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Travail et communs, travail en
commun : la connaissance au
cœur de l’organisations du travail
APPEL À PROJETS N°8
LE TRANSFORMATEUR NUMÉRIQUE
Travail et communs, travail en commun : vers de
nouvelles organisations de travail ?
14 juin 2018
David VALLAT
Université Claude Bernard Lyon 1
laboratoire Triangle (UMR CNRS 5206 - ENS de Lyon)
david.vallat@univ-lyon1.fr
@DavidVALLAT
Appel à projets n°8
Dossier de candidature
Transformateur spécial
Travail et communs, travail en commun :
vers de nouvelles organisa ons de
travail ?
Dossier à compléter et à uploader sur la page :
www.letransformateur.fr/par cipez
Date limite de dépôt des candidatures : le 22 mai 2018 à 9h
LE PROJET « ARISTOTE »
https://www.nytimes.com/2016/02/28/magazine/what-google-
learned-from-its-quest-to-build-the-perfect-team.html?_r=0
En définitive deux
comportements repérés dans les
équipes efficaces :
 Temps de parole équitablement
partagé
 Empathie
=> « sécurité psychologique » (et
des objectifs clairs)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
UNE CONFIRMATION DE
PHÉNOMÈNES CONNUS
Dans des études menées
de 1928 à 1932, Elton
MAYO (professeur à la
Harvard Business
School) identifie « l’Effet
Hawthorne ».
« There have been few experiences for me as impressive as seeing the expression
in children’s faces change during the first day of autocracy. The friendly, open, and
co-operative group, full of life, became within a short half-hour a rather apathetic
looking gathering without initiative. The change from autocracy to democracy
seemed to take somewhat more time than from democracy to autocracy. Autocracy
is imposed upon the individual. Democracy he has to learn. »
Lewin, K. (1948) Resolving social conflicts; selected papers on group dynamics. New York: Harper & Row, p. 82.
https://www.youtube.com/watch?v=J7FYGn2NS8M (1953)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
MAIS
15% des salariés européens sont
engagés dans leur travail (10% en
France). Donc 85% sont
désengagés ou activement
désengagés (90% en France).
Source : Institut Gallup (State of the Global Workplace, 2017 -
http://shop.gallup.com/books/state-of-the-global-workplace-report.html)
MALAISE DANS
LES ORGANISATIONS
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
UNE ORGANISATION DU TRAVAIL
INADAPTÉE
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
POURQUOI ?
"UNE IDÉE FAUSSE, MAIS CLAIRE ET PRÉCISE, AURA
TOUJOURS PLUS DE PUISSANCE DANS LE MONDE
QU'UNE IDÉE VRAIE, MAIS COMPLEXE. »
(Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
8
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
9
« UNE IDÉE FAUSSE, MAIS CLAIRE ET PRÉCISE »
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
10
« UNE IDÉE FAUSSE, MAIS CLAIRE ET PRÉCISE »
ET QUI INDUIT UNE VISION DE L’ORGANISATION…
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
POURQUOI
CHANGER ?
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
12
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…EN « CRISE ».
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
13
https://www.bcgperspectives.com/content/articles/corporate_strategy_portfolio_management_futu
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NOUS SOMMES ENTRAÎNÉS DANS LA
COURSE À LA REINE ROUGE (VAN
VALEN, 1977)
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14
APPRENDRE
POUR
S’ADAPTER
ÉCONOMIE DE LA
CONNAISSANCE
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
« Le savoir fait la richesse » (David Landes, 1999) et la
puissance…
D’après l’Organisation de coopération et de
développement économiques (OCDE - 1996), l’ère de
l’économie du savoir est celle où la performance
économique des pays, dépendent de plus en plus du
savoir, de l’éducation, de l’information et de la
technologie.
Pour Peter Drucker le knowledge worker est au cœur
de l’économie de la connaissance (Drucker, 1999).
Cette économie de la connaissance repose sur des
milieux innovateurs (Michael Porter, 1998) comme la
Silicon Valley.
CRÉER DES CONNAISSANCES,
INNOVER, APPRENDRE, POUR
S’ADAPTER
« In an economy where the only
certainty is uncertainty, the one
source of lasting competitive
advantage is knowledge »
Nonaka, I. (1991). « The Knowledge-creating company »,
Harvard Business Review, 69(6).
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
CHANGER
D’OUTILS
LÂCHER LE MARTEAU
« I suppose it is tempting, if the only
tool you have is a hammer, to treat
everything as if it were a nail »
(A. Maslow, The Psychology of Science: A Reconnaissance,
1966, Ch. 2, p. 15)
A. Maslow, (1908-1970)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
AVANT DE CHANGER D’OUTILS,
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En acceptant l’incertitude, le désordre, l’entropie comme
étant la règle, nous quittons la vision cartésienne d’un
monde prévisible, contrôlable, maîtrisable…
… et ouvrons la possibilité d’expérimenter, de se tromper et
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???david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
POUR
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david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
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S’ORGANISER POUR CRÉER DES
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david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
S’ORGANISER POUR CRÉER DES
CONNAISSANCES : EXEMPLE 2
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
UN MODÈLE ORGANISATIONNEL
BASÉ SUR LA COMMUNAUTÉ
Nécessité de collaborer face à l’ampleur de la tâche
(conquête spatiale, santé, physique, etc.)
Culture de la collaboration comme régulateur des
échanges (réciprocité => Mauss)
27
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
POURQUOI
LES
COMMUNS ?
