Gestion de crise: des médias traditionnels aux nouveaux médias
L'intervention en quelques mots:
La surabondance d'informations et la relative transparence apportée par les réseaux sociaux change de façon radicale la communication et la gestion de crise.
Nous nous rapprochons d'une situation déjà en place dans de nombreux pays, où la perte de confiance que connaissent les média et les politiques donnent à une information sortie de nulle part sur internet une crédibilité comparable à un article de presse. La société de l'information peut ainsi basculer à tout moment dans la société de la rumeur.
Les entreprises sont les premières victimes de cette perte d'influence des médias, aggravée par une connaissance croissante, au sein de la population, des mécanismes internes du monde des média et de la communication qui achève d'en détruire la crédibilité. En cas de crise, l'entreprise se retrouve sur une ligne de front face à des groupes d'individus mal identifiés, des ONG ou des associations.
A l'heure où de plus en plus de personnes sont inscrites dans des réseaux sociaux et où ces derniers deviennent une source d'information de plus en plus importante, il est vital pour l'entreprise de comprendre ce changement de paradigme et de se préparer afin d'être en mesure de prendre en compte la problématique internet dans une gestion de crise.
Anticipation, bonnes et mauvaises pratiques, organisation à mettre en place et formations à prévoir aussi bien pour le top management que pour les personnels appelés à être en confrontation directe, l'entreprise doit aujourd'hui comprendre ce qui a changé pour s'adapter à la société du réseau.
11. LA FIABILITE DE L’INFORMATION #TUNISEO
LE SCOOP NE DOIT
OCCULTER LA FIABILITE
12. #TUNISEOLA CRISE DE CONFIANCE
Dans l’enquête annuelle réalisée début janvier par l’institut Kantar de 1 011
personnes majeures 67 %des sondés jugent que les journalistes ne
sont pas indépendants des pressions des partis politiques et du pouvoir.
