1. COURS D’ECOLOGIE & ENVIRONNEMENT
Pr Jamal ALIBOU
• Dr ès Sciences de l’Eau et Aménagement
• Spécialiste en Écologie bactérienne des milieux aquatiques
• Expert-consultant en Eau et Environnement (Ministère de
l’Environnement; PNUD; IUCN; GWP-MED)
• Membre du Conseil National Scientifique et Technique sur les
Changements Climatiques (CNST-CC)
• Responsable du Centre d’Études et de Recherches sur les
Systèmes Hydrauliques et Environnementaux (CERSHE)
2. COURS D’ECOLOGIE & ENVIRONNEMENT
• Cours : (durée 2 heures)
1. Constituants de l’environnement
2. Grands problèmes environnementaux de la planète & du Maroc
3. Quelques concepts en écologie et définitions de base
• Cycle des exposés oraux : (durée 2 heures)
1. Exposé oral de 20 minutes / monôme
2. Discussion et explication : 10 minutes
Utilisation de supports (transparents ; documents à distribuer aux élèves ; …)
• Contrôle des connaissances
1. Au moins 3 notes (2 contrôles inopinés + exposé oral)
2. Note de l’exposé = exposé oral (10 points)
+ plan de l’exposé à remettre (5 points)
+ réponse aux questions (5 points)
3. • Règles du jeu :
1. Retards ne sont pas tolérés
2. Absences doivent être justifiées
3. Quiconque manque plus de 25% du cours (11H ≈ 3 séances sur 11) aura une
note de zéro ; si nécessaire, l’examen de rattrapage écrit se fera sur tout le
contenu du cours valant 75% (15/20)
4. L’exposé devra impérativement avoir lieu à la date précisée à la première
séance du cours; dans le cas contraire une note de zéro sera attribuée
5. Toute absence au contrôle continu des connaissances :
a. Si justifiée et pour un seul contrôle, n’entraînera pas une note de zéro mais ne fera pas aussi
l’objet d’un rattrapage
b. Non justifiée ou justifiée pour les 2 contrôles de connaissances du cours, entraînera une note
de zéro
6. L’examen de rattrapage, si nécessaire, se fera sous forme écrite, sur tout le
contenu du cours et noté sur 15/20
COURS D’ECOLOGIE & ENVIRONNEMENT
4. THÈMES DES EXPOSÉS (1)
1. Les Animaux sauvages, entre commerce et protection : La faune sauvage est menacée
d’extinction. C'est le commerce illégal qui est principalement responsable du déclin de quantité de
populations ou d'espèces d'animaux, dont l'éléphant n'est pas exclu. Citer les résultats des
Conférences des Parties à la CITES (Convention sur le commerce international d'espèces de faune
et de flore sauvages menacées d'extinction).
2. OGM et Bio : un accord impossible : Les OGM sont-ils nuisibles ? Leurs détracteurs affichent
des positions passionnées, inquiets des projets de réglementation de ces organismes, inquiets des
expérimentations qui sont pratiquées, inquiets des cultures transgéniques autorisées dans certains
pays. Les professionnels de l'agriculture biologique, en particulier, se sentent menacés.
3. La Forêt Vitale : Les forêts des pays en développement sont dramatiquement réduites par
l'exploitation du bois, et pour la biodiversité du monde, c'est une perte irrémédiable. Mais dans les
pays occidentalisés, la situation est loin d'être satisfaisante : pollutions, aménagements, atteintes de
toutes sortes à la faune et à la flore, impliquent de trouver des solutions à court et long terme si l'on
veut garder ce capital naturel pour les générations futures. Il s'agit aussi de réaliser tous les bienfaits
qu'apportent les forêts pour les sociétés, en terme d'espaces naturels nécessaires, à côté des vies
urbaines et les pressions qu'elles suscitent. Et de reconnaître notamment leur rôle de support à la
sensibilité, à l'imaginaire…
4. Quels remèdes pour la Terre ? Il y a souvent une contradiction entre ce qui serait nécessaire
pour résoudre durablement un problème et ce que les populations humaines seraient prêtes à
accepter comme sacrifices (ce qui se traduit surtout par des modifications des comportements de
consommation). D'où la nécessité de faire comprendre que les enjeux sont planétaires, et que les
solutions ne peuvent être que communes, afin de sauvegarder le capital naturel, dans une optique
résolument volontariste : Le principe d'espérance et le principe de responsabilité sont nécessaires à
chacun pour mener à bien les combats essentiels.
