3. programme
INTRODUCTION
PLACE DE LA SEMIOLOGIE
SYMPTOMES & SYNDROMES
DIAGNOSTIC
ANAMNESE
ETAT CIVIL
ANTECEDENTS
HISTOIRE DE LA MALADIE
EVALUATION DU MODULE
SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
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4. SEMIOLOGIE
SEMIOLOGIE = Séméio = Signe
& logos = Discours – Etude. SIGNES CLINIQUES:
KLINE = LIT
= DONNEES RECOLTEES
= SCIENCE DES SIGNES
AU LIT DU MALADE.
= ETUDE DES SIGNES
Partie de la médecine qui s’occupe des signes
cliniques ou symptômes des maladies.
MODULE DE SEMIOLOGIE = MODULE CLE :
-- TRANSITION PHYSIOLOGIE
PATHOLOGIE
-- SEMIOLOGIE = BASE DU DIAGNOSTIC
SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
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5. SYMPTOME & SYNDROME
SYMPTOME : Grec symptôma = coïncidence
= Arriver (En même temps que la maladie)
= Phénomènes particuliers que provoque dans
l’organisme l’état de maladie.
SYNDROME = Grec sun = ensemble
& dromos = courir
= Réunion d’un groupe de symptômes qui se
reproduisent en même temps lors d’une maladie.
Ensemble de symptômes qui caractérisent une
maladie.
SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
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6. SANTE & MALADIE
SANTE = Etat de bien être physique, mental & social.
(OMS)
Physiologie = Normalité
Grec : Phusis = Nature
Science qui traite des fonctions organiques
par lesquelles la vie se manifeste & qui assurent le
maintien de la vie individuelle.
Pathologie = Maladie
Grec : Pathos = Souffrance
Science des causes, des symptômes & de l’évolution
des maladies. = Étude des maladies.
SEMIO-ANAMNESE Pr OUERDANE
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7. UN ETAT EST PATHOLOGIQUE DES QUE LA NORMALITE N’EST
PLUS RESPECTEE. L’ETAT NORMAL EST DEFINI PAR
L’ABSENCE D’ANOMALIE ORGANIQUE DETECTEE OU
DETECTABLE & PAR LE MAINTIEN DE PARAMETRES
BIOLOGIQUES DANS UNE FOURCHETTE DEFINIE COMME
PHYSIOLOGIQUE PAR L’ETUDE STATISTIQUE DE
POPULATIONS CLINIQUEMENT NORMALES.
SEMIOLOGIE = SCIENCE DES SIGNES
DICIPLINE AUTONOME, DE BASE ESSENTIELLEMENT
DESCRIPTIVE A PREDOMINANCE CLINIQUE.
ETUDE INCOMPLETE SI LES SIGNES SONT SEPARES DE LEUR
SIGNIFICATION LOGIQUE & DE LEURS CONSEQUENCES.
GROUPES LES SIGNES OU SYMPTOMES QUI FORMENT DES
SYNDROMES.
LE SYNDROME EST LA PIERRE ANGULAIRE SUR LAQUELLE EST
CONSTRUIT LE RAISONNEMENT MEDICAL QUI VA ABOUTIR A
L’INDIVIDUALISATION D’ETATS PATHOLOGIQUES
PARTICULIERS, ENTITES OU MALADIES.
SEMIO-ANAMNESE Pr OUERDANE
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8. DIAGNOSTIC
DIAGNOSTIC = Grec: connaître à travers
= Identifier une maladie à travers ses symptômes.
= Reconnaissance d’une maladie à partir des
symptômes qui la caractérise.
DIAGNOSTIC = 3 étapes :
-- Interrogatoire +++
-- Examen physique
-- Examens complémentaires
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Pr OUERDANE
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10. SYMPTOMES
LES SYMPTOMES & LES SIGNES PEUVENT ÊTRE DE
SENSIBILITE & DE SPECIFICITE VARIABLE.
UN SIGNE SENSIBLE EST UN SIGNE QUI EST
TOUJOURS PRESENT LORS D’ UNE MALADIE
DONNEE. EX. DOULEUR ABDOMINALE FID DANS
L’APPENDICITE AIGUE.
UN SIGNE SPECIFIQUE EST UN SIGNE QUI N’EST
PRESENT QU’AU COURS D’UNE MALADIE DONNEE.
