1. UN SENS AUX
APPRENTISSAGES
Comment le trépied autonomie-TICE-Projet peut
permettre une pratique optimale du FLE
Par Waldemar OLIVEIRA DE ANDRADE JUNIOR
SEDF-CILC/COOPLEM
2. À QUOI BON ?
Avant toute chose, éviter que cette situation se répète...
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3. En bref...
• Réfléchir au travail de professeur, à l’aide :
• D’un test sur terrain des théories acquises à l’issue de deux ans de
formation à l’Université de Clermont 2 ;
• Comparer ces nouveaux acquis avec les pratiques de salle de
classe.
• Pour ce faire :
• Tour d’horizon sur l’enseignement public des langues
• Pont entre ce contexte et l’exécution du projet, par l’intermédiaire
du lien existant entre autonomie, TICE et pédagogie de projet
• Le projet lui-même : son exécution et ses aléas
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4. UNE RÉFORME AU NOM DU
SENS DES APPRENTISSAGES
État des lieux de l’enseignement du FLE à Brasilia
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5. Objectifs de la réforme
• Rééquilibrer le rapport fomation initiale-pratique
sur terrain-formation continue ;
• Réduire l’évasion au travers :
• De la modification dans le rythme scolaire ;
• De la durée des cours ;
• De la mise en adéquation entre CECRL et programme
de base.
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6. Modifications au rythme scolaire
• Écouretement des cours :
• Junior (6e année), de sept à six ans ;
• Plein (7e année), de six a cinq ans.
• Ouverture à l’admission des élèves originaires de
l’éducation Supplémentaire (EJA) ;
• Pas de modifications prévues aux cours express,
plafonné sur trois ans.
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7. Modifications à la durée des cours
• Les séances allant de 100 à 80 minutes, ce qui
ouvre :
• La possibilité de travailler par projets et à distance ;
• Un volet vers des activités complémentaires, permettant
« à l’acteur social de mieux prendre connaissance et
contrôle de ses propres modes spontanés de gestion de
tâches et, notamment, de leur dimension langagière ».
(CECRL, P.105)
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8. Mise en adéquation entre CECRL
et programme de base
• Concommittance entre :
• La notion de l’acteur social préconisé par le CECRL:
« chaque individu établit des relations avec un nombre
toujours croissant de groupes sociaux qui se chevauchent et
qui, tous ensemble, définissent une identité [...] en réponse à
l’expérience enrichissante de l’altérité en matière de langue et
culture. » (p.9)
• Quatre grands axes du Curriculum en mouvement :
• Diversité, citoyenneté, droits de l’Homme et économie durable
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11. Autonomie
• Selon le CECRL :
Encourage les apprenants à devenir « de plus en plus
conscients de leur manière d’apprendre, des choix qui leur sont
offerts et ceux qui leur conviennent le mieux »
(p.109)
• Selon Cuq (2003 : p.31) :
« La capacité de prendre en charge son apprentissage »
• Selon Saint-Onge (1996 : p.56) :
« Essentiel » à un processus d’apprentissage comme
l’acquisition « des capacités intellectuelles permettant de
pensser différemment »
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12. Autonomie
• Cependant, Saint-Onge (pp.56-64) admet que :
« Si les élèves sont capables de conduire leur propre
compréhension à l’aide des capacités intellectuelles qu’ils
possèdent déjà, ils ne sont pas initialement capables de
conduire le processus d’acquisition de nouvelles
capacités »
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13. Autonomie
• Deux volets s’ouvrent notamment sur le rôle pris
par l’enseignant :
• Prêt à s’investir dans différentes tâches ;
• L’autonomisation
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15. Autonomie
• L’autonomisation rend à l’enseignant :
• Ces caratéristiques multi-tâches
• La capacité de favoriser l’autonomie, avec :
• L’utilisation des outils pédagogiques innovants
• Initier l’apprenant au projet
• L’intervention des TICE y est inévitable.
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16. TICE
• Instrument facilitatateur de l’interactivité
• Évolution de son usage :
• Du réactif (exercices behavioristes et web 1.0) ;
• À la production de contenu (Web 2.0).
• Selon Defays et Mittoli-Thonard :
• Cette ressource rend les cours plus différenciés ;
• Cependant :
• Elles ne font pas une fin en soi ;
• Dépendent du bon usage des utilisateurs.
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17. Projets
• Cerise sur gâteau, ils ont une fonction capitale à
l’épanouissement de l’autonomie ;
• Selon Perrenoud (1999) :
• « mode ordinaire de construction des savoirs dans la classe »
(Perrenoud, 1999: p.1) ;
• « Orientée vers une production concrète, qui induit un ensemble de
tâches ».
• La perspective actionnelle en va de même ;
• Puren (2011) : l’acteur social devient seigneur de son
apprentissage.
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18. Limitateurs du trépied et rémédiations
Limitateurs
• Autonomie vs. savoir-faire
• Zapping permanent
• Inadaptabilité d’un
système d’évaluation
sommative
Rémédiations
• L’éxploitation des
capacités déjà
développées
• Utilisation concise des
ressources multimédia
• Inscription du projet dans
le programme scolaire
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19. PROJET
« NOUS ET LE PATRIMOINE »
Défis, résultats et suites au projet
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20. Création d’un mur Padlet
visant à diffuser la
réhabilitation d’un espace
public
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22. Activité déclenchant le projet
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Prospectus invitant le public à
la réhabilitation de l’espace
public
23. Analyse de la prestation
Points forts
• Le réemploi des exploits
des ateliers ;
• L’insertion du contenu ;
• Le partage du mur sur
réseaux sociaux.
