2. Plan de travail
Introduction
1- Rappel sur la résorption osseuse
2- Définition du montage.
3- L’enregistrement du rapport mandibulo-maxillaire
4- Transfert sur articulateur semi adaptable
5- le problème du montage des dents
6- Choix des dents antérieures.
3. Plan de travail
8 - Choix des dents postérieures.
9 - Montage proprement dit des dents postérieures:
9-1- Règles du montage des dents postérieures.
9-2- Orientation des dents postérieures.
10- Essai fonctionnel du montage.
Conclusion.
7- Montage proprement dit des dents antérieures:
7-1- Orientation des dents antérieures.
7-2- Les problèmes rencontrés du montage des dents
antérieures.
4. Introduction
Les dents artificielles en prothèse partielle amovible
Mastication Phonation Déglutition
conditionnent :
la réussite finale du
traitement
la bonne
intégration du
traitement
Leurs rôle est non
seulement esthétique mais
aussi fonctionnel :
5. le rapport inter-maxillo-mandibulaire est profondément modifié, parfois inversé,
du fait de la perte de l’organe dentaire et de la résorption osseuse qui s’ensuit.
La résorption osseuse se caractérise par une perte de la hauteur des procès
alvéolaires consécutives à la disparition des organes dentaires, cette disparition
s'accompagne d'une perte d'os marginale et d'une réparation osseuse centrale.
L’alvéole se comble d'os spongieux surmonte d'une couche d'os cortical, il contribue à
former les crêtes alvéolaires résiduelles caractérisées par une diminution de la
hauteur, et par le fait d'une variation de la largeur vestibulo linguale par modification
de forme et de volume de l'os alvéolaire marginal.
La résorption osseuse
6. - Au maxillaire,
du fait de l'implantation oblique des dents dans les régions antérieure et latérales,
l'arc maxillaire se trouve réduit dans toutes ses dimensions.
La concavité de la voûte palatine tend à s'affaisser. La résorption est centripète.
- A la mandibule,
la résorption est centrifuge. L'arc mandibulaire s'élargit en particulier dans la
région molaire. Ceci est lié à l'inclinaison des molaires ; la perte de hauteur des
crêtes résiduelles accentue l'augmentation des diamètres transversaux.
Au niveau antérieur; la résorption dépend de l’inclinaison du bloc incisivo-canin , elle
est soit centrifuge et on constate un élargissement de la région antérieure soit elle
est centripète , et on a un rétrécissement de cet espace.
La résorption osseuse
7. Pour simplifier ces descriptions Atwood (1965) a proposé une classification définissant 6
groupes, selon l'importance de la résorption de l'arcade mandibulaire,
Phase I avant l'extraction.
Phase II après l'extraction.
Phase III crête haute arrondie.
Phase IV crête en lame de couteau.
Phase V crête basse arrondie.
Phase VI crête déprimée.
La résorption osseuse
8. Le taux moyen de résorption des crêtes édentées dans le temps par rapport à la
résorption totale. (D'après Watt et Mc Cregor) :
La résorption osseuse
9. Définition du montage
• C’est une phase de travail de laboratoire.
• Consiste à rétablir des maquettes en cire portant des dents
artificielles préfigurant la future prothèse terminée.
• Il doit permettre:
- l'élocution,
- la mastication,
- la stabilité prothétique,
- le rétablissement de l'esthétique.
10. L’enregistrement du rapport mandibulo-maxillaire
C’est une étape qui intervient à deux stades de traitement :
Lors de l’étude des moulages sur articulateur et lors du transfert des
informations cliniques au laboratoire de prothèse.
Le but d’un enregistrement fiable du rapport M-M est de :
pouvoir concevoir un projet prothétique à partir d’une simulation
rigoureuse de situation clinique et de majorer ensuite la précision des
étapes de réalisation prothétique au laboratoire.
11. l’enregistrement du rapport mandibulo-maxillaire
Le rapport mandibulo-maxillaire doit être :
fiable et reproductible;
ne doit pas affectée par les différents actes cliniques ou de
laboratoire. Stable.
