LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
III. Le dieu de la maladie
1. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (1)
Tu n’as pas attaqué Dieu et tu L’aimes
vraiment. Peux-tu changer ta réalité ? Nul
ne peut avoir pour volonté de se détruire
soi-même. Quand tu penses que tu
t’attaques toi-même, c’est le signe
infaillible que tu hais ce que tu penses
être. Et c’est cela, et seulement cela, que
tu peux attaquer. Ce que tu penses être
peut être très haïssable, et ce que cette
étrange image te fait faire peut être très
destructeur. Or la destruction n’est pas
plus réelle que l’image, quoique ceux qui
font des idoles les adorent vraiment. Les
idoles ne sont rien, mais leurs adorateurs
sont les Fils de Dieu dans la maladie. Dieu
voudrait qu’ils soient délivrés de leur
maladie et retournés à Son Esprit. Il ne
limitera pas ton pouvoir de les aider, parce
qu’Il te l’a donné. N’en aie pas peur, parce
que c’est ton salut.
2. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (2)
Quel Consolateur peut-il y avoir pour les
enfants malades de Dieu, si ce n’est Son
pouvoir par toi ? Souviens-toi que peu
importe où Il est accepté dans la Filialité. Il
est toujours accepté pour tous; et quand
ton esprit Le reçoit, le souvenir de Lui
s’éveille dans toute la Filialité. Guéris tes
frères simplement en acceptant Dieu pour
eux. Vos esprits ne sont pas séparés, et
Dieu a un seul canal pour la guérison parce
qu’Il a un seul Fils. Le Lien de
Communication restant entre Dieu et tous
Ses enfants les unit entre eux, et les unit à
Lui. En être conscient, c’est les guérir,
parce que c’est être conscient que nul n’est
séparé et qu’ainsi nul n’est malade.
3. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (3)
Croire qu’un Fils de Dieu peut-être malade,
c’est croire qu’une partie de Dieu peut
souffrir. L’amour ne peut pas souffrir, parce
qu’il ne peut pas attaquer. Le souvenir de
l’amour s’accompagne donc
d’invulnérabilité. Même s’il y croit, ne te
range pas du côté de la maladie en
présence d’un Fils de Dieu, car ton
acceptation de Dieu en lui reconnaît
l’Amour de Dieu qu’il a oublié. En le
reconnaissant pour une partie de Dieu, tu
lui rappelles la vérité à son sujet, qu’il nie.
Voudrais-tu renforcer son déni de Dieu et
ainsi te perdre de vue ? Ou voudrais-tu lui
rappeler son entièreté et te souvenir avec
lui de ton Créateur ?
4. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (4)
Croire qu’un Fils de Dieu est malade, c’est
adorer la même idole que lui. Dieu a créé
l’amour et non l’idolâtrie. Toutes les formes
d’idolâtrie sont des caricatures de la création
qu’enseignent des esprits malades et trop
divisés pour connaître que la création partage
le pouvoir sans jamais l’usurper. La maladie
est idolâtrie, parce que c’est la croyance que
le pouvoir peut t’être enlevé. Or cela est
impossible, parce que tu fais partie de Dieu,
Qui est tout pouvoir. Un dieu malade doit être
une idole, faite à l’image de ce que son faiseur
pense être. Et c’est exactement ce que l’ego
perçoit dans un Fils de Dieu : un dieu malade,
qui s’est créé lui-même, qui se suffit à lui-
même, très méchant et très vulnérable. Est-ce
cette idole que tu voudrais adorer ? Est-ce
pour sauver cette image que tu voudrais être
si vigilant ? As-tu vraiment peur de perdre ça ?
5. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (5)
Regarde calmement la conclusion
logique du système de pensée de
l’ego et juge si ce qu’il offre est
réellement ce que tu veux, car c’est
ce qu’il t’offre. Pour obtenir cela, tu
désires attaquer la Divinité de tes
frères et ainsi perdre la tienne de
vue. Et tu désires la tenir cachée
pour protéger une idole que tu
penses capable de te sauver des
dangers qu’elle représente, mais qui
n’existent pas.
6. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (6)
Il n’y a pas d’idolâtres dans le Royaume,
mais tout ce que Dieu a créé est
grandement apprécié, chacun ayant la
calme connaissance qu’il fait partie de Lui.
Le Fils de Dieu ne connaît pas d’idoles,
mais il connaît son Père. La santé en ce
monde est l’équivalent de la valeur au Ciel.
Ce n’est pas par mon mérite que je
contribue à toi mais par mon amour, car tu
ne t’accordes pas de valeur. Quand tu ne
t’accordes pas de valeur, tu deviens
malade, mais la valeur que je t’accorde
peut te guérir, parce que la valeur du Fils
de Dieu est une. Quand j’ai dit : “Je vous
donne ma paix”, je le pensais vraiment. La
paix vient de Dieu par moi à toi. Elle est
pour toi, même s’il se peut que tu ne la
demandes pas.
7. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (7)
Quand un frère est malade, c’est parce
qu’il ne demande pas la paix; par
conséquent, il ne connait pas qu’il l’a.
L’acceptation de la paix est le déni de
l’illusion, et la maladie est une illusion. Or
chaque Fils de Dieu a le pouvoir de nier les
illusions partout dans le Royaume,
simplement en les niant complètement en
lui-même. Je peux te guérir parce que je te
connais. Je connais ta valeur pour toi, et
c’est cette valeur qui te rend entier. Un
esprit entier n’est pas idolâtre; il ne sait
rien des lois conflictuelles. Je te guérirai
simplement parce que j’ai un seul
message, et il est vrai. Ta foi en lui te rend
entier quand tu as foi en moi.
8. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (8)
C’est sans tromperie que j’apporte le
message de Dieu; tu apprendras cela en
apprenant que tu reçois toujours autant
que tu acceptes. Tu pourrais accepter la
paix maintenant pour chacun, et offrir à
tous la parfaite délivrance de toutes les
illusions parce que tu as entendu Sa Voix.
Mais n’aie pas d’autres dieux devant Lui ou
tu n’entendras pas. Dieu n’est pas jaloux
des dieux que tu fais mais tu l’es, toi. Tu
voudrais les sauver et les servir, parce que
tu crois qu’ils t’ont fait. Tu penses qu’ils
sont ton père, parce que tu projettes sur
eux le fait apeurant que tu les as faits pour
remplacer Dieu. Or quand ils semblent te
parler, souviens-toi que rien ne peut
remplacer Dieu, et quels que soient les
remplacements que tu as tentés, ils ne
sont rien.
9. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (9)
Tout simplement, donc, tu crois peut-
être que tu as peur du néant, mais en
réalité tu as peur de rien. En prenant
conscience de cela, tu es guéri. Tu
entendras le dieu que tu écoutes. Tu
as fait le dieu de la maladie, et en le
faisant tu t’es rendu capable de
l’entendre. Or tu ne l’as pas créé,
parce qu’il n’est pas la Volonté du
Père. Il n’est donc pas éternel et il sera
défait pour toi à l’instant où tu
signifieras ton désir de n’accepter que
l’éternel.
10. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (10)
Si Dieu a un seul Fils, il y a un seul Dieu. Tu
partages la réalité avec Lui, parce que la
réalité n’est pas divisée. Accepter d’autres
dieux devant Lui, c’est placer d’autres images
devant toi. Tu ne te rends pas compte
combien tu écoutes tes dieux ni combien tu es
vigilant en leur nom. Or ils existent
uniquement parce que tu les honores. Rends
l’honneur où il est dû et à toi sera la paix.
C’est ton héritage de ton vrai Père. Tu ne peux
pas faire ton Père, et le père que tu as fait ne
t’a pas fait. Aux illusions nul honneur n’est dû,
car les honorer c’est honorer rien. Or la peur
non plus ne leur est pas due, car rien ne peut
pas être apeurant. Tu as choisi d’avoir peur de
l’amour à cause de sa parfaite incapacité de
nuire, et tu as été désireux, à cause de cette
peur, d’abandonner ta propre parfaite
capacité d’aider et ta propre Aide parfaite.
11. Chapitre 10
LES IDOLES DE LA
MALADIE
III. Le dieu de la
maladie (11)
Ce n’est qu’à l’autel de Dieu que tu
trouveras la paix. Et cet autel est en toi
parce que Dieu l’a mis là. Sa Voix t’appelle
encore à retourner, et Il sera entendu
lorsque tu ne placeras pas d’autres dieux
devant Lui. Tu peux abandonner le dieu de
la maladie pour tes frères; en fait, c’est ce
que tu devras faire si tu l’abandonnes pour
toi-même. Car si tu vois le dieu de la
maladie où que ce soit, tu l’as accepté. Et
si tu l’acceptes, tu te prosterneras devant
lui et tu l’adoreras, parce qu’il a été fait
comme remplaçant de Dieu. Il est la
croyance que tu peux choisir quel dieu est
réel. Bien qu’il soit clair que cela n’a rien à
voir avec la réalité, il est également clair
que cela a tout à voir avec la réalité telle
que tu la perçois.