4. DEBUSQUER l’information
3QOCP DEBUSQUER
Différents outils
Qui ?
Esprit critique
Quoi ? Bookmark organisé
Quand ? Url significative
Où ? Syntaxe de recherche
Questions préalables
Comment ?
Utilisation réfléchie
Pourquoi ? Evaluation
Règles à respecter
http://eduscol.education.fr/numeriqu
e/dossier/competences/rechercher/fil
-conducteur/debusquer
5. Affiner et traduire ses mots-clefs
Doit être : synthétique / précis / représentatif
Définir et traduire ses mots-clefs
Bruit / silence des moteurs
Des outils :
o TermSciences (propose un arbre de concepts qui
permet d’aller du général au particulier +
traduction)
o Dictionnaire des synonymes du laboratoire CRISCO
(Université de Caen)
o Lexique Techniques de l’Ingénieur
o http://www.cndp.fr/thesaurus-motbis/site/
o Thésaurus de l'Unesco :
http://databases.unesco.org/thesfr/
o Atlas sémantique du CNRS
o MESH (médecine)
o AGROVOC Thesaurus
6. Associations, filtres et rebonds
Restriction après la recherche (filtres)
De plus en plus généralisé
Départ langage naturel, rebonds en langage
contrôlé
ET (AND) / OU (OR) / SAUF (NOT)
* (troncature) / « … » (expression exacte)
Rebonds : bibliographies en fin d’ouvrage, thèse
ou article, blogroll, liens hypertexte, tags, …
Etc.
o Chaque métadonnée associée à un
document peut ensuite servir de filtre
7. Le choix des sources
Selon la couverture : discipline, date, langues, type de
documents…
Selon l’information délivrée : officielle, scientifique, actualité…
Selon les modalités d’accès : libre, restreint, sur identification…
8. Recherches spécifiques
Guide pour la recherche de brevets
Guide pour la recherche d’archives
10. Les cas Google et Wikipédia
Google
Une règle : plus le moteur de recherche est généraliste, plus il faut être précis
- Recherche plein texte (type Google) Vs recherche par mots-clefs (type catalogue de
bibliothèque)
- Le réflexe « recherche avancée » (dont la recherche de fichiers comme les PDF)
- + ( = opérateur booléen ET/AND), - (= opérateur booléen SAUF)
- Les incontournables : renommée de l’auteur ou de l’institution et ses intentions / adresse
URL / date de mise à jour / plan du site / style / sources
Wikipédia
- La page « historique » et « discussions » : comparer les versions / savoir qui a modifié
l’article / les infos sur la modification / annuler une modification : « reverter »/« défaire »
- Les bandeaux : avertir le lecteur
- Notes et références / bibliographie / articles connexes / liens externes
- Licence CC-BY-SA
- Anonymat des contributeurs mais réactivité
11. Améliorer sa recherche dans Google
Rechercher une expression exacte : « entre
guillemets »
Utiliser des opérateurs booléens : + (et) – (sauf)
Utiliser des troncatures : * pour remplacer un ou
des mots
Rechercher dans un site ou un domaine : site:url,
site:edu…
Trouver une définition : define:
Rechercher un type de fichier : filetype:pdf
Dans le titre de la page : intitle: allintitle:
Dans l’url : inurl : allinurl
Dans le texte : intext: allintext:
Les liens pointant vers un site : link:url
Les sites similaires : related:url
o Deux liens incontournables :
Les astuces et références Google
30 étapes pour maîtriser la recherche sur Google
12. Question : où
êtes-vous ?
