Beginners Guide to TikTok for Search - Rachel Pearson - We are Tilt __ Bright...
Étape 2 - Tâche 2 - B Option 2
1. Escuchar música de fondo: www.goear.com/playlist.php?v=edfc6fd
La force des enfants
J'avais jamais imaginé tout ce qui m'arriverait un jour, j'étais trop petit pour imaginer cela,
malgré mon imagination surréaliste, moi j’avais seulement le temps pour survivre, pour
m'efforcer chaque jour à l'école, j'avais la chance d'y aller, vous savez? Et oui, je dis la
chance parce qu'il y avait des enfants comme moi, de 6 ans, qui ne pouvaient pas y
accéder. Cependant, je n'étais pas sûr de le mériter, car le peu d’enfants qu’il y avait, ils
voulaient faire quelque chose dans leur vie, malgré l'impossibilité, par exemple, d’être un
jour médecin comme mon ami Sébastien.
Je ne savais pas quoi écrire quand la prof m'a demandé, je voulais seulement aider ma
famille, trouver une solution pour la maladie de ma grand-mère, elle avait quelque chose
dans le sang, je me souviens pas très bien de quoi s'agissait. Moi, je me souviens
seulement de la bouille de ma mère quand elle la regardait, un regard triste, après elle me
regardait pour me donner le sourire le plus grand et cela me tranquillisait, bien que je ne
savais rien. J'étais un ignorant.
Et le temps passe très vite, j'ai grandi, j'ai 9 ans, le temps d'aller à l'école est fini,
maintenant c’est le moment de travailler, car ma mère ne peut pas, elle va avoir un bébé
et elle doit aussi s'occuper de mes trois autres petits frères et de ma grand-mère. J'aide
mon père à la campagne, et peut-être que cette année on va pouvoir manger tous les
jours. J'aime travailler avec lui, malgré l'intense effort que je réalise, j'adore lui montrer
tout ce que j'ai appris à l'école. Par contre, il me dit que ça ne sert à rien. Cela ne fait
qu'augmenter ma faiblesse quand je prends ma crute d'eau sur la tête, mais je résiste, je
suis fort.
Ah oui, Je suis désolé de ne pas vous avoir dit mon prénom, j'ai oublié de le dire avant de
raconter mon histoire, je m'appelle Lucas, je sais l'écrire, et je suis en train d'apprendre à
ma mère à écrire le sien, elle est la seule qui croit en moi, et elle me disait chaque jour,
depuis que je suis né, que le bonheur était la clé de la vie, d'autre part mon père dit que le
bonheur n'existe pas dans notre pays, on habite à Cuba, un pays pauvre, pour lui le
bonheur y est impossible. Je ne sais pas vraiment ce qu'on entend par "bonheur", moi je
sais seulement que je me sens bien quand je fais quelque chose de bien, quand on peut
manger tous ensemble, mais par contre je me sens mal car ma grand-mère est morte et je
n'ai pas eu le temps de trouver une guérison pour sa maladie.
. .
2. La vie continuait comme toujours, à mesure que j'étais plus grand je me rendais plus
compte de la réalité, mon père avait une partie de sa raison, on était dans un pays où les
politiques ne faisaient rien pour les personnes, où de plus en plus la vie se faisait plus dure
chaque jour à survivre, car les maladies contagieuses se propageaient souvent, et on ne
recevait pas toujours la récompense pour notre dur travail réalisé.
J'ai déjà 18 ans, et je dois m'occuper de ma famille, mon père est trop fatigué et il ne peut
pas faire le même effort qu'avant. C’est donc moi qui apporte l'argent à la maison, et je
dois travailler pendant 12 heures chaque jour, longues et dures journées, qui sont
réconfortées avec les sourires de mes petits frères, qui me donnent la force pour
continuer. Soudain, lors d'un repos d'une journée, un groupe de touristes parisiens m’a
demandé si je pouvais les prendre en photo. Moi naturellement, j'ai accepté, et pendant
qu'ils trouvaient la bonne place, je m'entraînais avec le petit appareil que j'avais jamais vu,
en prenant différentes photos aux enfants et aux paysages les plus beaux et proches de
moi. Ensuite, j'ai pris une photo de la famille parisienne, et ils m'ont donné de l'argent
pour me remercier, mais je n'ai pas pu accepter, prendre uniquement une photo du
groupe était un geste trop petit pour moi pour être récompensé, donc j'ai refusé sans
hésiter.
Quelque mois après, un homme grand et gros, est venu où je me trouvais en train de
travailler, et il m'a dit qu'il avait vu des photos que j'avais prises, et que j'étais un artiste.
Moi, je n'y croyais pas, je pensais qu'il était un de ces touristes qui se moquait de moi. J'ai
donc continué, toujours en faisant mon travail, sans lui prêter attention. Alors, il a insisté
en me disant des mots que je n'oublierai jamais:
- Jeune Garçon, je ne sais pas ton prénom, je ne sais pas si tu as une vie facile, je ne sais pas
si tu aimes la photographie, mais je sais seulement que j'ai vu des images d'un talent
incroyable, moi je travaille avec des photographes et c'est la première fois que je vois une
photo aussi magnifique. Je ne peux pas exprimer, mais je suis venu pour te retrouver jusqu'
ici, pour te faire la proposition de venir travailler à Paris avec moi, bien sûr, rien ne va être
facile, mais je suis sûr qu'avec toi on va pouvoir gagner un concours important de
photographie, sur lequel on est en train de travailler depuis deux ans.
