D’ici quelques jours s’ouvrira la COP21, qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochain à Paris. Cette conférence sera déterminante car elle doit aboutir à un accord international juridiquement contraignant sur le climat, applicable à tous les pays à partir de 2020, qui préservera des chances de contenir le réchauffement global bien en deçà de 2°C – voire 1,5°C. L’accord de Paris ne sera certainement pas un accord idéal, mais il doit poser les bases pour permettre de lutter contre les changements climatiques tout en répondant aux besoins de développement et de justice sociale des populations les plus démunies et les plus exposées aux impacts de ce phénomène.
L’Afrique est le continent qui a le moins contribué aux changements climatiques. C’est pourtant le plus touché par ses conséquences dévastatrices.
Pour porter haut et fort la voix et les préoccupations des communautés les plus affectées, la société civile africaine francophone rassemblée au sein du Réseau Climat & Développement sera présente en force à la COP21 et dans les espaces de la société civile.
3. D
’ici quelques jours s’ouvrira la COP21, qui se tiendra
du 30 novembre au 11 décembre prochain à Paris.
Cette conférence sera déterminante car elle doit
aboutir à un accord international juridiquement
contraignant sur le climat, applicable à tous les
pays à partir de 2020, qui préservera des chances de contenir le
réchauffement global bien en deçà de 2°C – voire 1,5°C. L’accord
de Paris ne sera certainement pas un accord idéal, mais il doit
poser les bases pour permettre de lutter contre les changements
climatiques tout en répondant aux besoins de développement
et de justice sociale des populations les plus démunies et les
plus exposées aux impacts de ce phénomène.
L’Afrique est le continent qui a le moins contribué aux change-
ments climatiques. C’est pourtant le plus touché par ses consé-
quences dévastatrices. Les impacts d’ores et déjà observés sur
la production agricole et l’élevage, sur la stabilité des écosys-
tèmes dont vivent de nombreuses communautés, sur la dispo-
nibilité en eau et in fine, sur la sécurité alimentaire, la santé
humaine, les modes de vie et les cultures n’iront qu’en s’aggra-
vant. Certaines populations ou pays subiront des dommages
irréversibles, y compris en termes de vies humaines, acculant
les populations à la migration. Pire, certaines solutions mises en
avant sont parfois aussi sources d’injustice : déplacements de
population, insécurité alimentaire, violation de droits humains,
vulnérabilité accrue des femmes. Sans actions immédiates et
soutenues à plus long terme pour réduire les impacts du chan-
gement climatique, les efforts en matière de lutte contre la pau-
vreté, de promotion des droits humains, d’accès à la santé et à la
dignité seront annihilés et la capacité même de développement
du continent africain sera menacée.
Pour porter haut et fort la voix et les préoccupations des commu-
nautés les plus affectées, la société civile africaine francophone
rassemblée au sein du Réseau Climat & Développement sera pré-
sente en force à la COP21 et dans les espaces de la société civile.
LeRéseauClimat&Développementrassembleprèsde80associa-
tions francophones, principalement africaines, qui travaillent à
l’articulation entre changement climatique et développement.
Il se mobilise à niveau local, national et international pour rap-
peler que justice sociale, lutte contre la pauvreté et lutte contre
les changements climatiques ne font qu’un. Retrouvez-nous ici :
www.climatdeveloppement.org
4. L
es inégalités représentent un facteur supplémentaire de vulnérabilité face aux change-
ments climatiques. C’est notamment le cas des inégalités hommes – femmes : ainsi, 70% des
personnes les plus pauvres, et donc les plus touchées par ce phénomène, sont des femmes.
