JDCHE 20-21 - Exploration du vécu de la mixité de sexe par les adolescents sc...
Socio 3
1. Synthèse croisée des différents travaux:
travail n°1 : G. Varro, Sociologie de la mixité. De la mixité amoureuse aux mixités sociales et
culturelle , Paris, Berlin <<perspectives sociologiques >>, 2003, p. 25-61.
Travail n°2: E. Lenel, << La mixité à l'école comme levier de réussite? Ressources et limites de
deux modèles bruxellois>>, B.S., 2011, n°40.
Travail n°3: R. Janssens, D. Carlier, P. Van de Craen, <<L'enseignement à Bruxelles>>, B.S., 2009,
Note de synthèse n°5.
Desormais, on ne peut plus parler d'éducation sans parler de mixité. Effectivement depuis les
années 1960 une coéducation entre les deux sexe est possible. Ce changement s'est étendu un
peu partout dans le monde, mais, ce sont les conséquences sur l'enseignement bruxellois avec
ces que nous allons devellopper.
Tout d'abord, un éclaircicement doit être fait sur le mot "mixité" qui est un des mot-clefs de
l'enseignement à Bruxelles. Une définition exacte reste ardue, car il peut reprendre une
multitude de domaines. Tel, le mariage mixte, les couples mixtes, les écoles mixtes etc.
Cependant, on peut généraliser sont sens. La mixité serait donc un composé de plusieurs choses
de différentes nature(nbp:pg 28).
Une écoles mixte peut donc recouvrir différents sens. Effectivement, elle est mixte par sa
composition d'élèves des deux sexes mais aussi par les métissages dû à cette capitale
multiculturelle. Son sens est alors éclairci en 1968 mais tellement généralisé qu'il devient confu
aujourd'hui.
Pour nous aider prenons un exemple d' "école des mixités"(pg2 lenel). Dans celle-ci, il est
possible pour les élèves en général(80%) de se rediriger vers d'autres direction et ce, en
opposition avec les "écoles-gothas". Ces dernières ne retiennent que les meilleurs, créant ainsi
une dualisation entre les "écoles élites" et les "écoles ghettos" principalement composées en
majorité d'enfant d'origine étrangère ayant un niveau plus faible et qui sont moins bien formés.
C'est pourquoi le "brassage des populations" et le "système méritocratique" furent mis en
place, pour promouvoir l'égalité des chances au niveau de l'enseignement et plus tard, de
l'emplois. En revanche le problème se perpétue, les jeunes professeurs qui ne sont pas préparés
aux élèves difficiles se voient refuser les postes à Bruxelles. Le niveau d'éducation des collegiens
d'origine étrangère ou issus de l'immigration est faible car il est étroitement lié avec le niveau
des parents. De plus, en Belgique rien dans le cadre scolaire ne s'ouvre aux autres cultures pour
ces nouveaux arrivés. C'est pourquoi énormement d'élèves sont en retard scolaire, pourtant
c'est l'enseignement général qui prône. Ceci est la conséquence, d'une part des parents qui ne
retiennent pas les deux autres formes d'instruction comme possibilité, quitte à ce que leur
2. enfants se voient redoublé. Car les deux autres filières sont reconnues comme "poubelles" et
fait passé les participants pour des pheneans. Et d'autre part, de l'exigence du marché de
l'emplois a Bruxelles qui entre-autres renforce cette dualisation. Pour réduire ce fossé, le
mélange des élèves forts et faibles et les possiblités d'option sont une première démarche. Mais
cette mixité à elle toute seule ne suffit pas. De plus, cette hierarchisation entre les
établissements scolaires rend impensable la notion de "mixité" d'ailleurs l'option latin y
contribue, par exemple.
Nous pouvons aussi parler de la mixité à l'écoles avec la venue progressive du deuxième sexe
dans les établissements scolaire. La mixité se traduirait ici par l'histoire de l'arrivée des femmes
dans le paysage intellectuel(pg 31). Ceci sera un pas en avant pour l'égalité des femmes face aux
hommes. <<L'école des filles>>(pg 5 lenel) est donc que mixte par sa population ascendante de
l'immigration. Cependant, un petit nombre d'élèves masculin apparaîssent. Leur nombre reste
restreint pour que les demoiselles Maghrébines et trucs aie leur espace de liberté et la
meilleure manirère pour reussir. Hors, la venue des garçon n'a été nullement néfaste à la
scolarité des demoiselles mais brise la barrière des rapports traditionels entre-eux et engage un
rapport moderne. Si cette école compte un aussi grand nombre d'élèves d'origine étrangère se
serait apparemment pour avoir une image de "bonne école de quartier". Les trois formes de
l'enseignement sont également présentes mais ici avec une aversion pour l'option général.
D'ailleurs d'autres orientations typiquement féminines leurs sont proposés( puériculture,
nursing). Les élèves de ces écoles de filles sont en harmonie avec le Mouvement de Libération
des Femmes(pg 32). Le MLF revandique la non mixité afin d'abbatre les inégalité, celles-ci sont
en majorité et detiennent dès lors'' une position de force" telles les demoiselles qui usent de la
provocation afin de les déstabiliser. Dès lors, une "autre mixité" a vu le jour et discrédite le MLF
où la mixité assurait l'égalité, désormais le terme "parité" est plus adequat.
Ensuite, une mixité des bons élèves et des élèves plus faibles permettrait une amélioration dans
le système scolaire. En effet, ces derniers seront instantanément tirés vers la haut. Néanmoins,
Lenel aurait ommis de remarquer que de la même façon les plus forts seront tirés vers le bas. Ce
système rendrais les classes populaires parrallèles aux classes moyennes, avec des valeurs et
comportements similaires. Les deux modèles vus ci-dessus façonnent des élèves différents et
occasionnent différents types de réussite favorisant chaqu'un l'une des 3 options. Le mélange
des élèves de différents niveaux engendre (une personnalité "authentique", c'est-à-dire se
dégager à la fois de la compétition et du conformisme. La mixité contribue à produire un
individu détaché de ses appartenances et performant. Le ystème cherche à proposer des
options aussi neutres c-à-d qui ne soient connotés ni socialement ni sexuellement. La
confrontation directe avec les trajectoires "normales" peut engendrer la devalorisation de soi et
défaitisme.
Au contraire dans le modèle communautaire( >< mixité) presque toute l'organisation de l'école
3. tourne autour du principe de l'intégration. L'homgénéité pluridimensionnel du public contribue
à la solidarité entre élèves ainsi qu'à l'identification à des valeurs de projets communs.
Cepandant, la confrontation avec la diversité est la possibilité de tenir soi-même les rênes de sa
vie. La mixité ne serait dès lors qu'un moyen parmi d'autres dee poursuivre cet idéal.
Pour conclure, La mixité se retrouve partout dans l'enseignement de Bruxelles mais exprime
différentes notions. Elle se retrouve dans le mélange des sexes, des cultures et des niveaux des
élèves. De plus chaque mélanges a ses avantages tel qu'une meilleure intégration et ses
inconvénients tel que les retards scolaires. La solution serait alors une meilleure geston de cette
diversité dont nous faisons part au quotidien.