http://searchresearch1.blogspot.fr/2012/02/wednesday-search-challenge-feb-1-2011.html
http://searchresearch1.blogspot.fr/2012/02/answer-where-are-you.html
13. Les moteurs de recherche scientifiques
Recherche limitée à un corpus dit scientifique : articles, actes de colloques, congrès…
Accès au web dit « invisible »
Avantages : gratuité, simplicité, rapidité, corpus large, fonctionnalités bibliométriques…
Inconvénients : couverture opaque, ressources en accès contrôlés, limites de
l’interrogation en langage naturel, problèmes d’exhaustivité et de présentativté des
disciplines, mauvaise gestion des doublons…
Exemples de moteurs scientifiques :
Google scholar
Scirus (Elsevier)
Scholar universe
Scientific commons
Springer exemplar
JURN (SHS)
Isidore (SHS, français)
Economics Search Engine
o L’astuce : Author Mapper pour géolocaliser des équipes de recherche, des articles
scientifiques,…
14. Le portail des BU de l’UVSQ
www.bib.uvsq.fr
livres / thèses / périodiques
articles de presse ou scientifiques en texte intégral
e-books
accès à distance
compte-lecteur
prêt entre bibliothèques
navette inter-sites
suggestions d’achat
le service de réponse à distance d’IDF « Rue des
facs »
aide à la recherche
o La base de presse incontournable : Factiva
31000 sources, 26 langues, 200 pays,… Rechercher sur un
sujet, feuilleter des journaux, s’informer sur des secteurs
d’activité,…
o Le portail Le Monde accessible lui aussi depuis
www.bib.uvsq.fr
15. Autres catalogues
Le catalogue collectif des établissements
d’enseignement supérieur français : Sudoc
Le catalogue collectif des bibliothèques
françaises : CCFr
BNF
A l’étranger : British Library, Library of
Congress
A l’échelle internationale : Worldcat
Mais aussi les bibliothèques numériques :
Gallica
Europeana
la bibliothèque électronique de Lisieux Et pour aller plus loin :
ABU, la bibliothèque universelle RFN, le Réseau francophone numérique
The Gutenberg Project RNBM, le Réseau national des bibliothèques
la bibliothèque numérique de Poitiers de mathématiques
Manioc RMSH, le Réseau des maisons des sciences
INHA de l’homme
16. Les archives ouvertes
Explorer :
ROAR : consulter les plateformes de libre-accès
dans le monde, visualisation de la quantité de
dépôts par plateforme
OpenDOAR : répertoire des réservoirs d’Archives
Ouvertes
OAIster
Scientific Commons
Les plateformes :
ArXiv
HAL
TEL
HALShS
Archivesic,…
Déposer :
Dépôt par un des auteurs ou par une personne
autorisée
Différents formats de fichiers acceptés
Fichiers annexes acceptés
Création d’un compte de déposant nécessaire au
préalable
Rubrique « Comment déposer » sur Formadoct
17. Explorer le web pour trouver…
Le répertoire des bases de données gratuites : DADI
Les signets des bibliothèques : signets de la bnf et des universités
Des dossiers de presse généralistes : Le Monde Diplomatique, La Documentation française,
Université de Lyon 2
Ou thématiques : CNRS, INRA, INSEE, Institut Pasteur, MAC (Musée d’Art Contemporain de Lyon),
CNC, Sites des ministères : Culture, Justice, Economie, Sports, …
Des images et des expositions virtuelles : BIUM, BnF, Ministère de la Culture et de la
Communication, BM de Lyon, Le Museum d’Histoire Naturelle, CERIMES, Joconde, Mandragore,
Banque d’images du RMN, Banque d’images de l’UNESCO, Cité de l’Architecture et du Patrimoine,
Corbis (banque d’images libres de droits),…
Des films et des sons : INA, CERIMES, Canal-u, émissions de TV et de radio en langue anglaise sur
Factiva, Portail de la musique contemporaine, Portail du patrimoine oral, La Cité de la Musique
18. Des astuces
Les archives d’anciens sites web :
Zataz.com : site web traitant de la délinquance informatique
Hoaxbuster : site d’information francophone sur les rumeurs du
web
La Liste noire de Scio : site réalisé par un enseignant de l’ENS qui
présente une liste de sites « pseudo-scientifiques » aisément
accessibles via les moteurs de recherche généralistes
19. 3 / OUTILS ET SERVICES EN LIGNE ADAPTES AUX
CHERCHEURS
20. Changer les pratiques…
Tournant dans les années 95 : passage d’un web 1.0 de diffusion
(producteur de contenu vers les internautes) à un web 2.0 de
collaboration (producteur, internautes contributeurs, fils RSS,
internautes organisés en réseaux sociaux)
Nouveaux enjeux :
- concurrence entre les unités de recherche (classements et
facteurs divers, AERES,…)
- nécessité de visibilité (cf. « publish or perish »)
Et la « science 2.0 » ?
Écritures collaboratives
Blogging scientifique
L’essor de Twitter : « la science en temps réel », le live-tweet
La fin de la revue validée par les pairs ?
Des indicateurs forcées à se redéfinir
o A lire : « Science 2.0 : renouveau de la recherche et/ou de
l’échange scientifique », blog Affordance : « Pour les
étudiants en thèse, il s'agit de bâtir leur réputation et
d’élargir leur réseau de pairs « en particulier dans les
domaines innovants pour lesquels manquent des autorités
bien établies »
21. Mais…
Je n’ai pas le temps, j’en ai déjà assez comme ça, je risque de me faire voler mes idées, ça me convient tel que
c’est, ces outils sont bons pour les étudiants…
Pourquoi le faire quand même ?
