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ETUDE SUR LA DETECTION DES PWOMENES UROSPBTIAUX RARES
II,4, ANNEXE : comptes-rendus de v i s i t e s en France. 
Ce volume contient l e s 47 comptes-rendus de v i s i t e s effec-tuées 
en France sur l e thème vdétectionH, 
Pour des misons d'encombrement, certaines annexes vol&- 
neuses ont &té supprimées, l e s références correspondantes 
étant a l o r s indiquées explicitement, 
Les annexes c l a s s i f i é e s au niveau ttConfidentiel DéfenseN 
sont regroupées dans l e volume no 2'. Il faut noter que l e s 
infarncations présentées dans le volume c l a s s i f i é ne sont 
pas de nature à modifier de façon sensible les conclusions 
de c e t t e étude, t e l l e s qu'elles sont présentées dans l e s 5 
volanres non classifiés.
Groupe dlEtude des 
Phénomènes Aérospatiaux Non- identifiés ------------------ 
THÉME : 
DETECTION 
MOTS-CLÉS : SISMIQUE - EEIROMAGNETIQUE 
OPTIQUE - cA_pTrrnl?S - 3mROLOGIE 
COMPTE- RENDU DE VISITE N; : oO/ 0580 / 
* 
VISITE EFFECTUÉE PAR : WBWE~X&&~XX 
NOM: 
VISA : 
L I E U : PARIS -DA*T E * 21.05.80 
OBJET DE LA VISITE : Prise de contact 
LABORATOIRE VISITE : 
-NOM * 
-VISA a 
-NOM : Alain ESTERLE 
VISA : 
2, rue des Fossés St Marcel 
75005 PARIS s 
PERSONNES RENCONTREES - XNMXMX~ : Yves ROCCARD 
DOCUMENT NO CT/GEPAN - 0083 DU : 10 JUIN 1982 
DIFFUSION : F. LOUANGE
Yves ROCCARD est dubitatif quant aux OVNI et quant a leur détec-tion 
possible. 
Cependant, i l est prêt a nous aider a une implantation. Il y a 
3 possi bi 1 i tés : 
- privée : i l a une propriété abandonnée en Provence. 
- universitaire : par un ancien élgve Professeur PARIS 
V I qui entretient unestation sur le plateau de Valençole. 
- le réseau C.E.A. qui se décompose en deux : 
* réseau sismique (laboratoire de Détection et de géo-physique) 
station en triangle (50 km de coté) dont une en 
Provence. 
* réseau électromagnétique en triangle plus quatrième 
pour levée de doute. 11 y manque un repérage de turbu-lence 
magnétique en haute atmosphère (barres de Selzer). 
Elles donnent un repérage en azimut et distance 112 
degrés. p. 
Les deux domaines privilégies de detection selon Yves ROCCARD, 
seraient l'électromagnétisme et l'optique. 
Il a mis au point des flashmètres qui sont sensibles au centième 
de luxe (1/50 de la luminosité de la pleine lune), visent l'ho-rizon 
sur 360" avec une ouverture de 2 a 3" et repère des tirs 
de MURUROA a 400 km (beau temps) (270 km (trés mauvais temps)). 
11 serait intéressant d'adopter de tels flashmètres ou d'utiliser 
des cellules (visible, infrarouge jusqu'a 10/ ") . 
Deux tâches pourraient être soutenues par le GEPAN et confiées 
au C.E.A.. 
- Mise au point d'une détection par barres de Selzer (cf. 
haute atmosphère), 
- étalonnage des flashmètres la nuit (bruit de fond dus 
aux scintillement et fréquence 50 Hz des lumières).
::roupe d'Etude des 
Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés ------------------ 
MOTS-C& ; BALLON- RADAR - CAPTEUR - 
. NUAGE - SIYULATION - ELECTRICITE 
I ATMOSPHERIQUE - METEOROLOGIE I 
COMPTE- RENDU DE VISITE !!= : O 1 1 18 1 / 
VISITE EFFECTUEE PAR : 2$%wlXxmm: 
-NOM : JJ. VELASCO 
-VI*S A * 
LIEU : MAGNY - TRAPPES D-ATE : 26.11.81 
OBJET DE LA VISITE : Visite des installations et prise de contact 
LABORATOIRE VISITE 
ADRESSE : 
-TEL, : 
-NOM : B. ZAPPOLI 
VISA : 
-NOM A. ESTERLE a 
VISA : 
: E.E.R.M. 
MAGNY-LES-HAMEAUX 
Tél. : 
STATION METE040LOGIQUE DE TRAPPES 
Centre Technique et du ?latériel 
DOCUMENT No CT/GEPAN - DU : 
DIFFUSION :
Le Centre de MAGNY est un organe de 1 'Etablissement dlEtudes et Recherche de la 
Météo. 11 s'occupe de prospective (physique des nuages et pluie artificiel le) 
et d'instrumentation (capteurs). Le Centre de TRAPPES est plus appliqué, orienté 
vers 1 ' instrumentation opérationnel le (dans les stations de mesures). 
QUATRE SOUS-VISITES : 
1.1. - PHYSIQUE DES NUAGES 
11 s'agit de reproduire dans un tube les conditions se présentant 1 'intérieur 
d' un nuage (densité des gouttes, diametres, phénomene de rupture ou d'accrétion). 
On peut faire varier séparément des parametres physiques un a un. 
1.2. - LIDAR 
Emission laser accompagnée d'une mesure au télescope. Le laser provoque 2 diffu-sions 
: RAYLEI GH et RAMAN. La deuxieme est beaucoup plus ténue mais plus spécifi-aue 
des molécules, d'où la possibilité d'analyse des pollutions, distances de 
Au passage 
3000 m par 
existe des 
région par 
etc. 
nous avons appris les essais d'éclairage de la base de nuages jusqu'a 
des projecteurs au Xénon 4 KW. Dans certaines petites stations, il 
projecteurs 100 W très directifs (cf. projecteur HM1 utilisé dans la 
sienne). 
1.3. - RADAR 
Il s'agit de radar doppler pour survei 1 ler les nuages (sensibles a des particules . 
de 50 0 p ) . La détection dépend de 1 a tai 11 e et de 1 a densi té des gouttes. 
1.4. - ELECTR ICITE ATMOSPHER IQUE 
Deux types d' instruments : 
- mesure du gradient de potentiel soit avec un instrument dép 
(survei 11 ance Ariane) soit avec un instrument beaucoup pl us 
zai nes de centimètres) mais beaucoup moins précis (biométéo 
asthmatiques) ; 
loyé sur 20 m 
petit (di- 
, étude des
- détection de décharge par reconnaissance des ondes électromagnétiques émises 
par la décharge. Sensible jusqu'à 30 km, i l comptabilise les décharges ; 
i l est non directionnel. 11 y a un réseau anglais de triangulation des 
décharges, rien en France. 
A noter aussi quelques engins volants téléguidés pour analyse météo : avions (2 à 
3 m) di ri geables (Dynosaure , 8 m) e t peti tes fusées (O à 80 km d ' al ti tude) . 
2.1. - EN STATION 
Sept stations de bal lon-sondes avec 2 t i r s par jou r ; récupération (80 %) avec 
prime (4.50 F puis Atlas Météo). Au total , 9000 bal ions par an (5600 en métro-pole). 
A multiplier par deux pour les ballons avec mesures de vent simple. 
(Fabricant : Mesura1 77500 Chal les). Le réflecteur radar est en papier aluminisé, 
pyramide double de z 80 un de haut. Les tirs ont lieu normalement a 12 H et O H 
TU + 45 mn. En fait, i l est fort possible que les t i r s soient faits avant (veilles 
de nuit) . 
2.2. - RADAR 
Trois types de - MELODI - RODIN - OMERA 
Le radar RODIN 
des stations ; 
radar (voir annexe 3 du doc. 31181) : 
: 10 cm (très peu, tres cher) 
: 5 cm (THOMSON, projet) 
: 3.2 cm (actuel). 
est actuellement a 1 'étude. 11 devrait équiper à 1 'avenir 1 'ensemble 
i 1 faudra prévoir un réseau de transmission et d'enregistrement 
pour traitement des données. Actuel lement trai tement à 1 'oei 1, en temps réel. L' image 
étant numérisée, 1 'information est essentiel lement nuageuse (intégration sur le 
temps et la distance pour faire ressortir les échos). Les avions sont ii peine repérës. 
Problème général des images numérisées et traitées qui donnent une information de 
pl us en pl us sélective.
Groupe d'Etude des 
?hénomSnes Aérospatiaux Non-ident ------------------ i fiés 
DETECTION 
SATELLITE - TELEDETECTION - PREVI-SIONS 
- CENTRE DOCUMENTAIRE 
CONPTE- RENDU DE VISITE N' : O3 / * / 
. 
VISITE EFFECTUÉE PAR : ,4WiXX%]B);I, : 
-YOM : A. ESTERLE : JJ. VELASCO 'N OM * B. ZAPPOLI 
VISA : 1 VISA : 1 VISA : 
I I 
LIEU : BOULOGNE (METEO. NATIONALE) DATE : 27.11.51 (après-midi) 
OBJET DE LA VISITE : 
LABORATOIRE VISITE : DIRECTION DE LA METEOROLO-GIE 
NATI-ONALE 
ADRESSE : 77, rue de Sèvres 
92106 BOULOGNE-BILLANCOURT 
DIFFUSION :
Nous somnes accueillis par M. PERRIN De BRICHAMBAUT qui nous dit que la création 
de moyens d'observation spatiaux par 1 'utilisation de satellites donne à la météo-rologie 
un outi 1 supplémentaire dans la prévision météorologique. 
Les images fournies toutes les 1/2 heures par le satel 1 i te européon METEOSAT, 
transmises par la station de LANNION, peuvent étre confrontées aux données gérées 
par le systeme de calcul informatique. 
Actuellement il n'existe pas d'utilisation systématique de ces donnees que ce soit 
dans un but de description (combinees aux autres informations) ou dans un but de 
previ s ion ( i ncl usi on dans l es mode1 es) . 
LISTE DES ANNEXES : 
ANNEXE 1 - EXEMPLE DE REPRESENTATION GRAPHIQUE DES PRINCIPAUX ELEMENTS DES 
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES EN SURFACE 
ANNEXE 2 - LIAISONS TELEGRAPHIQUES S.M.M. 
LIAISONS TELEPHONIQUES S.M.M. 
RESEAU DE TRANSMISSION DE DONNEES ET DE FACSIMILE CODE S.M.M. 
LIAISONS INTERNATIONALES 
ANNEXE 3 - RADAR PANORAMIQUE 10 CM MELODI 
RADAR PANORAMIQUE 3 CM POUR DETECTION DES PRECIPITATIONS 
RADAR PANORAMIQUE 5 CM RODIN 
RADAR METEOROLOGIQUE MOBILE "RAMO" 
RADAR VENT "RAFIX" 
RADAR VENT "ZEPHYR" 
ANNEXE 4 - STATIONS METEOROLOGIQUES METROPOLITAINES
Appartenant au Département Système, ils t r a v a i l l e n t sur l a foudre, 
sous l a responsabilité générale de M. BOULAY (Meudon) du Dgpartement 
de Physique (Directeur : M. TAILLET). 
L'ONERA étudie l a foudre du point de vue des foudroiementsd'avions, 
sous contrat DRET. Ils sont en r e l a t i o n courante avec l e CNET (M. 
HAMELIN - Lannion)) qui s ' i n t é r e s s e aux perturbations du réseau 
hertzien e t des lignes téléphoniques a i n s i qu'a l'affaiblissement du 
signal hertzien (avec l e CRPE : Centre de Recherche en Physique de 
l'Environnement - CNET + CNRS). 
Ils ont a i n s i participé ensemble au programme COPT (Convections Pro-fondes 
Tropicales) en Côte d ' I v o i r e , sur deux thèmes : phénomènes 
électriques (BOULAY) e t Physique de 1 ' atmosphère (WALDTEUFEL) . Le dé-pouillement 
e t l e traitement des expériences e s t en cours. 
1'ONERA coopère aussi avec l e s USA pour l e programme TRIP (Thunder-storm 
Research Investigation Program). En France ils ont participé 3 
l a campagne de Saint Priva.sen 1977 pour l a l o c a l i s a t i o n des décharges 
d' é l e c t r i c i t é statique (réseau de moulins à champ (voir document 51281) 
e t l a c a r a c t é r i s a t i o n des rayonnements électromagnétiques associés aux 
é c l a i r s . 
Enfin, 1'ONER.A étudie d'une manière générale l e foudroiement des ma-tériaux 
e t l a diffusion des courants dans l e s solides. Ils u t i l i s e n t 
aussi un Transal expgrimental basé au CEV de BRETIGNY. 
Pour ce qui e s t des e f f e t s des eclairs sur l'environnement, ils peuvent 
ê t r e de t r o i s types : - e f f e t de souffle (onde de choc) ; - champ magnétique induit par le courant de la décharge (10 3 
100 kA) ; - rayonnement électromagnétique (maximum vers 100 MHz . 
C e s t r o i s e f f e t s thermiques, magnétiques e t électromagnétiques pour-r 
a i e n t peut- être ê t r e reconnus sur l e s végétaux environnants si les 
études biochimiques ont é t é suffisamment développées dans ce sens. 
Sinan, il f a u d r a i t l e s s u s c i t e r . 
7 documents fournissent des informations sur ces aspects : 
--- Documents généraux : 
"Research on Artificially Triggered Lightning i n France" 
(Fierro, Gary e t a l ) 
" Atmospheric and Radio Noise" 
E.T. Pierce 
"Lightning Phenomena ; Theory and Background" 
J .E. Nanevicz
--- Rayonnements électromagn6tiques : 
"Measurements of Electromagnetic Properties of Lightning with 
10 Nanosecond Resolution" 
C.E. Baum e t a l 
"The s t r u c t u r e of Ligntning Radiation Field" 
Philip Xrider et a l 
"Pr6sentation du Phénomène" 
ONERA RT 50/7154 PY 
--- Effet de souffle : 
"Thunder" 
A.A. Few 
Scientific American 
A signaler aussi : 
- il e x i s t e un système commercialisé américain pour repérer 
l e s é c l a i r s 3 quelques dizaines de kilomètres (précision 
quelques centaines de mètres). M. BOULAY d o i t être au courant. 
- Le LDG (CEA-DAM) s ' e s t int6ress6 aux c a r a c t é r i s t i q u e s électro-magnétiques 
des é c l a i r s pour l e s différencier de certains 
autres phénomènes q u ' i l s essaient de détecter. Ils ont peut 
ê t r e i n s t a l l é un réseau.
Groupe d'Etude des 
hénomènes Aérospatiaux Non- identifiés 
THÈME : -. 
DETECTION 
MOTS-CLÉS : METEORE - OPTIQUE - 
CAMERA - METEORITE - MINERALOGIE 
COiIPTE- RENDU DE VISITE : 1 1 / O i 82 / 
'-ISA : 
m: PARIS 
-DATE 1 4 . 0 1 . 8 2 * 
-VISA : 
~BJET DE LA VISITE : Informations complémentaires sur les météorites I 
.ABORATOIRE VISITE : Laboratoire de Minéralogie 
I NO C.N,R,S, : 04-0286 des roches profondes et des 
VISA : 
- 
météorites 
61, rue Buffon 
75005 PARIS 
'ERSONNES RENCONTREES - : M, PELLAS 
IIFFUSION : 
i 
,
M. PELLAS nous donne quelques renseignements s u r les m é t é o r i t e s : 
ils s o n t s o i t en fer ( f e r r i t e s ) , soit rocheux ( c h o n d r i t e s ) . Les 
f e r r i t e s r e p r é s e n t e n t 5 % d e s c h u t e s . Les c h o n d r i t e s peuvent être à 
base de carbone (chondrites carbonnées) e t c o n t e n i r des molécules 
orgûniques é l a b o r é e s e x t r a- t e r r e s t r e s . Les v i t e s s e s d ' a r r i v é e s o n t 
v a r i a b l e s mais couramment de l ' o r d r e de 20 km/s. Les impacts se f o n t 
à 200 km/h (60 m/s). Toutefois les t r è s massifs ne s o n t pratiquement 
pas f r e i n é s par l'atmosphère ... 
La d e n s i t é moyenne e s t d e 3.5. Il y a en Frr~~~Gc6- ec h u t e s r e c e n s é e s 
jusqu'en 78, non é q u i r é p a r t i e s (absence en ~$:gion p a r i s i e n n e et dans 
le Nord). 
L e s t a i l l e s sont t r è s v a r i a b l e s , de même que l a d u r e t é . Il d o i t y 
a v o i r un r a p p o r t 1/1000 e n t r e la masse au sol e t l a masse e n h a u t e 
atmosphère. Il peut y a v o i r &tect.ion des grosses c h u t e s p a r les 
séismographes (cratgre de S a i n t Séverin : 300 kg avec fragmentation 
en une centaine d ' é l é m e n t s ) . 
L'aspect des m é t é o r i t e s est couramment lisse, sombre, p o l i ( f u s i o n en 
s u r f a c e ) . Il est p o s s i b l e de r e c o n s t i t u e r l ' h i s t o i r e des météorites 
en a n a l y s a n t l e u r composition et l e u r s t r u c t u r e : durée d ' e x p o s i t i o n 
aux r a d i a t i o n s cosmiques ( p l u s i e u r s m i l l i o n s d'années) ; durée de 
l a t e n c e dans une masse p l u s importante, profondeur, etc. La spécificit6 
des matériaux e x t r a- t e r r e s t r e s r é s u l t e de r é p a r t i t i o n s d i f f é r e n t e s 
d ' i s o t r o p e s ( v o i r M. LORIN - Universite d'Orsay - Bât. 510 - Physique 
des s o l i d e s ) . 
Il est p o s s i b l e a u s s i de déterminer l a t r a j e c t o i r e d ' a r r i v é e e t a i n s i 
dans c e r t a i n s cas, d ' é t a b l i r à rebours l ' o r i g i n e (par exemple ceux q u i 
viennent des astéroïdes Apollo, en 20.000 années). 
Encore f a u t- i l un réseau de d é t e c t i o n optique. De tels réseaux e x i s-t 
e n t en : 
- ALLEMAGNE : Pr. T. KIRSTEN 
Max Plank I n s t i t u t für Kempsysik 
Post Fach 103980 
69 Fidelberg 
RFA 
- USA : P r o j e t PRAIRIE 
- ANGLETERRE (en 78) : s ' a d r e s s e r au s e c r é t a i r e de l a Royal 
Astronomical Society 
- CANADA : Ian Halliday 
Herzberg I n s t i t u t e of Astrophysics 
National Research Council of Canada 
OTTAWA - K1A OR6 CANADA 
- TCHECOSLOVAQUIE : CEPLECHA
En France, selon M. PELLAS, c'est peut être auprès de 1'INAG que l ' o n 
p o u r r a i t trouver le m e i l l e u r a c c u e i l à l ' i d é e de l ' i m p l a n t a t i o n d'un 
réseau de caméras par exemple dans les o b s e r v a t o i r e s . C ' e s t a u s s i à 
1'INAG que l ' o n p o u r r a i t trouver le ou les chercheurs q u i p r e n d r a i e n t 
en charge les données et les c a l c u l s des t r a j e c t o i r e s . 
M. PELLAS s i g n a l e a u s s i l e s c o l l e c t e s d e s ~aponaise t ~méricainsd ans 
ltAntartique. Il n'y a pas d ' a c t i o n équivalente c ô t é f r a n ç a i s . On peut 
cependant y ramasser aisément des m é t é o r i t e s jusqu'à l a d e r n i è r e 
g l a c i a t i o n . 
Enfin, M. PELLAS a évoqué les travaux du sociologue Ron Westrum s u r 
la place des anomalies dans l a science e t les r é a c t i o n s s o c i a l e s aux 
événements "impossibles" : 
Department of Sociology 
Eastern Michigan University 
YPSILANTI 
MICHIGAN 48197 
USA.
1 DETECTION 
Groupe dlEtude des 
- Phénomènes --A-ér-o-s-p-a-t-i-a-u-x- --N-o-n--i dentiffés I AVIATION CIVILE RADAR 
COMPTE- RENDU DE VISITE. N- : 12 / 0482 / 
; E'. LOUANGE 
VISA : *> 
w: 
VISA : 
: PARIS BATE : 22.04.82 
LABORATOIRE mma : Aviation Civile 
34, rue du Louvre 
Am: 75001 PARIS 
J 
A4&%?&~~jf~$~xf:i ifi APPEL a DE : 
w: 
VISA : 
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU ; I 1 
DIFFUSION : l
Les responsaoilités de :!. Sansovini au s e i n de l'aviation 
c i v i l e , e t sous la t u t e l l e du ainistGre des t r a n s p o r t s , 
concernent la s é c u r i t é d e s a é r o n e f s c i v i l s (avions e t hé-l 
i c o p t è r e s ) . C'est donc un i n t e r l o c u t e u r t r è s q u a l i f i é 
pour garler des équipements embarqués, e t en p a r t i c u l i e r 
des r a d a r s nétéorologiques. C'est précisénent sur ces ra-d 
â r s qu'a porté l ' e n t r e t i e n téléphonique, car ils sem-b 
l a i e n t a p r i o r i pouvoir c o n s t i t u e r une source d'informa-t 
i o n sur l e s phénomènes a é r i e n s r a r e s . 
Les avions e t h é l i c o p t è r e s c i v i l s s o n t équipés de r a d a r s 
météorologiques capables de d é t e c t e r l e s orages, m a i s il 
ne s'agit que d'une aide au p i l o t e , qu'il u t i l i s e qumd 
il l e d é s i r e , e t qui ne l a i s s e aucune t r a c e . Zn e f f e t , il 
nt e s t prévu aucun d i s p o s i t i f dl enregistrement des données 
. v i s u a l i s é e s s u r l'écran. Les s e u l e s exceptions s o n t cons-t 
i t u é e s par 1ss prototypes, qui sont équipés alun système 
d'enregistrement à bord, m a i s ne sont jamais plus que 5 * ou 6 e t ne volent que sporadiquement. 
Your l e s p i l o t e s , ce moyen se s u f f i t à lui-même, e t il n'y 
a pas de besoin supplémentaire d'information. 
En conclusion, vue dans l'optique de l'étude en cours sur 
l a d é t e c t i o n systématique des phénonènes r a r e s , c e t t e ca-t 
é g o r i e de moyens e t dtutilisateurs présente peu alintérêt. 
Il n'y a pas de besoin, e t l e s équi2etoents existants ne 
sont pas conçus pour l a i s s e r des i n f o r a a t i o n s durables, 
contraireaent aux i n s t a l l a t i o n s au s o l . Tout au plus peut-on 
de~ander que l e s p i l o t e s q u i d é t e c t e n t par hasard un 
Scho inexpliqué l e s i g n a l e n t au s o l ( c e q u i sz f a i t dSjà 
de toute façon), n a i s c e l a relève olus du téaoignage f o r-t 
u i t que UE l a d é t e c t i o n systénatique.
Groupe d' Etude des 
Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-t-ia-u-x- -N--o-n-- identi f iés 
DETECTION 
r 
MOTS-CLÉS : 
ASTRONOME AMATEUR - ASTRONOMIE 
COMPTE- RENDU DE VISTTE.. NP : 1 3 / O 48 2 / 
VISITE EFFECTUÉE PAR : 1~~6lkxifix:~ t~i 
: F. LOUANGE MM: 
Nu: 
VISA : 
l VISA : 
LIEU : PARIS DATE : 23.04.82 
PBJET DE 1A VISITE : Prise de contact avec la S.A.F. 
( S o c i é t é A s t r o n o m i q u e de F r a n c e ) 
ADRESSE : Studio P e r e t 
126, rue du F a u b o u r g S t 
7 5 0 1 0 PARIS I 
PERSONNES RER: M. WESS LER (membre du comité de 
rédaction) 
- -- 
DOCUMENT N O CT/GEPAN - 
DIFFUSION :
1. Objet de l'entretien. 
L'un des domaines d'investigation prévus a p r i o r i pour la 
d é t e c t i o n systématique cies phknomènes aérospatiaux r a r e s 
est c e l u i de l'astronomie d'amateurs. On peut en e f f e t 
considérer l'ensemble des astronoaes amateurs comme un po-t 
e n t i e l d'observation systématique du c i e l , e t s e dexander 
si des procédures d'échange dlinforrnation (dans l e s deux 
sens) s o n t envisageables e t s o u h a i t a b l e s , dans la mesure 
où il e x i s t e des organes de coordination chez ces amateurs. 
Il se trouve que N. ~eissler, qui a déjs eu a f f a i r e au GEPAN 
i propos des réseaux de d i f f r a c t i o n , e s t depuis longtemps 
(1463) membre du comité de ridaction de la revue "L'sstro-nomie", 
que publie la Société Astrononique de France, l'une 
des plus irnportantes s o c i é t é s d'astronoaes mateurs de Fran-ce. 
Un premier contact a donc éth g r i s avec l u i , au cours 
duquel il a d é c r i t sa vision des astronoms amateurs f r a n-ç 
a i s e t de l a façon dont l e problèae de la d é t e c t i o n des 
phénomènes r a r e s p o u r r a i t ê t r e abordé avec eux. 
II. L e s astronomes amateurs en France. 
M. Weissler estine qu'il d o i t y avoir de l ' o r d r e de 1OOOO 
astronoines amateurs en France. Il e x i s t e une multitude de 
clubs coamunaux, départementaux ou d ' e n t r e p r i s e s , t a n d i s 
qu'au niveau n a t i o n a l quelques a s s o c i a t i o n s importantes se 
partagent l e s e f f e c t i f s . Les deux plus importantes s o n t : 
Société Astronoaique de France (SU) 
3 rue Beethoven 
75016 PARIS tél. : (1) 224 13 74 
Association Française d1 Astronomie (AF4) 
115 rue Charenton 
75012 PAEiIS t é l . : (1) 628 38 61 
Zn ce qui concerne la SM, e l l e compte scluelleaent environ 
4?CO adhhrentç (ce nombre a v a i t asteint 650C du teaps Ca la 
conquêta s-atiale) .
A t r a v e r s un noyau d'environ 150 personnes t r è s a c t i v e s , 
la SAF garde des l i e n s assez é t r o i t s avec l e s astronomes 
professionnels. 
Dans ces milieux, t o u t ce qui touche aux OVNIS déclenche 
des r é a c t i o n s p a r t i c u l i è r e m e n t p a s s i o n n e l l e s , dans un sens 
ou dans l ' a u t r e ( p l u s que chez l e s ~rofessionnelo). Les 
phénomènes r a r e s n'intéressent que peu l'astronome ama-t 
e u r moyen. 
