sans doute pas. Il faut à mon
sens revenir aux fondamentaux en analysant concrètement son bilan en le mettant en
perspective avec ce qui était annoncé dans son livre « Révolutions » et lors de la
campagne électorale.
Les ambitions annoncées étaient globalement les suivantes :
- Dépasser le clivage droite / gauche et être pragmatique.
- Redonner espoir et renouer avec la croissance.
- Dévérouiller le pays, notamment son « modèle social ».
2. - Plus de mobilité et d’égalité sociale par le mérite.
- Changer de méthode.
- Aller vers plus d’Europe.
- S’inscrire dans la mondialisation.
Alors en style télégraphique et sous forme de « bullet points », revue thématique et non
exhaustive des principales mesures prises par notre leader maximo…
Santé et social
- Rien encore sur les retraites. Flou.
- Rien de nouveau ni sur le fond ni sur la forme concernant le financement de la SECU.
Le Plan de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2018 ressemble furieusement
aux précédents. Grande déception de l’industrie pharma.
- Courage et pertinence d’Agnès Buzyn sur les vaccins.
- On n’entend plus parler des 100% de prise en charge pour lunettes, dents et
prothèses audio ou du 500 € de pass culture.
- Suppression du 0 reste à charge chez le médecin. C’était pourtant présenté comme
une grande conquête de la gauche et de Marisol Touraine. Mais est-ce une mauvaise
chose ? Personnellement, la « gratuité » des soins me pose un problème
philosophique.
- Gel du point d’indice des fonctionnaires et rétablissement du jour de carence.
- Réduction considérable du nombre d’emplois aidés. Une vraie connerie quand on
sait que ces emplois sont pour ces personnes le seul moyen, peut-être pas de
s’insérer, mais d’être actif, d’avoir une utilité sociale et une dignité.
Logement
- Attaques très dures contre le logement social. Unanimité des acteurs de l’insertion
et du logement sur ce point.
- Baisse APL et attaques contre les offices HLM constituent une vraie menace.
- Le marché et la dérégulation seront-t-ils plus efficaces que la puissance publique
pour produire du logement et aider les plus démunis ? J’en doute…
Travail
- Ordonnances Macron vont encore plus loin encore que loi El Komhri mais donnent
le sentiment de rompre un équilibre. Tout pour les entreprises. Quelles avancées
pour les salariés ? Avant, on avait au moins le Compte Personnel d’Activité.
- Plafonnement indemnités prud’hommes est un vrai problème. Plus d’invidualisation
de la justice ?
- Gros doutes sur ruptures conventionnelles collectives qui risquent d’être un moyen
détourné de procéder à des licenciements massifs. Mais besoin de l’accord
majoritaire des syndicats et volontariat des salariés.
- Syndicats sortent-ils renforcés ou affaiblis de ces ordonnances ? Sur le papier, ils
semblent renforcés car plus de dialogue. Mais ils sont trop faibles et on retire des
garde-fous législatifs donc dans la réalité ils vont sûrement être affaiblis.
- Loi néanmoins souvent caricaturée.
3. - Réformes à venir : apprentissage, formation professionnelle, assurance chômage et
loi sur les entreprises.
- On pensait que Macron voulait enlever des avantages aux « insiders » pour mieux
protéger ou donner leur chance aux « outsiders ». Il semblerait que tout le monde
soit perdant. Précarité généralisée comme nouveau modèle social ?
Environnement
- Je ne vois pas trop…
- Hulot dit qu’il avale des couleuvres.
- Beaucoup d’intentions mais rien de très concret.
- Moratoire glyphosate passé de 5 à 4 ans. La belle affaire…
- One Planet Summit n’a pas servi à grand chose.
- Notre Dame des Landes : un vrai recul qui bafoue ses engagements de campagne,
des centaines de décisions de justice, l’unanimité des collectivités locales et la
souveraineté du peuple exprimée lors d’un référendum. Une décision avant tout
dictée par des considérations politiciennes. Mais au moins il a pris une décision et
les français lui en sauront gré.
Institutions pénal, justice et sécurité
- Loi anti-terroriste => je ne sais pas quoi en penser. Sentiment de loi de circonstance
et d’affichage dictée par la pression populaire. Mais il fallait sortir de l’état d’urgence
et une sortie « sèche » était difficile à imaginer pour l’opinion. Que dirait-on si un
nouvel attentat venait à se produire ?