- Partage du savoir
- Mettre en place des expériences pédagogiques innovantes
- Gain de visibilité
- Contrôler ses informations
- Selon une enquête sur les pratiques informationnelles des chercheurs, 62% d’entre eux privilégient les
échanges entre chercheurs comme source d’information
Au sujet des blogs (André Gunthert, maître de conférences) :
- Se réapproprier les contraintes de publication : modèle alternatif de publication scientifique
- Espace de dialogue avec les étudiants et les pairs
- Témoigner du travail en train de se faire : le blog sert de vitrine bien avant la publication officielle
- « Séminaire permanent » (http://www.arhv.lhivic.org/index.php/2008/09/15/807-why-blog)
« thinking with my fingers », égalité des pairs, conversation…
Et si vous ne le faites pas ?
- « vous le subirez malgré vous » (Antoine Blanchard, « Exploration en science 2.0)
22. Googlelisez-vous !
Je n’existe pas
Homonymes
Vieilles références
Je suis présent mais pas
auteur du contenu qui me
concerne
…
23. La blogosphère scientifique
Les types de contenus : carnet de recherche, cahier de labo,
actualité de la recherche, réflexions & débats, informations,
échanges, revue de littérature, compte-rendu, pédagogie,
veille, médiation, numérisation…
Antéchronologique, blogroll, commentaires, liens
hypertexte, tags
« Science chaude » Vs « science froide »
Les moteurs de recherche de blogs : et
Google Blogsearch, , Yippy Blogs
Le top des blogs sur Wikio
Plateformes de blogs scientifiques : Hypothèses. org et
C@fé des sciences
A consulter : http://blog.mysciencework.com/,
http://culturevisuelle.org/, Blogo numericus, Affordance
Citer un blog : ne pas oublier de mentionner l’URL et la date
de consultation
o Lire l’article « De l’intérêt des blogs scientifiques africains » sur : o Attribution d’un n° ISSN par la BnF aux blogs ayant
http://fr.globalvoicesonline.org/2012/05/23/109210/ un impact significatif sur la recherche
24. Les wikis
Un wiki est l’« autre » du blog
Pour l’anecdote : wiki-wiki veut dire rapide en hawaïen…
Contenu organisé non pas sous forme de flux mais de réseaux d’articles. Il favorise l’écriture collaborative de
documents tout en garantissant les contenus
Pérennité de l’article du wiki vs temporalité de l’article de blog
Beaucoup de fils de syndication (flux RSS) sont possibles sur les wikis : nouveaux articles, modifications d’anciens
articles ou d’un en particulier
o L’astuce « outils collaboratifs » : Google Docs
26. Les réseaux sociaux pour chercheurs
L’expression « social networks » existe depuis 1954 (John A. Barnes)
Ne sont que la continuité des communautés savantes du 17e qui, au travers de leurs réunions et de leurs
journaux, permettaient les échanges entre scientifiques
Ont explosé dans les années 2000 avec les réseaux sociaux en ligne
Pour développer les « liens faibles » et des « connecteurs » qui seront « producteurs de ressources » (Théorie des
6 degrés de séparation)
La communauté de chercheurs du réseau valide d’elle-même l’information qui circule
Rompent l’isolement du travail de recherche, permettent de tester des hypothèses de travail et de valoriser
ensuite ses articles
27. Les réseaux sociaux pour chercheurs
Réseaux sociaux dédiés : http://uvsq.academia.edu/, Mendeley, Zotero, ResearchGate, SciLink, Linkedin, Viadeo, …
Ou réseaux sociaux généralistes, utilisés par les chercheurs : Facebook, Twitter, …
Facebook : selon une étude, chacun serait relié par une chaîne de 4,74 maillons
Le cas Twitter : communauté, diffusion et discussion, promotion et commentaires, suivi de conférences, veille, micro-
blogging, … (François Bon : Twitter et comment s’en servir). Cependant, 40% des usagers de Twitter ne tweetent pas :
« listening mode ».
o Malariaworld : plateforme agrégeant blogs et tweets de revues en Open Access à comité de lecture
28. Mettre en place une veille scientifique
Un fil RSS : est « un fichier dont le contenu est produit automatiquement en fonction des mises à jour d’un site
web » (Wikipédia)
Un agrégateur : sert à lire les fils RSS, prévient de la mise à jour d’un site web, importe automatiquement le
contenu en question, le fait pour tous les sites que vous avez préalablement sélectionnés
= il va chercher toutes les infos qui vous intéressent et vous les
dépose dans un même endroit : pas besoin de visiter chaque site
pour voir les mises à jour !
