Mycorhizes, bactéries, levures, champignons, etc. : il n’y a pas un, mais des milliards de micro-organismes différents présents dans le sol, pouvant être utiles au développement des plantes.
Améliorer la nutrition, aider à résister aux stress, lutter contre des maladies ou ravageurs.
1. Des micro-organismes pour
booster vos cultures
Mycorhizes, bactéries,
levures, champignons, etc.
: il n’y a pas un, mais des
milliards de micro-
organismes différents
présents dans le sol,
pouvant être utiles au
développement des
plantes.
Améliorer la nutrition,
aider à résister aux
stress, lutter contre des
maladies ou ravageurs.
Les travaux actuels de recherche et développement sur les produits à base
de micro-organismes consistent donc à répondre à ce double objectif :
trouver les micro-organismes qui apporteront un réel bénéfice aux cultures,
tout en s’assurant que leurs apports, en faibles quantités, préserveront
l’équilibre du sol.
Ces milliards de micro-organismes assurent une ou plusieurs fonctions dans
le sol. Une même fonction pouvant elle-même être assurée par différents
micro-organismes !
Premier exemple d’utilisation possible de micro-organismes en
agriculture, déjà disponibles sur le marché : «l’occupation de la
rhizosphère ».
Le micro-organisme occupe la rhizosphère, région du sol directement formée
et influencée par les racines et les micro-organismes associés, afin que les
autres micro-organismes - bon et mauvais - présents naturellement dans le
sol, aient du mal à venir au contact des racines de la plante. On limite ainsi
les problèmes d’ordre sanitaire.
2. Par exemple, le champignon Gliocladium Catenulatum J4446 permet de
limiter l’action des maladies racinaires
(Rhizoctonia, phytophtora, pyhtium) mais aussi des champignons
responsables du botrytis sur feuillage (notamment sur tomate).
Un micro-organisme peut également avoir une fonction liée à une
spécificité forte, comme celle d’augmenter la disponibilité des
éléments nutritifs du sol.
Augmentation du chevelu racinaire de 36 à 51%
C’est, entre autre, le cas de la même bactérie Bacillus sp. IT45. En
rendant plus soluble le phosphore, elle le rend ainsi beaucoup plus
disponible pour la plante. Ce micro-organisme peut donc être utile en
cultures légumières par exemple – salade, choux fleurs, artichauts – dans
des sols à pH élevés, où le phosphore a tendance à être fixé par le calcium.
Ces cultures à cycles courts, qui ont des besoins instantanés en éléments
nutritifs importants, peuvent en effet trouver immédiatement les éléments
minéraux dont elles ont besoin et absorber plus facilement le phosphore…
Avec à la clé, des rendements intéressants, de l’ordre de +20% en pousse.
3. D’autres micro-organismes, enfin, permettent un accroissement du
développement racinaire de la culture, donc au final pour l’agriculteur,
une meilleure nutrition en éléments essentiels – eau, éléments minéraux
notamment – et une croissance optimisée de la plante.
Racines mychorizées
C’est notamment le rôle des mycorhizes, qui améliorent la prospection
racinaire des cultures : grâce à leur propre réseau racinaire joint à celui de
la culture, elles peuvent permettre jusqu’au doublement du volume du
système racinaire de la plante !
4. Leur recours peut par exemple se justifier pour des cultures implantées dans
des sols difficiles à prospecter ou marqués par des déficits hydriques. Elles
peuvent être aussi être utiles sur maïs, en fin de cycle et dans un contexte
de restriction d’eau, afin de lui conférer une meilleure résistance à la
sécheresse et d’éviter un « décrochage » de rendement.
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phyto, OAD, pratiques culturales…