5. THÈMES DES EXPOSÉS (2)
5. Quels prix pour l'Eau ? l'urgence à appliquer une politique de l'eau qui doit remplir trois critères
généraux : maintenir une bonne qualité du milieu (d'où provient l'eau) ; respecter les coûts
d'exploitation et de commercialisation ; faire accepter le système par les utilisateurs. Ce qui doit se
traduire, en pratique, respectivement, par trois inflexions par rapport à l'état des choses actuel :
améliorer l'état du milieu, et ceci demandera, à partir d'aujourd'hui, des années pour que le bilan
global puisse être considéré comme satisfaisant ; faire payer par les consommateurs le coût complet
des services de l'eau ; et mettre en place une politique de l'eau « transparente », à tous les niveaux.
6. Agriculture : L'influence des pesticides sur la Biodiversité - Quelles
réglementations appropriées ? L'abeille, témoin des pollutions. L'histoire de la
contamination des abeilles par des substances chimiques destinées aux cultures est loin d'être
terminée. Coupables désignés : le Gaucho et le Régent, deux insecticides utilisées par les
agriculteurs.
7. La santé malade de l'environnement : Santé et environnement, les nouveaux
risques . Que notre environnement soit de plus en plus pollué, chacun peut s'en apercevoir, ne
serait-ce qu'un peu : habiter en ville, par exemple, c'est s'exposer aux produits toxiques dégagés
notamment par les véhicules. Mais si le constat n'est pas globalement discuté, la pertinence des
pollutions spécifiques, elle, l'est. Et plus encore les moyens de mettre un terme à ces menaces sur
les hommes (les animaux comme les végétaux sont pareillement concernés, mais comme d'habitude
ils sont considérés comme quantités négligeables).
8. L'Agriculture peut-elle être durable ? L'agriculture, on le sait, est en crise, avec la réforme de
la PAC en Europe, les problèmes de l'insuffisance nutritive des pays en développement, les
pollutions entraînées par le secteur, et la nécessité consécutive de trouver des solutions à long
terme, qui puissent à la fois assurer la sécurité alimentaire du monde et la relève des générations de
professionnels du monde agricole. Aussi, de plus en plus d'hommes à nourrir, avec des productions
plus respectueuses de l'environnement. C'est l'enjeu de l'agriculture du 21ème siècle. Mais les
techniques suivront-elles, et les consommateurs deviendront-ils davantage responsables ?
6. THÈMES DES EXPOSÉS (3)
9. Une planète à risque : Les risques naturels augmentent, la faute à l’homme. Une
énumération (nécessaire) des risques naturels que présente la planète - ce qui permet de situer les
enjeux pour l’espèce humaine, à la fois locataire et utilisatrice de la terre sur laquelle elle vit. Et puis,
la responsabilité des hommes dans l’accentuation de ces risques.
10. Apprendre à respecter la nature : Comment se donner, et donner aux jeunes surtout, les
moyens pour respecter la nature afin de la conserver. La question est cruciale, car bien sûr seuls
des changements d’attitude permettront d’infléchir le cours actuel de dégradation généralisée du
monde physique et vivant qui nous entoure. Notre monde.
