1. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
1 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
TABLE DE MATIERE
CHAPITRES PAGES
CHAPITRE 1 LES MESURES DE PREVENTION 01
Formation en HSE 02-03
Définitions 04
Les répercussions des accidents et incidents 05
Démarché de prévention 06
Principe généraux de prévention 07
CHAPITRE 2 LES RISQUES ELECTRIQUES 08
Les avantages et les conséquences de l’électricité 09
Le mécanisme de l’électrisation 10-11
Comment surviennent les accidents d’origine électrique 12-13
Les effets du courant électrique 14-19
Les mesures de protection 20-24
Consignes de sécurité pour la bonne utilisation de l’électricité 25-29
Conduite à tenir en cas d’Accident d’origine électrique 30-32
CHAPITRE 3 LES RISQUES CHIMIQUES 33
Les dangers des produits chimiques 34-36
Tableau des maladies professionnelles 37
Voies de pénétration et de transport dans le corps humain 38-39
La Fiche de Données de Sécurité 40
Les mesures de prévention 41
Les pictogrammes des produits chimiques 42-48
Les premiers soins et les premiers secours ? 49
Mesures d’hygiène personnelle 50-51
Principes généraux de prévention 51
Conclusion 52
CHAPITRE 4 LES RISQUES DU GAZ 53
Les caractéristiques du gaz naturel 53
Le gaz naturel en toute sécurité 54
Que faire en cas de fuite de gaz dans votre maison ? 55
Le monoxyde de carbone : qu’est-ce que c’est ? 56
Les symptômes d'une intoxication au monoxyde de carbone 58
Causes d'une intoxication et comment les éviter ? 59
Les conseils de prévention 60
Pourquoi l’explosion? 61
Les risques du THT et les mesures de prévention 63
Les mesures de prévention concernant le stockage des futs de THT 64-67
CHAPITRE 5 LES SIGNAUX NORMALISES 68
Signaux normalisés installation électrique 68
Description des panneaux de signalisation 69
Prescriptions générales concernant les signes de sécurité 70-76
CHAPITRE 6 LA REGLEMENTATION DES RISQUES PROFESSIONNELS 77-79
Conclusion 80
2. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
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CHAPITRE 1
1-MESURES DE PREVENTION
1- 1- FORMATION EN HSE
POURQUOI ?
Parce que c’est une OBLIGATION LEGALE « L’instruction, l’information et la formation
relatives aux risques professionnels constituent une obligation qui s’impose à l’organisme
Employeur… »Article 19 – Loi 88/07 du 26 Janvier 1988.
« Les règles générales d’hygiène et de sécurité relative aux risques professionnel doivent
être incluses dans les programmes d’enseignement et de formation professionnelle » Article
20 – Loi 88/07 du 26 Janvier 1988.
« Les travailleurs nouvellement recrutés, ainsi que ceux appelés a changé de poste, de
méthode de travail ou de moyens de travail doivent être instruits au moment de leur
affectation, des risques auxquels ils peuvent être exposés à leur poste de travail » Article 21
– Loi 88/07 du 26 Janvier 1988.
« En fonction de la fréquence et de la gravité des risques observés par tout organe ou
structure ou personne compétente en matière d’hygiène, de sécurité et de médecine de
travail, des actions de formation particulières sont organisées pour les travailleurs afin
d’instaurer un reflexe de prévention et un esprit d’analyse.
Les conditions d’organisation de l’instruction, de formation des travailleurs dans le domaine
de la prévention des risques professionnels, sont fixées par voie réglementaire » Article 22 –
Loi 88/07 du 26 Janvier 1988.
Cela sous-entend que la formation permette au niveau de chaque salarie, le développement
d’un « Réflexe de Sécurité et une culture de Prévention ».
La formation ne doit pas être uniquement un apport technique mais doit aider le personnel
à savoir, savoir-faire et surtout, à soir être.
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Comment collaborer à la prévention ?
On doit connaître et observer les techniques de prévention.
On doit penser sécurité :
► Avant le travail : Réfléchir toujours avant d’agir
► Avant d’exécuter une tâche, pensez à ce que vous aller faire et trouvez les moyens
nécessaires correspondants au genre de travail à effectuer.
► Toujours considérez tous les risques probables avant de commencer un travail.
► Toujours s’assurer que toutes les règles et consignes de sécurité sont respectées.
► Ne jamais présumez que les conditions sont comme vous le croyez vérifiez toujours.
► Faire des briefings : Avant chaque travail à réaliser tenir un briefing avec tout le
personnel concerné, en leur expliquant le mode opératoire, les risques probables ainsi
que les mesures de prévention à respecter.
Elle a pour but :
► D’expliquer à chaque employé (interne ou externe à la société « sous traitant » l’origine
des risques et l’intérêt des mesures de prévention qui découlent ;
► D’enseigner le geste « Sécurité », élément indissociable du geste de production ;
► D’apprendre une attitude préventive.
Elle a pour rôle de développer une « compétence Sécurité » dans le comportement
de l’ensemble du personnel suivant sa fonction, son poste et son rôle.
La société doit, en outre, s’assurer que chaque personne bénéficiaire de cette formation ait
assimilé et compris son contenu et les obligations y afférant.
La formation doit servir de support au changement de comportement quotidien.
B.HAMMANI
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1-2-Définitions :
a) L'accident :
On a défini un accident de multiple façon, dont voici quelques exemples
► Un événement qui se produit en dehors de la normale ;
► Une erreur, une négligence ;
► Un manque d'attention ;
► Toute action qui a résulté en blessures, en dommages
► Evénement fortuit, ordinairement malheureux ou dommageable.
► D'une manière générale, on définit l'accident de travail comme « un événement
imprévu, soudain et indésirable qui survient lors de l’exécution d’un travail et qui
peut entraîner des lésions corporelles et / ou des dégâts matériels ».
b) Maladie professionnelle :
Altération de la santé du salarié survenant au cours ou à cause de son travail.
c) Sécurité :
Définition littérature :
Confiance et absence d’inquiétude contre tout risque.
Définition technique :
Ensemble de mesures et moyens destinés à sauvegarder :
- Les personnes ;
- Le matériel ;
- Les installations ;
- L’environnement.
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1-3-Les répercussions des accidents et incidents :
L’accident ou l’incident de travail représente pour :
A) L’entreprise :
1. Un retard dans l’exécution des commandes (non respect des délais) ;
2. Une augmentation des frais généraux ;
3. Une mauvaise réputation ;
4. Un malaise social ;
5. Une perte de potentiel humain ;
6. Une perte de production.
B) L’accidenté (e) :
Des souffrances physiques, morales et une perte de salaire.
C) Pour la famille de l’accidenté (e) :
Des soucis, des difficultés financières.
D) Pour les collègues de l’accidenté (e) :
Des ennuis et des travaux supplémentaires.
E) Pour la nation :
Une augmentation des charges sociales.
Perdre moins c’est aussi gagner plus
6. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
6 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
11--44--AANNAALLYYSSEE DDEESS RRIISSQQUUEESS
J’observe l’environnement du poste
J’identifie les dangers (phénomènes dangereux)
J’estime la gravité
J’estime la probabilité d’apparition de dommages
dommagedu dommage
J’évalue le risque
Je m’informe sur les mesures de prévention
existantes
Je propose des
mesures de
protection
J’alerte
la hiérarchie
J’utilise
les dispositifs de
protection
Je peux
travailler en sécurité
Je m’informe, j’utilise et/ou je propose
des mesures de prévention
7. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
7 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
1-5- PRINCIPES GENERAUX DE PREVENTION
Éviter les risques
Évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités
Combattre les risques à la source
Adapter le travail à l’homme (conception des postes, choix des
équipements, méthodes de travail)
Tenir compte de l’évolution de la technique
Remplacer ce qui est dangereux
Planifier la prévention
Donner la priorité à la protection collective
Donner les instructions aux travailleurs
1-6-Mes 10 bonnes résolutions
1. Je prends soin de ma sécurité et de celle de mes collègues.
2. Je collabore avec la Direction pour améliorer les conditions de travail dans mon
entreprise.
3. J’utilise correctement les machines, les outils, les substances dangereuses et tous les
autres équipements.
4. J’utilise correctement les dispositifs de sécurité et ne les mets jamais hors service.
5. Je porte les équipements de protection individuelle adéquats, en tout temps le casque,
les bottines de sécurité et les vêtements de travail
6. Je connais et respecte les consignes et les instructions de mon service et celles liées à ma
fonction.
7. Je signale immédiatement à mon chef hiérarchique toute situation dangereuse qui
pourrait provoquer un accident ou un incident.
8. Je signale immédiatement tout accident ou incident.
9. Je garde mon lieu de travail, mon matériel et mon outillage en bon état de propreté et
d’entretien.
10. Je montre l’exemple et respecte les consignes générales de sécurité.
8. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
8 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
CHAPITRE 2
2-1-RISQUES ELECTRIQUES
L’électricité est la forme d’énergie la plus utilisée.
Bien adaptée aux impératifs de l’économie moderne.
Assistante docile au service des usagers.
Sa pénétration profonde dans la vie active et les contrées les plus éloignées du pays,
lui a plutôt donné un visage sympathique n’inspirant guère de crainte. L’électricité
peut néanmoins dans certaines conditions compromettre la sécurité des personnes.
L’homme est très vulnérable aux effets du courant électrique, mais face aux risques il
n’est pas désarmé.
En conséquence, l’utilisateur souvent mal informé est soumis à des risques ignorés
ou sous estimés. Chaque année plusieurs familles sont endeuillées pour n’avoir pas
respecté certaines règles:
d’utilisation de l’énergie électrique
d’interventions ou de travaux sur des appareils ou installations électriques.
Tout salarié est amené à travailler avec du matériel électrique.
Ce qui implique que toute entreprise peut être confrontée à un accident d'origine électrique.
Dans les faits, on observe peu d'accidents du travail d'origine électrique, étant donné la
réglementation et les normes en vigueur ; mais ceux qui ont lieu sont en général lourds de
conséquences.
Connaître et appliquer les principes de base de la sécurité électrique permettra à chaque
salarié de limiter les risques dans son entreprise.
9. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
9 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-2-Les avantages de l’électricité
La lumière
la chaleur
Le froid
Le mouvement
Sa pénétration profonde dans la vie active lui a plutôt donné un visage
sympathique. N’inspirant guère de crainte.
2-3- Enoncé des risques électriques
Choc électrique : Electrisation
Electrocution
Brulures
Courts-circuits projection de matière en fusion
Rayonnement ultra-violet
Dégagement gaz toxiques
Autres dangers Incendie
Explosion
Démarrage intempestif
Chutes d’opérateurs
2-4 - Les conséquences
a- L'accident
Conséquences familiales
Conséquences financières
10. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
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2- 4-LE MECANISME DES ELECTRISATIONS
a- COMMENT SURVIENNENT LES ACCIDENTS D’ORIGINE ELECTRIQUE
Les électrisations ou électrocutions sont consécutives à des contacts directs, ou indirects
avec un conducteur sous tension.
L’électrisation ne peut avoir lieu que s’i y a un contact entre l’homme et un circuit électrique
sous tension.
Trois conditions doivent être réunies pour qu’un accident se produise.
1. Le circuit doit être sous tension
2. La personne doit être en contact par deux points distincts de son corps avec les pièces
sous tension
3. Le circuit électrique doit être fermé (le courant passe).
b- Courant électrique traversant le corps= Danger
- Le courant recherche toujours un raccourci présentant une moindre résistance à
son parcours.
- Si une personne touche un conducteur relié une phase, le courant essaie de
retourner au réseau à travers son corps et la terre, car celle-ci est reliée au
neutre.
c- Accidents d'origine électrique
Electrisations et électrocutions
Lors d'un accident d'origine électrique, il arrive qu'une personne soit électrisée, c'est-à-dire
que le courant électrique lui traverse le corps. En milieu de travail, de tels accidents du
travail sont rares mais souvent graves : chaque année une dizaine de travailleurs meurent
électrocutés.
Le temps d'intervention des premiers secours est déterminant dans l'évolution de l'état de
santé des accidentés. C'est pourquoi il est indispensable que les personnes travaillant à
proximité d'installations électriques sous tension aient des notions de secourisme.
11. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
11 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-5-Principales causes des accidents électriques
mauvais état des isolants : dégât mécanique, désagrégation ou usure ;
modifications sans contrôle : modification ou extension d'une installation
électrique par une personne non compétente ;
recherche du prix le plus bas sans souci de conformité : le choix d'un prix
compétitif se fait parfois au détriment de la qualité ;
non-respect des distances de garde par rapport aux ouvrages électriques
inadaptation aux usages : il faut surtout éviter d'utiliser une installation pour une
destination non prévue à l'origine.
L'électrisation peut se produire par contact direct (avec une partie active) ou indirect (avec
une masse mise accidentellement sous tension).
2-6- La gravité d'une électrisation dépend de plusieurs facteurs
parmi lesquels on peut citer :-
L'intensité du courant (danger à partir de 5 mA),
La durée du passage du courant,
La surface de la zone de contact,
La trajectoire du courant,
L'état de la peau (sèche, humide, mouillée),
La nature du sol.
Le courant suit le chemin le plus court entre le point d'entrée et le point de sortie et peut
donc endommager tous les organes qui se trouvent sur son passage.
12. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
12 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-7-COMMENT SURVIENNENT LES ACCIDENTS D’ORIGINE ELECTRIQUE
Les électrisations ou électrocutions sont consécutives à des contacts directs, ou indirects
avec un conducteur sous tension.
a) Contact Direct :
► Contact des personnes avec les conducteurs et les pièces conductrices du matériel
électrique sous tension en service normal.
Exemples :
lors du bricolage sur un appareil électrique,
contact direct sur une prise,
Contact avec un conducteur sous tension.
13. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
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b)Contact Indirect :
► Contact des personnes avec des masses d’appareillages électriques mises
accidentellement sous tension.
Exemple : lors du défaut d’isolement de l’appareillage dû généralement au vieillissement
ou à la mauvaise qualité des appareils. (Ex : Réfrigérateur, machine à laver, micro-
ordinateur, photocopieur etc.…).
14. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
14 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-8 -Les effets du courant électrique
a)Les brûlures électriques
Deux types:
► la brûlure par arc, une brûlure thermique en réalité par embrasement (atteinte face).
► la brûlure par contact direct avec un conducteur, lésions toujours profondes difficiles à
évaluer.
► Le trajet exact du courant doit toujours être recherché : point d'entrée (facile) et le point
de sortie.
Les brûlures provoquées par le passage du courant dans le corps sont plus dangereuses que
les brûlures dûes à la chaleur. Elles sont parfois indolores du fait de la destruction des
terminaisons nerveuses. Elles entraînent souvent des accidents vasculaires très graves et
demandent un temps très long pour la cicatrisation.
Les lésions profondes qu’elles provoquent peuvent occasionner des phénomènes de choc
graves, apparaissant trois à quatre jours après l’accident.
15. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
15 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-9-Effet du passage du courant alternatif
Intensité Perception des effets Temps
0 ,5 à 1 Ma Seuil de perception suivant l’état de la peau
8 mA Choc au toucher, réactions brutales
10 mA Contraction des muscles des membres 4mn 30
20 mA Début de tétanisation de la cage thoracique 60 s
30 mA Paralysie ventilatoire 30 s
40 mA Fibrillation ventriculaire 3 s
75 mA Fibrillation ventriculaire 1 s
300 mA Paralysie ventilatoire 110 ms
500 mA Fibrillation ventriculaire 100 ms
1000 mA Arrêt cardiaque 25 ms
2000 mA Centre nerveux atteints instantané
Les organes fragiles
• Ils sont 40 fois moins résistants que la peau:
le cerveau
les poumons
le cœur
le foie
les reins.
16. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
16 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-9-Les effets sus courant électrique sur le corps humain
a-Le courant alternatif
En courant continu
B- Les effets du courant continu
c)Les effets du courant continu
le risque de fibrillation cardiaque est 3,75 fois plus petit.
le moment le plus dangereux est la mise sous tension et la coupure du courant.
les brûlures sont plus profondes à cause du phénomène d’électrolyse.
17. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
17 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-10-La résistance du corps humain
Elle varie avec:
la surface de contact
la pression de contact
l’épaisseur de la peau
la présence d’humidité
le poids,
la taille,
la fatigue...
A) LES INDIVIDUS REAGISSENT-ILS TOUS DE LA MEME MANIERE LORSQUE LE
COURANT ELECTRIQUE LES TRAVERSE ?
NON.
► Les sujets fragiles sont plus vulnérables au passage du courant électrique.
Exemples :
les enfants
les malades
les femmes
► mais il n’existe aucun être humain capable de résister aux effets destructeurs du
courant électrique.
Brulure électrique
18. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
18 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-11-QUE SE PASSE T-IL LORSQUE LE COURANT ELECTRIQUE
TRAVERSE LE CORPS HUMAIN ?
► Le passage du courant électrique à travers le corps provoque:
La tétanisation des muscles
La fibrillation ventriculaire
La sidération des centres nerveux
Les brûlures
L’anurie
Autres séquelles
a)La tétanisation des muscles
Le passage du courant électrique dans le corps entraîne la raideur convulsive et douloureuse
des membres comparables à celle du tétanos (impossibilité de lâcher prise), elle dure tant
que la victime est en contact avec le courant et cesse dés que le courant est coupé.
b)La fibrillation ventriculaire
La fibrillation ventriculaire du cœur est un état ou les fibres du muscle qui est le cœur se
contractent de façon anarchique et entraîne un dérèglement cardiaque, et donc un arrêt de
la circulation du sang, provoquant essentiellement la perte de conscience, puis l’arrêt
respiratoire conduisant à la mort apparente.
c)La sidération des centres nerveux
Le passage du courant électrique dans le cerveau provoque une paralysie, entraînant un
arrêt respiratoire et un arrêt cardiaque.
Brulure au niveau de la bouche (contact avec une rallonge électrique sous tension)
19. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
19 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
Photos - des brulures électrique 3ème degré.
20. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
20 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
e)L’anurie
Diminution progressive de l’émission urinaire pour aboutir au blocage rénal et à la mort en
24 à 48 heures.
f) Autres séquelles :
Dans bien des cas, l’accidenté électrique aura des séquelles définitives de gravité variable
telles que :
► séquelles rénales : Diabète.
► séquelles cardiaques : Troubles cardio-vasculaires.
► Séquelles nerveuses: Troubles nerveux et psychiques.
► séquelles oculaires : Décollement de la rétine, cataracte.
► séquelles auditives :Surdité totale ou partielle.
► séquelles dues aux brûlures : Décomposition des os amputation.
2-11-Les mesures de protection :
Dans le domaine domestique, la détection différentielle assure:
Une protection contre les contacts indirects (Si les masses des appareils sont bien
reliés à la terre).
Une protection contre les contacts directs si la sensibilité est de 30 mA .
Incendie au niveau Poste électrique DP
21. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
21 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-12-La protection différentielle
1. Absence de prise de terre et de différentiel : électrocution garantie.
2. Présence d'un différentiel mais absence de prise de terre : choc électrique garantie et
risque d'électrocution.
3. Présence d’une prise de terre mais absence de protection différentielle : choc
électrique garantie et risque d’électrocution
4. . Présence d’une prise de terre et d’un différentiel : aucun risque.
2-12-Quelques précautions à prendre
1. Couper le courant au disjoncteur avant toute intervention.
2. Ne jamais remplacer un fusible fondu par un fusible plus gros, du papier aluminium,
ou quoique ce soit d'autre..
3. Chaque appareil électrique doit être relié à un coupe circuits.
4. Le diamètre des fils électriques est proportionnel à l'intensité du courant qui les
traverse (mesuré en Ampère).
5. Certains gros appareils comme les congélateurs les climatiseurs devront être reliés au
tableau électrique par une ligne directe.
6. Ne jamais toucher un fil dénudé.
7. Ne pas surcharger les multiprises.
8. Lors de travaux, si vous devez percer un mur ou un plafond, faîtes attention que
celui-ci n'accueille pas de fils électriques.
9. Faire réaliser les travaux de mise en sécurité par un électricien professionnel..
22. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
22 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-13-Les mesures pratiques de protection contre les risques d’origine
électrique
1. Protection par éloignement des pièces nues sous tension : Protection collective
2. Protection par isolation : Protection intrinsèque :
3. Protection par obstacles : Protection collective :
4. Protection par déclenchement automatique : Installation disjoncteur différentiel à haute
sensibilité 30 Ma et le raccordement des masses à un circuit de terre.
5. Protection par emploi de la TBT/S : installation transformateur de sécurité.
1-Par éloignement des pièces nues sous tension
2-Par isolation
23. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
23 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-Par interposition d’obstacles
4- Par coupure automatique
TERRE
Clac
OUI !
Disjoncteur
différentiel
NON !
Disjoncteur
simple
24. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
24 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-Par emploi de la TBTS
Séparation de circuits d’alimentation Très Basse Tension de Sécurité (TBTS)
• Locaux secs
– 50V en alternatif
– 120V en = continu
• Locaux mouillés
– 25 V en alternatif
– 50V en = continu
• Type de source de sécurité:
– Transformateur d’isolement
– groupe moteur- générateur
– générateur autonome: piles, accumulateurs, moteur thermique,...
2-14-Les distances limites de voisinage des lignes électriques
**
TENSIONS(KV) DMA(m) DLV (m)
0.5 < Un < 1 0.30 0.30
1.1 <Un< 50 0.70 2
50 <Un< 250 1.30 3
Un> 250 2.50 4
25. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
25 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-15- Consignes de sécurité pour la bonne utilisation de
l’électricité
A- Précautions concernant les fils et les prises électriques
1. Protéger les fils conducteurs du risque d'écrasement en ne les déroulant pas en travers
du passage d'un véhicule.
2. Débrancher les appareils en tirant sur la fiche et non sur le fil,
3. Ne jamais bricoler une prise électrique endommagée.
4. Ne jamais laisser une rallonge branchée à une prise sans qu'elle soit reliée à un appareil
électrique.
5. Ne jamais utiliser le câble électrique pour tirer ou déplacer un appareil électrique.
6. Ne jamais toucher à un fil dénudé dont on ne perçoit qu'une extrémité.
7. Ne jamais toucher une prise ou une fiche avec les mains mouillées.
8. Seul un électricien, qualifié et désigné, peut installer, modifier, réparer, entretenir les
installations électriques.
9. Tout bricolage est source d’accident grave : l’électrocution.
10. Ne jamais « bricoler », modifier une installation électrique. Signaler immédiatement
toute anomalie, tout défaut au chef direct ou à l’électricien responsable.
11. Pour tirer une fiche d’un socle de prise de courant, tirer sur la fiche, jamais sur le câble
d’alimentation.
12. Ne jamais remettre sous tension un circuit de sa propre initiative.
13. Les isolants des câbles électriques sont les garants de votre sécurité, Il faut protéger au
maximum les canalisations électriques contre les risques d’écrasement, cisaillement,
coupures, etc.… Tout câble dénudé doit être remplacé.
14. Ne pas placer les câbles sur des arrêtes et traverses métalliques.
15. Manipuler avec prudence les appareils électriques, les raccordements, et les fiches etc.…
26. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
26 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
16. Faites attention lorsque vous manipulez des objets longs à proximité des lignes
électriques.
17. Débranchez toujours vos appareils électriques avant de les nettoyer.
18. Eviter le stockage des matières inflammables à proximité des installations électriques.
2-16- Que doit-on faire pour éviter les accidents d’origine électrique ?
Dans les locaux à usage d’habitation ou autres.
1. L’installation électrique doit comporter un disjoncteur différentiel et circuit relié à,
une prise de terre, vérifiée par un électricien qualifié ;
2. Votre installation électrique doit être conçue et bien entretenue, pour cela faite
appel à un électricien qualifié ;
3. Préalablement au raccordement d’un appareil électrique sur une prise de courant ou
lors d’un remplacement d’une ampoule électrique, assurez-vous que la tension (volt)
indiquée sur l’appareil correspond à celle du réseau SONELGAZ ;
4. Le dispositif de coupure de l’installation électrique « disjoncteur différentiel » doit
être aisément reconnaissant et disposé de manière à être facilement atteint ;
5. Faites poser des prises de courant à éclipses, leurs trous sont fermés et ne s’ouvrent
que sur la poussée simultanée les deux branches d’une prise, vous assurer ainsi la
protection des tout jeunes ;
6. Une rallonge électrique doit être en bon état, et toujours raccordées en premier lieu
à l’appareil et ensuite à la prise de courant ;
7. Lorsque les fiches de courant sont détériorées, il est indispensable de ne pas les
utiliser, et de les faire remplacer ;
8. N’utilisez aucun appareil électrique dans la salle de bain, y compris le téléphone, par
ailleurs l’installation obéit à des règles particulières que seuls les spécialistes
connaissent:.
9. En cas d’odeur d’émail, de caoutchouc, ou la sensation de picotement au contact
d’un appareil électrique, couper le courant, débranchez votre appareil électrique,
coupez le courant, débranchez votre appareil et faites appel à un spécialiste. « il y a
un risque d’accident grave »
27. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
27 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
10. Si votre disjoncteur déclenche souvent, ce n’est pas normal :
- Soit que vous avez branché trop d’appareils électriques.
- Soit que vous avez un défaut sur un appareil ou sur votre installation
intérieure.
11. Dans ces cas il ne faut surtout pas « bricoler » le disjoncteur, c’est très dangereux et
c’est interdit, et contactez SONELGAZ.
12. Le passage du courant électrique dans les fils chauffe modérément ces derniers, mais
si on branche trop d’appareils sur une prise, l’échauffement devient excessif et il y
risque d’incendie.
13. Tous les appareils électriques doivent avoir leurs enveloppes métalliques reliées à un
circuit de terre.
14. En cas d’incendie d’un appareil électrique, ou de l’installation elle-même, coupez
préablement le courant électrique avant d’éteindre l’incendie.
15. Lors d’acquisition d’un appareil électrique, le prix d’achat ne doit pas être votre seule
préoccupation, il faut également veiller à la qualité du produit acheté. Certains
appareils « bon marché » peuvent s’avérer très dangereux à l’utilisation.
16. Débranchez toujours les appareils électriques en fin d’utilisation, particulièrement les
jeux vidéo et autres.
B- A L’INTERIEUR
1. Faites attention à la fraude (explosion du compteur en plein visage avec brûlures
très graves)
2. Couper toutes les installations électriques inutiles durant votre absence ;
3. Faire des opérations de maintenances préventive notamment le resserrement des
bornes et le nettoyage des armoires électrique et autres (principalement poussières
et graisses)
4. Prévoir des sections de conducteurs largement dimensionnés
5. Ne jamais tolérer le provisoire ;
6. Assurer l’équipotentialité en mettant systématiquement les masses métalliques à la
terre ;
28. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
28 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
7. Eviter le stockage des matières inflammables à proximité des installations
électriques ;
8. Prévoir un pouvoir de coupure suffisant pour supporter les aléas inévitables. Risque
d'incidents défavorables, d'inconvénients. Cette affaire présente bien des aléas. 1
9. Séparer et diviser le et les protections (sélectivité)
10. Changer ou vérifier le bon état des équipements de protection ayant subis un ou
plusieurs courts-circuits francs. Leurs intensités occasionnent une dégradation des
contacts internes à l’équipement qui sera invisible de l’extérieur.
11. Prévoir des armoires bien « aérées » avec des circulations d’air suffisantes pour
évacuer les calories.
2-17- Principales Causes d’Accidents et leur Prévention
A l’intérieur :
Interventions illicites sur l’appareillage Sonelgaz.
Défaut installations intérieures de distribution
Exemples :
- fil dénudé
- prises non isolées
- section insuffisante, multiprises.
29. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
29 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
B- Défaut d’appareillages électriques.
Exemples :
- Machine à laver.
- Réfrigérateur.
- Appareils de chauffage
- Moteur
- Armoires d’alimentation
- Distributeur de boissons
- Micro-ordinateurs
- Photocopieurs
- Outils portatif à main (perceuse, etc…).
C- A l’extérieur :
1. Travaux de maçonnerie et de peinture à proximité des ouvrages électriques.
2. Constructions non réglementaires (terrasses, balcons). à proximité des lignes électriques
3. Interventions sur antenne TV et parabole.
4. Escalade des supports.
5. Supports mis accidentellement sous tension.
6. Conducteurs à terre sous tension (rupture due au mauvais temps).
7. Rétrocession (alimentation par un autre abonné).
8. Travaux agricoles à proximité des lignes.
9. Evolution engins de chantier au voisinage des lignes.
30. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
30 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
Des questions et des réponses
2-18 - QUE DOIT-ON FAIRE POUR EVITER LES ACCIDENTS D’ORIGINE ELECTRIQUE ?
1. Procéder à la recherche du défaut ou remplacer le disjoncteur s’il est défaillant.
2. En cas d’incendie dans une installation électrique, veiller à n’utiliser que les extincteurs de
type à poudre ou à neige carbonique (CO2).
2-18 - Conduite à tenir en cas d’Accident d’origine électrique.
Comment Secourir une personne électrisée !
Les premières minutes qui suivent l'accident sont très importantes pour les chances de
survie, c'est pourquoi il importe d'agir vite. Dans tous les cas, il faut commencer par couper
le courant sans toucher le corps de la victime (par un interrupteur, un disjoncteur, en
débranchant la prise...).
La rapidité d'intervention des secours est déterminante.
Si une telle coupure ne peut être réalisée rapidement, il faut libérer l'accidenté du contact
avec les parties sous tension en prenant garde à ce que personne d'autre ne puisse
s'électriser.
Ensuite, il faut appeler les secours : un sauveteur secouriste du travail puis le SAMU et/ou
les pompiers. Il ne faut pas perdre de vue la victime tant que les secours ne sont pas arrivés.
L'arrêt de la respiration devrait entraîner au plus vite un bouche-à-bouche, voire un massage
cardiaque.
Utilisation de la perche de sauvetage
31. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
31 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2-19 QUE FAUT- IL FAIRE EN CAS D’ACCIDENT ?
Lorsqu’une personne entre en contact avec un fil électrique sous tension ou
avec un appareil électrique en défaut, elle peut se trouver “ TETANISEE ” c’est
à dire, dans l’impossibilité de se dégager d’elle même ou d’appeler à l’aide.
Si c’est le cas :
1. Gardez votre sang froid et ne vous affolez pas.
2. Ne touchez surtout pas la victime, vous subirez le même sort.
3. Sans perdre de temps, coupez le courant au disjoncteur
2-20- La règle générale: P.S.A.
P: protéger
S: secourir
A: alerter
a- Protéger
But
Soustraire les personnes présentes et l'accidenté de tous conducteurs ou pièces sous
tension
Moyens:
Couper ou faire couper l'alimentation en énergie électrique
S'assurer que le remise sous tension ne pourra être effectuée
b- Secourir
But:
Assister la victime dans l'attente de l'arrivée des secours
Moyens:
Gestes enseignés lors des formations des secouristes, suivant le plan d'intervention
Si la victime est inconsciente, rétablissez sa respiration en pratiquant la respiration
“ bouche a bouche ” pour l’oxygéner.
32. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
32 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
c- Alerter (ou faire alerter)
But
prévenir les secours à l'aide d'un message d'alerte
Moyens
par téléphone :
• Les pompiers : …..…..14
• Le Samu: ……………………
• Police secours: … 15 48
• Un médecin…………..…...
• Sonelgaz …………….…….
Remarques Importantes
Il est impératif de préciser:
• le lieu précis
• la nature de l'accident
• le nombre de victimes
• l'état apparent des victimes, les risques particuliers et les moyens à mettre en
œuvre
• Ne jamais couper la communication le premier, attendre l'ordre du correspondant.
Ces mesures prises à temps, permettent dans la majorité des cas de sauver la victime,
qui vous en sera éternellement reconnaissante.
HAMMANI BACHIR
33. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
33 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
CHAPITRE 3
3-Les risques chimiques
3-1-INTRODUCTION
L’entreprise dans son cycle de production utilise des produits chimiques.
N’est-il pas dangereux de manipuler, transporter et / ou stocker des produits toxiques ou
corrosifs, de découper des fûts contenant ou ayant contenu des produits inflammables ou
explosifs ?
Bon nombre de produits ne sont pas considérés par leurs utilisateurs comme des produits
chimiques dangereux, c’est le cas de l’antigel qui a causé la mort d’un agent Du Groupe
SONELGAZ en 2003.
On croit connaître un produit parce qu’on est habituer à l’utiliser et l’on minimise les risques
liés à son utilisation. «
Ca fait vingt ans qu’on l’utilise»
Cependant une question se pose : faut-il diminuer ou augmenter et encourager l’utilisation
de ces produits ?
En réponse, il ne faut pas oublier que malgré les dangers qu’ils représentent, l’homme leur
fait souvent appel car leur utilisation s’impose comme nécessité.
Mais pour que cette utilisation puisse enfin conserver véritablement son intérêt, elle doit
être l’objet de préoccupation constante de la part de tout le personnel concerné.