Points à améliorer
• Persistance de certaines
fautes, à savoir :
• Le choix de certains mots ;
• Quelques accords.
• La modélisation n’a pas
été suffisante pour les
rémédier.
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24. Une évaluation et une suite naturelle
• Le groupe s’est engagé à cette création ;
• Le message s’est fait entendre ;
• Le projet a gagné le monde ;
• Ce premier embryon a connu deux autres répercussions :
• Un autre mur Padlet mis au point par un autre groupe ;
• La création d’un blog, avec d’autres contenus multimédia comme
partie de leur production ;
• Rémédiation au nom de la crédibilité de l’information.
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29. Conclusion
• Les quatre fonctions d’un projet en FLE :
• Mobiliser des savoirs ;
• Faire appel à l’imagination ;
• Chercher à travailler un contenu ludique ;
• Faire engager les apprenants.
• Les deux avantages de travailler avec le projet :
• La meilleure réponse à la construction de l’acteur social ;
• Faire écho dans la théorie face à la pratique.
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30. Conclusion
• Inconvénients :
• Démobilisation des effectifs ;
• Soucis d’ordre technique ;
• Solution : travailler la conscientisation au préalable, ainsi que
modéliser à l’aide des résultats réussis.
• Pour aller plus loin :
• Associer projet à l’évaluation scolaire.
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31. Pour retrouver cette communication
lc.cx/semifraunb1204
POUR REVOIR LA PRESTATION DES APPRENANTS AU
DÉTAIL :
http://padlet.com/alinebeatriz_o_/bj3vgab1l0kr
http://fr.padlet.com/turmae4/decouvrezbra
http://avicscilc.blogspot.com.br/
CONTACT MAIL :
waldemar@cooplemidiomas.com.br
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32. Bibliographie
• BARRIÈRE I., ÉMILE H. Et GELLA F. (2011), Les TIC, des outils pour la classe, Grenoble PUG, coll. Les
outils malins du FLE.
• BARTHÉLÉMY F. (2007), Professeur de FLE : Historique, enjeux et perspectives, Paris, Hachette.
• BERDAL-MASUY F. et BOTELLA M. (2014), La pédagogie par le projet favorise-t-elle l’apprentissage
linguistique ? mesure de l’impact émotionnel de ce type d’approche sur les apprenants, in : LIDIL :
L’émotion et l’apprentissage des langues, Grenoble, Editions littéraires et linguistiques de l’Université de
Grenoble.
• BERTOCHINI P. et CONSTANZO E (2011), La notion d’autonomie, in :Le Français dans le monde,
nº374, mars-avril 2011, Paris, Cle International.
• BERTOCHINI P. et CONSTANZO E. (2008). Manuel de formation pratique pour le professeur de FLE,
Paris, Cle International.
• CONSEIL DE L’EUROPE (2001), Cadre européen de référence pour les langues. Apprendre, enseigner,
évaluer, Éditions Didier.
• CUQ JP (dir) (2003). Dictionnaire de didactique du français langue étrangère et seconde, Paris, CLE
iNTERNATIONAL
• CUQ JP et GRUCA I. (2003), Cours de didactique du français langue étrangère et seconde, Grenoble,
PUG.
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33. Bibliographie
• DEFAYS et MITTOLI-THONARD (2012), Quelle place pour les TICe en classe de FLE ? L’heure des bilans :
présentation du dossier, in: Le Langage et l’Homme, vol. XXXXVII, n° 1, juin 2012, Bruxelles, sur le site
http://www.vinci.be/fr-be/mariehaps/Pages/Le-langage-et-l%27Homme.aspx, accès le 14 décembre 2015.
• DUHAMEL B. (2010), L’apprentissage de l’autonomie de l’élève, Formation BEP-ASH, Caen.
• GARNIER C.(2005) Donner du sens aux apprentissages : la pédagogie de projet. Mémoire professionnel PE2
dirigé par J-P ALCANTARA, IUFM de Bourgogne.
• MARTIN PERIS E. (2011), L’éducation pour l’autonomie : un nouveau modèle d’enseignement ?, in : L’approche
actionnelle dans l’enseignement des langues : onze articles pour mieux comprendre et faire le point, Paris,
EMDL.
• MAVROMARA-LAZARIDOU C.(2006), La pédagogie de projet pratiquée en FLE, thèse pour le doctorat des
Lettres modernes de l’École supérieure de Pédagogie de Karlsruhe.
• PERRENOUD P (1999). Apprendre à l’école à travers des projets : pourquoi ? comment ? Genève, site Internet
http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/php_1999/1999_17.html#copyright, accès le 03
août 2015.
• PUREN C (2011). La nouvelle perspective actionnelle et ses implications sur la conception des manuels de
langue. in : L’approche actionnelle dans l’enseignement des langues : onze articles pour mieux comprendre et
faire le point, Paris, EMDL.
• ROBERT J-P (2008). L’essentiel français, dictionnaire pratique de didactique du FLE, Paris, Ophrys.
• SAINT-ONGE M.(1996) Moi j’enseigne mais eux, apprennent-ils ? Lyon, Chronique sociale.
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