11. Cette mer que nous épuisons : Sale temps pour les océans, actuellement. Les interventions
des hommes se multiplient, qui conduisent à leur dégradation. Certes, dans le monde, des volontés
s’expriment pour inverser cette tendance. Des programmes sont mis en place. Mais les perspectives
annoncées pour les décennies, voire les siècles, à venir, ne donnent guère d’optimisme…
12. L'environnement dans les médias doit progresser : La place de l’environnement dans les
médias est encore insuffisante. L’environnement est parfois considéré comme un domaine moins
« porteur » que d’autres, en termes de lectorat, et ceci alors même que les sujets d’environnement
deviennent de plus en plus importants, et que chacun est davantage concerné. Comment faire pour
accroître l’espace médiatique de l’environnement ?
13. L'avenir de l'homme passe-t-il par la mer ? La terre ferme étant de plus en plus
surexploitée, et largement détériorée, il est tentant de se tourner vers un autre espace, qui
représente 71% de la superficie du globe. Et qui possède, croit-on, d’immenses ressources, qu’elles
soient alimentaires ou énergétiques : la mer. Que peut-on, que doit-on, faire avec ce potentiel ?
7. THÈMES DES EXPOSÉS (4)
14. Les déchets, un problème de taille : Comment réduire les déchets ? Que faire pour adopter
des attitudes plus citoyennes à cet égard ?
15. Les batailles pour l'eau : Le monde consomme de plus en plus d’eau pour l’agriculture irriguée,
et c’est là le plus gros problème des sociétés contemporaines. Si les quantités disponibles sur Terre
seraient suffisantes pour l’ensemble de la population mondiale, elles n’en sont pas moins très
inégalement réparties. Non seulement entre les régions ou les Etats, mais aussi entre les zones où
se trouvent les consommateurs. Au vu des projections de la population mondiale dans les décennies
à venir (9 milliards d’habitants en 2050 peut-être), on serait en droit d’afficher un certain
découragement…
16. Le développement durable à l'œuvre : Quantité de projets de développement durable
existent dans le monde, mais leur pertinence est peut-être plus intéressante dans les pays où les
enjeux pour les populations humaines sont prononcés : les pays en développement, justement.
17. La nature aujourd'hui, pour quelle place demain ? La nature présente, avec ses espaces
et ses espèces : quelle sera-t-elle demain ?
18. Éthiques de l'environnement et politique internationale : L’éthique de l’environnement
élargit le concept d’éthique au-delà de la communauté et de la nation pour y inclure non seulement
toutes les populations du monde mais encore les animaux et l’ensemble de la nature (la biosphère),
à la fois aujourd’hui et dans un proche avenir, qui inclut les générations futures. Cette éthique ne
peut être qu’interdisciplinaire et de dimension mondiale, elle est aussi plurielle : idées et points de
vue ne cessent de s’affronter et alimentent sa vitalité. quelles valeurs morales sont présentes dans
l’environnement ? Que protéger, préserver et respecter dans la nature ? Que signifie le
développement durable à l’échelle mondiale ? Comment protéger les intérêts des générations
futures ? Quelles sont les implications du principe de justice lorsqu’il s’agit de prendre des décisions
concernant l’environnement ? Chacun convient qu’il faut attacher du prix à la nature, encore faut-il
dire pourquoi.
8. THÈMES DES EXPOSÉS (4)
19. Les maladies animales émergentes : Grippes aviaires et animales, Zoonoses et
maladies émergentes, Chrysomèle des racines du maïs, … Les maladies animales ne
connaissent pas de frontières et se propagent à travers la planète, véhiculées par des animaux (des
oiseaux, des arthropodes, des tiques…). Leur progression pose de nombreuses questions aux
chercheurs : quelles sont les conditions de l’environnement et du climat qui les favorisent ? Quelles
sont les dynamiques des populations des agents pathogènes et des vecteurs qui les véhiculent ?
Comment surviennent les épidémies ? Quelle est la biologie des pathogènes et quels sont les
mécanismes de défense des animaux touchés ? Comment mettre au point des méthodes de
surveillance et d’alerte ? Comment étudier les impacts socio-économiques des épidémies sur les
animaux et éventuellement sur les populations humaines ?