EX. SIGNE DE LASEGUE DANS LA HERNIE DISCALE.
UN SIGNE PATHOGNOMONIQUE EST UN SIGNE TRES
SPECIFIQUE. SA SEULE PRESENCE SUFFIT POUR
AFFIRMER LE DIAGNOSTIC. EX. SIGNE DE
BABINSKY = ATTEINTE PYRAMIDALE – SIGNE DE
KOPLIK = ROUGEOLE
PATHO = MALADIE
GNOSIS = RECONNAITRE
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Pr OUERDANE
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15. DIAGNOSTIC
3 types de diagnostics :
DIAGNOSTIC POSITIF
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
EX. REJET DE SANG PAR LA BOUCHE
DC + : HEMOPTYSIE MOYENNE ABONDANCE
DC DIFFERENTIEL: HEMATEMESE – EPISTAXIS DEGLUTIE….
DC ETIOLOGIQUE: TUBERCULOSE PULMONAIRE
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SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
16. « LA SEMIOLOGIE EST LA PREMIERE
PIERRE DU VASTE EDIFICE APPELE
PATHOLOGIE. ON PARLE BEAUCOUP
DU FAITE DE L’EDIFICE, LA
THERAPEUTIQUE. MAIS LE
TRAITEMENT NE VAUX QUE POUR UN
DIAGNOSTIC EXACT, & CELUI-CI NE
S’OBTIENT QU’AVEC UNE BONNE
SEMIOLOGIE ».
Pr E. BERNARD
SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
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17.
18. ANAMNESE
Grec : Ana = remonter – revenir en arrière
Mnésis = mémoire
= Ensemble des renseignements recueillis
par le médecin auprès d’un malade &/ou de
son entourage.
= INTERROGATOIRE
Doit se faire dans de bonnes conditions :
T - Eclairage – Intimité.
COMPLET
SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
PERTINENT
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20. ANAMNESE
INTERROGATOIRE … « POLICIER » :
Débute par recueil de données liées à l’état civil :
NOM - PRENOM (NOM DE JEUNE FILLE)
AGE (DATE DE NAISSANCE)
PROFESSION
LIEU DE NAISSANCE
ADRESSE PRECISE / TELEPHONE
SITUATION FAMILIALE : CELIBATAIRE – MARIE
- NOMBRE D’ENFANTS
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Pr OUERDANE
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22. ANAMNESE
HISTOIRE DE LA MALADIE :
-- Date & mode de début
-- Complainte actuelle : Symptômes ?
Hiérarchiser les symptômes
DOULEUR :
.. Circonstances d’apparition
.. Horaire
.. Durée
.. Siège
.. Irradiations
.. Type
.. Circonstances aggravant ou diminuant la douleur
.. Signes associés
-- Evolution depuis le début
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Pr OUERDANE
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24. ANAMNESE
INTERROGATOIRE LARGE – DIRIGE
EXPLORE LES DIFFERENTS APPAREILS :
ACV – AD - … MAIS GUIDE PAR LA
SYMPTOMATOLOGIE RAPPORTEE PAR LE
MALADE & LES PISTES DIAGNOSTIQUES
EVOQUEES PAR LE MEDECIN.
ECOUTER
ORIENTER OBSERVER
SEMIO-ANAMNESE
REDIGER
Pr OUERDANE
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25. ANAMNESE
SYMPTOMES
S.G : T - 3A :
S.F : DOULEURS
S.P :
INTERROGATOIRE
EXAMEN PHYSIQUE
RECUEIL DE DONNEES +++
… SYMPTOME… SYMPTOME… SYMPTOME …
BILAN
SYNDROME(S)
DIAGNOSTIC
= MALADIE (S)
TRAITEMENT
SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
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27. ANAMNESE
« SI VOUS N’AVEZ PAS FAIT LE
DIAGNOSTIC A LA FIN DE
L’INTERROGATOIRE, VOUS NE LE
FEREZ JAMAIS ». ALAJOUANINE
SEMIO-ANAMNESE
Pr OUERDANE
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33. • Soyez présentable : propre et souriant !
