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S/A
Généralités sur le
Sérodiagnostic
Par : S/Abdessemed
S/A
 la recherche de l'agent pathogène responsable, dans les liquides
ou les tissu du malade ; constitue le diagnostic direct
 la recherche de la réponse immunitaire spécifique de l'organisme
à l'agent pathogène ; c'est le diagnostic indirect
 La réaction immunitaire développée par l'hôte peut être révélée,
en recherchant et en titrant des anticorps spécifiques apparus dans
les humeurs, en particulier le sérum  sérodiagnostic
S/A
But du sérodiagnostic
  Pour le diagnostic d’une infection actuelle, on recherche :
 soit une augmentation significative du titre des anticorps à l’examen
de deux sérums, le premier précoce prélevé le plus tôt possible, (le
deuxième tardif prélevé lors de la convalescence), tous deux examinés
simultanément au cours de la même manipulation pour éviter toute
erreur due à la variabilité intermanipulation.
 soit la présence d’IgM spécifiques qui théoriquement, signent, par
leur seule présence, une primo-infection en cours. Ce n’est vrai
que pour certaines infections aiguës (rubéole ou l’hépatite A).
S/A
  La seule présence d’IgG spécifiques dans un sérum unique
signifie « trace immunitaire » de l’infection mais ne permet pas de
dater cette infection, car :
 un titre élevé ne signe pas une infection récente chez un individu
donné, tant est grande la variabilité individuelle de la réponse
immunitaire humorale, en termes de rapidité, de niveau d’anticorps
et de persistance
S/A
 Donc, la seule présence d’IgG spécifiques dans un sérum
constitue:
 une information suffisante pour le praticien, en cas d’infection
chronique telle qu’une infection par HIV (une telle personne,
infectée, peut transmettre l’HIV, par rapport sexuel ou don de
sang)
 ou bien dans d’autres cas pour déterminer si le patient est
protégé vis-à-vis du virus correspondant (titre d’anticorps anti-
HBs ≥ 10 UI/mL pour protéger vis-à-vis du virus de l’hépatite B),
S/A
Quelles sont les précautions à prendre ?
 Le prélèvement
 Le prélèvement de deux sérums à 15 jours d’intervalle est
indispensable.
 1er sérum = précoce.
 2eme sérum = 15 jours plus tard
S/A
 Les techniques récentes automatisées (ELISA) tolèrent certains
anticoagulants (héparine)
 L’hémolyse et la lipémie interfèrent seulement dans les réactions
d’agglutination, mais leur présence est non souhaitable dans toutes
les techniques
 Un traitement préalable du sérum peut être nécessaire pour
éliminer certaines interférences (EX : hémagglutinines hétérogènes
dans le test de la rubéole)
S/A
Les techniques
 Sont nombreuses :
 Précipitation en milieu liquide ou en milieu solide
 Agglutination, Inhibition de l'hémagglutination
 IFI , ELISA, RIA
 Western-blot
S/A
 Le choix de la technique utilisée est en fonction de :
 Cinétique des anticorps.
 Spécificité du virus. (HA, Neutralisant…)
 sensibilité et spécificité de la technique.
 Les plus sensibles (peu de faux négatifs) = conviennent mieux
pour un dépistage,
d'autres les plus spécifiques (peu de faux positifs) = conviennent
mieux pour une confirmation.
S/A
 Dans les réactions d'agglutination, une concentration
d'anticorps trop élevée peut saturer les sites antigéniques du
réactif et empêcher l'agglutination : c'est le phénomène de zone
qui impose de tester au moins deux dilutions du sérum.
S/A
L'antigène utilisé
 Un antigène réactif n'est jamais "pur" : et sa composition doit être
connue
 Il arrive que des réactions positives soient dues à la présence
d'anticorps "voisins" capables de réagir avec un déterminant
antigénique "parasite" du réactif : ce sont des réactions "croisées"
donnant lieu à des résultats faussement positifs :
S/A
 Exemple :
 des anticorps Antibrucella qui co-agglutinent avec les antigènes
des Yersinia
 La technique du Western blot permet, dans une même opération,
de révéler la présence d'anticorps correspondant à différents
antigènes
S/A
La cinétique d'apparition des anticorps
recherchés
 Au cours d'une infection aiguë récente on assiste :
 soit à l'apparition d'anticorps spécifiques (séroconversion)
 soit à l'augmentation franche (fois 4) et rapide de leur titre.
S/A
 La comparaison des résultats obtenus sur deux sérums prélevés à une
dizaine de jours d'intervalle est donc souhaitable pour reconnaître une
infection actuelle :
 une séroconversion ou une multiplication par quatre du titre affirme
l’infection actuelle
 un résultat négatif exclut l’infection
 un titre identique (stable) signe une infection ancienne.
 Si les Ac apparus sont de classe IgM  signent une infection
récente : dans ce cas un seul sérum est suffisant.
S/A
 Infection néonatale et congénitale (Rubéole, CMV,….etc)  les
IgM ne passent pas la barrière placentaire donc leur présence dans le
sang d'un nouveau-né signifie qu'ils sont synthétisés par le système
immunitaire du nouveau-né lui-même et que celui-ci est donc
infecté.
 Primo-infection. (Rubéole, Hépatite,..etc)
 NB : Les techniques de détection des IgM sont délicates et des failles peuvent
être la cause de résultats faussement négatifs (saturation de l'antigène par des
IgG) ou faussement positifs (présence du facteur rhumatoïde).
S/A
Limites du sérodiagnostic
 Les sérodiagnostics sont parfois d'un intérêt faible ou nul : Certains
agents pathogènes sont en effet incapables de stimuler une réaction
immunologique décelable in vitro (mycobactéries ...)
 Dans les infections opportunistes ou nosocomiales, le retentissement
immunologique est très faible surtout si elles frappent des sujets
immunodéficients (SIDA) et les résultats peuvent être faussement
négatifs
 *Chez le nourrisson, les anticorps maternels peuvent donner des
résultats faussement positifs (d’où la nécessité de rechercher les IgM)
S/A
 Des réactions croisées peuvent survenir entre membres d’une
même famille de pathogènes ou du fait que certains agents sont
capables de déclencher par stimulation réactions immunitaires très
larges, non spécifiques (EX : la sécrétion d’IgM anti-rubéoliques
au cours d’une infection à EBV ou CMV.)
S/A
Ce qu'il ne faut pas faire
 Demander des sérologies "exhaustives" (exemple : "sérologies
virales", "sérologie hépatites, A, B, C, D, E etc...").
 Ne pas juger utile d’obtenir des renseignements cliniques.
 Ne pas chercher les IgM quand il le faut et les chercher quand il ne
le faut pas.
 Ne pas demander un deuxième sérodiagnostic après plusieurs jours
d'évolution, si les signes cliniques persistent (sérum "tardif").
 Ne pas tester à nouveau le sérum "précoce" en même temps que le
sérum "tardif".
S/A

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Généralités sur le sérodiagnostic

  • 2. S/A  la recherche de l'agent pathogène responsable, dans les liquides ou les tissu du malade ; constitue le diagnostic direct  la recherche de la réponse immunitaire spécifique de l'organisme à l'agent pathogène ; c'est le diagnostic indirect  La réaction immunitaire développée par l'hôte peut être révélée, en recherchant et en titrant des anticorps spécifiques apparus dans les humeurs, en particulier le sérum  sérodiagnostic
  • 3. S/A But du sérodiagnostic   Pour le diagnostic d’une infection actuelle, on recherche :  soit une augmentation significative du titre des anticorps à l’examen de deux sérums, le premier précoce prélevé le plus tôt possible, (le deuxième tardif prélevé lors de la convalescence), tous deux examinés simultanément au cours de la même manipulation pour éviter toute erreur due à la variabilité intermanipulation.  soit la présence d’IgM spécifiques qui théoriquement, signent, par leur seule présence, une primo-infection en cours. Ce n’est vrai que pour certaines infections aiguës (rubéole ou l’hépatite A).
  • 4. S/A   La seule présence d’IgG spécifiques dans un sérum unique signifie « trace immunitaire » de l’infection mais ne permet pas de dater cette infection, car :  un titre élevé ne signe pas une infection récente chez un individu donné, tant est grande la variabilité individuelle de la réponse immunitaire humorale, en termes de rapidité, de niveau d’anticorps et de persistance
  • 5. S/A  Donc, la seule présence d’IgG spécifiques dans un sérum constitue:  une information suffisante pour le praticien, en cas d’infection chronique telle qu’une infection par HIV (une telle personne, infectée, peut transmettre l’HIV, par rapport sexuel ou don de sang)  ou bien dans d’autres cas pour déterminer si le patient est protégé vis-à-vis du virus correspondant (titre d’anticorps anti- HBs ≥ 10 UI/mL pour protéger vis-à-vis du virus de l’hépatite B),
  • 6. S/A Quelles sont les précautions à prendre ?  Le prélèvement  Le prélèvement de deux sérums à 15 jours d’intervalle est indispensable.  1er sérum = précoce.  2eme sérum = 15 jours plus tard
  • 7. S/A  Les techniques récentes automatisées (ELISA) tolèrent certains anticoagulants (héparine)  L’hémolyse et la lipémie interfèrent seulement dans les réactions d’agglutination, mais leur présence est non souhaitable dans toutes les techniques  Un traitement préalable du sérum peut être nécessaire pour éliminer certaines interférences (EX : hémagglutinines hétérogènes dans le test de la rubéole)
  • 8. S/A Les techniques  Sont nombreuses :  Précipitation en milieu liquide ou en milieu solide  Agglutination, Inhibition de l'hémagglutination  IFI , ELISA, RIA  Western-blot
  • 9. S/A  Le choix de la technique utilisée est en fonction de :  Cinétique des anticorps.  Spécificité du virus. (HA, Neutralisant…)  sensibilité et spécificité de la technique.  Les plus sensibles (peu de faux négatifs) = conviennent mieux pour un dépistage, d'autres les plus spécifiques (peu de faux positifs) = conviennent mieux pour une confirmation.
  • 10. S/A  Dans les réactions d'agglutination, une concentration d'anticorps trop élevée peut saturer les sites antigéniques du réactif et empêcher l'agglutination : c'est le phénomène de zone qui impose de tester au moins deux dilutions du sérum.
  • 11. S/A L'antigène utilisé  Un antigène réactif n'est jamais "pur" : et sa composition doit être connue  Il arrive que des réactions positives soient dues à la présence d'anticorps "voisins" capables de réagir avec un déterminant antigénique "parasite" du réactif : ce sont des réactions "croisées" donnant lieu à des résultats faussement positifs :
  • 12. S/A  Exemple :  des anticorps Antibrucella qui co-agglutinent avec les antigènes des Yersinia  La technique du Western blot permet, dans une même opération, de révéler la présence d'anticorps correspondant à différents antigènes
  • 13. S/A La cinétique d'apparition des anticorps recherchés  Au cours d'une infection aiguë récente on assiste :  soit à l'apparition d'anticorps spécifiques (séroconversion)  soit à l'augmentation franche (fois 4) et rapide de leur titre.
  • 14. S/A  La comparaison des résultats obtenus sur deux sérums prélevés à une dizaine de jours d'intervalle est donc souhaitable pour reconnaître une infection actuelle :  une séroconversion ou une multiplication par quatre du titre affirme l’infection actuelle  un résultat négatif exclut l’infection  un titre identique (stable) signe une infection ancienne.  Si les Ac apparus sont de classe IgM  signent une infection récente : dans ce cas un seul sérum est suffisant.
  • 15. S/A  Infection néonatale et congénitale (Rubéole, CMV,….etc)  les IgM ne passent pas la barrière placentaire donc leur présence dans le sang d'un nouveau-né signifie qu'ils sont synthétisés par le système immunitaire du nouveau-né lui-même et que celui-ci est donc infecté.  Primo-infection. (Rubéole, Hépatite,..etc)  NB : Les techniques de détection des IgM sont délicates et des failles peuvent être la cause de résultats faussement négatifs (saturation de l'antigène par des IgG) ou faussement positifs (présence du facteur rhumatoïde).
  • 16. S/A Limites du sérodiagnostic  Les sérodiagnostics sont parfois d'un intérêt faible ou nul : Certains agents pathogènes sont en effet incapables de stimuler une réaction immunologique décelable in vitro (mycobactéries ...)  Dans les infections opportunistes ou nosocomiales, le retentissement immunologique est très faible surtout si elles frappent des sujets immunodéficients (SIDA) et les résultats peuvent être faussement négatifs  *Chez le nourrisson, les anticorps maternels peuvent donner des résultats faussement positifs (d’où la nécessité de rechercher les IgM)
  • 17. S/A  Des réactions croisées peuvent survenir entre membres d’une même famille de pathogènes ou du fait que certains agents sont capables de déclencher par stimulation réactions immunitaires très larges, non spécifiques (EX : la sécrétion d’IgM anti-rubéoliques au cours d’une infection à EBV ou CMV.)
  • 18. S/A Ce qu'il ne faut pas faire  Demander des sérologies "exhaustives" (exemple : "sérologies virales", "sérologie hépatites, A, B, C, D, E etc...").  Ne pas juger utile d’obtenir des renseignements cliniques.  Ne pas chercher les IgM quand il le faut et les chercher quand il ne le faut pas.  Ne pas demander un deuxième sérodiagnostic après plusieurs jours d'évolution, si les signes cliniques persistent (sérum "tardif").  Ne pas tester à nouveau le sérum "précoce" en même temps que le sérum "tardif".
  • 19. S/A