CHANGER D’OUTILS
« I suppose it is tempting, if the only
tool you have is a hammer, to treat
everything as if it were a nail »
(A. Maslow, The Psychology of Science: A Reconnaissance,
1966, Ch. 2, p. 15)
A. Maslow, (1908-1970)
LÂCHER LE MARTEAU
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
DEUX VISIONS DE L’ORGANISATION
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
3E FORME : LE COMMUN
QU’EST CE QU’UN « COMMUNS » ?
david.vallat@univ-lyon1.fr
32
DIFFÉRENTS TYPES DE BIENS…
david.vallat@univ-lyon1.fr
33
Critère de rivalité (privation)
faible fort
Exclusion
difficile Biens publics
(air, coucher de soleil,
éclairage public,
défense nationale,
connaissances)
Biens communs
(forêt, pâturage,
poissons, eau fraiche,
système d’irrigation,
bibliothèque)
facile Monopoles naturels /
biens de clubs
(péage, cinéma,
abonnement internet,
wifi, salle de sport)
Biens privés
(ordinateur, pain au
chocolat)
LE « COMMUN »
« Commons is a general term that refers to a
ressource shared by a group of people. In a commons,
the ressource can be small and serve a tiny group (the family
refrigerator), it can be a community-level (sidewalks, playgrounds,
libraries, and so on), or it can extend to international and global levels
(deep seas, the atmosphere, the internet, and scientific knowledge). The
commons can be well bounded (a community park or library);
transboundary (the Danube River, migrating wildlife, the Internet); or
without clear boundaries (knowledge, the ozone layer). »
Hess, C., & Ostrom, E. (2011). Understanding Knowledge as a Commons: From Theory to Practice. MIT
Press, pp. 4-5.
david.vallat@univ-lyon1.fr
34
 Selon les attributs « exclusion » (bien privé vs bien public) et
« privation » (rivalité) ; historiquement les communs n’existent
que là où l’exclusion était difficile et la privation forte
(poissons, prés communaux, etc.)
 Selon des faisceaux de droits (droits d’accès et de prélèvement,
droit de gérer, droit d’exclure, droit de céder ou de vendre)
 Selon le mode de gouvernance organisant les
faisceaux de droits (pour éviter free riding et organiser la durabilité
du commun)  forte dimension politique
david.vallat@univ-lyon1.fr
35
TRAITS CONSTITUTIFS DES
COMMUNS
LE COMMUN UN
PRINCIPE
ORGANISATIONNEL
DES RÈGLES POUR GOUVERNER
LES COMMUNS
Des recherches empiriques sur la gouvernance de ressources communes ont permis
d’établir des principes de fonctionnement facilitant la pérennisation de cette
gouvernance commune (et donc permettant la protection de la ressource commune).
Ces principes ne signifient pas automatiquement le succès de la gouvernance en
commun mais ils ont été repérés dans toutes les situations de succès. Ces principes
sont (Ostrom, 1990, pp. 90-102) :
• 1) les limites du bien commun sont nettement définies (y compris les limites des
utilisateurs) ;
• 2) les règles d’utilisation du bien commun sont adaptées aux besoins et conditions
locales (par exemple en fonction de la disponibilité du bien) ;
• 3) un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la
modification de ces règles ;
• 4) un système d’auto-contrôle du comportement des membres de la communauté a été
mis en place ;
• 5) un système gradué de sanctions pour ceux violent les règles de la communauté est
prévu ;
• 6) un système peu coûteux de résolution des conflits est accessible aux membres de la
communauté ;
• 7) le droit pour les membres de la communauté de définir ses propres règles de
fonctionnement est reconnu par les autorités extérieures à la communauté ;
• 8) s'il y a lieu (un bien commun entre plusieurs frontières ou un bien commun décliné à
plusieurs échelles territoriales), une organisation de la prise de décision peut se faire à
plusieurs niveaux en respectant les règles ci-dessus.
david.vallat@univ-lyon1.fr
37
EN RÉSUMÉ, QUELQUES PRINCIPES
ORGANISATIONNELS DU COMMUN
 Organiser le débat d’idées, faciliter une prise de
parole équitable (« sécurité psychologique »)
 S’accorder sur les règles (notamment celles de la
production de connaissances scientifiques)
 Accepter erreur/critique
 Se baser sur des faits/ des observations/
des hypothèses non infirmées
 Transparence de l’élaboration des
hypothèses
 Autonomie, responsabilité, réciprocité, confiance
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
LES COMMUNS SONT
DES COMMUNS DE LA
CONNAISSANCE
(Hess & Ostrom, 2007)
LA CONNAISSANCE,
UN BIEN COMMUN
 La connaissance croît en étant partagée. Plus
cette ressource est sollicitée plus elle se
développe. Cela est rendu d’autant plus facile que
les technologies de l’information et de la
communication rendent le coût de ce partage
quasi nul (Rifkin, 2014).
 Internet rend accessible toute production (de
connaissance en particulier) et ainsi démocratise
la créativité (Anderson, 2011, 2012) et l’innovation
(Von Hippel, 2005).