- Loi de moralisation de la vie publique. Quelques avancées mais on est loin du
compte, notamment dans le fait de rendre publiques les notes de frais des élus. Très
peu de moyens pour appliquer cette loi. Un progrès malgré tout.
- Volonté affichée de ne pas rendre indépendant le parquet. Personnellement je
trouve cela bien. Indépendance de la justice oui à 100% mais gouvernement des
juges non. La démocratie suppose la responsabilité.
- Concertation en cours sur la police de sécurité quotidienne.
- Quid de la proportionnelle et de la baisse du nombre de parlementaires ?
- Certain mépris envers les collectivités locales et leur rôle. Baisse ou perte de
souveraineté de leurs ressources avec suppression de la taxe d’habitation.
sentiment que c’est surtout l’affichage d’une plus grande fermeté qui compte.
Economie
- Flou sur le grand plan d’investissement de 50 milliards.
- Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises pour le
printemps. Sorte de grand « pot pourri » dont il sortira forcément des choses
positives et d’autres moins.
Fiscalité
4. - Suppression de l’ISF et remplacement par l’IFI + flat tax de 30% sur les revenus du
capital. Vraie rupture car le travail est à nouveau plus taxé que le capital. Hollande
lui était revenu à 50/50. Cela suffira-t-il à faire revenir les capitaux en France ? J’en
doute. Moins de redistribution et plus d’inégalités.
- CSG augmentée et étendue aux retraités + baisse des cotisations salariales. A mon
sens plutôt une bonne chose pour baisser le coût du travail, augmenter le pouvoir
d’achat des salariés et faire reposer notre modèle social sur de la fiscalité
(universelle, base large) et pas uniquement sur des cotisations de travailleurs.
Permet aussi plus de solidarité intergénérationnelle. Mais plafonds sans doute trop
bas pour les retraités.
- Suppression progressive de la taxe d’habitation. Je ne sais pas trop quoi en penser.
Impôt injuste mais besoin d’avoir des ressources propres pourles collectivités.
Peut-être une étape indispensable avant de revoir de fond en comble la fiscalité
locale qui est à la fois injuste et incompréhensible. En tant qu’élu local j’en sais
quelque chose.
- A noter que augmentation CSG se fait dès aujourd’hui alors que baisse taxe
d’habitation va s’étaler sur 3 ans et baisse cotisations en 2 fois. Le Gouvernement
gratte un peu mais c’est de bonne guerre.
- OFCE a calculé que les 5% des plus riches allaient capter 42% des baisses
d’impôts. Les 5% les plus pauvres vont voir leurs revenus reculer de 0,6%. Les
inégalités vont à nouveau s’accroitre en France.
- Question subsidiaire et philosophique : vaut-il mieux un pays avec peu d’inégalités
mais beaucoup de pauvreté ou un pays avec beaucoup d’inégalités mais au global
moins de pauvreté ? Quand j’ai soumis cette alternative en réunion de section au PS,
les camarades se sont faits des nœuds au cerveau. Moi aussi…
Ecole et université
- Jean-Michel Blanquer revendique un certain retour aux « fondamentaux » qui colle
aux attentes de l’opinion et à ce que l’on pourrait considérer comme des évidences.
Mais une forme de dogmatisme qui consiste à faire l’inverse de Najat VB.
- Un point très positif à mon sens avec CP dédoublés en REP+. Pourtant, certains
enseignants dénoncent cette mesure qui se fait à moyens constants et considèrent
qu’il aurait été préférable de préserver le dispositif « plus de maîtres que de
classes » qui était à a fois très flexible et efficace.
- Point très négatif avec fin de la semaine de 4,5 jours. Un vrai scandale.
- Réforme de l’entrée à l’université pas si idiote. Et pas vraiment une sélection. En
tout cas pas à ce stade.
- Mais on manque cruellement de moyens, notamment dans l’enseignement
supérieur. Il faudra répondre à cet enjeu. Mais en a-t-on les moyens ?
Immigration et asile
- La campagne avait laissé penser qu’il y aurait plus d’humanité et de générosité. On
en est loin. Très très loin.
- La nouvelle circulaire qui donne la possibilité à l’Etat de pénétrer dans les
sanctuaires (CAO) est inquiétante.
- Mais Macron joue l’opinion qui veut toujours plus de fermeté. Démagogie et
populisme. Manque de courage.