III. Les instruments. 
Parni l e s membres de l a SAF, M. ~eisslere s t ime qu'on peut 
recenser environ 2000 instrunents, dont la plupart sont fa-b 
r i q u é s p a r l e s astronomes amateurs eux-mêmes. D'après M. 
~eissler, l e s l u n e t t e s achetées t o u t e s f a i t e s (en m a j o r i t é 
japonaises) sont de mauvaise q u a l i t é , a l o r s qu'au c o n t r a i r e 
c e l l e s qui sont f a i t e s par l e s astronomes présentent une 
t r è s grande cohérence e n t r e eux (normes imposées par la 
SAFI, e t un niveau de q u a l i t é t o u t- à- fait professionnel. 
L'instrument type (environ 1500 à la SAFI e s t un télescope 
de 200 m fabriqué par son u t i l i s a t e u r , de type é q u a t o r i a l , 
c ' e s t- à- dire monté sur un support mobile qui s u i t l e mou-vexent 
horaire. Environ 10 % des astronomes a a a t e u r s font 
de l a photographie. 
Ltinstru3ent é q u a t o r i a l d é c r i t srécédemnent n'est évidem-ment 
pas apte à suivre un s a t e l l i t e ou une é t o i l e f i l a n t e , 
er la p r o b a b i l i t é qu'il d é t e c t e un phénomène f u g i t i f pa-r 
a f t f a i b l e . 
Par a i l l e u r s , il e x i s t e une ainorité d'astronomes qui ob-servznt 
des nébuleuses à l'aide de télescopes de Schmidt 
(priaaire sphérique e t c o r r e c t i o n par un? laxe asphérique). 
Jes instruments ont un ckaap angulaire important, de lt3r-drs 
de 20 a 30°, e t Y. ~eisslere s t ime leur nonbre en Fra-ce 
à une centaine, y compris les jrofessionneio. 
:4. Xeissler s i g n a l e l ' e x i s t e n c e d'un l i v r e qui sresente 1'
a s p e c t d e s o b j e t s s t e l l a i r e s observés A t r a v e r s tous l e s 
instrunents (des jumelles courantes a u plus p i s s a n t té-lesco- 
e). A p r é c i s e r , 
IV. Détection des phénomSnes r a r e s . 
On peut a p r i o r i imaginer la c o n t r i b u t i o n d e s astronomes 
amateurs à ce problème par deux approches complémentaires : 
- Asynchrone : quand un astronome obsgrve un phénomè-ne 
r a r e , il en transmet l ' i n f o r m a t i o n 
par une procédure connue de tous. 
- Synchrone : il e x i s t e une procédure permettant de 
transmettre à un grand nombre d ' a s t r o-nomes 
l a question :"avez-vous observé 
t e l l e zone du c i e l à telie date Pen-d 
a n t t e l i n t e r v a l l e de tem~s?" , 
Selon M. ~eiissler, il n ' e s t pas impossible de motiver l e s 
astronomes amateurs pour ce type d ' a c t i o n s , n a i s il e s t 
indispensable de f a i r e passer l e message "par en hautw, 
c ' e s t- à- d i r e p a r l e s professionnels v i a la t ê t e des asso-c 
i a t i o n s , sous peine de provoquer l e s r é a c t i o n s passion-n 
e l l e s indiquées précédemment. 
Affaire 5 suivre.
Groupe d' Etude des 
Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-ti-a-u-x- -N--o-n-- identi fiés 
DETECTION 
MOTS-CLES : CAPTEUR -.NUAGE - RADAR 
METEORE 
COMPTE- RENDU DE VISITE !G : 14 / 0482/ 
- 
l I 
V LS ITE EFFECTUÉE PAR : axP?aLXm8E : 
LABORATOIRE VISITE : C.R.P.E. 
ADRESSE : 
38/40 rue du Gal. Leclerc 
9 2 13 1 ISSY-LES-MOULINEAUX 
w: 
VISA : 
: F. LOUANGE 
i 
-P-DOCUMENT 
N" CT/GEPAN - DU : 
1 
CIEU : ISSY-LES-MOULINEAUX DATE : 29.04.82 
l 
: A. ESTERLE 
VISA :
Un rendez-vous a v a i t été p r i s au SRPE à Issy-les-IJIoulineaux 
avec M. Barouch. Celui- ci é t a n t absent (mère décédée), des 
collègues à l u i ont aimablement accepté de f a i r e une pré-s 
e n t a t i o n des a c t i v i t é s au CRPE, e t de répondre aux ques-t 
i o n s r e l a t i v e s à la d é t e c t i o n de phénomènes aérospaiciaux 
r a r e s . Les informations i n t é r e s s a n t e s r e c u e i l l i e s s o n t r e-groupées 
dans l e s paragraphes qui s u i v e n t , e t des e x t r a i t s 
de documentations u t i l e s sont j o i n t s en annexe. 
1. Le C.R.P.E. 
Le Centre de Recherches en Physique de llSnvironnemeat 
r e s t r e e t p l a n é t a i r e e s t un l a b o r a t o i r e commun au CNXT 
ter-e 
t 
au ,ZWRS. Depuis 1/81 , il e s t implanté à St Xaur ( e t non 
plus à Orléans) e t à Issy-les-Moulineaux. Son domaine d'é-tude 
e s t l'atmosphère neutre e t i o n i s é e , décomposée en 
t r o i s zones : l'atmosphère dense ( s i è g e des phénonènes mé-t 
é o r o l o g i q u e s ) , la haute atmosphère neutre e t i o n i s é e , e t 
la magnétosphère (entièrement i o n i s é e ) . 
Yn ce qui concerne l e centre dlIssy-les-Xoulineaux, l e s 3 
srincipaux v o l e t s dlactivitS sont : 
- Haute e t moyenne atmosphère (780 Kz) 
- Basse atmosphère e t propagation 
- Ondes dans l e s plasmas nâturels (xagnétos2h5re). 
L1 équipe "basse atmosphère" ne dispose que des apçarei 1s 
suivancs : 
- 2adars Doppler météorologiques (système ZONSARD) - Sondeurs acoustiques Doppler (ou sodars). 
Les radars sont u t i l i s é s pour é t u d i e r l e s mouvenents des 
nuages (exemple : campagne UC-T en e8te d'Ivoire), e t ne 
p e r a e t t e n t pas l le n r e g i s t r e m e n t s y s t é a a t i q u e es aesures 
brutes. Les sodars sont c e s t i n é s 2~ ll&tude des turbulences 
nuageuses. 
I l e x i s t e un 3rojet de radar ?Our sonder la s t r a t o s p h è r e 
(10 5 50 KT), car il n'y a pas acti~ellement de détection 
f a i t e depuis l e s o l sur c e t t e zone.
Par a i l l e u r s , de 1965 à 1980, la dynamique de la haute mé-sosphère 
(80 à 110 Km) a pu ê t r e étudiée à l'aide de r a d a r s 
mé t éor ique s , dont l e ~rinciped e fonct ionnement p a r a f t i n - 
t é r e s s a n t du -oint de vue de la d é t e c t i o n des phénomènes 
aérospatiaux r a r e s . 
II. Les radars météoriques. 
Il rsntre en pernanence de nombreuses néteorites dans llat-rnosohère, 
m a i s la plupart ne sont pas observables à l'oeil 
nu car l e u r nombre v a r i e en r a i s o n i n v e r s e de l e u r t a i l l e . 
Ce phénomène peut se décomposer en un fond continu ( i s o t r o-pe) 
e t des averses (venant d'une d i r e c t i o n ) . Observé depuis 
la t e r r e dans une d i r e c t i o n donnée, il apparaft donc sous 
une double modulation : - synchrone, due à la r o t a t i o n de l a t e r r e 
- asynchrone, due aux averses. 
Chaque météorite l a i s s e d e r r i è r e e l l e une traînée ionisée, 
composée à la f o i s d'air i o n i s é e t de débris, qui se trouve 
soumise à l ' a c t i o n du vent. 
Un radar météorique u t i l i s e donc l e s météorites comme des 
t r a c e u r s : de type Doppler, il mesure La v i t e s s e r a d i a l e 
des trafnées qui se trouvent àans un plan prpendiculaire 
a son axe de visée. Avec une mesure de distance co:nplérnen-t 
a i r e , on peut a i n s i r e c o n s t i t u e r l e s mouvements des vents 
à haute a l t i t u d e , l e s ondes de g r a v i t é , eic... . 
Le ZRPZ a disposé de 2 r a d a r s de c e t y p e , émettant en con-t 
i n u à 30 MHz, e t qui é t a i e n t les s e u l s en ?rance. L'un des 
deux a écé t r a n s p o r t é + p l u s i e u r s e n d r o i t s , e t en p a r t i c u-l 
i e r 5 ?orto-3ico. Avec une ouverture de 20°, ils dispo-s 
a i e n t d'une puissance de l ' o r d r e de 4 IGV qui l e u r permet-t 
a i t de d é t e c t e r 200 à 400 évènements/heure. 
n &-es r î d a r s ne pernettent pas de garder traûe de tous l e s 
échos apparaissant sur l e u r s écrans. in raison du grand
nombre dtévène.iients p r i s en compte, ils- procSdent à une 
reconnaissance automatique (mini- ordinateur couplé) : 
à t o u t écho d é t e c t é , on applique un c r i t è r e de forme cor-respondant 
à la formation de la t r a î n é e e t & sa d i f f u s i o n 
dans l'air ambiant ( v o i r t e x t e en annexz), a i n s i qu'une 
discrimination de distance. 
Les r a d a r s météoriques du C9P3 sont maintenant "à la casse'' 
e t l e s données accumulées pendant 15 ans s u f f i s e n t à a l i-menter 
l e s études prévues dans ce domaine. 
III. Actions -ossibles. 
A p r i o r i , l e s u t i l i s a t e u r s de ces radars ne s ' i n t é r e s s e n t 
pas aux météorites en elles-memes. Cependant, l'un des 
chercheurs du SRTE, Monsieur Delcourt, s'est penché sur l e 
problème de l'astronomie de p o s i t i o n à p a r t i r d'impacts de 
météores. Etant l e s e u l à e n t r e t e n i r un l i e n avec l e s mé-téoritistes, 
il devra &tre contacté pour f o u r n i r un com-plément 
d'information sur l e s u t i l i s a t i o n s p o s s i b l e s des 
radars météoriques. 
La rrGtéorologir n'est pas du t o u t concernée par ces études, 
qui touchent d e s t r a n c h e s d ' a l t i t u d e beaucoup t r o p é l e-vées 
pour ses préoccupations. 
La p o s s i b i l i t é d ' u t i l i s e r l e principe des radars nétéori-ques 
pour des télécommunications de typ m i l i t a i r e a été 
évoquée, mais aucune référence p r é c i s e n'a pu &tre fournie. 
Zn ce qui concerne l ' é t r a n g e r , il e x i s t e des r a d a r s météo-riques 
émettant en-continu ou en imoulsions (20 & 50 Hz), 
en p a r t i c u l i e r aux U.S.A. (un radar d é t e c t a n t SOC0 à 8000 
évènernents/Jour a é t é évoqué). Ils sont tous équipésde 
noyens de rrconnaissance automatique. L'adresse d'un labo-r 
a t o i r e de physique de llataosphSre utilisant un t e l r a c a r 
a été donnée :
Prof. Roper 
J~orgia Institute of Technology 
Atlanta 
U.S.A.
CENTRE NATIOhLU D'ETUDES 
DES TEL ECOMhaUNfCATIOAS 
CENTRE NAMAL DE LA 
RECHERCHE SCIENTIFQUE 
NOTE TECHNIQUE 
CWE/ 105 
rapport d'activité CRPE 
pour l'année 1980
Le département HMA du CRPE a déjà depuis de nombreuses années acquis, 
avec les radars météoriques, une compétence aussi bien théorique qu'expérimentale 
dans l'étude de la dynamique de la mésosphère. L'année 1980 marque la fin de 
l'engagement des chercheurs de HMA dans l'acquisition des données de ces radars. Le 
savoir-faire et les connaissances théoriques acquises vont naturellement trouver leur 
emploi dans le développement de moyens nouveaux d'investigation : la diffusion 
incohérente dans la mésosphère (avec EISCAT et Saint-Santin), qui donnera accès à la 
chimie e t à la dynamique de la région 60-80 kilomètres, et l'utilisation de radars 
cohérents dans la stratosphère, dont le développement fait actuellement l'objet d'une 
étude de faisabilité. 
IV.1 DYNAMIQUE DE LA HAUTE MESOSPHERE : ETUDES PAR RADARS METEO-RIQUES 
. L'utilisation du radar météorique à 2 émetteurs s'est poursuivie en 1980 
avec 6 campagnes d'enregistrements d'une durée moyenne de 10 jours. Avec cette série 
d'expériences s'achève définitivement l'exploitation de cet instrument. On dispose * maintenant d'un ensemble complet de mesures à toutes les époques de l'année qui vont 
permettre la description affinée des mouvements de petite échelle (222). 
Les expériences ont été coordonnées avec : 
- des mesures optiques de lfémission nocturne de l'oxygène atomique à 
557.7 nm. (223) réalisées dans l a même zone d'observation avec le photomètre installé 
à Saint-Santin par M. Petitdidier (dans le cadre de la RCP 545) ; 
- des mesures de vent en stratosphère et mésosphère effectuées à partir du 
radar cohérent de SOUSY (RFA) par J. Rottger. L'objectif de ces mesures est de 
valider les données de vent obtenues par le radar de SOUSY à partir des échos 
météoriques qu'il reçoit (traités jusqu'ici comme des ; 
- la campagne européenne "Energy Budget" qui a regroupé sous la respon-sabilité 
de D. Offerman une somme de moyens au sol ou en vol (ballons, fusées) 
considérable en novembre 1980. 
Dans le même temps, l'exploitation des données du radar météorique du 
CNET implanté a Porto Rico et qui fonctionne sous la responsabilité du Pr. Roper s'est
MONPAZIER 
DECEMBER 1977 
MARCH 1978 
h JUNE 1978 
FREOUENCY 1 CYCLES/DRY 1 
PUERTO-RICO 
DECEMBER 1977 
JULY - AUG 1978 
107 S 4 3 2 1-5 
PERIOD (DRY 1 
F. rigure ! (IV) : Spectres de puissance du vent zonal, moyennes sur toute la zone 
Ç'âitirujes ~e~eoriquesp,o ur rrois des campagnes a e mesures qui ont eci lieu à 
Vonpazier (UON) et Porto Rico (1 SOX) en 1977-1 975. S(f) représente la définition 
spectrale.
poursuivie avec, en particulier, le traitement d'une série de mesures effectuées en 
août 1980, coordonnées avec une expérience de mesure des vents mésosphériques à 
partir du sondeur dlArecibo par une équipe dirigée par le Pr. S. Kato. La station a été 
visitée en juillet 1980 par J.L. Fellous qui s'est assuré de la maintenance excellente de 
l'appareillage. Toutes ces expériences coordonnées ont fourni des résultats intéressants 
et pour chacune d'elles, des publications conjointes sont envisagées. 
L'analyse des données acquises simultanément à basses et moyennes 
latitudes (Monpazier, 45ON ; Porto Rico, 18ON) a permis de mettre en évidence les 
variations latitudinales des mouvements organisés de différentes échelles : ondes 
planétaires, marées, ondes de gravité. Les figures 1, 2, 3 présentent quelques-uns des 
résultats les plus marquants. Des ondes planétaires de périodes 6 jours et 60 heures ont 
pu ê t r e mises en évidence simultanément dans les deux stations en mars 1978 (figure 1) 
et on a pu apprécier la variation de leur amplitude en fonction de la latitude (247). 
L'observation des marées (figure 2) a montré une bonne concordance entre les 
variations latitudinales observées et celles que prédit le modèle théorique de 
R. Bernard, sauf en ce qui concerne la phase de la marée semi-diurne (205). Enfin, on a 
pu montrer que le spectre d'énergie des ondes de périodes de deux à huit heures ne 
varie pas d'une manière significative en fonction de la latitude (225). 
IV.2 PHOTOCHIMIE DE LA MESOSPHERE : ETUDES PAR DIFFUSION INCOI3E-RENTE 
On sait que l a région 60-80 km d'altitude est une zone de transition 
importante dans l'atmosphère. Au-dessus, la neutralité globale du milieu ionisé est 
assurée par l'existence des ions positifs et des électrons ; au-dessous, l'électro-neutralité 
de l'atmosphère n'existe que par la présence d'ions négatifs. Ce sont ces 
derniers qui prennent le relais des électrons pour assurer une continuité électrique du 
sol à l'ionosphère, continuité dont l'importance (relations Soleil-Terre, variations 
climatiques) commence seulement à ê t r e soupçonnée. Les ions négatifs sont formés'à 
partir de chaînes de réaction photochimiques complexes qui sont étudiées en 
laboratoire (notamment au CRPE). Cependant un grand nombre d'inconnues demeurent 
quant au comportement réel de ces variations dans la mésosphère et la stratosphère 
(conditions de pression, variations en température, rôle de la dynamique, etc.). 
L'action de l'équipe "atmosphère moyenne" sur ce thème s'est développée 
dans deux directions, en collaboration avec le C.E.P.H.A.G. (Grenoble) et l'Institut 
d'Aéronomie (Bruxelles) :
l PUERIO-RICO 6-12 IO 22-12 1977 
~nOHPAilER 6-12 10 22-12 1977 
- 
l PUERIO-RICO 31-6 10 13-6 1970 . 3'0 
PHRSE IHR J 
A 
A 
& 
OhV - 2'as do 
PHASE iHR l 
- 
PUERIO-RICO 23-8 10 3-9 1977 
&PUERIO-RICO 24-7 TO 10-0 1918 
inoNPnzIte 27-1 TO 10-8 1918 
-. - 30 
PHRSE IHRI 
Figure 2 (IV) : Comparaison des paramètres de la marée semi-diurne à Porto Rico (triangles) et Monpazier (étoiles) au cours 
de 5 campagnes de mesures. L'amplitude et la phase de l'oscillation semi-diurne du vent zona1 sqnt fnd@uées5(la phase 
représente I'hetire locale di& maximum de vent vers l'est). Un modèle théorique utilisant les modes S2, S2, S2 et S2 est aussi 
représeiité (trait continu pour 18"N et tireté pour 45"N).
-- UNIVERSI.TE'DE PARIS VI 
présentée pour l'obtention 
du diplôme de Docteur de 3e cycle 
Spécialité : Physique 
Mention : Géophysique 
Par 
M. Patrick ROBERT 
ETUDE EXPERIMENTALE DE LA REPARTITION 
)ES TRAINEES METEORIQUES DANS LA HAUTE ATMOSPHERE 
ET ETUDE THEORIQUE DE L'INFLUENCE 
DE LA DISTRIBUTION SPATIALE DES METEORES 
tenue le 10 juin 1974 devant la Commission d'examen, composée de : 
M.J.- BLAMONT Président 
M. J. DELLOUE Examinateur 
M. M. GLASS Examinateur 
M. J.- DELCOURT Examinateur 
M. J. CHAPRONT Examinateur
DOh'EITEES EXPERIMENTALES ET UTILISATION 
----------- 
1 - 1 - PRINCIPE DE FONCTIONNEKEhT D'UN RADAR METEORIQUE 
La vaporisation dans l'atmosphère Terrestre des météorites 
rapides qui y pénètrent produit, entre 80 et 100 kr! d'altitude, des 
traînées fortement ionisées par rapport à l'air ambiant (densité linéique 
de 1 'ordre de 1013 électrons/mètre) . 
Suivant la taille de la météorite, ces traînées peuvent être 
observées par des moyens photographiques (pour les gros corps de rayon 
supérieur au mm et de masse supérieure à 20 mg) ou par des moyens radio-électriques 
(pour les plus petits corps, ceux-ci étant les plus nombreux) 
(Mac Kinley , 1966) . 
Dans ce dernier cas, on utilise un radar météorique dont le . 
principe est le suivant : (SPIZZICHINO, REVAK, 1966). 
Une onde de fréquence convenâble pour se propager sans absorption 
ni réflexion dans l'atmosphère et pour être réfléchie par les traînées, 
est émise dans une direction donnée. L'onde réfléchie est détectée si, 
d'une part, la puissance émise est suffisante, et si d'autre part l'orienta-tion 
de la traînée est compatible avec la situation relative des stations 
d'émission et de réception (Fig. 1-1). 
Le signal reçu (écho météorique) est caractérisé par une montée 
rapide qui correspond à la formation de la traînée ionisée et une descente 
plus lente (fig. 1-2) qui correspond à la diffusion de l'ionisation dans 
l'atmosphère ambiante. ' 
La durée de l'écho est courte, de l'ordre de quelques dixièmes 
de seconde. 
La localisation dans l'espace du point de réflexion spéculaire 
de l'onde sur la traînée est effectuée à partir de la mesure de la distance 
1 
de ce point à la station d'observation,et de sa direction, obtenue p-r un 
systèms de goniométrie (REVAH, Annales de Géophysique, 1969).
Dès sa formtion la traînée est entraînée, et éventuelleneri: 
dGfom6e pay le vent Z l'altitude considérie, ce qui induit une variatioii 
de fréquence par effet Dûppler entre l'onde émise et l'onde réfléchie. 
La mesure de cette variation de fréquence, qui se traduit 
expérimentalemnt par une mesure de différence de phase, entre l'onde 
émise et l'onde reçue, fournit la composante radiale de la vitesse du 
vent au point considéré. 
Le traitement du signal reçu permet de détecter les échos 
qui ont un rapport signal sur bruit suffisant (de l'ordre de 10 dB ) 
et de convertir, à l'aide d'un programme sur calculateur, les observations 
brutes qui sont essentiellement des déphasages en données plus directement 
utilisables, à savoir pour chaque écho : 
- la localisation horizontale et l'altitude du point de réflexion. 
- la composante zonale ou méridionale, en ce point, du vent supposé 
horizontal. 
De plus la mesure du temps de décroissance de l'écho fournit 
une deuxième détermination de l'altitude. En effet, pour les traînées 1 
dites sous-denses (densité linéique inférieure à 1014 électrons par mètre) 
i 
la puissance réfléchie décroit suivant une loi exponentielle du temps de la 
forme 
La constante de temps T est fonction de la longueur d'onde 
utilisée et du coefficient de diffusion ambipolaire D de 1 ' ionisation dans 
l'air, soit 
y -est le demi angle de diffusion (fig. 1-1). . 
Le coefficient D est une fonction empirique de l'attitude H 
par l'intermédiaire d'un modèle de densité atmosphérique isotherme, 
(l'atmosphère est en équilibre hydrostatique), soit : 
loglO D = 0,067 H - 5,6 
(GREENHOW et NEUFELD, 1955) 
2 
(H-est en km et D en m /S)
- FI^. 1-1 1 
. 
Orientation d'une traînée 
détectée 
Fome du signal reçu 
Axes de tir des radars du 
C. N. E. T. 
Localisation des échos météoriques
La mesure expCrimcntale de la constante de terps, quand ellc 
est possible, c'est-à-dire pour des échos ~~~s-densdeonst la décroissârce 
n'est pas trop perturbée, permet donc une deuxième déternination de 
l'altitude H. 
Cette deuxième détermination (notée KD dans la suite) est, a 
priori, moins précise puisqu'elle s'appuie sur un modèle d'atmosphère 
isotherme. La première détermination de H, obtenue par goniométrie, est 
entachée d'une erreur d'origine connue, de faible valeur (inférieure au 
km), et' constitue la valeur de référence (FSVAH, 1966). 
Plus loin, on constatera que les écarts HD-H sont petits 
dans la majorité des cas ; ainsi cette valeur HD peut-elle servir à 
détecter une erreur systématique sur la mesure de l'altitude par goniométrie. 
1 - 2 - LES RADARS METEORIQUES DU C. N. E. T. 
Le C.N.E.T. dispose d'un système de 2 radars météoriques, 
explorant la même région de l'espace, mais dont les directions des axes de 
visée sont perpendiculaires, afin de mesurer les composantes zonales et 
v-méridionales 
du vent au-dessus de la région dijonnaise. 
Le radar de GARCHY, en senlice depuis 1965, tire vers l'Est 
avec un angle de site de 45". 
Celui de PARAY LE MONIAL, mis en service seulement en 1971, 
tire vers le Nord, à un site de 45' également. 
Leurs coordonnées sont respectivement : 
(46, 26 N, 4, 07 E) pour GARCHY et 
! 
(45, 36 N, 4, 97 E) pour PARAY. 
La distance entre l'émetteur et le récepteur est faible 
(de l'ordre de 30 km en 1966, et de 2 km en 1970), devant la distance 
moyenne à la traînée (de 1,'ordre de 130 km) ; en conséquence les stations 
d'émission et de réception peuvent être considérées comme confondues en 
une station unique (fig. 1-3 et 4). 
La puissance émise en ondes entretenues, pour chaque radar, 
est de l'ordre de 4 KW et on peut détecter des puissances réfléchies 
jusqu'à 10-16 W (- 130 dBm), ce qui correspond au niveau du bruit naturel. 
On ne considère lors du dépouillement que les échos ayant un 
rapport signal sur bruit supérieur à 10 dB, ce qui correspond, en présence 
. - 
uniquement de bruit naturel, à des niveaux supérieurs à - 120 dBn.
Cela pemet d'avoir une précisi02 pour un rapport Signa! sur 
bruit de 20 d5, de 0,7' sur les angles, de 503 m sur la distanc2 et de 
0,7 m/s sur la vitesse Doppler. 
1 - 3 - DONNEES EXYERIFfENTALES TIREES DES ECHDS I.IETEORIQUYS 
Dans le cas du radar de GARChT on dispose des nombreuses 
campagnes d'enregistrement effectuées depuis sa mise en service. 
Chaque campagne, d'une durée de trois à dix jours d'enregistre-ment 
continu (soit de l'ordre de 75 à 250 heure.^, exceptionnellement 
davantage) fournit suivant la saison 100 à 500 échos par jour, dont 50 à 
80 % environ avec une mesure de HD. 
Dans le cas du radar de PARAY-le-MONUL, on dispose seulement 
d'une campagne de 3 jours (72 h) dont on vient d'achever le dépouillement, 
une autre étant actuellement en cours de dépouillernent. 
Celle-ci a fourni environ 500 échos, dont 400 avec une mesure 
de HD. Ces dernières son! essentielles car l'étalonnage relatif à la 
localisation dans l'espace n'étant pas encore effectué à l'époque, on 
ne dispose pour cette campagne que de l'altitude HD. 
