Lettre de nouvelles Eau & Assainissement, juin 2017
Sel infos n130
1. Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org
Trimestriel2017/02-N°130
InformationsFévrier 2017
Parole
aux enfants
parrainés
devenus
adultes !
9
Ils ont répondu
à l’appel.
Découvrez
leurs
histoires !
3
Pour avoir de
l’eau propre,
ils ont besoin
de vous !
8
3. Serge-Antoine
Président fondateur
d’ASeFu
« J’ai perdu mon papa à 7 ans. À
cause de mon handicap à la
jambe, les gens disaient que je
ne pouvais pas faire grand-chose.
Je me sentais abandonné et je
me demandais si j’allais réussir
dans la vie. Malgré cela, je me
battais ! »
Les choses ont commencé à
changer lorsque Serge-Antoine
a été recueilli par un chrétien
qui l’a considéré comme l’un de
ses enfants. Depuis, son désir
est d’aider les enfants orphelins
et vulnérables.
Un jour, un pasteur a fait un rêve
concernant Serge-Antoine et il
le lui a partagé : « Dieu a un tra-
vail pour toi, je ne sais pas ce
que c’est, mais j’ai vu que tu
tenais des cahiers que tu donnais
à des enfants et que tu te tenais
à un côté d’un forage et invitais
les gens à venir. »
De là est née l’Association Sécu-
riser le Futur (ASeFu) qui prend
en charge des orphelins et autres
enfants vulnérables et anime des
activités de développement com-
munautaire.
Razawendé
Directrice d’un centre
d’accueil d’enfants
parrainés au Burkina
Razawendé était
assistante de di-
rection quand elle
a décidé de dé-
missionner pour
serviràpleintemps
les enfants : « Je
ne regrette pas d’être venue ! Le
changement qui s’est produit en
quelques années, c’est ce qui en-
courage à continuer ! »
Malgrélesdéfis,ellepersévèreavec
l’aide de Dieu : « La nuit tu penses
àunenfant.Deretouraucentre,tu
terendscomptequec’étaitunpro-
blème réel que tu as vu. Dieu nous
qualifiepourgérercessituations. »
3
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
3
Ils ont
répondu
à l’appel! Serge-AntoineSerge-AntoineSerge-AntoineSerge-AntoineSerge-AntoineSerge-Antoine
Serge-Antoine, Razawendé, Francis, Marc, … Autant d’hommes et de femmes ordinaires
qui ont répondu à l’appel de Dieu pour servir les plus démunis de leur pays. Ce sont nos
partenaires et nous en sommes fiers : nous aimerions vous raconter quelques-unes de
leurs histoires…
Comme Claire, Emilie, Gilbert, ... répondez à l'appel de nos partenaires !
« Nous prions pour vous,
pour que Dieu vous donne
les moyens de nous
appuyer. Vous pouvez
aussi nous porter dans
la prière. »
Serge-Antoine
4. 4
Francis
Animateur d’un centre
d’accueil d’enfants
parrainés
Francis a lui-même été parrainé
quand il était enfant. C’est ce qui
l’a amené à comprendre les
e n f a n t s q u ’ i l
encadre aujour-
d’hui et à vouloir
investir dans leurs
vies : « J’ai été
dans la même
situation qu’eux,
je sais ce que c’est. J’ai un rêve :
devenir parrain ! »
Marc
Pasteur, fondateur d’AZED
« Depuis mon
enfance j’avais
cette conviction
intérieure que je
devais être utile à
a u t r u i . M e s
parents étaient
pauvres. Malgré notre situation,
mon père était travailleur et nous
encourageait dans cette voie !
Même s’il n’avait pas beaucoup
d’argent, il en donnait et rendait
les gens heureux. On dit : tel
père, tel fils... »
« Dans mon for intérieur, je sen-
tais l’appel.. » Marc a finalement
fait une formation biblique tout
en continuant à se demander ce
qu’il pouvait faire pour aider des
personnes qui souffraient.
Grâce à leurs propres fonds, Marc
et ses amis ont créé l’AZED (Asso-
ciation Zoodo pour l’Environne-
ment et le Développement) : « Ce
que vous donnez de tout petit,
c’est une semence que vous met-
tez en terre et quand ça grandit,
ça va devenir un arbre pour les
générations futures. Nous
sommes en train de nous activer,
d’investir pour les générations à
venir. »
DOSSIER JOURNÉE DU SEL
Journée du SEL
2016 : Merci !
En 2016, grâce à votre
générosité, ce n’est
pas 1 mais 2 centres
de santé qui ont pu
être financés !
Plus de 40 000€ ont été ré-
coltés dans le cadre de la
Journée du SEL 2016. Le CE-
PROMOR (Centre de Promo-
tion pour le Monde Rural),
partenaire chrétien local du
SEL en RD Congo, a pu équi-
per le centre de santé du vil-
lage de Kindamba et une
partie de celui de Nselo.
Avant cela « la population
n’accédait pas aux soins de
santé primaires » nous ra-
conte Nathan, chef de projets
du CEPROMOR. « Merci à
tous ceux qui ont contribué
à l’amélioration des condi-
tions sanitaires de ces
centres ! » conclut Jonathan,
le directeur exécutif.
Vous aussi, répondez à l’appel des partenaires chrétiens locaux du SEL et engagez-
vous à leurs côtés à votre manière : priez, donnez, parlez, courez, chantez…
Ils ont répondu à l’appel.
À leur tour, ils vous
lancent un appel,
y répondrez-vous ?
« L’Église, c’est comme un
corps et chacun a sa part
des responsabilités. »
Marc
« C’est un appel pour
soutenir quelqu’un, aider un
enfant à devenir un homme,
une femme de demain. »
Francis
5. DOSSIER JOURNÉE DU SEL
L
a plupart de nos contem-
porains ont à cœur l’aide
envers les plus démunis.
Les grandes religions encoura-
gent l’engagement auprès des
pauvres. Les partis politiques
occidentaux intègrent, à divers
degrés, des éléments de solida-
rité dans leurs programmes res-
pectifs. Les citoyens en général
font régulièrement preuve de
générosité en soutenant finan-
cièrement des associations qui
œuvrent auprès d’individus dans
le besoin, ou des groupes qui
interviennent sur le terrain lors
de catastrophes naturelles. […]
Dans ce contexte relativement
consensuel, qu’est-ce qui carac-
térise l’engagement spécifique-
ment chrétien envers les
pauvres ? Selon l’Écriture, c’est
surtout la source de motivation
qui, pour les disciples de Christ,
fait la différence. En un mot, la
grâce de Dieu manifestée en
Jésus-Christ incite les chrétiens
à la pratique du bien envers tous,
y compris – et en particulier –
envers les gens qui sont dans le
besoin. [...]
En Luc 19.1-10, on trouve en la
personne de Zachée un exemple
puissant de cette libéralité moti-
vée par l’amour de Christ. En
effet, c’est après avoir été surpris
par le regard bienveillant de Jésus
(verset 5) et après l’avoir accueilli
chez lui avec joie (verset 6) que
ce riche collecteur d’impôts, un
« pécheur » reconnu (verset 7),
peut déclarer : « Seigneur, je
donne la moitié de mes biens aux
pauvres […] » (verset 8).
Selon Jésus, une telle résolution
signale qu’un changement inté-
rieur vient de se produire chez
Zachée : « Aujourd’hui, le salut
est entré dans cette maison […].
Car le Fils de l’homme est venu
chercher et sauver ce qui était
perdu. » (Luc 19.9-10) Plus nous
réalisons à quel point nous étions
perdus sans Jésus et plus nous
s o m m e s
habités par
la joie du
salut qu’il
nous pro-
cure, plus
nous aurons envie
de partager nos avoirs avec les
pauvres. […]
D’une part, les chrétiens ont pour
mandat de porter secours aux
pauvres dans la société. D’autre
part, leur engagement auprès
des plus démunis est une consé-
quence directe de la Bonne Nou-
velle du salut en Jésus-Christ ;
c’est une réponse concrète à
l’Évangile, l’une de ses plus belles
implications pratiques.
Dominique Angers
Professeur de Nouveau Testament
et d’homilétique à la Faculté de Théologie
Évangélique de Montréal
Qu’est-ce qui nous motive à agir envers ceux qui vivent dans la pauvreté ?
Et si c’était le fait d’« avoir été surpris par le regard bienveillant de
Jésus » ? C’est ce qu’affirme Dominique Angers dans sa contribution à
notre dossier 2017 dont voici quelques extraits.
Cet extrait de texte vous a intéressé ?
Vous souhaitez en savoir plus sur le dossier de la Journée du SEL
2017 ? C’est simple ! Rendez-vous sur :
www.journeedusel.selfrance.org,
inscrivez-vous et téléchargez les contenus qui vous intéressent.
Un engagement envers
les pauvres fondé sur la grâce
5
6. SEL : Rosine, Thomas, quelle est
la genèse de ce projet ?
Rosine : Un jour, j’ai eu l’image
d’un petit garçon africain qui me
disait : « Donne-moi de l’eau à
boire. » C’est venu me heurter.
J’ai réalisé que l’eau que j’utilisais
pour des choses banales était
vitale pour ce petit garçon. J’ai
commencé à faire des recherches
sur les problématiques liées à
l’eau et j’ai compris le besoin en
eau qu’ont certains pays.
