3. On met souvent en avant le manque de formation, le jargon hermétique, pour justifier de la non utilisation des outils informatiques, matériels et logiciels dans les pratiques pédagogiques.
5. Nombre de formations commencent par une longue introduction théorique en remontant presque au boulier, l’historique intégral de l’évolution darwinienne des ordinateurs et des usages, et la théorie théoricienne des langages de programmation…
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7. Très vite, ce sont des tonnes de références, de notes, de livres, prises de notes, leçons, ateliers, pour celui qui veut apprendre non pas pour l’amour de l’art mais pour réussir à faire et à innover, c’est l’Everest à gravir.
8. « Voilà, c’est une simulation de l’assemblage des blocs une fois fait. »
9. Très vite, ce sont des tonnes de références, de notes, de livres, prises de notes, leçons, ateliers, pour celui qui veut apprendre non pas pour l’amour de l’art mais pour réussir à faire et à innover, c’est l’Everest à gravir.
11. Un premier exemple, le grimper de corde obligatoire au collège et lycée dans un temps déjà reculé, avec épreuve obligatoire au bac et zéro éliminatoire. Sept années de cours et professeur successifs sans résultats, et le jour J, je me suis lancée, suis restée figée à un mètre du nœud, 1/20, et donc pas de note éliminatoire, c’était une grande avancée.
13. Un bien meilleur exemple, l’expérience hole-in-the-wall, menée par Sugatra Mitra, Docteur en technologie de l’éducation à l’Université de Newcastle, est l’illustration de ce propos. En 1999, Sugatra Mitra place un ordinateur dans un mur d’un quartier défavorisé de New Delhi. L’accès est libre et gratuit. Des enfants, qui n’ont jamais vu d’ordinateur de leur vie, en maîtrisent rapidement l’usage, tout en apprenant à lire l’anglais , par eux-même et collaborativement, pour accéder aux contenus qui les intéressent. L’expérience réussie s’étend ensuite en Inde et dans d’autres parties du monde.
15. Les solutions pour prendre en main les Tice s’articulent en 3 pôles : Matériels , Logiciels , Personnes.
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17. Un réseau d’ordinateurs est le plus souvent une vision cauchemardesque et abstraite, voire rebutante pur celui qui l’observe.
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19. Le choix de matériel imposé sur le lieu de travail sert trop souvent de référence, alors qu’il y a de plus en plus une évolution vers le nomadisme, la miniaturisation et la polyvalence des matériels alors que la vitesse de cette évolution est exponentielle. Dans l’établissement, il faut utiliser l’existant et étudier les futures acquisitions… avec bon sens et pragmatisme, en partant de l’usage souhaité pour définir le matériel adéquat, et pas le contraire.
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21. Il faut laisser la technique aux techniciens, le conseil aux conseillers, les références aux référents… et ouvrir les yeux sur l’évolution des matériels dans les magazines, les halls de gare, la rue, sans penser que plus c’est cher, plus c’est compliqué, mieux c’est. Il est bon de profiter des expériences des geeks qui ont recours au système D, ils utilisent leur matériel personnel ou adaptent le matériel fourni pour optimiser leur enseignement et au final choisir les solutions de facilité.
22. "La simplicité signifie l’obtention d'un maximum d'effets avec le minimum de moyens." Dr. Koichi Kawana, architecte de jardinsbotaniques
23. Une télécommande avec autant de fonction sera accompagnée d’un manuel épais, alors que si on évolue vers une télécommande simplifiée qui fournit l’essentiel, plus besoin de manuel, on ira directement à l’usage.
25. Pour faire écouter, il suffit d’un téléphone dernière génération ou d’un baladeur numérique, d’un cable double jack et d’un haut-parleur portable, quelques watts suffisent pour toute une salle de classe.
27. Pour enregistrer, un ou plusieurs intervenants à la fois, le même téléphone dernière géréation ou un baladeur numérique équipé d’un dictaphone, ou encore un enregisteur autonome.
29. On peut tout à fait vidéoprojeter avec un caméscope, un téléphone de type smartphoneouun baladeur numérique viséo connecté à un pico projecteur (vidéoprojecteur de poche).
31. Pour la visioconférence, une webcam, un ordinateur et une connexion internet sont nécessaire, mais la webcam peut être connectée à ou intégrée dans un ordinateur portable.
33. Sur les machines de l’établissement, les logiciels installés sont le fruit – en principe – d’un consensus. Ils ne conviennent pas forcément ni aux besoins d’usage, ni à l’ergonomie souhaitée, ni au confort de l’utilisateur. Ils vont à l’encontre de la tendance à la personnalisation, à l’individualisation et au PC au sens premier du terme, ‘Personal Computer’, c’est-à-dire ordinateur personnel.
35. Pour identifier les logiciels qui vont correspondre à ses propres besoins et qui soient adaptés à ses propres compétences, bénéficier de conseils personnalisés, il faut se tourner vers les personnes qui savent se placer dans la peau de l’autre, plutôt que de s’adresser à ceux dont les préconisations de choix sont destinées à imposer leur modèle personnel de façon proche du prosélytisme.
37. Pour identifier les logiciels adaptés à ses propres besoins et compétences, il faut se tourner vers les personnes adéuqats, d’abord les vrais geeks (profs ou pas, qui partagent leurs découvertes et tutoriels sur leurs sites et leurs blogs.