5. Europe
- Très beau discours à La Sorbonne (budget européen, convergence fiscale et sociale,
politique étrangère commune…) mais rien de concret, surtout tant que l’Allemagne
n’aura pas de gouvernement.
- Durcissement mais à la marge de la loi sur les travailleurs détachés.
International
- Une politique de « coups » médiatiques très efficace : make our planet great again,
voyage au Burkina Faso, Liban avec extraction de Rafic Hariri…
- Mais le One Planet Summit a-t-il servi à quelque chose ?
- Accueil en grande pompe de Vladimir Poutine et Erdogan. Il leur aurait quand même
dit leurs 4 vérités. Notamment à Poutine et les fake news relayées par Russia Today
pendant la campagne présidentielle.
- Voyage en Chine sans action sur les droits de l’homme.
Doctrine reste la même. Dans la lignée de Hollande.
Des coups. Cela peut être efficace un temps mais un temps seulement.
Une politique de défense de nos intérêts économiques.
Mais il paraît que la « France is back » et qu’elle retrouve une vraie stature sur la
scène internationale. En attestent les nombreuses « Unes » des journaux
étrangers. Ne nous en plaignons pas…
CONCLUSION :
- Tout va plutôt bien pour Macron. Les réformes s’enchaînent, pas d’opposition
sociale ou économique, une croissance qui repart. Merci Hollande qui a fait tout le
sale boulot que personne, notamment à droite, n’avait osé faire. Voir mon bilan du
quinquennat Hollande ici : https://www.slideshare.net/Brunschvicg/bilan-
economique-de-franois-hollande
- On croyait que Macron allait être et de droite et de gauche. On voit surtout la partie
droite : dur avec les faibles et doux avec les forts.
- Ce qui avait séduit avec Macron, en tout cas moi, c’est qu’il voulait faire sauter un
certain nombre de verrous et de tabous dans le but de réformer la France pour la
rendre plus compétitive et plus juste. Je vois bien la partie compétitivité mais pas la
partie justice. Le libéralisme émancipateur et égalitariste auquel on pouvait
adhérer se transforme en réalité en libéralisme dérégulateur et
profondément inégalitaire.
- La vraie question qui se pose, c’est de savoir si la lutte contre les inégalités
doit être envisagée comme un objectif ou comme la conséquence potentielle
d’une politique libérale. Incontestablement, pour Macron, c’est une conséquence
potentielle. Pourtant, les rapports de grandes institutions internationales
s’accumulent et démontrent que lutte contre les inégalités sociales et
développement économique vont de pair.
6. - Macron semble croire ou du moins appliquer la fameuse et fumeuse théorie
du ruissellement. En encourageant et en aidant les 1ers de cordée, il pense que cela
créera un effet d’entraînement. En ce qui me concerne, je préfère conduire des
politiques publiques qui se focalisent sur les plus faibles.
- Je ne crois pas que Macron soit un libéral dogmatique. C’est davantage un
opportuniste. Il gouverne en ce moment à droite car ce sont des réformes qui
permettent d’avoir des effets plus rapidement, parce que cela met LR dans
l’embarras, parce que personne à gauche ne peut s’opposer et parce qu’il n’y a pas
d’élections à court terme. Autant faire le sale boulot en début de mandat. Mais y
aura-t-il une seconde phase plus sociale et redistributrice ?
- Rapport OCDE très intéressant disant que la France n’est pas suradministrée
et que si notre part des dépenses publiques dans le PIB est si élevée, ce n’est pas
tant en raison de dépenses publiques inefficaces (mais il y en a toujours) qu’en
raison de notre modèle social qui redistribue beaucoup et qui est assez efficace pour
limiter les inégalités (chômage, aides sociales, retraites, santé etc.). Personnellement
c’est un modèle qui me va très très bien et j’ai peur que nous lui tournions le dos.
- L’exercice du pouvoir selon Macron est inquiétant : autoritarisme,
conservatisme, hypercentralisation etc. Mais ne nous y trompons pas : c’est ce
que veulent les français. Macron est jeune, dynamique, entreprenant, il avance et
déploie méthodiquement son programme. Il bouscule, heurte mais les français
apprécient. Ils veulent que ça change et ont le sentiment que Macron fait le job. Ils
lui donnent sa chance, quel que soit le fond de sa politique.
- Macron sera rattrapé par la réalité, notamment l’accroissement des déficits.