Seules deux situations permettent de répondre à ces
exigences :
Une position donnée par les dents (OIM);
Une position donnée par l’ATM (RC).
12. • La référence cuspidienne (ICM) est choisie lorsque :
- La DVO du patient est correcte;
- Les contacts dentaires permettent le centrage-calage de la mandibule;
- Le guidage antérieur est efficace;
- En cas d’absence de décalage entre ORC et OIM.
• La référence condylienne (RC) est choisie lorsque :
- La DVO est non définie ou erronée ;
- Les contacts dentaires ne permettent pas le centrage-calage de la mandibule ;
- Le guidage antérieur doit être restauré ;
- Il y a un décalage latéral visible entre ORC et OIM.
l’enregistrement du rapport mandibulo-maxillaire
13. Transfert sur articulateur semi adaptable
Après avoir localisé l’axe charnière (soit arbitrairement, soit graphiquement),
On passe au transfert de l’arc faciale et du modèle supérieure sur l’articulateur.
Le modèle inférieur sera transférer sur articulateur, selon la relation intermaxillaire
choisie.
Les trajectoires condyliennes du patient seront enregistrées en bouche puis
transférées sur articulateur.
A ce moment l’articulateur peut effectuer des mouvements de latéralités et de
propulsions similaires à celui du patient.
14. Les problèmes du montage
Dans la très majorité des cas le montage des dents artificielles
d’une prothèse adjointe partielle ne présente pas des difficultés
particulières ;
suivant le type d’édentement ils sont :
• de type denture naturelle dans les édentements intercalées .
• Il n’y a que dans les cas du CL I supérieure opposée à des dents
naturelles, ou à une CL I inferieure; et ceux de CL I inférieure
opposée à une prothèse totale sup que l’on recherche des contacts
Non Travaillants.
15. Les problèmes du montage
Le principal problème qui doit être résolu de cas en cas est celui du
choix entre dents en porcelaine ou dents en résine.
Ce choix est déterminé par les propriétés mécaniques de ces deux types
de matériau.
1 - La céramique est un matériau dur qui s’use très difficilement en
bouche. Elle a un module d’élasticité élevé ; sa résistance à la
compression est bonne mais elle résiste mal aux forces de traction
d’où les risques de fracture que son utilisation comporte.
16. Les problèmes du montage
2 - La dureté de la résine est faible ; ce matériau s’use assez
facilement sous l’effet de la mastication des aliments surtout de
ceux qui sont secs et abrasifs. Son module d’élasticité est faible ; la
résine a une bonne résistance à la compression ainsi qu’aux forces
de traction, les risques de fracture inhérent à son emploi sont
faible.
17. Les problèmes du montage
Selon Craig; le choix entre dents en résine et dents en céramique dépend des
conditions d’utilisation.
En général : 1- les dents en résine sont indiquées dans les zones soumises à des
faibles contraintes, en face des dents naturelles ; chez des patients
avec une crête faiblement marquée, et lorsque la dimension
verticale est limitée.
2- les dents en céramique par contre sont fréquemment utilisées
chez des patients ayant une crête bien marquée et une distance
verticale suffisante, et dans le cas où l’on a une prothèse sup
opposée à une prothèse inf.