1. - 4 - TRAITEMENT ET UTILISATION DES DONYEES 
' . 4 - 1 Utilisation générale pour 1 'é.tude de la dynamique de l'atmosphère 
Les informations contenues dans les échos météoriques ont 
été jusqu'ici principalement utilisées pour l'étude des mouvements de 
l'atmosphère dans la gamme des altitudes explorées par le radar (80 - 
Il0 km), par SPIZZICHINO ( 3L ), REVAH ( If ), GLASS ( ), FELLOUS ( * ) 
et MASSEBELJF ( Z ) (Thèses et publications du groupe radar météorique 
du CEET, 1965 à 1973). 
Dans cette zone d'altitude, le vent est supposé horizontal, 
et la mesure de la vitesse radiale permet de déterminer une composante 
horizontale v (x, y, H, t) selon une direction proche de l'Est (radar de 
i 
GARCHY) et du Nord (PARAY LE MO1:IkL) .
Groupe dlEtude des 
Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-t-ia-u-x- -N--o-n-- identi f i é s 
1 DETECTION 1 1 ~~~~" : ""RE DOCüMENTAIRE - 1 ELECTRICITE ATAOSPHERIQUE - RMAR - 
COMPTE- RENDU DE VISITE.' NE : 15 0482 
VIS ITE EFFECTUÉE PAR : 4i6'&k&* : 
I I 
: 1 F. LOUANGE : A. ESTERLE I 
/- 1 VISA: 
VISA : 6. 
LIEU : PARIS DATE: 29.04.82 
* 
JET DE IA VISITE : Discussion sur l a détection 
ADRESSE : 
51, Boulevard Latour-Maubo 
75007 PARIS 
DOCUMENT No CT/GEPAN ' - DU : 
DIFFUSION :
Ygnsieur Darzens occupe depuis 5 mois l e poste de chef du 
3AST. A ce t i t r e , un rendez-vous a v a i t ét& p r i s avec l u i , 
à l a f o i s pour mieux connaftre l e fonctionnement de ce bu-reau, 
e t pour d i s c u t e r d e s v o i e s d ' i n v e s t i g a t i o n p o s s i b l e s 
en matière de d é t e c t i o n de phenomènes a é r o s p a t i a u x r a r e s . 
Les d i f f é r e n t s points abordés, a i n s i que l e s personnes qui 
se sont j o i n t e s à la conversation dans l ' a p r è s- midi, soct 
-résentés de façon regroupée dans l e s paragraphes qui s u i-vent. 
Le S.G.D.N. ( s e c r é t a r i a t Générzl de l a Défense Nationale) 
e s t un organisme i n t e r m i n i s t i r i e l , dépendant du Premier 
Yinistre, dont la vocation e s t la p r o t e c t i o n civile, 
Le Bureau des A f f a i r e s S c i e n t i f i q u e s e t Techniques e f f e c t u e 
une " v e i l l e technique" dans tous l e s domaines pouvant &tre 
concernés par l a défense, Une grande p a r t i e de son t r a v a i l 
c o n s i s t e donc à e n t r e t e n i r des r e l a t i o n s avzc des labora-t 
o i r e s u n i v e r s i t a i r e s , i n d u s t r i e l s e t é t a t i q u e s , e t à r e-censer 
l e s travaux s c i e n t i f i q u e s e f f e c t u é s dans l e s domai-nes 
d ' i n t é r ê t . Le BAST é d i t e un b u l l e t i n aensuel ( v e i l l e 
s c i e n t i f i q u e ) e t des notes p a r t i c u l i è r e s sur des s u j e t s 
ponctuels. 11 e f f e c t u e égalment d r s tr2vaux à l a d2nande 
des a i n i s t ères. 
Le BAS,? comporte actuellement 7 s e c t i o n s : 
- ST1 : Physique générale ( o p t i q u e , é l e c t r o n i q u e ) 
- ST2 : Chimie, Matériaux - ST3 : Science du globe (aarinv), Science de l ' i n-génieur 
(robotique) 
- ST4 : Biologie 
- STS : Informatique, Télé~atiqur
- 5T50 : Télécoamunications, Détection é l e c t r o n i q u e 
( r a d a r s ) - ST6 : Physique lourde ( fusion e t énergie d i r i g é e ) 
La s e c t i o n 36, en l a personne de Xadame 3agnère, c o l l a-bore 
déjà avec l e GEPAN dans l e domaine de la 3HD. 
II. Foudre en boule. 
Une étude s u r la foudre en boule a v a i t é t é menée au BAST, 
e t une note préoarée sous forme n a n u s c r i t e ( p a r Pi. Chovalon 
ou N. Cazor ?), m a i s pas é d i t é e . 14. Darzens n'étant p a s a u 
courant propose d'en envoyer une photocopie au GZPAN dans 
la aesure où ce manuscrit e s t l i s i b l e . 
Dans l e cadre d e s é t u d e s menées par llONZRA sur la foudre, 
X. T a i l l é e s t p r é s e n t é comme une personne à c o n s u l t e r c a r 
très renseignée sur la foudre en boule (déji rencontrée par 
M. Zappoli). 
:vlonsieur Delcroix, d i r e c t e u r de SuplFlec e t d i r e c t e u r d'un 
l a b o r a t o i r e de shysique des olasaas, a également t r a v a i l l é 
sur l a f o u d r e e n Soule. A c o n t a c t e r éventuellement. 
III. Détection n u c l é a i r e . 
Il semole qu'un réseau de d é t e c t i o n n u c l é a i r e , fondé sur 
des aoyens optiques, e x i s t e au moins à llécat de pojet. 
L ' LL -, A t r a v a i l l e s u r c e s u j e t , a i n s i peiit-être que l e LDG, 
une des d i f f i c u l t é s c o n s i s t a n t à différvncisr un orage d' 
une explosion n u c l é a i r e . La d i s c r i m i n a t i o n des é c l a i r s l u-nineux 
se f a i t s u r la v a r i a t i o n d ' i n t e n s i t é . Le L3G a u r a i t 
abordé i1a s p e c t sismiqus, t a n d i s que 1' ETCA a u r a i t écudié 
la Gdt5ction sous l e s angles Qlectronagnétique e t optique. 
::es informations vagues r2stent 4 v é r i f i e r e t 5 prhciser.
I V . D é t e c t i o n r a d a r e t oytique. 
Le s u j e t des réseaux Se s u r v e i l l a n c e a é r i e n n e Fztr r a d a r s 
é t a n t abordé, M. Darzens a f a i t v e n i r ;JI. Wachtel (poste 
34 044), s p é c i a l i s t e de c e t t e q u e s t i o n . L e s r a d a r s mili-tairrs 
p r é s e n t e n t l ' a v a n t a g e s u r les c i v i l s de s i g n a l e r 
systématiquenent t o u t e s l e s anoaalies d é c e l é e s . Les ra-d 
a r s météorologiques d é t e c t e n t le ''coeur d' eau" e t l e s 
o r a g e s , mais ne donnent l i e u 5 aucun e n r e g i s t r e m e n t de 
données. 
Dans l e doaaine o p t i q u e , des caméras sont u t i l i s é e s pour 
o b s e r v e r d e s s a t e l l i t e s , en p a r t i c u l i e r au GRGS (Groupe 
de gecherche en Giodésie S p a t i a l e ) . Aux U.S.A., l e GBDSS 
e f f e c t u e une s u r v e i l l a n c e de ltes?ace : en se fonciant s u r 
des c i b l e s r a d a r , ce système peraet de s u i v r e e n p a r t i c u-l 
i e r l e s s a t e l l i t e s r u s s e s ( l a chute de COS:vIOS 954 a ain-si 
PU 3 t r e s u i v i e ) . 
Les t r a v a u x concernant le rnétéotron (poduction de p l u i e 
a r t i f i c i e l l e par chauffage) s'appuient s u r une caméra 
2~sft ér. oour o b s e r v e r l e s nouveaents d e s nuages . Voir 
Y. Dessens (Cleraont-~errand). 
V. P o s s i b i l i t é s de c o n t a c t s . 
Coame l'a f a i t remarquer l e Colonel Yuyaux , Agalenent 
p r é s e n t , l e BAST e s t en c o n t a c t permanent avec t o u s l e s 
ministsres, e t offrs donc des p o s s i b i l i t é s inthressantes 
pour l e s p r i s e s de c o n t a c t avec dr nouvzaux s e r v i c e s 4ta-t 
i q u e s ou organismes.
1 DETECTION 
Groupe d8Etode des 
1 Phénomènes Aérospatiaux Non-identi fies AVIATION CIVILE 
COMPTE- RENDU DE VISITE.. ~i : 1 81 O 5 8 2 / 
W*miT#5xffi~ : APPEL m DE : 
NOM: F. LOUANGE Mu: 
VISA : -e7, 
NpEl: 
1 VISA: 
PARIS 
DJET : Prise de contact 
LABORATOIRE Wwa : Aviation Civile 
3, avenue de Friedland 
ADRESSE : 75003 PARIS 
TEL* : (1) 563.19.00 
PERSONNES EHgg&!$R&f - CONTACTEES : y. DURIEUX 
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU : 
J 
DIFFUSION : I
?onsieur Durieux sa trouve aux Ztats-Majors de la naviga-t 
i o n a i r i e n n e , donc, corme il l e r e c o n n a i t , a s s e z l o i n du 
"ter~ain". Il me rap-elle l e s accords en vigueur avec le 
GFPAN, s e l o n l e s q u e l s t o u t e information concernant la dé-t 
e c t i o n par un p i l o t e ou un contr8leur du t r a f i c a é r i e n 
d'un phénomène non- i d e n t i f i é e s t transmise automatique-ment. 
Les a c t i v i t é s de l ' a v i a t i o n c i v i l e se décomposent en deux 
groupes : 
- SCTA (service du Contrale du T r a f i c Aérien) : 
ensemble des personnels o p é r a t i o n n e l s 
- STNA (service Technique de l a Navigation A-é 
r i e n n e ) : développement des matkriels 
e t des 6quipemants (au s o l ) . 
Il e s t logique de c o n t a c t e r en preqier l e STNA, a f i n de 
recensEr l e s moyens techniques dcnt ils d i s p o s e n t , avant 
d'aborder ëventuellement plus t a r d l e s procédures o p é r a t i-o 
n n e l l e s a s s o c i é e s . M. Durieux f o u r n i t 2 p o i n t s de contact 
au STNA : 
- M. Janton, i n g é n i e u r en chef - M. Colaïtis, de l ' é q u i p e radar 
246 rue Lecourbe 
75015 P~IS téi.: 828 40 20 
M. Durieux s'est i n t é r e s s é à la foudre au s e i n du STNA, en 
r a i s o n de s e s e f f e t s d s s t r u c t i f s s u r l e s équi9eaents au s o l 
( b a l i s e s , s t a t i o n s dlénission/réception), qui se r é v é l a i e n t 
t r è s cobteux. ~ujourdh'u i , il ne s e f a i t p l u s r i e n dans c e 
domaine. 
Par a i l l e u r s , l a c o n s t r u c t i o n des a é r o n e f s n ' é t a n t ?as de la 
r e s p o n s a b i l i t é de llaviacion c i v i l s , l e foudroienent de ceux-c 
i nl?st p a s é t u d i é . A cet égard, :4. Durieux s i g n a l e qütil 
f a u d r a i t c o n t a c t e r : 
- l10F3A - l e 3p2, qui est un jeu llhoaologue nilitaire 
Cu STNN.
Groupe d'Etude des 
Ihénornènes Aérospatiaux Non-identi fiés 
1 DETECTION l 
MOTS-CLÉS : ELECTRICITE ATYOSPHERIQUE 
I NUAGE - CAPTEUR 
COMPTE- RENDU DE VlSlTE N" : 20, 0582 / 
VI S ITE EFFECTUE€ PAR : BRRR ~X~XR: B - 
LIEU : UPS/TOULOUSE -DATE : 06.05.82 
OBJET DE LA VISITE : Prise de contact - Etude des possibilités de 
collaboration 
-NOM ** 
-V I*S A 
: A. ESTERLE 
VISA : 
ADRESSE : 
-NO*M * A. PICHEL 
-8 VISA a 
LABORATOIRE VISITE : Labo. de Physique de 
NO C.N.R.S. : 
l'Atmosphère 
118, route de Narbonne 1 
31400 TOULOUSE 
PERSONNES RENCONTREES - W- : M. PICCA poste 545 
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : 
DIFFUSION :
Après présentation du GEPAN au Professeur PICCA (chargé de cours 
A 1'UPS et Directeur du labo de Physique de 1'~tmosphère au sein 
de l'Université), sont évoqués les thèmes de recherches suscepti-bles 
d'entraîner une collaboration entre le labo et le GEPAN dans 
le cadre d'une orientation à l'échelle régionale. 
Le Professeur PICCA souligne la spécificité de son labo en matière 
de physique des nuages et électricité atmosphérique. (Une campa-gne 
de mesure sur les nuages a été effectuée.) Il pr4cise Pqale-ment 
que la foudre en boule ne peut pas être expl iyuze ?n pliysi-que 
actuellement. Des mesures du champ électrique atmosphérique 
(initialisation des éclairs) sont faites en collaboration avec 
1'ONERA (Boulay). M. CHAUZY a participé à une campagne en Afrique 
dans le cadre d'une thèse qu'il prépare A ce sujet. (Modélisation 
des nuages convectifs) : Programme COPT en Côte d'Ivoire, cf. 
visite 100182. 
En ce qui concerne l'étude des plasmas, M. PICCA conseille de voir 
M. Benoît CATIN, plus spécialisé, et qui mène des études fondamen-tales 
sur le sujet. 
DETECTION ENVIRONNEMENT AEROSPATIAL 
Le Pr. PICCA signale que les appareils qui détectent la foudre 
sont actuellement peu nombreux en France et que leur installation 
A une grande échelle au plan national serait trop coûteuse. Par 
contre, il se montre intéressé par un appareil qui comptabilise-rait 
les coups de foudre. Le GEPAN lui explique que l'étude et 
le développement de tels systèmes de détection de phénomènes 
rares pourraient être envisagés d'ici un an ou deux (en colla-boration 
avec les labos intéressés et sous proposition commune). 
A noter que ce type d'appareil fonctionne déja A l'étranger 
notamment aux USA. 
En ce qui concerne le rayonnement atmosphérique (optique, appa-rence) 
M. PICCA nous indique le nom de son collègue qui s'occupe 
plus spécialement de ce domaine : M. SAPORTE. 
Une collaboration avec le GEPAN intéresserait le Pr. PICCA, 
notamment dans le cadre d'un correspondant du GEPAN dans le labo-ratoire 
associé qui est en train de se monter et qui comporterait : 
- le labo de Physique de l'Atmosphère du Pr. PICCA, 
- Le labo de Physique des Aérosols du Pr. FONTAN, 
- Le Centre de Recherches Atmosphériques Henri DESSENS 
(MM. SAUVAGEOT - DESSENS).
ACT 1 ON 
1. Le GEPAN se mettra en contact avec le Centre de Recherches 
Atmosph6riques. 
CAMPISTROUS par Lannemezan 
Tél. : (62) 98.04.24 
2. Le GEPAN va préparer des propositions concrètes en liaison 
avec la Direction du CNES et les labos rencontrés. 
3. Le GEPAN se propose de' recontacter M. PICCA et pourra être 
amené a lui demander conseil ou une appréciation dans le 
cadre d'une éventuelle enquête nécessitant la spécialisation 
du labo. (Grêle) .
Groupe d' Etude des 
Phénomènes- -A-e-r-o-s-p-a-t-ia--u-x- -N-o-n-- ident if i é s I 
THÈME : 
DETECTION 
MOTS-CLÉS : RADAR - YETEORE 
COMPTE- RENDU DE VISITE- ~9 : 23/ 0582 / 
Ma! . F. LOUANGE 
VISA :&+ 
LIEU : PARIS . DATE : 06 .OS .82 
PBJF.T PEXPSBXXBZlCREJ : Prise de contact et questions complémentaires sur 
le radar météorique (Cf. CRV No 14/0482) 
ADRESSE : 
38/40 Av. Gal. Leclerc 
92131 ISSY-LES-MOULINEAUX 
Pp: M. DELCOURT 
i J 
f * 
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU : 
* 
t 1 
DIFFUSION :
Xonsieur DFLCOUZT, dont l e nom avait é t é c i t é à -lusieurs 
rrprises l o r s de la v i s i t e au GRPE du 29/04/82, a p p a r t i e n t 
au groupe "Ondes dans l e s Plasmas Naturels1' dlIssy-les-Xou-lineaux. 
Il mène cependant des travaux t r è s en marge de ceux 
des a u t r e s chercheurs de son groupe. S ' i n t é r e s s a n t a l'as-tronomie 
des a é t é o r e s , il e s t s p é c i a l i s t e des r a d a r s "bista-t 
i q u e su (communication e n t r e 2 -oints d i s t i n c t s en u t i l i-sant 
la r é f l e x i o n s u r l e s trafnées i o n i s é e s créeas par l e s 
r e n t r é e s de météores dans l a haute ataosphtke). Au cours de 
l ' e n t r e t i e n , il a précisé l e s p o i n t s s u i v a n t s : 
1. 4adars météoriques. 
Les r a d a r s a é t é o r i q u e s (mono ou b i s t a t i q u e s ) ne peuvent dé-t 
e c t e r l e s 2étéoriies elles-qêaes que si e l l e s ont une t a i l l e 
i a p o r t a n t e . 3n e f f e t , l e radar t r a v a i l l a n t sur une c e r t a i n e 
dynamique de puissance, il faut considérer l e s s e c t i û n s e f-f 
i c a c e s r e s p e c t i v e s des trdnées i o n i s é e s ct d e s c o r p s : 
un niétdore ltcourantll a un diamètre de l ' o r d r e du rnilli.nètre, 
et crée une trdnée de plusieürs d i z a i n e s de kilomètres de 
long (composée essentiellement des aolScules du corps) ! 
LES r a d a r s métSoriques t e l s que ceux q u ' a v a i t l e SRP3 pour 
l'étude aes vents à t r è s haute a l t i t u d e comportent des cri-tares 
Ue r e j e t dlSchos t r è s sévGres. 2n e f f e t , l e but n'é-t 
a n t pa s d ' o b t e n i r de notxbreux é chos , e t l'a~~areillagcoem - 
portant c e r t a i n e s lacunes, l e s e f f o r t s tendent à s é l e c t i o n-ner 
l e s échos l e s plus llpropreslt. 
II. Coamunications Far r a c a r s b i s t a t i q u e s . 
I l y a une t r e n t a i n e d'annéss slétâient àévelcp;és dos sys-csrnes 
nilitair2s a e connunicatiûn par réflexi~nd 'onde s s u r 
des t r a î n é e s de météores. Les messages é t a i e n t transmis par 
courtes impulsions, correspondant à la d é t e c t i o n de trafnées.
Après a v o i r é t é t o t a l e n e n t abanaonnée, il semble que c e t t e 
technique a i t récemment soulevé à nouveau l ' i n t é r ê t des ai-l 
i t a i r e s . 
sans l e dmaine de l ' a s t r o n o m i e des méthores, ce type de 
r a d a r s e s t Ggalement u t i l i s é , e t X. Delcourt, par exemple, 
a travaillk avec une l i a i s o n é t a b l i e e n t r e la Hollande st 
l e sud de l a France, P l u s i e u r s pays ont également nené ce 
type de travaux (URSS, USA, UK, ~ustralie), m a i s 14. Del-cour: 
qui a sardé tous l e s c o n t a c t s pense que s e u l s l e s 
3usses Les poursuivent encore a u j o u r d ' h u i . 
Il sentionne une énorme i n s t a l l a t i o n a a é r i c a i n e d e s t i n é e à 
calanfer l e s t r a j e c t o i r e s de rnktéores, à l ' a i d e de 2 stati-o 
n s r e s p e c t i v e n e n t iaplantées à :ambridge ( p r è s de Boston) 
e t à Havana (Ohio); s e l o n l u i , aucun r é s u l t a t i n t é r e s s a n t 
n'a pu Être obtenu, e t l e s expérimentations ont cessé. 
D'une façon g é n é r a l e , il se9ble que ce type de r a d a r s o i t 
en voie de dissarition, Par a i l l e u r s , c e r t a i n s sacellites 
sont équipés de compteurs d'impacts de météores. 
Il f a u t n o t e r que dans l e s r a d a r s bistatiques, l e s crité-r 
e s ue r e j e t d'échos sont beaucou- moins sévéres que ceux 
d~rsa d a r s aétéoriques a o n o s t a t i q u e s ; i l s s o n t donc p l u s 
a p t e s à d é t e c t e r d ' é v e n t u e l s phénoaènes imprévus. 
III. .?4étéores e t mét6orites. 
Dans une c e r t a i n e nesure, on peut considkrer l e s rnét6ores 
corne une notion continue (chuts iervlanenr;e), e t l e s rieté-o 
r i t e s comae une notion aljatoirr (périoce non prédictible). 
3ans l e jreaier cas, on a a f f a i r e à des poussi&res d'origine 
cométairz, t a n d i s que les :nétéorites ont une o r i g i n e p l u s 
souvent sst éroïdale. 
9' aprgs -4. Delcourt, l e pro j e t anéricain ?2WI3I? ((:~iddle 
Yest: rst t o u j o u r s o+rationnel, mais n'a pernis jusqulà 
gressnt de récupérsr, par t r a j e c t o g r a p h i e , qu'environ 3 
~ét5orites, A v é r i f i e r .
?-Ionsieur Delcourt svnble i n t é r e s s é Far l'idée d'une détec-cion 
systAnati-ue des phénomènes aéros3atiaux r a r e s , e t il 
-rhcise qu'il ne sounaite pas particuliSrernent r e s t r e i n d r e 
son champ de recherche aux seuls nétéores. 
Il e s t convenu qu'un deuxième contact s e r a p r i s avec l u i , 
lorsque l e d o s s i e r "météorite" aura progressé au cours de 
11enqu5te.
Groupe d4Etude des 
Phénomènes -M--r-o-s-p-a--ti-a-u-x-- N--o-n-- identi fiés 
DETECTION 
MOTS-CLÉS : AEROSOL -. NUAGE 
COMPTE- RENDU DE VTSKE ~9 : 24 / 0582 / 
: F. LOUANGE 
JJ@J : PARIS 
9s- : Prise de contact 
ADRESSE : 
282, Bd. Saint-Germain 
75007 PARIS 1 
PERSONNES - CONTACTEES : M. SOMMERIA 
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : I 
, 
DIFFUSION :
IndGpendamrnent des 7 s e c t e u r s s c i e n t i f i q u e s dont r e l è v e n t 
s e s d i f f é r e n t s l a b o r a t o i r e s , l e C.N.2.S. mène p l u s i e u r s 
programmes i n t e r d i s c i p l i n a i r e s . Parxi ceux-ci, l e PIREN 
(programme I n t e r d i s c i p l i n a i r e de Recherche sur ltEnviron-nement), 
d i r i g é par Nonsieur X. AUBgY, praissait i n t é-r 
e s s a n t 5 contacter au t i t r e de l'enquête sur la détection. 
3ne première conversation téléphonique avec une personne 
àu ?IR'N a perds de savoir qu'il s ' a g i s s a i t d'une dizai-ne 
de groupes "ad hocvv concernés par l ' é t u d e de d i f f é r e n t s 
mécanismes de ltenvironnenent humain. Chaque groupe e s t 
c o n s t i t u é de 10 à 15 personnes, e t d i s t r i b u e des c r é d i t s 
à des l a b o r a t o i r e s . Parmi l e s thèmes d ' é t u d e d e s groupes 
du PIRZN ( l a s a n t é , ltvau, l e s déchets, . . .), un seul pou-v 
a i t éventuellement avoir un rapport avec la d é t e c t i o n des 
phénomènes aérospatiaux r a r e s : l'environnement âtaoswhé-rique 
régional. 
Un second contact téléphonique a docc &té p r i s avec l e 
responsable du groupe Tnvironnement atmosphérique régio-nal" 
: Y. G i l l e s SOMMERIA. 
Il en e s t r e s s o r t i qu'en f a i t l e s principaux aécanismes 
de l'environnement é t u d i é s é t a i e n t : 
- l e b r o u i l l a r d e t l e gel - les émanations d'oxyde d'azote - l e s cycles de c e r t a i n s constituants chini-ques 
(par exemple ltozone). 
Ces études ne mettant en jeu aucun équi-ement de d é t e c t i o n 
p a r t i c u l i e r , X. Sommeria a p l u t ô t suggkré de contacter l e 
CRPZ et 1' ONZRA. 
Il n'y a donc pas l i e u de poursuivre l e s c o n t a c t s avec l e 
PI REY.
Groupe d' Etude des 
Phénomènes Aérospatiaux Non-i denti fiés 
----------O------- 
DETECTION 
MOTS-CLES : RADAR - OPTIQUE - 
SATELLITE - CAPTEUR 
COMPTE- RENDU DE VISITE N- : 27/ 0582 / 
- 
VISITE EFFECTUÉE PAR : 
: A. ESTERLE 
VISA : VISA : VISA : 
: TOULOUSE DATE : 10.05.82 
QBJET DE LA : Enquête detection : projet de collaboration 
LABORATOIRE VISITE : CNES (CST) 
DTI/MS 
ADRESSE : 
PERSONNES RENCONTRÉES - GrQ- : ,y. CARROU 
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : 28 MAI 1982 .
J'expose a CARROU l e t r a v a i l entrepris par l e GEPAN de recensement des systèmes de 
détection présents e t futurs. Il commence par m'exprimer son i n t é r ê t pour l e t r a i t e-ment 
de données qui seraient obtenues sur les chutes de météorites. Une t e l l e détection 
optique conduirait à des mesures en azimut e t s i t e s et, s ' i l y a plusieurs stations, 
l e u r traitement s'appuierait sur les mêmes l o g i c i e l s que les calculs de t r a j e c t o i r e 
de s a t e l l i t e (GIN). Le seul probleme de principe s e r a i t d'obtenir les données numé-risées, 
c'est- a- dire une détection magnétique par CCD. 
Pour ce qui est des détections de s a t e l l i t e s , les systèmes en vigueur en France sont': 
de deux types : 
- Radar (primaire) 5 GHz par écho de peau. Il s ' a g i t de radar m i l i t a i r e e t d'un 
radar a Kourou. La portée est de 500 3 600 km. 
- Bande S (secondaire avec répondeur) 2 GHz à Prétoria, Toulouse (AuSSAGUEL) e t 
Kourou. Il s ' a g i t du réseau CNES en cours d'élaboration qui devrait fonctionner 
jusqu'en 1990 ( v o i r Revue de Projet RESEAU 2 GHz) 
Ces cieux systèmes ont en commun cies lobes é t r o i t s (1 2O) e t n'ont de sens que s i 
l ' o n connaTt l a t r a j e c t o i r e cherchée avec une assez bonne précision. 
