Offre sponsoring édito 100% Digital - Dossier Tendance Slow sur l'Express Styles
Veille medias et tendances 09101
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2. Actualité des médias Recul "historique" du marché publicitaire au 1 er semestre Le marché publicitaire français a enregistré une "baisse historique" de ses recettes au premier semestre, un recul qui touche tous les médias à l'exception notable de la presse gratuite d'information, selon les chiffres publiés par l'IREP. Par rapport aux six premiers mois de 2008, le marché publicitaire plurimédia a reculé de -18,1%, soit -915 M€ sur un total de 4,139 Mds€. Philippe Legendre, directeur délégué de l'IREP, qui a comparé la situation actuelle aux précédentes crises en retraitant tous les chiffres sur la même base en euros, n'hésite pas à "parler d'une décélération historique". Le marché avait en effet perdu -400 M€ sur les 12 mois de 1974, année du choc pétrolier; -660 M€ en 1991, marquée par la guerre du Golfe; et -570 M€ en 2001, avec l'éclatement de la bulle internet. Même l'application de la loi Sapin en 1993 n'a pas eu de conséquences aussi désastreuses, puisqu'elle s'est traduit par une perte de -680 M€ par rapport à l'année précédente. La crise n'a épargné aucun support, comme le montre le tableau. La Catch-up TV se développe et fait des émules La Catch-up TV, c'est-à-dire le visionnage d'une émission en différé, se développe très rapidement en France, avec de plus en plus de programmes gratuits proposés sur les sites internet des chaînes. La part de programmes mis gratuitement en ligne par les chaînes est passée de 53% en mars à 59% en septembre, selon une étude du cabinet NPA. C'est M6 qui propose le plus de programmes en rattrapage (80%), suivie de Canal+ Clair (72%), et de France 5 (64%). TF1, qui a lancé un nouveau site internet au printemps, offre la part la moins importante en rattrapage (42%), mais la chaîne est à l'origine du plus gros succès de rattrapage de la rentrée, puisque 600.000 personnes ont visionné la finale de son émission de téléréalité "Secret Story". L'offre de catch-up TV devrait encore progresser, avec l'arrivée des chaînes de la TNT, notamment celles de Gulli, Virgin 17, BFMTV, W9 ou encore TMC. D'autre part, les groupes TF1, Canal+ et M6 réfléchiraient à une plate-forme commune de télévision de rattrapage, disponible sur le web mais également sur les boîtiers de télévision interactive. "L'objectif pour les trois chaînes est double : d'abord, tenter de trouver un modèle économique viable en s'associant pour vendre plus cher aux annonceurs la publicité vidéo et les bannières Internet. Mais aussi bloquer l'éventuelle arrivée du site de vidéo à la demande américain Hulu", affirme Emmanuel Paquette dans Les Echos. Hulu.com, qui propose exclusivement des contenus professionnels comme des clips, des séries TV ou des films de cinéma tire plus de 20% des revenus du secteur de la vidéo en ligne (75 millions de dollars) selon l'IAB. Reste à savoir si les discussions entre les trois grandes chaînes de télévision françaises aboutiront et surtout si la concurrence ne viendra pas avant tout des fournisseurs d'accès qui, à l'image de Free (Home Video) ou d'Orange (24/24 Television ou 24/24 Video) lorgnent également sur le marché des films et des séries TV. Même les bannières sur internet voient leurs recettes baisser, de -7% à 242M€, mais l'IREP, qui collecte les données déclaratives des régies, ne peut prendre en compte le chiffre d'affaires des liens sponsorisés, en particulier celui de Google. Dans ce tableau sombre, l'institut relève deux secteurs en croissance, la presse gratuite d'information (+3%) et la publicité extra-locale dans les journaux régionaux (+6,7%). M. Legendre a toutefois estimé qu'il s'agissait d'une "baisse conjoncturelle", rappelant la "très forte corrélation entre la croissance économique et le marché publicitaire" : si la croissance repart en 2010, cela "laisse augurer d'une légère reprise du marché publicitaire".