20. L’Education à l’environnement pour un développement durable : L’éducation et la
formation de tous les citoyens constituent un volet indispensable et fondamental de
l’accompagnement des politiques publiques relatives à l’écologie et au développement durable.
L’ensemble de ces démarches vise à développer une politique nationale d’éducation et de formation
répondant concrètement aux besoins de la société face aux enjeux planétaires, pour aujourd’hui et
pour demain.
21. Les Zones humides: un atout pour la santé humaine : Comme chaque année depuis
1997, la journée mondiale des zones humides a eu lieu le 2 février, date anniversaire de la signature
de la convention sur les zones humides d’importance internationale à Ramsar (Iran) en 1971. Le
thème de cette année était: «Notre santé dépend de celle des zones humides». Ces zones sont en
effet des sources de produits alimentaires de qualité, fournissant notamment du poisson et des
plantes (le riz en particulier). Elles ont aussi un rôle épurateur, en limitant la contamination
bactérienne ce qui rend l’eau douce propre à la consommation. Mais les zones humides sont
menacées par les pollutions domestique, agricole et industrielle, par l'exploitation excessive de l'eau,
ou encore par un mauvais assainissement, qui «aggrave la contamination bactérienne de l'eau de
consommation fournie par les zones humides».
9. THÈMES DES EXPOSÉS (4)
22. Les pôles au cœur de la problématique écologique : Longtemps considérés comme des
zones de faible importance pour les grands enjeux de l’environnement, les pôles connaissent
maintenant un surcroît d’intérêt, et à juste titre : car ils représentent des « poumons » pour la
planète, longtemps préservés des nuisances humaines, mais qui le sont de moins en moins. La
question majeure qui se pose est celle du réchauffement climatique.
23. Air intérieur et santé : Risques et dangers pour la santé humaine de substances chimiques
d’usage courant: éthers de glycol et polluants de l’air intérieur. De nombreuses substances
chimiques dangereuses se retrouvent dans le sang des citoyens, voire dans le cordon ombilical des
bébés. En additionnant toutes les doses de produits chimiques auxquelles les citoyens sont exposés
chaque jour, on aboutit à un «cocktail explosif». «Il faut un changement culturel et un changement
institutionnel», nécessaires pour passer de la prévention à la précaution, et d’investir beaucoup plus
d’argent dans la recherche notamment en toxicologie. Créer des valeurs-guides pour l’air intérieur
assorties de contrôles pour tous les établissements recevant du public, et instaurer des valeurs-
guides d’émissivité des substances et objets font aussi partie des propositions.
24. Sécheresse : la désertification est-elle une fatalité ? Le Sahel fait face à une sécheresse
sans précédent qui se traduit par une désertification des terres. En Afrique ainsi que dans d’autres
régions du monde, les sols s’assèchent, sous l’effet du climat mais aussi et surtout de la pression
humaine. Un milliard de personnes menacées par la désertification.
25. La population mondiale : quelle évolution ? La population mondiale a été évaluée en 2003
à 6,3 milliards d’habitants, dont plus de la moitié vivent en Asie (3,8 milliards). Deux pays (Chine et
Inde) regroupent à eux seuls plus du tiers des habitants de la planète (1,3 et 1,1 milliard
respectivement) bien qu’ils ne soient classés qu’aux quatrième et septième rangs en termes de
surface. À l’horizon 2025, la contribution de ces deux pays devrait rester la même par rapport à la
population mondiale, de l’ordre de 35 %.
10. THÈMES DES EXPOSÉS (5)
26. Inondations : comment maîtriser les risques ? Pour prévenir les inondations, il faut
aménager les cours d’eau mais aussi mieux gérer l’espace, en évitant de construire en terrain
inondable et en sécurisant les zones à risque.