• Lavez-vous les mains, avant et après l'examen (et n'hésitez
pas à le faire devant le patient, il se dira qu'en effet vous
êtes un médecin soucieux de l'hygiène !)
• Préparez vos instruments : on préfère toujours l'artisan bien
équipé à celui qui vous demande si vous avez une perceuse à
lui prêter !
Ayez à portée de main le matériel suivant :
Stylo, papier.
Stéthoscope, lampe, marteau, abaisse-langue.
Montre (avec une trotteuse, c'est plus commode pour
mesurer la fréquence cardiaque ou respiratoire).
Dans le service :
gants, diapason, doigtier, vaseline, tensiomètre, mètre
ruban.
34. O Lors du premier contact, présentez-vous, tel
que vous êtes, étudiants en médecine !
O Attention aux attitudes inadaptées, trop
dominante (le malade se sentira terrifié), ou
trop rapprochée (vous risquez d'alimenter un
délire érotomane !)
O Prenez dès le début l'habitude d'écrire
l'observation au chevet du patient. Installez
vous confortablement, vous en avez pour
plus d'une heure !
35. SI VOUS ÉTIEZ À LA PLACE DU MALADE, DANS
QUELLE POSITION PRÉFÈRERIEZ-VOUS ÊTRE
POUR PARLER À VOTRE MÉDECIN ?
37. Objectifs de l'interrogatoire
POURQUOI ??
Recueillir les informations nécessaires au diagnostic :
- Motif de la consultation,
- Contexte (antécédent, mode de vie),
- Histoire de la maladie.
Contribuer à l'interprétation de l'examen clinique
et
des examens complémentaires.
Contribuer à la qualité de la relation médecin-malade !
- Pour le malade : il préférera le médecin qui a pris le
temps de l'écouter et de l'interroger. Un entretien attentif peut
même parfois avoir une réelle vertu thérapeutique.
- Pour le médecin : la qualité de la relation établie
grâce à un bon interrogatoire participera à votre épanouissement
professionnel ! (rien de pire qu'un médecin blasé qui s'ennui !!)
38. COMMENT ??
Aucun examen complémentaire ne peut
dispenser le médecin du temps qu'il doit
prendre pour interroger un patient.
Un interrogatoire bien mené est indispensable à
l'établissement d'une relation de confiance avec
le patient.
39. Modalités
CONDITIONS +++
L'interrogatoire
doit être réalisé avec respect, patience
mais aussi avec fermeté.
Utiliser
un discours très simple de manière à être sûr
que le patient répond en connaissance de cause
(demander par exemple à un patient s'il a eu la
jaunisse lorsqu'il ne comprend pas le mot hépatite).
Le
médecin
doit
savoir
écouter,
laisser
parler, relancer, revenir sur certains points pour les
préciser, prendre en compte le langage non verbal.
40. Modalités
GUIDER
Le malade peut, consciemment ou le plus souvent
inconsciemment, brouiller les cartes, oublier un épisode du
passé, interpréter les choses de manière erronée. Il ne faut prendre
en compte que les faits, et donc s’attacher à les faire décrire par le
patient
L’abord des sujets « sensibles » (sexualité, intoxication, troubles
psychiatriques, clandestinité…) doit se faire avec tact et respect, mais
de manière directe, avec un discours explicite et sans jugement. Il
peut être remis à la fin de l’examen
Un bon interrogatoire ne laisse pas de place à l’interprétation ("le
malade a dit que…, j’en ai conclu que…"), il ne recherche que des faits
("voilà exactement ce qui est arrivé") !
41. O Le patient n'est pas médecin, il ne sait
pas ce qui est important à dire et ce qui
l'est moins.
O Donc vous ne pourrez pas dire « le
patient ne me l'a pas dit ». Il faudra dire
« j'ai oublié de lui demander »... !
42. Etablir quel est le motif de consultation
est une étape cruciale !
Il s'agit de déterminer ce qui gêne le
patient, ce qu'il souhaite que le médecin
solutionne (que pourrait faire un garagiste
de votre voiture, si vous ne lui expliquez
pas le motif de votre venue ?!).
C'est donc une plainte, un symptôme.
Ce n'est jamais un diagnostic (même pas
43. La confusion entre motif de consultation et
diagnostic est source d'erreur médicale !
