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Maillot Laurence - Ile de la Reunion
1. Marie- Laurence MAILLOT
Lycée Professionnel de l' HORIZON
FRANCE D' OUTRE MER : ILE DE LA REUNION
1 – L' ILE DE LA REUNION :
• Situation : https://maps.google.com/
• L' ILE DE LA REUNION , ile volcanique , est située dans l' Océan Indien prés de
Madagascar et à plus de 10000 Km de la FRANCE . C' est un Département d' OUTRE –
MER Français .
2. LE PATRIMOINE AGRICOLE :
Les richesses agricoles de l’île de La Réunion, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO
Vous ne pourrez pas visiter La Réunion sans admirer son patrimoine agricole. Ses plantations sont
telles que vous les côtoierez quotidiennement, faisant de l’île de La Réunion, inscrite au
patrimoine mondial de l’UNESCO, une terre où la nature a gardé tous ses droits. Visitez les
différentes fermes plantations et apprenez-en davantage sur la récolte de la vanille et de la canne à
sucre, montez à cheval, découvrez les fleurs tropicales, etc. L’île de La Réunion, inscrite au
patrimoine mondial de l’UNESCO regorge de trésors naturels, organisez au mieux votre voyage
pour les admirer.
La filière canne-sucre de La Réunion
L'industrie de la canne à sucre est une activité
stratégique pour La Réunion. C'est une valeur sure :
elle représente le premier poste d'exportation de l'île,
elle structure et protège 25 000 hectares de terres et
représente 12 000 emplois directs et indirects.
Un pilier économique
3 600 producteurs livrent prés de 2 000 000 de
tonnes de cannes pour une production de 210 000
tonnes de sucres: la filière canne-sucre reste l'une des
principales activités économiques de l'ile.
Elle est créatrice de richesse et d'emplois : 12 000 emplois directs et indirects.
Elle représente 50 % de l'exportation réunionnaise.
Une industrie sucrière moderne
La Réunion dispose aujourd'hui de deux usines àtaille européenne, les sucreries du Gol et de Bois-
Rouge. Des investissements réguliers et conséquents ont permis aux deux unités industrielles
d'atteindre des niveaux de compétence reconnus sur le plan international.
Un savoir-faire exporté
La modernisation constante de l'industrie réunionnaise en a fait une vitrine technologique reconnue
dans l'ensemble du monde du sucre de canne. eRcane, le centre de recherche de la filière, effectue
des missions de coopération et d'assistance technique dans les pays sucriers de la ceinture tropicale.
Dans l'océan Indien, mais aussi en Afrique, en Asie, dans le Pacifique et la Caraïbe, son expertise en
matière de sélection variétale, fruit de 75 années de pratique, est régulièrement sollicitée.
Une énergie renouvelable…
La canne à sucre produit également de l'électricité. Elle est, pour La Réunion, une source
d'autonomie énergétique. En 1992 la mise en service d'une centrale thermique mixte bagasse-
charbon a constitué une première mondiale. Aujourd'hui, les deux centrales, attenantes aux usines
sucrières, transforment 540 000 tonnes de bagasse en énergie, ce qui évite l'importation et la
combustion de 138 000 tonnes de charbon.
3. Et de la chimie verte
C'est un enjeu stratégique fort pour le centre de Recherche et de Développement eRcane. Produisant
une biomasse très importante et demandant peu d'intrants, la canne à sucre est une plante idéale
pour servir de base à une bioraffinerie. Elle permet déjà de produire :
- un produit alimentaire : le sucre
- de l'électricité avec la bagasse
- de l'engrais avec l'écume
- de l'alcool avec la mélasse.
De nouveaux débouchés, à forte valeur ajoutée pour la filière, correspondant à la valorisation de la
canne « plante entière » sont à l'étude.