27. Le Plomb : quoi de neuf dans la lutte contre le saturnisme ? De nouvelles dispositions
légales adoptées à l'automne 2003 en France visent à améliorer la lutte contre cette maladie liée à
la présence de plomb dans l'environnement (eau potable, peintures à base de plomb, …). Mais de
l'avis des experts, les actions tardent à être mises en place. Toutefois, malgré les efforts notables de
certaines collectivités locales, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. Il faudrait
pour cela remédier au problème principal, à savoir la vétusté de certains logements qui sont
fréquemment habités par des familles issues de milieux défavorisés. La directive européenne de
1998, fixe la teneur de plomb admissible dans l’eau potable à 25 microgrammes par litre au lieu de
50 précédemment. Il faudra toutefois aller beaucoup plus loin dans les années à venir, car la norme
européenne prévoit un abaissement de ce taux à 10µg/l en 2013. Pour tenir cet objectif, la
suppression de toutes les conduites en plomb dans les circuits de distribution d’eau sera
probablement inévitable.
11. THÈMES DES EXPOSÉS (Récapitulatif)1. Les Animaux sauvages, entre commerce et protection
2. OGM et Bio : un accord impossible
3. La Forêt Vitale
4. Quels remèdes pour la Terre ?
5. Quels prix pour l'Eau ?
6. Agriculture : L'influence des pesticides sur la Biodiversité - Quelles réglementations appropriées ? L'abeille,
témoin des pollutions.
7. La santé malade de l'environnement : Santé et environnement, les nouveaux risques .
8. L'Agriculture peut-elle être durable ?
9. Une planète à risque : Les risques naturels augmentent, la faute à l’homme.
10. Apprendre à respecter la nature
11. Cette mer que nous épuisons
12. L'environnement dans les médias doit progresser
13. L'avenir de l'homme passe-t-il par la mer ?
14. Les déchets, un problème de taille
15. Les batailles pour l'eau
16. Le développement durable à l'œuvre
17. La nature aujourd'hui, pour quelle place demain ?
18. Éthiques de l'environnement et politique internationale
19. Les maladies animales émergentes : Grippes aviaires et animales, Zoonoses et maladies émergentes,
Chrysomèle des racines du maïs, …
20. L’Education à l’environnement pour un développement durable
21. Les Zones humides: un atout pour la santé humaine
22. Les pôles au cœur de la problématique écologique
23. Air intérieur et santé
24. Sécheresse : la désertification est-elle une fatalité ?
25. La population mondiale : quelle évolution ?
26. Inondations : comment maîtriser les risques ?
27. Le Plomb : quoi de neuf dans la lutte contre le saturnisme ?
12. Planning de déroulement des
exposés
07 fév. 2008
1
E&E
14 fév. 2008
2
E&E
21 fév. 2008
3
E&E
28 fév. 2008
4
E&E
06 mar. 2008
5
E&E
13mar. 2008
6
E&E
1ère
Séance 2ème
Séance 3 x 1 3 x 1 3 x 1 3 x 1
20 mar. 2008
7
E&E
27 mar. 2008
8
EnvM
03 avr. 2008
9
EnvM
17 avr. 2008
10
EnvM
24 avr. 2008
11
EnvM
3 x 1 3 x 1 3 x 1 3 x 1 3 x 1
E&E : Cours Ecologie & Environnement = 28 Heures = 7 séances
EnvM : Cours d’Environnement du Maroc = 16 Heures = 4 séances
16. Ecologie
(Haeckel, 1869)
= « étude des interactionsinteractions entre les organismes et leur environnement »
(Krebs, 1972)
= « étude scientifique des interactionsinteractions
déterminant la distribution et l’abondance
des organismes »
17. Ecologie
= « étude des relations entre
interactions êtres vivants/environnement
ET
diversité, abondance et répartition
des organismes »
18. • Du grec ‘OIKOS’ (habitat) désigne l’étude de la nature
• La science qui étudie les relations des êtres vivants avec leur milieu ; càd
qu'elle vise à établir des lois qui règlent leurs rapports, à la fois avec leur
environnement biotique et abiotique
– Environnement abiotique :
• Les facteurs édaphiques sont les facteurs liés au substrat, sol ou eau. Ils
peuvent être chimiques (acidité, salinité, ...) ou physiques (structure et porosité
du sol, vitesse du courant d'une rivière, ...)
