This module is part of a course elaborated in the context of the collaboration between FAO project named Communication for Sustainable Development Initiative (CSDI) and Openet S.p.A. Technologies in the Democratic Republic of Congo. CSDI and Openet Technologies S.p.A launched (2012) the initiative ‘Rural radio’ to support sustainable agricultural development in DRC. This initiative was part of the Satellite Way for Education Project funded by Openet and the European Space Agency (ESA): the main objective is to strengthen initiatives and preparedness interventions in the field of ComDev on climate change, food security and rural livelihoods. With the support of AMARC and thanks to Openet technical assistance, a number of rural radios have taken part in the initiative. Rural radios are one of the most widespread forms of media used in Congo and therefore can facilitate a community’s dialogue as well as knowledge-sharing on adaptation to climate change. At the same time, the project supported the creation of radio networks where people were able to share knowledge and experiences about the impact of climate change and food insecurity. In order to reinforce knowledge sharing, the project provided intensive training to 57 journalists of ten different rural radios based on broadcasting capabilities, participatory methodologies and technical notions regarding climate change and food nutrition. Openet and CSDI project increased the technology capacity of rural radios involved by providing them with lap-tops, modems and satellite connection.
2. Nous sommes très heureux que vous vous
joindre à nous pour ce cours sur le
changement climatique et son impact sur la
sécurité alimentaire.
Nous espérons que le cours permettra
d'améliorer vos connaissances et
compétences sur le changement climatique.
3. Le présent module vous aide à comprendre les
fondements scientifiques du changement climatique
et son impacts sur la sécurité alimentaire
Le module est structuré en deux sous-modules:
1. le changement climatique;
2. les impacts du changement climatique sur la
sécurité alimentaire.
5. INTRODUCTION
Le changement climatique a un impact très grand sur la Terre.
La température atmosphérique moyenne de la planète est en augmentation;
la fonte des neiges et des glaces est générale;
les schémas des précipitations se modifient;
le niveau mondial des mers s'élève; et de nombreux écosystèmes naturels sont touchés par
les altérations du climat à l’échelle planétaire et à celle des régions.
Qu'est-ce qui se passe sur notre planète?
Quelles sont les causes de ce changement?
Que pouvons-nous faire pour le réduire?
6. CHANGEMENT CLIMATIQUE ET VARIABILITE DE CLIMA
Définitions du changement climatique
Selon le GIEC*, le changement climatique s’entend d’une
variation de l’état du climat que l’on peut déceler (par exemple
au moyen de tests statistiques) par des modifications de la
moyenne et/ou de la variabilité de ses propriétés et qui persiste
pendant une longue période, généralement pendant des
décennies ou plus. Il se rapporte à tout changement du climat
dans le temps, qu’il soit dû à la variabilité naturelle ou à l’activité
humaine.
* Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organisme intergouvernemental ouvert à
tous les pays membres de l’ONU.
7. CHANGEMENT CLIMATIQUE ET VARIABILITE DE CLIMA
Définition du variabilité du climat
Selon le GIEC la variabilité du climat désigne les variations de
l'état moyen et d'autres statistiques (tels que les écartstypes, les statistiques des extrêmes, etc) du climat à toutes
les échelles temporelles et spatiales au-delà des événements
météorologiques particuliers. La variabilité peut être due à
des processus internes naturels au sein du système
climatique (variabilité interne), ou à des variations des
forçages externes naturels ou anthropiques (variabilité
externe). Voir aussi le changement climatique (GIEC, 2007,
GT II).
8. QU’EST-CE QUE L’EFFET DE SERRE
La Terre possède un système naturel de contrôle des températures.
Les gaz atmosphériques, appelés les gaz à effet de serre, sont des éléments cruciaux
de ce système.
Les rayonnements solaires qui atteignant la terre sont partagé entre l'atmosphère, qui
en absorbe, et la terre et l'océan qui en absorbent la majeure partie. Un tiers est
renvoyé dans l'espace.
La surface de la terre se réchauffe et émet un rayonnement infrarouge. Les gaz à effet
de serre bloquent le rayonnement infrarouge et réchauffent l'atmosphère.