Par exemple, le motif d'une hospitalisation ne
peut être celui d'une « pneumopathie ». Le
patient « consulte pour une toux et de la fièvre
», et c'est au terme de la démarche médicale
que l'on conclura à une pneumopathie, une
péricardite ou une embolie pulmonaire !
44. Plan de
l'interrogatoire
• Renseignements d'ordre administratif:
Nom, prénom, sexe du patient.
Pays et ville de naissance.
Adresse et numéro de téléphone.
Noms et coordonnées du médecin traitant et
des divers médecins spécialistes prenant en
charge le patient.
45. • Antécédents personnels :
Il ne faut pas se contenter de demander au
patient s'il a eu des maladies particulières, mais
l'interroger en détail sur son passé. Il faut
s'attacher à rechercher les événements
facilement oubliés par le patient.
46. Antécédents
chirurgicaux et
traumatismes
• Rechercher les interventions chirurgicales
banales : amygdales, végétations
adénoïdes, appendicite.
• Fractures : sans oublier les traumatismes
crâniens, les accidents de la voie publique...
• A la suite de ces interventions, rechercher
des complications: nécessité de transfusion
sanguine, thrombose veineuse, embolie
pulmonaire, infection.
47. Antécédents
médicaux
Enumérer successivement au patient les noms de
maladies fréquentes qu'il peut omettre de signaler:
diabète, hypertension artérielle, asthme, phlébite, ulcère
gastro-duodénal, tuberculose, psoriasis (en traduisant ces
termes en langage accessible pour le patient).
Hospitalisations passées : motif, date, lieu.
Maladie sexuellement transmissible: si oui en préciser la
nature, le type, le traitement et la durée de ce dernier.
Antécédent de dépression ou d'un autre trouble
psychiatrique : si oui, rechercher si le malade a été
hospitalisé, s'il y eu une tentative de suicide.
48. Antécédents
médicaux
Surcharge pondérale : si oui, demander quel a été le
poids le plus élevé au cours de la vie du patient, le poids
habituel.
Surveillance médicale en médecine du travail :
anomalies constatées (tension artérielle, sucre ou
albumine dans les urines, électrocardiogramme).
Contexte d'une maladie génétique, métabolique ou de
l'évolution à l'âge adulte d'une maladie pédiatrique :
Demander le carnet de santé retraçant l'enfance et
l'adolescence.
49. Chez la femme:
Antécédents gynécologiques
Date et éventuelles anomalies des premières règles.
Régularité des cycles, durée et abondance des règles.
Contraception orale ou autres modes de contraception.
Nombre de grossesses, intervalle entre les grossesses.
Interruptions volontaires de grossesse (mener
l'interrogatoire avec tact et discrétion).
Fausses couches spontanées: si oui en préciser le
terme et les circonstances.
G3 P2 :
G4 P2 :
3 GROSSESSES DONT 1 CESARIENNE
4 GROSSESSES & 2 AVORTEMENTS
50. Chez la femme:
Antécédents gynécologiques
Pendant la grossesse, rechercher la survenue
d'éventuelles anomalies: hypertension
artérielle, albuminurie, cystite, pyélonéphrite.
L'accouchement a-t-il eu lieu à terme, par voie
basse ou a-t-il nécessité une césarienne, une
épisiotomie et une réfection périnéale.
Déterminer le poids du nouveau-né à la
naissance et la notion d'éventuels incidents.
Après la grossesse, y a-t-il eu des
complications: phlébite, embolie
pulmonaire, varices des membres
inférieurs, abcès du sein.
51. Antécédents allergiques
Terrain atopique : Antécédents
d'asthme, d'eczéma ou de rhinite
allergique.
Accidents allergiques passés : s'il existe
un antécédent d'accident allergique vrai
(pénicilline, produit de contraste
iodé, aspirine), il doit être inscrit sur la
couverture de l'observation médicale et
sur la pancarte du malade, de manière à
en informer tout prescripteur potentiel.
53. Traitements suivis
Absorption de médicaments :
demander au patient ses
ordonnances, ne pas oublier de
l'interroger sur les médicaments
achetés sans ordonnance
Vaccinations à jour ?
54. Habitudes et mode de
vie
L'histoire de la maladie ne suffit pas, il faut aussi l'histoire du
malade !
Profession : exposition toxique, stress, chômage.