Thomas : Rosine m’en parle alors
et on se dit qu’on pourrait faire
un don à une association. Et puis
ça en reste là. Une semaine après,
avant qu’on puisse faire quoi que
ce soit, le SEL me propose de
faire un partenariat artistique, en
me demandant si j’ai un projet
humanitaire à cœur. Je réponds
« Oui » sans hésiter ! Quand Dieu
nous parle comme il nous a parlé
là avec cette image du petit garçon,
on répond à son appel ! Là-dessus
commence une grande aventure.
Après plusieurs mois de réflexion,
Thomas et Rosine décident
d’écrire un chant pour récolter
des fonds pour l’accès à l’eau et
tourner un clip. En octobre, ils
ont été au Burkina Faso pour se
rendre compte de la situation sur
place et visiter nos partenaires
chrétiens locaux.
SEL : Arrivés au Burkina Faso,
à quelles réalités avez-vous fait
face ?
T : On a rencontré Bibata, une
petite fille qui revenait de l’école
avec son vélo : elle était souriante,
accueillante. J’ai vu sa toute petite
maison, sa façon de vivre, une vie
pas facile. Mais j’ai aussi vu son
bonheurdevivrelà,surleursterres.
Ils ont juste besoin d’eau et ça fait
30 ans qu’ils prient pour ça.
R : On a vu un étang qui servait
de réserve pour quelques mois.
Les villageois nous disaient :
« C’est l’eau qu’il nous reste pour
la période du mois de mars/
avril ». Et on voyait très bien que
l’eau n’était pas suffisante !
T : L’eau était marron, il y avait
des moustiques, des têtards, des
animaux qui pâturaient autour :
ce n’était vraiment pas des condi-
tions suffisantes pour être en
bonne santé. Les hommes du vil-
lage nous ont raconté les mala-
dies dues à cette eau. J’ai été
particulièrement touché de voir
6
Ils y étaient ! Ils racontent...
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Thomas et Rosine Blanc sont devenus ambassadeurs du SEL. Artistes engagés, ils sont à
nos côtés pour soutenir des projets d’accès à l’eau. Ils racontent pourquoi …
Thomas Blanc, artiste engagé aux côtés du SEL et de ses partenaires.
7. 7
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
un enfant prendre de l’eau dans
cette marre d’eau croupie et la
boire.
R : Ce qu’a dit Jacqueline, une
mamie rencontrée au village, m’a
énormément marquée : « L’eau
c’est la vie ! On a tout ce qu’il
nous faut, mais la chose qui nous
est indispensable et qu’on n’a
pas, c’est de l’eau. Vous pensez
qu’on est content d’être sale ?
On sait qu’on est sale, mais on
ne peut pas se permettre, après
avoir mis 4h pour chercher de
l’eau, de l’utiliser pour se laver. »
J’ai alors compris que l’eau était
tellement précieuse, qu’ils la gar-
daient uniquement pour boire.
T : La différence était nette
l’après-midi dans un village où
il y avait un forage qui va chercher
de l’eau pure à 80 m sous le sol.
L’eau ne manque jamais, les gens
étaient apprêtés, souriants,
détendus, beaucoup plus joyeux :
ce changement avait un effet sur
toute la communauté !
Quand on arrive là-bas et qu’on
voit ce manque d’eau, on est un
peu fâché et énervé face à cette
injustice. Il y a vraiment des choses
à faire, de l’aide à donner. On a
réalisé tout ce que l’eau pourrait
ameneràunvillage :cultiver,fabri-
quer des briques pour construire
des maisons, des églises, des
écoles, prospérer et avoir une vie
meilleure. C’est quelque chose qui
pour nous est banal, mais qui pour
eux ne l’est pas !
SEL : Que pensez-vous des par-
tenaires rencontrés sur place ?
T : Ce sont des gens sérieux, des
locaux qui ont monté des asso-
ciations et qui donnent leur vie
pour ça ! Ils connaissent person-
nellement ceux qui ont des besoins
et les visitent. C’est un travail
énorme qui change des vies !
Quand Thomas Blanc chante
« L’eau c’est la vie ! »
« J’ai été très marqué par leur ferveur, leur joie, leur foi, leur
confiance en Dieu ! On s’est rendu compte qu’on partage cette
source de la vie qui est Christ ! Ce qu’ils n’ont pas c’est l’eau na-
turelle, et là-dessus on peut les aider. »
À Boaboagra, le village de Jacqueline et Bibata, il n’y a pas encore
de forage. L'engagement de Thomas et Rosine va permettre de
récolter les 8 500 € nécessaires pour qu’un forage voie le jour
là-bas.
Rendez-vous le 26 mars pour la sortie du clip.
Faites-le tourner sur vos réseaux sociaux !
Thomas et Rosine ont rencontré Bibata, une jeune fille de Boaboagra.
8. 8
D
ans le rayon Eau de mon
supermarché, j’ai compté plus
de 25 marques d’eau diffé-
rentes... Quel contraste avec l’enfant
à la bouteille d’eau brune rencontré
au Burkina Faso en octobre dernier !1
Dans le monde, 663 millions de per-
sonnes n’ont pas accès à un point
d’eau amélioré. Une des solutions
face à ce problème est l’installation
de forages. Mais au fait, comment
ça marche ?