 Mais retour des enclosures (droits de propriété)
≠ innovation ouverte (Hess & Ostrom, 2011)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
40
Aaron Swartz
41
david.vallat@univ-lyon1.fr
david.vallat@univ-lyon1.fr
(1986-2013)
Alexandra
Elbakyan
(1988- )
Sci-Hub
LUTTER CONTRE LES
« ENCLOSURES »
MISE EN
COHÉRENCE
BESOIN DE
COHÉRENCE
david.vallat@univ-lyon1.fr
43
david.vallat@univ-lyon1.fr
44
DU COMMUN DES CONNAISSANCES À
L’ORGANISATION COMME COMMUN
Environnement complexe,
incertain, volatile, ambigu
Créer des connaissances
Pour s’adapter
Stratégie KM
Approche de la
connaissance
comme un
commun
Approche de
l’organisation
comme un
commun
Amélioration
des condition
de travail
Motivation
Compétence
Créativité
Innovation
LE COMMUN DANS L’ORGANISATION
=
L’ORGANISATION APPRENANTE
 On apprend, on innove dans un contexte de
bienveillance (qui favorise l’essai-erreur) => Projet
Aristote
 L’organisation s’adapte (s’autorégule) si l’information
circule librement (et rapidement) et si les personnes
peuvent agir de façon autonome (récursion
organisationnelle), c’est à dire si elles comprennent leur
place dans le tout (principe hologrammatique / sense
making).
 L’organisation innove (favorise les émergences) sur la
base d’une diversité de points de vue (variété requise)…
 …qui suppose une acceptation de points de vue
contraires (dialogique).
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
45
L’ORGANISATION APPRENANTE, UN
COMMUN, FACTEUR DE RÉUSSITE
 L’organisation apprenante, en mettant le personnel au cœur de la
stratégie, contribue à favoriser la mise en œuvre d’un environnement
professionnel porteur de sens, basé sur la confiance et l’autonomie.
 Cela a pour effet d’accroître la satisfaction au travail donc la
productivité, la créativité du personnel et la profitabilité des
organisations.
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
46
47
L’ENTREPRISE COMME UN COMMUN
?
48
TOUS PRODUCTEURS DE
CONNAISSANCES !
POUR CONCLURE
CHECK LIST DU COMMONER
 Faire connaître les communs comme alternative possible
 Commencer petit pour montrer l’exemple (Think global, act local)
 Changer de manière de penser (bricolage) pour accepter que des
solutions viennent de nous-mêmes, du terrain (kaizen/lean)
 S’appuyer sur des modèles scientifiquement éprouvés (ex. Ostrom,
Mauss, Wikipedia, Google, …)
 Suivre les conditions concrètes pour instaurer un commun
coopératif, opérationnel :
• accord entre les parties sur la nécessité du changement et sur les
responsabilités partagées
• fiabilité et régularité de l’information sur le phénomène
• benchmarking des autres travaux en cours sur le sujet
• surveillance de la conformité de l'action
• communication entre participants, connaissance des autres
 Lutter pour les communs de la connaissance (Open Knowledge
Foundation, VECAM, P2P Foundation)
 Lutter pour la science et contre le rejet du savoir scientifique
 Lutter contre l’inattention et l’inaction (syndrome de l’ingénieur)
david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT

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Travail et communs, travail en commun : la connaissance au cœur de l’organisations du travail

  • 1. Travail et communs, travail en commun : la connaissance au cœur de l’organisations du travail APPEL À PROJETS N°8 LE TRANSFORMATEUR NUMÉRIQUE Travail et communs, travail en commun : vers de nouvelles organisations de travail ? 14 juin 2018 David VALLAT Université Claude Bernard Lyon 1 laboratoire Triangle (UMR CNRS 5206 - ENS de Lyon) david.vallat@univ-lyon1.fr @DavidVALLAT Appel à projets n°8 Dossier de candidature Transformateur spécial Travail et communs, travail en commun : vers de nouvelles organisa ons de travail ? Dossier à compléter et à uploader sur la page : www.letransformateur.fr/par cipez Date limite de dépôt des candidatures : le 22 mai 2018 à 9h
  • 2. LE PROJET « ARISTOTE » https://www.nytimes.com/2016/02/28/magazine/what-google- learned-from-its-quest-to-build-the-perfect-team.html?_r=0 En définitive deux comportements repérés dans les équipes efficaces :  Temps de parole équitablement partagé  Empathie => « sécurité psychologique » (et des objectifs clairs) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 3. UNE CONFIRMATION DE PHÉNOMÈNES CONNUS Dans des études menées de 1928 à 1932, Elton MAYO (professeur à la Harvard Business School) identifie « l’Effet Hawthorne ». « There have been few experiences for me as impressive as seeing the expression in children’s faces change during the first day of autocracy. The friendly, open, and co-operative group, full of life, became within a short half-hour a rather apathetic looking gathering without initiative. The change from autocracy to democracy seemed to take somewhat more time than from democracy to autocracy. Autocracy is imposed upon the individual. Democracy he has to learn. » Lewin, K. (1948) Resolving social conflicts; selected papers on group dynamics. New York: Harper & Row, p. 82. https://www.youtube.com/watch?v=J7FYGn2NS8M (1953) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 5. 15% des salariés européens sont engagés dans leur travail (10% en France). Donc 85% sont désengagés ou activement désengagés (90% en France). Source : Institut Gallup (State of the Global Workplace, 2017 - http://shop.gallup.com/books/state-of-the-global-workplace-report.html) MALAISE DANS LES ORGANISATIONS david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 6. UNE ORGANISATION DU TRAVAIL INADAPTÉE david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 8. "UNE IDÉE FAUSSE, MAIS CLAIRE ET PRÉCISE, AURA TOUJOURS PLUS DE PUISSANCE DANS LE MONDE QU'UNE IDÉE VRAIE, MAIS COMPLEXE. » (Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 8
  • 9. david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 9 « UNE IDÉE FAUSSE, MAIS CLAIRE ET PRÉCISE »
  • 10. david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 10 « UNE IDÉE FAUSSE, MAIS CLAIRE ET PRÉCISE » ET QUI INDUIT UNE VISION DE L’ORGANISATION… david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 13. …EN « CRISE ». david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 13 https://www.bcgperspectives.com/content/articles/corporate_strategy_portfolio_management_futu re_of_strategy_most_adaptive_companies_2012/
  • 14. NOUS SOMMES ENTRAÎNÉS DANS LA COURSE À LA REINE ROUGE (VAN VALEN, 1977) david.vallat@univ-lyon1.fr 14
  • 16. ÉCONOMIE DE LA CONNAISSANCE david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT « Le savoir fait la richesse » (David Landes, 1999) et la puissance… D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE - 1996), l’ère de l’économie du savoir est celle où la performance économique des pays, dépendent de plus en plus du savoir, de l’éducation, de l’information et de la technologie. Pour Peter Drucker le knowledge worker est au cœur de l’économie de la connaissance (Drucker, 1999). Cette économie de la connaissance repose sur des milieux innovateurs (Michael Porter, 1998) comme la Silicon Valley.