Selon le tableau proposé par Farrell, on trouve :
18. Propriété Dents en porcelaine Dents en résine
Apparence -Peut être parfaite
-Pas de changement de teinte
-Pas de coloration en profondeur à
moins que le glaçage ait été éliminé
-Pas de changement de forme sous
l’effet d’un vigoureux brossage
-Pas de craqueleures
-peut être parfaite
-blanchiment ou assombrissement
occasionnel
-pas de coloration en profondeur à
moins qu’il y ait des porosités
-abrasion et perte de forme sous
l’effet d’un vigoureux brossage
-peut se craqueler
Dureté -très dure (plus dur que l’émail)
-ne s’use pas de façon visible à
l’usage
-une certaine aptitude à l’usure
occlusale est souhaitable pour
les dents artificielles
-la porcelaine peut ne pas
s’user suffisamment
-moins dure que l’émail
-peut s’user à l’usage,
particulièrement si les forces de
mastication sont élevée
-une certaine aptitude à l’usure
occlusale est souhaitable pour
les dents artificielles
-la résine synthétique peut
s’user trop
19. Facilité d’ajustement Très difficile à polir après
meulage
Facile à meuler et à polir
Résistance Fragile. Peut se fracturer Non fragile
Liaison avec la résine de la selle Seulement mécanique Chimique (pour autant que
toute trace de cire ait été
éliminée)
Bruit Peut cliqueter lors des contacts Aucun bruit
Poids Densité : 2.4 g/cc Densité : 1.2 g/cc
L’usure est en rapport avec :
- La dureté (H).
- Le module d’élasticité (E).
Elles sont reliées entre elles dans le critère d’Oberlé :
K= H/E = La dureté/ Le module d’élasticité.
Plus de K est élevé, plus le matériau résiste à l’usure.
Remarque
20. En PPA, de nombreux facteurs sont à prendre en considération afin d’envisager cette
forme de réhabilitation dans un souci d’esthétique.
Ainsi, lorsque la réhabilitation intéresse le sourire et les dents antérieures, il faut
prendre en compte :
Choix des dents antérieures
– le choix du matériau ;
– leur forme ;
– leur dimension ;
– leur teinte ;
– la position et la finition de la fausse gencive.
21. Le choix des dents antérieures est effectué par le praticien en présence du patient.
Le principe est simple : « offrir au patient ce qu'il désire ».
il se fait en fonction des dents restantes, sinon on le fera comme pour une prothèse
totale.
Il convient de choisir successivement :
Choix des dents antérieures
22. A- Le matériau :
Deux familles de matériaux :
- une de nature organique, dérivés de matériaux polymériques (résine acrylique et
résine composite),
- l’autre de nature minérale, les dents en céramique.
Choix des dents antérieures
B- La forme des dents :
-l'élément le plus influent sur le rétablissement de l'esthétique.
-Elle concerne essentiellement le contour de la face vestibulaire et les profils verticaux et
sagittaux des dents antérieures.
23. - Dans la mesure où des documents existent, tels: les dents restantes, des anciens
modèles d'étude, des dents extraites conservées, des photographies, le choix est
relativement facile, mais, en leur absence, le choix est plus délicat.
- Dans les classe IV étendue, le choix doit obéir aux règles appliquées en prothèse
totale ; commençant en premier lieu par le choix de l’incisive centrale, qui est la
première dent visible, elle constitue la dent clé d’une restauration prothétique, ainsi
que la latérale et la canine en dernier.
Choix des dents antérieures
24. La forme des dents est liée à la résultante des facteurs suivants :
-la morphologie du visage : la proposition la plus ancienne (une similitude entre la
forme du visage et celle de l'incisive centrale) : avec 2 règles mises tangentiellement
aux procès zygomatiques et aux rebords basilaires de la mandibule, on choisira la
forme de l’incisive centrale en fonction du type obtenue :
type carré, type ovoïde, type triangulaire et type mixte.
- Contours des parties molles : la dent est choisie en fonction de la forme du nez, le
front et les joues.
- Sexe : les formes féminines sont douces et arrondies ; alors que les formes
masculines sont rigides et robustes (inspiré de Frush et Fisher).
Choix des dents antérieures
25. Évaluation de la forme générale de l'incisive centrale par
rapport à la forme du visage :
1) carré ; 2) carré à modification ovoïde ; 3) triangulaire ;
4) ovoïde.
26. Triade de Nelson ou harmonie nécessaire entre la forme de l'arcade,
la forme de l'incisive centrale et le contour du visage du patient.
