Vivre en bateau cap sur le monde milo-one - grande croisière
Au pays de la moitié du monde
1. Un voyage en cadeau
Marion cherchait un
cadeau à m’offrir pour mes
25 ans, et nous nous
cherchions encore une
destination pour nos
Au pays de la moitié du Monde
prochaines vacances. En
choisissant de m’offrir
l’accès aux Îles Galápagos,
elle nous donnait une
belle raison d’enfiler nos
sacs à dos : la promesse
d’un voyage qui nous
mènerait sur les traces de
Darwin et jusqu’à la
moitié du monde.
Au pays de la moitié du Monde
22 septembre 2012 - 8 octobre 2012
Au pays de la moitié du Monde
De l’archipel des Galápagos à la Sierra équatorienne
2. Au pays de la moitié du Monde
Au pays de la moitié du Monde
22 septembre 2012 - 8 octobre 2012
Au pays de la moitié du Monde
De l’archipel des Galápagos à la Sierra équatorienne
3. Des îles à la sierra
Notre voyage commence aux
Îles Galápagos, sur l’île Santa
Cruz, dans le village de
Puerto Ayora. Nous visitons
ensuite l’île Isabela, à Puerto
Villamil.
De retour sur le continent,
nous débutons nos
pérégrinations à Cuenca, et
remontons ensuite les Andes,
nous arrêtant à Baños,
Latacunga, Otavalo, puis dans
la capitale, Quito.
4. Il n’aura fallu pas moins de 4 avions pour nous rendre jusqu’à Puerto Ayora,
village principal de Santa Cruz, la plus développées des Îles Galápagos. Partis la
veille de Montréal, nous arrivons sur place en début d’après-midi.
5. Les tortues géantes ont une dur
ée de vie de plus de 150 ans
Après avoir déposé nos sacs à l’hôtel, nous
partons visiter la Station Charles Darwin, où
nous découvrons pour la première fois les
tortues géantes et iguanes marins qui
peuplent l’archipel.
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6. Journée snorkling
Le deuxième jour, nous
partons à la rencontre des
animaux marins de l’archipel.
Un bateau nous conduira sur
une plage de l’île de San
Cristobal, puis au large de ses
côtes au Rocher León
Dormido. Nous terminerons
dans une baie de l’île Santa
Fe, avant de rentrer à la
maison, la tête pleine de
beaux souvenirs.
7. Équipés de masque et tuba, nous
croisons dans l’eau des lions de mer,
des tortues marines, et, dans les eaux
profondes du rocher Leon Dormido,
des requins.
8. Après un bon petit déjeuner, nous décidons de rejoindre Tortuga Bay, une vaste plage proche du village,
où, nous dit on, nous pourrons observer des iguanes marins dans leur milieu naturel. Une marche de 45
minutes le long d’un chemin de pierre traversant la faune sauvage de l’île nous y conduit.
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9. La famille semble scruter l’horizo
n
Effectivement sur place, les iguanes ne
manquent pas. Ils passent leur journée
étendus de tout leur long sur des pierres
volcaniques, qui leur permettent de
réchauffer leur corps au sang froid.
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10. Les « highlands »
L’après-midi, nous partons
pour la partie haute de Santa
Cruz. Là, nous visitons un
tunnel naturel, formé par les
coulées de lave successives
des éruptions des volcans
alentours.
Nous continuons ensuite
notre chemin pour retrouver
nos amies les tortues géantes,
dans leur milieu naturel cette
fois-ci.
11. Ces monstres à carapace ont une dégaine franchement préhistorique, et nous donnent l’impression de
voyager dans le temps. Leur taille, leur cou extensible, leur respiration forte et la lenteur de chacun de
leur mouvement forcent à l’admiration de cette espèce qu’on ne retrouve nul par ailleurs sur Terre.
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12. Le quatrième jour,
nous débarquons
sur Isabela, la plus
grande et la moins
développée des îles
Galápagos.
L’électricité n’y
circule que depuis
15 ans, et les rues ne
sont pas
Notre hostel : La Casa Rosada goudronnées. Le
dépaysement en est
d’autant plus fort !
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13. Nous enfourchons alors deux vélos, et suivons le sentier qui permet d’accéder au Muro de Las Lagrimas
(le Mur des Larmes), un mur de pierres volcaniques empilées les unes sur les autres par 300 prisoniers à
qui l’on a demandé de construire le mur qui les enfermerait, il y a de cela 60 ans.
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14. Le mur en impose par sa taille et sa structure : chaque pierre n’est que posée sur la précédente, et nous en
ajoutons donc 2 en souvenir de notre passage. En pleine saison dite "froide" nous avons brulé plus que
jamais, et il est donc difficile d'imaginer le supplice des 300 condamnés en pleine saison chaude !