Les gaz à effet de serre d'origine naturelle comprennent la vapeur d'eau, le dioxyde de
carbone, l'ozone, le méthane et l'oxyde nitreux, qui créent ensemble un effet de serre
naturel.
Toutefois, les activités humaines font augmenter le taux de gaz à effet de serre dans
l'atmosphère.
*Pour plus de détails, voir le lien: http://www.webgeo.de/fao-webgeo-2-intro_fr/
9.
10.
11.
12. CAUSES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
La température de la Terre est altéré par les changements de la teneur de
l’atmosphère en gaz à effet de serre.
Le dioxyde de carbone est le plus important gaz à effet de serre d’origine
anthropique.
Les autres gaz sont: le méthane qui est relâché principalement par la
fermentation entérique du bétail et la riziculture et l’oxyde nitreux est émis
principalement par les sols du fait de l’usage d’engrais.
13.
14.
15. CAUSES DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
La source principale de l’augmentation de la concentration du dioxyde
de carbone dans l’atmosphère depuis l’époque préindustrielle provient
de l’utilisation des combustibles fossiles.
Les changements de l’affectation des terres (l’agriculture) constituant
une autre contribution importante mais moins élevée.
Les activités humaines responsables de l’augmentation de gaz serre
dans l’atmosphère sont l’agriculture, la foresterie, les transports, la
consommation d’énergie et toutes les autres industries.
*Pour plus de détails, voir le lien: http://www.webgeo.de/fao-webgeo-2-intro_fr/
16. LE CYCLE DU CARBONE
Référence à: http://www.youtube.com/watch?v=gII5Y8tamHo
18. TROIS PHENOMENES CLIMATIQUES
RECUL DE GLACIERS
Le recul des glaciers depuis 1850, est mondial
et rapide. Il affecte : l'accès à l'eau douce pour
l'irrigation et pour l'utilisation domestique, les
loisirs de montagne, les animaux et les
plantes qui dépendent de la fonte des glaciers,
et à plus long terme, le niveau des océans.
22. TROIS PHENOMENES CLIMATIQUES
CYCLONES TROPICAUX
Le réchauffement des eaux océaniques est une condition de formation des
cyclones tropicaux ou ouragans. Ce phénomène apparait régulièrement
dans l’Atlantique nord mais en 2005 le phénomène est apparu dans
l’Atlantique du sud avec l’ ouragan Katerina.
Le changement climatique entraine des modifications de la circulation
générale des masses atmosphériques et océaniques. Cela peut provoquer
des événements météo extrêmes et inattendus, et en des lieux inédits.
23.
24.
25. TROIS PHENOMENES CLIMATIQUES
CANICULES ET SECHERESSE
Les canicules sont les périodes de températures
exceptionnellement élevées. Les épisodes de sécheresse
peuvent être causes par des niveaux de précipitations
anormalement bas, auxquels s’ajoutent de fortes
températures une réduction des débits fluviaux ou un
déficit hydrique des sols. Récemment la fréquence et
l’intensité des ces événements ont augmenté.
*Pour plus de détails, voir le lien: http://www.webgeo.de/fao-webgeo-2-intro_fr/
26. TEMPERATURE MOYENNE MONDIALE
La température moyenne mondiale est une variable clé du
changement climatique avec la précipitation moyenne mondiale.
2005 et 1998 sont les deux années les plus chaudes depuis le
début de la période de mesures instrumentalisées de la
température de surface de l’air, c’est-à-dire 1850.
Onze des douze dernières années, soit la période 1995 à 2006 –
l’exception étant 1996 – se classent parmi les douze années les
plus chaudes de la série de mesures depuis 1850.
Référence: www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/fr/tssts-3-11.html
27. PRECIPITATION MOYENNE MONDIALE
La précipitation a changé significativement de 1900
mais différemment dans différentes parties du monde.
A augmenté du côté Est de l’Amérique du Nord et du Sud, au nord de
l’Europe et au centre de l’Asie.
A diminué au Sahel, en Méditerranée, au sud de l’Afrique et dans
certaines parties du sud de l’Asie.
Globalement, les surfaces affectées par la sécheresse semblent avoir
augmentée depuis les années 70.