  • 17. CRÉER DES CONNAISSANCES, INNOVER, APPRENDRE, POUR S’ADAPTER « In an economy where the only certainty is uncertainty, the one source of lasting competitive advantage is knowledge » Nonaka, I. (1991). « The Knowledge-creating company », Harvard Business Review, 69(6). david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 19. LÂCHER LE MARTEAU « I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail » (A. Maslow, The Psychology of Science: A Reconnaissance, 1966, Ch. 2, p. 15) A. Maslow, (1908-1970) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 20. AVANT DE CHANGER D’OUTILS, CHANGER D’ÉPISTÉMOLOGIE En acceptant l’incertitude, le désordre, l’entropie comme étant la règle, nous quittons la vision cartésienne d’un monde prévisible, contrôlable, maîtrisable… … et ouvrons la possibilité d’expérimenter, de se tromper et donc d’apprendre. ???david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 22. UNE PENSÉE SYSTÉMIQUE PLUS QU’ANALYTIQUE david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 24. S’ORGANISER POUR CRÉER DES CONNAISSANCES
  • 25. S’ORGANISER POUR CRÉER DES CONNAISSANCES : EXEMPLE 1 Expert : Contribution distribuée : david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 26. S’ORGANISER POUR CRÉER DES CONNAISSANCES : EXEMPLE 2 david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 27. UN MODÈLE ORGANISATIONNEL BASÉ SUR LA COMMUNAUTÉ Nécessité de collaborer face à l’ampleur de la tâche (conquête spatiale, santé, physique, etc.) Culture de la collaboration comme régulateur des échanges (réciprocité => Mauss) 27 david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 29. CHANGER D’OUTILS « I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail » (A. Maslow, The Psychology of Science: A Reconnaissance, 1966, Ch. 2, p. 15) A. Maslow, (1908-1970) LÂCHER LE MARTEAU david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 30. DEUX VISIONS DE L’ORGANISATION david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 31. 3E FORME : LE COMMUN
  • 32. QU’EST CE QU’UN « COMMUNS » ? david.vallat@univ-lyon1.fr 32
  • 33. DIFFÉRENTS TYPES DE BIENS… david.vallat@univ-lyon1.fr 33 Critère de rivalité (privation) faible fort Exclusion difficile Biens publics (air, coucher de soleil, éclairage public, défense nationale, connaissances) Biens communs (forêt, pâturage, poissons, eau fraiche, système d’irrigation, bibliothèque) facile Monopoles naturels / biens de clubs (péage, cinéma, abonnement internet, wifi, salle de sport) Biens privés (ordinateur, pain au chocolat)
  • 34. LE « COMMUN » « Commons is a general term that refers to a ressource shared by a group of people. In a commons, the ressource can be small and serve a tiny group (the family refrigerator), it can be a community-level (sidewalks, playgrounds, libraries, and so on), or it can extend to international and global levels (deep seas, the atmosphere, the internet, and scientific knowledge). The commons can be well bounded (a community park or library); transboundary (the Danube River, migrating wildlife, the Internet); or without clear boundaries (knowledge, the ozone layer). » Hess, C., & Ostrom, E. (2011). Understanding Knowledge as a Commons: From Theory to Practice. MIT Press, pp. 4-5. david.vallat@univ-lyon1.fr 34
  • 35.  Selon les attributs « exclusion » (bien privé vs bien public) et « privation » (rivalité) ; historiquement les communs n’existent que là où l’exclusion était difficile et la privation forte (poissons, prés communaux, etc.)  Selon des faisceaux de droits (droits d’accès et de prélèvement, droit de gérer, droit d’exclure, droit de céder ou de vendre)  Selon le mode de gouvernance organisant les faisceaux de droits (pour éviter free riding et organiser la durabilité du commun)  forte dimension politique david.vallat@univ-lyon1.fr 35 TRAITS CONSTITUTIFS DES COMMUNS
  • 37. DES RÈGLES POUR GOUVERNER LES COMMUNS Des recherches empiriques sur la gouvernance de ressources communes ont permis d’établir des principes de fonctionnement facilitant la pérennisation de cette gouvernance commune (et donc permettant la protection de la ressource commune). Ces principes ne signifient pas automatiquement le succès de la gouvernance en commun mais ils ont été repérés dans toutes les situations de succès. Ces principes sont (Ostrom, 1990, pp. 90-102) : • 1) les limites du bien commun sont nettement définies (y compris les limites des utilisateurs) ; • 2) les règles d’utilisation du bien commun sont adaptées aux besoins et conditions locales (par exemple en fonction de la disponibilité du bien) ; • 3) un système permettant aux individus de participer régulièrement à la définition et à la modification de ces règles ; • 4) un système d’auto-contrôle du comportement des membres de la communauté a été mis en place ; • 5) un système gradué de sanctions pour ceux violent les règles de la communauté est prévu ; • 6) un système peu coûteux de résolution des conflits est accessible aux membres de la communauté ; • 7) le droit pour les membres de la communauté de définir ses propres règles de fonctionnement est reconnu par les autorités extérieures à la communauté ; • 8) s'il y a lieu (un bien commun entre plusieurs frontières ou un bien commun décliné à plusieurs échelles territoriales), une organisation de la prise de décision peut se faire à plusieurs niveaux en respectant les règles ci-dessus. david.vallat@univ-lyon1.fr 37
