VAGUE DE FRAÎCHEUR
En ce mois de février les acteurs du monde du retail n'ont pas eu froid
aux yeux ! On commence par Kiabi qui propose une nouvelle carte de
fidélité connectée pour une expérience shopping personnalisée. Nous
découvrirons ensuite Rapidle, un concept innovant de drive de
proximité. Puis, petite investigation sur la campagne des Magasins U et
de la guerre qu’ils livrent contre les “produits controversés”. Place à
l’actualité Geek du mois, avec les étiquettes connectées de SES
Imagotag présentées lors du Retail Big Show. Toujours dans la
tendance du Phygital, on vous fait également découvrir les nouveaux
concept-stores baptisés “Wood” de l’enseigne Courir. Et nous
terminerons ce numéro avec les soldes d’hiver, qui annoncent un bilan
plutôt mitigé !
Excellente lecture.
#19 – FÉVRIER 2017
#SOMMAIRE
PHYGITAL
EXPÉRIENCE
EN MAGASIN
By Courir
GEEK
MESURE
DU TRAFIC
By DataBerries
#CONT
ACTS
BILAN
RÉSULTATS
MITIGÉS
Des soldes d’hiver
MARCHÉ
DRIVE DE
PROXIMITÉ
By Rapidle
BREAKING
SUBSTANCES
CONTROVERSÉES
By Magasins U
BREAKING
FIDÉLITÉ
CONNECTÉE
By Kiabi
GEEK
ÉTIQUETTES
CONNECTÉES
By SES Imagotag
#ÀLAUNE#BREAKING
L’enseigne teste dans son magasin de Beauvais en Picardie une carte de fidélité connectée qui propose une
expérience personnalisée aux clients de l’arrivée en point de vente jusqu’au passage en caisse. Avec ce nouveau
principe de carte de fidélité, les clients sont directement détectés lorsqu’ils passent la porte du magasin, que cette
dernière soit au fond du sac ou dans une poche. Les clients reçoivent alors un SMS de bienvenue, avec une offre
de réduction, des points de fidélité... Lors de leur shopping, si les clients passent à proximité d’un écran (TV) du
magasin avec cette carte, un spot vidéo personnalisé se déclenche. La vidéo propose alors une sélection d’articles
susceptibles de leur convenir, par la suite envoyée directement sur leurs smartphones. Pour terminer et pour
garantir une expérience client augmentée jusqu’à l’achat, la carte de fidélité est également reconnue en caisse. La
conseillère de vente reçoit directement les informations concernant le client, pouvant alors lui offrir un accueil sur-
mesure. Et cela, sans sortir la carte de son sac ! L’enseigne innove avec un dispositif qui repose sur la data et la
connaissance client en proposant ainsi une expérience et un parcours d’achat différenciant.
Source : e-marketing.fr
#ÀLAUNE#MARCHÉ
Avec 30% des consommateurs qui renoncent à effectuer leurs achats en cas d’affluence à la caisse et des grandes
enseignes qui développent massivement les services de précommande, le commerce de proximité peine à suivre la
cadence. C’est de ce constat qu’est né Rapidle, une application de commande en ligne et de retrait express
développée pour soutenir le commerce de proximité. La startup vient de lever 300 K€ et connaît actuellement un
vrai succès. Son objectif est de permettre aux commerces de bouche – comme les boulangeries – qui réalisent la
majeur partie de leurs bénéfices sur des horaires limités (12h-14h et 18h-19h), de mieux répondre à la demande.
L’application permet au client de commander son produit, de payer en ligne, de créditer son compte virtuel ou celui
d’un proche mais également de consulter les disponibilités des commerçants. Au final le client est assuré de
trouver son produit et il n’a plus qu’à se présenter pour retirer sa commande. Dans le même temps, cela permet
aux commerçants de mieux anticiper la gestion de leurs stocks, de mieux gérer leur charge de travail aux moments
des rushs et de connaître le degré de fidélité de leurs clients et ainsi mettre en place une offre pour les
récompenser le cas échéant. Source : Ladn.eu
#ÀLAUNE#BREAKING
Initiée cinq ans plus tôt, la volonté des Magasins U de faire la guerre aux substances controversées est réaffirmée
dans une nouvelle campagne. Mais qu’en est-il sur le terrain ? Depuis le 8 janvier 2017, Magasins U a lancé une
campagne sous la forme de quatre prints et un spot publicitaire en vue d’annoncer le retrait de 90 substances
controversées dans plus de 6 000 produits de sa gamme U. Cet engagement fort oblige le groupe à revoir ses
cahiers des charges fournisseurs afin de fournir aux consommateurs, des produits plus sains, sans que cela ait
d’incidence sur le goût et le prix. Mais dans les rayons, il semblerait que cette promesse comporte encore quelques
failles. Si dans la majorité des allées, la MDD U reste moins chère que les marques nationales, il arrive que cela ne
soit pas le cas. Ainsi, les yaourts 0% de la marque U, dont l’aspartame a été remplacé par du sucralose, sont par
exemple vendus à 1,98 €, contre 1,78 € chez Yoplait. Le respect des nouvelles exigences en terme de qualité
implique donc parfois un recul en terme de compétitivité sur le prix. De plus, faute d’alternatives crédibles, il reste
un certain nombre de produits notamment au rayon biscuit, dans lesquels les substances controversées n’ont pas
encore été remplacées. On y est presque ! Source : lineaires.com
#ÀLAUNE#GEEK
À l’occasion du Retail’s Big Show, événement incontournable de la distribution qui s’est déroulé du 15 au 17 janvier
2017 à New York, le fabricant SES Imagotag a dévoilé de nouvelles innovations en matière d’étiquettes
électroniques. Déjà récompensé fin 2016 par un trophée LSA pour ses étiquettes qui permettent de géolocaliser
des produits en magasin de façon précise, le fabricant présente de nouvelles innovations créées pour la chaîne de
magasin Macy’s. Plus grandes, elles permettent d’afficher les tailles disponibles en temps réels pour des paires de
chaussures et ainsi faire gagner du temps aux clients et aux vendeurs. On peut également y trouver les avis clients
actualisés en temps réel à partir du site web. Autre nouveauté, l’entreprise utilise la technologie NFC dans ses
étiquettes pour apporter davantage de contenu aux consommateurs (site web, vidéos, tutoriels sur les produits…).