Référence: www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/fr/tssts-3-1-1.html
28. CATASTROPHES LIEES AU CLIMAT
Les catastrophes naturelles sont reparti en:
1. Catastrophes biologiques: épidémies et infestations par
insectes;
2. Catastrophes géophysiques: séismes, tsunami;
3. Catastrophes liées au climat: inondations et crues, vagues
déferlantes,
tempêtes,
épisodes
de
sécheresse,
températures extrêmes, incendies, glissements de terrain
et avalanches;
29. CATASTROPHES LIEES AU CLIMAT
Les catastrophes liées au climat ont notablement
augmenté de fréquence au cours des 100 dernière
années.
La fréquence des catastrophes liées au climat a
commence à augmenter à partir de 1960.
Les catastrophes liées au climat qui se produisent plus
souvent que d’autres sont: les inondations, les
tempêtes, la sécheresse.
31. CATASTROPHES LIEES AU CLIMAT
98% des populations touchées par les catastrophes sont dans les
pays en développement. Environ 81,6% de la population mondiale
vivent dans les pays en développement.
Les impacts des catastrophes sont fonction aussi des facteurs
socioéconomiques comme les politiques publiques, la croissante
démographique, l’urbanisation, la capacité de relèvement des
populations à l’issue des catastrophes naturelles.
Référence:
http://hdr.undp.org/fr/rapports/mondial/rmdh20072008/fr/rapports/mondial/rdh2011/
32. IMPACTS DE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN AFRIQUE
La majeure partie du continent africain est
extrêmement vulnérable aux changements
environnementaux.
Les changements climatiques amplifieront
la vulnérabilité d'un continent déjà fragile.
33.
34. VARIATION DES TEMPÉRATURES EN AFRIQUE AU COURS
DU SIÈCLE DERNIER.
Le continent africain s’est réchauffé, au cours du XXe
siècle, à une vitesse d’environ 0,05°C par décennie. Un
réchauffement légèrement plus important est noté
pendant la saison juin à novembre, plutôt que
décembre à mai (Hulme et al., 2001).
Cette vitesse de réchauffement est similaire au taux
mondial, et les périodes où le réchauffement est le
plus rapide – des années 1910 aux années 1930 et
après les années 1970 – sont les mêmes en Afrique et
dans le reste du monde.
35.
36. TENDANCES LINÉAIRES DES JOURS CHAUDS ET FROIDS
(TEMPÉRATURE) ET PRÉCIPITATIONS AU ZIMBABWE
Les écarts de températures
précipitations se creusent.
diurnes
diminuent,
alors
que
les
écarts
de
Les variations de températures diurnes au niveau du sol diminuent pendant les
années 1950-2000.
Les températures minimales nocturnes augmentent deux fois plus vite que les
températures maximales diurnes.
Les écarts de précipitations par rapport à la moyenne prise sur le long terme
augmentent au cours du siècle dernier.
Pour plus de détails, voir le site web: http://www.grida.no/publications/vg/africa-fr/page/3137.aspx
[voir la diapositive suivante]
38. LES CATASTROPHES NATURELLES AFFECTENT LA PLUPART DU TERRITOIRE AFRICAIN
Référence: http://www.grida.no/publications/vg/africa-fr/page/3143.aspx
39. LES CHANGEMENTS D’AFFECTATION DES TERRES ENTRAÎNENT UNE DÉGRADATION
RAPIDE DES FORÊTS ET UNE FRAGMENTATION EXCESSIVE: ÉTUDE DU CAS DE LA
CÔTE D’IVOIRE
En Afrique, les forêts – selon leur définition fournie par la FAO (1999a) –
couvrent 5 millions de km2, soit un sixième de la zone terrestre du continent.
La forêt tropicale humide du Congo est la deuxième forêt la plus extensive
du monde et constitue une réserve importante de carbone pour le monde
entier.
Les changements climatiques attendus entraîneront sans doute des
modifications au niveau du nombre d’espèces mais aussi de la productivité
des arbres – exerçant une pression supplémentaire sur les écosystèmes
forestiers.
Voir le site web: www.grida.no/publications/vg/africa-fr/page/3142.aspx