En France, au GRGS du CERGA de GRASSE ont été développées des études de détection 
optique de s a t e l l i t e s . Bar1 i e r é t a i t dans l e coup ; prendre contact avec l u i . 
Aux USA, les systèmes radar portent jusqu'à 3 4000 km. Actuellement, se développe 
un projet de détection optique fondé sur 3 télescopes é t r o i t s corrélés avec des plus 
importants qui permettrpnt -de détecter entre 3000 km e t 1 ' o r b i t e géostationnaire 
( v o i r A r t i c l e dans l e No 829 d ' A i r e t Cosmos du 11.10.80). 
A l ' a v e n i r , l e CNES prévoit 2 stations en o r b i t e géostationnaire assurant une v i s i-b 
i l i té de plus de 95 % de tous les s a t e l l i t e s . Les USA prévoient un réseau de t r o i s 
stations en géostationnaire avec détection permanente de tous les satel 1 i t e s 
(pro j e t TDRSS : Tracki ng Data Re1 ay System Satel 1 i tes). 
Tous ces projets sont avec répondeur sur l e s s a t e l l i t e s .
Groupe d' Étude des 
Phénomènes Aérospatiaux Non-identi fiés 
--------O--------- 
THEME : 
DETECTION 
MOTS-CLÉS : ACOUSTIQUE .- RADAR - 
IONOSPHE3E - ELECTRICITE ATXûSPHE-RIQUE 
APPEL 8 DE : 
: PARIS 
Prise de contact 
MBORATOIRE 'SrFsm : CmHAG 
ADRESSE : 
E.N.S. d1Electroni-q ue et de 
Génie Physique 
BP 46 
NO C,N,RaS, : 07-0093 
38042 SAINT-MARTIN-D'HERES 
TEL, : (76) 44.82.45 
PERSONNES CONTACTÉES : X. LACOULW 
IOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : . 
I I F F U S I O N :
Le >encre d'itudes des Phknomènes Aléatoires e t Géophysiques 
de Grenoble, installe dans l e s locaux de l'ENSI dlElectro-tecnnique 
e t de Génie Physique sur l e campus u n i v e r s i t a i r e , 
e s t d i r i g é par l e orofesseur J.L. LACCUt4E. Ses a c t i v i t é s con-cernent 
l e traitement du s i g n a l , en p a r t i c u l i e r dans deux 
grands domaines d1 applicatio,n : 
- l1a c o u s t i q u e sous-marine ( e n r e l a t i o n avec l a Mailnine 
Nationale) , 
- la géophysique externe (environnement de la t e r r e ) . 
7L7 n ce q u i concerne l a géophys ique, un groupe du CYPHAG tra-v 
a i l l e avec la sonde ionosphérique 54 en Suède, et deux a u t r e s 
a c t i v i t é s sont i n t é r e s s a n t e s 4 ?rendre en compte pour le pro-blèxe 
de la d é t e c t i o n : 
- Les sondeurs incohhrents du Cm : il s'agit de r a d a r s 
à srande distance (,Io0 ~rn) qui émettent de t r è s f o r t e s 
impulsions aux environs de 1GHz (fréquence qui t r a v e r s e 
l'atmosphère). La t r è s f a i b l e p a r t i e de l ' é n e r g i e énise 
qui e s t r é t r o d i f f u s é e f o u r n i t des i n f o r a a t i o n s s u r l e s 
couches i o n i s é e s . De ce f a i t , l e s o b j e t s "étrangers" 
(avions, . . .) sont t r è s genants, même lorsqu8 ils se 
trouvent dans l e s lobes sscondaires du diagramae de ray-onnement. 
L ' o b j e c t i f de c e t t e a c t i v i t é n'est en aucun 
c a s d ' é t u d i e r ce qui ss passe dans l e s basses couches 
de l'atmosphère. 
L'équipe du CRET, i n s t a l l é e au C.R.P.Z., e s t d i r i g é e 
2ar !dl. PAUER, t a n d i s que l e CEPHAG e s t reyrésentk par 
Y. G. L3mUNE e t deux autrss chercheurs. 
- L'étude des ondes électromagnétiques à tr&s basse f r é-quence 
(1 Hz e t au-dessous). Des campagnes de aesures 
sont e f f e c t u é e s , pour obsrrver l e s b r u i t s de la aagné-tosphère 
: les déformations du chmps aagnétique ont 
des s i g n a t u r e s p a r t i c u l i è r e s .
ne sont ?as ciétectables dans ces gammes de t r è s basses fré-quences. 
Zn revanche, la gamme du KiloHertz est t r è s favora-ble 
la d é t e c t i o n des orages, pour l a raison suivante : 
Dans une gamme qui s ' é t e n d de quelques KHz à 20-30 KHz, la 
t e r r e e t la basse ionosphère se comportent comme deux con-ducteurs, 
e t forment une s o r t e de guide d'ondes spnérique. 
Toute émission d'un point quelconque du g7~be dans c e t t e gamme 
e s t donc reçue partout. Un é c l a i r d'orage forme une bonne an-tenne, 
e t ;4. Lacoume a f a i t dans l e passé de la goniométrie 
2our l o c a l i s e r un foyer orageux d i s t a n t de 2000 ii 3000 Km. 
La marine u t i l i s e c e t t e gamme pour l a communication e t l e po-sitionnement. 
Î4. Lacouae c o n s e i l l e de se mettre en rayoort avec l e s per-sonnes 
suivantes : 
- Y. DILLOUZ, au l a b o r a t o i r e de physique de llexos~hère 
de l ' u n i v e r s i t é de S a r i s V I , 
- Mlle CORCUFF, au LPHA (Laboratoire de Physique de la 
Yaute Atmosphère) de l ' u n i v e r s i t é de P o i t i e r s .
Groupe' d' Etude des 
Phthomènes Adrospatiaux Non-identifigs 
----------------O-i 
THÉM~ : 
DETECTIOM 
MINERALOGIE 
COMPTE- RENDU DE VISITE N= : 291 0582 / 
VISITE EFFECTUEE PAR : MRE~X~XRA: 
w: 
Nppl : F. LOUANGE w: 
l.ud: ORSAY DATE : 11.05.82 
rri. 
OBJET DE !A VISITE : compléments sur les météorites et leur étude, 
première approche de la définition du besoin en 
détection systématique 
LABORATOIRE VISITE : Groupe Pluridisciplinaire 
ADRESSE : 
N' C,N,RaSL : 
d'analyse ionique 
Laboratoire de physique des 1. 
solides 
Université de Paris-Sud 
1TÉL ' 
91405 ORSAY 
(6) 941.53.62 
PERSONNES RENCONTREES - : M. LORIN 
DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : la 
DIFFUSION :
Au cours d'une journée passés à Orsay, Xonsirur LORIS s'est 
rncntré t r è s i n t é r e s s é p a r l a perspctive dv nise en ~lacrd' 
un systène de detection, e t a ex~liquéu n g r a n d nonbr e de 
p o i n t s qui sont regroupés e t exsosés dans l e s l i g n e s q u i 
s u i v e n t . 
1. Analyse ionique. 
N. Lorin a montre e t d é c r i t l ' a n a l y s e u r i o n i q u e dont il d i s-pose 
pour e f f e c t u e r s e s mesures i s o t o p i q u e s . Il s'agit d'un 
aodele IWS 3f comaercialisé par VA;vfE,CA et amélioré l o c a l e-aent. 
Le fonctionnement de c e t a p p a r e i l , i l l u s t r é par l e 
schéma c i- dessous, e s t fondé s u r l e bombaïderent de l ' é c h a n-t 
i l l o n 5 a n a l y s e r _Dar un f l u x d'ions prl::!dires; des i o n s s e-c 
o n d a i r e s s o n t f o c a l i s é s e t d é t e c t é s en mêae teans qu'une i-mage 
coaplète de l a s u r f a c e de l14chantillon. C e l u i- ci d o i t 
se p r é s e n t e r sous la forae d'une s u r f a c e p o l i e d ' e n v i r o n 1SOx 
- 
-- - ------ mini' inferirut;,~ 
secteur dCttc hvr 
opkqut 4 Cltchctorli~ue (multipl;c&ur d' 
t ronsftrt C ltctton< ) 
Les i o n s critxaireç o n t une hnergio cinétiqu~t o t a l e ds l'or-d 
r r de 5 à 1C KeV. 
IJfoptiqur de t-ansf2rt se corri.pnrtr corne un zooni i4glablr qui 
penet d ' i s o l e r aans la c i b l e un détnil de Zr. 
L'aimant se comportz comze un f i l t r e en r i g i d i t é 2agnGtique. 
Le s e c t e u r électrostatiqu2 s e compor te c,~m:~uen f i l t r e e n 6- 
n e r g i e , e t per~etd ' a t t e i n d r e une excellsnte r é s o l u t i o n e n 
masse, de l ' o r d r e de 1/500@ en r e l a t i f . 
L ' i n s t a l l a t i o n du laboratoirr d= M. Larin con- orte Jn cilota-g3 
en chaap Alzctria-ue, e t vst la s-ulc i rSaliszr Ir contr3- 
l e du chazp 2lrrtrique !i 13. surfacz de 1'Schantillon.
II. Métiorites. 
Zn examinant l e d o s s i e r ( t e x t e e t photos) sur la chute présu-mée 
d'une météorite près de Xadrid en J u i l l e t 1079, N. Lorin 
a apporte un c e r t a i n nombre de précisigns sur l e s aspects ha-b 
i t u e l s de ces o b j e t s . 
Zn géneral, une météorite e s t f r o i d e , e t ?eut aême Ztre recou-v 
e r t e de givre. En e f f e t , la température d ' é q u i l i b r e d'une 
p i e r r e à une u n i t é astronomique (=150x10~ Km = distance terre-s 
o l e i l ) e s t de l ' o r d r e de OO,. Dans l e cas d'un f e r , plus r a r e , 
b 
e l l e e s t d'environ 100°CB La t r a v e r s é e de 11atmosph6re e s t très 
rapide, e t il se forne un cône de plasma à l ' a v a n t t a n d i s que 
l ' a r r i è r e r e s t e f r o i d . S i la s u r f a c e e x t e r n e 21 l ' a v a n t s'é-chauffe, 
c e l a est t r o p bref pour gagner l e coeur de la météo-r 
i t e , ce qui a pu ê t r e v é r i f i é en analysant la thermolumines-cence 
des o b j e t s e t en constatant q u ' e l l e é t a i t r e s t é e nomi-nale 
dans l e coeur. 
j. facc uric'ic 
Par a i l l e u r s , on constate yarfois que l ' a v a n t de la mét6orite 
a é t é ablaté : l e s ~iézoglyptesq ue l'on y v o i t , q u i o n t l ' a p - 
parence de t r a c e s de d o i g t s , sont das marques de fusion. C'est 
3ar exeaple l e cas de la méteorite de Yashington Sounty, e t de 
celle de St Séverin, trouvée en 1966 dans l e s :harentes : 1' 
avant a v a i t été for t ement ablaté (objr~o assS dc 40C Kg dans 
l'espace 270 Kg au s o l ) , m a i s l'arriér5 n ' a v a i t pratiquement 
-as été alt6ré e t prtait encore l e message de l ' i n t e r a c t i o n 
du rayonnement cosmique s o l a i r e . 3n 1969, on a trouve à Puebli-to 
de Allende (?lexique) l e s r e s t e s d'un objet qui itait passé 
de 4 tonnes à 2 tonnes su s o l , m a i s dont üns prtie é t a i t r e s-t 
é e quasiaect i n t a c t e . 
Le cas de Xadrid, 06 des t r a c e s de fusion du 301 ont &té t r o u-v 
é e s , p o u r r a i t cor r e spondr e s o i t a une ai th ri^? f~rr5us9e 
s o i t ii l'exclosion de l ' o b j e t au contact d'une p i e r r e ( l e 
rappori; 1/4 e n t r e la profondrur du cSne e t San diamStre e s t 
carsctiristique d'une ex-:losion).
D'une façon générale, l e s 2atériaux d'origine e x t r a t e r r e s t r e 
authentique sont r a r e s . Le noabre des o b j e t s e n t r a n t dans 1' 
atmosph2ro v a r i e en l/Xn où M e s t la masse de l ' o b j e t e t n un 
exnosant aon; l a valeur e s t de l ' o r d r e de 1.5 à 2, Des Studes 
sur ce point se sont appuyées sur l'observatisn des nicrocra-tSres 
de la surface lunairs. 
Les s c i e n t i f i q u e s slinteressent à la poussière i n t e r p l a n é t a i-r 
e , dont une grande p a r t i e e s t d ' o r i g i n e cornétaire e t porte 
des e f f e t s t r è s marqués du rayonnenent cosaique sur l e s i s o-to- 
es r a r e s . Ils itudient a u s s i l e s o b j e t s glus voluaineux 
que sont 15s nétéorites, dont l e s o r b i t e s sont souvent pro-ches 
de c e l l e s des astiroïdes (sans que l'on puisse r é e l l e-ment 
démontrer qul e l l e s en proviennent ), On uistingue -lu-s 
i e u r s pooulations d i s t i n c t e s de météorites, une grande par-t 
i e dlczxtre e l l e s étant de type carboné (coarne l ' a s t é r o ï d e 
Cér+s, de 1000 Kn de diamètre), 
III. Points de contact. 
k l a l i s t e de l a b o r a t o i r e s f r a n ç a i s fournie dans sa l e t t r e ae 
Yars 82 (en annexe), X. Lorin ajoute l e suivant : 
Laboratoire René Bernas 
Centre de spectrométrie de nasse 
Universici d'Orsay (3ât. 108) 
9lli06 OXSAY 
qui vsx essentiell?ment axé sur l e s problZaes n u c l é a i r e s , n a i s 
s' i n t érosse a u s s i a aes questions dl as~ro?hysique. :a 2arti-culier 
, :I. Xichel ?4AURIi;TTE, ancien élhe de 1' américain Walter, 
étudie I1interaztion solide/~articules de basse énergie !de 1' 
ordre du KeV) . 
Xonsivur J.F. BI32ING f a i t de l a spectrosco~ie dsns 1' irfra-rouge, 
e t e s t concerné Lar l e pro j e t "J01ilC" qut 2-nuie l e C?ES, 
e't qui perrettra de c o l l e c t e r des poussi&res Cans l e s sssaims 
de aitéores à p a r t i r de la s t a t i o n soviétique 3::-LIOUT. Il e x i s-t 
e a u s s i des pro2ets pour u t i l i s e r àes avion; (les ballons
senblent poser des problèmes techniques). 
L'adresse en Allemagne présentée dans l e compte-rendu No 110182 
e s t erronnée, e t il faut l i r e : 
Prof. T. RIgSTTN 
Max Plank I n s t i t u t für Kernphysik 
Postfach 103990 
69 Heidelberg (R.F.A.) 
Le d i r e c t e u r de c e t i n s t i t u t , que conndt M. Lorin e t qui e s t 
l e chef de T. Kirsten, e s t l e Professeur LECHTIG. Il e s t t r è s 
engagé dans l e domaine s p a t i a l , e t enfise a u t r e s dans l e p r o j e t 
GIOTTO. S p é c i a l i s t e de la poussière, il dispose d'un LAMA (spec-tromètre 
de masse à l a s e r ) . 
Y. Lorin c i t e également l e s noms des s c i e n t i f i q u e s s u i v a n t s : 
- Y. CZEZUCHA (~chécoslovaquie), qui a é t u d i é la météo-r 
i t e de Pribram (1959), 
- M. Mc CROSKY (USA), qui a l o c a l i s é (prairie) e t é t u d i é 
la météorite de Lost City (1970) e t celie de I n n i s f r e e 
(1979), - M. REVELLE (Canada;), qui' étudie les i n t e r a c t i o n s des m6- 
tjorites sur Itatmosphère, e t sait Stablir une r e l a t i o n 
e n t r e l e pnénomène lumineux (météore) e t la nature de 
la météorite. - M. WETHERILL (USA), que connaît M. Lorin, dont l e s &tu-des 
portent sur l e s t r a j e c t o i r e s e t l e s heures d1arri-vée 
des nétéoreû e t m6tGorites. !4. George 'Jrtherill e s t 
à la Carnegie I n s t i t u t i o n (Xashington D.C. ) , e t semble 
b é n é f i c i e r de c o n t a c t s personnels avzc l e s m i l i t a i r e s . 
Il a donc t r è s probablement des renssignements sur les 
systèmes ootiques perfectionnés dont ceux-ci disposent. 
2uelqueç grands srojets concernant ltétuàe des nitéores et mé-tgorites 
ont égalenenr 9té évoqués 9ar '4. Lorin : 
- Colllcte de poussi&rrs irtsrplanétsires (dans l e s aver-s 
e s ) , à l1a i d e d1a v i o n s U 2 v o l a n t à 2CCCOm ( a l t i t u d e 
corresnondant 21. la linitr e n t r e deux régines d? cnute). 
:$ p r o j e t e s t i s s u de ltüniversit& de Saint Louis, où
l e Professeur 2. WALT::R e t M r . 3ROWXLXE disposent d'un 
personnel nombreux e t aobile. Une campagne de v o l s a-v 
a i t déjs eu l i e u , mais l e s r e s t r i c t i o n s de c r é d i t de 
la NASA rend la re-rise de c e t t e a c t i v i t é t r è s onéreuse 
assez i n c e r t a i n e . 
- Le p r o j e t P R A I R E a permis de f a i r e des ktudeç t r è s po-s 
i t i v e s s u r l e s météores. Par exemple, des paradoxes 
comme c e l u i de la masse lumineuse des météores (rapport 
aasse/lumière émise) ont PU 8tre expliqués. L'aspect de 
t r a j e c t o g r a p h i e des chutes de m é t é o r i t e s n'est qu'une 
p a r t i e de ce ~rojet. 
- Le srojet ASTZREX, qui va ê t r e représenti à ltZSA, con-s 
i s t e à envoyer une sonde au-delà de Nars, pour é t u d i e r 
2 ou 3 a s t é r o ï d e s . L'etude de la caméra e t de l'imagerie 
e s t menée par Y. CBUKLLI3R. 
IV. Detection. 
Uns première discussion a eu lizu sur la formulation des be-s 
o i n s e n m a t i è r e de détection. M. Lorin s'est engagé à fournir 
d e s v a l e u r s numériques pour l e s paramètrvs diaensionnants s u i-v 
a n t s ( v a l e u r s souhaitées, sans aucune c o n t r a i n t e ) : 
. Fourchette d'altitudes observées, . Angle s o l i d e c'observation, . Seuil d ' i n t e n s i t é lumineuse vue du sol, en fonction ae 
l a l~ngueur dl onde, . "aille angulaire du phénomène observé, en fonction de l a 
longueur d'onde, . Vitesse angulaire naximale ( d i s t r i b u t i o n ) , . Durée du phénomène, . ?réquence d'occurrence du ohénom2nz ( d i s t r i b u t i o n ) , . P r é c i s i o n r e q u i s e sur l a djt-erninati.cn du ~oida'i~n-oact 
au s o l .
qaelques questions complémentaires devront également stre exa-minées 
par 14. Lorin : 
. y a-t-il un besoin -de données de type spectrophotomé-t 
r i q ü e ? . p u t- on u t i l i s e r des données r a d a r s u r l e s t r a î n é e s i o-n 
i s é e s (cf. CSPE), de tyye aloedo en fonction de la lon-gueur 
d1 onde ? . est-il souhaitable da r e c u e i l l i r des données àr type 
sisrnologique ?(aux USA, on a pu detecter la chute d'une 
mStéorite de lg à l ' a i d e d'un nicrobarographe). 
, saurait-on t r a i t e r des données r e l a t i v e s aux sons émis 
par la najoritk des météorites qui toabent au s o l ? 
Pl. Lo r i n semble a ~rioritr ès mot ivé p a r l'idée d'un dissosi-t 
i f ltintslligentn, fondé sur un traitement en tsaps r é e l d ' i-mages 
de type video. 
3n ce qui concerne l e s types de phénomenes lu,ni.neux s u s c e p t i-b 
l e s d'être d é t e c t é s , il c i t e l e s nuages ~noctil~centsqu~e~ , 
c e r t a i n s astronomes étudient dans l e s hautes couches ds llat-aosphère. 
Dans un t o u t a u t r e ordre dl i à é e s , à propos d'analyse de corps 
v o l a t i l e s du type "cheveux dl angesq1, M. Lorin d i t qu'une ana-lyse 
ionique n ' e s t pas impossible (en quclques hsures), mais 
que des r4sultats s e r a i e n t obtenus plus Iacilrnrnt e t plus ra-pidvt~ 
rnt en mode comptage (dans une e n c e i n t e ) , à l'zide d'un 
LXIA. Pour ce tyje de problème, à p a r t l'Allemagne, il con-s 
e i l l e de consulter l e Professeur NEYX?, chimiste de Xetz,
UNIVERSITE DE PARIS-SUC 
CENTRE D'ORSAY 
LABORATOIRE DE PH'?S13UE DES SOLIDES 
ASSOCIE AU C.N.X.S. (LA. No 2) 
BATIMENT 510 31.105 ORSAY 
. _._- ----- - Xon-identif iés 
TELEPXONE : dd ddh/ Jddd / 9 41 5 3 52 ,' Monsieur A. ESTERLE 
iELEX FACORS 692'166 F Groupe dlEtude des Phénomznes Bérospa tïaux 
, . -- , ~~pAii l C18e,n tarvee nXuaet ioEndaolu adrd'E tBuedleisn Sp a t i a l e s 
3i055-Toulouse Vrdex 
, -. 
Cher Mons ieur , 
Je communique aujouc2'hui par l e même courriez à Xlle Keller 
les références de quelques ouvrages e t périodiques dans iesquels paraissmc 
?es travaux effectués sur 12s météorites , e t #-Llune manière plus général: sur 
les Échantillons extra- t e r r e s t r e s . J'en p r o f i t e pour vous communiquer l a 
l i s t e des laboratoires ou formatiens de recherche qui, à ;na connaissance, scn 
activement engagées, en France, drns des études analytiques de matière axtra-terres 
t r e . 
+ Labora toire de Minéralogie-Cris tallogrzphie 
UnLversité Pierre e t %rie Curie 
4 , place Jussleu 75230- Bris Cedex 5 
Mme M. ChrFstophe Xichel-Lévy 
~é trograpnle e t mineralogie des cétéorites 
+ Laboratoire de Mineralogie 
Nuséum Nat ional d'~itso i r e Na tur e l l e 
61, rue de Buffon 
75005-Par i s 
M. P. Pellas 
Effets d ' i r r a d i a t i o n e t h i s t o i r e cherxique des météorites 
+ Groupe P;urTdiscip linaire d 'Anrlpe Ionique 
Laboratoi~e de Physique des Solides 
Université de Paris-Sud 
M. J.C. Lorin 
Effets isotopiques dans les mé Gori tes 
+ Centre d 'Etudes Nucléaires de BorUeau:r-Grsdignan 
Univers i té de Bordeaux-Gradignaa 
Le Haut-Vi, oneau 
33 i7O-Gradignan 
Xi'$. G. Sinonoff e t S. Régnier 
Ef f e t s d' irradia~ione t niesure d'âges d' expos i t ion au rayonnement cos:.:ique 
par spec trornétrie de gaz rares 
+ Centre des Faibles Radioactivités 
La'cora toira xxixte CXRS-CEA 
B.P. n02 
91-Gif -sur-Yve t te 
:?M. y. Yokohama e t J.L. Reyss 
Corn? tage à bas niveau de r a d i o a c t i v i t é s à v i e c s u r t c 
1:. G. Valadas 
Mesure de thermoluminescence induite 2ar irrzdia tion
+ I n s t i t u t de Physique du Globe 
5, rue Descfrtes 
6 7084-S trasbourg Cedex 
1.1. H.X. Wes tphal 
Yesure de propriétés magné tiques e t de paléointensité 
+ Laboratoire de Géochimie-Cosicsrhimie 
Université Paris VI1 
4, place Jussieu 
75230-Paris Cedex 5 
Y. C. Allègre 
Da t a tions U-Pb, Pb-Pb, Rb-Sr 
Je r e s t e à v o t r e d i s p o s i t i o n cour vous fournir un tableau des groupes 
actuellement engagés dans ce donaine d'étude en Europe avec des techniques 
complémentaires. J'espère que vous avez pu trouver les appuis nécessair2s 
pour monter ce réseau de surveillance photographique du c i e l dont il a étÊ 
question lors de l a réunion du 21 janvier dernier. Les domées fournies 2ar 
un t e l réseau de détection i n t é r e s s e n t plusieurs d i s c i p l i n e s , a u s s i j e 
souhaite vivenent que vous r é u s i s s i e z à fairê aboutir ce p r o j e t . 
Je vous p r i e de ciclre, cher Monsieur, à l'assurance de ma 
cordiale considération. 
/' 
-J.C. -LORIN
Groupe dlEtude des 
Phénomènes Aerospatiaux Non-identi fies 
THEME : 
DETECTIOM 
1 CAMERA 
COMPTE- RENDU DE VISITE N- : 30 / 0582 / 
VISITE EFFECTUÉE PAR : l#M?wlX&- : 
MM: 
VISA : 
UBORATOIRE VISITE : C-N-R-S-Service 
d'Aéronomie 
ADRESSE : Fort de Verrieres - BP 3 1[] 
91370 VERRIERES-LE-BUISSON 
(rencontre effectuée A PARIS) 
-TEL, : (6) 920.10.60 
Ma: 
VISA : 
: F. LOUANGE 
VISA : 
/ 
NO C.N,R,S, : 00-3501 
DOCUMENT No CT/GEPAN - DU : l 
D I F F U S I O N :
Au cours d'un e n t r e t i e n de deux heures à P a r i s , N. AIXZDIEU 
a p r i s connaissance de ltenqu$te e c t r e p r i s e par l e OEPAN, 
passé en revue l e s a c t i v i t é s du Service dlAéronomia ( i l e s t 
aembre du c o n s e i l du l a b o r a t o i r e ) e t l e s équipeaents suscey-t 
i b l e s de p r é s e n t e r un in~ér&pto ur l a d é t e c t i o n de pnéno-mènes 
aérospatiaux r a r e s , tt commnt é 1' annuaire du SERS 
dans la m&me optique. 
L1inpression globale e s t qu'il n'y a pas de l i e n évident en-t 
r e l e s a c t i v i t é s de Verrigres-le-3uisson e t l e s u j e t d.e 1' 
eoquête. Les paragraphes s u i v a n t s reproduisent l e s inforaa-t 
i û n s f o u r n i e s l e s ?lus significativsç. 