  • 38. EN RÉSUMÉ, QUELQUES PRINCIPES ORGANISATIONNELS DU COMMUN  Organiser le débat d’idées, faciliter une prise de parole équitable (« sécurité psychologique »)  S’accorder sur les règles (notamment celles de la production de connaissances scientifiques)  Accepter erreur/critique  Se baser sur des faits/ des observations/ des hypothèses non infirmées  Transparence de l’élaboration des hypothèses  Autonomie, responsabilité, réciprocité, confiance david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT
  • 39. LES COMMUNS SONT DES COMMUNS DE LA CONNAISSANCE (Hess & Ostrom, 2007)
  • 40. LA CONNAISSANCE, UN BIEN COMMUN  La connaissance croît en étant partagée. Plus cette ressource est sollicitée plus elle se développe. Cela est rendu d’autant plus facile que les technologies de l’information et de la communication rendent le coût de ce partage quasi nul (Rifkin, 2014).  Internet rend accessible toute production (de connaissance en particulier) et ainsi démocratise la créativité (Anderson, 2011, 2012) et l’innovation (Von Hippel, 2005).  Mais retour des enclosures (droits de propriété) ≠ innovation ouverte (Hess & Ostrom, 2011) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 40
  • 44. david.vallat@univ-lyon1.fr 44 DU COMMUN DES CONNAISSANCES À L’ORGANISATION COMME COMMUN Environnement complexe, incertain, volatile, ambigu Créer des connaissances Pour s’adapter Stratégie KM Approche de la connaissance comme un commun Approche de l’organisation comme un commun Amélioration des condition de travail Motivation Compétence Créativité Innovation
  • 45. LE COMMUN DANS L’ORGANISATION = L’ORGANISATION APPRENANTE  On apprend, on innove dans un contexte de bienveillance (qui favorise l’essai-erreur) => Projet Aristote  L’organisation s’adapte (s’autorégule) si l’information circule librement (et rapidement) et si les personnes peuvent agir de façon autonome (récursion organisationnelle), c’est à dire si elles comprennent leur place dans le tout (principe hologrammatique / sense making).  L’organisation innove (favorise les émergences) sur la base d’une diversité de points de vue (variété requise)…  …qui suppose une acceptation de points de vue contraires (dialogique). david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 45
  • 46. L’ORGANISATION APPRENANTE, UN COMMUN, FACTEUR DE RÉUSSITE  L’organisation apprenante, en mettant le personnel au cœur de la stratégie, contribue à favoriser la mise en œuvre d’un environnement professionnel porteur de sens, basé sur la confiance et l’autonomie.  Cela a pour effet d’accroître la satisfaction au travail donc la productivité, la créativité du personnel et la profitabilité des organisations. david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT 46
  • 50. CHECK LIST DU COMMONER  Faire connaître les communs comme alternative possible  Commencer petit pour montrer l’exemple (Think global, act local)  Changer de manière de penser (bricolage) pour accepter que des solutions viennent de nous-mêmes, du terrain (kaizen/lean)  S’appuyer sur des modèles scientifiquement éprouvés (ex. Ostrom, Mauss, Wikipedia, Google, …)  Suivre les conditions concrètes pour instaurer un commun coopératif, opérationnel : • accord entre les parties sur la nécessité du changement et sur les responsabilités partagées • fiabilité et régularité de l’information sur le phénomène • benchmarking des autres travaux en cours sur le sujet • surveillance de la conformité de l'action • communication entre participants, connaissance des autres  Lutter pour les communs de la connaissance (Open Knowledge Foundation, VECAM, P2P Foundation)  Lutter pour la science et contre le rejet du savoir scientifique  Lutter contre l’inattention et l’inaction (syndrome de l’ingénieur) david.vallat@univ-lyon1.fr / @DavidVALLAT

Hinweis der Redaktion

  1. 2012 à 2016 180 équipes Based on those studies, the researchers scrutinized the composition of groups inside Google: How often did teammates socialize outside the office? Did they have the same hobbies? Were their educational backgrounds similar? Was it better for all teammates to be outgoing or for all of them to be shy? In 2012, the company embarked on an initiative — code-named Project Aristotle — to study hundreds of Google’s teams and figure out why some stumbled while others soared. Dubey, a leader of the project, gathered some of the company’s best statisticians, organizational psychologists, sociologists and engineers. He also needed researchers.