Une canne multifonctionnelle
Au-delà de son impact direct et indirect sur l'économie réunionnaise, l'activité sucrière est un
véritable outil du développement durable. C'est un outil d'aménagement du territoire. La canne à
sucre permet d'occuper et de valoriser l'espace de façon optimale et participe au maintien des
paysages et de la qualité du cadre de vie. Joyau et symbole des paysages, c'est un atout majeur de
l'attrait touristique de l'île. Par ailleurs, sa culture protège les sols de l'érosion naturelle et des
cyclones. Elle représente un exutoire pour les déchets organiques, permettant de maintenir la pureté
et l'alimentation des nappes phréatiques. C'est enfin et aussi le fondement de l'histoire réunionnaise.
Depuis le XVIIIème siècle, la vie économique et sociale s'est organisée autour de sa culture. Elle a
traversé les siècles, mobilisant chaque génération.
Syndicat du Sucre de la Réunion
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Gol
Cinq cents ans d'histoire
« L’île Bourbon, quoique très sauvage en apparence et pleine de montagnes et de bois
impénétrables, a des endroits si agréables à voir, un air et des eaux si excellents, une si grande
quantité de gibier, de poissons et de tortues de mer et de terre, de bœufs sauvages, de cabris et de
4. cochons, qu’il n’y a personne qui ne soit excité d’y demeurer. » Marquis de Mondevergue
Voilà comment l’on pouvait décrire, en 1666, l’île déserte de l’océan Indien dont la France avait
pris possession quelques années plus tôt, en lui donnant le nom de la famille royale.
Un peuplement tardif et métissé
Déjà connue des navigateurs arabes, portugais, anglais ou hollandais, qui s’y arrêtaient pour faire
provision d’eau et de vivres, elle commence à être mise en valeur par quelques Français,
accompagnés de serviteurs malgaches, dont des femmes. Les premiers petits réunionnais ont donc
tous une origine malgache.
A partir de 1715, la Compagnie des Indes Orientales, gestionnaire de l’île jusqu’en 1767, organise
la culture du café, qui requiert une abondante main d’œuvre. Une société esclavagiste se met en
place. Les plants de caféiers couvrent toutes les pentes de l’île jusqu’au début du XIXème siècle.
Girofliers et muscadiers sont également introduits avec succès.
Témoin de cette époque, le Musée de Villèle a été établi sur le domaine de la famille Panon-
Desbassyns-Villèle. On peut visiter "La Chapelle pointue", les vestiges de la sucrerie, la cuisine
extérieure et la demeure de maître.
Baptêmes successifs
Appelée Dina Morghabine par les Arabes, puis Ile Bourbon par les Français, l'île prend son nom
actuel en 1794, en référence à la "réunion des Etats Généraux". En 1803, elle devient l’île
Bonaparte, puis Bourbon de nouveau en 1814, après cinq années d’occupation anglaise. En 1848,
elle reprendra son nom définitif.
Monocultures
Une vraie révolution industrielle commence en 1815, avec le début de l’exploitation de la canne à
sucre, qui supplante rapidement le café sur toutes les zones littorales. L’industrie sucrière saura
surmonter toutes les crises pour rester, encore aujourd’hui, le pilier de l’économie agricole insulaire.
A Saint-Leu, le Musée Stella Matutina retrace les aventures agro-industrielles de la Réunion.
En 1848, l’esclavage est aboli. Maîtres et anciens esclaves parviennent difficilement à travailler
ensemble. L'île recherche de la main d'oeuvre à l'extérieur. Beaucoup des "engagés", travailleurs
massivement recrutés en Inde, resteront à La Réunion.
5. Une île au parfum
Un jeune esclave, Edmond Albius, invente, en 1841, le procédé de la fécondation artificielle de la
vanille. La vanille Bourbon deviendra rapidement la meilleure du monde. Cette culture se perpétue
aujourd'hui, que ce soit dans les plantations privées ou en coopérative, qui peuvent être visitées sur
l'est de l'île, ou dans des restaurants qui en font leur spécialité
La distillation du géranium rosat et du vétyver donnent des huiles essentielles qui restent également
réputées. A découvrir dans les hauts de Saint Paul, à Petite France, ou à la Coopérative des huiles
essentielles, au Tampon.
Après le littoral, les hautes plaines et les cirques de l’intérieur sont, à leur tour, habités et valorisés.
