Pour sa quatrième édition, Paris Tableau donne rendez-vous, du 13 au 16 novembre, aux collectionneurs et amateurs internationaux de peinture ancienne afin de découvrir la sélection de 26 exposants français et étrangers ; parmi eux, on compte quatre nouveaux venus, les galeries Thomas Agnew & Sons (Londres), Matteo Grassi (New York), Maurizio Nobile (Bologne) et Porcini (Naples), ainsi que deux marchands de cadres. Cette année, Paris Tableau a souhaité s’interroger sur les différentes façons de concevoir et constituer une collection, que l’on soit un collectionneur privé, une fondation ou une institution publique. En témoigne l’exposition Trois collections, une seule passion qui rassemblera des œuvres du Centraal Museum d’Utrecht, de la Fondation P. & N. de Boer, complétée par trois tableaux conservés à l’hôtel de La Vaupalière, présentés à l’occasion d’un partenariat privilégié avec AXA ART.
Paris tableau 2014 - Du 13 au 16 novembre - Dossier de presse
1. 15e
16e
17e
18e
19e siècles
Dossierdepresse
Peinture...
italienne //
nordique //
française //... //
Cadres
anciens
Uneexposition
inédite
Natures
mortes
Portraits
Relations presse
> France, Europe du Nord :
Agence Colonnes
Claire Galimard, Lara Fatimi
& Julie Lécuyer
00 33 1 42 60 70 10
contact@colonnes.com
Visuels HD et notices des œuvres sont disponibles sur demande.
2. 2
Renseignements pratiques
Accès
Palais Brongniart
Place de la Bourse, 75002 Paris
Métro : Bourse (ligne 3, Pont de Levallois / Gallieni)
Parking : Place de la Bourse
Ouverture
11h > 20h
Du jeudi 13 au dimanche 16 novembre 2014
Nocturne jusqu’à 22h le jeudi 13 novembre
Fermeture à 18h30 le dimanche 16 novembre
Entrée
15 € (catalogue compris) / accès libre à l’auditorium
Site internet
www.paristableau.com
Relations presse
> France, Europe du Nord : Agence Colonnes
Claire Galimard, Lara Fatimi & Julie Lécuyer
00 33 1 42 60 70 10 / contact@colonnes.com
> Italie, Espagne : MyStudio75 Srl
Vilma Sarchi & Simona Salvini
00 39 02 3453 7744 / info@mystudio75.it
> UK, USA : Cawdell Douglas
Diana Cawdell & Annie McGrath
00 44 20 7439 2822 / press@cawdelldouglas.com
Relations publiques
> Russie
Ekaterina de Rochambeau - Limonad
00 7 916 145 89 60 / k.limonad@mail.ru
LE SALON INTERNATIONAL DE LA PEINTURE ANCIENNE
3. 3
Organisateurs
Hervé Aaron, Bruno Desmarest (Didier Aaron & Cie)
Maurizio Canesso (Galerie Canesso)
Éric Coatalem (Galerie Éric Coatalem)
Bertrand Gautier (Talabardon & Gautier)
Bob Haboldt (Haboldt & Co)
Jean-François Heim
Georges De Jonckheere (De Jonckheere)
Jacques Leegenhoek
Giovanni Sarti (Galerie G. Sarti)
Claude Vittet (Galerie Claude Vittet)
SAS Paris Tableau
26, rue Laffitte 75009 Paris
Président : Maurizio Canesso
Communication : Hervé Aaron, Bertrand Gautier
& éric Coatalem
Bureau : Hélène Mouradian, Claire Dubois, Manon Girard
00 33 1 45 22 37 82 / contact@paristableau.com
4. 4
Paris Tableau 2014 :
une quatrième édition placée sous le signe
de l’art de la collection
En 2013, Paris Tableau avait clôt sa troisième édition
sur un succès : quelque 6000 visiteurs avaient fait le
déplacement pour rencontrer les 24 exposants français
et internationaux sélectionnés avec la plus grande
rigueur. Ce chiffre de fréquentation, en croissance
constante depuis la création du salon, allait de paire
avec la présence accrue des musées étrangers. Véritable
indice de succès, les conservateurs de nombreux
musées étaient au rendez-vous : la National Gallery
de Londres, le MET de New York, le Minneapolis
Institute of Arts ou encore le Kunstmuseum de Bâle,
tous étaient présents dès l’ouverture. Répondant
à une enquête de satisfaction organisée les jours
suivants, le public, également composé d’historiens
de l’art, de collectionneurs ou d’amateurs, ne tarissait
pas d’éloges sur l’atmosphère à la fois chaleureuse
et sérieuse de ce salon à taille humaine. L’objectif
de Paris Tableau était alors atteint : ce salon est
désormais une étape incontournable dans la vie du
marché de l’art international.
Forte de cet acquis, la 4e
édition, toujours installée
dans le chaleureux écrin du Palais Brongniart, réunira,
du 13 au 16 novembre, les curieux et passionnés de
peinture ancienne autour d’œuvres variées : portraits,
scènes de genre ou paysages du Moyen Âge au Second
Empire, écoles du Nord, italienne ou française : tout
l’éventail de la peinture ancienne sera ainsi déployé.
Cette année, deux exposants de plus sont conviés,
pour un total de 26 exposants internationaux, les
meilleurs dans leur domaine ; parmi eux, on compte
5. 5
quatre nouveaux venus, les galeries Thomas Agnew &
Sons (Londres), Matteo Grassi (New York), Maurizio
Nobile (Bologne) et Porcini (Naples), ainsi que deux
marchands de cadres.
Les dix membres fondateurs Maurizio Canesso,
Hervé Aaron, Éric Coatalem, Bertrand Gautier, Bob
Haboldt, Jean-François Heim, Georges de Jonckheere,
Jacques Leegenhoek, Giovanni Sarti et Claude Vittet
réaffirment leur volonté de garder un format intime,
garantissant ainsi la qualité des œuvres exposées et le
confort du visiteur. Un format certes réduit mais qui
s’explique aussi par l’exigence d’excellence imposée
aux participants. Dans un souci d’équité, les stands
sont attribués chaque année par tirage au sort.
Quand en 2011, ces dix marchands français ont eu
l’initiative de créer un salon uniquement dédié à la
peinture ancienne, il s’agissait non seulement d’un pari
mais aussi d’une volonté de promouvoir la peinture
ancienne d’une façon différente. Lors de la première
édition de Paris Tableau, cette spécialité fut présentée
à travers le prisme de la collection personnelle du
célèbre artiste contemporain Jeff Koons. L’année
suivante, elle fut célébrée à travers un festival de
cinéma présentant une sélection de films dans lesquels
les artistes et leurs œuvres tenaient le premier rôle.
En 2013, il s’agissait d’explorer les voies légales et
fiscales, propres au système français, encourageant
la constitution de collections, via la donation sous
réserve d’usufruit.
En 2011 comme en 2012, Paris Tableau créait également
des ponts avec des institutions comme l’INHA via
l’exposition « L’envers du tableau » ou le Mobilier National
qui présentait les « Trésors retrouvés des Gobelins ».
Cette année, la peinture ancienne sera, comme
précédemment, célébrée sur chaque stand d’exposants
mais Paris Tableau proposera également de s’interroger
sur les différentes façons de concevoir et constituer
une collection, que l’on soit un collectionneur privé,
une fondation ou une institution publique.
Ainsi deux événements annexes viendront compléter
et éclairer le travail des marchands.
Tout d’abord, un colloque : Paris Tableau poursuit
sa contribution à l’histoire de l’art entamée en 2013
avec l’hommage rendu au célèbre historien de l’art
Federico Zeri à travers la conférence organisée
conjointement avec la Fondation Zeri.
Le jeudi 13 novembre prochain, Paris Tableau
proposera de s’intéresser à Utrecht et le mouvement
caravagesque international, titre de ce colloque
consacré aux peintres caravagesques f lamands,
français et espagnols. Autour du Dr Liesbeth M.
Helmus, Conservateur des peintures anciennes au
Centraal Museum d’Utrecht et du Prof. Dr Volker
Manuth, professeur d’Histoire de l’art à Radboud
Universiteit, Nijmegen, et en partenariat avec la
Fondation Custodia, des spécialistes venus du monde
entier feront partager à un public d’amateurs éclairés
leurs recherches sur la formation de ce mouvement,
initiateur de nombreux autres courants picturaux.
6. 6
En complément et pour illustrer le propos du colloque,
une exposition : Trois collections, une seule passion
mettra en lumière trois tableaux caravagesques prêtés
par le Centraal Museum d’Utrecht et une petite
dizaine de chefs d’œuvres hollandais et flamands
parmi lesquels Goltzius, Rubens et Brueghel provenant
de la Fondation P. & N. de Boer à Amsterdam. Ces
tableaux seront ensuite montrés lors d’une exposition
à la Fondation Custodia à Paris. A l’occasion d’un
partenariat privilégié avec AXA Art, l’exposition
présentera aussi une œuvre de Philippe de Champaigne
et deux natures mortes d’Arellano habituellement
conservées à l’hôtel de La Vaupalière, siège social du
prestigieux groupe d’assurance.
Qu’il s’agisse de gérer un fonds déjà existant, le
documenter, le mettre en valeur et le rendre accessible
au public comme le font les conservateurs du musée
d’Utrecht, de créer une fondation à la manière du couple
de marchands néerlandais Pieter et Nellie de Boer, ou
encore en restaurant un monument historique tel l’hôtel
de La Vaupalière et en faire un écrin pour les œuvres de
sa collection tel que le groupe AXA l’a entrepris à partir
de 1998, toutes ces démarches se résument en une seule :
magnifier et sauvegarder un héritage culturel commun à
toute l’Europe : la peinture ancienne, du Moyen Âge à la
fin du XIXe
siècle.
Comme chaque année, les signatures les plus prestigieuses
se côtoient sur les cimaises de Paris Tableau.
L’École du Nord est particulièrement mise à l’honneur
cette année avec quelques toiles d’exception telles
L’Atelier de Jan Frans van Daël à la Sorbonne par
Philippe Van Bree à découvrir sur le stand de la Galerie
Talabardon & Gautier, l’espiègle Portrait d’un jeune
garçon en Cupidon de Bartholomeus van der Helst
présenté par la Galerie Haboldt & Co ou encore à la
Weiss Gallery un Portrait d’un Officier Habsbourg par
Frans Pourbus Le Jeune.
Du côté de l’École italienne on remarquera le vibrant
Christ apparaissant à Madeleine de Francesco Albani dit
L’Albane à la Galerie Canesso, œuvre particulièrement
intéressante pour sa technique : une huile sur cuivre.
À ne pas manquer également La Sainte Famille et
Saint Augustin par Gaetano Gandolfi chez le nouvel
exposant Maurizio Nobile, une vue de la Piazza del
Popolo par Canaletto à la Galerie Beddington ainsi
qu’une éclatante Vierge à l’enfant, tempera et or sur
panneau par Da Bologna à la Galerie G. Sarti.
Quant à l’École française, elle apparaîtra sur de
nombreux stands à travers des maîtres comme :
Claude-Joseph Vernet à la Galerie Sanct Lucas, Louis-
Léopold Boilly et son trompe-l’oeil d’un grand
7. 7
réalisme à la Galerie Éric Coatalem, Simon Vouet à la
Galerie Canesso ou Alexandre-François Desportes chez
Jean-François Heim. Venu d’Outre-Atlantique, le
Studio Grassi présentera un Portrait de Ferdinando
Nerli par Louis Gauffier dont l’esquisse à la gouache
est conservée à Versailles.
Des écoles plus inattendues sont également mises en
valeur comme l’École autrichienne, représentée à la
Galerie Haboldt & Co avec Bacchus et Ariane et son
pendant Bacchus et Midas de Johann Georg Platzer, l’école
anglaise avec un remarquable portrait peint par William
Larkin chez Derek Johns mais aussi l’école suédoise avec
une toile très originale et personnelle de Johan Thomas
Lundbye à la Galerie Jean-François Heim.
Entre ferveur, passion et rareté, Paris Tableau rend à
la peinture ancienne sa place de mère de tous les arts.
Paris Tableau, un salon où collectionner devient un art.
8. 8
Collectionner la peinture ancienne
Tous les marchands s’accordent à le dire. Chaque
collectionneur est différent et entretient une relation
intime avec ses tableaux. Collectionner l’art ancien,
c’est entrer dans l’histoire et s’inscrire dans une longue
tradition d’amateurs qui, jusqu’au milieu du XIXe
siècle,
hissaient au plus haut rang de la hiérarchie des genres les
sujets historiques, mythologiques et religieux, avant que
la modernité n’émerge et ne vienne bouleverser les codes
de la peinture.
Parmi les collectionneurs d’aujourd’hui, beaucoup sont
de grands érudits, qui bâtissent une collection au gré
de leurs envies, mais à la lumière de solides références.
« La plupart connaissent ce qu’ils voient et savent ce qu’ils
veulent. Ce sont des collectionneurs fidèles, que nous
accompagnons au fil des années, et avec qui nous avons
tissé un lien fort », explique Daisy Prevost-Marcilhacy
chez De Jonckheere, galerie spécialisée en tableaux de
maîtres flamands du XVe
au XVIIe
siècles. Certains
recherchent un artiste, une école, une période, un genre
(les natures mortes hollandaises, les vedute italiennes du
XVIIIe
siècle) ou un sujet précis, en étant très attentifs à
l’état de conservation de l’œuvre, à sa provenance, à la
perfection de sa technique ou à la place que le tableau
occupe dans la carrière du peintre.
Mais il y a également un autre type de collectionneurs,
qui achètent plutôt de l’art moderne ou de l’art
contemporain et qui, un jour, souhaitent acquérir une
pièce ancienne exceptionnelle. « Ce sont des personnes
plutôt jeunes, dans le milieu de la finance, qui ont
des moyens et trouvent dans la peinture ancienne
une douceur, une façon de s’évader de la dureté du
monde dans lequel ils évoluent », remarque le galeriste
Jacques Leegenhoek, qui propose une sélection de
tableaux français, italiens ou flamands. Même son
de cloche chez De Jonckheere. « Ils apprécient plutôt
le XVe
et le XVIe
siècles, leurs goûts peuvent se porter
vers un Cranach ou un Corneille de Lyon, des artistes
dont les œuvres se marient avec tous les styles, toutes
les époques », explique Daisy Prevost-Marcilhacy.
Que l’on soit un grand érudit ou un simple amateur,
l’essentiel reste l’émotion ressentie face à un tableau
qui a un passé, et une âme. « Le bagage culturel n’est
pas indispensable pour apprécier une œuvre », affirme
Maurizio Canesso, spécialiste de la peinture italienne
du XVe
au XVIIIe
siècle, membre fondateur et président
du salon Paris Tableau. « Seules comptent la beauté, la
rencontre esthétique. Le plaisir, la séduction priment sur
la connaissance scientifique, qui peut venir par la suite en
se documentant ».
La peinture ancienne n’est donc pas seulement l’apanage
d’une élite. Et côté prix, tout n’est pas forcément
inaccessible. Le marché est stable, et, contrairement à
celui de l’art contemporain, à l’abri des effets de mode et
de la spéculation. « Il est possible de trouver de très beaux
tableaux à des prix tout à fait raisonnables. Il vaut mieux
acquérir une belle œuvre d’un petit maître qu’une œuvre
mineure d’une grande signature », entend-on du côté de la
galerie De Jonckheere. De quoi encourager de nouvelles
vocations. « Être collectionneur n’est pas inné. On le
devient par la magie d’une rencontre qui peut arriver à
tout moment », conclut Maurizio Canesso. Pourquoi pas
à Paris Tableau ? G. M.
.
9. 9
Cette année, Paris Tableau a souhaité s’interroger sur les différentes façons de concevoir et constituer une collection, que
l’on soit un collectionneur privé, une fondation ou une institution publique. En témoigne l’exposition Trois collections,
une seule passion qui rassemblera des oeuvres du Centraal Museum d’Utrecht, de la Fondation P. & N. de Boer, complétée
par trois tableaux conservés à l’hôtel de La Vaupalière, présentés à l’occasion d’un partenariat privilégié avec AXA ART.
AXA ART, filiale du groupe AXA, est aujourd’hui le leader
mondial de l’assurance des œuvres d’art et de l’art de vivre,
présent dans plus de 20 pays à travers le monde.
L’assureur apporte son expertise à l’ensemble des acteurs
du marché de l’art : collectionneurs privés, professionnels
de l’art, musées et expositions temporaires, et collections
d’entreprises, en proposant des solutions sur-mesure et
adaptées à la protection de leur patrimoine artistique.
Profondément impliqué dans le marché de l’art, attaché
à mieux comprendre la relation entre collectionneurs
et galeries tout en les accompagnant dans les moments
clés de leurs aventures artistiques, AXA ART a souhaité
s’associer au prestigieux salon Paris Tableau pour sa
quatrième édition, en prêtant 3 œuvres de la collection
de La Vaupalière, magnifique hôtel particulier du XVIIIe
siècle, classé monument historique et aujourd’hui siège du
groupe AXA.
Sylvie Gleises, Directrice Générale d’AXA ART France-
Bénélux-Moyen-Orient, répond aux questions d’Eric
Coatalem, galeriste à Paris.
EricCoatalem : Pouvez-vous nous expliquer d’où viennent
les tableaux présentés au sein de l’exposition « Trois
collections, une seule passion » ?
Sylvie Gleises : Dans le cadre de notre partenariat avec le
salon Paris Tableau, nous prêtons 3 œuvres exceptionnelles
qui font partie de la collection du groupe AXA. Il s’agit
d’une toile de Philippe de Champaigne représentant le
mythe de Céphale et Procris, toile qui est généralement
exposée dans le vestibule de La Vaupalière et qui accueille
le visiteur dès son entrée. Les 2 compositions florales
d’Arellano - maître incontesté du genre en Espagne - ne
sont quant à elles pas visibles du public car exposées dans
l’antichambre au premier étage du bâtiment. Les visiteurs
du salon auront donc la chance de pouvoir admirer ces
œuvres rarement vues !
E.C. : Il existe donc une collection AXA ?
S.G. : Lorsque le groupe AXA a décidé en 1996, d’ installer
son siège social dans l’hôtel particulier de La Vaupalière
en confiant le projet au décorateur François-Joseph Graf,
il fallait mettre en valeur cet écrin. Les plus grands artisans
d’art français ont donc contribué à sa renaissance, et une
collection de mobilier et d’objets d’art hors du commun a
été acquise en une dizaine d’années seulement, auprès des
plus grandes galeries et maisons de ventes françaises, afin
de redonner toute sa splendeur d’origine à cette demeure.
Exposition
Trois collections, une seule passion
Chefs-d’œuvre du Centraal Museum d’Utrecht, de la Fondation P. & N. de Boer et d’AXA ART
Sylvie Gleises
10. 10
E.C. : Avez-vous retiré d’autres faits marquants de cette
étude ?
S. G. : Deux éléments. D’abord, bien que l’étude montre
un net intérêt des collectionneurs interrogés pour le
media internet, les foires et les galeries restent sans
conteste les lieux d’achat prédominants. Mais le fait le
plus marquant concerne probablement la psychologie des
collectionneurs. Notre étude révèle en effet un lien très
particulier des collectionneurs à leurs œuvres, que ce soit à
travers la passion ressentie pour les œuvres, l’attachement
familial évoqué, ou encore l’instinct très souvent cité
dans les stratégies de collection. Ainsi, la majorité
des collectionneurs sont loin d’être des spéculateurs,
contrairement à ce que peuvent parfois laisser penser les
gros titres sur l’explosion des valeurs sur le marché.
E.C. : Qu’est ce qui vous différencie des autres assureurs ?
S.G. : Je vous dirais que nous sommes tous passionnés
par notre métier ! Notre équipe est constituée d’experts
dotés d’une double compétence en histoire de l’art et en
assurance. Cela nous permet de garantir un service sur-
mesure à nos clients et de leur apporter des réponses
rapides et adaptées en cas de sinistre.
E.C. : Comment AXA ART s’implique-t-il dans le
marché de l’art ?
S.G. : Au-delà d’être un assureur, AXA ART est un
véritable acteur de la communauté artistique, attaché à
mieux comprendre les collectionneurs et les galeries. Nous
sommes ainsi partenaires des grandes foires d’art comme
Art Basel ou TEFAF, de Paris Tableau bien sûr, ou encore
d’AD Intérieurs pour la dimension « art de vivre» .
E.C. : Sylvie, merci d’avoir répondu à nos questions qui
nous éclairent sur votre compagnie et votre engagement
au sein de notre manifestation.
E.C. : A titre personnel, qu’évoquent pour vous ces
œuvres ?
S.G. : Evidemment, en tant que Directrice Générale de la
première compagnie d’assurance dédiée aux objets d’art et
à l’art de vivre, je suis extrêmement sensible à la beauté des
pièces qui habitent ce lieu, joyaux de l’art français du XVIIIe
siècle. Elles sont toutes plus exceptionnelles les unes que
les autres, et nous rappellent à chaque instant qu’au-delà
d’être un assureur, AXA ART est également le garant
d’un patrimoine à préserver et enrichir. Le fondement
même de notre activité réside dans la valorisation et la
transmission de ce patrimoine. C’est pourquoi je suis très
heureuse que le public puisse aujourd’hui découvrir ces
œuvres.
E.C. : Quel est le rôle d’AXA ART auprès des
collectionneurs ?
S.G. : Les collectionneurs privés représentent environ la
moitié de notre clientèle. Nous assurons leurs objets d’art
et de collection, à leur domicile et lorsqu’ils prêtent leurs
œuvres pour des expositions. Notre métier d’origine, c’est
l’assurance de l’« Art ». Forts de cette expérience auprès
d’une clientèle haut de gamme et exigeante, nous avons
élarginotreoffreavecArtPLUS,uneassurancemultirisques
habitation couvrant le patrimoine mobilier et immobilier
de valeur, ainsi qu’avec d’autres contrats pour protéger le
style de vie de nos clients : caves à vins, ou encore voitures
de collection.
E.C. : Pouvez-vous nous en dresser un portrait-type ?
S.G. : AXA ART a récemment mené une étude au niveau
international sur les collectionneurs, parue en mars
dernier.Ils’agissaitpournousdemieuxcomprendred’une
façon générale notre clientèle, sa façon d’appréhender le
marché et ses attentes. Cetteétudenousapermisdedécouvrir
3 types de profils bien distincts : les « Passionnés », pour
qui collectionner procure de grandes émotions, les
« Traditionnalistes », qui collectionnent de génération en
génération, et enfin les « Investisseurs » qui cherchent à se
constituer un patrimoine.
13. 13
La Fondation P. & N. de Boer
Hendrik GOLTZIUS
(Mulbracht, 1558 - Haarlem, 1616)
Portrait du Collectionneur de Coquillages Jan Govertsz van der Aar
Signé avec monogramme et daté 1603
Huile sur toile, H. : 107 x L. : 83 cm
La Fondation P. & N. de Boer fut fondée par le marchand
d’art et collectionneur d’Amsterdam Pieter de Boer (1896-
1974).
D’une famille originaire de Suisse et installée en Hollande
depuis le XVIIIe
siècle, son père le Dr. Michael Georg de
Boer (1867-1958) était un historien connu et rien ne
prédisposait Pieter à embrasser une carrière artistique.
Naturaliste amateur, Pieter de Boer étudia la zoologie et
constitua une grande collection de scarabées qu’il donna par
la suite à l’Université d’Amsterdam. Cet intérêt lui inspira
son premier achat : un tableau de chenilles et de papillons
peint par Jan van Kessel qui marque le début de sa carrière
comme marchand d’art.
Après avoir suivi des cours d’histoire de l’art dans les
universités d’Utrecht et de Leiden, il fonda en 1922 la
Kunsthandel P. de Boer, située à l’origine Van Eeghenstraat à
Amsterdam. Vers 1926, son frère Rudolf rejoignit la société
où il travaillait encore peu de temps avant sa mort en 1987.
L’activité florissante de la Kunsthandel de Boer permit
d’ouvrir des filiales en Allemagne et d’éditer des catalogues
(très souvent rédigés par Pieter de Boer lui-même) qui
accompagnaient les nombreuses expositions thématiques
ou monographiques organisées aux Pays-Bas ou à l’étranger.
En 1941, Pieter de Boer put acheter le bel immeuble
historique du 512 Herengracht qui avait appartenu à Pieter
Six (1635-1703), le cousin de l’ami et mécène de Rembrandt
Jan Six, et où la galerie est encore située à ce jour.
A la mort de Pieter de Boer, la galerie fut reprise par le fils
de Rudolf, Pieter, avec l’aide de sa femme Hilde. Ils ont été
rejoints par leur fils Niels, troisième génération de la famille
à travailler actuellement à la Kunsthandel P. de Boer.
14. 14
Depuis les années 1940, parallèlement à son activité de
marchand, Pieter de Boer avait commencé à constituer une
collection privée de tableaux et dessins anciens qui fut à
l’origine de la Fondation P. & N. de Boer.
A la mort de sa première épouse, Nellie Pressburger, en
1960, Pieter de Boer se retira en Suisse. C’est en mémoire
de sa femme qu’il fonda la Fondation P. & N. de Boer en
1964. Cette collection devait être léguée au Singer Museum
de Laren mais ce projet n’aboutit pas et seule une partie de
la collection fit l’objet d’une exposition temporaire dans ce
musée en 1966.
Après la mort de Pieter de Boer en 1974, la collection
demeura en Hollande. Formée d’environ quatre-vingts
tableaux, la collection de la Fondation est bien connue pour
ses peintures des écoles flamande et hollandaise dont deux
scènes bibliques par Gérard David, deux natures mortes par
Ambrosius Bosschaert, le tableau représentant Mars, Vénus
et Cupidon de Joachim Wtewael, et une scène d’hiver par
Hendrick Avercamp.
Elle comprend également quelques peintures des Primitifs
italiens. Trois des plus belles peintures sont prêtées à long
terme à des musées hollandais : le célèbre Portrait du
Collectionneur de Coquillages Jan Govertsz van der Aar par
Hendrick Goltzius est au musée Boijmans Van Beuningen
de Rotterdam, l’Adoration des Mages de Pieter Aertsen est
au Rijksmuseum d’Amsterdam, et l’Intérieur de Cuisine avec
le Christ et les Pèlerins d’Emmaüs de Joachim Beuckelaer est
au Mauritshuis à La Haye.
La Fondation ne possède pas moins de trois peintures et
cinq dessins par Vincent van Gogh, dont Le Champ de Blé à
Arles de 1888, acheté dans les années 1950.
Ellecompteégalementprèsdecinqcentsdessinsdesartistes
flamands et hollandais les plus importants des XVIe
et XVIIe
siècles, comme Hendrik Avercamp, Jan Brueghel l’Ancien,
Aelbert Cuyp, Jacob de Gheyn II, Hendrick Goltzius, Jan
van Goyen, Rembrandt, Rubens et Roelandt Savery.
A l’occasion de la célébration des 50 ans de la Fondation
P. et N. de Boer, la Fondation Custodia est heureuse
d’organiser une exposition qui présentera des dessins et
tableauxdelacollectiondeBoer,parmilesquelshuitœuvres
exceptionnelles de Vincent van Gogh.
Entre Goltzius et Van Gogh, du 13 décembre 2014 au 8 mars
2015, à la Fondation Custodia, 121 rue de Lille, Paris VII.
Joachim WTEWAEL
(Utrecht, 1566 - Utrecht, 1638)
Mars, Vénus et Cupidon, circa 1610
Huile sur cuivre, H. : 18,2 x L. : 13,5 cm
Jan BRUEGHEL L’ANCIEN
(Bruxelles, 1568 - Anvers, 1625)
Souris, Rose, Papillon et Chenille
Huile sur cuivre, H. : 8 x L. : 11,5 cm
15. 15
Dirck VAN BABUREN
(Wijk circa 1595 – Utrecht, 1624)
Jeune garçon jouant de la guimbarde, 1621
Huile sur toile, H. : 65 x L. : 52 cm
Collection Centraal Museum, Utrecht; acquisition de 1953
Image & copyrights CMU/
les trois œuvres exposées à Paris Tableau sont, avec
L’Entremetteuse de Gerard van Honthorst, emblématiques
du Salon de cette année, parfaitement représentatifs de
la collection de peinture ancienne du Centraal Museum
Utrecht : les peintres caravagesques d’Utrecht. Né de
l’influence du Caravage, le Caravagisme joua un rôle
considérable dans le développement de la peinture du dix-
septième siècle. Dirck van Baburen, Gerard van Honthorst
et Johannes Jansz van Bronchorst séjournèrent à Rome, où
ils tombèrent en admiration devant l’art du grand maître
italien. De retour à Utrecht, ils y introduisirent ce nouveau
style, qui se répandit rapidement dans certaines villes du
nord des Pays-Bas. Bien que le mouvement ait connu son
apogée entre 1620 et 1630, on en retrouve encore certains
traits plus tard dans la peinture d’un Rembrandt, par
exemple.
Le Centraal Museum d’Utrecht
Le Jeune Garçon jouant de la guimbarde de Van Baburen
est un portrait intime, presque sensuel, qui présente les
caractéristiques essentielles du Caravagisme. Le jeune
garçon à l’épaule nue, coiffé d’un charmant béret à plumes,
est peint en gros plan, éclairé de biais par une chandelle
fumeuse placée derrière les feuilles volantes de sa partition.
L’ombre de l’anse du bougeoir sur la page froissée démontre
au plus haut point la maîtrise du peintre. C’est Baburen au
meilleur de lui-même.
Comme Baburen, le grand Gerard van Honthorst fut
un partisan convaincu du Caravagisme. Son traitement
virtuose du clair-obscur lui valut le surnom de « Gherardo
delle Notti » parmi ses contemporains. De retour à Utrecht,
Honthorst remplaça progressivement l’éclairage ténébreux
de ses premiers tableaux par une lumière plus douce, plus
diffuse, et une palette moins colorée. La joyeuse bergère
tenant un nid de tourterelles est un des nombreux tableaux
de jeunes filles riantes peints par Honthorst dans les années
1620.
16. 16
Johannes Jansz VAN BRONCHORST
(Utrecht, 1627 – Amsterdam, 1656)
Jeune femme, circa 1654-1656
Huile sur toile, H. : 81,9 x L. : 66,9 cm
Collection Centraal Museum, Utrecht; acquisition de 1966
Image & copyrights CMU/
Gerard VAN HONTHORST
(Utrecht, 1592 – Utrecht, 1656)
Bergère aux Tourterelles, circa 1652
Huile sur toile, H. : 80,1 x L. : 65,3 cm
Collection Centraal Museum, Utrecht; acquisition de 1966
Image & copyrights CMU/
Johannes Jansz van Bronchorst ne subit l’influence de
Caravage que plus tard. On a souvent reconnu dans sa belle
Jeune Femme la figure de Marie Madeleine, bien qu’aucun
de ses attributs habituels au dix-septième siècle – crâne
humain, livre ou crucifix – ne figure dans ce tableau. Le
personnage n’est donc reconnaissable qu’à sa pose et son air
mélancolique.
17. 17
Colloque – 13 novembre 2014
Utrecht et le mouvement caravagesque international à 11h30 - 12h30 et 14h00 - 18h30
Petit auditorium du Palais Brongniart
Place de la Bourse, Paris 2e
Dr. Joost Vander Auwera, Conservateur en chef au
département des tableaux anciens, Musée royaux des
Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles
Le mouvement caravagesque dans le sud des Pays-Bas et
sa relation avec le Caravage et ses suiveurs à l’étranger.
Problématique de la chronologie et de la diffusion
Dr. Arnauld Bréjon de Lavergnée, Ancien Directeur du
Mobilier national
Gravures d’après des tableaux caravagesques dans un recueil
de l’abbé de Marolles
Dr. Annick Lemoine, Historienne de l’art, Chef de projet à
l’Académie de France à Rome
À propos des suiveurs français
Dr. Sergio Benedetti, ancien conservateur en chef de la
National Gallery of Ireland, Dublin
À propos des suiveurs espagnols
Dr. Guillaume Kientz, Conservateur au département des
Peintures, Musée du Louvre, Paris
Caravagisme ou naturalisme ? Nouveaux courants de la
peinture en Espagne 1600-1620
Prof. Dr. Arthur K. Wheelock, Conservateur, Peinture
baroque du nord, National Gallery of Art, Washington
Les suiveurs du Nord et le marché de l’art
Il est manifeste que l’influence du Caravage s’est étendue
bien au-delà d’Utrecht et de l’Italie. Elle est perceptible non
seulement au nord et au sud des Pays-Bas, mais aussi en
France et en Espagne.
Partant de l’hypothèse selon laquelle les peintres
caravagesques d’Utrecht ont donné leur propre
interprétation du Caravage et que leurs tableaux sont
toujours reconnaissables même lorsqu’ils ont été peints à
Rome, le colloque Utrecht et le mouvement caravagesque
international examinera dans quelle mesure il en est de
même de la peinture des caravagesques flamands, français
et espagnols.
La conférence de clôture aura pour thème le Caravagisme et
le marché (international) de l’art.
Les intervenants :
Prof. Dr. Volker Manuth, Professeur d’histoire de l’art,
Radboud Universiteit, Nijmegen
Introduction
Prof. Dr. Sebastian Schütze, Université de Vienne
Présentation générale sur le Caravage et ses deux générations
de suiveurs
Dr. Liesbeth M. Helmus, Conservateur au Département des
Tableaux anciens, Centraal Museum Utrecht
Les suiveurs du Caravage à Utrecht
18. 18
Les exposants
Autriche >
Galerie Sanct Lucas
Josefsplatz 5, Palais Pallavicini
1010 Vienne
T 00 431 512 82 37
F 00 431 513 32 0316
info@sanctlucas.com
metelka@sanctlucas.com
États-Unis >
Grassi Studio
158 A East 71st Street
NY 10021, New York
T 00 1 212 226 6616
F 00 1 212 226 5496
mail@grassistudio.com
www.grassistudio.com
France >
Didier Aaron & Cie
152, boulevard Haussmann
75008 Paris
T 00 33 1 47 42 47 34
F 00 33 1 42 66 24 17
ldesmarest@didieraaron-cie.com
www.didieraaron.com
Galerie Canesso
26, rue Laffitte
75009 Paris
T 00 33 1 40 22 61 71
F 00 33 1 40 22 61 81
contact@canesso.com
www.canesso.com
Galerie Éric Coatalem
136, Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
T 00 33 1 42 66 17 17
F 00 33 1 42 66 03 50
coatalem@coatalem.com
www.coatalem.com
Galerie Michel Descours
44, rue Auguste Comte
69002 Lyon
T 00 33 04 72 56 75 97
F 00 33 04 72 41 90 67
contact@galerie-descours.com
www.peintures-descours.fr
Haboldt & Co
70, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
T 00 33 1 42 66 44 54
F 00 33 1 42 66 44 52
oldmasters@haboldt.com
De Jonckheere
100, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
T 00 33 1 42 66 69 49
F 00 33 1 42 66 13 42
art.dejonckheere@orange.fr
www.dejonckheere-gallery.com
Jacques Leegenhoek
35, rue de Lille
75007 Paris
T 00 33 1 42 86 85 51
F 00 33 1 42 86 85 52
jleegenhoek@gmail.com
www.leegenhoek.com
Galerie G. Sarti
137, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
T 00 33 1 42 89 33 66
F 00 33 1 42 89 33 77
giovanni.sarti@wanadoo.fr
www.sarti-gallery.com
Talabardon & Gautier
134, rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
T 00 33 1 43 59 13 57
F 00 33 1 43 59 10 29
talabardon.gautier@wanadoo.fr
Galerie Terrades
8, rue d’Alger
75001 Paris
T 00 33 1 40 20 90 51
F 00 33 1 40 20 90 61
contact@galerieterrades.com
www.galerieterrades.com
Galerie Claude Vittet
Le Louvre des Antiquaires
2, place du Palais Royal
75001 Paris
T/F 00 33 1 42 60 11 39
vittet.claude@yahoo.fr
www.galerievittet.com
Italie >
Maurizio Nobile
Via Santo Stefano, 19/a
40125 Bologna
T 00 39 05 1238363
bologna@maurizionobile.com
19. 19
Porcini
Piazza Vittoria, 6 - 80 121 Naples
T 00 39 0817643550
F 00 390812457679
info@porcinigallery.com
Carlo Virgilio & C.
Via della Lupa, 10
00186 Rome
T 00 39 06 6871093
F 00 39 06 68130028
info@carlovirgilio.it
carlovirgilio@carlovirgilio.it
www.carlovirgilio.it
Pays-Bas >
Kunsthandel P. de Boer
Herengracht 512
1017 CC Amsterdam
T 00 31 20 623 68 49
F 00 31 20 623 12 85
info@kunsthandelpdeboer.com
www.kunsthandelpdeboer.com
Royaume Uni >
Thomas Agnew & Sons
22 Grafton Street
London W1S 4EX
T 00 44 20 7491 9219
F 00 44 20 7491 9481
anthony.crichton-stuart@
agnewsgallery.com
Charles Beddington Ltd
16 Savile Row
Londres W1S 3PL
T 00 44 20 74 39 49 59
F 00 44 20 74 39 49 69
info@charlesbeddington.com
www.charlesbeddington.com
Derek Johns Ltd
12 Duke Street, St James’s
Londres SW1Y 6BN
T 00 44 20 78 39 76 71
F 00 44 20 79 30 09 86
fineart@derekjohns.co.uk
www.derekjohns.co.uk
Rafael Valls Ltd
11 Duke Street, St. James’s
London, SW1Y 6BN
T 00 44 207 930 1144
F 00 44 207 976 1596
info@rafaelvalls.co.uk
toby@rafaelvalls.co.uk
www.rafaelvalls.co.uk
The Weiss Gallery
59 Jermyn Street
Londres SW1Y 6LX
T 00 44 207 409 00 35
F 00 44 207 491 96 04
chris@weissgallery.com
www.weissgallery.com
Suisse >
Jean-François Heim
Utengasse 52
CH-4058 Bâle
T 00 41 61 681 35 35
F 00 41 61 681 75 70
Mobile J-F Heim : 00 41 789 55 77 77
jean.f.heim@galerieheim.ch
www.galerieheim.ch
David Kœtser gallery
Talstrasse 37
CH 8001 Zurich
T 00 41 44 211 52 40
F 00 41 44 211 56 69
info@koetsergallery.com
gaelle-anne@koetsergallery.com
www.koetsergallery.com
Marchands de cadres :
France >
Galerie Montanari
8, rue de Miromesnil
75008 Paris
T 00 33 1 49 24 07 52
F 00 33 1 49 24 07 42
amontanari@wanadoo.fr
Italie >
Enrico Ceci – Cornici Antiche
Via Giardini 320
Formigine (Modène)
T 00 39 059 556119
F 00 39 059 570660
www.enricoceci.com
20. 20
Didier Aaron & Cie
152, boulevard Haussmann - 75008 Paris - France
Tél. : 00 33 1 47 42 47 34 / Fax : 00 33 1 42 66 24 17
E-mail : ldesmarest@didieraaron-cie.com / Site internet : www.didieraaron.com
Ouverte en 1923, la Galerie Didier Aaron offre aujourd’hui à ses clients l’une des plus belles collections d’œuvres
d’art au monde. Cette collection se compose de meubles, de tableaux, de dessins et d’objets d’art des XVIIe
, XVIIIe
et XIXe
siècles, où les plus grands noms des Beaux-Arts côtoient ceux de l’ébénisterie dans un éclectisme et une
exigence qui ont fait la renommée de la galerie depuis plus de quatre-vingts ans. Ainsi peuvent s’y acquérir aussi
bien des œuvres de Fragonard que de Boulle et de Oeben, ou encore des objets de Sèvres.
La Galerie Didier Aaron opère au travers de ses trois galeries situées à Paris, dans son nouvel espace boulevard
Haussmann, à New York et à Londres.
En 2007, la galerie a créé un site web international, www.didieraaron.com, qui présente une sélection des
œuvres de sa collection.
Organisée en différents départements : « mobiliers et objets », « tableaux » et « cabinet de dessins », la Galerie
Didier Aaron possède une expertise exceptionnelle en matière d’œuvres d’art, qui lui a par exemple permis
d’intervenir dans l’une des plus importantes transactions jamais réalisées pour un tableau ancien : une toile du
Titien acquise récemment pour plus de cinquante millions de dollars par le J. Paul Getty Museum aux États-
Unis.
Jean-Baptiste-Marie PIERRE
(Paris,1714 – Paris, 1789)
Bacchante endormie, 1763
Huile sur toile, H. : 105 x L. : 71 cm
21. Dans les années 1825-1835, Turpin de Crissé réalisa un
certain nombre d’oeuvres mythologiques.
Toutes prennent place dans de grands paysages idylliques,
où une végétation luxuriante vient se mêler à d’imposantes
masses rocheuses, créant des jeux de clairs-obscurs.
Ce tableau, dont le sujet est directement inspiré de la
mythologie grecque, illustre L’enfance de Bacchus, dieu de
la fertilité et du vin. Celui-ci, fils des amours adultères de
Zeus, fut confié aux nymphes et au sage Silène, après la mort
de sa mère Sémélé. C’est sur le mont Nysa, en Thrace qu’il
fut élevé.
Une nymphe (peut-être la nymphe Inès), entourée de ses
compagnes et de satyres, porte ici le jeune Bacchus, tandis
que Silène est allongé sous la voûte rocheuse.
Sur leur gauche, une bacchante et un satyre portant un
thyrse, long bâton orné de lierre ou de feuilles de vigne,
dansent au son des auloï et des tambourins.
Turpin illustra un autre épisode de la vie de Bacchus dans
L’Hymen de Bacchus et Ariane, aujourd’hui conservé
au musée des Beaux-Arts d’Angers. Celui-ci, de format
strictement identique, est daté de 1834.
Une dernière composition doit enfin être rapprochée de
celle-ci, un Paysage avec un combat de centaures (Venise,
musée de l’Académie), dans lequel on retrouve également,
hormis son format habituel, une composition très verticale,
largement dominée par des falaises rocheuses.
Sa datation, 1836, proche de celle du tableau du musée des
Beaux-Arts d’Angers, permet de situer cette toile dans ces
mêmes années. Didier Aaron & Cie
152, boulevard Haussmann - 75008 Paris
Tél. : 00 33 1 47 42 47 34 / Fax : 00 33 1 42 66 24 17
ldesmarest@didieraaron-cie.com / www.didieraaron.com
21
Lancelot Théodore TURPIN DE CRISSE
(Paris, 1782 – Paris, 1859)
L’ enfance de Bacchus, 1835
Huile sur toile, H. : 129 x L. : 97 cm
Monogrammé
22. 22
Thomas Agnew & Sons
22 Grafton Street, London W1S 4EX – Royaume-Uni
Tél. : 00 44 207 491 9219 / Fax : 00 44 207 491 9481
E-mail : anthony.crichton-stuart@agnewsgallery.com / Site internet : www.agnewsgallery.com
Thomas Agnew & Sons a été créée par Thomas Agnew à Manchester en 1817. Il a ensuite ouvert sa galerie à
Londres en 1860. Depuis lors, Agnew’s a toujours occupé une position de premier plan dans le monde de la
peinture ancienne et joué un rôle dans la promotion de l’art contemporain britannique à la fin du XIXe
siècle.
Au fil des générations, la galerie a conseillé les plus importants collectionneurs de leur temps, comme Edward
Cecil Guinness, premier comte de Iveagh, Alfred Beit, Alfred et Ferdinand de Rothschild et, plus récemment,
Paul Mellon, Norton Simon et la Fondation Samuel Kress. Agnew’s a souvent collaboré avec la National
Gallery de Londres, de grandes maisons de vente et a participé au placement de nombreux chefs-d’œuvre
dans les grands musées du monde. La galerie a exposé, entre autres, Caravage, Van Dyck, El Greco, Frans
Hals, Poussin, Rembrandt, Rubens, Vermeer, Titien, Turner et Velázquez dont The Rokeby Venus aujourd’hui
à la National Gallery, Londres.
En 2013, après près de deux siècles de gestion familiale, Agnew’s a été rachetée et est aujourd’hui dirigée par
Lord Anthony Crichton-Stuart, ancien chef du département de peinture ancienne chez Christie’s New York.
Benedetto DI MONTAGNA
(1481-1550)
Saint Antoine et le Centaure
Huile sur panneau, H. : 28 x L. : 66 cm
23. Cette peinture d’une grande modernité est l’un des rares
témoignages du baron Gérard à exprimer dans une palette
moderne, une vision d’un monde romantique. Ce tableau est
sans doute réalisé vers 1829, durant son séjour sur la côte
normande et le nord de la France entre Le Havre, Dieppe et
Boulogne.
Chef de file de l’école néoclassique, le baron Gérard est
l’un des portraitistes les plus influents de la période
napoléonienne. Gérard est présent dans le tableau de Boilly,
L’atelier d’Isabey, il fréquente les cercles littéraires, le milieu
musical et l’univers du théâtre. Il s’est associé avec la plupart
des figures de proue de la génération romantique, dont
Victor Hugo et Eugène Delacroix -dont il a lancé la carrière-
et cette influence est manifeste dans cette peinture.
Delacroix, à l’instar du Baron Gérard, s’est inspiré de Rubens
et des peintres vénitiens de la Renaissance en utilisant une
palette vive et des couleurs chaudes, pour créer un sentiment
brut et émotionnel. Le motif du cheval fougueux au milieu
d’une mer déchaînée est à la fois le symbole de la puissance
de la nature, et le symbole de la liberté de pensée. Cette image
forteestomniprésentedanslagenèsedel’œuvredeDelacroix,
elle se retrouve pleinement exprimée dans ce tableau de
Gérard, d’où découle un esprit romantique naissant. Cette
vision romantique sera plus tard réinterprétée par les
Surréalistes, connus pour leurs travaux sur l’inconscient, et
le style de certaines œuvres de Giorgio de Chirico rappelle le
travail de ce tableau.
Thomas Agnew & Sons
22 Grafton Street, London W1S 4EX – Royaume-Uni
Tél. : 00 44 207 491 9219 / Fax : 00 44 207 491 9481
anthony.crichton-stuart@agnewsgallery.com
www.agnewsgallery.com
23
François Pascal Simon Gérard dit BARON GERARD
(Rome, 1770 – Paris, 1837)
Chevaux effrayés par les vagues
Sur sa toile d’origine (Belot), H. : 32,5 x L. : 40,5 cm
24. 24
Charles Beddington Ltd
16 Savile Row - Londres W1S 3PL - Royaume Uni
Tél. : 00 44 20 74 39 49 59 / Fax : 00 44 20 74 39 49 69
E-mail : info@charlesbeddington.com / Site internet : www.charlesbeddington.com
Charles Beddington Ltd
propose des peintures à partir d’une large sélection d’écoles et de périodes, avec toutefois
une spécialisation dans le XVIIIe
siècle vénitien. Charles Beddington est lui-même un expert reconnu de ces
paysages et de Canaletto en particulier.
Les travaux de recherche de la galerie ont fortement influencé ses activités. De fait, la majorité des tableaux
présentés sont soit des redécouvertes, soit des nouveautés pour le marché de l’art.
Bernardo Bellotto dit CANALETTO
(Venise, 1722 – Varsovie, 1780)
Piazza del Popolo, Rome
Huile sur toile, H. : 61,5 x L. : 96,2 cm
25. 25
Charles Beddington Ltd
16 Savile Row - Londres W1S 3PL - Royaume Uni
Tél. : 00 44 20 74 39 49 59 / Fax : 00 44 20 74 39 49 69
info@charlesbeddington.com / www.charlesbeddington.com
Francesco GUARDI
(Venise, 1712 – Venise, 1793)
Le Bassin de Saint Marc, le jour de l’Ascension, avec le Bucentaure
partant pour San Nicolò del Lido
Huile sur toile, H. : 52,2 x L. : 84,8 cm
26. Kunsthandel P. de Boer
Herengracht 512 - 1017 CC Amsterdam - Pays Bas
Tél. : 00 31 20 623 68 49 / Fax : 00 31 20 623 12 85
E-mail : info@kunsthandelpdeboer.com / Site internet : www.kunsthandelpdeboer.com
La galerie Kunsthandel P. de Boer est spécialisée en peinture ancienne hollandaise et flamande. Bien que ses
réserves comportent des tableaux des XVIe
et XVIIIe
siècles, elle est principalement centrée sur des œuvres
du XVIIe
siècle.
Fondée en 1922, elle a toujours été située au cœur d’Amsterdam. Elle se trouve aujourd’hui sur le Herengracht
dans une maison du XVIIe
siècle longeant un canal et décorée de meubles anciens.
La galerie achète et vend des tableaux, réalise des rapports d’expertise pour l’assurance et conseille aussi sa
clientèle pour les travaux de restauration et d’encadrement. Elle est dotée d’une riche bibliothèque qui est mise
à la disposition des historiens de l’art.
26
Lucas VALCKENBORCH
(Louvain, circa 1535 – Francfort, 1597)
Un paysage boisé aux personnages
dansant et se réjouissant dans un village
Huile sur panneau transformé
au diamètre de 13,2 cm
Signé aux initiales VVL et daté de 1596
27. Kunsthandel P. de Boer
Herengracht 512 1017 CC Amsterdam – Pays Bas
Tél. : 00 31 20 623 68 49 / Fax : 00 31 20 623 12 85
info@kunsthandelpdeboer.com / www.kunsthandelpdeboer.com
27
Jan BRUEGHEL LE JEUNE et atelier
(Anvers, 1601 – Anvers, 1678)
Dispute d´oiseaux
Huile sur cuivre, H. : 18,5 x L. : 25,5 cm
En 1624, ayant terminé son apprentissage chez son père,
Jan le Jeune se rend en Italie avec son ami d´enfance
Anthony van Dyck. Durant une épidémie de choléra,
Jan l´Ancien meurt subitement. Jan le Jeune reprend
l´atelier de son père à Anvers. Pendant toute sa carrière,
il y produit des œuvres d´un style semblable à celui de son
père. En 1630, il devient le doyen de la guilde d´Anvers. La
cour d´Autriche et celle de France font partie de ses clients,
il semble avoir visité la France aux environs de l´année
1650. Bien que Jan le Jeune peigne de nombreux sujets, il
est surtout connu pour ses paysages dont les sujets varient
de villages à des scènes mythologiques, à des allégories
ainsi qu´à une nouvelle catégorie, des animaux au sein de
paysages. Ses allégories représentent les sens, les éléments,
les saisons ou encore l´abondance.
Tout comme son père, il a créé des arrières plans de
paysages pour de nombreux peintres comme Peter Paul
Rubens et Hendrick van Balen. Le motif de ce tableau,
des oiseaux perchés sur une branche avec une chouette au
centre, est déjà connu grâce au tableau de Jan Brueghel
l´Ancien intitulé ‘Le concert des oiseaux’. Ce thème a été
repris par Jan Brueghel le Jeune.
28. Galerie Canesso
26, rue Laffitte -75009 Paris – France
Tél. : 00 33 1 40 22 61 71 / Fax : 00 33 1 40 22 61 81
E-mail : contact@canesso.com / Site internet : www.canesso.com
La Galerie Canesso a été fondée en 1994 à Paris par Maurizio Canesso, fort d’une longue expérience dans
la peinture ancienne italienne. Son activité est orientée exclusivement vers les tableaux exécutés entre
le XVe
et le XVIIIe
siècle par des artistes italiens ou étrangers ayant résidé en Italie. Le choix des œuvres, pour
la plupart inédites, privilégie les thèmes religieux ou mythologiques, mais aussi les portraits, les natures
mortes et les paysages.
Conseiller et guider le collectionneur est l’un des axes de travail de la galerie. Son étroite collaboration avec les
historiens de l’art et les conservateurs de musées atteste de son succès auprès des institutions du monde entier.
28
Francesco ALBANI dit L’Albane
(Bologne, 1578 – Bologne, 1660)
Le Christ apparaissant à Madeleine
Huile sur cuivre, oval, H. : 19 x L. : 24,5 cm
Au revers, une inscription à l’encre : « From the Orleans Gallery / Engraved »
29. Simon Vouet, dans ce brillant exercice consacré au portrait,
domaine dans lequel il excellait dès son plus jeune âge,
expose-t-il une œuvre appartenant encore à la période
italienne ou, au contraire, cherche-t-il, après son long
séjour dans la péninsule, à adapter son pinceau et son art
au goût français ?
Jean-Pierre Cuzin a tranché en plaçant résolument l’œuvre
dansuncontextefrançais,celuidesportraitscontemporains
des Le Nain et de Daniel Dumonstier (1576-1646), et en
proposant une date d’exécution qui devrait suivre de peu le
retour de l’artiste à Paris, fin 1627. Il faut alors considérer
ce portrait comme l’une des toutes premières réalisations de
l’artiste cherchant une manière nouvelle pour s’adapter aux
tendances françaises. L’utilisation de la lumière, la liberté
virtuose de la touche, la présence des couleurs froides –
notamment le vert dans la veste à crevés –, le type physique
du modèle à la mode en vigueur à la cour de Louis XIII,
jouent, entre autres, en faveur de cette hypothèse.
Galerie Canesso
26, rue Laffitte - 75009 Paris
Tél. : 00 33 1 40 22 61 71 / Fax : 00 33 1 40 22 61 81
contact@canesso.com / www.canesso.com
29
Simon VOUET
(Paris, 1590 – 1649, Paris)
Portrait d’homme
Huile sur toile, H. : 58,2 x L. : 47 cm
30. Galerie Éric Coatalem
136, rue du Faubourg Saint-Honoré -75008 Paris – France
Tél. : 00 33 1 42 66 17 17 / Fax : 00 33 1 42 66 03 50
E-mail : coatalem@coatalem.com / Site internet : www.coatalem.com
La Galerie Éric Coatalem, fondée en 1986, est spécialisée dans les tableaux, dessins et sculptures de maîtres
français et italiens du XVIIe
au XXe
siècle. Elle a présenté, en 1994, la première rétrospective consacrée au
peintre Lubin Baugin (1610-1663), en 1998 un important ensemble d’études de paysages à l’huile sur papier
par George-Augustus Wallis (1770-1847), en 2001, une exposition François Perrier (1590-1650), en 2005,
dix-sept Tableaux Français du XVIIe
Siècle, (Lubin Baugin, Charles Le Brun, Mathieu Le Nain, Eustache
Le Sueur, François Perrier, Jacques Stella, Simon Vouet…), en 2008, vingt-cinq dessins de Gustav Klimt (1862-
1918) et, en 2009, dix natures mortes de Louyse Moillon (1610-1696). La Galerie Éric Coatalem a organisé,
en collaboration avec la Galerie Bellanger, en avril et mai 2013, une exposition comportant plus de soixante
tableaux du XVIIe
siècle français.
30
Louis-Léoplod BOILLY
(La Bassée, 1761 – Paris, 1845)
Trompe-l’œil aux pièces de monnaie
sur le plateau d’un guéridon
Huile sur marbre blanc cerclée d’ébène
H. : 47 cm de diamètre
(H. : 58 cm avec sa bordure)
31. Galerie Éric Coatalem
136, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris
Tél. : 00 33 1 42 66 17 17 / Fax : 00 33 1 42 66 03 50
coatalem@coatalem.com / www.coatalem.com
31
Adélaïde LABILLE-GUIARD
(Paris, 1749 – Paris, 1803)
Portrait d’un conventionnel
Huile sur toile, H. : 73 x L. : 60 cm
32. Galerie Michel Descours
44, rue Auguste Comte - 69002 Lyon – France
Tél. : 00 33 4 72 56 75 97 / Fax : 00 33 4 72 41 90 67
E-mail : contact@galerie-descours.com / Site internet : www.peintures-descours.fr
L’ouverture de la galerie de peintures et de dessins Michel Descours en décembre 2009 a consacré trente-cinq
années de passion et d’expérience. Connu de longue date comme antiquaire spécialisé dans le mobilier et
les objets d’art, Michel Descours avait le désir et l’ambition de créer à Lyon un espace exclusivement dévolu à
ce qui lui semble le meilleur dans le domaine des Beaux-Arts.
Si la galerie fait aujourd’hui référence en matière d’école lyonnaise (Jacques Stella, Louis Cretey, les Flandrin,
Puvis de Chavannes...), ses intérêts dépassent de beaucoup cette production ; elle propose à sa clientèle privée
aussi bien qu’institutionnelle un choix panoramique de peintures et de dessins européens de l’époque moderne
au XXe
siècle.
Parmi ses dernières ventes importantes, il faut signaler
celle d’un tableau majeur de Francesco Hayez au musée
du Louvre (le plus important de l’artiste conservé dans une
collection publique en dehors d’Italie).
32
Jacopo Negretti, dit PALMA LE JEUNE
(Venise, vers 1548 – Venise., 1628)
Saint Sébastien
Huile sur toile, H. : 190 x L. : 114 cm
Signé en bas à droite, sur la margelle :
IACOBVS PALMA – F.
33. Xx
Exemple
Galerie Michel Descours
44, rue Auguste Comte - 69002 Lyon
Tél. : 00 33 4 72 56 75 97 / Fax : 00 33 4 72 41 90 67
contact@galerie-descours.com / www.peintures-descours.fr
33
Jean-Joseph-Xavier BIDAULD
(Carpentras, 1758 – Montmorency, 1846)
Paysage vu à travers une treille, vers 1840
Huile sur toile, H. : 32,5 x L. : 41 cm
Signé et localisé en bas au centre, sur la lettre :
a Mr / Bidaul[d] / [Montmorency ?]
34. 34
Grassi Studio
158 A East 71st
Street - NY 10021 New York – USA
Tél. : 00 1 212 226 6616 / Fax : 00 1 212 226 5496
E-mail : mail@grassistudio.com / Site internet : www.grassistudio.com
Le nom de famille lié à la galerie est connu dans le milieu de l’art depuis plus d’une centaine d’années. À la
fin du XIXe
siècle, le Professeur Luigi Grassi débuta sa carrière à Florence, en collaboration avec son oncle
Costantini, un marchand d’art déjà bien installé dans la ville. À partir de 1900, Grassi eut sa propre galerie et,
en 1914, déménagea dans l’Hôtel Montagliari, Via Cavour.
À l’issue de la deuxième guerre mondiale, « Luigi Grassi & Sons » devint un passage obligatoire pour les
collectionneurs d’art de la Renaissance venus d’Europe et des États-Unis. Après sa mort en 1937, ses enfants
continuèrent son activité. Le cadet, Arturo, se concentra sur les tableaux anciens aux États-Unis, jusqu’à la
fin des années soixante. Un de ses fils, Marco, poursuivit une carrière de restaurateur à Florence, en Suisse, et
ensuite à New York. Il y a 15 ans, avec son fils Matteo, les Grassi fondèrent « Grassi Studio », spécialisé dans
les tableaux anciens, et basé à New York. Grassi Studio participe régulièrement à la TEFAF, aux Biennales de
Rome et de Florence, et désormais à Paris Tableau.
Apollonio DI GIOVANNI
(Florence, 1415/17- Florence, 1465)
Crucifixion avec la Vierge Marie et les Saints Marie-Madeleine,
François et Benoît
Circa 1450
Tempera et or sur panneau, H. : 73 x L. : 49 cm
35. 3535
Louis GAUFFIER
(La Rochelle, 1761 - Livorno, 1801)
Portrait de Ferdinando Nerli
Huile sur toile (sans doublure), H. : 66 x L. : 48,3 cm
L’esquisse à la gouache de ce tableau est conservée à Versailles
Grassi Studio
158 A East 71st
Street - NY 10021 New York – USA
Tél. : 00 1 212 226 6616 / Fax : 00 1 212 226 5496
mail@grassistudio.com / www.grassistudio.com
36. Haboldt & Co
70, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris – France
Tél. : 00 33 1 42 66 44 54 / Fax : 00 33 1 42 66 44 52
E-mail : oldmasters@haboldt.com
Après avoir occupé les fonctions d’expert chez Christie’s New York et de président chez Colnaghi USA, Ltd.,
Bob Haboldt a fondé sa galerie à New York en 1983. En 1990, il a choisi Paris pour implanter sa seconde
galerie, rue du Faubourg Saint-Honoré. Marchand de tableaux et dessins anciens de renommée internationale
depuis près de trente ans, il possède aujourd’hui des showrooms à Amsterdam, Paris et New York.
La galerie propose un large éventail de tableaux et dessins anciens de grande qualité. Le choix des tableaux
s’échelonne des fonds d’or jusqu’au début du XIXe
siècle et couvre principalement les écoles nordiques, mais
également les écoles italienne, française et espagnole.
36
Johann Georg PLATZER
(Sankt Michael in Eppan, 1704 – Sankt Michael in Eppan, 1761)
Bacchus et Ariane (Ovide, Métamorphoses, VIII, 174-182)
Signé en bas à gauche : J.G. Plazer
Huile sur cuivre, H. : 56,2 x L. : 79,5 cm
Bacchus et Midas (Ovide, Métamorphoses, IX, 85-99)
Signé sur le tonneau : J.G. Plazer
Huile sur cuivre, H. : 56,1 x L. : 79,3 cm
(une paire)
37. Haboldt & Co
70, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris
Tél. : 00 33 1 42 66 44 54 / Fax : 00 33 1 42 66 44 52
oldmasters@haboldt.com
37
Bartholomeus VAN DER HELST
(Haarlem, 1613 – Amsterdam, 1670)
Portrait d’un jeune garçon en Cupidon, assis dans un paysage et
tenant une bulle de savon
Huile sur toile, H. : 93 x L. : 106 cm
Signé et date en bas à gauche : B. vander . helst . fecit 1641
38. 3838
Jean-François Heim
Utengasse 52 – CH-4058 Bâle – Suisse
Tél. : 00 41 61 681 35 35 / Fax : 00 41 61 681 75 70 / Mobile J-F Heim : 00 41 789 55 77 77
E-mail : jean.f.heim@galerieheim.ch / Site internet : www.galerieheim.ch
Depuis trente ans, Jean-François Heim partage avec joie sa passion des tableaux, dessins et sculptures d’artistes
du XVe
au XXe
siècle.
Aujourd’hui, la nature de son métier réside dans la sélection des objets, le choix des contacts et l’analyse
de l’expertise. Jean-François Heim est un conseiller indépendant entre un collectionneur, un mécène et
une collection publique. Son professionnalisme a établi la réputation de la galerie et lui vaut aujourd’hui
la confiance des plus grands collectionneurs et institutions du monde de l’art.
Alexandre-François DESPORTES
(Champigneulles, 1661- Paris, 1743)
Hallali de loup, 1721
Huile sur toile, H. : 250 x L. : 225 cm
Signée et datée en bas à droite :
Desportes 1721
39. 3939
Jean-François Heim
Utengasse 52 – CH-4058 Bâle – Suisse
Tél. : 00 41 61 681 35 35 / Fax : 00 41 61 681 75 70
jean.f.heim@galerieheim.ch / www.galerieheim.ch
Considérédèssonvivantcommeleprincipalpaysagisteromantique
danois, Lundbye semble avoir échappé à l’influence d’Eckersberg.
Dès l’âge de 12 ans, il suit un enseignement de dessin auprès de
JohanLudwigLund,quiavaitétéprochedeCasparDavidFriedrich
et des Nazaréens allemands de Rome.
Parlasuite,ilestl’élèvedupeintreanimalierChristianHolm.Admis
à l’Académie de Copenhague en 1833, Lundbye se lie d’amitié avec
Thorald Laessøe et Peter Christian Skovgaard. Dans ces années-
là, le style et le sens du coloris de Christen Købke exercent une
influencedéterminantesurluimaisc’estprobablementlepaysagiste
norvégien Johan Christian Dahl qui le marquera davantage.
En 1835, il débute à l’exposition de Charlottenborg. On considère
qu’il atteint sa maturité artistique vers 1838.
Durantl’été1843,LundbyepassedeuxmoisavecsonamiSkovgaard
à Vejby, dans le Nord de la Sealand. Ce tableau représente son ami
de manière informelle, créant une atmosphère intimiste en utilisant
les lignes droites dans un jeu perspectif fermé et en employant une
gamme de tons chauds et dorés.
Johan Thomas Lundbye reçoit une bourse de voyage de l’Académie
et se rend à Rome en 1845, mais ce voyage ne semble pas avoir
été d’une grande importance pour son œuvre. Bien qu’attiré par
le courant nazaréen, il ne s’arrête pas à Munich, et n’ entreprend
d’ailleurs jamais de voyage à Dresde, capitale du romantisme
friedrichien.
Lorsque la guerre du Schleswig-Holstein éclate en 1848, Lundbye
se porte volontaire. Il meurt officiellement d’une balle perdue mais
il s’agissait peut-être d’un suicide.
Johan Thomas LUNDBYE
(Kalundborg, 1818 – Bedsted, 1848)
Peter Christian Skovgaard appuyé contre un muret dans une
étable, 1843
Huile sur papier marouflé sur toile, H. : 34 x L. : 28 cm
Situé, daté et signé avec monogramme en bas à droite : Veiby
Juny 1843 TL
40. 40
Derek Johns ltd
12 Duke Street, St James’s - Londres SW1Y 6BN – Royaume Uni
Tél. : 00 44 20 78 39 76 71 / Fax : 00 44 20 79 30 09 86
E-mail : fineart@derekjohns.co.uk - burcu@derekjohns.co.uk / Site internet : www.derekjohns.co.uk
Derek Johns est spécialisé dans la peinture européenne du XIIe
au XVIIIe
siècle, et en particulier dans les
écoles italienne et espagnole.
La galerie présente également des sculptures européennes, ainsi que des dessins de Maîtres anciens. Elle est
ainsi réputée pour ses découvertes de chefs-d’œuvre disparus.
Parmi ses clients, Derek Johns compte les plus importants musées et collections privées du monde.
40
Martin VAN VALCKENBORCH
(Louvain, 1535 – Francfort, 1612)
Paysage d’automne avec vendanges et récolte de fruits
Huile sur toile, H. : 85 x L. : 127 cm
41. 41
Le tableau présenté ici figurait également dans le séminaire
annuel sur les portraits anglais qui se déroula à la National
Portrait Gallery le 27 novembre 2012 : “A review of the
Portraits within the Suffolk Collection” par le Dr. Laura
Houliston, Curatrice des collections London & East, English
Heritage.
Elizabeth Drury était la troisième fille sur six enfants de
Monsieur William Drury (1550-1590) et Elizabeth Stafford
(d. 1600), une dame de chambre de la Reine Elizabeth. Elle
passa sa jeunesse à Hawstead Place à Suffolk, où la reine
lui rendit visite en août 1578, signe de la considération
royale dont bénéficiaient ses parents. En 1594 à l’âge de
seize ans Elizabeth se maria à William Cecil (1566-1640),
3e
baron de Burghley depuis 1605. Elle fut sa
seconde épouse, la première perdit la vie en 1591.
Elizabeth et ses trois filles – Elizabeth, Diana et
Anne – vivaient dans la résidence principale de
la famille Cecil à Burghley près de Stamford dans
le Lincolnshire, mais également dans la demeure des
Exeter sur Strand à Londres. Quand son époux obtint le
titre de Comte en 1623, elle devint la Comtesse d’Exeter.
La robe noire et le précieux médaillon marqué du
monogramme RD qui apparaît en évidence sont des indices
dudeuilauquelLadyBurghleys’astreintsuiteàlapertedeson
frère ainé Robert Drury, qui mourut à l’âge de quarante ans
le 2 avril 1615. Il est probable qu’Elizabeth ait commandé
ce portrait en buste à l’artiste comme un portrait de deuil
pour son propre compte plutôt que destiné à être un cadeau
pour un membre de la famille. Cependant il est important de
mentionner que la couleur noire était très en vogue chez les
dames à cette époque.
Derek Johns ltd
12 Duke Street, St James’s - Londres - SW1Y 6BN – Royaume Uni
Tél. : 00 44 20 78 39 76 71 / Fax : 00 44 20 79 30 09 86
fineart@derekjohns.co.uk / www.derekjohns.co.uk
William LARKIN
(c. 1580 – 1619)
Portrait en buste d’Elizabeth Drury,
Lady Burghley, devenue Comtesse d’Exeter (1577/8-1654),
tournée vers la gauche, vêtue d’une riche collerette de dentelle sur
un ensemble sombre perlé.
Peint vers 1615
Huile sur panneau, H. : 79 x L. : 58 cm
42. De Jonckheere
100, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris- France
Tél. : 00 33 1 42 66 69 49 / Fax : 00 33 1 42 66 13 42
E-mail : art.dejonckheere@orange.fr / Site internet : www.dejonckheere-gallery.com
Présente dans les plus grands musées du monde, la peinture flamande suscite depuis toujours un intérêt et
une passion toute particulière chez les collectionneurs. C’est en 1976 qu’est fondée la maison De Jonckheere
à Bruxelles.
Spécialisée dans l’étude et dans la vente des tableaux flamands, la maison s’est dès lors imposée comme galerie
de référence en sélectionnant les plus belles œuvres du marché. En 1983, De Jonckheere s’installe à Paris et
y accueille collectionneurs et amateurs d’art au 100, rue du Faubourg Saint-Honoré, à quelques pas du palais
de l’Élysée. Depuis, rigueur des études, qualité des catalogues et pertinence des choix ont permis à la galerie
d’asseoir sa réputation.
Devenu un acteur incontournable dans le monde de la peinture flamande et hollandaise, De Jonckheere a alors
élargi son activité aux maîtres de Vedute italiennes du XVIIIe
siècle. Ces différentes collections sont présentées
aux plus exigeants des amateurs d’art par la galerie parisienne ainsi qu’à travers le monde, notamment lors de
participations aux principales foires d’art ancien telles que la TEFAF à Maastricht, la Biennale des Antiquaires
de Paris, Masterpiece à Londres, la Biennale de Florence ou encore the Moscow World Fine Art Fair.
Plus récemment, l’année 2010 a vu De Jonckheere s’installer à Genève, rue de l’Hôtel de Ville, au cœur d’un
quartier entièrement dédié aux arts. Profitant de ce nouvel espace, aux lignes sobres et actuelles, la maison
De Jonckheere rassemble expositions de tableaux et archives ainsi qu’une bibliothèque composée de plus de
dix mille ouvrages.
42
43. De Jonckheere
100, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris
Tél. : 00 33 1 42 66 69 49 / Fax : 00 33 1 42 66 13 42
art.dejonckheere@orange.fr/www.dejonckheere-gallery.com
43
Daniel SEGHERS
(Anvers, 1590 - Anvers, 1661)
Bouquet de fleurs sur un entablement, 1640
Panneau, H. : 42 x L. : 34 cm
Ce bouquet, d’une pureté encore archaïsante et peint sous
l’immédiateinfluencedeJanBruegheldeVelours,constitue
un exemple particulièrement représentatif de l’autre pan
de la production florale de Daniel Seghers, par opposition
à ses Guirlandes, dont il fit triompher la formule.
Sur un entablement de bois, un simple vase en verre,
dont la panse limpide reflète, à gauche, une fenêtre
-un procédé cher à l’artiste pour introduire des jeux de
lumière- présente, avec une grande ingéniosité décorative,
une savante combinaison de fleurs : pivoine, aubépine et
tulipes panachées, que viennent couronner iris et jacinthes,
auxquelles deux papillons, placés symétriquement aux
angles, apportent une note pittoresque.
Renonçant aux agencements plus touffus de son maître
Jan Brueghel de Velours, Seghers préfère construire sa
composition autour de quelques variétés soigneusement
choisies, qu’il décrit avec un infini scrupule de botaniste.
Les contours vaporeux de leurs pétales, le chatoiement de
leurs couleurs -dominées par des harmonies précieuses de
pourpres, de carmins, de roses et de blanc- et la délicatesse
de leurs feuilles sont ainsi retranscrits avec un naturalisme
saisissant, et ceci grâce à une technique très sûre, où
alternent minces frottis et empâtements.
44. David Koetser Gallery
Talstrasse 37- CH-8001 Zurich - Suisse
Tél. : 00 41 44 211 52 40 / Fax : 00 41 44 211 56 69
E-mail : info@koetsergallery.com / gaelle-anne@koetsergallery.com / Site internet : www.koetsergallery.com
Spécialisée dans les tableaux anciens des écoles hollandaise, flamande et italienne, la galerie Koetser a été
fondée par les frères Koetser en 1923. La société s’est agrandie avec l’ouverture d’un bureau à New York,
permettant d’établir des contacts privilégiés avec des collectionneurs privés du monde entier, ainsi qu’avec des
musées sur l’ensemble du territoire américain.
La galerie de Zurich a ouvert en 1967 et constitue aujourd’hui le centre principal des activités. Des expositions
et des conférences y sont régulièrement organisées. Le Kunsthaus de Zurich présente au sein de ses
collections permanentes soixante-dix tableaux provenant de la Fondation Koetser. La galerie contribue ainsi
à l’enrichissement aussi bien des collections particulières que de celles des musées.
44
Carstian LUYCKX
(Anvers, 1623 - ? après 1658)
Bouquet de roses, pivoines et passiflores dans un vase ainsi qu’une
coccinelle et un papillon
Huile sur panneau, H. : 32 x L. : 24,8 cm
Signé en bas à droite
45. CetableauestcaractéristiquedesœuvresdevanRuysdaelausommetdesacarrière.Ilcaptureunmomentàl’aubesuruneportion
large d’une rivière, où la taille des bateaux laisse penser qu’il s’agit plus probablement d’un estuaire. Le soleil se lève, et les hommes
sont transportés vers leurs vaisseaux ou vers une autre rive. Dans cette œuvre, van Ruysdael semble avoir réussi à capturer ce lent
déploiementdesdifférentstonsdevioletdel’aube.
Comme pour continuer à développer ce thème de l’importance de la nature, van Ruysdael utilise les outils à sa disposition - la
peinture à l’huile et le panneau de bois - pour mieux articuler l’homogénéité de la scène. Le grain du bois et même sa couleur
sont utilisés comme base pour le motif des vagues dans les parties sombres de l’eau au premier plan, une technique qui sera
employée plus tard par Willem van de Velde le Jeune. Ces effets réalistes sont modérés par les reflets poétiques de la lumière
surl’eaudanslespartiesplusclairesquisefondentaveclecielàl’horizon.
David Koetser Gallery
Talstrasse 37 CH-8001 Zurich – Suisse
Tél. : 00 41 44 211 52 40 / Fax : 00 41 44 211 56 69
info@koetsergallery.com / www.koetsergallery.com
45
Salomon VAN RUYSDAEL
(Naarden, 1600/3 – Haarlem, 1670)
Paysage d’estuaire au bac et nageurs
Huile sur panneau, H. : 48.2 x L. : 47 cm
Signé et daté sur le bac : S. v Ruysdael 1640
46. 46
Porcini
Piazza Vittoria, 6 - 80 121 Naples
Tél. : 00 39 0817643550 / Fax : 00 390812457679
E-mail : info@porcinigallery.com
La Galerie Porcini (précédemment ‘’Napolinobilissima’’) a été fondée en 1969 par Vincenzo Porcini dans
le centre historique de Naples, juste à côté de l’Académie des Beaux Arts, dans un quartier considéré, en ce
temps, comme le quartier de référence pour les antiquaires de la ville.
En tant que connaisseur passionné de l’art ancien, avec une prédilection particulière pour celui du royaume
des Bourbons, Porcini est allé à la recherche des toiles et objets que les voyageurs du Grand Tour avaient
contribué à disperser dans le monde entier, en les rassemblant pour constituer des nouvelles et merveilleuses
collections. En 1986, la galerie déménage dans les locaux de l’actuel siège au 6 Piazza Vittoria et, grâce à la
volonté de Dario Porcini, se spécialise dans la peinture ancienne, accordant une attention particulière aux
artistes italiens et étrangers présents en Italie.
La galerie est présente aux biennales internationales de Florence et de Rome et garde un dialogue permanent
avec des institutions et chercheurs internationaux.
Jusépe DE RIBERA
(Xàtiva, 1591 – Naples, 1652)
Tête de Saint Gennaro
H. : 41 x L. : 47
Huile sur toile
47. 47
Porcini
Piazza Vittoria, 6 - 80 121 Naples
Tél. : 00 39 0817643550 / Fax : 00 390812457679
info@porcinigallery.com
Francesco SOLIMENA
(Canale di Serino, 1657 – Naples, 1747)
La Conversion de Saint Paul
Huile sur toile
H. : 129 x L. : 102
Bozzetto par la fresque dans la sacristie de l’église
San Paolo Maggiore à Naples
48. Jacques Leegenhoek
35, rue de Lille- 75007 Paris – France
Tél. : 00 33 1 42 86 85 51
E-mail : jleegenhoek@gmail.com / Site internet : www.leegenhoek.com
Issu d’une famille de restaurateurs de tableaux, Jacques Leegenhoek se passionne très tôt pour la peinture et
rejoint en 1972 le département des tableaux anciens de Sotheby’s à Londres. Au cours des quatorze années
passées dans cette maison de vente, il travaille à New York, Amsterdam, Bruxelles et Paris. Il se met à son
compte en 1986, et ouvre sa galerie actuelle en 1994.
La galerie présente des tableaux anciens, sélectionnés pour leur qualité, leur caractère inédit et leur état de
conservation et propose un large choix de peintures nordiques, italiennes ou françaises. Ces tableaux sont
régulièrement remarqués par des collectionneurs privés, mais aussi par des musées et fondations, tant en
France qu’à l’étranger.
48
Simone CANTARINI
(Pesaro, 1612 – Vérone, 1648)
Sainte Cécile
Huile sur toile, H. : 119 x L. : 96 cm
49. Jacques Leegenhoek
35, rue de Lille - 75007 Paris
Tél. : 00 33 1 42 86 85 51
jleegenhoek@gmail.com / www.leegenhoek.com
49
Charles LE BRUN
(1619-1690)
Allégorie du Tibre
Huile sur toile, H. : 74 x L. : 95,5 cm
Récemment exposé et publié, ce tableau a été exécuté par le jeune Le Brun durant son voyage de formation à Rome,
entre 1642 et 1645. Il s’agit de l’original mentionné par Nivelon comme ayant été peint en collaboration avec le
Guaspre (Gaspard Dughet) pour le paysage, en une sorte d’hommage à Poussin avec qui l’artiste avait fait le voyage
vers Rome. La belle palette froide et mesurée du tableau, la pose alanguie du Tibre, son expression mélancolique, la
figure assoupie du génie de Rome en témoignent avec une évidence certaine.
La composition était jusqu’à présent connue par la version plus petite du musée de Beauvais (toile 53 x 64 cm), sur
laquelle l’opinion des spécialistes était divisée. La redécouverte de l’original de l’ Allégorie du Tibre éclaire d’un œil
nouveau le séjour et les aspirations du jeune artiste.
50. Maurizio Nobile
Via Santo Stefano, 19/a – 40125 Bologna – Italie
Tél. : 00 39 05 1238363
E-mail : bologne@maurizionobile.com / Site internet : www.maurizionobile.com
50
Gaetano GANDOLFI
(San Matteo della Decima (Bologne), 1734 – Bologne, 1802)
La Sainte Famille et Saint Augustin
Huile sur toile, H. : 230 x L. : 152 cm
Dans son cadre d’origine, daté en bas au centre :
1761
C’est dans le cadre enchanteur de palais Bovi-Tacconi, dans le cœur historique de Bologne, que Maurizio
Nobile, en 1987, débute sa carrière d’antiquaire.
Préférant la peinture et le dessin des maîtres italiens actifs entre la fin du XVe
siècle et la première moitié du XXe
siècle -les spécialisations désormais porteuses de l’activité de la galerie- il s’intéresse également à la sculpture,
aux objets d’art et aux meubles datant du XVIIIe
et XIXe
siècle.
Fort d’une longue expérience et d’une notoriété croissante, en 2010, Maurizio Nobile inaugure une seconde
galerie à Paris.
En concomitance avec la participation à des salons prestigieux, comme
la Biennale Internationale des Antiquaires au Palais Corsini à
Florence, Maurizio Nobile propose dans ses galeries un riche
calendrier d’expositions accompagnées de catalogues rédigés en
étroite collaboration avec les plus grands experts et historiens
de l’art. Des événements annuels où sont présentés les résultats
de ses recherches, parfois des redécouvertes, ainsi que des
nouveautés absolues pour le marché de l’art.
L’attention méticuleuse portée à l’état de conservation et à
la qualité des œuvres est la raison principale de la confiance
et de l’estime dont Maurizio Nobile jouit auprès des
collectionneurs, experts et conservateurs de musées italiens
et étrangers.
Inspirer et accompagner le collectionneur dans ses choix
figurent parmi les points forts qui lui sont unanimement
reconnus.
51. Maurizio Nobile
Via Santo Stefano, 19/a – 40125 Bologna – Italie
Tél. : 00 39 05 1238363
bologne@maurizionobile.com / www.maurizionobile.com
51
Pietro DANDINI, dit Pier DANDINI
(Florence, 1646 – Florence, 1712)
Mort de Lucrèce
Huile sur toile, H. : 88 x L. : 74 cm
Datable vers 1711
52. Galerie Sanct Lucas
Josefsplatz 5, Palais Pallavicini - 1010 Vienne - Autriche
Tél. : 00 43 1 512 82 37 / Fax : 00 43 1 513 32 0316
E-mail : info@sanctlucas.com / metelka@sanctlucas.com
Depuis sa fondation en 1919, la galerie Sanct Lucas est installée au Palazzo Pallavicini, sur la Josefsplatz en
plein centre de Vienne. Depuis ses débuts, la galerie est exclusivement dédiée à la vente de maîtres anciens et
à la peinture du XIXe
siècle.
La galerie a toujours appartenu à la même famille ; son actuel propriétaire et directeur, Roman Herzig, est
le petit-fils du fondateur. Ces vingt-cinq dernières années, la galerie a exposé régulièrement à la TEFAF à
Maastricht ainsi que dans de nombreux autres salons internationaux tels Paris Tableau. Parmi ses clients
figurent les musées les plus importants au monde.
52
David TENIERS LE JEUNE
(Anvers, 1610 – Bruxelles, 1690)
La fête de village
Huile sur panneau, H. : 65 x L. : 40,5 cm
53. Galerie Sanct Lucas
Josefsplatz 5, Palais Pallavicini - 1010 Vienne - Autriche
Tél. : 00 43 1 512 82 37 / Fax : 00 43 1 513 32 0316
info@sanctlucas.com / metelka@sanctlucas.com
53
Claude - Joseph VERNET
(Avignon, 1714 – Paris, 1789)
Pêcheur remontant ses filets
Huile sur panneau, H. : 40,5 x L. : 31,5 cm
Reconnu comme peintre de marine dès 1740,
Claude-Joseph Vernet reçoit du marquis de Marigny
une commande de vingt-deux vues des ports de
France, qu’il réalise de 1753 à 1762. Les quinze
tableaux qu’il exécute finalement (la plupart sont
conservés au musée de la Marine à Paris) révèlent
un remarquable védutiste français, qui applique le
naturalisme esthétique de Diderot. C’est également
le cas de ce tableau, où l’homme et la nature sont
harmonieusement assemblés. Le mouvement du
pécheur remontant ses filets reprend une pose
typique que Vernet utilise assez souvent au premier
plan de ses compositions.
54. Galerie G. Sarti
137, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris - France
Tél. : 00 33 1 42 89 33 66 / Fax : 00 33 1 42 89 33 77
E-mail : giovanni.sarti@wanadoo.fr / Site internet : www.sarti-gallery.com
Giovanni Sarti présente, dans le bel hôtel particulier qu’il occupe au 137, rue du Faubourg Saint-Honoré à
Paris, des peintures italiennes du XIVe
au XVIIIe
siècle, avec quelques meubles et objets d’art d’exception. La
galerie organise régulièrement des expositions sur les primitifs et les tableaux de la Renaissance italienne,
mais aussi sur d’autres périodes, et publie à cette occasion un important catalogue bilingue.
Parmi les expositions présentées au cours des années, on peut citer Vues de Venise et « Capricci » (1725 – 1835)
en 2000, Le XVIIe
siècle (2003) et Fastueux objets en marbre et pierres dures (2006), une autre spécialité de
la galerie qui perdure depuis sa fondation à Londres en 1976.
54
Luca GIORDANO
(Naples, 1634- Naples, 1705)
Portrait de Platon, vers 1660
Huile sur toile, H. : 116,5 x L. : 99 cm
55. Galerie G. Sarti
137, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris
Tél. : 00 33 1 42 89 33 66 / Fax : 00 33 1 42 89 33 77
giovanni.sarti@wanadoo.fr / www.sarti-gallery.com
55
Giovanni Salamone di Ser Albertino DA BOLOGNA,
dit Giovanni DA BOLOGNA
(Actif en Vénétie et à Bologne ; documenté entre 1377 et 1389)
Vierge à l’Enfant, vers 1380
Tempera et or sur panneau, H. : 88 x L. : 55 cm
56. Talabardon & Gautier
134, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris- France
Tél. : 00 33 1 43 59 13 57 / Fax : 00 33 1 43 59 10 29
E-mail : talabardon.gautier@wanadoo.fr
Installés rue du Faubourg Saint-Honoré entre l’Élysée et Saint-Philippe du Roule, au cœur du quartier des
grands antiquaires et des galeries d’art, Bertrand Gautier et Bertrand Talabardon sont des spécialistes reconnus
du XIXe
siècle. Les catalogues qu’ils éditent à l’occasion des expositions qu’ils organisent chaque année sont
devenus des références.
D’un naturel curieux, ils explorent également les périodes les plus anciennes, s’intéressant aussi bien à
la sculpture et au dessin qu’à la peinture. Gageons qu’une fois encore, leurs choix originaux étonneront !
56
(Détail)
57. Talabardon & Gautier
134, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris
Tél. : 00 33 1 43 59 13 57 / Fax : 00 33 1 43 59 10 29
talabardon.gautier@wanadoo.fr
57
Philippe VAN BREE
(Anvers, 1786 - Bruxelles, 1871)
L’Atelier de Jan Frans van Daël à la Sorbonne
Huile sur panneau, H. : 47 x L. : 58 cm
Esquisse pour le tableau exposé au Salon de 1817
58. 58
Galerie Terrades
8, rue d’Alger - 75001 Paris - France
Tél. : 00 33 1 40 20 90 51 / Fax : 00 33 1 40 20 90 61
E-mail : contact@galerieterrades.com / Site internet : www.galerieterrades.com
Dans leur galerie située près du Jardin des Tuileries, Gabriel Terrades et Antoine Cahen aiment faire partager
leur passion pour l’art auprès des amateurs comme des responsables des plus grandes institutions. Leur goût
éclectique et leur exigence en matière de qualité leur permettent de poser un regard original sur les dessins
italiens et français des XVIIe
et XVIIIe
siècles comme sur les œuvres des artistes du XIXe
ou du XXe
siècle.
Fidèle à ses origines, Gabriel Terrades manifeste également un vif intérêt pour les dessins et peintures
espagnols. Spécialiste des estampes anciennes et modernes, Antoine Cahen publie chaque année un catalogue
d’estampes et de dessins. Il est également expert en vente publique auprès de plusieurs grandes maisons de
vente.
58
Thomas-Germain DUVIVIER
(Paris, 1735 – Paris, 1814)
Les Attributs des arts et de la musique
Huile sur toile, H. : 114 x L. : 85 cm
59. 59
La parabole de l’Enfant prodigue est tirée de l’Evangile selon saint Luc (chapitre 15, versets 11 à 32).
Le fils prodigue, parti au loin pour vivre dans la débauche, dilapide sa fortune et se retrouve sous le joug d’un maître dur.
Se repentant, il revient finalement retrouver son père et sa famille : « Et il se leva et alla vers
son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se
jeter à son cou et le baisa ». Le Retour du fils prodigue est l’un des thèmes de prédilection de la peinture italienne
des XVIe
et XVIIe
siècle et plus particulièrement des peintres caravagesques comme le Guerchin (Rome, Galleria
Borghese) ou Lionello Spada (Paris, musée du Louvre). Loth semble avoir eu une attention toute particulière pour
ce sujet mais une grande partie de ses œuvres ne sont plus aujourd’hui connues que par des mentions d’archives.
59
Galerie Terrades
8, rue d’Alger - 75001 Paris
Tél. : 00 33 1 40 20 90 51 / / Fax : 00 33 1 40 20 90 61
contact@galerieterrades.com / www.galerieterrades.com
Johann Carl LOTH
(Munich, 1632 – Venise, 1698)
Le Retour du fils prodigue, vers 1670
Huile sur toile, H. : 128 x L. : 160,5 cm
60. Jacob Adriaensz BACKER
(Harlingen, 1608 – Amsterdam, 1651)
Démocrite, le philosophe rieur, vers 1633
Huile sur bois, panneau de chêne,
H. : 60 x L. : 46,5 cm
Rafael Valls Ltd
11 Duke Street, St. James’s - Londres SW1Y 6BN - Royaume Uni
Tél. : 00 44 207 930 1144 / Fax : 00 44 207 976 1596
E-mail : info@rafaelvalls.co.uk / toby@rafaelvalls.co.uk / Site internet : www.rafaelvalls.co.uk
La galerie Rafael Valls, située dans le quartier de St James’s, est spécialisée dans les tableaux de maîtres
anciens des écoles néerlandaise, flamande et espagnole. Dirigée par son propriétaire Rafael Valls et sa femme
Caroline, la galerie existe depuis plus de trente ans et possède un stock éclectique et varié. Elle jouit d’une
belle réputation pour ses tableaux en trompe-l’œil et pour ses expositions intimes organisées une fois par an à
l’occasion de la Old Master Paintings Week. Elle participe tous les ans à la TEFAF à Maastricht et désormais
à Paris Tableau.
La galerie achète des œuvres d’art directement à des clients privés et propose aussi ses services en courtage,
expertise, valeur d’assurance, des conseils en conservation, en achat et vente aux enchères.
60
61. 61
Cette scène aux détails très fouillés est plus inventive que
l’Adoration (mois de Janvier) que Martin van Valckenborch
a réalisée dans le cadre d’une série de 12 œuvres relatant
une année de la vie du Christ et qui est exposée au
Kunsthistoriches Museum de Vienne. Ici, l’artiste choisit de
rassembler plusieurs épisodes de la vie du Christ sur une
seule toile.
Martin van VALCKENBORCH
(Louvain, 1534 – Francfort-sur-le-Main, 1612)
Nativité
Huile sur toile, H. : 61,6 x L. : 124,5 cm
Rafael Valls Ltd
11 Duke Street, St. James’s - Londres SW1Y 6BN - R.U.
Tél. : 00 44 207 930 1144 / Fax : 00 44 207 976 1596
toby@rafaelvalls.co.uk / www.rafaelvalls.co.uk
62. 62
Galleria Carlo Virgilio & C.
Via della Lupa, 10 - 00186 Rome - Italie
Tél. : 00 39 06 6871093 / Fax : 00 39 06 68130028
E-mail : info@carlovirgilio.it / carlovirgilio@carlovirgilio.it / Site internet : www.carlovirgilio.it
La Galleria Carlo Virgilio a été fondée en 1979, à l’occasion de l’exposition Disegni romani di figura
(1800 – 1870), considérée comme l’une des premières manifestations d’intérêt national consacrées au dessin
néoclassique et académique. Depuis lors, plus de cent expositions s’y sont tenues et autant de catalogues
ont été rédigés par d’éminents spécialistes italiens et européens. La très riche documentation de la Galleria
Carlo Virgilio est le fruit de trente ans de recueil d’informations et d’archives photographiques sur
des dizaines de milliers de sujets.
À l’origine, l’expertise de la galerie portait sur les dessins de la fin du XVIIIe
siècle aux premières décennies
du XXe
siècle. En rejoignant la Galleria Carlo Virgilio, Stefano Grandesso, historien de l’art, en a élargi
les compétences à la sculpture occidentale du XXe
siècle et à la peinture.
Outre les collectionneurs privés, la galerie compte parmi ses habitués les représentants d’institutions et musées
internationaux comme la Galleria dell’Accademia à Venise, la Galleria Nazionale delle Marche à Urbino,
la Reggia de Caserta, le museo nazionale di Palazzo Mansi à Lucca, le museo Napoleonico à Rome, le musée
du Louvre à Paris, le musée Fabre à Montpellier, le Winckelmann museum de Stendal et le Chicago Art Institute.
August NICODEMO
(Rastatt, 1763 – Naples (?) circa 1797)
Minerve accueillant Louis Charles de Bourbon face au tombeau de son père Louis XVI,
en présence de la France et de l’Hercule de Bourbon
Huile sur toile, H. : 76 x L. : 63 cm
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63. 63
Galleria Carlo Virgilio & C.
Via della Lupa, 10 - 00186 Rome - Italie
Tél. : 00 39 06 6871093 / Fax : 00 39 06 68130028
info@carlovirgilio.it / www.carlovirgilio.it
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Felice GIANI
(San Sebastiano Curone/Alexandrie, 1758 – Bologne, 1823)
Samson et Dalila, 1784
Huile sur toile, H. : 35 x L. : 54,5 cm
L’œuvre présentée ici est un des rares tableaux de chevalet de Felice Giani qui fut le plus grand décorateur de fresques
néoclassiques d’Italie et un dessinateur célèbre et imaginatif, fondateur de l’Académie des pensées, consacrée au dessin
d’invention. C’est également l’ une des œuvres les plus anciennes documentée de l’artiste. En effet, il s’agit d’une esquisse
du tableau présenté au concours de l’Académie des Beaux-Arts de Parme en 1784, réalisée dans la Rome cosmopolite de
Batoni, Canova et David. Après une formation à Bologne auprès de Gandolfi, Giani avait su fondre rapidement dans son
style originel, les nombreuses suggestions figuratives dérivées du sublime nordique et de la liberté expressive de Cades et
de Kauffmann, avec une prédilection pour le maniérisme du XVIe
siècle.
64. Galerie Claude Vittet
Le Louvre des Antiquaires, 2, place du Palais Royal -75001 Paris - France
Tél. / Fax : 00 33 1 42 60 11 39
E-mail : vittet.claude@yahoo.fr / Site internet : www.galerievittet.com
Spécialiste des écoles du Nord des XVIe
et XVIIe
siècles, du paysage français XVIIIe
ainsi que de l’art de
la miniature, Claude Vittet choisit avec un soin tout particulier chaque œuvre sur des critères d’excellence
pour ce qui concerne l’état de conservation et la rareté. Il répond aux exigences des collectionneurs et des
musées en quête de pièces uniques tant du point du vue de l’expression artistique que du sujet représenté.
Homme de passions et de convictions, son rôle de conseil répond à une demande croissante des amateurs
convaincus de l’intérêt de collectionner et d’investir dans la peinture des Maîtres Anciens. Il est membre du
SNA (Syndicat National des Antiquaires) et expert auprès de la CECOA (Chambre Européenne des Experts-
Conseil en Œuvres d’Art).
64
(Détail)
65. Galerie Claude Vittet
Le Louvre des Antiquaires, 2, place du Palais Royal - 75001 Paris
Tél. / Fax : 00 33 1 42 60 11 39
vittet.claude@yahoo.fr / www.galerievittet.com
65
Frans FRANCKEN le Jeune
(Anvers, 1581 – Anvers, 1642)
Le Portement de Croix
Huile sur cuivre, H. : 50,3 x L. : 66,3 cm
Signé, porte au dos la marque de Pieter Staes – Daté 1604
66. 66
The Weiss Gallery
59 Jermyn Street - Londres SW1Y 6LX - Royaume -Uni
Tél. : 00 44 207 409 00 35 / Fax : 00 44 207 491 96 04
E-mail : chris@weissgallery.com / Site internet : www.weissgallery.com
The Weiss Gallery, magnifique espace situé au 59 Jermyn Street au cœur du prestigieux quartier St James’s à
Londres, est la principale galerie des périodes Tudor et Stuart, ainsi que des portraits des grands maîtres de
l’Europe du Nord.
Au cours des dernières décennies, la galerie a réalisé de nombreuses ventes significatives d’œuvres qui
enrichissent désormais les grandes collections de peinture privées et publiques du monde entier.
L’un des principaux atouts de la galerie est son attrait pour la recherche. En effet, les nombreux
catalogues qu’elle a publiés sont devenus des références pour spécialistes et collectionneurs.
The Weiss Gallery est ravie de conseiller les clients, tant sur des questions de conservation et de restauration
que sur les valeurs d’assurance.
66
Jakob Ferdinand VOET
(Anvers, 1639 – Anvers, circa 1700)
Portrait d’une élégante Demoiselle, circa 1678 ?
Huile sur toile, H. : 73 x L. : 59 cm
67. 6767
The Weiss Gallery
59 Jermyn Street - Londres SW1Y 6LX - Royaume-Uni
Tél. : 00 44 20 74 09 00 35
chris@weissgallery.com / www.weissgallery.com
Frans POURBUS Le Jeune
(1569-1622)
Portrait d’un Officier Habsbourg, circa 1600
Huile sur panneau, H. : 98,4 x L. : 77,4 cm
Ce vif portrait révèle le panache que Pourbus introduit
dans ses œuvres au milieu des années 1590, après avoir
commencé à travailler pour la Cour des Habsbourg
de l’Archiduc Albert et Archiduchesse Isabella Clara
Eugenia à Bruxelles en 1594.
Le sujet est identifiable comme étant un officier
de l’armée des Habsbourg, plutôt des Pays-Bas
espagnols que d’Espagne, combattant contre
les Etats néerlandais protestants lors de la
Guerre de Quatre-Vingts Ans (1568 – 1648).
Avec sa gorgerette et son simple casque à plume, ce
Portrait d’un Officier Habsbourg présente un officier
en simple tenue de combat et non pas en armure.
Cela permet à Pourbus de peindre un personnage plus
modeste que ses précédents portraits de la famille royale
des Habsbourg ; il mélange ainsi les conventions de
l’art du portrait flamand et espagnol afin de présenter
l’image du panache militaire tout en restant un portrait
bien observé d’un soldat en service.
68. 68
Les marchands
Parce que le cadre est l’écrin de la toile et qu’on
ne peut imaginer un tableau ancien sans lui,
les organisateurs de Paris Tableau ont choisi de
créer deux stands pour les marchands de cadres
anciens.
Un cadre peut être choisi par l’artiste ou par le
premier acquéreur du tableau et l’on parle alors
de «cadre d’origine».
Mais, comme il protège la toile, il a souvent
souffert au fil du temps, s’est détérioré, démodé,
ou ne convient tout simplement plus au nouveau
décor auquel il est destiné.
A charge alors au nouvel acquéreur de se rendre
chez un marchand de cadres et de choisir parmi
ses trésors la pièce qui saura remettre son tableau
en valeur.
70. Galerie Montanari
8, rue de Miromesnil 75008 Paris – France
Tél. : 00 33 1 49 24 07 52 / Fax : 00 33 1 49 24 07 42
E-mail : amontanari@wanadoo.fr / Site internet : www.montanaricadres.com
La Galerie Montanari a été fondée en 1978 par Amedeo Montanari. D’abord située rive gauche, elle a déménagé
sur la rive droite en 2002. La galerie présente une grande collection de cadres anciens français, espagnols, italiens
et hollandais, allant du XVIe
siècle au XXe
siècle. Elle exécute tout type d’encadrements anciens et modernes afin
de mettre en valeur les œuvres confiées. Elle réalise également tout modèle de cadres sur mesure.
Capucine Montanari, la fille d’Amedeo, a récemment repris la direction de la galerie, assurant ainsi sa
continuité. L’équipe, jeune et dynamique, comprend deux « meilleurs ouvriers de France » spécialistes en
encadrement. Ces professionnels utilisent des matériaux neutres et conformes aux normes actuelles les plus
contraignantes afin d’assurer une conservation optimale et satisfaire aussi bien les institutions publiques que
les particuliers.
70
Cadre Romain ‘Salvator Rosa’ c .1740,
en bois fruitier teinté
avec feuilles d’acanthe, rubans
et oves avec dard
en bois sculpté et doré
H. : 103,2 x L. : 78,5 x P. : 18,5 cm
71. Galerie Montanari
8, rue de Miromesnil - 75008 Paris
Tél. : 00 33 1 49 24 07 52 / Fax : 0033 1 49 24 07 42
amontanari@wanadoo.fr / www.montanaricadres.com
71
Cadre Régence
en chêne sculpté et doré
à cartouches feuillagés,
coquilles de milieux
et bords cannelés, entrelacs
et quadrillage fleuri
H. : 36 x L. : 26 x P. : 13,5 cm
72. Enrico Ceci
Cornici Antiche - Via Giardini 320 - Formigine (Modène) - Italie
Tél. : 00 39 059 556119 / Fax : 00 39 059 570660
E-mail : enricoceci@enricoceci.com / Site Internet : www.enricoceci.com
Enrico Ceci a commencé son activité en 1975 en poursuivant l’activité familiale débutée en 1950. Depuis 1985,
il s’est spécialisé dans le commerce des cadres anciens du XVIe
au XXe
siècle. Parmi ses clients, on trouve des
collectionneurs privés, des musées et des institutions publiques et privées. Il a participé à diverses manifestations
d’art internationales, telles que la Biennale de Rome au Palais Venezia, la Biennale de Florence au Palais Corsini,
The Milano International Fine Art & Antiques Show, la Gotha de Parme, la Modenantiquaria de Modène.
Il a été président du Syndicat autonome des marchands d’Art de Modène de 1997 à 2000 et de 2006 à 2009
ainsi que membre de plusieurs commissions d’experts dans des expositions d’antiquaires. Il est Commandeur
de la Repubblica Italiana depuis 1999.
72
Très important cadre en bois
à placage d’argent et bronze doré
Rome, début du XVIIe
siècle
Vue H. : 17 x L. : 19 cm
Extérieur H. : 37,5 x L. : 40 cm
73. Enrico Ceci
Cornici Antiche - Via Giardini 320 - Formigine (Modène) - Italie
Tél. : 00 39 059 556119 / Fax : 00 39 059 570660
enricoceci@enricoceci.com / www.enricoceci.com
73
Important cadre en bois peint et doré à décor de
feuillages et fleurs, avec incrustations de nacre
Travail vénitien du début du XVIIIe
siècle
Vue H. : 81 x L. : 61 cm
Extérieur H. : 111 x L. : 91 cm