2. IRIB-29novembre2010
PERTURBATION DES
MÉTRIQUES
L’échelle, une métrique de l’espace et du temps
(limitation à l'espace)
À chaque échelle son réel : regard, connaissance,
normes, légitimités, etc.
Les échelles comme hiérarchisation spatiotemporelle
Hypothèse d’une mutation des représentations
spatiotemporelles : décloisonnement spatiotemporel
et confusion scalaire
3. IRIB-29novembre2010
DE L’ANCRAGE
À LA MOBILITÉ
Mutation des représentations spatiotemporelles:
Modèle de l’ancrage : territoires et stases
temporelles
Modèle de la mobilité : étendue et flux temporel
4. IRIB-29novembre2010
VOUS ÊTES ICI
Dans un espace décloisonné, règne la logique du
« vous êtes ici »
Les espaces perdent de leurs distinctions,
horizontalement et verticalement
Les échelles ne sont donc plus déterminables
Plus encore, les échelles sont illégitimes
5. IRIB-29novembre2010
J’ENLÈVE L’ÉCHELLE
Des échelles illégitimes ne peuvent fonder une
construction légitime du réel
Il n’y a donc pas substitution d’échelle, mais
substitution de registres
Du registre territorial au registre du flux :
construction a-scalaire du réel
6. IRIB-29novembre2010
INDIVIDU & NATION
Un système scalaire structurant le système politico-
social au XIXème : l’opposition (discursive)
individu/Nation
Un individu désincarné
Une Nation éternelle et territorialisée
Des institutions médiatrices :
famille, État, entreprise
Échelles structurant des actions différenciées
7. IRIB-29novembre2010
PERSONNES ET RESEAUX
Un système a-scalaire
Une personne toujours insérée dans des liens
sociaux
Des Nations relativisées aux territoires flous et
concurrencés
Un brouillage des institutions sociales
traditionnelles
8. IRIB-29novembre2010
LA GLOCALISATION
Délégitimation des cloisonnement spatiotemporels :
espaces nationaux, permanence des Nations, temps
privé/professionnel, action collective/individuelle,
domaine privé/domaine public, etc.
Contestation de l’instauration d’échelles comme
support de l’action : « tout est dans tout ».
« Think global , act local », le mot d’ordre d’un
monde sans échelle légitime, devenu glocal
9. IRIB-29novembre2010
CONCLUSION (?)
Les échelles ne disparaissent pas complètement dans
les faits
La légitimité de l’idée même d’échelle s’affaiblit du
fait du passage du territoire à l’étendue et des stases
au flux temporel
Or, sans échelle légitime, il ne peut y avoir de
construction scalaire du réel
D’où une recherche de modèles a-scalaires