Zenabou Segda travaille pour Women Environmental Programme au Burkina Faso. Elle mi-
lite pour la prise en compte de l’égalité hommes-femmes dans les politiques climat depuis
qu’elle a pris conscience de l’impact direct des changements climatiques sur les femmes dans son
pays. Ce sont elles qui s’occupent de labourer les champs, aller chercher l’eau et le bois, et s’occuper
de leurs familles. Lorsque l’eau et le bois se raréfient, ce sont elles qui marchent des kilomètres pour
en trouver. Les femmes contribuent aussi beaucoup aux actions communautaires d’adaptation aux
changements climatiques, par exemple en portant de lourdes pierres pour la construction de petites
digues. Zenabou a pris conscience que les femmes sont les plus vulnérables mais que ce sont aussi
elles qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les changements climatiques en apportant des
solutions concrètes, surtout à l’échelle communautaire grâce à leurs connaissances, expériences, et
leur rôle productif dans la vie de la communauté. Pour lutter efficacement contre les changements
climatiques, il est impératif à la fois de tenir compte des vulnérabilités spécifiques des femmes mais
également d’en faire des vectrices du changement et de les inclure dans les processus de décision.
Comme l’a appelé de ses vœux la Secrétaire d’Etat française chargée des Droits des Femmes Pascale
Boistard lors de la Commission des Nations Unies sur la condition de la femme, l’accord de Paris doit
faire des femmes le cœur de la solution et de l’action, tout en protégeant leurs droits. Il est donc es-
sentiel que l’égalité des genres soit inscrite dans l’accord, et réellement mise en œuvre sur le terrain
CONTACT : + 226 70 23 49 30/ SEGDAORAMA@GMAIL.COM
Hindou Oumarou Ibrahim, AFPAT Tchad
« Les changements climatiques
ne sont pas qu’une question de CO2.
C’est avant, avant tout, une question
de droits humains. »
L
es changements climatiques sont l’une des principales menaces pour les droits humains.
Hindou Oumarou Ibrahim est la coordinatrice de l’Association des femmes peules autoch-
tones du Tchad (AFPAT), une organisation à base communautaire. Elle appartient au peuple
Peul Mbororo du Tchad, communauté d’éleveurs encore nomades et semi-nomades dans
certaines zones. Pour les Peuls, les changements climatiques sont une réalité quotidienne :
la chaleur de plus en plus forte ; les inondations et les sécheresses imprévisibles qui inondent ou des-
sèchent les pâturages et affament le bétail et la communauté ; la disparition de certaines espèces de
plantes médicinales ancestrales et d’animaux essentiels à l’équilibre des écosystèmes autour du Lac
Tchad et partout au Tchad. Face à la raréfaction des pâturages et des ressources en eau, ils doivent
modifier leurs trajectoires de transhumance pour assurer la survie de leurs troupeaux – et la leur. Pour
la communauté de Hindou, ces bouleversements sont sources de conflits avec d’autres populations
autour de l’accès aux ressources naturelles, mais également d’épidémies et de pénibilité croissante
pour les femmes chargées de trouver l’eau et de nourrir leurs familles.
Ce sont leurs droits humains – à l’alimentation, à la santé, à l’eau, à la terre, etc. – qui sont directement
affectés. La communauté de Hindou n’est pas la seule dans ce cas ; elles sont de plus en plus nombreuses
à subir les impacts de ces changements, sans appui de la communauté internationale. Et, parfois, ce
sont des projets menés au nom du climat – développement des agro-carburants ou autres monocultures
industrielles, grands barrages, etc. – qui entraînent la violation des droits des populations.
C’est pour cela que l’accord de Paris doit impérativement renforcer la protection et la réalisation des
droits humains. Il ne s’agit pas d’un détail qui pourrait être laissé de côté sous prétexte que l’accord
de Paris devrait traiter avant tout du climat : il ne sera ni juste ni possible de relever le défi climatique
sans relever celui des droits humains. Cela suppose d’inscrire ces droits dans l’accord de Paris et de
s’assurer que les décisions prises et actions de lutte contre les changements climatiques ne viennent
pas les mettre en danger.