3. Actualité des médias 2010, l'année du e-book ? Né avec le lancement du Kindle en 2007, le livre numérique ne représente encore que moins de 1% des ventes de l'édition aux Etats-Unis. Mais il pourrait prendre son essor dès Noël 2009. En effet, le cabinet Forrester, après avoir revu ses prévisions de vente à la hausse pour 2009, de 2 à 3 millions d'unités, prédit que les ventes pourraient doubler en 2010, pour flirter avec les 10 millions. Surtout, une myriade de nouvelles tablettes voient le jour ou sont annoncées, et les acteurs ne sont pas des inconnus. Ainsi, Google a annoncé au Salon du Livre de Francfort le lancement d'une plateforme de livres électroniques. Les livres numérisés par le géant du Web seront accessibles depuis n'importe quel appareil connecté à internet, ordinateur, téléphone ou e-book. De son côté, Barnes & Noble, le numéro 1 des libraires américains, lance un lecteur e-paper à grand affichage, développé avec Plastic Logic. Face à cette nouvelle concurrence, Amazon, qui détient 60% du marché aux Etats-Unis, devant l'e-reader de Sony, a quant à lui étendu la commercialisation de son Kindle (en version américaine) à plus de cent pays, dont la France. Enfin, Apple, selon la rumeur, devrait lancer avant l'été 2010 sa propre "iTablet", et Asus devrait présenter son eee-reader en janvier. Reste que la principale difficulté à laquelle est confrontée le marché de l'ebook est pour l'instant technique : les readers de Sony et Amazon utilisent une encre électronique sans brillance, qui offre une lecture comparable au papier et qui est extrêmement économe en batterie, mais qui pour l'instant n'existe qu'en noir et blanc. A l'inverse, si Apple recourt aux cristaux liquides, et donc à la couleur, l'appareil sera bien plus "énergivore". Parmi les enseignements qu'a livrés l'enquête réalisée par Olivier Donnat pour le Ministère de la Culture sur "Les pratiques culturelles des Français à l'ère du numérique", nous avons retenu : - L’usage d’Internet ne se fait pas au détriment des autres pratiques culturelles . I nternet et les nouveaux écrans apparaissent liés à une « culture de sortie » dont sont porteuses les fractions jeunes et diplômées de la population. Selon l’enquête, la probabilité d’être allé au cours des douze derniers mois dans une salle de cinéma, un théâtre ou un musée, ou d’avoir lu un nombre important de livres, croît régulièrement avec la fréquence des connexions. L'arrivée des nouveaux écrans n'a donc pas intensifié le repli sur l'espace domestique. Ce serait même l'effet inverse. Selon lui, l'acte d'achat (ou de piratage) d'un bien culturel n'a pas d'effet sur l'acte de sortie. Les chiffres montreraient ainsi que le téléchargement illégal des films n'altère pas, "pour l'instant", la fréquentation des cinémas. En revanche, ce sont les supports physiques qui souffrent. Un constat qui corrobore l'idée que ce qui est important dans la culture c'est le fait de partager, la rencontre et l'événement. - La tendance à la baisse de la lecture, à l’œuvre depuis les années 1980, se poursuit, sans s’accentuer . Les "grands lecteurs" (20 livres et plus par an) reculent de 19 à 17 % de la population. La moyenne des livres lus par les Français lecteurs passe de 21 à 16 livres. - L'effet générationnel joue plus que l'âge dans les pratiques culturelles . Autrement dit, ce que l'on fait à 20 ans, on le fait toujours à 40 et ce qu'on ne fait pas à 20 ans, on ne le fait pas non plus à 40. "C'est vrai pour la lecture d'un livre ou d'un journal", explique Olivier Donnat. Vrai pour la musique classique, que les jeunes ont abandonnée. Vrai pour le rock, qui ne perd pas son public, mais attire de plus en plus des gens mûrs et aisés. Et pour le cinéma ? La fracture est forte entre les jeunes qui plébiscitent les séries et films américains, et les seniors qui optent pour les films français. Ainsi, suivant le principe générationnel, Olivier Donnat trouve "plausible" que dans vingt ans la part de marché du cinéma français - 50 % environ - plonge fortement. Pour lire la synthèse de l'étude, cliquez ici Les pratiques culturelles des Français à l'ère numérique
4. Pôle Info-Business Actualités -Orange ouvre au public 2424actu.fr , son moteur de recherche agrégeant presse, radio et télévision. Cet agrégateur de news offre en page d'accueil les sujets chauds du moment. Lorsque l'internaute clique sur un sujet, la page affiche une sélection d'extraits radio et TV, visionnables directement sur le site, et d'articles de presse, qui eux renvoient vers le site du journal. L'ambition de 2424actu n'est pas de concurrencer Google News, avec une simple indexation des news, mais bien de proposer une revue de presse riche et pluraliste. Lancé en test il y a six mois, le site est désormais disponible gratuitement et sans inscription. Cette ouverture coïncide avec la mise en ligne d'une nouvelle version de l'agrégateur, avec de nouvelles fonctions de partage, l'intégration plus poussée des réseaux sociaux, et l'arrivée de nouveaux supports (dont Capital, L'Humanité, Rue89, Metro ou Voici) qui portent à une quarantaine le nombre de partenariats noués par Orange. Chez GER, les sites d'actu lexpress.fr et lexpansion.com sont de la partie. Côté TV, France Télévisions deviendra également bientôt partenaire, et des discussions sont en cours avec TF1 et Canal +. Côté financement, le deal proposé par