38. Et les acteurs Tice Interlocuteur coTic formateur IUFM …
39. On doit surtout se tourner vers les acteurs Tice, les interlocuteurs académiques, les coordinateurs Tice dans l’établissement, les formateurs IUFM.
40. Employer des logiciels ‘user-friendly’ Une interface claire Des fonctions simples mais puissantes
41. Les logiciels à privilégier seront ‘user-friendly’, terme anglais bien plus parlant que l’équivalent français ‘convivial’ : il ne s’agit pas de vivre avec à grand renfort de compromis, mais d’être l’ami qui vous veut du bien.
43. Beaucoup de logiciels ont des versions portables, qui ne nécessitent pas d’installation, et fonctionnent donc depuis un dossier, une clé USB, sans besoin de rendez-vous, réunion, et autres passages par une planification anticipée collective. Mieux encore, l’évolution du web vers le cloudcomputing porte les logiciels ‘dans les nuages’, en ligne plutôt que sur des ordinateurs ou autres supports matériels.
45. Le terme web 2.0 est né d’une plaisanterie de spécialiste, ce n’est pas un dispositif nouveau, c’est un nouvel aspect de ce qu’on trouve lorsqu’on se connecte à internet (le web n’étant en fait qu’une partie d’internet)
49. On va trouver dans cet univers web 2.0 trois groupes principaux : Des outils de production : suites bureautiques, éditeurs d’images, de vidéo, de son, etc, tout ce qu’on peut faire avec des logiciels installés, et même plus, comme par exemple la collaboration en direct sur un même document) Des médias partagés créés par les utilisateurs, images, vidéos, sons, tous les types de documents…. Des filtres, qui permettent la mutualisation de ce qui retient l’attention collectivement, dans tous ces médias partagés.
51. Cette évolution du web 2.0 vers le cloudcomputing, permet donc la création, le partage, l’échange, y compris via des réseaux sociaux, avec pour avantage d’échapper à l’obsolescence et aux coûts des licences.
52. La base : Le flux RSS Veille(et podcasts) RSS in plain English Google Reader Les agrégateurs en ligne
53. L’action centrale du web 2.0 est la veille, par le moyen des flux RSS, permettant l’abonnement aux actualités ou podcasts de sites, collectés dans des agrégateurs en ligne de type Netvibes ou Google Reader.
54.
55. Il vous suffira de cliquer simplement sur une icône RSS affichée sur un site qui vous intéresse.
59. Les abonnements collectés s’afficheront dans l’agrégateur en ligne où on aura préalablement créé un compte, et il ne sera plus nécessaire d’aller sur les site pour en découvrir les nouveautés.
60.
61. Le logiciel iTunes a la particularité d’e proposer dans l’iTunes store un catalogue des podcasts auxquels s’abonner sans sortir du logiciel, et de rapatrier les fichiers audio ou vidéo sur votre disque dur automatiquement.
67. Pour trouver ce qui est pertinent, les moteurs de recherces ont des fonctions avancées, certains d’entre eux sont ciblés ou sémantiques (comme Wolfram Alpha), et désormais des moteurs de recherche en temps réel.
70. On trouve aussi toute sorte de générateurs en ligne (de graphiques, de brochures, d’exercices etc…) et la puissance de certains services d’email tels que Gmail leur confère des possibilités de stockage et de partage bien plus puissantes.
76. La création en ligne et l’importation depuis son disque dur de documents partageables et éditables de manière collaborative avec les Google Documents ou le kit du traducteur…
78. … et de nombreux outils et services, qui sont aussi proposés, et continuellement développés dans les Google labs.
79.
80. Enregistrer un fichier audio pour le mettre à disposition des élèves puis faire s’enregistrer les élèves est une action centrale pour la pratique des langues étrangères, avec mise en ligne pour corrections ou partage.
81. Niveau avancé … Ordinateur Editeur son Editeur vidéo Micro et casque Logiciel de conversion Site web Connexion internet
82. La façon complexe inclus un matériel complet (ordinateur, casque micro, éditeur audio ou vidéo, convertisseur de format, connexion internet, logiciel de téléchargement vers un site web ou un blog. Pas de problème pour les initiés.
84. La façon la plus simple sera de créer en ligne un compte chez un service tel qu’Audioboo, et avec un smartphone, enregistrer en deux clics le fichier, le troisième et dernier clic servant à l’envoyer sur ce compte en ligne.
86. Au final , les enregistrements successifs constitueront un blog audio, qui proposera automatiquement une balise pour l’abonnement podcast.
87.
88. Ou on peut encore grâce à l’aide d’un webmestre disposer sur un site de l’application java Nanogong.
89.
90. Cette application incluse dans un site web permet en deux clics d’enregistrer le fichier, le troisième clic permettant son téléchargement, pour partage ultérieur, sans édition.
91.
92. Cette évolution vers des solutions ergonomiques, claires avec des interfaces limpides peut être mise en parallèle avec l’évolution d’autres technologies qui l’ont précédée, comme l’automobile, le téléphone et bien d’autres, ce qui laisse présager que l’utilisateur technophobe verra de moins en moins la structure de la technologie dont il se sert pour se concentrer sur l’usage qu’il en fait. Cette approche est possible dès aujourd’hui, et c’est celle qu’il convient d‘adopter.