1. Pctivitis du Service dlAéronomie. 
Dans l e domaine de la cliaatologie, l e Service n'est doté d1 
auFun équipenent sarticulier. 
(h 
L'étude de la s t r a t o s p h è r e (10 à 45 Km dlaltitudr) met en jeu 
des photomètres embarqués dans aes n a c e l l e s pointées vers l e 
s o l e i l , e t dont l e s tmps de rhponse s o n t a s s e z l e n t s . Zn 
c o l l a b o r a t i o n avec llInstitut d'Aéronomie S p a t i a l e de Belgi-que 
( Y . ACXE~~IAN)d, e s n a c e l l e s r emp l i e s d1a ppar5ils 9hot0 
s o n t làcn~esd ans l e but de a e s u r e r 12 trdns~arenced a llat-nosphère. 
L'équipe chargS2 des ballons e s t martre dloeuvre de la Wont-golfiAre 
I n f r a ?ougefl (XR), qui e s t un véhicule c:p.ble de 
rester lu sieurs mois en a l t i t u d e (en descenaant la n u i t , e t 
en remontant l e jour porté par lléchauffenenc), e t dont la 
preniSre campagns dlutilisation e s t prévue rn 1923. 
?n ~atibred ê LIDAR ( l a s e r qui é c l a i r e l'atnosoh3re, coupl é à 
un télescooc qui aesure l e spctrr de l a lumière r&Sroaiflu-sée), 
il. Aiaedieu pense que llétablissemen~d u i?.X.;.I. 5 Ma-gny- 
les-Fameaux est nieux &qui?& , disposant dl%ngins mobiles 
( v o i r :I4. LOITIGZ? e t F'IfAW ) .
Ces mesures de luminescence du c i e l dans l ' i n f r a r o u g e permet-ted 
de suivre 114mission nocturne du r a d i c a l OH, qui s'accu-nule 
dans l e s zones de pression de la mésosoère ("oades de OH"). 
Zlles mettent en jeu des a-pareils photographiques munis d1ob-jectifs 
e t dlamoU.ficateurs de b r i l l a n c e , dont l e coat e s t 
f a i b l e . A ce propos, X. Aimeàieu précise que 14. :DRSE, respon-ssble 
de ces mesures, e s t l'un des s p é c i a l i s t e s l@s plus cox-pétents 
ae France (avec M. COUTCHMI à Meudon) en photographie 
astronomique dans l ' i n f r a r o u g e . M. Hersé e s t impliqué dans une 
expérience prévue pour Spacelab. 
Il existe un p r o j e t PIRAXIG, àiaquel participe X. Hersé sous la 
d i r e c t i o n de Xadame LZVASSEUR-RZGOUR, qui c o n s i s t e en un pho-tcmètre 
eabarqué sur l e vol SALIOUT f ranco-soviétique . 
Monsieur P i e r r e CONIES, du Service dlAéronomis, e s t l e clus 
grand s p é c i a l i s t e nondial de la s-ectrornétrie par transforma-tion. 
de Fourier ( v o i r llintzrférornètre de ;4ichelson modifié 
par P. Connes). Il porte un i n t é r ê t tout p a r t i c u l i e r à la r e-cherche 
de c i v i l i s a t i o n s e x t r a t e r r e s t r e s . 
II. Revue des l a b o r a t o i r e s du CNRS. 
;SI. Aimedivu, qui connaPt de nombreuses personnes dans l e s dif-férsn", 
llaboratoires du 32S, a feuillrté e t commenté l'annu-a 
i r s du SB3S. Ln particulisr, il a r--1rv4 l e s nom s u i v a n t s : 
- J. LABLY3IZ, du ,:entre dss Faibles ladioactivités (où 1' 
on étudie .entre a u t r e s llérniçslon de rscion par la tsrre) 
zst prSscnté cornce une Fersonne t r è s ouverte 5 l a d i s-cussion. 
- X. DZLLOUE, prof2sseur i P a r i s 6 e t r -s-onsable dluce 
s t a t i o n ataosphérique près de .;anosque, sr s:+rait in~é-r3ss5, 
avec :I. GABNIYR, aux évènexcnts 2- Valensole. 
- Yme LETTGBLI, responsa'ole du l a b o r a t o i r e dlo?tiqu~ atmos-pnériqur 
Ur Yillvneuvs d'Ascq, disposa ds moÿ+ns de dé-t 
e c t i o n radiométriques q u i p3uvent prjsentsr un Lnt&ïst.
1 DETECTION 
Groupe d8Etude des 
Phénomènes- -A-g-r-o-s-p-a-t-ia-u--x- -N-o-n-- identi ffé s 
MOTS-CLÉS : -~TEOROLOGEE- CAPTEUR - 
TELEDETECTION - NUAGE - RAI>= 
VISITE EFFECTUEE PAR : m?&dxgfi : 
I I 
: F. LOUANGE 
VISA : 4. x 
: PARIS 
NOM : A. ESTERLE 
VISA : 
OBJETVISITE : Nouvelle organisation de 1'ERM . 
LABORATOIRE VISITE : Service Central de la 
Météorologie Nationale 
ADRESSE : 2, Avenue Rapp 
75016 PARIS 
wkl: 
VISA : 
DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU : 
DIFFUSION :
Yonsieur Andr4 t r a v a i l l e à 1' 3.R0i4. (~tablissenent dt études 
e t Recherches de l a ~ét5orologFe), e t d o i t prendre la d i r e c-t 
i o n du nouvel é t a b l i s s e m e n t de Toulouse des Se'tembre pro- 
Après s'être f a i t p r é s e n t e r l e s a c t i v i t é s p r é s e n t e s e t f u t u-r 
e s du YIPAN, M. André a e x p l i q u é e n quoi c o n s i s t a i t la r é o r-g 
a n i s a t i o n de ltE.R.M., e t f a i t un invuntaire des a c t i v i t é s 
des d i f f ércnts i t a b l i s s e m e n t s . 
1. Réorganisation de 1' 6.R.M. 
Lt 6t ablissement d'études e t rechercnes de 12 métSoroioçie na-t 
i o n a l e eaploie environ jCO personnes renarties Uans d i v e r s 
c e n t r e s : B r e s t , Lannion, P a r i s , Grenoble, B i s c a r r o s s e , ..., 
e t prochaine~ent Toulouse. Les thèmes de recherche e t l e s O-r 
i e n t a t i o n s sont d i s c u t é s au niveau c e n t r a l , s o i t de llY.R.M. 
s o i t de la Météorologie Nationale, selon l'importance du sujet. 
Le but p r i n c i p a l de la r é o r g a n i s a t i o n en cours est de nâllier 
l'actuel foisonnement des études, en a s s o c i a n t l e p l u s étroi-tnmnnt 
3ossibls : 
- l e s d4veloppsaents instru~entaux, 
- l e s études experi:nentalrs,, - l e s études thaoriqucs da aodélisâtion. 
La fucur établisseaent dt I'oulouse eanloiers znviron 100 Fer-s 
o n n e s , dont une grzinde ~artizv i e n d r a de Xagny-l~s-Hame~ux. 
7n e f f e t , une f r a c t i o n d2s activitGs de I.Iagny s<?ra transfkrée 
avec l e s -rr~onnulç concernKs Zi Toulous:. 
3ans l e cadre de crtte r é o r g a n i s a t i o n ,il e s t prévu de c r i e r 
à Toulous2 un oursau chargé de f a i r e I'interface entre les 
rechercnss yropres de lt2.R.X. e t l'enviroznernent r6giona1, 
et 4ventueli3rrnt n a t i o n a l dans une Gta2e ultSrieure. La ser-sonne 
chlrgSe de cptte mise en ?lac? sst X. BESS310ULIN.
II. A c t i v i t é s de 1' établisseaent de Toulouse. 
Les activltis prévues pour Seulouse se c l a s s e n t dans 3 domaines. 
11 s'agit de r é a l i s e r , sur une é c h e l l e r é d u i t e (1 à 2 d'4- 
paisseur e t que lque s i(or ou crn~ainesd e Km de d i s t a n c e horizon-t2le) 
une étude expirimentale e t une nodélisation numérique des 
écoulment s météorologiques. On analyse a i n s i de maiiière t r è s 
f i n e l ' i n f l u e n c e d'un r e l i e f l o c a l (exemple : l e m i s t r a l ) , gen-dant 
des périodrs b i e n p r é c i s e s . 
L'utilisatim de sondeurs acoustiques ùCDAR se fait en coopéra-t 
i o n (mise en comaun de moyens) avec l e CRPZ e t 1s l a b o r a t o i r e 
àe aét9orologie ynysique de Clermont-Ferrmd. A l'aide d'un SO-D 
A I t r i p l e , on é t a b l i t des p r o f i l s de vent, tandis que des sta-t 
i o n s a o b i l e s de radiosondage mesurznt l a pression, la tempéra-t 
u r e , l'humidité, ... Aucun LIDAR n'est encore disponible. 
Un réseau PATAC de s t a t i o n s météorologiques automatiques au s o l 
e s t en cours dv dévelopoernent dans l e sud-ouest ( o b j e c t i f : 84 
ou 85). Il s' a g i t d1 améliorer la prévision l o c a l e en r e s s e r r a n t 
l e 3aillage : ces s t a t i o n s seront réguli&reaent espac4es de 10 
Kn, e t fourniront de façon automatisée l e s mesures traditionnel-l? 
s (teapéruture, pression,...). Ce p r o j e t dh~end du s e r v i c e aé-téorologijne 
m é t r o p o l i t a i n , et il e s t d i r i g é par :.Io VA,?! SEUXDEB 
35ZK du centre abtéorologique r é g i o n a l d=: Bordsaux. 
Les ~roblimer aboraés i c i sont asspz sernbiablvs à czux de la aé-teorologie 
dynaniqud, mais au niveau olanGtairz, e t donc à une 
. . trSs grande ichelle (en eapce e t en tsm-s : varlac-3ns saison-niGr9s). 
Il s'y rsttacne lt4tude des t r a n s f e r t s de ragonn~ment 
par l a stratos-hGre. Des mesures i n s i t u germettsnt l e suivl des 
mol~cuiea ds type J O , NZy, Oj, ...
Pais X. GIRA~D) permettent d ' é t u d i e r 13s v a r i a t i o n s de la pho-tochinie 
en Î o n c t i o n de l a l a t i t u d e . ?our c e l a , un avion vole 
d'un p31a à l'autre 5 une a l t i t u d e de 10 5 12 K;n. 
Ce s e c t e u r d ' a c t i v i t é a pour o b j e c t i f de gronouvoir de aeilleurs 
i n s t r u m e n t s , a u s s i bien pour l e s réseaux de s t a t i o n s que Tour 
l e s études de p r é v i s i o n . Cn y trouve en p a r t i c u l i e r : 
- aes c a p t e u r s du rayonnement 
- des s t a t i o n s automatiques - des bouées équipées (océans) - des s y s t èmes i n t e r a c t i f s (manipulation d'images satelli-taires 
ou de raodèles nuneriques) 
X. André indique que l e s images de METZOSAT ne sont pas t r è s U-t 
i l i s é e s , nais q u ' i l e x i s t e un s y s t Sme de trsit2ment dl images 
i n t e r a c t i f Boulogne dont Ir res-onsablr sst X. CAYLA ( t é l é p h o-ne 
: 604 91 51). 
III. A c t i v i t é s des a u t r e s csntres. 
L? bentrr dd 3rvst e s t s p é c i a l i s é en m&téorologie maritime, ce-l 
u i ds Srenool~ dms l'étude de 12 neicr. Maris rst élaborée 
l a prochaine v e r s i o n de xodèle n6~Sorologique (sn coopération 
avec l e GAW). 
n Ln c5 qui concerne Nagny-les-Ha~eaux, il reste, après r é o r g a n i-s 
a t i o n , 3 domaines d ' a c t i v i t é . 7;rtains autr2û d~aainess o n t 
transf &ris 3. Toulouse, t a n d i s que dl a u t r e s sont g-ogressive~~unt 
abanàoncbs ivxeaple : b a l l o n s Winosaur?"). Les 3 aowines sant : 
11 e s t -rejeté dliaglanter un rés5au 3A2A2 couvrônt t o u t e 
l a ?rance, e t gernettant de r é a l i s e r cies animLions (co?vns 
avec Ics i la-33 satellitaires). 
11 existe un ~rojeti r Cévelo?-ement de LI2ARs -lus sou-
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Detection louange 2

  • 1. ETUDE SUR LA DETECTION DES PWOMENES UROSPBTIAUX RARES
  • 2. II,4, ANNEXE : comptes-rendus de v i s i t e s en France. Ce volume contient l e s 47 comptes-rendus de v i s i t e s effec-tuées en France sur l e thème vdétectionH, Pour des misons d'encombrement, certaines annexes vol&- neuses ont &té supprimées, l e s références correspondantes étant a l o r s indiquées explicitement, Les annexes c l a s s i f i é e s au niveau ttConfidentiel DéfenseN sont regroupées dans l e volume no 2'. Il faut noter que l e s infarncations présentées dans le volume c l a s s i f i é ne sont pas de nature à modifier de façon sensible les conclusions de c e t t e étude, t e l l e s qu'elles sont présentées dans l e s 5 volanres non classifiés.
  • 3. Groupe dlEtude des Phénomènes Aérospatiaux Non- identifiés ------------------ THÉME : DETECTION MOTS-CLÉS : SISMIQUE - EEIROMAGNETIQUE OPTIQUE - cA_pTrrnl?S - 3mROLOGIE COMPTE- RENDU DE VISITE N; : oO/ 0580 / * VISITE EFFECTUÉE PAR : WBWE~X&&~XX NOM: VISA : L I E U : PARIS -DA*T E * 21.05.80 OBJET DE LA VISITE : Prise de contact LABORATOIRE VISITE : -NOM * -VISA a -NOM : Alain ESTERLE VISA : 2, rue des Fossés St Marcel 75005 PARIS s PERSONNES RENCONTREES - XNMXMX~ : Yves ROCCARD DOCUMENT NO CT/GEPAN - 0083 DU : 10 JUIN 1982 DIFFUSION : F. LOUANGE
  • 4. Yves ROCCARD est dubitatif quant aux OVNI et quant a leur détec-tion possible. Cependant, i l est prêt a nous aider a une implantation. Il y a 3 possi bi 1 i tés : - privée : i l a une propriété abandonnée en Provence. - universitaire : par un ancien élgve Professeur PARIS V I qui entretient unestation sur le plateau de Valençole. - le réseau C.E.A. qui se décompose en deux : * réseau sismique (laboratoire de Détection et de géo-physique) station en triangle (50 km de coté) dont une en Provence. * réseau électromagnétique en triangle plus quatrième pour levée de doute. 11 y manque un repérage de turbu-lence magnétique en haute atmosphère (barres de Selzer). Elles donnent un repérage en azimut et distance 112 degrés. p. Les deux domaines privilégies de detection selon Yves ROCCARD, seraient l'électromagnétisme et l'optique. Il a mis au point des flashmètres qui sont sensibles au centième de luxe (1/50 de la luminosité de la pleine lune), visent l'ho-rizon sur 360" avec une ouverture de 2 a 3" et repère des tirs de MURUROA a 400 km (beau temps) (270 km (trés mauvais temps)). 11 serait intéressant d'adopter de tels flashmètres ou d'utiliser des cellules (visible, infrarouge jusqu'a 10/ ") . Deux tâches pourraient être soutenues par le GEPAN et confiées au C.E.A.. - Mise au point d'une détection par barres de Selzer (cf. haute atmosphère), - étalonnage des flashmètres la nuit (bruit de fond dus aux scintillement et fréquence 50 Hz des lumières).
  • 5. ::roupe d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés ------------------ MOTS-C& ; BALLON- RADAR - CAPTEUR - . NUAGE - SIYULATION - ELECTRICITE I ATMOSPHERIQUE - METEOROLOGIE I COMPTE- RENDU DE VISITE !!= : O 1 1 18 1 / VISITE EFFECTUEE PAR : 2$%wlXxmm: -NOM : JJ. VELASCO -VI*S A * LIEU : MAGNY - TRAPPES D-ATE : 26.11.81 OBJET DE LA VISITE : Visite des installations et prise de contact LABORATOIRE VISITE ADRESSE : -TEL, : -NOM : B. ZAPPOLI VISA : -NOM A. ESTERLE a VISA : : E.E.R.M. MAGNY-LES-HAMEAUX Tél. : STATION METE040LOGIQUE DE TRAPPES Centre Technique et du ?latériel DOCUMENT No CT/GEPAN - DU : DIFFUSION :
  • 6. Le Centre de MAGNY est un organe de 1 'Etablissement dlEtudes et Recherche de la Météo. 11 s'occupe de prospective (physique des nuages et pluie artificiel le) et d'instrumentation (capteurs). Le Centre de TRAPPES est plus appliqué, orienté vers 1 ' instrumentation opérationnel le (dans les stations de mesures). QUATRE SOUS-VISITES : 1.1. - PHYSIQUE DES NUAGES 11 s'agit de reproduire dans un tube les conditions se présentant 1 'intérieur d' un nuage (densité des gouttes, diametres, phénomene de rupture ou d'accrétion). On peut faire varier séparément des parametres physiques un a un. 1.2. - LIDAR Emission laser accompagnée d'une mesure au télescope. Le laser provoque 2 diffu-sions : RAYLEI GH et RAMAN. La deuxieme est beaucoup plus ténue mais plus spécifi-aue des molécules, d'où la possibilité d'analyse des pollutions, distances de Au passage 3000 m par existe des région par etc. nous avons appris les essais d'éclairage de la base de nuages jusqu'a des projecteurs au Xénon 4 KW. Dans certaines petites stations, il projecteurs 100 W très directifs (cf. projecteur HM1 utilisé dans la sienne). 1.3. - RADAR Il s'agit de radar doppler pour survei 1 ler les nuages (sensibles a des particules . de 50 0 p ) . La détection dépend de 1 a tai 11 e et de 1 a densi té des gouttes. 1.4. - ELECTR ICITE ATMOSPHER IQUE Deux types d' instruments : - mesure du gradient de potentiel soit avec un instrument dép (survei 11 ance Ariane) soit avec un instrument beaucoup pl us zai nes de centimètres) mais beaucoup moins précis (biométéo asthmatiques) ; loyé sur 20 m petit (di- , étude des
  • 7. - détection de décharge par reconnaissance des ondes électromagnétiques émises par la décharge. Sensible jusqu'à 30 km, i l comptabilise les décharges ; i l est non directionnel. 11 y a un réseau anglais de triangulation des décharges, rien en France. A noter aussi quelques engins volants téléguidés pour analyse météo : avions (2 à 3 m) di ri geables (Dynosaure , 8 m) e t peti tes fusées (O à 80 km d ' al ti tude) . 2.1. - EN STATION Sept stations de bal lon-sondes avec 2 t i r s par jou r ; récupération (80 %) avec prime (4.50 F puis Atlas Météo). Au total , 9000 bal ions par an (5600 en métro-pole). A multiplier par deux pour les ballons avec mesures de vent simple. (Fabricant : Mesura1 77500 Chal les). Le réflecteur radar est en papier aluminisé, pyramide double de z 80 un de haut. Les tirs ont lieu normalement a 12 H et O H TU + 45 mn. En fait, i l est fort possible que les t i r s soient faits avant (veilles de nuit) . 2.2. - RADAR Trois types de - MELODI - RODIN - OMERA Le radar RODIN des stations ; radar (voir annexe 3 du doc. 31181) : : 10 cm (très peu, tres cher) : 5 cm (THOMSON, projet) : 3.2 cm (actuel). est actuellement a 1 'étude. 11 devrait équiper à 1 'avenir 1 'ensemble i 1 faudra prévoir un réseau de transmission et d'enregistrement pour traitement des données. Actuel lement trai tement à 1 'oei 1, en temps réel. L' image étant numérisée, 1 'information est essentiel lement nuageuse (intégration sur le temps et la distance pour faire ressortir les échos). Les avions sont ii peine repérës. Problème général des images numérisées et traitées qui donnent une information de pl us en pl us sélective.
  • 8. Groupe d'Etude des ?hénomSnes Aérospatiaux Non-ident ------------------ i fiés DETECTION SATELLITE - TELEDETECTION - PREVI-SIONS - CENTRE DOCUMENTAIRE CONPTE- RENDU DE VISITE N' : O3 / * / . VISITE EFFECTUÉE PAR : ,4WiXX%]B);I, : -YOM : A. ESTERLE : JJ. VELASCO 'N OM * B. ZAPPOLI VISA : 1 VISA : 1 VISA : I I LIEU : BOULOGNE (METEO. NATIONALE) DATE : 27.11.51 (après-midi) OBJET DE LA VISITE : LABORATOIRE VISITE : DIRECTION DE LA METEOROLO-GIE NATI-ONALE ADRESSE : 77, rue de Sèvres 92106 BOULOGNE-BILLANCOURT DIFFUSION :
  • 9. Nous somnes accueillis par M. PERRIN De BRICHAMBAUT qui nous dit que la création de moyens d'observation spatiaux par 1 'utilisation de satellites donne à la météo-rologie un outi 1 supplémentaire dans la prévision météorologique. Les images fournies toutes les 1/2 heures par le satel 1 i te européon METEOSAT, transmises par la station de LANNION, peuvent étre confrontées aux données gérées par le systeme de calcul informatique. Actuellement il n'existe pas d'utilisation systématique de ces donnees que ce soit dans un but de description (combinees aux autres informations) ou dans un but de previ s ion ( i ncl usi on dans l es mode1 es) . LISTE DES ANNEXES : ANNEXE 1 - EXEMPLE DE REPRESENTATION GRAPHIQUE DES PRINCIPAUX ELEMENTS DES OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES EN SURFACE ANNEXE 2 - LIAISONS TELEGRAPHIQUES S.M.M. LIAISONS TELEPHONIQUES S.M.M. RESEAU DE TRANSMISSION DE DONNEES ET DE FACSIMILE CODE S.M.M. LIAISONS INTERNATIONALES ANNEXE 3 - RADAR PANORAMIQUE 10 CM MELODI RADAR PANORAMIQUE 3 CM POUR DETECTION DES PRECIPITATIONS RADAR PANORAMIQUE 5 CM RODIN RADAR METEOROLOGIQUE MOBILE "RAMO" RADAR VENT "RAFIX" RADAR VENT "ZEPHYR" ANNEXE 4 - STATIONS METEOROLOGIQUES METROPOLITAINES
  • 10.
  • 11. Appartenant au Département Système, ils t r a v a i l l e n t sur l a foudre, sous l a responsabilité générale de M. BOULAY (Meudon) du Dgpartement de Physique (Directeur : M. TAILLET). L'ONERA étudie l a foudre du point de vue des foudroiementsd'avions, sous contrat DRET. Ils sont en r e l a t i o n courante avec l e CNET (M. HAMELIN - Lannion)) qui s ' i n t é r e s s e aux perturbations du réseau hertzien e t des lignes téléphoniques a i n s i qu'a l'affaiblissement du signal hertzien (avec l e CRPE : Centre de Recherche en Physique de l'Environnement - CNET + CNRS). Ils ont a i n s i participé ensemble au programme COPT (Convections Pro-fondes Tropicales) en Côte d ' I v o i r e , sur deux thèmes : phénomènes électriques (BOULAY) e t Physique de 1 ' atmosphère (WALDTEUFEL) . Le dé-pouillement e t l e traitement des expériences e s t en cours. 1'ONERA coopère aussi avec l e s USA pour l e programme TRIP (Thunder-storm Research Investigation Program). En France ils ont participé 3 l a campagne de Saint Priva.sen 1977 pour l a l o c a l i s a t i o n des décharges d' é l e c t r i c i t é statique (réseau de moulins à champ (voir document 51281) e t l a c a r a c t é r i s a t i o n des rayonnements électromagnétiques associés aux é c l a i r s . Enfin, 1'ONER.A étudie d'une manière générale l e foudroiement des ma-tériaux e t l a diffusion des courants dans l e s solides. Ils u t i l i s e n t aussi un Transal expgrimental basé au CEV de BRETIGNY. Pour ce qui e s t des e f f e t s des eclairs sur l'environnement, ils peuvent ê t r e de t r o i s types : - e f f e t de souffle (onde de choc) ; - champ magnétique induit par le courant de la décharge (10 3 100 kA) ; - rayonnement électromagnétique (maximum vers 100 MHz . C e s t r o i s e f f e t s thermiques, magnétiques e t électromagnétiques pour-r a i e n t peut- être ê t r e reconnus sur l e s végétaux environnants si les études biochimiques ont é t é suffisamment développées dans ce sens. Sinan, il f a u d r a i t l e s s u s c i t e r . 7 documents fournissent des informations sur ces aspects : --- Documents généraux : "Research on Artificially Triggered Lightning i n France" (Fierro, Gary e t a l ) " Atmospheric and Radio Noise" E.T. Pierce "Lightning Phenomena ; Theory and Background" J .E. Nanevicz
  • 12. --- Rayonnements électromagn6tiques : "Measurements of Electromagnetic Properties of Lightning with 10 Nanosecond Resolution" C.E. Baum e t a l "The s t r u c t u r e of Ligntning Radiation Field" Philip Xrider et a l "Pr6sentation du Phénomène" ONERA RT 50/7154 PY --- Effet de souffle : "Thunder" A.A. Few Scientific American A signaler aussi : - il e x i s t e un système commercialisé américain pour repérer l e s é c l a i r s 3 quelques dizaines de kilomètres (précision quelques centaines de mètres). M. BOULAY d o i t être au courant. - Le LDG (CEA-DAM) s ' e s t int6ress6 aux c a r a c t é r i s t i q u e s électro-magnétiques des é c l a i r s pour l e s différencier de certains autres phénomènes q u ' i l s essaient de détecter. Ils ont peut ê t r e i n s t a l l é un réseau.