• Les facteurs climatiques sont la température, l'éclairement, les précipitations,
le vent ...
– Environnement biotique ou biologique :
• Les organismes vivants (animaux et végétaux) exercent les uns sur les autres
différents types d'actions.
ÉCOLOGIE
19. • Terme écologie souvent confondu avec les programmes environnementaux
ou encore avec la science de l’environnement
• Discipline scientifique distincte, il est vrai qu’elle contribue à l’étude et à la
compréhension des problèmes liés à l’environnement
• L'environnement représente, à un moment donné, l'ensemble des agents
physiques, chimiques et biologiques et des facteurs sociaux susceptibles
d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres
vivants et les activités humaines
ENVIRONNEMENT
20. • Biosphère : partie de la Terre où l'on trouve la vie
– Englobe l'ensemble des écosystèmes de la planète
– Couche relativement mince composée des mers, des lacs et des cours d'eau, du sol jusqu'à une
profondeur de quelques mètres ainsi que de l'atmosphère jusqu'à une altitude de quelques
kilomètres
– ±1,7 million d’espèces animales ; ±275 000 espèces végétales ; ±5 000 espèces de virus ; ±4
000 espèces de bactéries ; ±40 000 espèces d’algues ; ±70 000 espèces de champignons
• Atmosphère : mélange de gaz qui entoure notre planète
– A base N2 ; O2 ; H2 ; CO2 ; vapeur H2O ; éléments et corps composes ; particules de poussière
• Hydrosphère : ensemble des milieux aquatiques de notre planète
– Mers et océans, rivières, lacs, eaux souterraines et humidité de l’air et du sol
– 95,96% océans ; 2,97% glaciers ; 1,05% eaux souterraines, lacs et rivières
• Lithosphère : fine couche de matière à la surface de la Terre
– Résultat des interactions entre le climat, les matières minérales, les roches sédimentaires et la
végétation
CONSTITUANTS DE L’ENVIRONNEMENT
21. De tous ces éléments dépend la
vie des organismes sur Terre
ÉCOSPHÈRE
25. L’espèce humaine, Homo sapiens, est apparue tardivement dans l’histoire de la Terre
mais c’est elle qui a modifié le plus profondément l’environnement par ses activités
26. Pour concrétiser le temps géologique depuis la formation de la Terre (4,55 Ga)
on peut comparer tout ce temps à une période de 12 heures
ce qui permet de situer chaque événement sur une horloge
Disons que la Terre a été formée à minuit (0h00)
et qu'aujourd'hui il est midi (12h00)
27. Australopithecus ramidus (- 4,4 MA) A.
afarensis (Lucy ; - 3,5 MA) Homo habilis
(-2,4 MA) H. erectus (-1,6 MA) H.
