Alors que le Brésil connaît la plus grande crise de son histoire, un certain nombre de privilèges dans les pouvoirs exécutive, législative et judiciaire demeurent inchangés. Ces privilèges se traduisent par des réajustements salariaux au-dessus des indices d'inflation, des rémunérations supérieures à R$ 100 000 par mois, une aide au logement pour ceux qui ont leur propre maison et le paiement de l'école pour leurs enfants. Le secteur public brésilien a des privilèges et une structure gonflée même face à la plus grande crise budgétaire de l'histoire du Brésil. Les chiffres présentés dans les paragraphes ci-dessous qui démontrent le pillage des coffres-forts par les pouvoirs de la République au Brésil sont présentés dans la revue Exame, Edition 1.143 du 2/8/2017 dans l'article Sobrou para você. De novo (Cela vous a été laissé. Encore une fois) de Flávia Furlan et Luciano Pádua.