  2. Kurt Lewin (September 9, 1890 – February 12, 1947) was a German-American psychologist, known as one of the modern pioneers of social, organizational, and applied psychology in the United States Director of the Center for Group Dynamics at MIT Hawthorne / Mayo Et de Cet effet tire son nom des études de sociologie du travail menées par Elton Mayo, Fritz Roethlisberger et William Dickson dans l'usine Western Electric de Cicero, la Hawthorne Works, près de Chicago de 1924 à 1932. Cette enquête est considérée comme le point de départ d'une nouvelle technique d'étude en sociologie: l'entretien1. Le sujet d'étude fut donc élargi aux conditions de travail en général. L'expérience fut menée dans la « Relay Assembly Test Room ». La méthodologie prévoyait que deux ouvrières expérimentées choisissent quatre autres collègues pour travailler dans un local indépendant du reste de l'atelier. De plus, les chercheurs se sont adressés directement aux ouvrières pour donner les instructions liées à l'étude. Des modifications des conditions de travail ont été introduites. Seul le salaire, calculé sur des critères collectifs et non individuels, était un paramètre fixe. Les conditions de travail modifiées étaient : les pauses, les durées de travail, les prix des repas, l'interdiction de parler pendant le travail... Les chercheurs ont enregistré une hausse constante de la productivité (30 % sur l'expérience), même en l'absence de conditions favorables pour les ouvrières4. Elton Mayo, alors professeur à la Harvard Business School, prit en charge une série d'études entre 1928 et 1932 pour comprendre les résultats obtenus précédemment par les chercheurs dans l'usine Hawthorne. Afin de déterminer les facteurs modulant la productivité, Mayo et son équipe de psychologues sélectionnèrent un groupe d'employées qu'ils firent travailler dans différentes conditions de travail, pour compléter les résultats de la « Relay Assembly Test Room ». Ils mirent en place deux nouvelles expérimentations. La première appelée « Mica Splitting Test Room » était identique à la « Relay Assembly Test Room », sauf que le salaire était calculé sur des critères individuels (tout en conservant un mode de calcul fixe). La seconde expérimentation était nommée la « Second Relay Assembly Test Room ». Là, le salaire était calculé collectivement mais les ouvrières n'étaient plus isolées du reste de l'atelier. Les résultats furent une hausse de la productivité durant trois jours, une stagnation durant neuf semaines puis une baisse pour revenir au niveau initial. Mayo mena alors une série d'entretiens avec les ouvrières mais également avec le chercheur présent dans la « Mica Splitting Test Room ». Il s'avéra que ce dernier était sorti de son rôle (qui était de prendre passivement des notes) en ayant des interactions avec les ouvrières. Mayo et son équipe, menant ces entretiens, ont pu mettre en évidence l'effet Hawthorne. Les conclusions des études de Mayo sont triples : Sur le plan de la méthode expérimentale, le simple fait de participer à une expérience peut être un facteur qui a une conséquence importante en termes de motivation. Le fait d'être l'objet d'une attention particulière de la part de l'expérimentateur et le fait d'avoir été choisi comme sujet de l'expérience peut contribuer à donner une meilleure estime de soi. Sur le plan de la psychologie du travail, le fait d'avoir été associés aux objectifs de l'expérience, d'avoir pu exercer un minimum d'initiative et de s'être sentis solidaires d'un groupe où règne l'émulation interne a eu un effet bénéfique sur la productivité des employés, bien supérieur aux seuls effets des conditions matérielles du travail. Le chercheur présent dans la « test room » a joué un rôle inattendu de leader participatif. Ceci met en évidence l'importance du mode de supervision. Rompant avec l'hypothèse taylorienne de l'intérêt individuel, Mayo affirme que « le désir d'être bien avec ses collègues de travail […] l'emporte facilement sur le simple intérêt individuel et la logique des raisonnements sur lesquels tant de faux principes de direction se sont fondés ». Durant l'expérience, Mayo fit trois groupes, un avec de jeunes femmes, un au hasard, un avec des ouvrières se connaissant. Le groupe trois fut le plus productif. « Ces résultats [de l'expérience de Mayo] sont tenus maintenant pour certains dans le milieu des chercheurs, qui, dans toutes leurs enquêtes, contrôlent l'effet Hawthorne. »5.
  3. Au niveau des organisations nous vivons également une crise au sens étymologique. Les symptômes sont là : - profonde transformation du contexte économique en particulier (apparition de technologies disruptives : le Web, la blockchain, l’IA, big data; nouveaux secteurs économiques : l’économie collaborative par exemple) ; - profonde transformation du marché de l’emploi ; deux chercheurs de l’Université d’Oxford ont ainsi mesuré que presque la moitié des emplois aux Etats-Unis sont menacés d’automatisation d’ici une vingtaine d’années (Frey & Osborne, 2017).   Un symptôme très inquiétant puisqu’il touche directement les personnes sur leur lieu de travail nous est révélé par l’Institut Gallup (State of the Global Workplace, 2017 - http://shop.gallup.com/books/state-of-the-global-workplace-report.html) : 15% des salariés européens sont engagés dans leur travail (10% en France). Donc 85% sont désengagés ou activement désengagés.
  4. J. Tati, Playtime (1967) Inadaptée aux personnes, à la situation… AUX PERSONNES (mais aussi à l’environnement) Influencé par les travaux d’Abraham Maslow (Maslow, 1987) sur les facteurs motivant les comportements humains, Douglas MacGregor (MIT 1960) souligne (à la suite également de Elton Mayo – 1933 – et des travaux de l’Human Relations Movement) qu’il est possible (et même souhaitable) de faire confiance aux salariés (ce qui prend le contrepied de la théorie des organisations dominante – Taylor, 2015) car ils cherchent à s’accomplir par leur travail.