Cela permettant un gain de temps, mais surtout de proposer une meilleure expérience client. Source : Lsa-
conso.fr
#ÀLAUNE#PHYGITAL
Courir, la marque du Groupe GO Sport met la «sneaker» à l’honneur en rénovant ces deux magasins Parisiens
situés aux Halles et à République. Rebaptisés « Courir Wood », ces nouveaux points de vente allient design et
expérience client. La marque qui réalise 90% de son CA par la vente de chaussures, a fait de ses deux points de
vente de véritables concept store qui « glorifient la sneaker ». Grandes allées, étalages repensés, ambiance et
décoration boisée… Un décors tendance mais surtout plus féminin. Une réelle volonté de la marque de créer de
nouveaux espaces où les femmes se sentiront bien. Pour cela, place à l’expérience client : vitrines et miroirs
interactifs, possibilité de se prendre en « Selfeet » : un selfie avec ses baskets préférées puis de le poster sur les
réseaux sociaux. On y trouve également des écrans géants sur lesquels sont diffusées des vidéos à propos de
l’histoire des marques ou des produits phares. Enfin un espace réservé au click and collect garantit rapidité et
fluidité lors du parcours d’achat. Une expérience digitale et ludique prometteuse, que souhaite développer Courir
avec l’ouverture de 5 autres magasins «Wood» en province pour 2017. Ce concept n’est pas sans nous rappeler
l'initiative du géant Nike, qui a ouvert un nouveau Flagship connecté de 5000 m2 à NY en décembre dernier :
véritable temple de l’innovation et du sport. Source : Lsa-conso.fr
#ÀLAUNE#GEEK
Analyser la fréquentation des magasins pour les marques de grande distribution relève souvent d’un véritable
casse-tête. La jeune start up DataBerries, lance une innovation digitale qui permet d’analyser plus précisément le
trafic en magasin. En effet, cette start-up fondée en 2014 par des anciens de Google et Criteo a bien compris
l’intérêt que portent les retailers à la fidélité client et au trafic en magasin. Spécialisée dans la data mobile
géolocalisée, DataBerries collecte en temps réel et en continue les données de géolocalisation de plus de 10
millions de Smartphones. Comment ? Tout simplement grâce à des partenariats commerciaux avec des
applications qui rassemblent de nombreux utilisateurs et qui acceptent l’option de géolocalisation. Cela est fait de
manière anonyme et aucune information autre que la localisation client n’est récupérée par l’application. En
analysant les données collectées, les enseignes peuvent obtenir des informations sur les visites des clients en
magasin, voir si leur trafic augmente ou baisse et au détriment de quels concurrents. Un outil stratégique qui
permet par la suite aux retailers d’adapter leur stratégie, leur politique de fidélisation ou encore de mieux analyser la
concurrence.
Source : Influencia.net
#ÀLAUNE
#BILAN
Cette année encore les résultats des soldes d’hiver sont inférieurs à ceux espérés. En effet, le premier week-end a
par exemple attiré 1,5 million de consommateurs en moins en magasin, comparé à 2016. A l’échelle de la France,
c’est au Nord-Ouest et en Île-de-France que cette baisse de fréquentation est la plus marquée. Par ailleurs, les
secteurs de la vente qui sont les plus touchés par ce recul sont : la mode (-7,3 points) bien qu’il reste au top des
intentions d’achat, le high-tech (-3,4 points), le bricolage (-2,9 points) et le sport (-2,3 points). Toujours le premier
week-end des soldes, les acheteurs ont également moins dépensé, puisque les français ont déboursé en moyenne
127 €, contre 139 € l’an passé. Mais où sont passés les acheteurs ? Si les soldes restent un phénomène de masse,
il semblerait que depuis 2010 la tendance soit à la baisse. Cette diminution de l’affluence en magasin s’explique
certes par le succès croissant des ventes privées et des « soldes avant les soldes » mais surtout par l’envolée du e-
commerce. En effet, ce dernier est désigné comme le grand vainqueur cette année encore, avec 36,5% des
acheteurs qui ont choisi de s’y rendre ce premier week-end. Il est même en passe de détrôner la vente en magasin
qui n’enregistre que 39,8% des ventes. Ceci est dû au fait que le consommateur apprécie de plus en plus de
prendre le temps de faire tranquillement ses emplettes confortablement installé dans son canapé, sans avoir à
affronter la cohue et les embouteillages qui vont de paire avec la frénésie des soldes en magasin. Par ailleurs, si
l’ordinateur est l’outil le plus plébiscité pour effectuer ses soldes d’hiver sur la toile (86% contre 79% en 2016), on
constate que les Smartphones et les tablettes enregistrent également une forte progression. Cette tendance est
encore plus forte chez les 25-34 ans qui sont les premiers à effectuer leurs achats de cette manière. L’image du
consommateur attendant au petit matin l’ouverture de son enseigne pour se précipiter sur un lave linge ou un écran
plasma pourrait bientôt faire partie du passé. Source : Lsa-conso.fr