27. - L’age : plus le patient est âgé plus la dent est trapue avec un bord libre épais
(abrasé). Lorsqu’ils existent, les points de contact sont plus importants. Ils prennent
souvent l’allure de surface de contact. La notion de sexe s’estompe, la femme tend
à se viriliser, l’homme à s’adoucir.
- Personnalité du patient : Frush et Fisher classent les personnalités en trois
groupes :
Choix des dents antérieures
28. - les vigoureux aux incisives centrales très apparentes, d’allure robuste et
primitive, évoquant le taureau ;
- les délicats avec des incisives centrales frêles ; fragiles et effacées ;
- les intermédiaires constituant la majorité, avec des dents agréables, modérément
robustes, saines et avenante.
Choix des dents antérieures
29. - Le profil :
les profils verticaux et horizontaux des faces vestibulaires des dents prothétiques
doivent être en harmonie avec les profils du visage du patient ex :
• profil rectiligne, les dents seront plates
• profil convexe les dents seront bombées.
À cette notion s'ajoute l'influence de la réflexion et de la déflexion de la lumière qui,
de manière indirecte, change la forme de la dent.
Les surfaces planes « allongent » la dent alors que les surfaces convexes « réduisent»
sa longueur
Choix des dents antérieures
32. C- La teinte :
Elle est évidente lorsqu’une ou plusieurs dents antérieures persistent, si l’édentation
est plus étendue, la 1ere PM sert de référence (sa teinte est généralement identique
à celle de l’incisive centrale).
En l’absence de toute référence, d’autres facteurs orientent notre choix :
- l’âge :
il détermine le degré de brillance, de translucidité, de saturation de la teinte.
Plus le patient est âgé, plus la dent est jaune, saturée, moins brillante, moins
translucide en harmonie avec la pigmentation des téguments.
Choix des dents antérieures
33. - le sexe :
les dents sont en générale plus claires chez les femmes que chez les hommes.
- La personnalité : plus le sujet est délicat, plus la teinte est claire, plus le sujet est
vigoureux, plus elle est saturée et pigmentée.
- Les caractères ethniques : les dents sont plus claires chez les occidentaux que
chez les orientaux, elles sont plus foncées chez les africains ou chez les indiens.
- Couleur de la peau : pour une peau claire, on choisira des dents blanches ou
grises, et pour une peau mate, on choisira des dents jaunes.
- Le type constitutionnel : De Nevrézé rappelle la fréquence des dents blanches
chez le carbonique, des dents jaunes chez le phosphorique, des dents grises chez le
fluorique.
Choix des dents antérieures
34. D- Choix de la dimension :
• La hauteur : La hauteur des dents antérieures est déterminé en fonction de :
-La DV
-La position du bord libre des dents par apport à la lèvre correspondante.
-La ligne de sourire : au moment du sourire, les collets des dents antéro-superieur
doivent effleurer le bord inferieur de la lèvre sup.
Choix des dents antérieures
35. • La largeur :
1- Dent antéro-supérieure:
De nombreux auteurs ont énoncé des formules mathématiques liant des repères
faciaux à la largeur de l'incisive centrale ou du bloc incisivo-canin.
Il est classique de mesurer l'arc antérieur sur une maquette d'occlusion supérieure,
réglée dans le sens antéropostérieur et en hauteur, selon des critères esthétiques
(soutien harmonieux de la lèvre supérieure) et phonétiques (prononciation des
phonèmes F et V avec appui du bord antéro-inférieur sur la lèvre inférieure dans la
zone de transition entre la partie sèche et la partie humide).
Choix des dents antérieures
36. On note l'emplacement du point interincisif, et de la face distale de chaque canine
dont la position peut être estimée par différentes méthodes :
On en déduit la place des faces distales et à l'aide d'une règle flexible, on mesure
l'arc antérieur, délimité sur le bourrelet. Cette mesure est en général comprise entre
44 et 52 mm avec une moyenne de 48 mm.
Choix des dents antérieures
Par exemple, sa pointe est, de face à l'aplomb du bord externe de l'aile du nez, de profil dans
le plan de Simon(plan vertical frontal passant par les points sous orbitaires).