CONTACT : +235 66 29 25 19 / + 33 (0)6 69 90 01 69 / HINDOUOUMAR@GMAIL.COM
Zenabou Segda, WEP Burkina
« Les femmes sont plus vulnérables
face aux changements climatiques,
mais elles sont aussi au cœur de la
solution. »
5. Ali Bonguéré, EDER Niger
« La sécurité alimentaire est gravement
menacée par les changements
climatiques. L’accord de Paris doit la
renforcer, pas la mettre en danger. »
L
es changements climatiques ont déjà et auront des impacts particulièrement néfastes sur
l’agriculture et la sécurité alimentaire. En 2080, 600 millions de personnes supplémentaires
souffriront de sous-alimentation à cause des changements climatiques si les émissions de
gaz à effet de serre restent au niveau actuel. L’adaptation du secteur agricole est, dès lors,
un enjeu clé pour assurer la sécurité alimentaire des populations et notamment des petits
producteurs, en particulier en Afrique subsaharienne. Ali Bonguéré, de l’organisation EDER, vient du
Niger, l’un des pays les plus concernés par les impacts des changements climatiques sur la sécurité
alimentaire. C’est pour cela qu’il s’est emparé des questions agricoles dans les négociations climat.
Malgré les appels répétés d’Ali et de la société civile mobilisée sur ces sujets, la sécurité alimentaire
peine à être prise en compte au sein des négociations climat. Pire, les « fausses solutions » de l’agricul-
ture industrielle intensive comme les OGM, les agrocarburants ou la « climate smart agriculture », qui
mettent en péril les agricultures paysannes, l’environnement et la souveraineté alimentaire des popu-
lations vulnérables, risquent d’être promues dans l’Agenda de l’action Lima – (LPAA), l’un des piliers de
la COP21.
Pour Ali Bonguéré, l’accord de Paris doit permettre de promouvoir et de soutenir financièrement les
agricultures familiales et l’agro-écologie paysanne et assurer la sécurité alimentaire des populations
les plus vulnérables.
CONTACT : +227 91 41 99 45 / +33 (0)6 05 87 37 29 / BONGUERE@YAHOO.FR
Moutari Abdoul Madjid, DEMI-E, Niger
« Malgré les nombreuses catastrophes
climatiques, l’adaptation est
systématiquement le parent pauvre
des politiques climat. Il faut en
faire une priorité de l’accord et des
financements climat. »
L
es ressources en eau de l’Afrique seront les premières touchées par les changements clima-
tiques. Moutari Abdoul Madjid travaille pour l’Association DEMI-E au Niger pour améliorer
l’accès à l’eau et l’assainissement et sécuriser les ressources en eau dans les régions de Zin-
der et de Tillabéry, deux régions très pauvres du Niger. Il a constaté la diminution des res-
sources en eau de la région et ne se bat plus seulement pour l’accès à l’eau mais aussi pour sa
disponibilité. Il a également constaté que les changements climatiques sont multiformes : aux séche-
resses succèdent des inondations qui emportent tout - les récoltes, le bétail, les maisons - et déplacent
les populations. L’année dernière, près de 51 000 personnes ont été déplacées à Niamey à cause des
inondations, 4.500 maisons détruites et plus de 250 hectares de champs et de jardins dévastés. Mou-
tari est révolté de voir que l’adaptation à ces aléas climatiques reste le parent pauvre de toutes les
politiques. Lorsqu’elles existent, ce sont les moyens financiers qui ne suivent pas. Il sait que toutes
les régions frappées par les catastrophes climatiques vont payer le prix fort s’il n’y a pas d’actions de
prévention des risques et de planification : l’adaptation à base communautaire, la sécurisation des
ressources en eau, les systèmes d’alerte précoce, les greniers à grains qui résistent aux intempéries,
des pratiques agricoles plus adaptées. Il sait aussi que moins les pays pollueurs réduiront leurs émis-
sions de gaz à effet de serre, plus ce prix sera élevé pour les plus pauvres et vulnérables comme le
Niger. En l’absence de politiques d’adaptation ambitieuses, les pays et les communautés subiront des
pertes et dommages économiques et humains irréversibles. Pourtant, malgré l’urgence, l’adaptation
ne représente que 16% des financements climat déboursés par les bailleurs internationaux et reste
marginale dans l’Aide Publique au Développement.