  • 13. Groupe d'Etude des hénomènes Aérospatiaux Non- identifiés THÈME : -. DETECTION MOTS-CLÉS : METEORE - OPTIQUE - CAMERA - METEORITE - MINERALOGIE COiIPTE- RENDU DE VISITE : 1 1 / O i 82 / '-ISA : m: PARIS -DATE 1 4 . 0 1 . 8 2 * -VISA : ~BJET DE LA VISITE : Informations complémentaires sur les météorites I .ABORATOIRE VISITE : Laboratoire de Minéralogie I NO C.N,R,S, : 04-0286 des roches profondes et des VISA : - météorites 61, rue Buffon 75005 PARIS 'ERSONNES RENCONTREES - : M, PELLAS IIFFUSION : i ,
  • 14. M. PELLAS nous donne quelques renseignements s u r les m é t é o r i t e s : ils s o n t s o i t en fer ( f e r r i t e s ) , soit rocheux ( c h o n d r i t e s ) . Les f e r r i t e s r e p r é s e n t e n t 5 % d e s c h u t e s . Les c h o n d r i t e s peuvent être à base de carbone (chondrites carbonnées) e t c o n t e n i r des molécules orgûniques é l a b o r é e s e x t r a- t e r r e s t r e s . Les v i t e s s e s d ' a r r i v é e s o n t v a r i a b l e s mais couramment de l ' o r d r e de 20 km/s. Les impacts se f o n t à 200 km/h (60 m/s). Toutefois les t r è s massifs ne s o n t pratiquement pas f r e i n é s par l'atmosphère ... La d e n s i t é moyenne e s t d e 3.5. Il y a en Frr~~~Gc6- ec h u t e s r e c e n s é e s jusqu'en 78, non é q u i r é p a r t i e s (absence en ~$:gion p a r i s i e n n e et dans le Nord). L e s t a i l l e s sont t r è s v a r i a b l e s , de même que l a d u r e t é . Il d o i t y a v o i r un r a p p o r t 1/1000 e n t r e la masse au sol e t l a masse e n h a u t e atmosphère. Il peut y a v o i r &tect.ion des grosses c h u t e s p a r les séismographes (cratgre de S a i n t Séverin : 300 kg avec fragmentation en une centaine d ' é l é m e n t s ) . L'aspect des m é t é o r i t e s est couramment lisse, sombre, p o l i ( f u s i o n en s u r f a c e ) . Il est p o s s i b l e de r e c o n s t i t u e r l ' h i s t o i r e des météorites en a n a l y s a n t l e u r composition et l e u r s t r u c t u r e : durée d ' e x p o s i t i o n aux r a d i a t i o n s cosmiques ( p l u s i e u r s m i l l i o n s d'années) ; durée de l a t e n c e dans une masse p l u s importante, profondeur, etc. La spécificit6 des matériaux e x t r a- t e r r e s t r e s r é s u l t e de r é p a r t i t i o n s d i f f é r e n t e s d ' i s o t r o p e s ( v o i r M. LORIN - Universite d'Orsay - Bât. 510 - Physique des s o l i d e s ) . Il est p o s s i b l e a u s s i de déterminer l a t r a j e c t o i r e d ' a r r i v é e e t a i n s i dans c e r t a i n s cas, d ' é t a b l i r à rebours l ' o r i g i n e (par exemple ceux q u i viennent des astéroïdes Apollo, en 20.000 années). Encore f a u t- i l un réseau de d é t e c t i o n optique. De tels réseaux e x i s-t e n t en : - ALLEMAGNE : Pr. T. KIRSTEN Max Plank I n s t i t u t für Kempsysik Post Fach 103980 69 Fidelberg RFA - USA : P r o j e t PRAIRIE - ANGLETERRE (en 78) : s ' a d r e s s e r au s e c r é t a i r e de l a Royal Astronomical Society - CANADA : Ian Halliday Herzberg I n s t i t u t e of Astrophysics National Research Council of Canada OTTAWA - K1A OR6 CANADA - TCHECOSLOVAQUIE : CEPLECHA
  • 15. En France, selon M. PELLAS, c'est peut être auprès de 1'INAG que l ' o n p o u r r a i t trouver le m e i l l e u r a c c u e i l à l ' i d é e de l ' i m p l a n t a t i o n d'un réseau de caméras par exemple dans les o b s e r v a t o i r e s . C ' e s t a u s s i à 1'INAG que l ' o n p o u r r a i t trouver le ou les chercheurs q u i p r e n d r a i e n t en charge les données et les c a l c u l s des t r a j e c t o i r e s . M. PELLAS s i g n a l e a u s s i l e s c o l l e c t e s d e s ~aponaise t ~méricainsd ans ltAntartique. Il n'y a pas d ' a c t i o n équivalente c ô t é f r a n ç a i s . On peut cependant y ramasser aisément des m é t é o r i t e s jusqu'à l a d e r n i è r e g l a c i a t i o n . Enfin, M. PELLAS a évoqué les travaux du sociologue Ron Westrum s u r la place des anomalies dans l a science e t les r é a c t i o n s s o c i a l e s aux événements "impossibles" : Department of Sociology Eastern Michigan University YPSILANTI MICHIGAN 48197 USA.
  • 16. 1 DETECTION Groupe dlEtude des - Phénomènes --A-ér-o-s-p-a-t-i-a-u-x- --N-o-n--i dentiffés I AVIATION CIVILE RADAR COMPTE- RENDU DE VISITE. N- : 12 / 0482 / ; E'. LOUANGE VISA : *> w: VISA : : PARIS BATE : 22.04.82 LABORATOIRE mma : Aviation Civile 34, rue du Louvre Am: 75001 PARIS J A4&%?&~~jf~$~xf:i ifi APPEL a DE : w: VISA : DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU ; I 1 DIFFUSION : l
  • 17. Les responsaoilités de :!. Sansovini au s e i n de l'aviation c i v i l e , e t sous la t u t e l l e du ainistGre des t r a n s p o r t s , concernent la s é c u r i t é d e s a é r o n e f s c i v i l s (avions e t hé-l i c o p t è r e s ) . C'est donc un i n t e r l o c u t e u r t r è s q u a l i f i é pour garler des équipements embarqués, e t en p a r t i c u l i e r des r a d a r s nétéorologiques. C'est précisénent sur ces ra-d â r s qu'a porté l ' e n t r e t i e n téléphonique, car ils sem-b l a i e n t a p r i o r i pouvoir c o n s t i t u e r une source d'informa-t i o n sur l e s phénomènes a é r i e n s r a r e s . Les avions e t h é l i c o p t è r e s c i v i l s s o n t équipés de r a d a r s météorologiques capables de d é t e c t e r l e s orages, m a i s il ne s'agit que d'une aide au p i l o t e , qu'il u t i l i s e qumd il l e d é s i r e , e t qui ne l a i s s e aucune t r a c e . Zn e f f e t , il nt e s t prévu aucun d i s p o s i t i f dl enregistrement des données . v i s u a l i s é e s s u r l'écran. Les s e u l e s exceptions s o n t cons-t i t u é e s par 1ss prototypes, qui sont équipés alun système d'enregistrement à bord, m a i s ne sont jamais plus que 5 * ou 6 e t ne volent que sporadiquement. Your l e s p i l o t e s , ce moyen se s u f f i t à lui-même, e t il n'y a pas de besoin supplémentaire d'information. En conclusion, vue dans l'optique de l'étude en cours sur l a d é t e c t i o n systématique des phénonènes r a r e s , c e t t e ca-t é g o r i e de moyens e t dtutilisateurs présente peu alintérêt. Il n'y a pas de besoin, e t l e s équi2etoents existants ne sont pas conçus pour l a i s s e r des i n f o r a a t i o n s durables, contraireaent aux i n s t a l l a t i o n s au s o l . Tout au plus peut-on de~ander que l e s p i l o t e s q u i d é t e c t e n t par hasard un Scho inexpliqué l e s i g n a l e n t au s o l ( c e q u i sz f a i t dSjà de toute façon), n a i s c e l a relève olus du téaoignage f o r-t u i t que UE l a d é t e c t i o n systénatique.
  • 18. Groupe d' Etude des Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-t-ia-u-x- -N--o-n-- identi f iés DETECTION r MOTS-CLÉS : ASTRONOME AMATEUR - ASTRONOMIE COMPTE- RENDU DE VISTTE.. NP : 1 3 / O 48 2 / VISITE EFFECTUÉE PAR : 1~~6lkxifix:~ t~i : F. LOUANGE MM: Nu: VISA : l VISA : LIEU : PARIS DATE : 23.04.82 PBJET DE 1A VISITE : Prise de contact avec la S.A.F. ( S o c i é t é A s t r o n o m i q u e de F r a n c e ) ADRESSE : Studio P e r e t 126, rue du F a u b o u r g S t 7 5 0 1 0 PARIS I PERSONNES RER: M. WESS LER (membre du comité de rédaction) - -- DOCUMENT N O CT/GEPAN - DIFFUSION :
  • 19. 1. Objet de l'entretien. L'un des domaines d'investigation prévus a p r i o r i pour la d é t e c t i o n systématique cies phknomènes aérospatiaux r a r e s est c e l u i de l'astronomie d'amateurs. On peut en e f f e t considérer l'ensemble des astronoaes amateurs comme un po-t e n t i e l d'observation systématique du c i e l , e t s e dexander si des procédures d'échange dlinforrnation (dans l e s deux sens) s o n t envisageables e t s o u h a i t a b l e s , dans la mesure où il e x i s t e des organes de coordination chez ces amateurs. Il se trouve que N. ~eissler, qui a déjs eu a f f a i r e au GEPAN i propos des réseaux de d i f f r a c t i o n , e s t depuis longtemps (1463) membre du comité de ridaction de la revue "L'sstro-nomie", que publie la Société Astrononique de France, l'une des plus irnportantes s o c i é t é s d'astronoaes mateurs de Fran-ce. Un premier contact a donc éth g r i s avec l u i , au cours duquel il a d é c r i t sa vision des astronoms amateurs f r a n-ç a i s e t de l a façon dont l e problèae de la d é t e c t i o n des phénomènes r a r e s p o u r r a i t ê t r e abordé avec eux. II. L e s astronomes amateurs en France. M. Weissler estine qu'il d o i t y avoir de l ' o r d r e de 1OOOO astronoines amateurs en France. Il e x i s t e une multitude de clubs coamunaux, départementaux ou d ' e n t r e p r i s e s , t a n d i s qu'au niveau n a t i o n a l quelques a s s o c i a t i o n s importantes se partagent l e s e f f e c t i f s . Les deux plus importantes s o n t : Société Astronoaique de France (SU) 3 rue Beethoven 75016 PARIS tél. : (1) 224 13 74 Association Française d1 Astronomie (AF4) 115 rue Charenton 75012 PAEiIS t é l . : (1) 628 38 61 Zn ce qui concerne la SM, e l l e compte scluelleaent environ 4?CO adhhrentç (ce nombre a v a i t asteint 650C du teaps Ca la conquêta s-atiale) .
  • 20. A t r a v e r s un noyau d'environ 150 personnes t r è s a c t i v e s , la SAF garde des l i e n s assez é t r o i t s avec l e s astronomes professionnels. Dans ces milieux, t o u t ce qui touche aux OVNIS déclenche des r é a c t i o n s p a r t i c u l i è r e m e n t p a s s i o n n e l l e s , dans un sens ou dans l ' a u t r e ( p l u s que chez l e s ~rofessionnelo). Les phénomènes r a r e s n'intéressent que peu l'astronome ama-t e u r moyen. III. Les instruments. Parni l e s membres de l a SAF, M. ~eisslere s t ime qu'on peut recenser environ 2000 instrunents, dont la plupart sont fa-b r i q u é s p a r l e s astronomes amateurs eux-mêmes. D'après M. ~eissler, l e s l u n e t t e s achetées t o u t e s f a i t e s (en m a j o r i t é japonaises) sont de mauvaise q u a l i t é , a l o r s qu'au c o n t r a i r e c e l l e s qui sont f a i t e s par l e s astronomes présentent une t r è s grande cohérence e n t r e eux (normes imposées par la SAFI, e t un niveau de q u a l i t é t o u t- à- fait professionnel. L'instrument type (environ 1500 à la SAFI e s t un télescope de 200 m fabriqué par son u t i l i s a t e u r , de type é q u a t o r i a l , c ' e s t- à- dire monté sur un support mobile qui s u i t l e mou-vexent horaire. Environ 10 % des astronomes a a a t e u r s font de l a photographie. Ltinstru3ent é q u a t o r i a l d é c r i t srécédemnent n'est évidem-ment pas apte à suivre un s a t e l l i t e ou une é t o i l e f i l a n t e , er la p r o b a b i l i t é qu'il d é t e c t e un phénomène f u g i t i f pa-r a f t f a i b l e . Par a i l l e u r s , il e x i s t e une ainorité d'astronomes qui ob-servznt des nébuleuses à l'aide de télescopes de Schmidt (priaaire sphérique e t c o r r e c t i o n par un? laxe asphérique). Jes instruments ont un ckaap angulaire important, de lt3r-drs de 20 a 30°, e t Y. ~eisslere s t ime leur nonbre en Fra-ce à une centaine, y compris les jrofessionneio. :4. Xeissler s i g n a l e l ' e x i s t e n c e d'un l i v r e qui sresente 1'
  • 21. a s p e c t d e s o b j e t s s t e l l a i r e s observés A t r a v e r s tous l e s instrunents (des jumelles courantes a u plus p i s s a n t té-lesco- e). A p r é c i s e r , IV. Détection des phénomSnes r a r e s . On peut a p r i o r i imaginer la c o n t r i b u t i o n d e s astronomes amateurs à ce problème par deux approches complémentaires : - Asynchrone : quand un astronome obsgrve un phénomè-ne r a r e , il en transmet l ' i n f o r m a t i o n par une procédure connue de tous. - Synchrone : il e x i s t e une procédure permettant de transmettre à un grand nombre d ' a s t r o-nomes l a question :"avez-vous observé t e l l e zone du c i e l à telie date Pen-d a n t t e l i n t e r v a l l e de tem~s?" , Selon M. ~eiissler, il n ' e s t pas impossible de motiver l e s astronomes amateurs pour ce type d ' a c t i o n s , n a i s il e s t indispensable de f a i r e passer l e message "par en hautw, c ' e s t- à- d i r e p a r l e s professionnels v i a la t ê t e des asso-c i a t i o n s , sous peine de provoquer l e s r é a c t i o n s passion-n e l l e s indiquées précédemment. Affaire 5 suivre.
  • 22. Groupe d' Etude des Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-ti-a-u-x- -N--o-n-- identi fiés DETECTION MOTS-CLES : CAPTEUR -.NUAGE - RADAR METEORE COMPTE- RENDU DE VISITE !G : 14 / 0482/ - l I V LS ITE EFFECTUÉE PAR : axP?aLXm8E : LABORATOIRE VISITE : C.R.P.E. ADRESSE : 38/40 rue du Gal. Leclerc 9 2 13 1 ISSY-LES-MOULINEAUX w: VISA : : F. LOUANGE i -P-DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU : 1 CIEU : ISSY-LES-MOULINEAUX DATE : 29.04.82 l : A. ESTERLE VISA :
  • 23. Un rendez-vous a v a i t été p r i s au SRPE à Issy-les-IJIoulineaux avec M. Barouch. Celui- ci é t a n t absent (mère décédée), des collègues à l u i ont aimablement accepté de f a i r e une pré-s e n t a t i o n des a c t i v i t é s au CRPE, e t de répondre aux ques-t i o n s r e l a t i v e s à la d é t e c t i o n de phénomènes aérospaiciaux r a r e s . Les informations i n t é r e s s a n t e s r e c u e i l l i e s s o n t r e-groupées dans l e s paragraphes qui s u i v e n t , e t des e x t r a i t s de documentations u t i l e s sont j o i n t s en annexe. 1. Le C.R.P.E. Le Centre de Recherches en Physique de llSnvironnemeat r e s t r e e t p l a n é t a i r e e s t un l a b o r a t o i r e commun au CNXT ter-e t au ,ZWRS. Depuis 1/81 , il e s t implanté à St Xaur ( e t non plus à Orléans) e t à Issy-les-Moulineaux. Son domaine d'é-tude e s t l'atmosphère neutre e t i o n i s é e , décomposée en t r o i s zones : l'atmosphère dense ( s i è g e des phénonènes mé-t é o r o l o g i q u e s ) , la haute atmosphère neutre e t i o n i s é e , e t la magnétosphère (entièrement i o n i s é e ) . Yn ce qui concerne l e centre dlIssy-les-Xoulineaux, l e s 3 srincipaux v o l e t s dlactivitS sont : - Haute e t moyenne atmosphère (780 Kz) - Basse atmosphère e t propagation - Ondes dans l e s plasmas nâturels (xagnétos2h5re). L1 équipe "basse atmosphère" ne dispose que des apçarei 1s suivancs : - 2adars Doppler météorologiques (système ZONSARD) - Sondeurs acoustiques Doppler (ou sodars). Les radars sont u t i l i s é s pour é t u d i e r l e s mouvenents des nuages (exemple : campagne UC-T en e8te d'Ivoire), e t ne p e r a e t t e n t pas l le n r e g i s t r e m e n t s y s t é a a t i q u e es aesures brutes. Les sodars sont c e s t i n é s 2~ ll&tude des turbulences nuageuses. I l e x i s t e un 3rojet de radar ?Our sonder la s t r a t o s p h è r e (10 5 50 KT), car il n'y a pas acti~ellement de détection f a i t e depuis l e s o l sur c e t t e zone.
  • 24. Par a i l l e u r s , de 1965 à 1980, la dynamique de la haute mé-sosphère (80 à 110 Km) a pu ê t r e étudiée à l'aide de r a d a r s mé t éor ique s , dont l e ~rinciped e fonct ionnement p a r a f t i n - t é r e s s a n t du -oint de vue de la d é t e c t i o n des phénomènes aérospatiaux r a r e s . II. Les radars météoriques. Il rsntre en pernanence de nombreuses néteorites dans llat-rnosohère, m a i s la plupart ne sont pas observables à l'oeil nu car l e u r nombre v a r i e en r a i s o n i n v e r s e de l e u r t a i l l e . Ce phénomène peut se décomposer en un fond continu ( i s o t r o-pe) e t des averses (venant d'une d i r e c t i o n ) . Observé depuis la t e r r e dans une d i r e c t i o n donnée, il apparaft donc sous une double modulation : - synchrone, due à la r o t a t i o n de l a t e r r e - asynchrone, due aux averses. Chaque météorite l a i s s e d e r r i è r e e l l e une traînée ionisée, composée à la f o i s d'air i o n i s é e t de débris, qui se trouve soumise à l ' a c t i o n du vent. Un radar météorique u t i l i s e donc l e s météorites comme des t r a c e u r s : de type Doppler, il mesure La v i t e s s e r a d i a l e des trafnées qui se trouvent àans un plan prpendiculaire a son axe de visée. Avec une mesure de distance co:nplérnen-t a i r e , on peut a i n s i r e c o n s t i t u e r l e s mouvements des vents à haute a l t i t u d e , l e s ondes de g r a v i t é , eic... . Le ZRPZ a disposé de 2 r a d a r s de c e t y p e , émettant en con-t i n u à 30 MHz, e t qui é t a i e n t les s e u l s en ?rance. L'un des deux a écé t r a n s p o r t é + p l u s i e u r s e n d r o i t s , e t en p a r t i c u-l i e r 5 ?orto-3ico. Avec une ouverture de 20°, ils dispo-s a i e n t d'une puissance de l ' o r d r e de 4 IGV qui l e u r permet-t a i t de d é t e c t e r 200 à 400 évènements/heure. n &-es r î d a r s ne pernettent pas de garder traûe de tous l e s échos apparaissant sur l e u r s écrans. in raison du grand
  • 25. nombre dtévène.iients p r i s en compte, ils- procSdent à une reconnaissance automatique (mini- ordinateur couplé) : à t o u t écho d é t e c t é , on applique un c r i t è r e de forme cor-respondant à la formation de la t r a î n é e e t & sa d i f f u s i o n dans l'air ambiant ( v o i r t e x t e en annexz), a i n s i qu'une discrimination de distance. Les r a d a r s météoriques du C9P3 sont maintenant "à la casse'' e t l e s données accumulées pendant 15 ans s u f f i s e n t à a l i-menter l e s études prévues dans ce domaine. III. Actions -ossibles. A p r i o r i , l e s u t i l i s a t e u r s de ces radars ne s ' i n t é r e s s e n t pas aux météorites en elles-memes. Cependant, l'un des chercheurs du SRTE, Monsieur Delcourt, s'est penché sur l e problème de l'astronomie de p o s i t i o n à p a r t i r d'impacts de météores. Etant l e s e u l à e n t r e t e n i r un l i e n avec l e s mé-téoritistes, il devra &tre contacté pour f o u r n i r un com-plément d'information sur l e s u t i l i s a t i o n s p o s s i b l e s des radars météoriques. La rrGtéorologir n'est pas du t o u t concernée par ces études, qui touchent d e s t r a n c h e s d ' a l t i t u d e beaucoup t r o p é l e-vées pour ses préoccupations. La p o s s i b i l i t é d ' u t i l i s e r l e principe des radars nétéori-ques pour des télécommunications de typ m i l i t a i r e a été évoquée, mais aucune référence p r é c i s e n'a pu &tre fournie. Zn ce qui concerne l ' é t r a n g e r , il e x i s t e des r a d a r s météo-riques émettant en-continu ou en imoulsions (20 & 50 Hz), en p a r t i c u l i e r aux U.S.A. (un radar d é t e c t a n t SOC0 à 8000 évènernents/Jour a é t é évoqué). Ils sont tous équipésde noyens de rrconnaissance automatique. L'adresse d'un labo-r a t o i r e de physique de llataosphSre utilisant un t e l r a c a r a été donnée :
  • 26. Prof. Roper J~orgia Institute of Technology Atlanta U.S.A.
  • 27. CENTRE NATIOhLU D'ETUDES DES TEL ECOMhaUNfCATIOAS CENTRE NAMAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFQUE NOTE TECHNIQUE CWE/ 105 rapport d'activité CRPE pour l'année 1980
  • 28. Le département HMA du CRPE a déjà depuis de nombreuses années acquis, avec les radars météoriques, une compétence aussi bien théorique qu'expérimentale dans l'étude de la dynamique de la mésosphère. L'année 1980 marque la fin de l'engagement des chercheurs de HMA dans l'acquisition des données de ces radars. Le savoir-faire et les connaissances théoriques acquises vont naturellement trouver leur emploi dans le développement de moyens nouveaux d'investigation : la diffusion incohérente dans la mésosphère (avec EISCAT et Saint-Santin), qui donnera accès à la chimie e t à la dynamique de la région 60-80 kilomètres, et l'utilisation de radars cohérents dans la stratosphère, dont le développement fait actuellement l'objet d'une étude de faisabilité. IV.1 DYNAMIQUE DE LA HAUTE MESOSPHERE : ETUDES PAR RADARS METEO-RIQUES . L'utilisation du radar météorique à 2 émetteurs s'est poursuivie en 1980 avec 6 campagnes d'enregistrements d'une durée moyenne de 10 jours. Avec cette série d'expériences s'achève définitivement l'exploitation de cet instrument. On dispose * maintenant d'un ensemble complet de mesures à toutes les époques de l'année qui vont permettre la description affinée des mouvements de petite échelle (222). Les expériences ont été coordonnées avec : - des mesures optiques de lfémission nocturne de l'oxygène atomique à 557.7 nm. (223) réalisées dans l a même zone d'observation avec le photomètre installé à Saint-Santin par M. Petitdidier (dans le cadre de la RCP 545) ; - des mesures de vent en stratosphère et mésosphère effectuées à partir du radar cohérent de SOUSY (RFA) par J. Rottger. L'objectif de ces mesures est de valider les données de vent obtenues par le radar de SOUSY à partir des échos météoriques qu'il reçoit (traités jusqu'ici comme des ; - la campagne européenne "Energy Budget" qui a regroupé sous la respon-sabilité de D. Offerman une somme de moyens au sol ou en vol (ballons, fusées) considérable en novembre 1980. Dans le même temps, l'exploitation des données du radar météorique du CNET implanté a Porto Rico et qui fonctionne sous la responsabilité du Pr. Roper s'est
  • 29. MONPAZIER DECEMBER 1977 MARCH 1978 h JUNE 1978 FREOUENCY 1 CYCLES/DRY 1 PUERTO-RICO DECEMBER 1977 JULY - AUG 1978 107 S 4 3 2 1-5 PERIOD (DRY 1 F. rigure ! (IV) : Spectres de puissance du vent zonal, moyennes sur toute la zone Ç'âitirujes ~e~eoriquesp,o ur rrois des campagnes a e mesures qui ont eci lieu à Vonpazier (UON) et Porto Rico (1 SOX) en 1977-1 975. S(f) représente la définition spectrale.
  • 30. poursuivie avec, en particulier, le traitement d'une série de mesures effectuées en août 1980, coordonnées avec une expérience de mesure des vents mésosphériques à partir du sondeur dlArecibo par une équipe dirigée par le Pr. S. Kato. La station a été visitée en juillet 1980 par J.L. Fellous qui s'est assuré de la maintenance excellente de l'appareillage. Toutes ces expériences coordonnées ont fourni des résultats intéressants et pour chacune d'elles, des publications conjointes sont envisagées. L'analyse des données acquises simultanément à basses et moyennes latitudes (Monpazier, 45ON ; Porto Rico, 18ON) a permis de mettre en évidence les variations latitudinales des mouvements organisés de différentes échelles : ondes planétaires, marées, ondes de gravité. Les figures 1, 2, 3 présentent quelques-uns des résultats les plus marquants. Des ondes planétaires de périodes 6 jours et 60 heures ont pu ê t r e mises en évidence simultanément dans les deux stations en mars 1978 (figure 1) et on a pu apprécier la variation de leur amplitude en fonction de la latitude (247). L'observation des marées (figure 2) a montré une bonne concordance entre les variations latitudinales observées et celles que prédit le modèle théorique de R. Bernard, sauf en ce qui concerne la phase de la marée semi-diurne (205). Enfin, on a pu montrer que le spectre d'énergie des ondes de périodes de deux à huit heures ne varie pas d'une manière significative en fonction de la latitude (225). IV.2 PHOTOCHIMIE DE LA MESOSPHERE : ETUDES PAR DIFFUSION INCOI3E-RENTE On sait que l a région 60-80 km d'altitude est une zone de transition importante dans l'atmosphère. Au-dessus, la neutralité globale du milieu ionisé est assurée par l'existence des ions positifs et des électrons ; au-dessous, l'électro-neutralité de l'atmosphère n'existe que par la présence d'ions négatifs. Ce sont ces derniers qui prennent le relais des électrons pour assurer une continuité électrique du sol à l'ionosphère, continuité dont l'importance (relations Soleil-Terre, variations climatiques) commence seulement à ê t r e soupçonnée. Les ions négatifs sont formés'à partir de chaînes de réaction photochimiques complexes qui sont étudiées en laboratoire (notamment au CRPE). Cependant un grand nombre d'inconnues demeurent quant au comportement réel de ces variations dans la mésosphère et la stratosphère (conditions de pression, variations en température, rôle de la dynamique, etc.). L'action de l'équipe "atmosphère moyenne" sur ce thème s'est développée dans deux directions, en collaboration avec le C.E.P.H.A.G. (Grenoble) et l'Institut d'Aéronomie (Bruxelles) :
  • 31. l PUERIO-RICO 6-12 IO 22-12 1977 ~nOHPAilER 6-12 10 22-12 1977 - l PUERIO-RICO 31-6 10 13-6 1970 . 3'0 PHRSE IHR J A A & OhV - 2'as do PHASE iHR l - PUERIO-RICO 23-8 10 3-9 1977 &PUERIO-RICO 24-7 TO 10-0 1918 inoNPnzIte 27-1 TO 10-8 1918 -. - 30 PHRSE IHRI Figure 2 (IV) : Comparaison des paramètres de la marée semi-diurne à Porto Rico (triangles) et Monpazier (étoiles) au cours de 5 campagnes de mesures. L'amplitude et la phase de l'oscillation semi-diurne du vent zona1 sqnt fnd@uées5(la phase représente I'hetire locale di& maximum de vent vers l'est). Un modèle théorique utilisant les modes S2, S2, S2 et S2 est aussi représeiité (trait continu pour 18"N et tireté pour 45"N).