Toxicomanie, alcoolisme, tabagisme (si le patient dit ne pas
fumer, bien vérifier qu'il n'a pas arrêté récemment).
Séjour en zone tropicale.
1 paquet / jour depuis 15 ans =
Présence d'animaux au domicile.
15 PAQUETS-ANNEES
Orientation sexuelle.
Habitudes alimentaires particulières (sans sel, végétarien...).
Logement: hygiène, promiscuité, avec ou sans ascenseur.
Prise en charge sociale, revenus.
Si le malade n'est pas né en Algérie : lieu de naissance, année
d'arrivée en Algérie, date du dernier voyage au pays.
Animal de compagnie.
55. Histoire de la maladie
Le recueil de l'histoire de la maladie décrit le motif de
consultation (problème qui a amené le malade à
demander un avis médical).
Si le patient n'est pas en mesure de raconter son
histoire, il faut contacter son entourage pour obtenir les
informations (famille, voisins, médecin traitant, etc...)
« Il n'y a pas de bonne médecine sans une histoire
claire de la maladie ».
56. Un homme de 25ans, sans aucun antécédent
appelle son médecin traitant:
Le patient:
« Bonjour docteur; voila je vous appelle parce que je ne me
sens pas bien: ça fait 7 jours que j’ai eu une grippe, et là ça
ne passe pas. Je suis épuisé et j ai encore un peu de fièvre
je crois »
Le médecin:
« En effet, nous somme en plein épidémie de grippe. Vous
savez, les manifestations peuvent durer parfois assez
longtemps »
Que pensez-vous de la réponse apportée par ce médecin?
57.
Le médecin a accepté le diagnostic du
patient, sans chercher à savoir ce qui se
passait réellement.
58.
Une femme de 43 ans, consulte pour des
douleurs abdominales, vous avez recueilli les
antécédents, et allez maintenant chercher à
décrire l’histoire de la maladie.
Quelles informations allez-vous rechercher
pour décrire cette douleur ?
59. Quelles informations allez-vous
rechercher
pour décrire cette douleur?
Siège, irradiations
Début : Quand ?
Mode d’installation ?
Type.
Rythme.
Intensité, retentissemen
t
sur le quotidien.
Facteurs qui aggravent
et soulagent.
Manifestations
associées.
61. Il faut être rapide, et précis.
On peut interroger les parents, si le malade n’est pas
en état de répondre.
« Gérer l’urgence avant de faire un interrogatoire très
minutieux »
63. Données de l’état civil
Nom: F
Prénom: Farid
Age: 46 ans.
Date et lieu de naissance: Boghni
Adresse: Bouira
Situation familiale: marié
Profession actuelle: Mécanicien
Motif d’hospitalisation
Fièvre (symptôme)
64. Histoire de la maladie
Nature du symptôme: fièvre ‘aspect de la courbe’
Mode de début: progressif
Facteurs déclenchant: épisode grippal, exposition a
un produit toxique…..
Facteurs sédatif: moyens
physiques, antalgiques, AINS
Évolution dans le temps: prolongée ( +21 jours)
Recherche de symptômes associés:
amaigrissement, asthénie, anorexie.
Recherche de signes généraux & symptômes
intéressants d’autres appareils:
Céphalée, toux, douleurs
articulaires, abdominales, notion de brulures
65. Antécédents personnels
Médicaux:
Absence de notion d’hospitalisation dans l’enfance,
pas de notion de suivi ou de maladie connu
Chirurgicaux:
aucun antécédent chirurgical
66. Habitudes et mode de
vie
Toxicomanie, habitudes sexuelles( HIV)
Mode de vie( leptospirose, brucellose)
Voyages tropicaux( paludisme, amibiase)
Contacts avec des animaux( chat, chien)
Notion de contage( tuberculose, consommation lait
cru)
Prise médicamenteuse (allergie)
68. Histoire de la maladie
Le début remonte à 6 semaines environ, marqué par
l’apparition d’une fièvre sudoro-algique(
cervicalgies, lombalgies, céphalées, sueurs) avec
AEG( asthénie, anorexie, amaigrissement de 17kg)
et apparition d’ œdèmes des membres
inférieurs, rouges, douloureux, gardant le godet.
inique
Examen