  5. LA COMPLEXITE Réfractaire à la complexité Échec vs surf
  6. On va vers la simplicité pour tout (on est génétiquement programmé pour cela…) y compris pour s’organiser. TAYLORISME + Henry FORD Cela a pû permettre l’essor du capitalisme dans un contexte spécifique Employé = robot (car peu formé) Consommateur = peu exigeant
  7. CETTE vision du monde donne une vision de l’organisation Nommer une chose est la faire exister Est-ce que votre organisation ressemble à cela ?
  8. Sous l’effet des transports, des télécoms et d’internet INTERCONNEXION : 1973 fin des 30 glorieuses
  9. Bcp plus de crise et plus longues et plus profondes MONDE VUCA entre 1980 et 2010 Il est temps de changer d’outils…
  10. Pour s’adapter mettre la connaissance au cœur de nos pratiques
  11. Silicon Valley also accounts for one-third of all of the venture capital investment in the United States, which has helped it to become a leading hub and startup ecosystem for high-tech innovation and scientific development. It was in the Valley that the silicon-based integrated circuit, the microprocessor, and the microcomputer, among other key technologies, were developed. As of 2013, the region employed about a quarter of a million information technology workers. During the 1940s and 1950s, Frederick Terman, as Stanford's dean of engineering and provost, encouraged faculty and graduates to start their own companies. He is credited with nurturing Hewlett-Packard, Varian Associates, and other high-tech firms, until what would become Silicon Valley grew up around the Stanford campus. Terman is often called "the father of Silicon Valley"
  12. Pour l’entreprise
  13. Les organisations sont-elles apprenantes ? Les écoles sont-elles apprenantes ? Cf école au Japon Héritage de Descartes : développer Lois naturelles ECOLES Héritage des business school et de l ORGANISATION SCIENTIFIQUE DU TRAVAIL Mais on a vu que ce n’est pas simple d’où l’importance d’avoir des alternatives claires et crédibles
  14. Penser comme Cl Levi Strauss ou Vinci…
  15. AU CONTRAIRE…
  16. AU CONTRAIRE…
  17. Comparaison wikipedia encarta Encarta was a digital multimedia encyclopedia published by Microsoft Corporation from 1993 to 2009. Originally sold on CD-ROM or DVD, it was also later available on the World Wide Web via an annual subscription – although later many articles could also be viewed free online with advertisements.[1] By 2008, the complete English version, Encarta Premium, consisted of more than 62,000 articles,[2] numerous photos and illustrations, music clips, videos, interactive content, timelines, maps, atlases and homework tools. Wikipedia was launched on January 15, 2001 by Jimmy Wales and Larry Sanger.[10] Sanger coined its name,[11][12] a portmanteau of wiki[notes 3] and encyclopedia. There was only the English-language version initially, but similar versions in other languages quickly developed which differ in content and in editing practices. With 5,662,045 articles,[notes 4] the English Wikipedia is the largest of the more than 290 Wikipedia encyclopedias. Overall, Wikipedia comprises more than 40 million articles in 301 different languages[14] and had 18 billion page views and nearly 500 million unique visitors each month as of February 2014.
  18. 1874 - Quelques spécialistes se penchent sur la pierre de Rosette. Jean-François Champollion avait mis huit ans pour percer son secret. Il l'annonça à la communauté scientifique en 1822. PRINCIPES : Organiser le débat d’idées Accepter erreur/critique Se baser sur des faits/ des observations/ des hypothèses non infirmées Transparence de l’élaboration des hypothèses Le Journal des sçavans (de 1665 à 1790), devenu Le Journal des savans (de 1791 à 1830), puis Le Journal des savants, est le plus ancien périodique littéraire et scientifique d'Europe La parution du premier numéro du Journal des sçavans suscita immédiatement l'intérêt des membres de la Royal Society de Londres. À peine trois mois plus tard, le 6 mars 1665, un journal similaire, mais consacré plus spécialement aux nouvelles observations et expérimentations scientifiques, fut lancé par Henry Oldenburg sous le titre Philosophical Transactions. Ce périodique, dont la publication n'a jamais été interrompue, servit de modèle à tous les journaux scientifiques ultérieurs en Europe. Il fut bientôt suivi en Italie par le Giornale de' letterati en 1668, puis en Allemagne par les Acta eruditorum Lipsiensium d'Otto Mencke en 1682.
  19. ETHYMOLOGIE DE COMMUNS = communauté (benveniste) Tragédie des communs
  20. Héritage de Descartes Héritage des business school et de l ORGANISATION SCIENTIFIQUE DU TRAVAIL Mais on a vu que ce n’est pas simple d’où l’importance d’avoir des alternatives claires et crédibles ICI JE PEUX PARLER DE LA TRAG2DIE DES COMMUNS
  21. Weber = bureaucratie Taylor = OST Les temps modernes, 1936 POLANYI ETAT = redistribution / VERTICALITé… DEMOCRATIE =commun MARCHE = échange marchand Le Prêteur et sa femme, parfois aussi appelé Le Changeur et sa femme1, Le Peseur d'or et sa femme2 ou encore Le Banquier et sa femme3 est un tableau du peintre flamand Quentin Metsys réalisé en 1514. Cette huile sur panneau, conservée au Musée du Louvre, à Paris, paraît au premier abord être une scène de genre. Elle se révèle en fait une représentation allégorique et moralisatrice (signes de vanité associés aux symboles chrétiens du memento mori tels que la bougie éteinte, la balance du Jugement dernier, dénonciation de l'avarice et exaltation de l'honnêteté) de la profession du prêteur d'argent voulant inciter les banquiers à une modération chrétienne, voire érasmienne, dans la pratique de leurs affaires, comme le montre clairement Quentin Metsys six ans plus tard dans un autre tableau aux personnages grotesques, intitulé Les Usuriers. ETHYMOLOGIE DE COMMUNS = communauté (benveniste) Tragédie des communs
  22. Réciprocité maussienne ETHYMOLOGIE DE COMMUNS = communauté (benveniste) Tragédie des communs (garett harding)
  23. UN PRINCIPE ORGANISATIONNEL DONC POLITIQUE
  24. Comprendre cette notion de communs passe par un classement des biens économiques, amorcé avec Samuelson (1954), selon deux critères : -  le critère d’exclusion (exclusion) rend compte du caractère privé ou public du bien à travers cette question: peut-on facilement ou non exclure certains individus de l’utilisation de ce bien ? -  le critère de rivalité (rivalry ou subtractability) indique le degré de privation d’un bien en fonction de son usage selon la question : est-ce que l’utilisation personnelle d’un bien prive les autres de son usage ? monopoles naturels : il s'agit de biens excluables (par exemple, l'utilisation d'une autoroute, l'on peut être empêché de l'utiliser par un péage, mais notre utilisation n'empêche pas un autre individu de l'utiliser également).