  • 32.
  • 33. -- UNIVERSI.TE'DE PARIS VI présentée pour l'obtention du diplôme de Docteur de 3e cycle Spécialité : Physique Mention : Géophysique Par M. Patrick ROBERT ETUDE EXPERIMENTALE DE LA REPARTITION )ES TRAINEES METEORIQUES DANS LA HAUTE ATMOSPHERE ET ETUDE THEORIQUE DE L'INFLUENCE DE LA DISTRIBUTION SPATIALE DES METEORES tenue le 10 juin 1974 devant la Commission d'examen, composée de : M.J.- BLAMONT Président M. J. DELLOUE Examinateur M. M. GLASS Examinateur M. J.- DELCOURT Examinateur M. J. CHAPRONT Examinateur
  • 34. DOh'EITEES EXPERIMENTALES ET UTILISATION ----------- 1 - 1 - PRINCIPE DE FONCTIONNEKEhT D'UN RADAR METEORIQUE La vaporisation dans l'atmosphère Terrestre des météorites rapides qui y pénètrent produit, entre 80 et 100 kr! d'altitude, des traînées fortement ionisées par rapport à l'air ambiant (densité linéique de 1 'ordre de 1013 électrons/mètre) . Suivant la taille de la météorite, ces traînées peuvent être observées par des moyens photographiques (pour les gros corps de rayon supérieur au mm et de masse supérieure à 20 mg) ou par des moyens radio-électriques (pour les plus petits corps, ceux-ci étant les plus nombreux) (Mac Kinley , 1966) . Dans ce dernier cas, on utilise un radar météorique dont le . principe est le suivant : (SPIZZICHINO, REVAK, 1966). Une onde de fréquence convenâble pour se propager sans absorption ni réflexion dans l'atmosphère et pour être réfléchie par les traînées, est émise dans une direction donnée. L'onde réfléchie est détectée si, d'une part, la puissance émise est suffisante, et si d'autre part l'orienta-tion de la traînée est compatible avec la situation relative des stations d'émission et de réception (Fig. 1-1). Le signal reçu (écho météorique) est caractérisé par une montée rapide qui correspond à la formation de la traînée ionisée et une descente plus lente (fig. 1-2) qui correspond à la diffusion de l'ionisation dans l'atmosphère ambiante. ' La durée de l'écho est courte, de l'ordre de quelques dixièmes de seconde. La localisation dans l'espace du point de réflexion spéculaire de l'onde sur la traînée est effectuée à partir de la mesure de la distance 1 de ce point à la station d'observation,et de sa direction, obtenue p-r un systèms de goniométrie (REVAH, Annales de Géophysique, 1969).
  • 35. Dès sa formtion la traînée est entraînée, et éventuelleneri: dGfom6e pay le vent Z l'altitude considérie, ce qui induit une variatioii de fréquence par effet Dûppler entre l'onde émise et l'onde réfléchie. La mesure de cette variation de fréquence, qui se traduit expérimentalemnt par une mesure de différence de phase, entre l'onde émise et l'onde reçue, fournit la composante radiale de la vitesse du vent au point considéré. Le traitement du signal reçu permet de détecter les échos qui ont un rapport signal sur bruit suffisant (de l'ordre de 10 dB ) et de convertir, à l'aide d'un programme sur calculateur, les observations brutes qui sont essentiellement des déphasages en données plus directement utilisables, à savoir pour chaque écho : - la localisation horizontale et l'altitude du point de réflexion. - la composante zonale ou méridionale, en ce point, du vent supposé horizontal. De plus la mesure du temps de décroissance de l'écho fournit une deuxième détermination de l'altitude. En effet, pour les traînées 1 dites sous-denses (densité linéique inférieure à 1014 électrons par mètre) i la puissance réfléchie décroit suivant une loi exponentielle du temps de la forme La constante de temps T est fonction de la longueur d'onde utilisée et du coefficient de diffusion ambipolaire D de 1 ' ionisation dans l'air, soit y -est le demi angle de diffusion (fig. 1-1). . Le coefficient D est une fonction empirique de l'attitude H par l'intermédiaire d'un modèle de densité atmosphérique isotherme, (l'atmosphère est en équilibre hydrostatique), soit : loglO D = 0,067 H - 5,6 (GREENHOW et NEUFELD, 1955) 2 (H-est en km et D en m /S)
  • 36. - FI^. 1-1 1 . Orientation d'une traînée détectée Fome du signal reçu Axes de tir des radars du C. N. E. T. Localisation des échos météoriques
  • 37. La mesure expCrimcntale de la constante de terps, quand ellc est possible, c'est-à-dire pour des échos ~~~s-densdeonst la décroissârce n'est pas trop perturbée, permet donc une deuxième déternination de l'altitude H. Cette deuxième détermination (notée KD dans la suite) est, a priori, moins précise puisqu'elle s'appuie sur un modèle d'atmosphère isotherme. La première détermination de H, obtenue par goniométrie, est entachée d'une erreur d'origine connue, de faible valeur (inférieure au km), et' constitue la valeur de référence (FSVAH, 1966). Plus loin, on constatera que les écarts HD-H sont petits dans la majorité des cas ; ainsi cette valeur HD peut-elle servir à détecter une erreur systématique sur la mesure de l'altitude par goniométrie. 1 - 2 - LES RADARS METEORIQUES DU C. N. E. T. Le C.N.E.T. dispose d'un système de 2 radars météoriques, explorant la même région de l'espace, mais dont les directions des axes de visée sont perpendiculaires, afin de mesurer les composantes zonales et v-méridionales du vent au-dessus de la région dijonnaise. Le radar de GARCHY, en senlice depuis 1965, tire vers l'Est avec un angle de site de 45". Celui de PARAY LE MONIAL, mis en service seulement en 1971, tire vers le Nord, à un site de 45' également. Leurs coordonnées sont respectivement : (46, 26 N, 4, 07 E) pour GARCHY et ! (45, 36 N, 4, 97 E) pour PARAY. La distance entre l'émetteur et le récepteur est faible (de l'ordre de 30 km en 1966, et de 2 km en 1970), devant la distance moyenne à la traînée (de 1,'ordre de 130 km) ; en conséquence les stations d'émission et de réception peuvent être considérées comme confondues en une station unique (fig. 1-3 et 4). La puissance émise en ondes entretenues, pour chaque radar, est de l'ordre de 4 KW et on peut détecter des puissances réfléchies jusqu'à 10-16 W (- 130 dBm), ce qui correspond au niveau du bruit naturel. On ne considère lors du dépouillement que les échos ayant un rapport signal sur bruit supérieur à 10 dB, ce qui correspond, en présence . - uniquement de bruit naturel, à des niveaux supérieurs à - 120 dBn.
  • 38. Cela pemet d'avoir une précisi02 pour un rapport Signa! sur bruit de 20 d5, de 0,7' sur les angles, de 503 m sur la distanc2 et de 0,7 m/s sur la vitesse Doppler. 1 - 3 - DONNEES EXYERIFfENTALES TIREES DES ECHDS I.IETEORIQUYS Dans le cas du radar de GARChT on dispose des nombreuses campagnes d'enregistrement effectuées depuis sa mise en service. Chaque campagne, d'une durée de trois à dix jours d'enregistre-ment continu (soit de l'ordre de 75 à 250 heure.^, exceptionnellement davantage) fournit suivant la saison 100 à 500 échos par jour, dont 50 à 80 % environ avec une mesure de HD. Dans le cas du radar de PARAY-le-MONUL, on dispose seulement d'une campagne de 3 jours (72 h) dont on vient d'achever le dépouillement, une autre étant actuellement en cours de dépouillernent. Celle-ci a fourni environ 500 échos, dont 400 avec une mesure de HD. Ces dernières son! essentielles car l'étalonnage relatif à la localisation dans l'espace n'étant pas encore effectué à l'époque, on ne dispose pour cette campagne que de l'altitude HD. 1. - 4 - TRAITEMENT ET UTILISATION DES DONYEES ' . 4 - 1 Utilisation générale pour 1 'é.tude de la dynamique de l'atmosphère Les informations contenues dans les échos météoriques ont été jusqu'ici principalement utilisées pour l'étude des mouvements de l'atmosphère dans la gamme des altitudes explorées par le radar (80 - Il0 km), par SPIZZICHINO ( 3L ), REVAH ( If ), GLASS ( ), FELLOUS ( * ) et MASSEBELJF ( Z ) (Thèses et publications du groupe radar météorique du CEET, 1965 à 1973). Dans cette zone d'altitude, le vent est supposé horizontal, et la mesure de la vitesse radiale permet de déterminer une composante horizontale v (x, y, H, t) selon une direction proche de l'Est (radar de i GARCHY) et du Nord (PARAY LE MO1:IkL) .
  • 39. Groupe dlEtude des Phénomènes -A--é-r-o-s-p-a-t-ia-u-x- -N--o-n-- identi f i é s 1 DETECTION 1 1 ~~~~" : ""RE DOCüMENTAIRE - 1 ELECTRICITE ATAOSPHERIQUE - RMAR - COMPTE- RENDU DE VISITE.' NE : 15 0482 VIS ITE EFFECTUÉE PAR : 4i6'&k&* : I I : 1 F. LOUANGE : A. ESTERLE I /- 1 VISA: VISA : 6. LIEU : PARIS DATE: 29.04.82 * JET DE IA VISITE : Discussion sur l a détection ADRESSE : 51, Boulevard Latour-Maubo 75007 PARIS DOCUMENT No CT/GEPAN ' - DU : DIFFUSION :
  • 40. Ygnsieur Darzens occupe depuis 5 mois l e poste de chef du 3AST. A ce t i t r e , un rendez-vous a v a i t ét& p r i s avec l u i , à l a f o i s pour mieux connaftre l e fonctionnement de ce bu-reau, e t pour d i s c u t e r d e s v o i e s d ' i n v e s t i g a t i o n p o s s i b l e s en matière de d é t e c t i o n de phenomènes a é r o s p a t i a u x r a r e s . Les d i f f é r e n t s points abordés, a i n s i que l e s personnes qui se sont j o i n t e s à la conversation dans l ' a p r è s- midi, soct -résentés de façon regroupée dans l e s paragraphes qui s u i-vent. Le S.G.D.N. ( s e c r é t a r i a t Générzl de l a Défense Nationale) e s t un organisme i n t e r m i n i s t i r i e l , dépendant du Premier Yinistre, dont la vocation e s t la p r o t e c t i o n civile, Le Bureau des A f f a i r e s S c i e n t i f i q u e s e t Techniques e f f e c t u e une " v e i l l e technique" dans tous l e s domaines pouvant &tre concernés par l a défense, Une grande p a r t i e de son t r a v a i l c o n s i s t e donc à e n t r e t e n i r des r e l a t i o n s avzc des labora-t o i r e s u n i v e r s i t a i r e s , i n d u s t r i e l s e t é t a t i q u e s , e t à r e-censer l e s travaux s c i e n t i f i q u e s e f f e c t u é s dans l e s domai-nes d ' i n t é r ê t . Le BAST é d i t e un b u l l e t i n aensuel ( v e i l l e s c i e n t i f i q u e ) e t des notes p a r t i c u l i è r e s sur des s u j e t s ponctuels. 11 e f f e c t u e égalment d r s tr2vaux à l a d2nande des a i n i s t ères. Le BAS,? comporte actuellement 7 s e c t i o n s : - ST1 : Physique générale ( o p t i q u e , é l e c t r o n i q u e ) - ST2 : Chimie, Matériaux - ST3 : Science du globe (aarinv), Science de l ' i n-génieur (robotique) - ST4 : Biologie - STS : Informatique, Télé~atiqur
  • 41. - 5T50 : Télécoamunications, Détection é l e c t r o n i q u e ( r a d a r s ) - ST6 : Physique lourde ( fusion e t énergie d i r i g é e ) La s e c t i o n 36, en l a personne de Xadame 3agnère, c o l l a-bore déjà avec l e GEPAN dans l e domaine de la 3HD. II. Foudre en boule. Une étude s u r la foudre en boule a v a i t é t é menée au BAST, e t une note préoarée sous forme n a n u s c r i t e ( p a r Pi. Chovalon ou N. Cazor ?), m a i s pas é d i t é e . 14. Darzens n'étant p a s a u courant propose d'en envoyer une photocopie au GZPAN dans la aesure où ce manuscrit e s t l i s i b l e . Dans l e cadre d e s é t u d e s menées par llONZRA sur la foudre, X. T a i l l é e s t p r é s e n t é comme une personne à c o n s u l t e r c a r très renseignée sur la foudre en boule (déji rencontrée par M. Zappoli). :vlonsieur Delcroix, d i r e c t e u r de SuplFlec e t d i r e c t e u r d'un l a b o r a t o i r e de shysique des olasaas, a également t r a v a i l l é sur l a f o u d r e e n Soule. A c o n t a c t e r éventuellement. III. Détection n u c l é a i r e . Il semole qu'un réseau de d é t e c t i o n n u c l é a i r e , fondé sur des aoyens optiques, e x i s t e au moins à llécat de pojet. L ' LL -, A t r a v a i l l e s u r c e s u j e t , a i n s i peiit-être que l e LDG, une des d i f f i c u l t é s c o n s i s t a n t à différvncisr un orage d' une explosion n u c l é a i r e . La d i s c r i m i n a t i o n des é c l a i r s l u-nineux se f a i t s u r la v a r i a t i o n d ' i n t e n s i t é . Le L3G a u r a i t abordé i1a s p e c t sismiqus, t a n d i s que 1' ETCA a u r a i t écudié la Gdt5ction sous l e s angles Qlectronagnétique e t optique. ::es informations vagues r2stent 4 v é r i f i e r e t 5 prhciser.
  • 42. I V . D é t e c t i o n r a d a r e t oytique. Le s u j e t des réseaux Se s u r v e i l l a n c e a é r i e n n e Fztr r a d a r s é t a n t abordé, M. Darzens a f a i t v e n i r ;JI. Wachtel (poste 34 044), s p é c i a l i s t e de c e t t e q u e s t i o n . L e s r a d a r s mili-tairrs p r é s e n t e n t l ' a v a n t a g e s u r les c i v i l s de s i g n a l e r systématiquenent t o u t e s l e s anoaalies d é c e l é e s . Les ra-d a r s météorologiques d é t e c t e n t le ''coeur d' eau" e t l e s o r a g e s , mais ne donnent l i e u 5 aucun e n r e g i s t r e m e n t de données. Dans l e doaaine o p t i q u e , des caméras sont u t i l i s é e s pour o b s e r v e r d e s s a t e l l i t e s , en p a r t i c u l i e r au GRGS (Groupe de gecherche en Giodésie S p a t i a l e ) . Aux U.S.A., l e GBDSS e f f e c t u e une s u r v e i l l a n c e de ltes?ace : en se fonciant s u r des c i b l e s r a d a r , ce système peraet de s u i v r e e n p a r t i c u-l i e r l e s s a t e l l i t e s r u s s e s ( l a chute de COS:vIOS 954 a ain-si PU 3 t r e s u i v i e ) . Les t r a v a u x concernant le rnétéotron (poduction de p l u i e a r t i f i c i e l l e par chauffage) s'appuient s u r une caméra 2~sft ér. oour o b s e r v e r l e s nouveaents d e s nuages . Voir Y. Dessens (Cleraont-~errand). V. P o s s i b i l i t é s de c o n t a c t s . Coame l'a f a i t remarquer l e Colonel Yuyaux , Agalenent p r é s e n t , l e BAST e s t en c o n t a c t permanent avec t o u s l e s ministsres, e t offrs donc des p o s s i b i l i t é s inthressantes pour l e s p r i s e s de c o n t a c t avec dr nouvzaux s e r v i c e s 4ta-t i q u e s ou organismes.
  • 43. 1 DETECTION Groupe d8Etode des 1 Phénomènes Aérospatiaux Non-identi fies AVIATION CIVILE COMPTE- RENDU DE VISITE.. ~i : 1 81 O 5 8 2 / W*miT#5xffi~ : APPEL m DE : NOM: F. LOUANGE Mu: VISA : -e7, NpEl: 1 VISA: PARIS DJET : Prise de contact LABORATOIRE Wwa : Aviation Civile 3, avenue de Friedland ADRESSE : 75003 PARIS TEL* : (1) 563.19.00 PERSONNES EHgg&!$R&f - CONTACTEES : y. DURIEUX DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU : J DIFFUSION : I
  • 44. ?onsieur Durieux sa trouve aux Ztats-Majors de la naviga-t i o n a i r i e n n e , donc, corme il l e r e c o n n a i t , a s s e z l o i n du "ter~ain". Il me rap-elle l e s accords en vigueur avec le GFPAN, s e l o n l e s q u e l s t o u t e information concernant la dé-t e c t i o n par un p i l o t e ou un contr8leur du t r a f i c a é r i e n d'un phénomène non- i d e n t i f i é e s t transmise automatique-ment. Les a c t i v i t é s de l ' a v i a t i o n c i v i l e se décomposent en deux groupes : - SCTA (service du Contrale du T r a f i c Aérien) : ensemble des personnels o p é r a t i o n n e l s - STNA (service Technique de l a Navigation A-é r i e n n e ) : développement des matkriels e t des 6quipemants (au s o l ) . Il e s t logique de c o n t a c t e r en preqier l e STNA, a f i n de recensEr l e s moyens techniques dcnt ils d i s p o s e n t , avant d'aborder ëventuellement plus t a r d l e s procédures o p é r a t i-o n n e l l e s a s s o c i é e s . M. Durieux f o u r n i t 2 p o i n t s de contact au STNA : - M. Janton, i n g é n i e u r en chef - M. Colaïtis, de l ' é q u i p e radar 246 rue Lecourbe 75015 P~IS téi.: 828 40 20 M. Durieux s'est i n t é r e s s é à la foudre au s e i n du STNA, en r a i s o n de s e s e f f e t s d s s t r u c t i f s s u r l e s équi9eaents au s o l ( b a l i s e s , s t a t i o n s dlénission/réception), qui se r é v é l a i e n t t r è s cobteux. ~ujourdh'u i , il ne s e f a i t p l u s r i e n dans c e domaine. Par a i l l e u r s , l a c o n s t r u c t i o n des a é r o n e f s n ' é t a n t ?as de la r e s p o n s a b i l i t é de llaviacion c i v i l s , l e foudroienent de ceux-c i nl?st p a s é t u d i é . A cet égard, :4. Durieux s i g n a l e qütil f a u d r a i t c o n t a c t e r : - l10F3A - l e 3p2, qui est un jeu llhoaologue nilitaire Cu STNN.
  • 45. Groupe d'Etude des Ihénornènes Aérospatiaux Non-identi fiés 1 DETECTION l MOTS-CLÉS : ELECTRICITE ATYOSPHERIQUE I NUAGE - CAPTEUR COMPTE- RENDU DE VlSlTE N" : 20, 0582 / VI S ITE EFFECTUE€ PAR : BRRR ~X~XR: B - LIEU : UPS/TOULOUSE -DATE : 06.05.82 OBJET DE LA VISITE : Prise de contact - Etude des possibilités de collaboration -NOM ** -V I*S A : A. ESTERLE VISA : ADRESSE : -NO*M * A. PICHEL -8 VISA a LABORATOIRE VISITE : Labo. de Physique de NO C.N.R.S. : l'Atmosphère 118, route de Narbonne 1 31400 TOULOUSE PERSONNES RENCONTREES - W- : M. PICCA poste 545 DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : DIFFUSION :
  • 46. Après présentation du GEPAN au Professeur PICCA (chargé de cours A 1'UPS et Directeur du labo de Physique de 1'~tmosphère au sein de l'Université), sont évoqués les thèmes de recherches suscepti-bles d'entraîner une collaboration entre le labo et le GEPAN dans le cadre d'une orientation à l'échelle régionale. Le Professeur PICCA souligne la spécificité de son labo en matière de physique des nuages et électricité atmosphérique. (Une campa-gne de mesure sur les nuages a été effectuée.) Il pr4cise Pqale-ment que la foudre en boule ne peut pas être expl iyuze ?n pliysi-que actuellement. Des mesures du champ électrique atmosphérique (initialisation des éclairs) sont faites en collaboration avec 1'ONERA (Boulay). M. CHAUZY a participé à une campagne en Afrique dans le cadre d'une thèse qu'il prépare A ce sujet. (Modélisation des nuages convectifs) : Programme COPT en Côte d'Ivoire, cf. visite 100182. En ce qui concerne l'étude des plasmas, M. PICCA conseille de voir M. Benoît CATIN, plus spécialisé, et qui mène des études fondamen-tales sur le sujet. DETECTION ENVIRONNEMENT AEROSPATIAL Le Pr. PICCA signale que les appareils qui détectent la foudre sont actuellement peu nombreux en France et que leur installation A une grande échelle au plan national serait trop coûteuse. Par contre, il se montre intéressé par un appareil qui comptabilise-rait les coups de foudre. Le GEPAN lui explique que l'étude et le développement de tels systèmes de détection de phénomènes rares pourraient être envisagés d'ici un an ou deux (en colla-boration avec les labos intéressés et sous proposition commune). A noter que ce type d'appareil fonctionne déja A l'étranger notamment aux USA. En ce qui concerne le rayonnement atmosphérique (optique, appa-rence) M. PICCA nous indique le nom de son collègue qui s'occupe plus spécialement de ce domaine : M. SAPORTE. Une collaboration avec le GEPAN intéresserait le Pr. PICCA, notamment dans le cadre d'un correspondant du GEPAN dans le labo-ratoire associé qui est en train de se monter et qui comporterait : - le labo de Physique de l'Atmosphère du Pr. PICCA, - Le labo de Physique des Aérosols du Pr. FONTAN, - Le Centre de Recherches Atmosphériques Henri DESSENS (MM. SAUVAGEOT - DESSENS).
  • 47. ACT 1 ON 1. Le GEPAN se mettra en contact avec le Centre de Recherches Atmosph6riques. CAMPISTROUS par Lannemezan Tél. : (62) 98.04.24 2. Le GEPAN va préparer des propositions concrètes en liaison avec la Direction du CNES et les labos rencontrés. 3. Le GEPAN se propose de' recontacter M. PICCA et pourra être amené a lui demander conseil ou une appréciation dans le cadre d'une éventuelle enquête nécessitant la spécialisation du labo. (Grêle) .
  • 48. Groupe d' Etude des Phénomènes- -A-e-r-o-s-p-a-t-ia--u-x- -N-o-n-- ident if i é s I THÈME : DETECTION MOTS-CLÉS : RADAR - YETEORE COMPTE- RENDU DE VISITE- ~9 : 23/ 0582 / Ma! . F. LOUANGE VISA :&+ LIEU : PARIS . DATE : 06 .OS .82 PBJF.T PEXPSBXXBZlCREJ : Prise de contact et questions complémentaires sur le radar météorique (Cf. CRV No 14/0482) ADRESSE : 38/40 Av. Gal. Leclerc 92131 ISSY-LES-MOULINEAUX Pp: M. DELCOURT i J f * DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU : * t 1 DIFFUSION :
  • 49. Xonsieur DFLCOUZT, dont l e nom avait é t é c i t é à -lusieurs rrprises l o r s de la v i s i t e au GRPE du 29/04/82, a p p a r t i e n t au groupe "Ondes dans l e s Plasmas Naturels1' dlIssy-les-Xou-lineaux. Il mène cependant des travaux t r è s en marge de ceux des a u t r e s chercheurs de son groupe. S ' i n t é r e s s a n t a l'as-tronomie des a é t é o r e s , il e s t s p é c i a l i s t e des r a d a r s "bista-t i q u e su (communication e n t r e 2 -oints d i s t i n c t s en u t i l i-sant la r é f l e x i o n s u r l e s trafnées i o n i s é e s créeas par l e s r e n t r é e s de météores dans l a haute ataosphtke). Au cours de l ' e n t r e t i e n , il a précisé l e s p o i n t s s u i v a n t s : 1. 4adars météoriques. Les r a d a r s a é t é o r i q u e s (mono ou b i s t a t i q u e s ) ne peuvent dé-t e c t e r l e s 2étéoriies elles-qêaes que si e l l e s ont une t a i l l e i a p o r t a n t e . 3n e f f e t , l e radar t r a v a i l l a n t sur une c e r t a i n e dynamique de puissance, il faut considérer l e s s e c t i û n s e f-f i c a c e s r e s p e c t i v e s des trdnées i o n i s é e s ct d e s c o r p s : un niétdore ltcourantll a un diamètre de l ' o r d r e du rnilli.nètre, et crée une trdnée de plusieürs d i z a i n e s de kilomètres de long (composée essentiellement des aolScules du corps) ! LES r a d a r s métSoriques t e l s que ceux q u ' a v a i t l e SRP3 pour l'étude aes vents à t r è s haute a l t i t u d e comportent des cri-tares Ue r e j e t dlSchos t r è s sévGres. 2n e f f e t , l e but n'é-t a n t pa s d ' o b t e n i r de notxbreux é chos , e t l'a~~areillagcoem - portant c e r t a i n e s lacunes, l e s e f f o r t s tendent à s é l e c t i o n-ner l e s échos l e s plus llpropreslt. II. Coamunications Far r a c a r s b i s t a t i q u e s . I l y a une t r e n t a i n e d'annéss slétâient àévelcp;és dos sys-csrnes nilitair2s a e connunicatiûn par réflexi~nd 'onde s s u r des t r a î n é e s de météores. Les messages é t a i e n t transmis par courtes impulsions, correspondant à la d é t e c t i o n de trafnées.
