2. Qu’est-ce que le sans fil
802.11ac ?
Le sans fil 802.11ac, appelé également Wi-Fi 5, est un standard de
transmission sans fil de la famille Wi-Fi, Ce nouveau standard a été
conçu avec trois objectifs :
• des vitesses de transmission beaucoup plus rapides ( Jusqu’à 1,75
Gbit/s, soit trois à quatre fois plus rapide que le 802.11n )
• une couverture de réseau plus étendue, d’où une réduction des zones
non couvertes
• de meilleures performances prolongées pour un plus grand nombre
d’appareils
3. Quelle est la bande de fréquence
utilisée et pourquoi ?
• Une utilisation exclusive du 5 GHZ : c’est la bande de fréquence la
moins utilisée et perturbée. Le nombre important de canaux
disponibles minimise les interférences pour un flux de données plus
rapide.
• Depuis l’arrivée du Wi-Fi 802.11n, les routeurs Wi-Fi sont bi-bande.
C’est-à-dire qu’ils émettent des réseaux sans-fil sur deux bandes de
fréquences : 2,4 et 5 GHz. La première offre une meilleure portée,
mais est davantage sujette aux perturbations d’appareils
électroniques qui utilisent le Bluetooth, par exemple. La seconde
assure une portée plus courte, mais des débits et une connexion plus
solides.
4. La couche physique
802.11 WLAN MAC
PCLP
PMD
802.11 ac
5Ghz
OFDM
La couche physique est classé en deux sous-
couches :
• PLCP (Physical Layer Convergence Protocol),
réalise une correspondance entre les fonctions
de la PMD et les interfaces standard
implémentées dans la couche MAC
• La PMD (Physical Medium Dépendent) abrite
toutes les fonctions de la couche physique
appliquée à la 802.11 ac
En général PLCP mappe les trames MAC sur le
support de transmission. PMD transporte ces
derniers.
5. Quelle est la modulation utilisée et
pourquoi ?
L’OFDM (Orthogonal Frequency
Division Multiplex) est une technique
de modulation consistant à répartir le
signal sur un grand nombre de sous-
porteuses orthogonales modulées
individuellement à bas débit. Outre une
efficacité spectrale très proche de
l'optimum, cette technique procure une
excellente résistance au fading
(évanouissement de fréquences).
La modulation OFDM permet de faire
une Modulation 256-QAM sur chacune
des porteuses, ce que nous allons
expliquer prochainement.
6. Comment est partagée la bande de
fréquence ?
On va séparer chaque symbole
OFDM en 52 sous-canaux
orthogonaux, parmi ces derniers il
existe des références depuis
lequels on va reperer notre signal
et calculer les atténuations ce qui
nous laisse 48 sous-canaux qu’on
peut utiliser pour transmettre les
données, chaque sous-canal va
porter un symbol de 8 bits selon la
256-QAM (Quadrature Amplitude
Modulation) ce qui nous donne un
débit très élevé,
7. Comment la bande de fréquence est
utilisée par le point d'accès ?
MIMO (Multiple Input & Multiple
Output) : Chaque antenne d’émission
va emettre de données différents et à
la reception avec les techniques de
traitment multi-antennes on peut
séparer chaque information de chaque
antenne
MU-MIMO : permet de relier davantage
de canaux et de flux spatiaux
• deux utilisateurs à une seule antenne
peuvent agir comme un seul appareil
à plusieurs antennes. les utilisateurs
n'ont pas vraiment besoin de se
connaître.
• communication simultanée avec
deux utilisateurs sur la même
fréquence en même temps.
8. Beamforming une technologie
qui permet de focaliser les
flux transmis aux clients au
travers d’une détection de
distance et de direction. Cette
technologie permet
également de :
• Minimiser les interférences
• Concentrer le signal sur un
client qui est loin
• Améliorer sa qualité de
transmission
• Concentrer le faisseau de
puissance sur le client
spécifique
9. Points à retenir sur le 802.11ac
• Jusqu’à 50 connexions par borne wifi 802.11ac (contre 15/20 en wifi
802.11n)
• Jusqu’à 1,75 Gbit/s, soit trois à quatre fois plus rapide que le 802.11n
• Rétrocompatible avec les Wi-Fi 802.11 a et n
• Apporte un réel gain de débit même pour les clients Wi-Fi N
• Apporte une optimisation importante des interférences, gestion de flux
spatiaux, etc…
• Six fois plus économe en énergie que le 802.11n
• Plus fiable et performant
• Meilleure couverture, d’où une réduction des zones non couvertes