39. 2- Dents antéro-inférieures:
En principe leur largeur globale représente les quatre cinquièmes (4/5) de celle des
supérieures, et il existe dans chaque fabrication des tableaux de correspondance
entre les références du haut et celles du bas.
Choix des dents antérieures
40. • 1- Principes du montage des dents antérieures:
Les critères esthétiques prédominent le montage des dents maxillaires antérieures qui
doivent soutenir la lèvre sup. et puisque la résorption maxillaire se fait en arrière,
alors les dents antérieures ne sont pas forcément montées sur la crête.
Pour les dents antéro inférieures, elles devront être montées dans l'aire de
sustentation antérieures d'ACKERMAN qui est l'espace délimité par le sommet de la
crête antérieures et le versant vestibulaire de cette crête.
Les grands principes du montage des dents antérieures seront rappelés :
Montage proprement dit des dents antérieures
42. A- Dans le plan horizontal :
le bord libre et la face vestibulaire doivent s'inscrire exactement dans le contour du
bourrelet d'occlusion qui a été modelé en vue de rétablir un support harmonieux de
la lèvre supérieure.
Rappelons que les deux incisives centrales seront montées de part et d'autre de la
ligne médiane et que leurs faces vestibulaires doivent être distantes de 7 mm du
centre de la papille incisive.
Montage proprement dit des dents antérieures
43. Position des incisives et canines par rapport à la papille incisive et
aux grandes papilles palatines.
44. B- Dans le plan frontal:
la position du bord libre des dents devra respecter le niveau du plan d'orientation
prothétique établi au fauteuil.
Avant que les dents ne soient fixées sur la cire, il convient d'en abraser le bord libre
en fonction de l'âge du patient.
Les deux incisives centrales sont placées de part et d'autre de la ligne médiane
gravée sur la maquette. Leur bord libre affleure le plan d'occlusion.
Montage proprement dit des dents antérieures
45. Le bord libre des incisives centrales supérieures doit respecter
l’orientation de la lèvre supérieure, de la lèvre inférieure et les
caractères somatiques du patient.
46. C- Dans le plan sagittal:
il conviendra de reproduire l'orientation du bourrelet ayant effacé les rides en
fonction de l'âge du patient, replacé les orbiculaires et les six paires de muscles
solidaires de ce dernier dans la position la plus vraisemblable.
2-L'orientation des dents prothétiques antérieures :
Elle est résumée dans tableau suivant :
Montage proprement dit des dents antérieures
50. 3-Les problèmes rencontrés lors du montage des dents antérieures
-1/ l’espace disponible ne correspond pas à la somme des diamètres mésio-distaux
des dents sélectionnées :
a/ Si l’espace prothétique est plus grand : il convient de ménager des diastèmes
b/ Si l’espace prothétique est plus petit : trois solutions seront envisageables:
b-1- Traitement orthodontique (prévue lors de l’étude pré prothétique)
b-2- Coronoplastie proximales des dents bordant l’édentements lors de l’étude prè-
prothetique en tenant compte de l’axe d’insertion choisi.
B-3-L’animation du montage par un léger chevauchement des dents prothétique.
Parfois on opte pour la réduction du nombre des dents à remplacer
Montage proprement dit des dents antérieures
51. - 2/ Une hauteur réduite :
Dans le cas par exemple ou la DVO est correcte et l’espace entre la crête antéro
supérieure et le bord libre des incisives et canines inferieures est réduit les
solutions seront :
Montage proprement dit des dents antérieures
52. Montage proprement dit des dents antérieures
b/ Les « contre-plaques » sont alors possibles : le métal du châssis se prolonge pour
constituer les faces palatines des dents prothétiques, sur lesquelles des facettes
vestibulaires en matériau cosmétique sont élaborées sur ces contre plaques.