Orange est bien un partenariat avec les medias : ainsi, avant les extraits audio ou vidéo, une publicité en pré-roll sera diffusée (mise en place dans 2 ou 3 mois), et les recettes publicitaires seront partagées avec les partenaires. Pour la presse, le principe repose sur le renvoi d'audience, les internautes étant redirigés vers l'article en ligne sur le site du journal. Orange s'est fixé comme objectif d'atteindre les 200 à 300 000 Visiteurs Uniques d'ici mi-2010. Si son agrégateur ne devrait pas être beaucoup boosté par un référencement Google, qui ne lit pas les images, Orange pourra profiter de la force de son portail (4.7M de VU en août), pour populariser son service. - LaTribune.fr a lancé une nouvelle version de sa Rubrique Bourse, pour réaffirmer son ancrage économique et financier. Face aux sites puissants comme Boursorama ou Boursier.com, La Tribune veut proposer "des outils de qualité équivalente, mais aussi des apports propres à une rédaction". Ainsi, la Rubrique donnera accès aux cours en temps réel, aux données sur les bourses asiatiques, à des analyses sur les produits boursiers, les OPCVM, des fiches didactiques ou encore un moteur de recherche spécifique. Pour l'instant, un seul outil payant, "la cartographie des dirigeants', présentant les réseaux et connexions d'un dirigeant ou d'une entreprise, a été mis en place, mais d'autres devraient être ajoutés au fur et à mesure. -D'autre part, La Tribune a lancé en partenariat avec L'Equipe une opération "prise en main" visant à élargir leurs audiences respectives. Les abonnés portés des deux titres (soit 11 000 abonnés à La Tribune, et 5 000 à L'Equipe) ont reçu gratuitement les quotidiens pendant une semaine, à l'issue de laquelle ils ont pu souscrire un abonnement à tarif réduit : 10€/mois pour La Tribune et un abonnement de deux mois pour 40€ à L'Equipe. - Sept pure players d'information en ligne ont lancé leur propre organisation professionnelle . Le Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (Spill), qui regroupe Arrêtsurimages , Bakchich , Indigo Publications (La Lettre A, Intelligence Online), Mediapart , Rue89 , Slate et Terraeco , ambitionne de devenir l'interlocuteur des pouvoirs publics et d'être associé au cadre juridique et économique des sites Internet d'information, en train de se mettre en place suite aux états généraux de la presse. Ce cadre concerne Hors Séries, Suppléments Capital HS La grande saga des marques 5.90€ Courrier International HS Vie meilleure : mode d’emploi 7.50€ Le Point Grand Angle Mur de Berlin 6.90€ Et aussi : Le Figaro HS Louis XIV 7.90€ notamment les aspects de TVA, la répartition des aides à la presse numérique, ou encore la responsabilité de l'éditeur en ligne. -Maître Eolas lance son application mobile . Le plus célèbre avocat blogueur (ou l'inverse), est désormais consultable sur http://maitre-eolas.fr/m .
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6. Pôle Culture/Jeunes Après avoir été testé avec succès comme supplément de Mad Movies depuis janvier, Impact vole désormais de ses propres ailes avec une formule bimestrielle autonome plus étoffée et entièrement consacrée au cinéma d'action. Impact se présente comme le magazine spécialisé de tous les films d'action, thrillers, polars et séries TV. Il couvre ainsi l'actualité du genre le plus populaire auprès d'une cible jeune et masculine. Le N°1 du nouvel Impact présente en couverture Sylvester Stallone, avec un dossier spécial consacré à cette icône indéboulonnable du cinéma d'action, de Rocky à Rambo V, et qui sera le réalisateur-acteur de The Expendables en 2010. Impact reprend donc le flambeau d'un titre emblématique du cinéma d'action, diffusé de 1982 à 2001, avant d'être intégré depuis à Mad Movies. 4.50€ Hors Séries, Suppléments Les Inrockuptibles HS M. Jackson, la vraie histoire 6.90€ Lancement
7. Marché publicitaire Actualités - Google s'intéresse à la publicité locale aux Etats-Unis . Le moteur de recherche teste actuellement Local Listing Ads, une interface simplifiée visant les TPE et PME. Ces publicités d'un nouveau genre vont coloniser de nouveaux espaces : jusqu'à quatre en haut des pages de résultats lorsqu'il s'agit d'une recherche localisée, en colonne de droite sous les liens Adwords, ou encore en bas de la colonne de résultats à gauche sur Google Maps. Cette nouvelle offre est actuellement testée à San Francisco et San Diego, en Californie, et pourrait être étendue à l'ensemble des Etats-Unis. Pas de bannière ni de titre, ces publicités comporteront uniquement le nom et les coordonnées de l'annonceur, ainsi qu'un lien vers leur site ou une autre page de Google. Le contenu est donc simplifié pour l'annonceur. Autre singularité, ces publicités ne seront pas vendues via un système d'enchères comme c'est le cas pour les liens Adwords par exemple, mais seront commercialisées pour un montant mensuel fixe, déterminé suivant la situation géographique de l'entreprise et son activité. Pour voir la démo, cliquez ici - Rue89 poursuit son développement en créant un poste de Responsable du Développement Commercial , qui sera occupé par Frédéric-Alexandre Talec (ex directeur de la Publicité et Directeur du Pôle Event chez 20 Minutes) Il sera notamment en charge des opérations spéciales, des partenariats, de la promotion, ainsi que de la création d'une nouvelle offre de produits publicitaires.