sapiens « archaique » (-200 000 ans)
H.s. sapiens (notre grand-pere ; -100
000 ans)
H.s. neanderthalensis (-100 000 ans ; a
disparu il y a 35 000 ans)
C’est en Afrique orientale qu’apparaissent les premiers
hominidés bipèdes
Australopithecus ramidus, né il y a 4,4 millions
d’années, l’ancêtre de nos ancêtres, s’est révélé à
nous à travers un minuscule fragment d’ivoire, l’une de
ses dents
28. • Très certainement Vie en parfaite harmonie des premiers êtres humains
avec leur environnement ; à l’instar des autres animaux
• Equilibre profondément changé avec la première révolution agricole
préhistorique qui a favorisé l’érosion du sol et la régression de la
végétation naturelle
• Populations humaines modestes et technologie simple => impact sur
l’environnement limite et localise
• Populations et techniques développées => atteintes graves à
l’environnement
Sollicitation permanente de l’environnement aujourd’hui => dégradation et
diminution de ses capacités à abriter la vie
30. La quantité de CO2
atmosphérique était restée
relativement stable
pendant des siècles entre
260 et 280 ppm
Au cours des cent
dernières années elle a
augmenté pour atteindre
aujourd’hui 370 ppm
Tendances des concentrations de CO2 (1000 dernières
années)
L’utilisation des combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz) a augmenté la
concentration en dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère
31. Le Groenland et l'Antarctique sont recouverts
de calottes glaciaires qui ont des centaines
de milliers d'années
Lorsqu'ils examinent des échantillons prélevés
dans les profondeurs des calottes glaciaires,
les scientifiques sont en mesure de décrire le
climat de la Terre aux temps préhistoriques
32. Pour les scientifiques, chaque tranche d'une carotte de glacechaque tranche d'une carotte de glace
correspond à un intervalle différent sur l’échelle des tempscorrespond à un intervalle différent sur l’échelle des temps
géologiques du passé.géologiques du passé.
Au moment de sa formation, la glace a enregistré l’atmosphère de sonla glace a enregistré l’atmosphère de son
époqueépoque, en piégeant des bulles d'air, des produits chimiques, des
poussières.
L’action s’appelle le carottage.
L'étude, centimètre par centimètre, d'une carotte de glace permet doncpermet donc
de retracer l'histoire de l'atmosphère et du climatde retracer l'histoire de l'atmosphère et du climat :
L'analyse isotopiqueanalyse isotopique de la glace donne la températuretempérature de
l'atmosphère.
Les bulles d'air emprisonnées dans la glacebulles d'air emprisonnées dans la glace sont des
échantillons de l'atmosphère ancienne, on peut ainsi connaître la
concentration en COconcentration en CO22 et en méthaneet en méthane, des gaz à effet de serre.
L'analyse des impuretésanalyse des impuretés permet de connaître la composition en
plomb, en mercure, en soufre de l’atmosphère
Les poussières volcaniquespoussières volcaniques renseignent sur les grandesgrandes
éruptions du passééruptions du passé
Les pollenspollens sont d'excellents indicateurs des paléoclimatspaléoclimats
On y retrouve même la trace des essais nucléairestrace des essais nucléaires
américains et soviétiques et de la catastrophe de
Tchernobyl.
Tranche d’une carotte de glace
38. VENUS
+ 458 °C
Effet de serre
intense causé par
une atmosphère
très dense
TERRE
+ 15 °C
- 18 °C sans effet
de serre
(gain de + 33 °C)
MARS
- 55 °C
très mince pellicule
de gaz à effet de
serre ne suffit pas
à réchauffer la
planète
TITAN
- 178 °C
39. • Tout gaz qui absorbe des infrarouges est un gaz à effet de serre
• La plupart des gaz à effet de serre sont présents naturellement dans
l’atmosphère
• Les principaux gaz à effet de serre sont :
– la vapeur d'eau (H2O)
– le gaz carbonique (CO2)
– le méthane (CH4)
– le protoxyde d'azote (N2O)
– l'ozone (O3)
– Les principaux gaz industriels à effet de serre sont les halocarbures (formule
générique de type CxHyHalz où Hal représente un ou plusieurs halogènes) ; vaste
familles de gaz obtenus en remplaçant, dans une molécule d'hydrocarbure (le
propane, le butane, ou encore l'octane, que l'on trouve dans l'essence, sont des
hydrocarbures), de l'hydrogène par un gaz halogène (le fluor, le chlore...)
GAZ À EFFET DE SERRE
41.
Vapeur d'eau (H2O) Gaz carbonique (CO2) Ozone (O3)
Méthane (CH4) Protoxyde d'azote (N2O) Oxygène (O2)
Distribution du rayonnement du soleil (6000 K) et de la Terre (255 K) et
représentation simplifiée de l'absorption par les gaz à effet de serre.