Dans ce contexte, l’accord de Paris doit impérativement permettre de répondre – enfin – aux besoins
d’adaptation des pays les plus vulnérables et les plus pauvres et ainsi garantir leur accès à un déve-
loppement résilient. La solution ? Faire de l’adaptation un pilier de l’accord de Paris et accompagner
financièrement les pays en développement, en particulier les moins avancés.
CONTACT : +227 96 57 55 77 / MOCTABID@YAHOO.FR
6. P
our permettre au continent d’enclencher les transformations nécessaires face aux crises
climatique et énergétique, l’Afrique va devoir investir massivement. Mouhamadou Maiga
Farka travaille à l’association Amade Pelcode, au Mali. Son travail l’a amené à prendre
conscience des financements considérables qui sont nécessaires pour permettre aux com-
munautés d’installer des panneaux solaires pour électrifier les dispensaires et réfrigérer les
vaccins ; d’acheter des pompes solaires pour les agriculteurs ; d’installer des systèmes de stockage des
récoltes face aux intempéries ou encore d’améliorer l’accès à l’eau potable dans un contexte de renfor-
cement des sécheresses. C’est pour toutes ces raisons qu’il participe aux négociations internationales
depuis plusieurs années : il veut s’assurer que les financements promis arriveront à destination et cor-
respondront bien aux besoins des populations. Il s’inquiète de voir que les financements publics pour
le climat, notamment ceux destinés aux pays africains et à l’adaptation aux impacts des changements
climatiques, continuent de manquer cruellement. Il sait que ce ne sont pas les belles promesses des
pays développés qui vont combler des besoins financiers qui ne cessent d’augmenter.
Pour Maiga, l’accord mondial à Paris n’aura pas de sens s’il ne répond pas aux besoins et urgences des
pays les plus affectés. Dans ce contexte, l’accord de Paris doit impérativement trouver une solution
financière adaptée, publique, et à la mesure des besoins, pour aider les pays les plus démunis et les
plus vulnérables à faire face aux changements climatiques.
CONTACT : +223 76 46 33 36 / MOUHAMADOUMAIGA@GMAIL.COM
Is Deen Akambi, EcoBénin
« Les énergies renouvelables et
l’efficacité énergétique permettent
de lutter contre les changements
climatiques et la pauvreté. C’est une
priorité pour l’Afrique, ce doit être
une priorité de l’accord de Paris. »
L
’Afrique fait face à trois crises indissociables qui accentuent la pauvreté : une crise énergé-
tique, une crise de la déforestation et une crise climatique. Is Deen Akambi travaille pour
l’association Eco-Bénin. Depuis son enfance, il voit que la principale source d’énergie utilisée
est le bois de feu, et que c’est là une des raisons de la disparition de la forêt. Il voit que les
femmes et les enfants souffrent de problèmes respiratoires liés à la fumée toxique du bois
de feu. Il voit que son pays, comme les autres pays d’Afrique, est aussi très dépendant aux énergies
fossiles, alors même qu’elles sont nocives et coûteuses et bénéficient majoritairement aux plus riches
et aux multinationales. Il sait que 2 africains sur 3 – 620 millions de personnes – n’ont pas accès à
l’électricité et qu’au rythme actuel tous les Africains n’auront accès à l’électricité qu’en 2080 et à des
moyens de cuisson non polluants d’ici la moitié du XXIIè siècle seulement. Heureusement, Is Deen
sait aussi qu’il existe des alternatives et l’Afrique a un énorme potentiel énergétique renouvelable.