  25. Comprendre cette notion de bien commun passe par un classement des biens économiques selon deux critères : le critère d’exclusion (exclusion) rend compte du caractère privé ou public du bien à travers cette question : peut-on facilement ou non exclure certains individus de l’utilisation de ce bien ? (régime de propriété) le critère de rivalité (rivalry) ou privation (subtractability) indiquent le degré de privation d’un bien en fonction de son usage selon la question : est-ce que l’utilisation personnelle d’un bien prive les autres de son usage ? Exclusion (facile ou non) Privation (forte ou faible) La connaissance est un commons par extension = au début les commons n’était que là où l’exclusion était difficile et la privation forte (poissons) 2e mvt des commons Benkler Ostrom : Understanding Knowledge as a Commons MIT Press CONNAISSANCE = bien public (exclusion pas facile et privation faible) ATTENTION À LA PRIVATISATION D INTERNET (agence qui gère circulation dans tuyau et donne site) ATTENTION À LA NSA ATTENTION À TRANSPARENCE
  26. Comprendre cette notion de bien commun passe par un classement des biens économiques selon deux critères : le critère d’exclusion (exclusion) rend compte du caractère privé ou public du bien à travers cette question : peut-on facilement ou non exclure certains individus de l’utilisation de ce bien ? (régime de propriété) le critère de rivalité (rivalry) ou privation (subtractability) indiquent le degré de privation d’un bien en fonction de son usage selon la question : est-ce que l’utilisation personnelle d’un bien prive les autres de son usage ? Exclusion (facile ou non) Privation (forte ou faible) La connaissance est un commons par extension = au début les commons n’était que là où l’exclusion était difficile et la privation forte (poissons) 2e mvt des commons Benkler Ostrom : Understanding Knowledge as a Commons MIT Press CONNAISSANCE = bien public (exclusion pas facile et privation faible) ATTENTION À LA PRIVATISATION D INTERNET (agence qui gère circulation dans tuyau et donne site) ATTENTION À LA NSA ATTENTION À TRANSPARENCE
  27. CONNAISSANCE BIEN COMMUN (BENKLER) et plus précisément un bien public FAB LAB
  28. On January 6, 2011, Swartz was arrested by MIT police on state breaking-and-entering charges, after connecting a computer to the MIT network in an unmarked and unlocked closet, and setting it to download academic journal articles systematically from JSTOR using a guest user account issued to him by MIT.[11][12] Federal prosecutors later charged him with two counts of wire fraud and eleven violations of the Computer Fraud and Abuse Act,[13] carrying a cumulative maximum penalty of $1 million in fines, 35 years in prison, asset forfeiture, restitution, and supervised release.[14] He committed suicide while under federal indictment for his alleged computer crimes.[15] Swartz declined a plea bargain under which he would have served six months in federal prison. Two days after the prosecution rejected a counter-offer by Swartz, he was found dead in his Brooklyn apartment, where he had hanged himself.[15][16]
  29. En effet, la connaissance croit en étant partagée. C’est cette idée qui sous-tend la diffusion de la connaissance scientifique depuis la parution des premières revues scientifiques en France (Journal des savants en 1665) et en Angleterre (Philosophical Transactions of the Royal Society in 1665).
  30. Bohr : l’inverse d’une bonne idée peut être une bonne idée Principe hologrammatique Mme Kaisa Pekola Transparency and cooperation Involve the personnel in decision It has the ability to find answers Low hierachy Recruit with right attitude… 2) Fair management Bonne ambiance 3) Online informing Meeting policy Circulation information 4) Give responsability for the workers to develop their ativities in theur own units 5) Invest in professional know how => FORMATION 6) Customer oriented approach
  31. Getz et Carney (2013) donnent plusieurs exemples d’entreprises fonctionnant selon ce principe (pour ne citer que les plus connues : Harley Davidson et Gore). En France, ce modèle de gestion (gouverner l’organisation comme un bien commun) n’est pas l’apanage des entreprises du numériques qui pratiquent le management agile (Hébert, 2009 ; Barrand, 2009). Il concerne aussi des entreprises industrielles : Favi (Zobrist, 2013), Chrono Flex, Beauvais international (Avenier, 2008), Poult. La connaissance est un bien commun, mis en partage de manière à pouvoir réagir vite, anticiper, innover, etc.
  32. Zappos pour holacratie Ideo : culture d’aide…
  33. kaizen