Présentation du 3 mars 2011 au Collège Belgique de l'Académie royale de Belgique

1. Christophe Mincke (FUSL/CES)
Bertrand Montulet (HECharlemagne)
La mobilité pour elle-même
L'émergence du discours mobilitaire
Collège Belgique - Académie royale de Belgique
Cours-conférence du 3 mars 2011

2. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

3. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

4. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

5. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

6. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

7. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

8. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

9. Un discours omniprésent
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

10. Un discours omniprésent
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

11. Un discours omniprésent
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

12. Un discours omniprésent
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

13. Un discours omniprésent
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

14. Un discours omniprésent
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

15. Un discours omniprésent
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

16. Observations
• Valorisation de la mobilité &
dévalorisation de l’immobilité
• Représentation particulière du temps &
de l’espace
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Hypothèse du développement d’une
idéologie mobilitaire
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17. Approche
• Sociologie :
• Idéaux-types
• Neutralité axiologique
• Recherche centrée sur les discours et non
sur les pratiques
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• Définition d’une matrice utilisable dans
l’analyse d’un grand nombre de discours
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

18. Postulats
• Toute mobilité est à la fois mobilité dans
l’espace et dans le temps.
• Les formes de perceptions du temps et de
l’espace sont des constructions sociales
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

19. Formes sociales
du temps
• Le temps de la montre est perçu comme
une évidence
• Le temps est une construction sociale
(ex. : le temps du Moyen-Âge, les jeux
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olympiques, la nanoseconde)
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20. Appréhender le temps
• Le temps comme durée (la durée et les
cycles)
• Le temps comme éphémérité : flux
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• Les métriques temporelles… et spatiales
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21. L’espace :
construction sociale
• L’espace délimité et l’étendue spatiale
• Couvrir et traverser
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22. Représentation
analogique
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23. Composites, réticulaires
et abstraites
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24. Tension
spatiotemporelle
Espace « pur » Temps « pur »
Délimitations Etendue
Temps permanent Temps éphémère
(l’espace dit le temps) (le temps dit l’espace)
Lieux Noeuds interconnectés en
territoires réseaux dynamiques
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Hiérarchie Horizontalité
Jeu de Go Jeu d’Echecs
Mondialisation Globalisation
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25. Un nouveau vécu
spatiotemporel
• Nouveaux vécus :
• Les temps de la vie : le flou du début à la fin (vie/
mort ?)
• L’espace physique : vers l’ubiquité (ici/là-bas ?)
• Nouvelles constructions sociales :
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• Lieux de travail ?
• Temps de travail ?
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26. Quatre formes de
mobilités
TENSION VERS TENSION VERS
LA
L’ÉPHÉMÉRITÉ
PERMANENCE
ESPACES mobilité mobilité
DÉLIMITÉS « sédentaire » « recomposée »
(LIEUX) Le provincial L’immigré
mobilité mobilité
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ÉTENDUE
« incursive » « kinétique »
(RÉSEAUX) Le voyageur Le businessman
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27. Valorisation du temps
TENSION VERS TENSION VERS
LA
L’ÉPHÉMÉRITÉ
PERMANENCE
ESPACES Régularités
DÉLIMITÉS Monochronie
(LIEUX) Risque totalitaire
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Opportunités
ÉTENDUE Polychronie
(RÉSEAUX) Risque
«exclusiviste»
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28. Idéologie mobilitaire
• Gestion de soi
• Activité : ne pas rester à rien faire...
• Activation : la personne-sujet comme moteur de
l’action
• Rapport à l’environnement social
• Participation : activité au sein du réseau
• Adaptation : travail sur Soi et adaptation
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permanente des comportements
Valorisation par les mobilités,
dévalorisation par les immobilités
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29. Le discours
et ses usages
• L’idéologie mobilitaire : en phase avec le réel et
contrefactuelle... Elle est même performative
• Les structures sociales (hiérarchies, spatialisation,
stabilité) fonctionnent mais sont délégitimées
• Registre : flexibilité, réseau, initiative personnelle,
horizontalité des relations, sincérité,…
• Combinaison du discours mobilitaire et de
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structures stables
• Idéologie = ressource
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30. Épreuves et pénibilités
L’idéologie de la mobilité débouche sur
l’instauration d’épreuves :
• mises à l’épreuve permettant aux acteurs
de prétendre à leur condition sociale
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• contraintes qui présentent une pénibilité
(consubstantiel à toute épreuve)
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31. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
• la mobilité empêchée ou inaccessible
• La mobilité contrainte
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32. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

33. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités
(ne prennent sens que dans une interaction sociale)
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

34. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités
(ne prennent sens que dans une interaction sociale)
• Impression de donner en vain des gages de mobilités
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

35. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités
(ne prennent sens que dans une interaction sociale)
• Impression de donner en vain des gages de mobilités
Collège Belgique 02/03/2011
• Incapacité à faire considérer ses immobilités comme
légitimes ou vénielles.
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

36. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités
(ne prennent sens que dans une interaction sociale)
• Impression de donner en vain des gages de mobilités
Collège Belgique 02/03/2011
• Incapacité à faire considérer ses immobilités comme
légitimes ou vénielles.
• Simulacre
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

37. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités
(ne prennent sens que dans une interaction sociale)
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

38. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités
(ne prennent sens que dans une interaction sociale)
3) Coût de la motilité
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

39. Trois dimensions
de pénibilité
1) Hiatus entre l’internalisation de l’idéologie et
les comportements de mobilité
2) Difficulté d’imposer la perception de ses mobilités
(ne prennent sens que dans une interaction sociale)
3) Coût de la motilité
• Pénibilités liées à l’acquisition des facteurs de
compétences, d’accessibilité et d’appropriation
Collège Belgique 02/03/2011
Christophe Mincke & Bertrand Montulet

40. Conclusion
-
L’idéologie mobilitaire,
une grille de lecture

41. Enjeux sociaux...
• Les nouvelles insécurités
• « L’activation » (Etat social actif, prisons,…)
• La confrontation aux rythmes différents des activités.
(./. rôles traditionnels féminins et masculins)
• La légitimité de la définition de limites (ex. : âge de la
retraite,…)
• Le droit à la mobilité
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• Les transformations de « l’être ensemble » (ex. : la famille)
• La question identitaire
• La question de la culture et des frontières (Alter-
mondialisme)
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42. L’individu &
la question bruxelloise
• Un point de vue mobilitaire
• Bruxelles par l’action
• Les langues en pratiques
… appliqué à Bruxelles et à sa périphérie
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Christophe Mincke & Bertrand Montulet

43. L’individu &
la question bruxelloise
• Un point de vue ancré
• Bruxelles par les territoires historiques
• Les langues comme éléments de cultures
essentialisées
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… appliqué à Bruxelles et à la Belgique
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44. L’identité nationale
• Espace cloisonné :
• Territoires national, linguistique, étatique,
culturel, etc.
• Homogénéité interne des espaces
• Identification par rapport à des territoires
extérieurs
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• Temps de la permanence :
• Référents lointains, éternité de la Nation et de
l’appropriation du sol, refus des évolutions, etc.
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45. L’identité cosmopolite
• Espace ouvert : étendues multiscalaires
• Le phénomène urbain et Bruxelles-pôle
• Absence d’espace propre, priorité aux flux
• L’étendue comme substrat
• Temps-flux
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• Référence aux pratiques et à leurs évolutions
• Rejet d’une position temporelle définie
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46. let
Bertrand Montu voo.be
nd@
Montuletbertra
Christophe M
mincke@fusl incke
.ac
0473/210.265.be
Présentation en ligne sur
www.mincke.be