Néanmoins ces contres plaque présentent un inconvénient esthétique et des
difficultés pour le réglage du guide ant.
a/ Coronoplastie des incisives et Canine inférieures et un remodelage
chirurgical de la crête maxillaire mais ils sont souvent insuffisants pour
augmenter l’espace verticale donc une fracture de la résine des selles est à
craindre.
53. Cas de selles encastrées : les dimensions sont choisies en fonction du volume
disponible en hauteur et dans le sens MD et VL.
Cas de selles en extension : afin que la pression sur la crête ne soit pas trop
importante et pour éviter tout basculement postérieur de la selle, les dimensions
des dents prothétiques sont réduites, c’est ce que schématise la formule 3HM
d'ACKERMANE:
Choix des dents postérieures
54. M : pression médiane. La résultante des forces de mastication doit s’exercer au
centre de la selle ; la partie distale de celle-ci ne supporte pas des dents, pour cela
on a :
-H : Hétéronombre. Le nombre des dents prothétiques est inférieur à celui des dents
à remplacer. La troisième molaire n’est pas remplacée, et une prémolaire
mandibulaire peut être supprimée (classe II d’Angle).
-H : Hétéromorphie.la forme des dents prothétiques n’est pas identique à celle des
dents absentes car les diamètres vestibulo lingual et mésiodistal sont
volontairement réduits.
Choix des dents postérieures
55. -H : Hétérotopie. La place des dents prothétiques n’est pas toujours la même que
celle des dents à remplacer. Ainsi, parfois, la deuxième molaire est remplacée par
une prémolaire pour permettre de réduire la pression sur la région postérieure.
Choix des dents postérieures
56. - Lorsque la relation centrée a été correctement enregistrée et transférée sur un
articulateur adaptable ou semi adaptable lorsque le sourire dento labial de notre
patient a été restauré, il reste encore à assurer une répartition harmonieuse,
statique et dynamique de la charge occlusale.
- Il est important de souligner que c'est à ce stade fondamental, du choix et du
montage des dents postérieures que l'équilibre et l'équilibration de la future
restauration prothétique doit se créer et qu'il doit obéir à un concept occlusal précis.
- Trois facteurs conditionnent le choix des dents postérieures :
Le matériau.
La teinte.
Les dimensions.
Choix des dents postérieures
57. • LE MATÉRIAU:
Les dents en résine acrylique ont été considérablement améliorées. Elles sont plus
résistantes et s'usent moins vite que celles proposées il y a seulement quelques
années.
Afin d'augmenter leur durée et préserver leur irrégularité, elles ne doivent pas être
meulées. Elles peuvent être opposées à des dents en céramique à condition que
celles-ci soient glacées au four ou repolies après meulage ou altération de leur
surface occlusale. Ces impératifs respectés, les dents postérieures en résine
acrylique sont indiquées :
Choix des dents postérieures
58. - Lorsque la hauteur réduite d'un espace inter-alvéolaire limité ne permet pas
l'utilisation de dents en céramique.
-Lorsque la valeur déficiente des tissus de revêtement de la surface d'appui ou de
son substratum osseux n'autorise pas à son niveau les chocs et les
micro-traumatismes inhérents aux dents en céramique.
-Lorsque les dents opposées sont recouvertes de coiffes en métaux précieux ne
résistant pas aux frictions des dents en céramique.
Choix des dents postérieures
59. • LA TEINTE:
La teinte des dents postérieures doit être en harmonie avec celle des dents
antérieures. D’une façon plus précise ;
- la première prémolaire rappelle l’incisive centrale. Elle est moins saturée que sa
voisine la canine.
- la teinte de la 2eme prémolaire peut être identique à celle de la première
prémolaire ou légèrement plus saturée.
- les molaires supérieures et inférieures sont moins apparentes et le choix de leur
teinte revêt moins d’importance.
Choix des dents postérieures
60. • LA DIMENSION :
Il est indispensable alors d'en déterminer les éléments suivants :
- La hauteur :
La hauteur de la face vestibulaire de la première prémolaire supérieure sera évaluée
en premier lieu. Celle-ci doit prolonger harmonieusement le bloc incisivo-canin. Elle
fait partie du sourire.
