Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
Réseaux sociaux et Knowledge Management, quel rapport ?
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - lauren peres
Livre blanc information reseaux sociaux et innovation - wassim mimeche
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Extrait du Livre Blanc
L’ACCES A L’INFORMATION ET AUX RESEAUX SOCIAUX
REND-IL PLUS INNOVANT.E ?
A la rencontre de :
Wassim Mimeche
Réseaux sociaux et Knowledge Management, quel
rapport ?
«Les utilisateurs des réseaux sociaux sont devenus des amateurs
créateurs de contenus»
Accès au livre blanc :
https://albanjarry.com/livre-blanc-innovation/
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Réseaux sociaux et Knowledge Management, quel
rapport ?
Digital Manager Group du Groupe SFA (marques SFA,
Kinedo, Grandform et Watermatic). Wassim est en
parallèle Professeur vacataire à l'Université de Paris et
membre du groupe de recherche en Systèmes
d’Information du Laboratoire MRM (Montpellier Research
in Management)
LinkedIn : wassim-mimeche-0494216a
Twitter : @WassimMimeche
Les spécialistes du web social s’accordent à dire que la simplicité d’utilisation des réseaux
sociaux a profondément changé la façon avec laquelle de plus en plus d'individus
communiquent, échangent… et travaillent. Les réseaux sociaux d'entreprises comme
SharePoint, Opentext, Slack... ou publics comme LinkedIn, Facebook, Twitter ... permettent
non seulement de créer un profil numérique, de construire une liste de contacts, mais aussi
et surtout de partager des intérêts, des passions, des idées et des informations au travers de
contenus qui peuvent prendre des formes diverses et variées. Ces technologies numériques
permettent ainsi - dans des environnements d'innovation ouverte - de mettre en relation des
compétences, des activités et des savoirs pour créer de la valeur.
Les utilisateurs des réseaux sociaux sont devenus des amateurs créateurs de contenus (User
Generated Content) au sens noble du terme : auteurs, critiques, bloggeurs, experts, rédacteurs
en chef, commentateurs, photographes… créant ainsi une « force d’agir » et une véritable
« culture de la contribution ». Mais cette culture de la contribution correspond à un intérêt
précis pour tous les utilisateurs : l'accès généralisé à des informations mises à jour. La
rétention d'information perd ainsi de sa force au profit du pouvoir d'influence et du pouvoir
de facilitation, ce qui modifie les relations de travail entre individus. En généralisant l'échange
d'information de manière formelle et informelle dans des structures tout à fait nouvelles par
rapport aux équipes, groupes ou organisations, les relations hors entreprise et la frontière vie
privée/vie professionnelle se retrouvent alors sensiblement modifiées : par le biais des
« amis de mes amis », j’accède à des connaissances plus larges tant en interne qu’en externe.
En interne, les organisations sensibles aux problématiques du knowledge management ont
depuis des années mis en place des outils qui permettent de savoir « qui fait quoi ? », « qui
sait quoi ? » et « où est stockée l’information ». Les réseaux sociaux permettent quant à eux,
au-delà de ces questions de base, d’élargir quantitativement et qualitativement ces
informations à partir des contributions des individus : au travers du profil d’une personne (il
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est possible de savoir qui est-elle, qui connaît-elle, où vit-elle …), de consulter ses publications
(que sait-elle ? que fait-elle ? que pense-t-elle ?...), de connaître les contenus qu’elle veut
partager (que préfère-t-elle ? que conseille-t-elle ?...), de retrouver l’historique de ses
échanges (avec qui a-t-elle échangé ? quel a été le document qu’elle a envoyé ?...).
En conclusion, il parait évident que les réseaux sociaux simplifient considérablement le
transfert d’informations, de savoirs entre individus y compris dans le cadre professionnel. Ceci
dit, bien que ces technologies facilitent l’échange informationnel, elles peuvent parfois
inonder les individus par un surplus d’informations. Le flux informationnel peut être difficile à
(di)gérer, d’où l’importance de bien l’organiser. Les individus peuvent également, sur ces
médias numériques, avoir accès à de fausses informations (d’où l’importance de vérifier les
sources) ou envoyer par erreur (ou par négligence) des informations confidentielles à
n’importe qui, dans un univers où l’information se partage à une échelle plus large, aléatoire
et difficile à contrôler. Enfin, pour les politiques de management des connaissances dans les
entreprises, on peut dire qu’on est passé d’un système qui reposait surtout sur la capitalisation
et la localisation d'expertise, à des systèmes beaucoup plus ouverts et qui reposent de plus en
plus sur la localisation d'experts.
Texte du précédent livre blanc « 612 rencontres sur les réseaux sociaux » :
« L’usage des médias sociaux par les professionnels au cœur de l’e-réputation des
entreprises »