Modernité
Quand la France colonise Madagascar, à partir de 1895, la Réunion tombe un peu dans l’oubli et vit,
pendant plusieurs décennies, dans l’ombre de sa grande voisine.
Mais en 1946, l'île devient département d’outre-mer. Progressivement, elle bénéficie d’importants
investissements publics, qui lui donnent son visage actuel, moderne et développé. La Réunion est
également une région de l’Union européenne à part entière, même si 10 000 kilomètres la séparent
de Bruxelles.
L’agriculture et la pêche, les industries de transformation, le commerce, les technologies de
l'information et de la communication, l'audiovisuel et le tourisme sont les principales activités
économiques aujourd’hui.
Votre voyage à l’île de La Réunion, une île née
il y a 3 millions d'années
6. Voyage à l'île de La Réunion : explorez un concentré des
forces de la nature
Avant votre voyage sur l'île de La Réunion, plongez dans son histoire… L’action conjuguée de
l’eau, du vent et des mouvements internes de l’écorce terrestre, a donné naissance à des paysages
majeurs : les trois grands cirques intérieurs de Cilaos, Mafate et Salazie, les profondes entailles
formées par les principales rivières dans les flancs du volcan-bouclier, les plaines d’altitude
parsemées de pitons…
Concentrées sur un territoire de petite dimension (2 500 km²), ces montagnes abruptes donnent à La
Réunion une très forte identité géographique. Le survol de l'île en hélicoptère ou en ULM est
époustouflant.
Le Piton des Neiges est le point culminant de l’île : 3 070 m. Ses dernières éruptions remontent à 16
000 ans. Accessible depuis le cirque de Cilaos, le cirque de Salazie ou la Plaine des Cafres, son
ascension est classiquement réalisée en deux étapes, la nuit au gîte du Piton des Neiges permettant
d'assister au lever du soleil sur le toit de la Réunion.
Voyage à l’île de La Réunion, voyage aux pieds d’un volcan
Plus jeune, le Piton de la Fournaise (2632 m), apparu
il y a 300 000 ans, est un des volcans les plus actifs
au monde. Volcan de type "effusif", il reste
relativement inoffensif. Deux fois par an en
moyenne, il offre le spectacle féerique de fontaines
de lave montant dans le ciel, de coulées brûlantes
s’épanchant dans le sens de la pente et dont on peut
s’approcher sans risque, pour peu de respecter les
consignes de sécurité.
Parfois, la lave atteint la mer, faisant naître d’immenses panaches de vapeur et modifiant les
contours de la côte. La Fournaise menace très rarement des zones habitées et les appareils de
mesure de l'Observatoire volcanologique préviennent de l’imminence des éruptions.
Le point de vue sur l'Enclos, depuis le Pas de Bellecombe, est accessible en voiture, en passant par
la Plaine des Cafres. Le gîte du volcan permet d'être, dès l'aube, sur ce site. De nombreuses autres
structures, offrant le gîte et le couvert, sont situées à proximité. Lors de votre voyage sur l’île de La
7. Réunion, passez à la Maison du Volcan pour obtenir plus d'informations.
Au sud, la route nationale traverse les laves encore fumantes de la coulée qui a atteint la mer en
2007.
Paradisiaque voyage ! L’île de la Réunion offre 210 kilomètres
de côtes…
Majoritairement constituées de falaises ou de plages de galets léchées par les vagues, les côtes sont
en elles-mêmes une invitation au voyage sur l’île de La Réunion. Les plages de sable s’étendent
sur un total de 35 km, de l’ouest au sud de l’île. A Grand’Anse, Saint-Pierre, Saint-Leu, Saint-Gilles
(La Saline, l'Ermitage), elles font face à une barrière de corail formant des lagons peu profonds.
Ces milieux d’une grande richesse sont, depuis 2007, protégés par une réserve naturelle marine.
Micro-climats et milieux naturels classés
La combinaison d’un climat tropical humide et d’un relief vertigineux a favorisé la multiplication
de milieux spécifiques, contribuant au développement d'une faune et d'une flore endémiques.