À ce moment-là, j'ai senti l'enfant d'avant, l'enfant qui était en moi, et que j'avais oublié,
toute l'énergie et la force, cela pourrait être la chance de ma vie, mon opportunité pour
montrer au monde, la situation de mon pays, et surtout, faire quelque chose que j'aime, je
n'avais jamais pensé que cela pouvait un jour arriver, mais c’était vrai. D'autre part, il était
important que je réfléchisse, pour prendre la bonne décision, je ne pouvais pas laisser ma
famille car elle est ma vie. Qui ferait mon travail? Qui pourrait aider ma famille ? Et
maintenant, ce sont les instants où la vie t'apprend, car mon petit frère de 10 ans, avait
3. tout écouté, et c'est lui qui m'a soutenu à me lancer dans l'aventure d'aller à la capitale
française, c'est lui, qui m'a dit que "dans la vie, pour que quelque chose fonctionne de
nouveau, il faut prendre le risque de tout perdre."
Alors, je suis à Paris, tout est incroyable, je n'oublie pas ma chère famille, elle me manque
tellement, mais mon petit frère s'occupe de tout, il est spécial pour moi, je le vois dans les
enfants parisiens en me promenant, je le vois dans les plus hauts et importants
monuments parisiens, dans la Tour Eiffel... ma famille est avec moi. Et voilà le début de
mon aventure, l'homme grand et gros s'appelait Nicolas, et rapidement il m'a présenté
une personne particulière avec laquelle je travaillerai, elle s'appelait Claire, elle était
brune, mince, et son visage attirait l’attention pour ses grands et parfaits yeux bleus. À
mesure que le temps passait, je ne pouvais pas arrêter de penser à elle, mais son
caractère était un peu difficile, elle était très exigeante et avait seulement de l'intérêt
pour la beauté, la mode, les choses matérielles propres des pays développés. Et c'est à ce
moment précis qu’est arrivé mon moment, rien n’a été facile, mais j'ai eu l'idée de
retourner dans mon pays pour faire un reportage de photos, montrer la situation d'une
partie du monde, à travers des enfants, les anges qui remontent le moral.
Le début n'a pas été très simple, Claire ne voulait pas voyager jusqu'à Cuba, et il a fallu
beaucoup insister, mais je suis têtu et enfin elle a accepté, bien qu'elle n'était pas toujours
très convaincue. Le reportage a été un succès, je profitais de chaque photo, et je sais que
c'était dur pour Claire, elle n'était pas habitué à vivre tout ça, et j'ai vu comme une larme
tombait de ses yeux, je lui ai donc dit, de retourner à Paris, mais elle voulait rester, elle
savait que cela était important pour moi, et elle m'a avoué qu'elle m'aimait. Moi aussi je
l'aimais, malgré sa dure personnalité, je savais qu'elle avait un immense cœur.
J’avais énormément impressionné Nicolas, il disait que j'avais changé Claire, elle travaillait
doucement avec les enfants, et ça faisait deux semaines qu'elle n'utilisait pas son
portable, ni son ordinateur. On travaillait avec l'illusion des enfants, et je ne savais pas si
on gagnerait, mais je sentais que moi, j'avais déjà gagné.
Le concours s'est enfin terminé, tout était décidé, Claire était très nerveuse, elle voulait
plus que jamais gagner, et pour la première fois dans sa vie, elle n'était pas égoïste, elle
pensait fonder une ONG, avec l'argent du prix. Nicolas n’en croyait pas ses yeux, Claire
était une nouvelle personne, il se demandait si elle était vraiment la vraie Claire. Avant de
savoir le résultat, elle s'est beaucoup préoccupée, elle comptait beaucoup sur ses amies,
mais malheureusement, elles refusaient de l'aider, elles avaient d'autres problèmes,
disaient-elles. Claire était trop déçue pour cela, mais par chance, on a trouvé un groupe
d' enfants espagnols, qui participaient à un concours de blogs, comme nous, et ces jeunes
motivés pour la force de la jeunesse ont été capables de nous aider avec des personnes
humbles qui ont participé avec nous, pour donner une vie meilleure aux enfants qui
4. habitent là-bas. Peu à peu, on a créé des écoles, on a formé l'éducation, des postes de
travails… de nouvelles opportunités. Et finalement Claire, comme moi, sans le savoir était
en train de vivre notre rêve : la création de l'ONG qu'on a décidé de nommer : "les voies
de notre voix", en honneur à nos assistantes. Le résultat du concours est arrivé, et comme
toujours, on n'a pas eu ce qu'on attendait, on a obtenu le second lieu. Claire était trop
déçue, elle pensait qu'il y avait encore plus de choses à faire, mais d'autre part ça la
maintenait vivante pour continuer à travailler sur ce cas. Elle me regardait tristement
pendant que je me rappelais avec un sourire, mon enfance, elle m'a alors demandé :
- A quoi penses-tu Lucas?
- Je me rappelle d'un souvenir d'enfance:
"Quand j’avais 6 ans, ma mère avait pour habitude de me répéter que le bonheur était la
clé de la vie. Quand je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais faire quand je
serais grand. Sur ma feuille, j'ai alors écrit: ”heureux “. Ils m’ont donc dit que je n’avais pas
compris la consigne, je leur ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie."