1. QUELS SONT LES MOTS QUE VOUS
ASSOCIEZ AUX NOTIONS SUIVANTES :
- PERFORMANCE.
- PROCESSUS d'ENTRAINEMENT.
SYNTHESE DES REPONSES ET AVIS
2. PERFORMANCE : niveau d’expression des ressources dans une compétition
Capacité du sportif ou de l’équipe à mobiliser la totalité de son potentiel, dans des
conditions réelles de compétition
Performance comme OBJECTIF ( victoire, médaille, accomplissement personnel )
Performance comme PRODUIT de facteurs réunis de façon optimale ( physique,
Technico-tactique, mental )
Performance comme SYMBOLE (rigueur, perfection, travail, cohésion, régularité …)
PROCESSUS D’ENTRAINEMENT : qui renvoi aux notions de planification et de
programmation, la démarche s’inscrit dans un rapport à la détermination d’objectifs
‘’ fixés dans le temps ‘’, à plus ou moins longue échéance, et suivant une logique qui
se nourrit de l’excellente capacité d’adaptation dont témoigne l’homme …
- Evaluation diagnostique
- Planification stratégique : temps, incertitudes-certitudes, objectifs, prédiction,
- Planification opérationnelle : plan d’action hiérarchisé et méthodiquement
structuré
- Entraîner
- Réguler
CONTEXTUALISATION METHODOLOGIQUE
3. Hygiène de vie (diététique), mental, méthode d'entrainement, récupération
Performance : être capable de réussir une compétition le jour J
Processus d’entrainement : concept mis en place par l’entraineur afin de mener
l’athlète aux objectifs définis.
Performance : Résultat, production, effort, record, entrainement
Processus d’entrainement : maitrise, assimilation, développement, répétition,
régénération, méthode, efficacité
La performance est « le résultat chiffré d’une compétition ». La performance peut être
subjective, selon l’athlète où l’entraineur en haltérophilie. En effet un athlète voit sa performance
dans les barres qu’il réalise en compétition tandis que l’entraineur regardera le classement de
l’athlète. Il peut donc y avoir une adéquation entre la performance perçue par l’athlète et celle que
considère l’entraineur. Exemple : L’athlète peut réaliser des barres inférieures à ses records
personnels mais pour autant faire un bon classement (67 et 83 alors que ses records sont à 71 et
90 et 1ère à un tournoi inter). L’athlète ne sera pas satisfait mais l’entraineur si.
Un processus est « l’ensemble des activités corrélées ou interactives qui transforment des
éléments d’entrées en éléments de sortie ». Un processus d’entrainement représente les
différentes étapes d’une planification que va traverser un athlète pour atteindre une performance et
un objectif final. Ce processus implique une méthode d’organisation et une stratégie de
changement. La performance et le processus d’entrainement sont intimement liés puisque le
processus d’entrainement est le moyen d’atteindre la performance. Le processus comprend un plan
d’entrainement établit en fonction de différentes périodes (foncières, pré-compétition, compétition et
affûtage). Des objectifs intermédiaires y sont intégrés.
4. QUELS PROBLEMES POSENT LA
PROGRAMMATION D'ENTRAINEMENT
DANS VOTRE SPORT ?
SYNTHESE DES REPONSES ET AVIS
5. - Problème d’adaptation
- Problème de détermination des objectifs / Points forts-points faibles
- Problème d’évaluation
- Problème de complexité de la discipline
- Problème de gestion temporelle
- Problème de stratégie en matière d’articulation de contenus de différente nature
- Problème concernant le temps à accorder à certains types de développement
- Problème d’individualisation et de différenciation du contenu de l’entraînement
- Problème de la multiplicité des compétitions
- Problème d’obligation de résultats hebdomadaires ou bihebdomadaires
- Problème pour arriver à la forma optimale le jour J
- Problème de charge extra sportive
- Problème de contraintes extérieures
- Problème du risque d’échec
- Problème de récupération, du rapport au temps
- Problème relatif à la mise en forme de l’équipier et/ou de l’équipe
- Problème de la programmation d’un groupe
- Problème d’incertitudes (opposition, performance, blessures)
- Problème d’adéquation aux possibilités de l’athlète
LISTE NON EXHAUSTIVE DE PROBLEMES …
TRANDISCIPLINAIRES
CONTEXTUALISATION METHODOLOGIQUE
6. La récupération. L’endurance. L’état de forme. La vie professionnelle. La vie privée. Les
douleurs musculaires. Le poids de corps. L’échéance. Le temps. Le surentrainement
Les athlètes réagissent différemment selon les programmes proposés. Certains ont
besoin de se focaliser sur des points de difficultés, de travailler plus, d'autres ont besoin
de récupération. Il faut donc adapter les plans d'entrainement et réguler au quotidien
selon la forme de l'athlète.
L’incertitude de l’état de forme, la régulation, et les blessures. Un bon relationnel avec
l’athlète est primordial pour instaurer une relation entraineur – entrainé ainsi qu’un état
de confiance, si ce n’est pas le cas cela peut poser problème dans la programmation.
7. PROGRAMMER OU " REGULER AU
QUOTIDIEN " L'ENTRAINEMENT,
QUELLE EST VOTRE OPINION ?
SYNTHESE DES REPONSES ET AVIS
8. PROGRAMMER ou REGULER au QUOTIDIEN ?
* Approche systémique et méthodologique : qui envisage les éléments d’une
conformation complexe, les faits, non pas isolément mais globalement en tant que
parties intégrantes d’un ensemble dont les différents composants sont dans une relation
de dépendance réciproque et dont l’approche méthodologique renvoi à l’utilisation de
lois et principes généraux.
‘’ ce que nous souhaitons mieux maîtriser , c’est la connaissance des effets induits par le déplacement
de l’un ou de l’autre de ces éléments, voire de plusieurs ensemble, sur le produit final; l’homme de
terrain qui est confronté à une multitude de combinaisons apprend, ainsi, par la force des choses, la
relativité de toute chose en ce monde ‘’
* Approche réaliste et individualisée : qui s’inscrit dans le caractère éminemment
particulier de chaque individu
- L’un ne va pas sans l’autre, l’un est inconcevable sans l’autre
- Programmer c’est prévoir …
- Réguler c’est adapter ou s’adapter et donc accepter que l’individu reste au centre,
reste le centre du processus d’entraînement
- La programmation aide à baliser l’itinéraire à suivre
- La régulation permet de gérer plus finement
- Il faut programmer avec précision, méticulosité, les contenus d’entraînement et
adapter, réguler en permanence, quotidiennement, la charge de travail
CONTEXTUALISATION METHODOLOGIQUE
9. Réguler au quotidien sans aucun doute.
Prendre en compte l'état de forme de l'athlète et réadapter son programme s'il le faut.
Deux termes théoriquement complémentaires mais une définition différente :
Programmer : le but est d’améliorer le potentiel physique, d’améliorer l’utilisation de
ce potentiel, atteindre les objectifs fixés, et procéder à une préparation individuelle
et personnalisée
Réguler au quotidien : l’objectif est de tenir compte de l’hygiène de vie de l’athlète a
chaque instant, chaque entrainement ; c’est adapter l’entrainement en fonction de
différents facteurs (fatigue, blessure, récupération..) ; utiliser des outils flexibles avec
la plus grande pertinence ; mise en commun et confrontation permanente entre le
sportif et l’entraineur à savoir gérer. Savoir faire des diagnostics pendant les phases
d’entrainement permettra de réguler les phases d’entrainement
Pour moi, j’ai essayé les 2 méthodes, la deuxième me convient le mieux ,mais pour
cela il faut être au quotidien avec l’athlète et ne pas hésiter à modifier les charges
d’entrainement suivant son état de forme, chose que l’on ne peux appliquer quand
on est à distance avec les athlètes on peut juste leur fournir une base théorique
Réguler fait partie du quotidien de l’entraineur, c’est là qu’intervient la stratégie de
changement. Un entraineur doit imposer sa planification mais aussi savoir la réguler
quand il le faut selon par exemple, l’état de forme de l’athlète, des problèmes personnels
où des obligations de présence qui lui feront manquer un entrainement.
10. Le meilleur outil de l’entraîneur de haut niveau, c’est la gomme …
( ou la touche ‘’suppr’’ sur l’ordinateur )
Celui qui ne planifie rien est comme celui
qui planifie tout … il planifie son échec !
11. A QUELLE LOGIQUE LA PROGRAMMATION
D'ENTRAINEMENT DANS VOTRE DISCIPLINE
SPORTIVE OBEIT-ELLE ?
SYNTHESE DES REPONSES ET AVIS
12. ‘’ Trop souvent la programmation est commencée par le début,
alors qu’elle ne peut s’organiser que par la fin ‘’
La programmation peut obéir à une logique disciplinaire / spécificité, modèle
effort
La programmation peut obéir à une logique calendaire / calendrier des
compétitions
La programmation semble obéir aux lois et principes universels qui
régissent les processus d’entraînement : adaptation, progressivité, continuité,
alternance, effort-récupération, gestion de la dynamique des charges
La programmation semble obéir à des logiques de périodisation du
temps : Périodes de préparation, périodes de compétition, périodes de
transition
CONTEXTUALISATION METHODOLOGIQUE
13. La programmation de l’entrainement sportif obéit à plusieurs points clés :
-L’intensité de l’effort
-La durée de l’effort
-La durée de la récupération
-La nature de la récupération
-La quantité totale de travail ou nombre de répétitions
-la prise en compte de la préparation mentale
Elle doit tenir en compte les grandes échéances (compétitions internationales). Il faut
arriver à programmer toutes les périodes de travail (foncier, pré-compétition,
compétition) pour préparer ces échéances. La période foncière dure généralement
3 mois, la période pré-compétitive 2 mois et la période de compétition 1 mois.
En ayant établi au préalable des objectifs intermédiaires qui sont eux même liés à ma
période de planification. Selon la période de la planification les objectifs ne sont pas les
mêmes. En foncier 5*5 à 100 kg en squat, en période compète 4*2 à 125 kg en squat.
Etant donné que l’haltérophilie est un sport chiffré, on regarde les résultats, et le but est
de progressivement, pendant la planification, soulever plus lourd qu’en début de
programmation.
14. COMMENT EVALUEZ VOUS LES EFFETS DU
PROCESSUS D'ENTRAINEMENT QUE VOUS
AVEZ MIS EN OEUVRE ?
SYNTHESE DES REPONSES ET AVIS
15. Le pragmatisme des entraîneurs : le processus d’entraînement est prioritairement
évalué à-partir d’une analyse des résultats obtenus en compétition, que celle-ci soit
intermédiaire ou majeure, individuelle ou collective. La compétition constitue le repère le
plus réaliste
Un certain nombre d’autres paramètres constitutifs de la performance, peuvent et
doivent être apprécier de façon précise :
- Valeurs chiffrées, chronométriques, records
- Indicateurs de performance, de progression, de marges de progression
- Valeurs de références du plus haut niveau (national, international dans la catégorie)
- Valeurs de références tout court / qualités physiques
- Statistiques quantitatives et qualitatives
- Méthodes d’analyse et recoupement d’analyses et ressentis (staff, athlète, vidéo, médical)
- Données biologiques, biométriques et valeurs de références
- Indicateurs biologiques, méthodologiques et définitions
Au-delà des résultats bruts la notion de progrès …
- De la nécessité d’une évaluation qualitative
- L’observation comme moyen de prélèvement
- La connaissance du sujet entraîné
- L’objectivité en question
- La question des tests complémentaires
- Les indicateurs pour le suivi
CONTEXTUALISATION METHODOLOGIQUE
16. - Evaluer dans un premier temps les résultats de la dernière compétition
- Il faut ensuite évaluer au début de l’entrainement, faire une évaluation diagnostique
permettant d’orienter le futur
- Au cours du processus d’entrainement : faire une évaluation sommative permettant
de vérifier la progression (éventuelles corrections ou confirmer le travail accompli)
- Puis terminer par une évaluation sommative : elle permet de voir le niveau atteint
mais ne pourra plus faire l’objet de corrections, cette dernière étant placée en fin de
cycle.
Après chaque cycle d’entrainement 5 à 6 semaines environ, faire une gamme montante
90% du RM Max sur chaque mouvement de la discipline
Pour voir si des modifications sont à apporter et que l’ont puisse poursuivre ou modifier
le processus. Atteindre les objectifs fixés les jours de compétitions.
Le calendrier prévoit chaque année des compétitions nationales comme les
tours des championnats de France par équipe ou les championnats de France
individuels.