Son association œuvre pour l’installation de foyers améliorés qui permettent de consommer moins
de bois. L’association réfléchit également aux moyens de proposer des pompes à eau solaires aux
agriculteurs. Cela permettra de consommer moins d’essence, d’améliorer les pratiques agricoles, de
créer plus de ressources locales et de lutter contre la pauvreté. Mais pour aller plus loin en matière
d’économies d’énergie et généraliser l’utilisation des énergies renouvelables, les investissements et
la planification manquent à l’appel.
L’accord de Paris peut et doit permettre à l’Afrique d’exploiter ce potentiel, de sortir de sa dépen-
dance aux énergies fossiles et d’investir dans les technologies et les infrastructures renouvelables et
d’efficacité énergétique. A condition que l’accord de Paris fasse de l’accès aux services énergétiques
durables, fiables et sobres en carbone une priorité, y compris en Afrique.
CONTACT : +229 96 12 66 67/ ISDEEN55@YAHOO.FR
Maiga Mouhamadou Farka, Amade Pelcode Mali
« Sans financements climat publics,
prévisibles et additionnels, les pays
les plus pauvres ne pourront pas
s’adapter et les conséquences seront
inimaginables »
7. Joseph Kogbe, coordonnateur du RC&D, Togo
« Le Réseau Climat & Développement
représente la société civile africaine
francophone dans sa diversité. Il est
présent à la COP21 pour faire entendre
la voix des sans voix »
J
oseph Kogbe est le coordonnateur du Réseau Climat & Développement. Il est basé à l’ONG
OPED, au Togo. Pour Joseph, le RC&D tire sa force et sa légitimité de ses experts de terrain, qui
font un travail quotidien dans les pays pour sensibiliser et former les populations locales et
les décideurs, monter des projets d’alternatives en matière d’adaptation, de développement
des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique et pour intégrer les enjeux climatiques
dans les politiques nationales et locales. C’est ce lien très fort avec les réalités du terrain qui
permet d’enrichir et de légitimer tout le plaidoyer du RC&D dans les instances nationales et interna-
tionales. Depuis 2007, le RC&D permet à près de 80 ONG de porter, ensemble et dans toute leur diver-
sité, les priorités et les recommandations de la société civile africaine francophone.
Lutter ensemble pour la justice climatique, diffuser des alternatives concrètes pour un développe-
ment durable pour tous, proposer des recommandations politiques, renforcer la voix de la société
civile africaine dans les instances politiques à tous les niveaux et dans les médias : voilà, pour Joseph
et les associations membres qu’il coordonne, les missions essentielles du Réseau Climat & Développe-
ment et sa force.
CONTACT : + 228 90 38 62 04 / JOSEPHKOGBE@YAHOO.FR
Aissatou Diouf, chargée de communication et de plaidoyer climat, ENDA Energie, Sénégal
« Les propositions des pays africains
doivent être plus entendues das les
négociations internationales. C’est une
question de justice climatique »
A
issatou est chargée de communication et de plaidoyer climat à ENDA Energie, ONG basée
au Sénégal et qui copilote le RC&D avec le Réseau Action Climat-France. Elle coordonne
également les activités de communication et de plaidoyer du RC&D, pour que la voix de
l’Afrique et des communautés les plus affectées face aux changements climatiques soit
mieux entendue, au sein des négociations internationales sur les changements clima-
tiques. Aïssatou sait que l’Afrique a souvent du mal à faire entendre sa voix dans les négociations
internationales sur le climat – elle ne pèse pas suffisamment lourd dans l’économie mondiale et repré-
sente une faible part des émissions de gaz à effet de serre. Depuis quelques années cependant, même
si le déséquilibre reste encore fort, le Groupe Afrique a pris plus d’ampleur dans les négociations inter-
nationales et les pays francophones sont également plus visibles et plus forts. Aïssatou sait aussi que
c’est en grande partie grâce au travail du Réseau Climat & Développement que les voix africaines sont
montées en puissance dans les négociations.