Il peut survenir dans tous les types d’industries au cours de l’utilisation de substances
chimiques ou de produits en contenant, notamment lors de travaux de fabrication,
d’opérations d’entretien , de manutentions et de transvasements.
34. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
34 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-1-Les dangers des produits chimiques
Qu’est-ce qu’un produit dangereux ?
C’est un produit capable de provoquer un ou plusieurs des effets suivantes :
Il se révèle de façon soudaine et brutale et se traduit par :
► un incendie
► une explosion
► des asphyxies
► des intoxications aiguës
► Intoxications chroniques
► des réactions dangereuses
► Brûlures chimiques.
► Irritation
► Allergies,
► Cancers
► Atteintes aux fonctions de reproduction, ….
► Brûlures thermiques (incendies)
► Traumatismes (explosions)
► Sans oublier les risques physico-chimiques tels que l’inflammabilité, la toxicité
environnementale, etc…
3-2 Les dangers toxiques :
Organes cibles
► Cerveau (solvants)
► Nerfs périphériques (hexane)
► Peau (acides, bases, solvants)
► Sang (benzène)
► Appareil urinaire (amines aromatiques)
► Poumons (chlore, acides)
► Cœur (trichloréthylène)
► Foie (solvants)
Il peut arriver qu’un produit chimique provoque chez un agent des réactions inattendues.
Dans ce cas l’intéressé doit avertir immédiatement le médecin de travail, qui transmet
l’information au CMT dans le cadre de sa mission de toxicovigilance.
La réaction toxicologie peut être liée à une allergie personnelle, le médecin de travail peut
conseiller des mesures de protection complémentaires, ou, si c’est impossible, proposer une
inaptitude temporaire ou définitive de l’agent à ce produit.
Les pathologies professionnelles sont les manifestations morbides des produits
chimiques. Elles sont nombreuses et variées suivant l’organe atteint et le mode
d’agression par le produit.
35. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
35 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-3 Les pathologies peuvent avoir lieu au niveau :
► des voies respiratoires et notamment les poumons (pneumoconioses comme la silicose et
l’asbestose, asthmes, cancers, oedèmes pulmonaires, etc.) ;
► du système nerveux (névralgies, polynévrites, encéphalopathies, troubles de l’équilibre,
etc.) ;
► du système digestif (vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, hépatites, cancers,
etc.) ;
► du système cardiaque (hypertensions, phlébites, troubles circulatoires, etc.) ;
► du système sanguin (anémies, cancers, leucémies, troubles divers, etc.) ;
► du squelette (ostéolyses, nécroses, arthroses, etc.) ;
► de la peau et des muqueuses (eczémas, dermites, dermatoses, cancers, etc.)
► des atteintes des yeux (conjonctivites, kératites), du nez (rhinites, ulcérations),
► des reins (néphrites, tumeurs vésicales), etc.
En considérant le temps au bout duquel un effet peut être observé sur un tissu, un organe,
ou un animal entier, les effets toxiques d’un produit pourront être décrits comme :
► - aigus, observés après 15 minutes
► - subaigus, observés après 2 semaines
► - à long terme et/ou chronique.
Cette classification en fonction du temps a été retenue pour attribuer les pictogrammes de
toxicité ainsi que les phrases de risques et les conseils de prudence, en prenant en compte
également les concentrations administrées.
3-4 L'INTOXICATION, LA DÉTOXICATION
Une substance toxique ne produit pas nécessairement les mêmes effets sur tous les
individus.
L’organisme se défend contre les molécules agressantes soit en les éliminant directement
(expiration par exemple), soit en les transformant grâce à son équipement enzymatique (au
niveau du foie par exemple) et en les éliminant ultérieurement par voie urinaire ou fécale.
Il peut y avoir intoxication lorsque les systèmes de défense de l’organisme n’ont pas eu le
temps de se mettre en place ou sont débordés (certaines intoxications aiguës), ou bien
encore sont amoindris (adolescence, femmes enceintes, personnes âgées) ou déficients
(maladies concomitantes pouvant intervenir sur le système immunitaire, environnements
agressifs).
36. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
36 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-5-Pénétration des produits chimiques dans le corps
3-6 Voix de contamination
►Par projection
►Par contact avec mains souillées
►Par inhalation de poussières, aérosols et vapeurs
►Par contact avec mains souillées
►Par ingestion accidentelle
►Par contact avec mains souillées
►Par déglutition de particules inhalées
►Par contact direct accidentel ou non
►Par projections, éclaboussures.
37. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
37 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-7 TABLEAU DES MALADIES PROFESSIONNELLES
MALADIES ELEMENTS EN CAUSE
Maladies de l’appareil respiratoire
(pneumoconioses, asthmes …)
Poussières de silice, de bois, de coton, de fibres
d’amiante, isocyanates organiques…
Maladies de l’appareil circulatoire , du cœur, du
sang ( leucémies, infarctus, anémies)…
Benzène, plomb, oxyde de carbone,
trichloroéthylène, pesticides…
Maladies de la peau et des
muqueuses(irritations, ulcérations, eczémas)
Solvants, ciments, résines époxydiques, huiles,
graisses, acide fluorhydrique…
Maladies du système nerveux (polynévrites,
tremblements, troubles psychiatriques)
n-Hexane, plomb, solvants, mercure, oxyde de
carbone…
Maladies des riens, de la vessie, du foie
(néphrites, hépatites…)
Tétrachlorure de carbone, plomb, mercure,
cadmiun, amines aromatiques…
Cancers (cutanés, osseux, broncho–
pulmonaires, de la vessie, leucémies …
Fibres d’amiante, poussières de bois, benzène,
amines aromatiques, arsenic…
Les risques de maladies professionnelles dues à des produits chimiques dépendent
essentiellement :
► De l’état physique des produits (vapeurs, poussières, aérosols, fumés, brouillards), qui
conditionnent en partie leur agressivité sur l’organisme humain,
► De leur caractéristiques physico-chimiques et toxicologie,
► Du type de contact avec ces produits (inhalation, ingestion, contact cutané),
► De leur voie de pénétration dans l’organisme (voie respiratoire, voie digestive, voie
cutanée).
38. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
38 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-8- Voies de pénétration et de transport dans le corps humain
Voies de pénétration
Voies digestive
Tube digestif
pénétration
Par les villosités intestinales
n
Voies respiratoires
reespiratoiresdigest
ive
pénétration
Voies de pénétration
Poumons
digestive
pénétration
Voies de pénétration
Par les alvéoles pulmonaires
Voies cutanées
reespiratoiresdige
stive
pénétration
Voies de pénétration
Peau
reespiratoiresd
igestive
pénétration
Voies de pénétration
Par le derme
respiratoires
reespiratoiresd
igestive
pénétration
Voies de pénétration
Circulation sanguine
respiratoires
reespiratoiresdigestive
pénétration
Voies de pénétration
Foie
reespiratoires
digestive
pénétration
Voies de pénétration
Système nerveux
reespiratoiresdigest
ive
pénétration
Voies de pénétration
Reins
reespiratoiresdigest
ive
pénétration
Voies de pénétration
39. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
39 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-9- Pénétration des produits chimiques par la bouche
Bien sûr les produits chimiques ne sont pas avalés volontairement. Le plus souvent la
pénétration par voie digestive (ou ingestion) se produit accidentellement ou par
imprudence.
Par exemple :
► Lorsqu’un produit est conservé dans un emballage pour aliment ou boisson.
► Lorsqu’un produit est transvasé dans un autre récipient par aspiration à l’aide d’une
pipette ;
► Lorsqu’après avoir manipulé un produit dangereux, on porte ses mains à la bouche
pour manger, fumer ou même s’essuyer.
3-10 Pénétration par la peau
C’est la voie percutanée : les irritants et les corrosifs agissent localement mais d’autres
produits solubles dans les graisses franchissent la barrière cutanée et se dispersent dans tout
l’organisme où ils provoquent des troubles divers ( le benzène par exemple ).
3-11 Pénétration par les poumons
C’est la voie de pénétration la plus fréquente sur le lieu de travail car les polluants peuvent
être intimement mélangés à l’air que l’on respire. C’est le cas lors de la manipulation de
solvants, colles, peintures, etc…
Une fois inhalés ces produits sont véhiculés par le sang et peuvent provoquer des troubles
respiratoires mais aussi toucher d’autres organes.
C’est le cas lors des opérations du découpage des conduites d’amiante ou en ciment ou lors
de l’enrobage des conduites d’acier ou encore lors des opérations de soudage etc.
Une fois inhalé, ces produits véhiculés par le sang à partir des poumons, peuvent provoquer
des troubles de l’appareil respiratoire, et aussi d’autres organes.
3-11- Les règles d’hygiène
Respect des règles d’hygiène
► Ne pas boire, manger, fumer sur son poste de travail
► Ne pas ramener des vêtements souillés à son domicile, Séparer les vêtements de
travail des vêtements personnels
► Changer régulièrement de vêtement de travail
► Se laver les mains et le visage autant que nécessaire
40. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
40 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-12- La Fiche de Données de Sécurité doit présenter les 16 rubriques
obligatoires suivantes :
1. L’identification du produit chimique et de la personne, physique ou morale,
responsable de la mise sur le marché,
2. Les informations sur les composants, notamment leur concentration ou leur gamme de
concentration, nécessaires à l’appréciation du risque,
3. L’identification des dangers,
4. La description des premiers secours à porter en cas d’urgence,
5. Les mesures de lutte contre l’incendie,
6. Les mesures à prendre en cas de dispersions accidentelles,
7. Les précautions de stockage, d’emploi et de manipulation,
8. Les procédures de contrôle de l’exposition des travailleurs et es caractéristiques des
équipements de protection individuelle adéquats,
9. Les propriétés physico – chimiques,
10. La stabilité du produit et sa réactivité,
11. s informations toxicologiques,
12. Les informations écotoxicologiques,
13. Des informations sur les possibilités d’élimination des déchets,
14. Les informations relatives au transport,
15. Les informations réglementaires relatives en particulier au classement et à l’étiquetage
du produit,
16. Toutes autres informations disponibles pouvant contribuer à la sécurité ou à la santé des
travailleurs.
3-13-Les fiches d’instruction de sécurité des substances
dangereuses
La fiche d’instruction de sécurité (FIS) est destinée à m’informer des risques liés à une
substance dangereuse.
Elle m’indique les bonnes pratiques et les précautions à prendre lors de l’utilisation de
ces produits.
Mon contremaître me remettra les EPI adaptés selon les recommandations de la fiche.
Je ne transvase jamais une substance dangereuse dans une bouteille banalisée.
Si nécessaire, j’utilise un flacon adapté et reproduis l’étiquette.
Elle est constituée d’une feuille recto-verso.
Le recto énumère des informations générales sur le produit ou la famille de produits.
Le verso m’indique
► les consignes d’utilisation
► les mesures de lutte contre l’incendie
► les mesures de protection et EPI
► les premiers secours en cas de contact accidentel avec le produit.
41. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
41 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-14-- Mesures de prévention
Connaître les caractéristiques des
produits ou des poussières
Capter les émissions de
produits chimiques ou de
poussières, à la source
Obtenir la fiche de données de
sécurité auprès du fournisseur
Stocker les produits
dans des locaux isolés
Équiper les opérateurs de
protections individuelles
Aspiration de poussières
près des outils
Travaux de laboratoires sous
hottes aspirantes
Gants
Masques –lunettes
Remplacer le produit
néfaste par un produit
présentant moins de risques
pour la santé
Lire les étiquettes
Sensibiliser et former
les opérateurs
Installer une ventilation
générale avec un fort
renouvellement d’air
42. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
42 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
13-15- Les pictogrammes des produits chimiques
B.HAMMANI
43. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
43 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-16- Les pictogrammes des produits chimique
Prévention du risque chimique – M .HAMMANI IFEG/ETB
2
PREVENTION DU
RISQUE CHIMIQUE
« LES PICTOGRAMMES »
La nouvelle collection des pictogrammes
44. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
44 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-17-Principaux types de danger et leurs symboles :
a- Produits très toxiques, toxiques et nocifs :
Produits dangereux en cas de pénétration dans l’organisme par le nez, la bouche ou à
travers la peau.
b- Produits irritants :
En cas de contact ou d’inhalation ces produits peuvent provoquer une irritation de la peau,
une inflammation des yeux ou une irritation des voies respiratoires.
c-Produits corrosifs :
Produit pouvant exercer une action destructrice sur les tissus vivants (peau, yeux,
muqueuses).
Symbole noir sur fond orange)
D-Produits extrêmement inflammable, facilement inflammable et
inflammable :
On appelle produits inflammables, des solides, liquides ou gazeux qui peuvent s’enflammer à
l’air et continue à brûler.
E-Extrêmement inflammable :
Produit pouvant s’enflammer très facilement en présence d’une source d’inflammation
même au-dessous de 0°C. Son point d’ébullition est inférieur à 35 °C.
45. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
45 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
f-Facilement inflammable :
Produit pouvant s’enflammer facilement en présence d’une source d’inflammation à
température ambiante (inférieure à 21 °C).
g-Inflammable :
Pour les produits s’enflammant à une température plus élevée (entre 21 °C et 55 °C),
l’étiquetage ne comporte pas de symbole. L’étiquette mentionne seulement l’indication
«
INFLAMMABLE »
Symbole noir sur fond orange
h-Produits comburants :
Produits pouvant favoriser ou activer la combustion d’une substance combustible. Au
contact de matériaux d’emballage (papier, carton, bois) ou d’autres substances
combustibles, ils peuvent provoquer un incendie.
k-Produits explosifs :
Ce sont des liquides ou solides capable d’exploser sous l’action d’un choc, d’un frottement,
d’une flamme ou de la chaleur.
L- Produits dangereux pour l’environnement :
Ce sont des liquides ou solides capables de causer des dommages à la faune ou la flore ou de
provoquer la pollution des eaux naturelles.
Symbole noir sur fond orange
46. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
46 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-18 LES NOUVEAUX PICTGRAMMES
Cancérogènes
Substances qui, par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée, peuvent produire le cancer
ou augmenter la fréquence.
Sensibilisation respiratoire
Cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction (CMR)
Peut provoquer des symptômes allergiques ou d’asthme ou des difficultés respiratoires par
inhalation.
Peut induire des anomalies génétiques
Peut provoquer un cancer.
Sensibilisation cutanée
Peur provoquer une allergie cutanée.
Matières radioactives
Risque biologique
15-2 les nouveaux pictogrammes
47. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
47 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
Les nouveaux pictogrammes
Animation par M.HAMMANI Bachir/ IFEG/ETB/DZ
Bombe
explosant
Flamme
Flamme
au-dessus
d’un cercle
Bouteille de gaz Corrosion Tête de mort
sur deux tibias
Danger pour
la santé
Point
d’exclamation
Environnement
48. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
48 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
3-19- Les premiers soins et les premiers secours ?
Quelles sont les premiers secours ?
a- En cas d’inhalation :
► Dégagez la victime de l’atmosphère polluée.
► Mettez la victime en repos strict en Position Latérale de Sécurité (P L S).
► Evacuez la victime à l’hôpital.
► Si nécessaire, pratiquez les gestes élémentaires de survie, en attendant l’évacuation.
► Si Possible remettre la FDS ou l’étiquette du produit au médecin.
► Si possible, fermer la bouteille et ouvrir les fenêtres.
b- En cas d’ingestion accidentelle :
► Ne faites jamais vomir en cas d’ingestion la victime.
► Ne donner jamais à boire (le lait n’est en aucun cas un antipoison, précisez le nom et
la quantité du produit ingéré, l’état de la victime, et suivez les conseils qu’on vous
donnera.
► Appeler les secours,
► S'adresser immédiatement au centre anti-poison le plus proche, dont le numéro de
téléphone doit être affiché de manière visible et connu de tous,
► Ne pas laisser un blessé seul en attendant les secours ou le transfert.
► Si Possible remettre la FDS ou l’étiquette du produit au médecin.
c- S’il s’agit de projections dans les yeux :
► Rincez abondamment avec de l’eau.
► Evacuez la victime à l’hôpital.
► Si Possible remettre la FDS ou l’étiquette du produit au médecin.
Lavage oculaire abondant et immédiat
► Rinçage en inondant l’œil d’eau froide pendant 20 à 30 minutes écoulement de l’eau
toujours du nez vers l’oreille éviter les éclaboussures vers l’autre œil maintenir l’œil bien
ouvert à l’aide des doigts verser l’eau à partir d’un récipient (verre par exemple).
► Ne pas hésiter à utiliser la douche si cela vous semble plus pratique bouger l’œil dans
toutes les directions lors du rinçage écarter bien les paupières.
► Ne pas hésiter à soulever et retourner la paupière supérieure retirer les lentilles
cornéennes pendant le rinçage.
49. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
49 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
Une fois le rinçage effectué, couvrez l'œil avec une compresse
Consultation médicale spécialisée
► dans les plus brefs délais
► apporter la fiche du produit, le flacon ou son nom
►retracer les circonstances de l’accident, l’heure de survenue et les modalités du rinçage.
d- S’il s’agit de projections sur les vêtements :
► Laver abondamment à l’eau courante ou sous la douche de sécurité
pendant 15 minutes en retirant précautionneusement le plus tôt possible
les vêtements souillés (attention aux vêtements à passer par le cou, risque de
contamination des yeux).
► Les vêtements contaminés doivent être nettoyés à part.
► Ne pas utiliser de solvants pour nettoyer la peau (effet irritant ou dégraissant
favorisant la pénétration cutanée).
► Acide fluorhydrique : gel de gluconate de calcium après lavage.
► Evacuez la victime à l’hôpital.
► Si Possible remettre la FDS ou l’étiquette du produit au médecin.
3-20- EN CAS D'ACCIDENT
► Eviter le sur-accident (s'assurer qu'il n'y a plus de danger),
► Effectuer les gestes de premiers secours et réconforter la victime,
► Appeler ou faire appeler les secours,
► Se renseigner sur la nature du produit, sa quantité, sa concentration, les
circonstances de l'accident, les mélanges éventuels.
a- Projection sur le corps ou dans l'œil :
► Laver abondamment pendant 15 minutes au minimum,
► Retirer les vêtements s'ils ne se sont pas collés à la peau, ne pas chercher à enlever les
lentilles de contact,
► Alerter les secours selon les procédures de l'établissement, ·
► Ne pas chercher à neutraliser le produit.
50. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
50 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
b- -Conduite à tenir en cas de dispersion
Toujours intervenir avec les protections individuelles adéquates.
a- Composés solides
► Éviter les courants d’air.
► Ramasser le produit avec une petite pelle ou spatule en essayant de ne
► pas générer de poussières.
► Le recueillir dans un récipient approprié et convenablement étiqueté.
b- Composés liquides
► Supprimer toute source d’ignition.
► Aérer le local.
► Adsorber sur une substance inerte (papier spécial, vermiculite, sable sec).
► Recueillir dans un récipient approprié et convenablement étiqueté.
c- Composés gazeux
► S’équiper d’un appareil respiratoire isolant (personnel formé).
► Fermer la vanne d’alimentation en gaz.
► Évacuer la zone polluée.
► Éliminer toute source d’ignition.
► Aérer le local.
3-21- Mesures d’hygiène personnelle :
► les installations sanitaires doivent être mises à la disposition des travailleurs pour leur
hygiène personnelle.
► Des consignes indiquant de se laver les mains avant de manger et de boire sont
recommandées.
► Les vestiaires doivent permettre au personnel de ranger leurs vêtements de travail et les
vêtements de ville séparément.
51. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
51 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
a- LE RESPECT DES BONNES PRATIQUES DE SECURITE
Les bonnes pratiques de sécurité doivent être mises en œuvre quels que soient les produits
manipulés :
► Travailler avec des appareillages en bon état (en particulier la verrerie), et montés
avec soin,
► Adopter une gestuelle adaptée au travail en laboratoire,
► Respecter les règles fondamentales d’hygiène (ne pas fumer, manger, boire ou se
maquiller dans les lieux où l’on manipule, ne pas conserver de la nourriture et des
boissons dans les réfrigérateurs contenant des produits chimiques),
► Ne jamais pipeter à la bouche,
► Ne pas chercher à identifier un produit à l’aide de son odorat,
► Ne pas effectuer des mélanges inconnus qui peuvent être incompatibles, surtout lors
de la collecte des déchets, - Procéder à des essais préliminaires sur des quantités
aussi faibles que possible, lors de l'emploi de techniques ou de substances nouvelles,
► Effectuer une surveillance constante des manipulations en cours.
3-22-PRINCIPES GÉNÉRAUX DE PRÉVENTION
1.Éviter les risques (supprimer),
2.Évaluer les risques qui ne peuvent être évités,
3.Combattre les risques à la source,
4.Adapter le travail à l’homme,
5.Tenir compte de l’évolution de la technique,
6.Remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou moins dangereux,
7.Planifier la prévention (intégrer technique, organisation du travail, conditions de
travail, relations sociales, facteurs d’ambiances)
8.Donner la priorité aux mesures de protection collective sur les mesures de protection
individuelle,
9.Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
3-24-Conclusion
52. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
52 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
La sécurité passe par :
la connaissance des propriétés dangereuses des produits manipulés, pour la mise en
réaction des produits, pour réaliser le montage, pour stocker les produits et pour
gérer les déchets,
l’analyse des situations de travail pour évaluer l’exposition potentielle,
la connaissance des (bonnes) pratiques du laboratoire et leur respect,
l’utilisation adéquate des moyens de protection collective et individuelle,
la connaissance des conduites à tenir en cas d’incident ou d’accident.
M.HAMMANI BACHIR
53. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
53 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
CHAPITRE 4
4-Les risques du gaz
4-1-Caractéristiques de gaz naturel
À L’ÉTAT PUR, LE GAZ NATUREL EST INODORE
On lui ajoute un composé organique à base de soufre appelé mercaptan, qui lui donne une
odeur particulière. Ceci permet de détecter sa présence dans l’air à des concentrations de
moins de 1 %.
LE GAZ NATUREL N’EST PAS TOXIQUE
Des recherches médicales ont démontré que l’humain peut respirer sans effet nocif de l’air
avec une concentration de gaz naturel pouvant aller jusqu’à 25 %. C’est le manque
d’oxygène dans l’air et non le gaz naturel qui peut causer un malaise.