Entre la savane sèche de l’ouest et les forêts humides d’altitude, les versants de la "côte au vent", les
remparts parcourus de cascades et les hauteurs volcaniques, La Réunion offre une variété de
milieux naturels digne d’un continent. Les villes se sont développées sur le littoral, tandis que
l’intérieur montagneux est resté verdoyant et sauvage.
En savoir plus
L'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise
Le site du Parc National de la Réunion
Le site de l'Office National des Forêts
Tout le monde descend du… bateau
L’île était déserte jusqu’à ce qu’elle devienne française, au XVIIe siècle. Elle a été peuplée par
vagues successives. Ses premiers habitants étaient des colons français accompagnés de leurs
8. serviteurs malgaches. Les premiers enfants nés à La Réunion étaient donc métissés, de mère
malgache.
Une société esclavagiste se met ensuite en place, arrachant la main d’œuvre à Madagascar et
diverses régions d’Afrique. Lorsque l’esclavage est aboli, en 1848, la colonie cherche de nouveaux
bras en Inde. Ces travailleurs, appelés " engagés" viennent essentiellement du Tamil Nadu (sud de
l’Inde).
Au cours du XIXe siècle, des migrants venus de Chine et de l’Inde musulmane (Goujrat)
commencent à s’établir dans l’île. Ils sont rejoints au XXe siècle par de nombreux compatriotes.
A partir des années 1960, des Français de métropole viennent s’établir, en nombre croissant, à La
Réunion. Dans les années 1970, le département français de l’océan Indien commence à attirer des
Comoriens, dont des Mahorais.
Les visages réunionnais d’aujourd’hui, métissés pour la plupart, portent cette histoire. Ils sont
familièrement qualifiés de :
- cafres : descendants d’esclaves ou de travailleurs engagés africains et malgaches ;
- zarabs : Indiens musulmans, qui ont en commun avec les Arabes la religion ;
- malbars : descendants des travailleurs engagés du sud de l’Inde ;
- zoreys : Français de métropole (le Français est dur d’oreille dès qu’on lui parle une autre langue
que la sienne !) ;
- chinois : Réunionnais d’origine chinoise et peu métissé.
- yab, ou « petit Blanc des Hauts » : descendants des colons les plus modestes repoussés vers les
Hauts de l’île dans la deuxième moitié du XIXe siècle.
Mais aucune catégorie ne forme une communauté strictement cloisonnée : tous les jours, un
mariage rapproche un peu plus chacune d’entre elles. La Réunion préfigure le monde de demain,
celui d’un village uni par la vie en commun au-delà de ses origines multiples.
Quel meilleur remède contre le racisme ordinaire et les préjugés qu'un voyage à La Réunion ?
Produits locaux à découvrir et faire découvrir
9. Au rayon alimentaire
Vous serez tentés de faire partager, à votre retour, les fruits de l’île (mangues, letchis, ananas et
autres, selon la saison…) ou la vanille Boubon.
Autre grande spécialité locale : le rhum et ses déclinaisons. Pour vos cocktails, le rhum blanc se
vend en bouteilles ou en « bag in box », très commode pour le transport. Le rhum blanc est
également la base des préparations de « rhum arrangé » : vous trouverez dans le commerce des
sachets de fruits et plantes séchés prêts à l’emploi, qui ne demanderont qu’à être plongés dans le
rhum à votre retour. De même, les marques locales de punch proposent une gamme très large de
parfums, en tirant le meilleur des fruits de l’île.
Vous pourrez glisser aussi dans votre valise des petits bocaux de piments, des sachets d'épices, des
baies roses ou la fleur de sel de Saint Leu, qui donneront à vos plats le parfum de La Réunion,
longtemps après votre retour.
A Cilaos, les dentelières poursuivent un travail minutieux. Profitez de votre passage pour faire
provision de vins, de lentilles, et même de cosmétiques bio, qui vous rappeleront votre séjour dans
cette station thermale.
Au chapitre des senteurs
Les huiles essentielles (géranium, vétiver…) distillées dans l’île font d’excellents parfums
d’ambiance et d’hygiène.