16. Le ciel désormais à son plus bleu, nous prenons la mer pour rejoindre Los Tintoreras, un ensemble de
jeunes îlots volcaniques, formés par les nombreuses éruptions de lave des volcans avoisinants. Sur le
chemin, une vieille frégate sert de plateforme de repos aux nombreux oiseaux de la région.
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17. Los Tintoreras
Nous découvrons là un
paysage aux allures carrément
extraterrestres. Le sol n’est
que lave séchée, et viennent
s’y reposer iguanes marins et
lions de mer. Dans l’eau peu
profonde nagent des tortues,
et les requins dorment en
groupe sur le fond marin.
L’ensemble offre un spectacle
auquel chacun devrait
pouvoir assister.
20. La buse des Galápagos
Le cinquième jour, nous visitons la partie
haute de Isabela, et nous familiarisons avec
la faune et la flore locale, lors de la visite
d’une réserve écologique, que le propriétaire
des lieux aura la gentillesse de nous offrir.
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21. Le retour au village se fait en vélo : une bonne descente de 16km qui nous permet
de nous arrêter au Mirador « El Mango », afin d’admirer l’étendue de l’île. Le
panorama offre un paysage qui semble encore inaltéré par l’homme.
22. Nous profitons de l’après-midi pour une dernière sortie en snorkling. À la déjà longue liste des animaux
avec lesquels j’avais pu nager, s’ajoute alors une raie manta, que je suivrai pendant 15 minutes au fond de
l’eau. De son côté Marion a la chance de croiser un poisson boule.
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23. Après 6 jours, il est temps pour nous de quitter l’archipel, et de retourner sur le continent. Bien que les
Galápagos nous manqueront cruellement, il nous reste tout l’Équateur à découvrir, et la seconde partie de
notre voyage, dans la Sierra, nous promet des aventures d’un autre genre.
24. La route de Cuenca
Le sixième jour fut une
longue journée de voyage :
quatre heures et demi de
bateau pour rejoindre
l’aéroport de Baltra, deux
heures d'avion pour atterrir à
Guayaquil, et trois heures de
van, pour enfin rejoindre la
ville coloniale de Cuenca,
perchée à 2500m d’altitude
dans la cordillère des Andes.
La route nous fera donc
passer au dessus des nuages,
pour le plus grand plaisir de
nos yeux !
25. Retour donc à un
climat plus tempéré,
et à un paysage plus
urbain - quoi que
tout aussi
dépaysant. L’aspect
colonial de la ville
est magnifique et
semble nous
ramener à l’époque
Les dômes de la Cathédrale de la Inmaculada Concepción des conquêtes
espagnoles.
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26. Cuenca célébrait ce
jour là une fête en
l'honneur des
seniors, au cours de
laquelle des vielles
cholas - femmes aux
origines indigènes
et à la tenue
vestimentaire
Ici, le troisième âge n’inspire que du respect aux générations suivantes typique - défilaient
autour de la place
centrale.
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27. Si nous avions ajouté Cuenca à notre itinéraire, c’est principalement car c’est de là que proviennent les
Panamas. Ces chapeaux tressés à partir de feuilles de palmes bouillies, nous en avons fait le plein, et ils
constituent des souvenirs que nous arborerons fièrement par temps ensoleillé.
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28. Une longue nuit
jusque’à Baños
Le soir, nous embarquons
dans un bus : direction
Ambato, plus au nord. Six
heures - et aucune de
sommeil - plus tard, le bus
nous dépose au milieu du
brouillard. Il est 4h du matin,
il fait froid, et il nous reste à
trouver le bus qui nous
conduira à notre destination
finale : Baños. Passe alors un
bus de l'autre côté de la rue,
et dont les flancs arborent en
gros le nom de Baños. Nous
sautons donc dans un taxi,
qui s’engage à sa poursuite : il
le rattrape rapidement, nous
permettant d’embarquer.
29. L'après-midi, nous
visitons le village et
ses nombreuses
boutiques
d'artisanat local et
de souvenirs. Notre
ballade me donnera
également
l'occasion de me
jeter d'un pont au
dessus d'une rivière.
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Le « puenting » : saut à l’élastique local
30. Baños est une destination de vacances prisée des Équatoriens, notamment pour ses bains - les Bains de La
Vierge -, où l’on peut se baigner dans une eau minérale naturellement chauffée par le volcan actif
Tungurahua, au pied duquel Baños est situé.
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31. Retour au village en auto-stop, à
l’arrière d’un pick-up
Le lendemain, nous descendons en vélo la
route des cascades, qui longe une vallée dans
laquelle chutent une quinzaine de cascades.
Nous irons jusqu’à la sixième, avant de faire
du stop pour remonter jusqu’à Baños.
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32. Nous profitons de la dernière soirée à Baños pour se faire plaisir : on oublie les
auberges de jeunesse, et on prend nos quartiers au Luna Runtun. L’hôtel
surplombe la vallée et offre une vue imprenable sur le village.