Pour Aïssatou, l’Accord de Paris doit servir de levier, pour un monde plus juste, plus équitable et plus
solidaire.
CONTACT : + 221 77 71 64 672 / AISSATOU.ENDA@GMAIL.COM
8. Yaogan Amédodji Akpadja,
MVD, Togo
ongmvd@yahoo.fr
Sani Ayouba,
JVE Niger
saniayoub@yahoo.fr
Jeanne Azama,
AFHON Togo
jany.afhon@gmail.com
Aubin Charles Baïmey,
JVE Côte d’Ivoire
charlesbaimey@yahoo.fr
Paul Banka,
AFHON Togo
banka.afhon@gmail.com
Colette Benoudji,
LEAD Tcha
colette_issa@yahoo.fr
Ahmed Sekou Diallo,
AFAD, Mali
sahmediallo@gmail.com
Ahmed Ali Dimbio,
EVA, Djibouti
mani8248@yahoo.fr
Krystel Dossou,
OFEDI, Bénin
krystod7@yahoo.fr
Crédo Eze,
JVE, Togo
credolesaint@gmail.com
Reine Fadonougbo,
AFHON Côte d’Ivoire
reine.afhon@gmail.com
Issa Garba Tahirou,
RJNCC, Niger
issagne@gmail.com
Christian Hounkannou,
JVE Bénin
hounchrist@gmail.com
Mawusé Hountondji,
JVE Bénin
mawuseh@gmail.com
Stéfany Minette
Jiazet Noumeyi,
Horizon Vert, Cameroun
stef.noum@yahoo.fr
Nadine Kampibare,
AVOCHACLISD, Burundi
athefightagainstclimatechange@
yahoo.fr
Mama Koite épouse Doumbia,
MUSONET, Mali
dmamakoite@gmail.com
Ficard Ndayimirje,
AVOCHACLISD, Burundi
ndayimfic@yahoo.fr
Awali Ouro-Djeri,
ASEDI, Togo
tontonhawal@yahoo.fr
Daldy Rustichel
Youbou Biagha,
ACDA, Congo
info.acda2008@gmail.com
Maman Zakara,
Mali-Folkecenter, Mali
m.zakara@hotmail.com
Seront également présents
à la COP21 pour le RC&D
9. Dans le centre de conférences – « zone bleue »
LE 2 DÉCEMBRE, DE 9H À 12H
Intervention du RC&D au Forum de la société civile francophone :
Des initiatives à la base face aux changements climatiques
Où ? Pavillon de l’Institut de la Francophonie
pour le Développement Durable (IFDD), zone bleue
PENDANT TOUTE LA COP21
Au Pavillon de l’IFDD , en zone bleue
TOUS LES JOURS, DANS LES COULOIRS
DU CENTRE DE CONFÉRENCES !
Dans l’espace « Générations climat »
LE 5 DÉCEMBRE, DE 13H15 À 14H45
Conférence organisée par le RC&D et HELIO International :
Quelles politiques énergétiques pour l’Afrique dans un contexte post-2015 ?
Où ? Espace Générations climat, salle 10
LE 7 DÉCEMBRE, DE 11HO0 À 12H30
Matinale Genre et climat
Organisée par Care - Enda Europe - Adéquations
Où ? Stand Coordination SUD – Espace Générations Climat
LE 1O DÉCEMBRE, DE 17HO0 À 18H30
Conférence organisée par le RC&D, CIEL et CARE :
Lutter pour la justice climatique : solutions concrètes
pour intégrer les droits humains dans les actions climatiques
Où ? Espace Générations climat, salle 1
Au Village mondial des initiatives
LES 5 & 6 DÉCEMBRE
A Montreuil, dans le quartier «Droit, solidarité internationale et migrations»
Le RC&D tiendra un stand dans lequel plusieurs associations membres africaines
présenteront les alternatives qu’elles développent sur le terrain.
Retrouvez le Réseau Climat &
Développement pendant la COP21