Source : Robert Sadourny, le Climat de la Terre, Flammarion, Collection Domino
GAZ À EFFET DE SERRE
42. Répartition des contributions à l'effet de serre des différents
gaz présents dans l'atmosphère en 1992
(les proportions n'ont pas beaucoup varié aujourd'hui).
Source : GIEC
Le gaz qui fait le plus d'effet de serre est la vapeur
d'eau
Mais si l'on se limite à l'effet de serre d'origine humaine,
que l'on appelle parfois effet de serre "additionnel"
(parce qu'il se rajoute à celui d'origine naturelle) ou
anthropique, il est causé :
pour environ 55% par le gaz carbonique
pour un peu moins de 15% par le méthane
pour un peu moins de 15% par les halocarbures
pour un peu plus de 5% par le protoxyde d'azote
(N2O)
pour un peu moins de 15% par l'ozone (O3)
troposphérique
43. • Les termes « changement climatique »
et « réchauffement planétaire » sont
souvent utilisés l’un pour l’autre ;
pourtant ils ne sont pas synonymes
– Le changement climatique inclut à la
fois le réchauffement et le
refroidissement de la planète
– Le réchauffement planétaire correspond
uniquement aux changements
climatiques provoqués par les
augmentations de température
• Pour comprendre les aspects
scientifiques de ce réchauffement,
nous devons commencer par nous
placer dans le contexte du changement
climatique mondial
CHANGEMENT CLIMATIQUE – EXPLICATIONS SCIENTIFIQUES
44. • Le changement climatique correspond à un
changement du « temps moyen » observé
dans une région donnée
– Le temps moyen comprend tous les
éléments que nous associons habituellement
au temps, à savoir la température, les
caractéristiques des vents et les
précipitations
• Lorsque nous parlons de changement
climatique à l’échelle de la planète, nous
faisons référence aux modifications que
connaît l’ensemble du climat de la Terre
– A long terme, la rapidité et l’ampleur des
changements climatiques peuvent avoir de
nombreuses conséquences sur les
écosystèmes naturels
Qu’est-ce que le changement climatique mondial ?
45. Dans le 3ème rapport d’évaluation de l’IPCC (2001), on trouve
aussi les résultats d’une modélisation qui simule les changements de
température à la surface terrestre depuis 1960.
Les résultats sont comparés à la courbe des températures réellement
mesurées et on tente de séparer les causes naturelles des
causes anthropiques.
Sur les trois, la ligne rouge correspond aux températures mesurées
et le profil en gris au modèle.
Le profil en A ne tient compte que de causes naturelles (variations
solaires, activité volcanique) ; celui en B, que des causes
anthropiques (émissions de gaz à effet de serre, aérosols sulfatés) ;
celui en C, de la somme des causes naturelles et anthropiques.
Le changement climatique est-il un phénomène naturel ?
46. Elle pourrait réchauffer la planète à une
rapidité qui dépasserait tout ce que la
Terre a connu au cours de son histoire
Etant donné que la température n’est qu’un
des éléments du système climatique, une
augmentation des températures de la
planète peut déclencher une série de
changements qui toucheraient
l’ensemble du système climatique
mondial
C’est pourquoi certains s’inquiètent
également du fait que les humains
puissent, par leurs activités, modifier sans
le vouloir le climat de la planète tout
entière
Pourquoi le changement climatique est-il un sujet d’inquiétude ?
47. Est-ce que toutes les régions du monde vont connaître les mêmes changements ?
48. Est-ce que toutes les régions du monde vont connaître les mêmes changements ?
49. Une élévation du niveau de la mer est
possible => elle menacerait les villes et les
installations côtières du monde entier
Il est également possible que les conditions
météorologiques extrêmes se multiplient,
de même que les vagues de chaleur et les
sécheresses
De nombreuses espèces animales et
végétales seraient incapables de s’adapter
suffisamment vite pour pouvoir survivre
Altération peut-être permanente du système
climatique de la Terre
Quelles sont les conséquences possibles du changement climatique ?