2. • 2
Réglementation environnementale et productions
céréalières : quel impact par rapport aux attentes des
clients, de la transformation aux consommateurs
finaux ?
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Pourquoi ce thème ?
Les attentes des consommateurs : survole de 4 études
Positions et perspectives des différents acteurs de la filière Française
sur les marchés actuels et à venir.
4. • 4
Commentaires diapo 3
Cela est venu en deux étapes.
La première étape :
Au moment du comité régional de fin juin 2016. Nous devions définir le thème. L’actualité, du moment,
parle du choix des députés Français d’interdire les néonicotinoïdes alors qu’ils seront autorisés dans
le reste de l’UE lors de l’entrée en vigueur des textes correspondant entre 2018 et 2020. Comment la
filière pourra s’adapter ? Quelles seront les conséquences production, concurrence, qualité, … ? Les
clients et les utilisateurs seront-ils sensibles à cela ?
La deuxième étape :
Au moment des premiers bilans de la récolte 2016. En effet les volumes n’étaient pas au rendez-vous.
De plus la qualité montre une hétérogénéité entre les différents critères qualitatifs qui font références
dans les contrats commerciaux (notamment un PS faible et un taux de protéine en forte progression).
Comment vont réagir les utilisateurs et les clients des céréales françaises ? Les conséquences seront
de courte ou de longue durée ?
Pour répondre à nos interrogations, j’ai fait appel à 2 experts :
Par ordre alphabétique :
Malheureusement Patrice AUGUSTE : Responsable du service relations terrain de l’association
générale des producteurs de blé et autres céréales, à un empêchement de dernière minute. C’est
donc Jean-Pierre LANGLOIS BERTHELOT : président de France Export céréales. Qui développera la
position des différents acteurs de la filière française face à nos questions. Et Il partagera son
expérience acquise auprès des clients importateurs des céréales Françaises.
Pour parler des attentes des consommateurs, je n’ai pas trouvé d’intervenant répondant à notre cahier
des charges. Afin d’aborder le sujet, je me reposerai sur 4 études
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Inquiétudes face au risque alimentaire
Personnes jugeant probable que l’alimentation nuise à leur santé, en %
93
85
79
76
62
56 55 55
50
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Source KANTAR TNS
6. • 6
Commentaires diapo 5
l’étude « food 360 » réalisée pour le SIAL 2016, par KANTAR TNS,
Elle couvre 14 pays et notamment la population des zones urbaines.
Elle indique, entre autre, que les personnes interrogées jugent
probable que l’alimentation nuise à leur santé. Cela est marqué
en Chine, en Asie du Sud-Est, en France et au Moyen-Orient.
Elle indique également que l’impact environnemental n’est pas un
critère prioritaire de choix pour l’achat d’un produit.
Ces constats sont essentiellement valables pour les produits
transformés.
7. • 7
L’étude Inquiétudes réalisée pour l’OCHA- Université de Toulouse- CREDOC,
par Jean-Pierre POULAIN (Professeur Université de Toulouse, CERTOP-
CNRS, Chair of Food Studies: Food, Cultures and Health, Taylors University
Kuala Lumpur)
8. • 8
Commentaires diapo 7
L’étude Inquiétudes réalisée pour l’OCHA- Université de Toulouse-
CREDOC, par Jean-Pierre POULAIN (Professeur Université de
Toulouse, CERTOP-CNRS, Chair of Food Studies: Food, Cultures
and Health, Taylors University Kuala Lumpur).
Elle couvre la France et tous les profils de consommateurs.
Elle indique que les personnes sondées seraient inquiètent des
produits utilisés dans la conception d’un produit alimentaire,
donc de sa composition.
Cela représente 66 % des interrogés. Cela confirmerait le constat de
l’étude food 360.
A noter que 16.6 % ne sont pas inquiets.
De plus, le critère « rapport de force entre les acteurs » et « l’impact
sur l’environnement » apparaissent voire gagnent des places.
9. • 9
L’étude Inquiétudes réalisée pour l’OCHA- Université de Toulouse- CREDOC,
par Jean-Pierre POULAIN (Professeur Université de Toulouse, CERTOP-
CNRS, Chair of Food Studies: Food, Cultures and Health, Taylors University
Kuala Lumpur)
10. • 10
Commentaires diapo 9
Une autre partie de cette étude fait un focus sur les céréales.
La première chose à noter est que le niveau d’inquiétude diminue.
De plus le % de non inquiet dépasse les 50 %.
Cependant les produits chimiques et les OGM inquiètent toujours
mais de moins en moins par rapport à la précédente enquête.
Autre constat, le critère caractéristique de produits apparait comme
l’industrialisation mais représente un faible % sur le total des
interrogés.
Sur cette étude, nous pourrions dire que le consommateur fait plus
confiance à la production qu’à la transformation.
12. • 12
Commentaires diapo 11
L’étude les Français et l’alimentation, réalisé pour l’ANIA par TNS
SOFRES
Cette étude caractérise l’indice de confiance des consommateurs
vis-à-vis des acteurs des filières concernant la sécurité
alimentaire.
Les personnes interrogées font de plus en plus confiance aux
producteurs.
Les associations de consommateurs restent la première référence.
Cela contrairement aux autres acteurs des filières que sont les
distributeurs, les pouvoirs publics, les entreprises
agroalimentaires et l’union européenne.
Ces constats confirmeraient la tendance des deux premières
enquêtes.
13. • 13
Source : enquête d’Olivier MEVEL pour le conseil régional des Pays de la
Loire
14. • 14
Commentaires diapo 13
L’étude «stratégies des filières » réalisé pour le conseil régional des Pays de la Loire
par Olivier MEVEL de l’Université de Bretagne Occidentale
Cette étude évoque des pistes de réflexion insufflées par les consommateurs.
La principale est le partage de l’information.
Cela fait écho aux inquiétudes des précédentes enquêtes. En effet, le monde agricole a
perdu le contact avec les consommateurs du fait de l’urbanisation du travail.
Les nouvelles générations ont de plus en plus rarement un agriculteur dans leur cercle
familial ou amical. Cependant elles sont demandeuses d’échanges et d’information.
En résumé, on en revient toujours à la même difficulté. C’est la communication.
La filière des céréales s’est dotée d’un outil de communication qui s’appelle passion
céréales.
C’est un premier pas mais cette structure ne pourra pas tout régler toute seule. Il faut
un engagement de la filière et notamment des producteurs. Il faudrait que ces
derniers communiquent plus par eux-mêmes. En ouvrant leurs fermes, par exemple,
pour expliquer leurs travails. Certaines initiatives se développent dans la région
pour offrir une traçabilité des produits qui peut être comprise de tous. Cela vaut
tous les cahiers des charges ou labels pour rassurer le consommateur et limiter les
contraintes réglementaires.