7 bonnes raisons pour utiliser un agrégateur :
la recherche d’informations demande du temps et de l’énergie (méthodes PULL/PUSH)
limite le « bruit » : sources ciblées et organisées en amont
va au-delà des blogs : permet de suivre l’actualité des plus grandes ressources documentaires scientifiques
indépendance de la veille / curation (Twitter, Facebook)
passage d’une logique de « puits » (celui qui a l’information a le pouvoir) à une logique de « nœud » (celui qui
distribue l’information à le pouvoir)
1 seul enregistrement nécessaire pour créer son compte d’agrégateur / pas besoin de s’enregistrer pour s’abonner
aux flux
pas de spams
29. La veille en 3 étapes
Étape 1 : Se choisir un agrégateur : Netvibes, Google Reader,…
Étape 2 : Repérer les flux
Étape 3 : S’abonner aux flux et les organiser par ensembles thématiques
30. Folksonomie et social bookmarking
« Une folksonomie représente en même temps ce qu’il y a de meilleur et de pire dans l’organisation de l’information. »
Adam Mathes, 2004
La folksonomie est :
- l’émergence sans cesse croissante d’un phénomène directement lié au web web 2.0
- la contraction entre taxinomie (règles de classification, « taxinomy » en anglais) et usagers (folk)
- l’indexation des documents par l’usager
- un modèle de classification ultra personnel qui doit pourtant être utilisable par l’ensemble de la communauté des
internautes
Le « social bookmarking » (= pratique de la folksonomie)
- il d’agit du partage de signets
- cela revient à enregistrer les pages web que l’on trouve intéressantes
- les sites de bookmarking social permettent de retrouver les documents archivés via les tags (folksonomie)
- ces sites permettent aujourd’hui bien plus que de partager des signets : on peut les classer, les commenter, les
importer / exporter, ajouter des notes, les envoyer par mail,…
- les avantages de ces sites :
1. l’enregistrement ne se fait pas sur votre ordinateur personnel (gain de place + possibilité de les retrouver depuis
n’importe quel ordinateur)
2. immédiateté : on ne le remet pas à plus tard, on le fait tout de suite + possibilité de les exporter à tout moment
3. source de partage : vous pouvez travailler en équipe et envoyer ainsi un lien à tout un groupe. Vous pouvez aussi
vous créer un network.
4. source de veille : possibilité d’avoir un fil RSS par tag, voire un fil RSS par combinaison de tags
31. Delicious
- se créer un compte et se connecter
- l’organisation d’une page Delicious
- enregistrer un document issu du web et sauvegarder un signet
- gérer ses tags et ses catégories de tags (bundles)
- le network de Delicious
- rechercher dans Delicious
- intégrer Delicious à Firefox
Diigo
- acronyme de « Digest of Internet Information, Groups and Other stuff »
- comme pour Delicious :
- création d’un compte
- barre d’outils à installer dans son navigateur Firefox Mais aussi…
- enregistrement de documents, de tags, de commentaires Scoop it !
- travail en réseau
Scivee
- permet en plus de faire en ligne ce que l’on fait lorsque l’on lit
sérieusement un article : surligner et prendre des notes. Scribd
CiteUlike
My experiment
…
32. Récap’ pour investir le web et cultiver son
identité numérique
Se présenter avec un CV virtuel et construire son identité
numérique académique : Linkedin, Viadeo, Academia.edu (et
lever les homonymies)
Faire de la veille : Twitter, Diigo, Facebook, Delicious
Partager ses références bibliographiques : CiteULike, Zotero,
Mendeley, Research Gate
Partager ses supports de cours : Slideshare, Wikibooks
Présenter l’état de ses travaux en cours, ses réflexions : blogs
Partager ses connaissances : wikis
Partager ses publications : AO
Au final :
être bien situé dans les moteurs de recherche
(généralistes ou scientifiques)
Faire son auto-promotion
Des réseaux virtuels pour compléter les réseaux
réels
Diffuser et valoriser ses travaux scientifiques - mai 2012, by Perrine Helly
33. Merci de votre attention CC BY-NC-SA 2.0
amelie.church@uvsq.fr, magalie.le-gall@uvsq.fr
Amélie Church Pro, Magalie Le Gall Pro
magalielegall
magalielegall BU_Versailles
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