34. De Baños, nous continuons notre chemin vers le nord du pays, jusqu’à Latacunga, ville est située au pied
du volcan Cotopaxi. Ses 5800m d'altitude, son chapeau de glace et les ravages causés par ses précédentes
éruptions font de lui un imposant voisin, se dressant majestueusement à la lisière de la ville.
35. Le Quilotoa
Mais la première étape de
notre séjour à Latacunga
concerne un autre volcan, aux
allures bien particulières
puisqu'il s'est effondré sur lui
même il y à de cela 800 ans,
façonnant un cratère quasi
circulaire de 3km de
diamètre, au fond duquel un
somptueux lac vert - la
couleur étant due aux
minéraux qu'on y retrouve -
s'est formé. Il s'agit du
Quilotoa, que trois heures de
routes sinueuses nous
permettront de rejoindre.
36. Un lama nous indique la route à
suivre
En une trentaine de minutes, nous
descendons les 400 mètres qui nous séparent
de l'eau, et au fond du cratère, je m'installe
dans un canoë pour une petite séance de
pagaie au cœur d'un volcan toujours actif.
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37. Comme nous sommes un peu flemmards, nous choisissons la voie facile pour ressortir du cratère, et c'est
à dos de mules que nous remontons la pente. Cela nous permet d'économiser nos forces pour l'épreuve
physique qui nous attend le lendemain...
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38. Le Cotopaxi
Le lendemain matin, nous
prenons la route à 8h30 en
direction du fameux volcan
Cotopaxi. Notre objectif :
rejoindre le refuge (le petit
point jaune qu’on aperçoit)
construit par de braves
grimpeurs à 1000m seulement
du sommet (à 4800m donc),
puis le glacier, à peine 200
mètres plus haut.
39. Ici, les vers de terre ont des patt
es et des mandibules
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40. Le refuge au toit jaune, à 4800m
d’altitude.
Heureusement pour nos jambes, le 4x4 nous
emmène jusqu’à 4400m. Bien qu'il ne nous
reste que 400m à grimper, le manque
d’oxygène dû à l’altitude nous essouffle vite
et nous fait parfois tourner la tête.
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41. Les derniers 200 mètres seront les plus durs, mais nous tenons bon, car avec chaque pas que nous
prenons, la vue sur la vallée, les montagnes et autres volcans alentours devient plus spectaculaire. Et une
fois les pieds sur la glace, la satisfaction est grande et l’on se sent privilégié de fouler du pied un tel décor.
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42. Latacunga a été détruite à deux
reprises par les éruptions du Cot
opaxi
Nous ayant permis de découvrir deux
splendides monuments naturels, et de vivre
ainsi deux aventures extraordinaires,
Latacunga est une ville - belle qui plus est -
que nous n’oublierons pas de si tôt.
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43. Le plein de souvenirs à
Otavalo
Toujours plus au nord, nous
rejoignons le village de
Otavalo.
Son marché artisanal offre
tous les produits typiques de
la région. Des ponchos,
chompas (pulls à capuche),
écharpes, foulards, bonnets,
et chaussettes en alpaga - la
laine des lamas -, aux flûtes de
pans, tambourins, couteaux et
"dagues" en côtes de requin,
en passant par les classiques
cendriers, pipes à herbes,
aimants à frigidaire et
shooters , tout se trouve et
tout se négocie sur la place
centrale du village.
45. La capitale
Quito, première ville
coloniale du pays, est la
dernière étape de notre
voyage. Il nous reste deux
jours, qui nous permettront
de visiter la deuxième plus
haute capitale du monde (à
2800m), et de nous rendre à la
moitié du monde, l’endroit où
passe l’équateur, et où les
deux hémisphères se
rencontrent.
47. La Mitad del Mundo se trouve à 22km au nord de Quito, et une heure de bus suffit à nous y conduire. Sur
place, un imposant monument marque l’emplacement où passe l’équateur et indique sur ses faces les
quatre points cardinaux.
48. Ici, on peut faire balancer un oeu
f sur un clou
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49. La ligne de démarcation nous permet de mettre un pied dans chaque hémisphère, le temps d’une photo,
témoignage de notre passage à la moitié du monde, et ultime souvenir d’un voyage qui nous aura fait
découvrir un pays magnifique, trop peu connu, et trop souvent oublié des voyageurs.
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50. DSC02579
Parlons bouffe ! On retrouve ici nos
dégustations culinaires des Galápagos :
le bolon de verde (banane plantain écrasée
avec du fromage), la langouste et le homard,
et la canne à sucre, dont il faut sucer le jus.
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51. Sur le continent,
nous avons goûté au
Cuy (du cochon
d’inde rôti), aux
tripes au barbecue,
au hornado (un
cochon rôti entier,
dont la viande est
découpée de la
carcasse au moment
L’intestin de boeuf : gras et caoutchouteux, je n’en remangerai pas ! de servir), et à la
Guaba, genre de
gros pois sucré.
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