Le capital-investissement est généralement présenté dans la littérature scientifique comme une forme d’actionnariat supérieure aux marchés financiers, tant par sa vision plus long terme que par l’engagement réel des actionnaires dans la gouvernance d’entreprise, donnant lieu à de meilleures pratiques managériales. Par conséquent, les fonds de capital-investissement semblent jouer un rôle-clé dans le financement de la transition durable des entreprises, dans lesquelles ils prennent des participations. La littérature nuance néanmoins les impacts positifs sur l’innovation, la productivité et la profitabilité des entreprises, en pointant notamment des situations de stress et de dissatisfaction pour les employés, sous la pression des KPI's principalement financiers, ainsi que d’autres impacts négatifs sur les parties prenantes dans divers secteurs (éducation, santé, détails). Au travers de son exposé, Marie Lambert exposera les preuves scientifiques actuelles sur l’impact du financement par capital à risque privé sur les politiques d’entreprise et présentera plus particulièrement les résultats d’une étude menée à HEC-Liège (ULiège) en collaboration avec l’Université d’Oxford. Après cette mise en perspective académique, Douglas Geddes nous expliquera comment un fonds à ADN public comme Noshaq entend contribuer à la transformation du tissu économique liégeois avec un plan de transition. Tandis que les entreprises font face aux obligations environnementales, tout en se souciant du social et de la régulation de la gouvernance, une roadmap pratique s’impose pour avancer concrètement et de façon réaliste. Comment avancer pas à pas dans l’aventure qu’est la transition, sans greenwashing et avec des KPI’s qui ont du sens, sans perdre le focus sur son business ? Voici quelques questions sur lesquelles Douglas Geddes apportera un éclairage.