Étape 1 :
Préparer le terrain
La première chose à obtenir, et pro-
bablement la plus importante, c’est
l’implication de la communauté
locale dans le projet. Une bonne
adhésion de la communauté peut
éviter certains écueils. C’est une des
leçons retenues par notre partenaire
local chrétien ALV (Association Lieux
de Vie) au nord du Burkina Faso :
« Pour un développement réussi, il
faut un climat d’entente mutuelle et
de paix entre les hommes. »
La création d’un comité de gestion
et la formation d’artisans répara-
teurs issus de la communauté locale
est la deuxième chose à mettre en
place pour assurer un bon entretien
du forage. Le comité peut collecter
des cotisations, grâce auxquelles
des pièces de rechange pourront
être achetées. La maintenance
pourra être assurée par les artisans
réparateurs formés.
Étape 2 :
De la conception à
la réalisation
Le forage est réalisé par une entre-
prise professionnelle. Les contrats
de forage conclus sont toujours
« positifs », c’est-à-dire que le
contrat ne sera rempli que lorsque
l’entreprise aura trouvé de l’eau
consommable et en débit suffisant.
Une étude géophysique est réalisée
en amont pour déterminer les
meilleurs lieux d’implantation et une
analyse de l’eau est effectuée une
fois l’eau trouvée. Parallèlement à
ces activités, la communauté locale
est sensibilisée aux bonnes pratiques
d’hygiène afin de diminuer les
risques de maladies hydriques.
En 2016, le SEL a financé, grâce à
vos dons, l’installation de 3 nouveaux
forages au Burkina Faso et la réha-
bilitation de 6 forages. Au total, près
de 8000 personnes ont pu avoir accès
à de l’eau potable grâce à ces projets.
N’hésitez pas à découvrir la vidéo
sur les projets Eau de la Journée
du SEL sur www.journeedusel.sel-
france.org. La vie change quand
l’eau est disponible. Pensez-y lors
de votre prochain achat d’eau miné-
rale.
Isabelle Duval
Chargée des projets Eau et Assainissement
9 forages
grâce à vos dons !
En 2016, ces nouveaux forages ont permis à 8000 personnes d’accéder enfin à une eau
proche et propre. Derrière ces quelques mots se cache une mise en œuvre complexe,
maîtrisée par nos partenaires locaux.
1
cf. article Sel Info n°129 – décembre 2016
PROJETS DE DÉVELOPPEMENT
Répondez à l’appel de nos partenaires,
aidez-les à faire jaillir l’eau là-bas !
A l’occasion de la Journée du SEL, grâce à votre soutien, le SEL veut
permettre à un plus grand nombre d’hommes, de femmes et d’enfants
d’avoir accès à une eau propre et proche. Chacun de vos dons contribue
à soutenir nos partenaires dans leurs efforts d’accès à l’eau. Un
grand merci pour votre soutien !
Pour donner, remplissez le coupon joint ou allez sur :
www.journeedusel.selfrance.org
9. 9
Le cercle vertueux
du parrainage
P
lus nous avançons dans
les années, plus nous
constatons que le parrai-
nage porte des fruits. Mais les
bénéfices du parrainage ont bien
plus de répercussions que l’on
ne peut l’imaginer. C’est ce dont
témoignent les nombreuses his-
toires d’anciens enfants parrainés
par Compassion de par le monde.
En septembre 2016, aux Philip-
pines, 150 jeunes anciennement
parrainés se sont rassemblés
pour partager combien le par-
rainage avait influencé leur vie
et réfléchir à des stratégies afin
d’influencer positivement leurs
communautés locales. Ayant été
eux-mêmes soutenus, il semble
naturel à ces jeunes d’être géné-
reux et de s’engager à soutenir
la cause des enfants démunis.
David Beltran nous explique pour-
quoi : « Maintenant que nous
avons été libérés de la pauvreté,
c’est à notre tour d’aider les
autres. Il y a tant d’enfants qui
ont besoin d’aide. En tant qu’en-
fant parrainé, j’ai été accueilli et
j’ai reçu amour et acceptation ;
je veux maintenant partager tout
cela à ceux que je rencontre dans
la vie. »
David est coordinateur pour Com-
passion Philippines auprès des
églises de son pays. Auparavant,
il était le pasteur d’une Église ;
avant cela, il était directeur d’un
centre d’accueil, avant encore, il
était le concierge de l’église ; et
avant cela, il était un enfant par-
rainé.
Michelle, également parrainée
par Compassion, était une petite
fille silencieuse vivant dans des
conditions de pauvreté extrême.
Après de brillantes études en
communication, elle est devenue
directrice marketing d’un groupe
de théâtre chrétien. Aujourd’hui,
elle est la co-fondatrice et direc-
trice exécutive d’un ministère qui
offre un programme de soutien
à d’anciennes prostituées. Elle
leur transmet des compétences
pour les aider à générer des reve-
nus.
« Servir les plus démunis a tou-
jours été ma passion », déclare
Aizel Bucag. « Cela est largement
dû au fait que j’ai, moi-même,
été aidée par mon parrain quand
j’étais petite. » Aizel est mainte-
nant institutrice pour enfants sur-
doués. Son père est pasteur d’une
petite église et, ensemble, ils ont
En 2016, le SEL vous partageait sa joie : 10 000 enfants parrainés depuis la France. Un évè-
nement, ça l’est ! Car le parrainage change vraiment des vies. Découvrez au travers de ces
quelques témoignages, le cercle vertueux du parrainage et les effets que votre engagement
peut avoir sur les enfants une fois devenus grands.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Michelle, ex-enfant parrainée aux Philippines, vient aujourd’hui en aide
aux anciennes prostituées.
10. CENTRÉ SUR CHRIST – POUR L’ENFANT – EN COLLABORATION AVEC L’ÉGLISE10
mis en place un programme d’ali-
mentation pour les enfants de
leur communauté locale. Ils assu-
rent le soutien financier de
25 enfants vivant en situation de
pauvreté.
Margareth Makhoha raconte :
« Quand j’étais petite, je voulais
changer les choses dans mon
village, je rêvais de parler au nom
de mon peuple. » Après avoir
reçu son diplôme, elle est devenue
directrice de centre d’accueil. Elle
s’est ensuite sentie appelée à
faire de la politique et a été élue
députée, un espoir pour la nou-
velle génération en Ouganda.
« J’avais le désir dans mon cœur
d’être au service des gens, d’in-
fluencer les décisions qui vont
affecter les enfants et adultes qui
vivent dans la pauvreté. »
C’est cette même aspiration qui
animait Jennifer Gitiri, issue des
bidonvilles de Nairobi. « Je vou-
lais être quelqu’un qui défend
les droits de ceux qui ne peuvent
pas se défendre eux-mêmes. Je
suis maintenant avocate admise
au barreau et à la haute cour du
Kenya. »
Tous ces anciens enfants par-
rainés poursuivent des carrières
différentes et vivent des vies dif-
férentes. Mais ils partagent une
passion commune : transmettre
à d’autres la bonté qu’ils ont
aussi reçue de leur parrain.
Tous sont la preuve que le par-
rainage a un réel impact. Leur
détermination à être des acteurs
de changements dans leur com-
munauté est un encouragement
et une motivation pour nous par-
rains, à poursuivre notre enga-
gement, à leurs côtés, pour libé-
rer toujours plus d’enfants de la
pauvreté. En effet, grâce à nos
efforts combinés, ils pourront un
jour, eux aussi, réaliser leur rêve
et répondre à leur tour à l’appel.
Le parrainage
de courte durée,
songez-y !
Vous n’avez pas encore sauté
le pas du parrainage ou vous
aimeriez prendre un second
parrainage mais moins long ?
C’est tout à fait possible avec
le parrainage court.
Partout dans le monde, des
adolescents attendent
encore, avec beaucoup d’es-
poir, un parrain pour les
encourager jusqu’à la fin du
programme. Ces enfants ont
aussi besoin de nous, de nos
prières et de notre soutien.
N’hésitez pas à partager
cette possibilité à vos
proches !
Toutes les informations
sur notre site :
www.selfrance.org /
Rubrique ParrainageJennifer Gitiri. D’enfant des bidonvilles à avocate
du barreau au Kenya.
PARRAINAGE D'ENFANTS
Margareth Makhoha, d’Ouganda. Hier parrainée, aujourd’hui députée.
« Toutes les bénédictions
que j’ai reçues, c’est parce qu’il y
avait quelqu’un dans ce monde qui
a voulu avoir un impact
dans ma vie. »
« Je suis reconnaissante
à mes parrains qui ont cru
en moi, qui m’ont toujours
encouragée, qui ont prié
pour moi. »
11. 11
EAD/SENSIBILISATION
La solidarité,
ça ne date pas
d’hier !
P
eut-être l’avez-vous déjà
expérimenté mais par-
fois, quand nous nous lançons
dans un projet, il nous arrive d’avoir
le sentiment que nous sommes les
premiers à nous engager dans cette
voie ou bien que nous allons tout
révolutionner. Si à certains égards
ce sentiment peut être partiellement
justifié, il faut néanmoins avouer
qu’il est bien souvent trompeur. Nous
aurions tort de croire que nous avons
tout inventé ou que nous ferons tou-
jours tout mieux que tout le monde.
Regarder aux figures du passé,
c’est l’occasion de se rappeler que
nous nous inscrivons dans une
continuité et dans une histoire. De
nombreux croyants nous ont précé-
dés sur la voie de l’action humani-
taire et il peut être intéressant de
chercher à construire notre engage-
ment envers les plus pauvres à par-
tir de leurs exemples de vie.
Hommes ou femmes, d’origines ou
de dénominations différentes, ces
chrétiens ont cherché à vivre et à
incarner du mieux qu’ils pouvaient
l’enseignement biblique. S’intéresser
à leur biographie et à leur témoi-
gnage est tout à la fois un profond
encouragement (voir Dieu agir au
moyen d’individus imparfaits est tou-
jours stimulant) mais c’est aussi
une source d’inspiration pour nous
mettre en action !
La Bible elle-même
semble d’ailleurs forte-
ment valoriser la notion
d’exemple ou de modèle pour le
cheminement des croyants. Si
chaque chrétien a sa propre vocation,
nous pouvons apprendre les uns des
autres ! Pour autant, veillons à ne
pas non plus idéaliser les
grandes figures du passé.
Regarder à leur parcours,
c’est justement nous permettre de
voir au-delà de la représentation
classique et policée que nous pou-
vons en avoir… et rendre à Dieu la
gloire qui lui est due !
Henry Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge ; William Wilberforce,
l’un des principaux acteurs de l’abolition de l’esclavage au Royaume-
Uni… Les parcours et témoignages de vie de ces croyants ont beaucoup
à nous apprendre encore aujourd’hui.
C’est pourquoi le SEL a décidé de vous faire redécouvrir certains de ces
personnages au moyen de chroniques hebdomadaires réalisées avec
Radio Arc-en-Ciel. De janvier à juin 2017, retrouvez ces différents por-
traits sur le blog du SEL (blog.selfrance.org) ainsi qu’un article de ré-
flexion sur le sujet dans le dossier de la journée du SEL.
Le passé et les figures qui l’ont
jalonné ont beaucoup à nous
apprendre encore aujourd’hui. Ce
constat est valable dans plusieurs
domaines et notamment pour ce
qui est de l’engagement
chrétien envers les plus
démunis.
12. 12
P
lus du tiers des partici-
pants ont mis l’accent
sur les valeurs que nos
élus devraient incarner en
insistant particulièrement sur
la compassion, puis sur la jus-
tice et l’humilité.
Les autres participants ont sug-
géré des actions dans différents
domaines. La lutte contre la
corruption prime, suivie à éga-
lité par l’accès au logement
pour tous, l’aide pour la santé
et la solidarité internationale.
Une minorité a évoqué le chômage
comme priorité d’action. Enfin,
d’autres approches nous sont aussi
parvenues : la collaboration entre
les autorités civiles et les ONG1
,
l’équilibre entre l’aide aux entreprises
et l’aide sociale.
Une fois les primaires achevées,
nous remettrons aux candidats offi-
ciels un document « N’oublions pas
les plus pauvres », et nous vous
encouragerons à contacter vos can-
didats au Parlement.
Michée France s’est aussi joint aux
actions de la FPF2
et du CNEF3
qui,
chacun de leur côté, nous ont solli-
cités pour écrire un court article.
L’article pour la FPF concerne la
corruption, son importance tant par
les sommes détournées que
par la menace qu’elle repré-
sente pour la démocratie, les
affaires publiques et le déve-
loppement social. Nous y
témoignons de l’attachement
des protestants à la probité
qui devrait être donnée en
exemple par les élus de la
République eux-mêmes. Enfin
nous saluons les efforts menés
dans la lutte contre la corrup-
tion et nous invitons les can-
didats à s’exprimer sur les
mesures concrètes qu’ils envi-
sagent de poursuivre dans ce
domaine.
L’article pour le CNEF aborde
l’éthique économique dans un
contexte de mondialisation. Nous y
expliquons que l’économie ne saurait
être une fin en soi : elle est un
moyen de rendre la terre habitable
en gérant au mieux son développe-
ment. Refusant le principe d’une
société dans laquelle le consumé-
risme serait la valeur suprême, nous
pensons que les évangéliques adhè-
rent à un développement écono-
mique sain qui concilie l’équilibre
entre une liberté individuelle inalié-
nable et le respect de la dignité de
chaque être humain, notamment
des plus vulnérables.
« Cher-e-s candidat-e-s
à la présidentielle
et aux législatives … »
MICHÉE FRANCE
Dans nos dernières publications, nous vous avons invités à nous faire part des questions
en lien avec la pauvreté que vous souhaiteriez poser aux candidats à la présidentielle et
aux législatives. Merci à tous ceux qui se sont exprimés !
Prions pour les élections
« Avant tout, je recommande ceci : il faut faire des demandes à Dieu,
le prier, le supplier et le remercier pour tous les êtres humains. Il
faut prier pour ceux qui nous gouvernent et pour toutes les autorités.