La hauteur des dents postérieures est repérée sur l'articulateur. Un espace inter-
alvéolaire important impose le choix, de dents hautes. Ces dernières contribuent à
réduire la masse de matériau de la base. Elles améliorent l'aspect esthétique du
sourire de certains édentés, lesquels en s'animant, découvrent la presque totalité de
Choix des dents postérieures
61.
62. - La longueur mésio-distale de la face occlusale.
La longueur du bloc des dents postérieures doit être telle que la face distale de la
deuxième molaire n'empiète ni sur la papille rétro-molaire à la mandibule, ni sur la
tubérosité au maxillaire supérieur.
- La largeur vestibulo-linguale.
Elle est proportionnelle au relief de la crête inférieure ; une crête large peut
supporter des dents postérieures dont la surface occlusale est large. Une crête
étroite ou de valeur prothétique négative nous impose des dents de largeur réduite.
En aucun cas, l'arcade dentaire artificielle ne doit se projeter en dehors de la ligne
oblique interne.
Choix des dents postérieures
63. 1- règles du montage des dents postérieures:
Quel que soit le schéma occlusal choisi, ce montage doit respecter les principes
suivants :
Aire de POUND: A la mandibule, les PM et M doivent être situées dans cette aire de
POUND qui est comprise entre la face mésiale de la canine et la face linguale du
trigone rétro-molaire d'une part et d'autre part entre la face distale de la canine
et la face vestibulaire du trigone rétro-molaire.
Montage proprement dit des dents postérieures
66. - Parfois il y a échec immédiat de la prothèse, car une position trop lingualée
des dents empiète sur l'espace nécessaire à la langue d’où une instabilité de la
prothèse, ainsi qu'une position trop vestibulée des dents provoque à la longue une
résorption osseuse.
- La symétrie: La stabilité de la prothèse dépend d'une répartition harmonieuse
des charges occlusales aussi bien en position centrée qu'excentrée, cette stabilité
nécessite une situation absolument symétrique des PM et M.
Montage proprement dit des dents postérieures
67. - les cuspides palatines superieures doivent se
stabiliser dans leurs zones de réception antagoniste
- les sillons inter-cuspidiens déterminent une droite
dans le plan sagittal
• Le plan d'occlusion : Il faut que le POP soit à mi-
distance inter alvéolaire.
Montage proprement dit des dents postérieures
68. 2- L'orientation des dents postérieures :
L’objectif du montage est d’assurer des contacts simultanés, multiples et répartis sur
totalité de l’arcade.
• 1ère Prémolaire supérieure :
Sens Sagittal : elle est verticale et perpendiculaire au POP
Sens Horizontal : ses deux cuspides touchent le POP
• 2eme Prémolaire supérieure : même orientation que la 1ère Prémolaire
supérieure.
Montage proprement dit des dents postérieures
69. • 1ère Molaire supérieure :
Sens sagittal. : La face occlusale est inclinée en arrière et vers le haut en formant un
angle de 6° avec le POP
Sens horizontal : seule la cuspide mésio-palatine est en contact avec le POP
• 2eme Molaire supérieure :
Sens sagittal : La face occlusale est montée dans le prolongement de la face
occlusale de la 1ère Molaire supérieure.
Sens horizontal :.aucune cuspide n'entre en contact avec le POP mais la 1ere
cuspide mésio-palatine en est la plus proche.
Montage proprement dit des dents postérieures
71. • 1ère Molaire inférieure :
C'est la dent clé du montage, sa cuspide Mésio Vestibulaire entre en contact avec le
versant Mésial de la cuspide Mésio-vestibulaire de la 1ere Molaire supérieure et le
versant Distal de la cuspide Vestibulaire de la 2 éme Prémolaire supérieure.