Pour l’instant, il n’a pas tapé dans le dur de la dépense publique. Il distribue surtout
des avantages, en particulier aux riches. Baisser la taxe d’habitation c’est facile. Mais
quand il faudra compenser et combler les déficits, ce sera plus compliqué.
- Mais sa politique peut porter ses fruits. Elle peut contribuer à relancer
l’économie et a création de richesses et ainsi produire des effets positifs sur l’emploi.
Tant mieux. Le vrai risque à mon sens, c’est que ce succès sur le front de
l’économie et de l’emploi se produise au détriment de notre modèle social.
Notre modèle social, c’est ce machin qui fait que tout le monde est soigné
gratuitement et de la même manière partout sur le territoire, qui permet d’aller
gratuitement à l’école et de faire des études, de bénéficier de revenus de
substitution et d’un filet de protection quand on a un accident de la vie, d’avoir une
retraite pas trop symbolique, des allocations familiales et un minimum de
redistribution… Je souris souvent en voyant ces cadres sups dynamiques qui
s’expatrient aux USA en disant que c’est un eldorado avec moins d’impôts qu’en
France mais qui commencent à faire la moue quand ils doivent payer l’université du
rejeton et à carrément revenir au pays quand ils ont un cancer parce que, je vous
l’assure, il vaut mieux avoir un cancer en France qu’aux USA ou en UK… Moi qui
suis un défenseur du bilan de François Hollande (l’histoire lui rendra justice),
et bien qu’il ne soit pas exempt de critiques loin de là, je lui reconnais d’avoir
entrepris un grand nombre de réforme structurelles pas évidentes tout en
préservant notre modèle social. Il a su tenir les deux bouts de la corde et je ne
suis pas sûr qu’Emmanuel Macron parviendra à en faire de même. Loin de là…
7. ALORS QU’EST-CE QU’ON FAIT MAINTENANT EN TANT QUE PARTI SOCIALISTE ? :
- La gauche de gouvernement, réformiste, réaliste et européenne est-elle condamnée
à disparaître ? Le clivage droite / gauche a-t-il disparu ? Non bien sûr ! Ce n’est pas
pour autant que nous allons refaire surface parce que les vrais gens, le clivage
droite / gauche, ils s’en foutent !
- Nous sommes pour le moment complètement inaudibles. Les français ne
veulent même plus nous entendre. Nous sommes déconsidérés. Qu’ils aiment
Macron ou non, ils veulent « donner sa chance au produit ».
- Alors rien ne sert d’agiter des épouvantails et de hurler à la lune. Ne soyons pas
démagogues. Ne cherchons pas à schématiser. Allons sur le fond.
- Nous avons à mon sens besoin de 6 éléments :
1. Clarifier nos orientations politiques et notre corpus idéologique. C’est le
but du Congrès. On n’a pas tellement besoin de repenser notre rapport au
monde, on le fait depuis longtemps. On a surtout besoin de trancher. Fini les
frondeurs et les guerres de tendance. On choisit une ligne et on l’assume !
2. Une incarnation car, que l’on s’en félicite ou qu’on le regrette, c’est
indispensable. Ce sera fait en mars avec un nouveau 1er secrétaire.
3. Reconstruire un parti en ordre de marche, aux pratiques renouvelées,
davantage tourné vers la société, qui fait de la formation politique de ses
militants une priorité. Renouer avec l’éducation populaire et assumer la
complexité du monde. Décrypter avec justesse et finesse les mesures prises par
le gouvernement.
4. Ne pas nous opposer systématiquement et frontalement au Gouvernement
mais systématiquement mettre en avant nos nuances, nos différences de vision,
notre opposition ferme quand c’est nécessaire. Bref, un travail de fond et de
conviction et non un travail de posture circonstancielle.
5. Porter nos valeurs, nos couleurs, notre vision du monde. Etre fiers de ce
que nous sommes et de ce que nous voulons. Oui le clivage droite / gauche
continue à exister. Mais ce n’est pas la question. La question, c’est quel projet
pour l’Europe, comment assurer la transition écologique et énergétique,
comment créer de la richesse en respectant les hommes et la nature, comment
lutter contre les inégalités, comment préserver notre modèle social et notre
performance économique.
6. Exprimer une vision et une espérance, formuler notre projet et notre idéal
de société. Renouer avec la dimension « transformation sociale » du parti.
Concilier réel et idéal. Ce qui avait cruellement manqué à François Hollande.