Alors nous pourrons mener une vie calme et tranquille en étant fi-
dèles à Dieu et en nous condui-
sant bien. » 1 Timothée 2.1-2
Suivons ces recommandations de
Paul à Timothée et intercédons
pour les élections présidentielles
des 23 avril et 7 mai, législatives
des 11 et 18 juin et sénatoriales
du 24 septembre.
1
Organisations Non Gouvernementales
2
Fédération Protestante de France
3
Conseil National des Évangéliques de France
Pour que notre vote
défende aussi
les intérêts des plus pauvres.
Suivez-nous sur
www.michee-france.org
et sur notre page
Facebook.
13. Un partenariat
qui dure depuis 25 ans !
En allant visiter Manos Amigas lors
d’une rencontre mondiale de Michée
Mondial, Christophe Hahling, pasteur
de l’Orléanais, a constaté leur enga-
gement auprès des plus faibles : les
enfants des bidonvilles dans la ban-
lieue de Lima.
Pour que l’artisanat
nourrisse celui
qui a faim
Rafael del Campo est artisan sculp-
teur-céramiste depuis 1986. Toute
sa spiritualité se concentrait dans
ses créations jusqu’à ce qu’il soit
touché par le message biblique : il
a alors changé son art pour fonder
un nouvel atelier, « Ceramica
Nueva ». Il emploie aujourd’hui 13
artisans dans l’atelier et 3 femmes
à domicile.
Rafael travaille pour Manos Amigas
depuis 2009. Le commerce équitable
lui apporte de la sécurité. Le préfi-
nancement à hauteur de 50% lui
permet d’acheter la matière première
et de payer les artisans. Les délais
de paiement sont respectés et les
relations commerciales se font dans
la transparence.
Manos Amigas est convaincu que
l’activité économique ainsi générée
contribue à la lutte contre la pauvreté
et apporte de l’espérance à des
enfants d’artisans dans les zones
rurales.
Manos Amigas travaille avec Artisanat SEL depuis sa création, en 1991. Cette organisation
a pour objectif de soutenir des filières d’artisanat au Pérou, dans le respect des valeurs
chrétiennes. Nous les avons visités récemment.
COMMERCE ÉQUITABLE
Si, vous aussi, vous souhaitez
soutenir cette initiative, vous pou-
vez acheter les objets de Rafael
et d’autres artisans, du Pérou et
d’une vingtaine de pays, auprès
de l’association Artisanat SEL
qui les importe directement sans
intermédiaire.
Artisanat SEL
101 rue Marc Seguin
CS 30205
07500 GUILHERAND GRANGES
Tel: 04 28 42 20 10
Email: contact@artisanatsel.com
Commandes sur le site
www.artisanatsel.com
Ou demandez le catalogue
2016/2017 de 124 pages,
gratuit.
13
14. 14
« S’engager ce n’est
pas une option, ça
doit faire partie de
notre ADN. C’est vital,
indispensable, ça
touche à notre iden-
tité de chrétien. »
Jean-Luc Gadreau,
artiste avec le SEL.
S’ENGAGER ICI
Prier
Pour les partenaires locaux duSEL, leur témoignage auprès desbénéficiaires, les projets mis enplace, les enfants parrainés, etc.Faisons ensemble monter versDieu nos prières, supplications,actions de grâce afin qu’il fasseson œuvre dans les vies.
Si le SEL existe, c’est parce que des chrétiens s’engagent contre la pauvreté. D’abord
là-bas, par des organisations locales. Ensuite ici en France, chrétiens et Églises sont
engagés par différentes actions pour soutenir ces partenaires chrétiens. En 2017,
tentez vous aussi l’expérience et découvrez de nouvelles façons de vous engager !
Être bénévole pour le SEL
Vous aimeriez exploiter votre temps
utilement ? Au SEL, nous cherchons ré-
gulièrement des bénévoles pour :
• accomplir diverses tâches administra-
tives (mise sous pli de courriers, mise
à jour d’adresses, etc.)
• relire des articles en lien avec notre
activité
Cette liste est non exhaustive et le bé-
névolat peut s’exercer dans nos locaux,
à Bagneux ou à domicile.
N’hésitez plus !
Contactez-nous à infos@selfrance.org.
DonnerNous avons besoin de vous pour
financer les projets de nos partenaireset leur permettre d’avoir un impact
dans la vie de personnes
démunies ; pour offrir à des
enfants la possibilité d’aller à
l’école, à des personnes de voir
leurs conditions de vie s’améliorer.
9 façons de s’engager
avec le SEL !
Être délégué : Alexia témoigne !
« J’avais envie de porter la parole des plus pauvres auprès de ceux qui ne
les connaissent pas. Le rôle de délégué m’a semblé convenir à la fois aux
besoins existants et à mes dons/envies.