C'est une bonne opportunité pour suivre l'évolution de l'athlète sachant que ces
compétitions ont une intervalle de deux mois environ. Dans le cas où certains athlètes
ne participent pas aux compétitions, nous vérifions ses performances lors des stages
nationaux où des jours de test sont organisés.
La logique en haltérophilie est très mathématique, si on fait un triplé à l’arraché à
65 (1*3 à 65), cela représente un maxi en simple à 72 (1*1 à 72).
17. QUELS PARAMETRES UTILISEZ VOUS POUR
DEFINIR UNE CHARGE D'ENTRAINEMENT ?
COMMENT IDENTIFIEZ VOUS LES NIVEAUX
DE SOLLICITATIONS ?
SYNTHESE DES REPONSES ET AVIS
18. LA CHARGE D’ENTRAINEMENT
Des critères quantitatifs :
- Durée de sollicitation, temps de jeu, temps d’effort
- Volume : tonnage, kilométrage
- Nombre de répétition
- Nombre de séries
- Nombre de répétitions par série
- Nombre d’unités d’entraînement / période / cycle …
- Nombre d’heures (match, entraînement, déplacements …)
Des critères qualitatifs :
- L’intensité
- La difficulté
- La nature des exercices, l’exigence du poste
- La nature ses sollicitations
- Les temps de récupération
Niveau de sollicitation différencié en fonction des contextes :
-Titulaires, remplaçant, poste de jeu, systèmes de qualification, de compétition
- Recherche de développement ou entretien de la forme
CONTEXTUALISATION METHODOLOGIQUE
19. Complexité de définition de la C.E … : est l’ensemble des sollicitations motrices,
physiques, physiologiques et psychologiques qui déterminera les transformations
fonctionnelles de l’individu lorsqu’il sera confronté à la situation sportive de compétition.
Il conviendra de l’évaluer au travers de l’ensemble de ses principales composantes
interactives :
-Quantité de travail - Intensité de travail
-Nature physiologique du travail - Contenus techniques
-Contenus tactiques - Impact sur le mental de l’athlète
Qualité de la quantité et quantité de la qualité …
Mise en évidence d’indices :
-situation pour appréhender le rendement de l’athlète / temps d’exercice à intensité définie
- nombre de séries et répétitions accomplies à haut niveau de rendement, décrochage …
- aspect cumulatif des charges / périodes / cycles / nombre de séances et niveau
Méthodes et outils :
- observation menée à l’œil nu (détails et dégradation des performances au fur et à
mesure des répétitions)
- feeling ou situations bien standardisées (exemple : préparation physique)
- technologie
- indices spécifiques construits par l’entraîneur
- ressenti des athlètes
20. La charge d’entrainement est basée sur la répétition maximale réalisée… mais aussi
selon les différents cycles, basée sur la charge maximale future a réaliser
(en restant réaliste !)
Les niveaux de sollicitations prennent en compte la programmation, les contenus
d’élaboration de l’entrainement ; le but étant que le sportif soit dans un état optimal
de forme.
Les pourcentages. Le nombre de séries et de répétitions. La cadence.
Le repos entre les séries.
La charge d'entrainement dépend de la période à laquelle se situe l'athlète. Plus l'athlète
se rapprochera de la date de sa compétition, plus les charges seront élevés sur de
courtes répétitions pour travailler les bonnes fibres. Pour identifier les niveaux de
sollicitations, l'entraineur doit observer et déduire les défauts sur lesquels l'athlète
devrait s'attarder. D'autre part, l'entraineur doit être à l'écoute des difficultés que pourrait
traverser son athlète que se soit d‘ordres physiques et psychologiques
J’utilise la méthode VICS = Volume, Intensité, Complexité, Spécificité.
Ces 4 niveaux de sollicitations représentent la charge d’entrainement. La charge
d’entrainement peut être distinguée de 2 manières différentes ; la Charge interne qui
est la charge ressentie par l’athlète, et la charge externe qui est la charge
d’entrainement prévue par l’entraineur. La programmation de l’entrainement est établie
selon différents cycles : foncier, pré-compète, compète, affûtage. Ces cycles visent la
performance sportive. La performance est perçue : par la fédération selon le
classement, par la charge soulevée et ainsi que la place par l’athlète.