Artisanat
L’artisanat traditionnel se perpétue surtout à travers le tressage des feuilles de vacoa, arbre de bord
10. de mer, recyclées en sacs et paniers...
Ne manquez pas de découvrir les créations à base d’écaille de tortues de mer, de cuirs marins, de
cocos ou de lave volcanique. Les fruits de l’imagination des artisans d’art est sans limite.
Textiles
La création réunionnaise s’exprime également sur le textile : plusieurs marques locales de tee-shirts
et de tenues de plage proposent des articles de qualité, très tendance et souvent plein d’humour.
Culture
Un détour par les rayons « livres », « musique » et « vidéo » vous permettra de découvrir les talents
insulaires.
Les romanciers réunionnais les plus lus (Axel Gauvin, Daniel Vaxelaire...) publient pour l'essentiel
en français.
Pour les plus jeunes, l'édition pour enfants est en plein essor. Au rayon bande dessinée, la
production réunionnaise est de qualité. Par ailleurs, les premières aventures de Tintin et Astérix ont
été récemment traduites en créole réunionnais !
Côté musique, l'île compte aujourd'hui des centaines de groupes et une abondante production
discographique. La notoriété de certains artistes a dépassé les frontières de l'île: Danyel Waro, Davy
Sicard, Salem Tradition, Grammoun Lélé, Meddy Gerville, Ziskakan, Baster, Pat Jaune, René
Lacaille, Nathalie Natiembé, Zong...Leurs CD se trouvent partout.
Colis
Des sociétés réunionnaises proposent l’expédition de colis de fruits, de fleurs et de produits locaux,
dans des conditionnements sécurisés.
Une culture vivante
Dès les premières décennies du peuplement de l’île, les habitants, venus d’horizons différents, ont
dû inventer une langue pour communiquer. La base était le français de l’époque, parlé par les
colons. Pratiqué au quotidien par la grande majorité de la population, le créole réunionnais ne cesse
d’évoluer. Il est compréhensible par le nouveau venu francophone… à condition de bien prêter
l’oreille !
11. La musique de ce parler imagé se fait entendre à la radio, à la télévision. Le créole est désormais
enseigné au collège et au lycée (sur option) ainsi qu’à l’Université. Il est plus rarement écrit et sa
graphie fait l’objet de nombreux débats entre partisans d’une écriture proche de celle du français et
les tenants d’un kreol plus phonétique.
La langue créole inspire de nombreux artistes et auteurs, alors que la tradition du conte et du
fonnkèr (poésie) connaît un intéressant renouveau. Les romanciers réunionnais les plus lus publient
toutefois, pour l’essentiel, en français.
En français ou en créole, l’édition pour enfants est également en plein essor. Une bande dessinée
réunionnaise de qualité se fait pour sa part connaître, et les premières aventures de Tintin et
d’Astérix ont été récemment traduites en créole réunionnais !
La musique réunionnaise repose sur deux styles originaux, aux racines profondes : le maloya et le
séga. Le maloya s’apparente à un blues ternaire. Musique des esclaves afro-malgaches, il s’est
longtemps perpétué dans la clandestinité. Aujourd’hui, chacun se l’approprie et l’enrichit, en le
mariant parfois à d’autres rythmes : rock, reggae. Tout comme est sortie de l’ombre la tradition du
moring, danse de combat associée au battement lancinant des percussions. Plus européen par ses
rythmes et ses instruments, le séga est la danse de toutes les fêtes.
La Réunion compte aujourd’hui des centaines de groupes musicaux et une abondante production
discographique. La notoriété de certains artistes a dépassé les frontières de l’île : Danyel Waro,
Davy Sicard, Salem Tradition, Granmoun Lélé, Meddy Gerville, Ziskakan, Baster, René Lacaille,
Nathalie Natiembé, Zong, Pat'Jaune.
Un séjour à La Réunion donne l’occasion de découvrir l’expression artistique locale sous toutes ses
autres formes : danse, théâtre, arts plastiques, également extrêmement riches.
• Le Maloya
• Le Séga
LYCEE PROFESSIONNEL DE L'HORIZON
Un Hyperlien :
http://lp-lhorizon.ac-reunion.fr/