LE GAZ NATUREL EST PLUS LÉGER QUE L’AIR
S’il s’échappe à l’air libre, il s’élèvera tout simplement dans l’atmosphère. Il ne peut donc
pas former d’accumulation au sol comme le gaz propane.
LE GAZ NATUREL NE S’ENFLAMME PAS FACILEMENT
Il faudrait une température très élevée (538 ˚Celsius) pour qu’il s’enflamme de lui-même.
Par contre, il s’enflamme lorsqu’il est présent dans l’air dans une proportion de 5 % à 15 % et
qu’on allume un briquet, par exemple, ou qu’il y a une décharge d’électricité statique causée
par un interrupteur. Une cigarette allumée aurait le même effet.
Explosion gaz
54. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
54 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
4-2-Le gaz naturel en toute sécurité
► La flamme de gaz naturel doit être bleue. Le bleu indique que vos appareils fournissent le
meilleur rendement possible. Évitez d’utiliser un appareil dont la flamme est jaune ou
orangée et faites-le vérifier sans tarder. Toutefois, il est anormal que la flamme soit dans les
teintes de jaune.
► Les équipements gaziers extérieurs branchements, régulateurs, détendeurs, etc.) doivent
être accessibles en tout temps.
► Le raccordement de votre cuisinière ou de votre plaque de cuisson doit être en tube
souple avec embout à visser ou en tube rigide en cuivre.
► La date de validation de votre tuyau souple ne doit pas être dépassée.
► Nettoyer régulièrement les brûleurs de votre cuisinière.
► Fermer le robinet d'arrivée de gaz de la cuisinière dès que vous ne l'utilisez pas.
► Les grilles de ventilation (haute et basse) dans la pièce où se trouvent vos appareils
de gaz ne doivent pas être obstrués.
55. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
55 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
4-3 Que faire en cas de fuite de gaz dans votre maison ?
On peut détecter une fuite de gaz naturel lorsqu’on repère une odeur spéciale.
Cette odeur est détectable à une concentration aussi faible que moins de 1 %.Si vous
détectez une odeur suspecte dans votre entourage, il se peut qu’il s’agisse d’une fuite de
gaz. Dans ce cas, suivez simplement ces directives :
1.Ne craquez pas les allumettes et n’activez ou ne désactivez aucun appareil ou
interrupteur pouvant produire une étincelle (sonnette, interrupteur de lumière, ou
tout autre appareil électrique).
2- N’utilisez pas le téléphone
3. Ouvrez les fenêtres
4. fermez le robinet du gaz.
5-Appelez de l’extérieur la protection civile ou la Direction de la Distribution.
56. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
56 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
L’intoxication au monoxyde de carbone survient souvent à cause de la sous-estimation, voire
de la méconnaissance du risque.
L’intoxication au CO se déclare fréquemment suite à des négligences (de mise en
conformité, d’entretien) et sont souvent causés par des installations (électriques,
chauffages) défectueuses.
4-4-Les conséquences
• Intoxication.
• Asphyxie.
• Décès.
A-Le monoxyde de carbone : qu’est-ce que c’est ?
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant indétectable : invisible, inodore. Il est le
résultat d’une mauvaise combustion, quelle que soit la source d’énergie utilisée (butane,
charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane...). Sa densité est voisine de celle de
l’air. Il se diffuse donc très vite dans l’environnement.
A la maison un reflexe en plus.
C’est un risque en moins
57. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
57 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
4-5 -Effet du CO sur l’être humain pour un temps donné :
58. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
58 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
4-5-Le monoxyde de carbone : pourquoi c’est dangereux ?
Le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant très toxique prenant la place de
l’oxygène dans le sang.
Il peut s’avérer mortel en moins d’1 heure :
- 0,1 % de CO dans l’air tue en 1 heure,
- 1 % de CO dans l’air tue en 15 minutes,
- 10 % de CO dans l’air tue immédiatement.
4-6- Intoxication :
- Définitions :
L’intoxication est due à l’introduction d’un poison dans l’organisme. L’élément toxique le
plus couramment rencontré dans l’industrie gazière est le monoxyde de carbone de symbole
CO.
Le gaz CO est très dangereux (mortel) et à effet très rapide sur l'organisme même à très
faible proportion; le graphe en annexe donne une illustration.
Le gaz CO agit sur le sang en transformant l'oxyhémoglobine en carboxyhémoglobine qui se
répercute sur la fonction cardiaque, maux de tête et asphyxie
Les gaz distribués par Sonelgaz n’en contiennent plus depuis l’extinction du gaz
manufacturé. La présence de CO responsable de l’intoxication résulte donc d’une
combustion incomplète. Quel que soit le combustible utilisé : GN, Propane, Butane, Fuel.
Selon l'Organisation mondiale de la santé ( O.M.S.-1987- ), la valeur à risque important du
CO (VRI) est de 11,5 mg/m3 pour une exposition de 8 heures; au dessus de cette valeur, les
risques pour la santé des individus sont prouvés et sont importants et peuvent se traduire en
lésions irréversibles, maladies chroniques, voire décès.
4-7-Les symptômes d'une intoxication au monoxyde de carbone :
Maux de tête
Épuisement
Vertiges
Nausées et vomissements
Pertes de conscience.
59. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
59 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
4-8- Les sources de monoxyde de carbone dans l'habitat sont les différents
appareils à combustion
Les chaudières (bois, charbon, gaz, fioul),
Les chauffe-eau et chauffe-bains,
Les inserts de cheminées, poêles,
Les chauffages mobiles d’appoint,
Les cuisinières (bois, charbon, gaz),
4-8- Les causes d'une intoxication et comment les éviter ?
causes Conseils de prévention
► Une mauvaise évacuation des produits
de combustion :
quand les conduits de fumée sont
obstrués, les gaz issus de la combustion ne
peuvent pas s'évacuer.
Faire effectuer un ramonage mécanique de
vos conduits et cheminées au moins une fois
par an
► L'absence ou la mauvaise ventilation de
la pièce où est installé l'appareil Si une pièce
est insuffisamment aérée, la combustion au
sein des appareils sera incomplète et émettra
du CO (pièces calfeutrées, sorties d'air
bouchées).
Bien ventiler et aérer le logement, même
en hiver et ne boucher jamais les entrées d'air
► Un mauvais entretien des appareils de
chauffage et de production d'eau chaude
► Si les appareils sont mal entretenus, les
combustibles ne brûleront pas correctement,
ce qui peut provoquer des émanations de CO.
Faire vérifier et entretenir chaque année les
installations par un professionnel
► La mauvaise utilisation de certains
appareils (appareils de chauffage d'appoint
utilisés trop longtemps, groupes électrogènes
utilisés en intérieur….)
Respecter les consignes d'utilisation des
appareils à combustion. Ne pas utiliser pour se
chauffer des appareils non destinés à cet
usage.
N'utiliser jamais à l’intérieur un groupe
électrogène.
60. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
60 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
4-9-Les conseils de prévention
Garantir une aération permanente dans les maisons.
Ne pas obstruer les grilles de ventilation.
Si une pièce est insuffisamment aérée, la combustion au sein des appareils sera
incomplète et émettra du CO (pièces calfeutrées, sorties d’air bouchées).
Faire entretenir le chauffage à gaz naturel par un professionnel qualifié avant la période
de froid.
Faire ramoner le conduit de cheminée
Nettoyer régulièrement les brûleurs de la cuisinière à gaz (on doit voir la flamme dans
chaque orifice). S’ils sont encrassés, le mélange air-gaz ne s’effectue pas dans de bonnes
conditions et le brûleur peut s’éteindre, notamment quand il est au ralenti. Une flamme
bien réglée ne doit pas noircir le fond des casseroles.
N'utiliser jamais à l’intérieur un groupe électrogène.
Lire attentivement les notices d’utilisation et d’entretien des appareils.
4-9Pourquoi l’explosion?
A- Définitions:
LIE: C'est la concentration en volume d ’un gaz, à partir de laquelle il peut être enflammé.
LSE: C’est la concentration maximale en volume d’un gaz, au dessus de laquelle il ne peut
être enflammé La législation en matière de prévention.
BOOM
61. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
61 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
B-Trois zones caractérisent l'évolution en % du mélange air/gaz dans le
schéma suivant :
- Zone 1 : la teneur en gaz est insuffisante pour être dangereuse ( mélange pauvre en gaz ).
- Zone 2 : ce mélange est explosif ou inflammable.
- Zone 3 : la combustion est impossible par manque d'oxygène ( mélange riche en gaz ).
La zone 2 est délimitée par deux bornes.
- La borne inférieure est la limite inférieure d'explosivité L.I.E.
- La borne supérieure est la limite supérieure d'explosivité L.S.E.
Quelque soit la zone où se situe le mélange air gaz, il est susceptible de changer (de zone) à
tout moment.
Donc, tout mélange air-gaz (fuite) est dangereux.
Remarque : Les limites explosives sont comprises entre les limites d’inflammabilité mais
dans une fourchette plus réduite. Dans l’usage, ces deux limites sont conformes. On constate
qu’avec une fuite importante de gaz, une trop faible aération est dangereuse car elle
maintient plus longtemps le risque d’explosivité.
Remarque : Les limites explosives sont comprises entre les limites d’inflammabilité mais
dans une fourchette plus réduite. Dans l’usage, ces deux limites sont conformes. On constate
qu’avec une fuite importante de gaz, une trop faible aération est dangereuse car elle
maintient plus longtemps le risque d’explosivité.
Pour les gaz utilisés, les valeurs de ces limites sont données ci-dessous :
Nature du gaz LIE LSE
GN (Hassi R’MEL) 5,2 % 15 %
Propane (commercial) 2,4 % 9,5 %
62. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
62 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
1. Combustible: matière capable de se consumer
2. Comburant: corps permettant la combustion en se combinant au combustible (Ex:
o2,peroxydes..)
3. Énergie d’activation(chaleur): énergie nécessaire au déclenchement de la réaction
chimique de combustion
La prévention ou la lutte contre le feu passe par la suppression de l’un des cotés du
triangle
Il y a risque d’explosion si trois conditions sont réunies :
Présence de combustible,
Présence d’air (dioxygène comburant)
Chaleur.
4-9-RISQUES DU THT
Le Tétrahydrothiophène (THT) présente des risques pour l’homme et l’environnement :
1/ Pour l’homme :
Le Tétrahydrothiophène (THT) est nocif par inhalation et par ingestion. Il est aussi
irritant (rougeur et douleur) et congestive pour les yeux et les poumons où il peut causer des
œdèmes par réception orale. L’exposition prolongée à forte concentration de THT risque de
provoquer des maux de tête somnolence, des nausées, des troubles de l’équilibre et des
palpitations.
Le Tétrahydrothiophène (THT) peut irriter la peau et les muqueuses et ses vapeurs à
forte concentration peuvent entraîner des troubles (bourdonnements d’oreille, insensibilité
de l’odorat, mal de gorge toux) qui peuvent conduire à une réduction de l’odorat donc du
risque.
63. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
63 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
2/Pour l’environnement :
Le Tétrahydrothiophène (THT) est un liquide inflammable de première catégorie
(température d’ébullition supérieur à 35°C et point éclair inférieur à 55°C).Il se décompose
sous l’effet thermique en produits inflammables et toxiques d’hydrogène sulfuré et à des
températures supérieures à 640°C il se décompose en oxyde de soufre et oxyde de carbone.
Le Tétrahydrothiophène (THT) est importé dans des fûts de 50l. Le taux de remplissage est
calculé de façon à laisser un espace libre de 3% à la température de 50°C correspondant en
général à un taux de 5% à la température ambiante.
Les matériaux constituant l’emballage sont en acier spécial, Eviter les chocs des fûts et
interdire leur comme accessoires pour des opérations de calage, de levage ou autre.
Interdire l’utilisation des fûts pour le stockage de tout produit autre que le THT.
4-10-LE STOCKAGE DES FÛTS DE THT.
Le Tétrahydrothiophène (THT) est susceptible d’engendrer des nuisances dans les
locaux situés à proximité des stations d’odorisation, il est recommandé d’éviter la mise à
l’atmosphère de l’odorisant. Il doit être stocké dans des récipients résistants et dans des
abris.
► Les fûts contenant de THT doivent être stockés dans un endroit frais, sec et de
préférence aéré conformément à la réglementation en vigueur. Leur fermeture doit
être parfaitement hermétique.
► Ils doivent être protégés du rayonnement solaire direct, la tension, la vapeur du THT
augmentant rapidement avec la température (voir diagramme Tension de vapeur du
THT en annexe 2).
► Dans le cas où les fûts ont été exposés à la chaleur, il convient de les refroidir avant
de les ouvrir de façon à prévenir une projection extérieure de l’odorisant.
1/Lieu de stockage
Par stockage à l’air libre, on entend la disposition des installations et des stocks à
l’extérieur des bâtiments et au-dessus du sol. Aussi on insistera pour la protection contre les
détériorations mécaniques, sur les panneaux d’avertissement et les installations d’extinction
avec la mention portée en rouge sur une plaque de couleur jaune -THT produit dangereux
et inflammable.
64. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
64 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
Si l’on estime que le risque lié à une installation est inadmissible, il est possible, en fonction
des cas de prendre à titre supplémentaire une ou plusieurs des mesures suivantes:
Mesures architecturales concernant le hangar avec la possibilité de construction d’un
mur protecteur,
Limitation de la capacité des fûts à un volume maximal,
Stockage régulier et séparé par des allées pour le déplacement,
Dispositif d’arrosage fixe par le biais d’un pressostat, d’un sprinkler, d’un détecteur
incendie ou encore manuellement à partir du réseau incendie,
Le débit d’eau doit être suffisant, est doit être au moins égal à 3 litres/min/m2 de la
surface totale du réservoir. Ce débit peut être augmenté à7 litres par minute et m2 de la
surface totale du réservoir avec déclenchement automatique et imprégnation de la partie
supérieure des fûts. Le dispositif d’arrosage doit chaque durant les périodes de chaleur
intenses chaque année et faire l’objet d’une maintenance et être soumis à un essai de
fonctionnement.
Détecteurs d’odeur déclenchant l’alarme et des mesures d’urgence appropriées à
prendre. Les endroits pouvant être retenus pour la mise en place d’installations de
stockage du produit THT exigent des précautions spéciales, propres à garantir une sécurité
égale, à savoir: aération.
Les fûts pleins ne doivent pas être entreposés avec d’autres matières solides facilement
combustibles ou inflammables grâce à des moyens de mesures constructives ou techniques
appropriées à ce que des écoulements occasionnels de THT ne puissent avoir lieu et
s’accumuler sous les réservoirs.
Les fûts vides doivent également être entreposés à l’écart des fûts pleins, fermés et leur
stockage doit respecter les mêmes mesures préventives que pour les réservoirs pleins. Ils
seront par la suite écrasés avant leur enlèvement par l’entreprise de récupération.
Les fûts non étanches doivent être vidés d’urgence et traités par de l’eau de javel
concentrée afin d’éviter les émanations du produit odorisant.
2/ Distances de sécurité.
Les hangars de stockage et installations de THT doivent être implantées à une distance
suffisante de tout objet avoisinant pouvant créer des étincelles.
Les distances de sécurité sont appréciées en fonction du degré de risque dû à la
proximité des objets avoisinants, ainsi que du type et de la grandeur du hangar de
stockage et de l’installation de THT entre tous les objets avoisinants et la paroi du
réservoir doit être d’au moins 5 m.
65. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
65 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
1. Pour les quantités inférieures ou égales à 400l le dépôt est non classé et ne nécessite pas
de déclaration.
2. Pour les quantités allant jusqu’à 3000l en aérien et 60 000l en souterrain le dépôt doit
être déclaré. Par ailleurs en aérien, la paroi extérieure soit au moins incombustible et ne
présente pas d’ouvertures dans la zone de stockage, la distances de sécurité séparant les
installations de THT de la voie publique (jusqu’au bord de la route) est de 5 m et 10m des
lignes à haute tension, 15m des voies ferrées jusqu’à l’axe de la voie principales, 10m des
voies secondaires et raccordement, 5m des voies particulières, 10m des colonnes de
distribution d’autres carburants liquides.
3. Comme points de mesure, on prend les limites extérieures de l’installation comportant
des fûts de THT.
4. Si un dépôt comprend plusieurs fûts, les distances entre chaque réservoir sont
déterminées en fonction des exigences d’accessibilité.
5. Lorsque les quantités stockées sont particulièrement importantes, on interprétera par
analogie les valeurs indicatives pour déterminer les distances de sécurité.
3/ Possibilités d’accès.
Les stockages de fûts de THT, les installations et appareillages, doivent être disposés et
équipés de façon à être bien accessibles, non seulement pour l’exploitation, la
surveillance et les travaux de révision, mais aussi pour la lutte contre l’incendie.
4/ Murs pare feu.
Les distances de sécurité entre les hangars de stockage, les installations d’odorisation et
des objets voisins peuvent être réduites par des murs pare-feu. La construction de murs
pare-feu permet, à condition que la fonction protectrice demeure assurée, de diminuer
les distances de sécurité (surface tangentielle). Les murs pare-feu doivent satisfaire aux
exigences de sécurité en les érigeant de façon à ne pas entraver l’aération naturelle.
5/ Panneaux d’avertissement.
Les risques d’incendie et d’explosion, de même que l’interdiction de fumer, doivent être
signalés par des panneaux bien visibles.
6/ Installations d’extinction.
Lors du stockage, ainsi que lors des opérations de transvasement et de remplissage, on
installera en nombre suffisant et aux endroits adéquats des moyens d’extinction, tels
que: extincteurs manuels ou mobiles de capacités importantes.
66. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
66 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
7/ Accès interdit.
Par des mesures judicieuses, hangar et clôture autour du stockage et des installations
d’odorisation et du réservoir, la robinetterie du réservoir et le réservoir lui-même
doivent être protégés contre toute intervention non autorisée. Afin de permettre une
intervention rapide et sûre des services de sécurité en cas d’accident, il est conseillé à
l’exploitant de s’organiser au préalable avec ces derniers, par exemple en déposant
une clé de l’installation chez les sapeurs-pompiers.
8/ Refroidissement des fûts.
Les fûts pleins placés dans des aires de stockage à l’air libre doivent pouvoir être refroidis
efficacement en cas de risque de surchauffe dû à la chaleur ou à un incendie, par une
installation équipée d’un arrosage fixe ou à partir d’un réseau d’incendie. L’arrosage doit
être suffisant et doit pouvoir être actionnée automatiquement par un dispositif fixe par
le biais d’un pressostat, d’un sprinkler, d’un détecteur incendie ou encore manuellement
à partir du réseau incendie.
Le débit d’eau doit être suffisant, est doit être au moins égal à 3 litres/min/m2 de la
surface totale du réservoir. Ce débit peut être augmenté à7 litres par minute et m2 de la
surface totale du réservoir avec déclenchement automatique et imprégnation de la
partie supérieure des fûts. Le dispositif d’arrosage doit chaque durant les périodes de
chaleur intenses chaque année et faire l’objet d’une maintenance et être soumis à un
essai de fonctionnement.
9/Protection contre les explosions.
Dans les installations de stockage ou THT, ou d’odorisation, on doit prendre les
mesures de protection nécessaires contre les explosions. Pour l’appréciation des zones
exposées au danger d’explosion, on se basera sur le feuillet d’information « Prévention des
explosions – Prescriptions minimales, Zones ».
Dans les secteurs exposés au danger d’explosion, il faut éviter toute source d’ignition, ou
prendre des mesures propres à exclure tout risque d’inflammation. Les appareils et les
systèmes de sécurité (équipements de travail, moyens d’exploitation électriques, etc.)
doivent respecter au minimum la catégorie d’appareils, sur la base de la répartition en
zones, selon l’Ordonnance sur les Appareils et les Systèmes de Protection Destinés à Être
Utilisés en Atmosphère Explosible (OSPEX).
Lors des opérations de transvasement et de remplissage, toutes les parties de l’installation
en contact avec le THT et conductrices de l’électricité, seront reliées les unes aux autres et
mises à la terre.
67. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
67 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
10/Protection contre la foudre.
Les décharges électriques doivent pouvoir être dérivées avec précision afin que ne se
produise aucune décharge de courant dans les zones - explosives et aucune surtension
créée par le réseau électrique ou la foudre dans les locaux. L’objectif de protection est
atteint lorsque dans le cas de fûts à l’air libre, les conduites d’alimentation en eau du
dispositif d’arrosage sont conductrices de façon ininterrompue en tenant compte de la
protection contre la corrosion pour le réseau réalisé tout autour de l’installation, et qu’il y ait
une liaison électrique équipotentielle du hangar avec les des conduites.
11/ Instructions de service et d’entretien.
Quiconque exploite ou entretient des installations de THT doit veiller à ce que la sécurité soit
garantie. Les instructions de service nécessaires à cet effet doivent être disponibles dans les
deux langues en arabe et français.
68. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
68 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
CHAPITRE 5
5-LES SIGNAUX NORMALISES
5- 1- Signaux normalisés installation électrique
But: indiquer l’état fonctionnel de l’installation ainsi que les prescriptions qui s’y
rapportent
Interdiction Cercle rouge Interdiction formelle de:
pénétrer – manœuvrer-
toucher
Danger Triangle jaune Pas d’intervention avant
exécution des mesures
préalables de sécurité.
Absence de
danger
Rectangle vert Autorisation de
travailler
Signalisation de risque ou de danger
Balisage des zones dangereuses : obstacles susceptibles de provoquer des chocs ou des
chutes de personnes, et des chutes d’objets. Les bandes jaunes et noires ou rouges et
blanches doivent être inclinées d’environ 45° et avoir des dimensions égales entre elles.
Signalisation de risque ou de danger.
69. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
69 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-2- Description des panneaux de signalisation
La signification des signaux dépend de leur couleur mais aussi de leur forme :
forme
couleur
Rouge Interdiction
(attitudes
dangereuses)
Matériel et
équipement de lutte
contre l’incendie
(identification et
localisation)
Jaune ou
jaune
orangé
Avertissement
(attention,
précaution)
Bleu Obligation
(comportement ou
action spécifique)
Information ou
instruction
Vert Signal de sauvetage
ou de secours
(portes, issues,
voies, matériels,
postes, locaux)
Situation de sécurité
(retour à la
normale)
70. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
70 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-3-RESCRIPTIONS GENERALES CONCERNANT LES SIGNES DE SECURITE
Les informations et instructions du tableau ci-dessous s'appliquent à tous les
signes de sécurité.
COULEUR SIGNIFICATION ou BUT INSTRUCTIONS
ROUGE Interdiction Eviter les actions Dangereuses.
Danger - Alarme Arrêter, fermer, couper
l'alimentation électrique, Evacuer.
Matériel d'incendie
emplacement
Identification et emplacement
JAUNE Avertissement Etre prudent, prendre des précautions,
examiner
BLEU Obligation Comportement ou action spécifique.
Port d'équipements de protection
individuelle.
VERT Voies d'évacuation
Premiers secours
Portes, sorties, voies.
Matériel, identification,
Emplacement.
Absence de danger Retour à la normale
Description des
panneaux de
signalisation
Animation par M.HAMMANI Bachir IFEG/ETB
23
71. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
71 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-4Les pictogrammes de sécurité
Les signaux d’interdiction
Accès interdit aux personnes
non autorisées
Flamme nue interdite
Interdiction d’entrer la main
dans la zone
Interdiction
(consigne annexe )
Interdit aux piétons Ne pas toucher
Ne pas
monter
GSM interdit Une seule personne
sur la machine
Eau non potable
Interdit de manger
interdit de fumer
72. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
72 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-5-Les signaux d’obligation
Protection
obligatoire
de la tête
et de l’ouïe
Protection
obligatoire
de la tête
Protection
obligatoire
des mains
Protection
obligatoire
de la vue
Port obligatoire
d’un masque contre
les poussières
Protection obligatoire
des voies respiratoire
Protection obligatoire
de la tête
et des voies
respiratoires
Protection
obligatoire
des pieds
Port obligatoire
d’un gilet
de sauvetage
Protection
obligatoire
du corps
Port obligatoire
d’un équipement de
protection
contre les chutes
(harnais)
Utilisation
obligatoire de
la passerelle
Utilisation
obligatoire
des grilles
de protection
lavez les mains
douche de sécurité lave œil
74. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
74 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-6-Couleurs des tuyauteries
B.HAMMANI
75. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
75 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-7-Comment lire une consigne de sécurité ?
J’ai une question, un doute …..
Je contact mon responsable pour avoir plus d’information
B.HAMMANI
76. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
76 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
5-8-Quelles sont les différences entre un mode opératoire et une
consigne de sécurité ?
B.HAMMANI
Je consulte les consignes de sécurité lorsque j’arrive sur poste de travail.
A mon poste de travail, je m’assure que les consignes et modes opératoires sont
toujours disponibles et restent lisibles.
77. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
77 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
CONCLUSION
La mise en œuvre d’une signalisation de sécurité est une exigence réglementaire dès lors
que, sur un lieu de travail, un risque ne peut pas être évité ou prévenu par l’existence d’une
protection collective ou par l’organisation du travail.
Cette signalisation vient donc en complément des actions qui seront mises en place par la
suite. Ceci sous-entend que la signalisation de sécurité s’applique en dernier recours, et ne
peut être en aucun cas un moyen de maîtrise des risques si d’autres mesures sont
envisageables.
Toutefois, pour une application efficace, il est du devoir du chef d’établissement d’informer
et de former l’ensemble du personnel de l’entreprise, de façon claire et régulière,
notamment au travers d’une formation à la sécurité.
Comme nous avons pu le constater, la formation ainsi que la signalisation en matière de
sécurité sont deux éléments incontournables de la démarche préventive en entreprise.
En effet, ils permettent d’augmenter le niveau de sécurité dans les établissements par la
sensibilisation du personnel.
La formation a pour principal objectif de donner aux salariés un « esprit sécurité » et des
connaissances qui leurs permettent d’identifier les risques qu’ils encourent lors de leurs
activités. De plus, la signalisation met en évidence les points dangereux, réduisant ainsi le
nombre d’accidents du travail.
Ces deux composantes de la prévention sont une exigence réglementaire mais surtout un
moyen d’améliorer la sécurité au sein de l’entreprise. Il est donc nécessaire de pouvoir les
intégrer dans une démarche générale de sécurité telle que le Système de Management de la
Sécurité.
M.HAMMANI Bachir
78. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
78 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
CHAPITRE 6
6- La réglementation des risques professionnels
-La législation relative à la prévention et à la sécurité au travail fait appliquer le droit de
l’homme à la santé au travail.
-L’amélioration du niveau de santé de travailleur permet le développement
socioéconomique du pays.
En Algérie, la santé au travail pour tous les travailleurs est un droit législatif .
Nous citerons les textes les plus importants.
Loi 83-13 du 2 juillet 1983 relative aux accidents de Travail et aux maladies professionnelles
–N° JORA 28 du 05/07/83. Titre 5 : Prévention Articles 73, 74 et 75.
Loi 85-05 du 16 Février 1985 relative à la protection et à la promotion de la santé.
Loi 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’hygiène, à la sécurité et à la médecine de travail
.N°JORA 04 du 27/01/88.
La présente loi a pour objet de définir les voies et les moyens ayant pour but d'assurer aux
travailleurs les meilleures conditions en matière d'hygiène, de sécurité et de médecine du
travail, et de désigner les personnes responsables et organismes employeurs chargés de
l'exécution des mesures prescrites.
Loi 06-23 du 20 décembre 2006 modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 8 juin
1966 portant code pénal.
Décret exécutif N°91-05 du 19/01/1991 relatif aux prescriptions générales de protection
applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu de travail
Décret exécutif N° 96-209 du 05/06/1996 fixant la composition, l’organisation et le
fonctionnement du conseil national d’hygiène de sécurité et de médecine du travail.
79. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
79 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
Décret exécutif N°97-424 du 11/11/1997 fixant les conditions d’applications du titre V de la
loi 83-13 du 02/07/83 relatif à la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles par la CNAS
Décret exécutif N° 01-342 du 28 février 2001 relatif aux prescriptions particulières de
protection et de sécurité des travailleurs contre les risques électriques au sein des
organismes employeurs.
6-1-Le code pénal
Loi 06-23 du 20 décembre 2006 modifiant et complétant l’ordonnance n° 66-156 du 8 juin
1966 portant code pénal.
Définition importante :
Le nouveau code pénal en application depuis juin 1966 modifié et complété en décembre 2006
précise:
« Quiconque commet involontairement un homicide ou en est involontairement la cause ou ayant
occasionné des blessures ou maladies entraînant une incapacité totale de travail d’une durée
supérieure à trois mois par le fait de :
► Maladresse
► Imprudence
► Inattention
► Négligence
► Inobservation des règlements.
Est puni d’un emprisonnement et d’une amende". Articles 288- 289, 290, 442 et 459.
6-2-_Législation et Réglementation en matière de protection des
travailleurs contre le risque électrique
Décret 01-342 du 28 octobre 2001 relatif aux prescriptions particulières de protection et de
sécurité des travailleurs contre les risques électriques au sein des organismes employeurs
La prévention des risques d'origine électrique dans les établissements soumis au Code du
travail repose sur ce décret.
80. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
80 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
Ce décret fixe les objectifs à atteindre pour assurer la protection des travailleurs en
renvoyant à des arrêtés d'application et des prescriptions pour les dispositions pratiques de
mise en œuvre des mesures techniques.
Section l :Les règles de protection et de sécurité applicables aux travailleurs exerçant des activités
de transport et de distribution d’énergie électrique .
Section ll : La deuxième section du décret définit les principaux termes électriques et classe les
installations en fonction des tensions.
Section lll : Conditions Générales auxquelles doivent satisfaire les installations électriques
Section lV
• Elle traite de la protection contre les risques de contact avec des conducteurs actifs ou des
pièces conductrices habituellement sous tension (contact direct).
• La mise hors de portée des conducteurs actifs peut être réalisée par éloignement, au moyen
d'obstacles ou par isolation.
Section V
Elle indique comment se protéger des risques de contact avec des masses mises
accidentellement sous tension (contact indirect) grâce à la mise à la terre de ces masses,
associée à des dispositifs de coupure automatique de l'alimentation ou encore sans avoir
recours à la mise à la terre.
Section Vl
Elle concerne les mesures de sécurité contre les risques de brûlures et de surintensités, ainsi que
celles des locaux présentant des dangers d'incendie ou d'explosion.
Section Vll
La dernière section du décret fixe les règles d‘intervention (en prévoyant notamment une
procédure de consignation pour les travaux effectués hors tension), les règles de surveillance et de
vérification des installations électriques.
81. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
81 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
L'employeur doit notamment :
• S'assurer que la formation du personnel qui utilise les installations électriques et de celui
qui effectue des travaux sur ces installations est suffisante et, si nécessaire, organiser une
formation complémentaire,
• Veiller à l'application des prescriptions de sécurité et procéder aux vérifications initiales et
périodiques des installations.
• Procéder à la délivrance de titres d’habilitations selon les tâches pouvant être prises en
charge en toute sécurité
-Tous ces textes législatifs et réglementaires ont pour objet de définir tous les moyens applicables à
tout organisme employeur afin d’assurer aux travailleurs les meilleures conditions en matière
d’hygiène et sécurité
Ils concernent aussi les prescriptions de sécurité auxquelles les employeurs et les travailleurs
doivent se conformer lors des travaux d'ordre électrique effectués dans les établissements soumis
au code du travail.
7-Conclusion
La sécurité est un excellent indicateur de la bonne santé (ou de la mauvaise santé) d’une
unité, de la qualité de service et de la motivation des hommes.
Ces derniers représentant l’essentiel du problème, puisque la totalité des accidents survenus
aux entreprises sont dus au facteur humain.
La majorité du personnel tolère la prévention à condition qu’elle ne le gêne pas, et ne leur
demande aucun effort, ni travail supplémentaire, il existe même une catégorie d’agents,
heureusement minoritaire, qui accepte l’idée du danger, mai n’accepte pas les moyens de
prévention, c’est vers cette population que les efforts doivent être axés en priorité, car il ne
peut y avoir de prévention vraiment efficace qu’avec la complicité de la compréhension de
celui qui est exposé aux risques.
La santé et la sécurité au travail sont un miroir.
Si vous lui sourirez, il vous sourira aussi.
L’esprit de sécurité doit se manifester en toute occasions il ne peut que faciliter le travail
M.Hammani Bachir 2015
82. PREVENTION DES RISQUES GENERAUX 2015
82 M.HAMMANI BACHIR CONSULTANT HSE IFEG/ETB
الغاز و الكهرباء مجال في التكىين مؤسسة
INSTITUT DE FORMATION EN ELECTRICITE ET GAZ
بالبلـيــــدة التقنيــــــــة المدرســـــــة
ECOLE TECHNIQUE DE BLIDA
INTERVENANT M.HAMMANI BACHIR 2015