• 2eme Molaire inférieure :
Elle est en contact avec la 2eme Molaire supérieure, inclinée de bas en haut et
d'arrière en avant et ne doit pas empiéter sur le trigone rétromolaire.
Montage proprement dit des dents postérieures
le surplomb entre la 1ère M sup. et la 1ère M inf. est de 1 mm.
72. • 2eme PM inf.
- son grand axe est perpendiculaire au POP, sa cuspide Vestibulaire est située entre
les cuspides Vestibulaires des deux Prémolaires supérieures.
• 1ère PM inf.
-dans le cas où l'espace restant sera suffisant pour cette dent, elle sera intercalée
entre la C et la 1ère PM sup.
- lorsque l'espace est insuffisant, cette dent sera supprimée.
Montage proprement dit des dents postérieures
73. • Une fois le montage réalisé on procède à l’essai en bouche ; Il est basé sur :
A- Le contrôle esthétique :
L'examen porte sur l'aspect général du montage des dents antérieures maxillaires et
mandibulaires. Les points suivants sont contrôlés :
• Dans le plan frontal
- Le respect du milieu et de l'orientation de l'axe inter-incisif, le soutien de la
lèvre,
l'organisation de la ligne du sourire.
- Au niveau de la mandibule, le contrôle porte sur la visibilité, l'orientation
horizontale des bords libres.
Essai du montage
74. • Dans le plan sagittal :
Les 2/3 inférieurs de la face vestibulaire des dents supérieures doivent soutenir la
lèvre sans la projeter trop en avant ni lui imposer une position trop postérieure, sans
provoquer de surépaisseur.
Au niveau de l'arcade mandibulaire, le soutien de la lèvre rétablit le sillon labio-
Mentonnier.
Essai du montage
75. • b- Le contrôle phonétique
-Prononciation des « f et v » : les bords libres des dents antéro supérieures entrent
très légèrement en contact avec la lèvre inférieure.
- Prononciation des « s » : l'espace entre les bords libres des antéro-supérieures et
inférieures est d'environ 1 mm. Les dents mandibulaires restant toujours en
arrière des dents maxillaires.
• c- contrôle de stabilité :
Aucun mouvement de bascule ne doit-être perçu lorsqu’on exerce une pression au
niveau des surfaces occlusales des dents prothétiques.
Essai du montage
76. • d- contrôle de l’occlusion :
- En ICM des contacts multiples doivent s’établir.
- En latéralité et en propulsion seuls les contacts dentaires recherchés sur
l’articulateur sont objectivés
- On doit retrouver les contacts dentaires suivant le concept occlusal choisi.
Essai du montage
77. Les dents artificielles doivent être choisies par le praticien lors des étapes finales de la
reconstruction prothétique.
Ce n’est en aucun cas une étape secondaire car elle conditionne la réussite immédiate
et à long terme de la prothèse.
Les critères de choix sont nombreux, matériau, taille, forme et teinte et font appel aux
connaissances et au sens artistique du praticien afin de rétablir les fonctions ; la
physiologie et l’esthétique ; avec une résistance mécanique permettant d’assurer
la pérennité de la prothèse dans un environnement buccal souvent agressif.
Conclusion
78. • [1]. P Le Bars ; Y Amouriq ; F Bodic ; B Giumelli. Réactions tissulaires au
port des appareils de prothèses dentaires amovible. Encyclopéd-Méd-Chir
23-325-P-10.
• [2]. Olivier Hue ; Marie-Violaine Bertertche. Prothèse complète : réalité
clinique solutions thérapeutiques. Paris. Quintessence International, 2004.
• [3]. Rèmi schoendorff ; Guillemette Orgiazzi ; Catherine Millet. Choix et
montage des dents en prothèse complète.
• [4].Jean-Noel Nally. La prothèse partielle amovible à châssis coulé:
principes et technique. 2ème édition.
• [5]. J. Lejoyeux. Restauration prothétique amovible de l’édentation
partielle. Paris. Maloine S. A. éditeur. Deuxième édition, 1980.
Bibliographie