Pour ceux qui seraient tentés par cette aventure : foncez ! Les frères et
sœurs de nos Églises en France ont besoin de connaître la réalité de l’ex-
trême pauvreté à travers le monde et les moyens mis en œuvre par le SEL
pour lutter contre. Et comment pourraient-ils être au courant si per-
sonne ne le leur dit ? » Alexia Roulet, 28 ans.
Intéressés ? Contactez Fadima à delegues@selfrance.org.
« S'engager ça peut faire peur.
L'important, c'est juste de
commencer ; pas de réussir
mais de se mettre en marche.
Chacun à son niveau, chacun
selon ses capacités, nous
pouvons le faire. »
David Alonso, responsable
de la Communication au SEL.
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S’ENGAGER ICI
Parler du SELDans votre Église, au groupede jeunes, groupe de maison,avec ses amis autour d’unbon thé ou dans une filed’attente… Toute occasionest bonne à saisir pourparler des actions du SEL !
Traduire le courrier des parrains/filleuls ?
Chaque mois, le SEL reçoit plus de 3 000 lettres ! Cela représente
environ 900 lettres nécessitant d’être traduites. Nous avons donc
besoin de votre aide !
Si vous avez un bon niveau en anglais, espagnol ou portugais (et
français), ne gardez pas cela pour vous mais mettez ces compé-
tences à profit !
Envie de traduire ?
Contactez info@selfrance.org pour plus d’informations.
Le SEL
recrute !
Dès à présent, le SEL recherche
un(e) chargé(e) de développement,
en CDI, pour instruire les demandes
de financements de nos partenaires,
suivre la réalisation des projets et
participer aux campagnes d’infor-
mation auprès des donateurs.
A partir de juin 2017, le SEL
recherche un(e) employé(e) poly-
valent(e), en contrat aidé (CUI-CAE)
pour effectuer diverses tâches admi-
nistratives : accueil, gestion du cour-
rier, classement, saisies de données
(y compris financières), etc.
Le détail de ces deux postes basés
à Bagneux est disponible sur
www.selfrance.org, rubrique Nous
rejoindre. Envoyer LM et CV à :
recrutement@selfrance.org
Et bien courez maintenant !La Course des héros, ils l’ont faite en 2016 et ils racontent :
« Devant cet évènement, deux choix s’offraient à moi :me lancer dans l’aventure, ou bien remettre ma déci-sion à plus tard... Finalement, j’ai répondu à cette voixqui me disait : “Je t’ouvre une porte pour que tupuisses participer à ta soif de justice et d’aide du pro-chain. C’est à toi de la franchir.” » Sylvain Barthe
« Ici nous courons pour le plaisir, c’est un luxe quebeaucoup ne peuvent pas s’offrir alors partageons-le enaidant notre “voisin” ! » Christine Kling
En 2017, chaussez vos baskets et inscrivez-vous à la Coursedes héros à Paris ou à Lyon le 18 Juin.Rendez vous sur le site du SEL
ou contactez dlevialvares@selfrance.org
eBénévole
4h30/jour, c’est le temps moyen que passe un individu sur internet1
. Et si
une partie de ce temps était utilisé pour la bonne cause ? Être eBénévole du
SEL c’est :
• Aimer notre page Facebook, nous suivre sur Twitter et/ou Instagram
• Télécharger l’application du SEL sur votre smartphone
• Aimer et partager les publications du SEL à vos amis
• S’abonner au blog du SEL et à notre newsletter, le SEL Action
Vous informer et permettre àvotre entourage de l’être également est une ma-
nière concrète de s’engager avec le SEL.
1
http://www.blogdumoderateur.com/usage internet 2016/
Chanteur, comédien, photographe,
vidéaste, graphiste, dessinateur/
illustrateur… Comme Thomas Blanc,
Annenciel, Pierre Lachat, Manior et
beaucoup d’autres, mettez vos dons
au service de Dieu et portez la cause
du SEL au moyen de votre art.
16. DIMANCHE
26 MARS 2017
ORGANISEZ
LA JOURNÉE DU SEL 2017
DANS VOTRE ÉGLISE !
REGARDEZ LA BANDE ANNONCE DE LA JOURNÉE
TÉLÉCHARGEZ LE DOSSIER D’ANIMATION AVEC :
Une vidéo-témoignage de partenaires du SEL
Des textes de réflexion biblique et thématique
Une trame pour animer le culte
Des animations pour les enfants et les jeunes
Une vidéo + une fiche pour soutenir des projets
d’aménagement de points d’eau potable
ACCÉDEZ AUX ÉLÉMENTS POUR COMMUNIQUER SUR
CET ÉVÉNEMENT (AFFICHES, POWER POINT…)
sur www.journeedusel.selfrance.org
* Date indicative : vous pouvez tout
à fait programmer la Journée du
SEL à un autre moment !