  • 50. Après a v o i r é t é t o t a l e n e n t abanaonnée, il semble que c e t t e technique a i t récemment soulevé à nouveau l ' i n t é r ê t des ai-l i t a i r e s . sans l e dmaine de l ' a s t r o n o m i e des méthores, ce type de r a d a r s e s t Ggalement u t i l i s é , e t X. Delcourt, par exemple, a travaillk avec une l i a i s o n é t a b l i e e n t r e la Hollande st l e sud de l a France, P l u s i e u r s pays ont également nené ce type de travaux (URSS, USA, UK, ~ustralie), m a i s 14. Del-cour: qui a sardé tous l e s c o n t a c t s pense que s e u l s l e s 3usses Les poursuivent encore a u j o u r d ' h u i . Il sentionne une énorme i n s t a l l a t i o n a a é r i c a i n e d e s t i n é e à calanfer l e s t r a j e c t o i r e s de rnktéores, à l ' a i d e de 2 stati-o n s r e s p e c t i v e n e n t iaplantées à :ambridge ( p r è s de Boston) e t à Havana (Ohio); s e l o n l u i , aucun r é s u l t a t i n t é r e s s a n t n'a pu Être obtenu, e t l e s expérimentations ont cessé. D'une façon g é n é r a l e , il se9ble que ce type de r a d a r s o i t en voie de dissarition, Par a i l l e u r s , c e r t a i n s sacellites sont équipés de compteurs d'impacts de météores. Il f a u t n o t e r que dans l e s r a d a r s bistatiques, l e s crité-r e s ue r e j e t d'échos sont beaucou- moins sévéres que ceux d~rsa d a r s aétéoriques a o n o s t a t i q u e s ; i l s s o n t donc p l u s a p t e s à d é t e c t e r d ' é v e n t u e l s phénoaènes imprévus. III. .?4étéores e t mét6orites. Dans une c e r t a i n e nesure, on peut considkrer l e s rnét6ores corne une notion continue (chuts iervlanenr;e), e t l e s rieté-o r i t e s comae une notion aljatoirr (périoce non prédictible). 3ans l e jreaier cas, on a a f f a i r e à des poussi&res d'origine cométairz, t a n d i s que les :nétéorites ont une o r i g i n e p l u s souvent sst éroïdale. 9' aprgs -4. Delcourt, l e pro j e t anéricain ?2WI3I? ((:~iddle Yest: rst t o u j o u r s o+rationnel, mais n'a pernis jusqulà gressnt de récupérsr, par t r a j e c t o g r a p h i e , qu'environ 3 ~ét5orites, A v é r i f i e r .
  • 51. ?-Ionsieur Delcourt svnble i n t é r e s s é Far l'idée d'une détec-cion systAnati-ue des phénomènes aéros3atiaux r a r e s , e t il -rhcise qu'il ne sounaite pas particuliSrernent r e s t r e i n d r e son champ de recherche aux seuls nétéores. Il e s t convenu qu'un deuxième contact s e r a p r i s avec l u i , lorsque l e d o s s i e r "météorite" aura progressé au cours de 11enqu5te.
  • 52. Groupe d4Etude des Phénomènes -M--r-o-s-p-a--ti-a-u-x-- N--o-n-- identi fiés DETECTION MOTS-CLÉS : AEROSOL -. NUAGE COMPTE- RENDU DE VTSKE ~9 : 24 / 0582 / : F. LOUANGE JJ@J : PARIS 9s- : Prise de contact ADRESSE : 282, Bd. Saint-Germain 75007 PARIS 1 PERSONNES - CONTACTEES : M. SOMMERIA DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : I , DIFFUSION :
  • 53. IndGpendamrnent des 7 s e c t e u r s s c i e n t i f i q u e s dont r e l è v e n t s e s d i f f é r e n t s l a b o r a t o i r e s , l e C.N.2.S. mène p l u s i e u r s programmes i n t e r d i s c i p l i n a i r e s . Parxi ceux-ci, l e PIREN (programme I n t e r d i s c i p l i n a i r e de Recherche sur ltEnviron-nement), d i r i g é par Nonsieur X. AUBgY, praissait i n t é-r e s s a n t 5 contacter au t i t r e de l'enquête sur la détection. 3ne première conversation téléphonique avec une personne àu ?IR'N a perds de savoir qu'il s ' a g i s s a i t d'une dizai-ne de groupes "ad hocvv concernés par l ' é t u d e de d i f f é r e n t s mécanismes de ltenvironnenent humain. Chaque groupe e s t c o n s t i t u é de 10 à 15 personnes, e t d i s t r i b u e des c r é d i t s à des l a b o r a t o i r e s . Parmi l e s thèmes d ' é t u d e d e s groupes du PIRZN ( l a s a n t é , ltvau, l e s déchets, . . .), un seul pou-v a i t éventuellement avoir un rapport avec la d é t e c t i o n des phénomènes aérospatiaux r a r e s : l'environnement âtaoswhé-rique régional. Un second contact téléphonique a docc &té p r i s avec l e responsable du groupe Tnvironnement atmosphérique régio-nal" : Y. G i l l e s SOMMERIA. Il en e s t r e s s o r t i qu'en f a i t l e s principaux aécanismes de l'environnement é t u d i é s é t a i e n t : - l e b r o u i l l a r d e t l e gel - les émanations d'oxyde d'azote - l e s cycles de c e r t a i n s constituants chini-ques (par exemple ltozone). Ces études ne mettant en jeu aucun équi-ement de d é t e c t i o n p a r t i c u l i e r , X. Sommeria a p l u t ô t suggkré de contacter l e CRPZ et 1' ONZRA. Il n'y a donc pas l i e u de poursuivre l e s c o n t a c t s avec l e PI REY.
  • 54. Groupe d' Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non-i denti fiés ----------O------- DETECTION MOTS-CLES : RADAR - OPTIQUE - SATELLITE - CAPTEUR COMPTE- RENDU DE VISITE N- : 27/ 0582 / - VISITE EFFECTUÉE PAR : : A. ESTERLE VISA : VISA : VISA : : TOULOUSE DATE : 10.05.82 QBJET DE LA : Enquête detection : projet de collaboration LABORATOIRE VISITE : CNES (CST) DTI/MS ADRESSE : PERSONNES RENCONTRÉES - GrQ- : ,y. CARROU DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : 28 MAI 1982 .
  • 55. J'expose a CARROU l e t r a v a i l entrepris par l e GEPAN de recensement des systèmes de détection présents e t futurs. Il commence par m'exprimer son i n t é r ê t pour l e t r a i t e-ment de données qui seraient obtenues sur les chutes de météorites. Une t e l l e détection optique conduirait à des mesures en azimut e t s i t e s et, s ' i l y a plusieurs stations, l e u r traitement s'appuierait sur les mêmes l o g i c i e l s que les calculs de t r a j e c t o i r e de s a t e l l i t e (GIN). Le seul probleme de principe s e r a i t d'obtenir les données numé-risées, c'est- a- dire une détection magnétique par CCD. Pour ce qui est des détections de s a t e l l i t e s , les systèmes en vigueur en France sont': de deux types : - Radar (primaire) 5 GHz par écho de peau. Il s ' a g i t de radar m i l i t a i r e e t d'un radar a Kourou. La portée est de 500 3 600 km. - Bande S (secondaire avec répondeur) 2 GHz à Prétoria, Toulouse (AuSSAGUEL) e t Kourou. Il s ' a g i t du réseau CNES en cours d'élaboration qui devrait fonctionner jusqu'en 1990 ( v o i r Revue de Projet RESEAU 2 GHz) Ces cieux systèmes ont en commun cies lobes é t r o i t s (1 2O) e t n'ont de sens que s i l ' o n connaTt l a t r a j e c t o i r e cherchée avec une assez bonne précision. En France, au GRGS du CERGA de GRASSE ont été développées des études de détection optique de s a t e l l i t e s . Bar1 i e r é t a i t dans l e coup ; prendre contact avec l u i . Aux USA, les systèmes radar portent jusqu'à 3 4000 km. Actuellement, se développe un projet de détection optique fondé sur 3 télescopes é t r o i t s corrélés avec des plus importants qui permettrpnt -de détecter entre 3000 km e t 1 ' o r b i t e géostationnaire ( v o i r A r t i c l e dans l e No 829 d ' A i r e t Cosmos du 11.10.80). A l ' a v e n i r , l e CNES prévoit 2 stations en o r b i t e géostationnaire assurant une v i s i-b i l i té de plus de 95 % de tous les s a t e l l i t e s . Les USA prévoient un réseau de t r o i s stations en géostationnaire avec détection permanente de tous les satel 1 i t e s (pro j e t TDRSS : Tracki ng Data Re1 ay System Satel 1 i tes). Tous ces projets sont avec répondeur sur l e s s a t e l l i t e s .
  • 56. Groupe d' Étude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identi fiés --------O--------- THEME : DETECTION MOTS-CLÉS : ACOUSTIQUE .- RADAR - IONOSPHE3E - ELECTRICITE ATXûSPHE-RIQUE APPEL 8 DE : : PARIS Prise de contact MBORATOIRE 'SrFsm : CmHAG ADRESSE : E.N.S. d1Electroni-q ue et de Génie Physique BP 46 NO C,N,RaS, : 07-0093 38042 SAINT-MARTIN-D'HERES TEL, : (76) 44.82.45 PERSONNES CONTACTÉES : X. LACOULW IOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : . I I F F U S I O N :
  • 57. Le >encre d'itudes des Phknomènes Aléatoires e t Géophysiques de Grenoble, installe dans l e s locaux de l'ENSI dlElectro-tecnnique e t de Génie Physique sur l e campus u n i v e r s i t a i r e , e s t d i r i g é par l e orofesseur J.L. LACCUt4E. Ses a c t i v i t é s con-cernent l e traitement du s i g n a l , en p a r t i c u l i e r dans deux grands domaines d1 applicatio,n : - l1a c o u s t i q u e sous-marine ( e n r e l a t i o n avec l a Mailnine Nationale) , - la géophysique externe (environnement de la t e r r e ) . 7L7 n ce q u i concerne l a géophys ique, un groupe du CYPHAG tra-v a i l l e avec la sonde ionosphérique 54 en Suède, et deux a u t r e s a c t i v i t é s sont i n t é r e s s a n t e s 4 ?rendre en compte pour le pro-blèxe de la d é t e c t i o n : - Les sondeurs incohhrents du Cm : il s'agit de r a d a r s à srande distance (,Io0 ~rn) qui émettent de t r è s f o r t e s impulsions aux environs de 1GHz (fréquence qui t r a v e r s e l'atmosphère). La t r è s f a i b l e p a r t i e de l ' é n e r g i e énise qui e s t r é t r o d i f f u s é e f o u r n i t des i n f o r a a t i o n s s u r l e s couches i o n i s é e s . De ce f a i t , l e s o b j e t s "étrangers" (avions, . . .) sont t r è s genants, même lorsqu8 ils se trouvent dans l e s lobes sscondaires du diagramae de ray-onnement. L ' o b j e c t i f de c e t t e a c t i v i t é n'est en aucun c a s d ' é t u d i e r ce qui ss passe dans l e s basses couches de l'atmosphère. L'équipe du CRET, i n s t a l l é e au C.R.P.Z., e s t d i r i g é e 2ar !dl. PAUER, t a n d i s que l e CEPHAG e s t reyrésentk par Y. G. L3mUNE e t deux autrss chercheurs. - L'étude des ondes électromagnétiques à tr&s basse f r é-quence (1 Hz e t au-dessous). Des campagnes de aesures sont e f f e c t u é e s , pour obsrrver l e s b r u i t s de la aagné-tosphère : les déformations du chmps aagnétique ont des s i g n a t u r e s p a r t i c u l i è r e s .
  • 58. ne sont ?as ciétectables dans ces gammes de t r è s basses fré-quences. Zn revanche, la gamme du KiloHertz est t r è s favora-ble la d é t e c t i o n des orages, pour l a raison suivante : Dans une gamme qui s ' é t e n d de quelques KHz à 20-30 KHz, la t e r r e e t la basse ionosphère se comportent comme deux con-ducteurs, e t forment une s o r t e de guide d'ondes spnérique. Toute émission d'un point quelconque du g7~be dans c e t t e gamme e s t donc reçue partout. Un é c l a i r d'orage forme une bonne an-tenne, e t ;4. Lacoume a f a i t dans l e passé de la goniométrie 2our l o c a l i s e r un foyer orageux d i s t a n t de 2000 ii 3000 Km. La marine u t i l i s e c e t t e gamme pour l a communication e t l e po-sitionnement. Î4. Lacouae c o n s e i l l e de se mettre en rayoort avec l e s per-sonnes suivantes : - Y. DILLOUZ, au l a b o r a t o i r e de physique de llexos~hère de l ' u n i v e r s i t é de S a r i s V I , - Mlle CORCUFF, au LPHA (Laboratoire de Physique de la Yaute Atmosphère) de l ' u n i v e r s i t é de P o i t i e r s .
  • 59. Groupe' d' Etude des Phthomènes Adrospatiaux Non-identifigs ----------------O-i THÉM~ : DETECTIOM MINERALOGIE COMPTE- RENDU DE VISITE N= : 291 0582 / VISITE EFFECTUEE PAR : MRE~X~XRA: w: Nppl : F. LOUANGE w: l.ud: ORSAY DATE : 11.05.82 rri. OBJET DE !A VISITE : compléments sur les météorites et leur étude, première approche de la définition du besoin en détection systématique LABORATOIRE VISITE : Groupe Pluridisciplinaire ADRESSE : N' C,N,RaSL : d'analyse ionique Laboratoire de physique des 1. solides Université de Paris-Sud 1TÉL ' 91405 ORSAY (6) 941.53.62 PERSONNES RENCONTREES - : M. LORIN DOCUMENT NO CT/GEPAN - DU : la DIFFUSION :
  • 60. Au cours d'une journée passés à Orsay, Xonsirur LORIS s'est rncntré t r è s i n t é r e s s é p a r l a perspctive dv nise en ~lacrd' un systène de detection, e t a ex~liquéu n g r a n d nonbr e de p o i n t s qui sont regroupés e t exsosés dans l e s l i g n e s q u i s u i v e n t . 1. Analyse ionique. N. Lorin a montre e t d é c r i t l ' a n a l y s e u r i o n i q u e dont il d i s-pose pour e f f e c t u e r s e s mesures i s o t o p i q u e s . Il s'agit d'un aodele IWS 3f comaercialisé par VA;vfE,CA et amélioré l o c a l e-aent. Le fonctionnement de c e t a p p a r e i l , i l l u s t r é par l e schéma c i- dessous, e s t fondé s u r l e bombaïderent de l ' é c h a n-t i l l o n 5 a n a l y s e r _Dar un f l u x d'ions prl::!dires; des i o n s s e-c o n d a i r e s s o n t f o c a l i s é s e t d é t e c t é s en mêae teans qu'une i-mage coaplète de l a s u r f a c e de l14chantillon. C e l u i- ci d o i t se p r é s e n t e r sous la forae d'une s u r f a c e p o l i e d ' e n v i r o n 1SOx - -- - ------ mini' inferirut;,~ secteur dCttc hvr opkqut 4 Cltchctorli~ue (multipl;c&ur d' t ronsftrt C ltctton< ) Les i o n s critxaireç o n t une hnergio cinétiqu~t o t a l e ds l'or-d r r de 5 à 1C KeV. IJfoptiqur de t-ansf2rt se corri.pnrtr corne un zooni i4glablr qui penet d ' i s o l e r aans la c i b l e un détnil de Zr. L'aimant se comportz comze un f i l t r e en r i g i d i t é 2agnGtique. Le s e c t e u r électrostatiqu2 s e compor te c,~m:~uen f i l t r e e n 6- n e r g i e , e t per~etd ' a t t e i n d r e une excellsnte r é s o l u t i o n e n masse, de l ' o r d r e de 1/500@ en r e l a t i f . L ' i n s t a l l a t i o n du laboratoirr d= M. Larin con- orte Jn cilota-g3 en chaap Alzctria-ue, e t vst la s-ulc i rSaliszr Ir contr3- l e du chazp 2lrrtrique !i 13. surfacz de 1'Schantillon.
  • 61. II. Métiorites. Zn examinant l e d o s s i e r ( t e x t e e t photos) sur la chute présu-mée d'une météorite près de Xadrid en J u i l l e t 1079, N. Lorin a apporte un c e r t a i n nombre de précisigns sur l e s aspects ha-b i t u e l s de ces o b j e t s . Zn géneral, une météorite e s t f r o i d e , e t ?eut aême Ztre recou-v e r t e de givre. En e f f e t , la température d ' é q u i l i b r e d'une p i e r r e à une u n i t é astronomique (=150x10~ Km = distance terre-s o l e i l ) e s t de l ' o r d r e de OO,. Dans l e cas d'un f e r , plus r a r e , b e l l e e s t d'environ 100°CB La t r a v e r s é e de 11atmosph6re e s t très rapide, e t il se forne un cône de plasma à l ' a v a n t t a n d i s que l ' a r r i è r e r e s t e f r o i d . S i la s u r f a c e e x t e r n e 21 l ' a v a n t s'é-chauffe, c e l a est t r o p bref pour gagner l e coeur de la météo-r i t e , ce qui a pu ê t r e v é r i f i é en analysant la thermolumines-cence des o b j e t s e t en constatant q u ' e l l e é t a i t r e s t é e nomi-nale dans l e coeur. j. facc uric'ic Par a i l l e u r s , on constate yarfois que l ' a v a n t de la mét6orite a é t é ablaté : l e s ~iézoglyptesq ue l'on y v o i t , q u i o n t l ' a p - parence de t r a c e s de d o i g t s , sont das marques de fusion. C'est 3ar exeaple l e cas de la méteorite de Yashington Sounty, e t de celle de St Séverin, trouvée en 1966 dans l e s :harentes : 1' avant a v a i t été for t ement ablaté (objr~o assS dc 40C Kg dans l'espace 270 Kg au s o l ) , m a i s l'arriér5 n ' a v a i t pratiquement -as été alt6ré e t prtait encore l e message de l ' i n t e r a c t i o n du rayonnement cosmique s o l a i r e . 3n 1969, on a trouve à Puebli-to de Allende (?lexique) l e s r e s t e s d'un objet qui itait passé de 4 tonnes à 2 tonnes su s o l , m a i s dont üns prtie é t a i t r e s-t é e quasiaect i n t a c t e . Le cas de Xadrid, 06 des t r a c e s de fusion du 301 ont &té t r o u-v é e s , p o u r r a i t cor r e spondr e s o i t a une ai th ri^? f~rr5us9e s o i t ii l'exclosion de l ' o b j e t au contact d'une p i e r r e ( l e rappori; 1/4 e n t r e la profondrur du cSne e t San diamStre e s t carsctiristique d'une ex-:losion).
  • 62. D'une façon générale, l e s 2atériaux d'origine e x t r a t e r r e s t r e authentique sont r a r e s . Le noabre des o b j e t s e n t r a n t dans 1' atmosph2ro v a r i e en l/Xn où M e s t la masse de l ' o b j e t e t n un exnosant aon; l a valeur e s t de l ' o r d r e de 1.5 à 2, Des Studes sur ce point se sont appuyées sur l'observatisn des nicrocra-tSres de la surface lunairs. Les s c i e n t i f i q u e s slinteressent à la poussière i n t e r p l a n é t a i-r e , dont une grande p a r t i e e s t d ' o r i g i n e cornétaire e t porte des e f f e t s t r è s marqués du rayonnenent cosaique sur l e s i s o-to- es r a r e s . Ils itudient a u s s i l e s o b j e t s glus voluaineux que sont 15s nétéorites, dont l e s o r b i t e s sont souvent pro-ches de c e l l e s des astiroïdes (sans que l'on puisse r é e l l e-ment démontrer qul e l l e s en proviennent ), On uistingue -lu-s i e u r s pooulations d i s t i n c t e s de météorites, une grande par-t i e dlczxtre e l l e s étant de type carboné (coarne l ' a s t é r o ï d e Cér+s, de 1000 Kn de diamètre), III. Points de contact. k l a l i s t e de l a b o r a t o i r e s f r a n ç a i s fournie dans sa l e t t r e ae Yars 82 (en annexe), X. Lorin ajoute l e suivant : Laboratoire René Bernas Centre de spectrométrie de nasse Universici d'Orsay (3ât. 108) 9lli06 OXSAY qui vsx essentiell?ment axé sur l e s problZaes n u c l é a i r e s , n a i s s' i n t érosse a u s s i a aes questions dl as~ro?hysique. :a 2arti-culier , :I. Xichel ?4AURIi;TTE, ancien élhe de 1' américain Walter, étudie I1interaztion solide/~articules de basse énergie !de 1' ordre du KeV) . Xonsivur J.F. BI32ING f a i t de l a spectrosco~ie dsns 1' irfra-rouge, e t e s t concerné Lar l e pro j e t "J01ilC" qut 2-nuie l e C?ES, e't qui perrettra de c o l l e c t e r des poussi&res Cans l e s sssaims de aitéores à p a r t i r de la s t a t i o n soviétique 3::-LIOUT. Il e x i s-t e a u s s i des pro2ets pour u t i l i s e r àes avion; (les ballons
  • 63. senblent poser des problèmes techniques). L'adresse en Allemagne présentée dans l e compte-rendu No 110182 e s t erronnée, e t il faut l i r e : Prof. T. RIgSTTN Max Plank I n s t i t u t für Kernphysik Postfach 103990 69 Heidelberg (R.F.A.) Le d i r e c t e u r de c e t i n s t i t u t , que conndt M. Lorin e t qui e s t l e chef de T. Kirsten, e s t l e Professeur LECHTIG. Il e s t t r è s engagé dans l e domaine s p a t i a l , e t enfise a u t r e s dans l e p r o j e t GIOTTO. S p é c i a l i s t e de la poussière, il dispose d'un LAMA (spec-tromètre de masse à l a s e r ) . Y. Lorin c i t e également l e s noms des s c i e n t i f i q u e s s u i v a n t s : - Y. CZEZUCHA (~chécoslovaquie), qui a é t u d i é la météo-r i t e de Pribram (1959), - M. Mc CROSKY (USA), qui a l o c a l i s é (prairie) e t é t u d i é la météorite de Lost City (1970) e t celie de I n n i s f r e e (1979), - M. REVELLE (Canada;), qui' étudie les i n t e r a c t i o n s des m6- tjorites sur Itatmosphère, e t sait Stablir une r e l a t i o n e n t r e l e pnénomène lumineux (météore) e t la nature de la météorite. - M. WETHERILL (USA), que connaît M. Lorin, dont l e s &tu-des portent sur l e s t r a j e c t o i r e s e t l e s heures d1arri-vée des nétéoreû e t m6tGorites. !4. George 'Jrtherill e s t à la Carnegie I n s t i t u t i o n (Xashington D.C. ) , e t semble b é n é f i c i e r de c o n t a c t s personnels avzc l e s m i l i t a i r e s . Il a donc t r è s probablement des renssignements sur les systèmes ootiques perfectionnés dont ceux-ci disposent. 2uelqueç grands srojets concernant ltétuàe des nitéores et mé-tgorites ont égalenenr 9té évoqués 9ar '4. Lorin : - Colllcte de poussi&rrs irtsrplanétsires (dans l e s aver-s e s ) , à l1a i d e d1a v i o n s U 2 v o l a n t à 2CCCOm ( a l t i t u d e corresnondant 21. la linitr e n t r e deux régines d? cnute). :$ p r o j e t e s t i s s u de ltüniversit& de Saint Louis, où
  • 64. l e Professeur 2. WALT::R e t M r . 3ROWXLXE disposent d'un personnel nombreux e t aobile. Une campagne de v o l s a-v a i t déjs eu l i e u , mais l e s r e s t r i c t i o n s de c r é d i t de la NASA rend la re-rise de c e t t e a c t i v i t é t r è s onéreuse assez i n c e r t a i n e . - Le p r o j e t P R A I R E a permis de f a i r e des ktudeç t r è s po-s i t i v e s s u r l e s météores. Par exemple, des paradoxes comme c e l u i de la masse lumineuse des météores (rapport aasse/lumière émise) ont PU 8tre expliqués. L'aspect de t r a j e c t o g r a p h i e des chutes de m é t é o r i t e s n'est qu'une p a r t i e de ce ~rojet. - Le srojet ASTZREX, qui va ê t r e représenti à ltZSA, con-s i s t e à envoyer une sonde au-delà de Nars, pour é t u d i e r 2 ou 3 a s t é r o ï d e s . L'etude de la caméra e t de l'imagerie e s t menée par Y. CBUKLLI3R. IV. Detection. Uns première discussion a eu lizu sur la formulation des be-s o i n s e n m a t i è r e de détection. M. Lorin s'est engagé à fournir d e s v a l e u r s numériques pour l e s paramètrvs diaensionnants s u i-v a n t s ( v a l e u r s souhaitées, sans aucune c o n t r a i n t e ) : . Fourchette d'altitudes observées, . Angle s o l i d e c'observation, . Seuil d ' i n t e n s i t é lumineuse vue du sol, en fonction ae l a l~ngueur dl onde, . "aille angulaire du phénomène observé, en fonction de l a longueur d'onde, . Vitesse angulaire naximale ( d i s t r i b u t i o n ) , . Durée du phénomène, . ?réquence d'occurrence du ohénom2nz ( d i s t r i b u t i o n ) , . P r é c i s i o n r e q u i s e sur l a djt-erninati.cn du ~oida'i~n-oact au s o l .
  • 65. qaelques questions complémentaires devront également stre exa-minées par 14. Lorin : . y a-t-il un besoin -de données de type spectrophotomé-t r i q ü e ? . p u t- on u t i l i s e r des données r a d a r s u r l e s t r a î n é e s i o-n i s é e s (cf. CSPE), de tyye aloedo en fonction de la lon-gueur d1 onde ? . est-il souhaitable da r e c u e i l l i r des données àr type sisrnologique ?(aux USA, on a pu detecter la chute d'une mStéorite de lg à l ' a i d e d'un nicrobarographe). , saurait-on t r a i t e r des données r e l a t i v e s aux sons émis par la najoritk des météorites qui toabent au s o l ? Pl. Lo r i n semble a ~rioritr ès mot ivé p a r l'idée d'un dissosi-t i f ltintslligentn, fondé sur un traitement en tsaps r é e l d ' i-mages de type video. 3n ce qui concerne l e s types de phénomenes lu,ni.neux s u s c e p t i-b l e s d'être d é t e c t é s , il c i t e l e s nuages ~noctil~centsqu~e~ , c e r t a i n s astronomes étudient dans l e s hautes couches ds llat-aosphère. Dans un t o u t a u t r e ordre dl i à é e s , à propos d'analyse de corps v o l a t i l e s du type "cheveux dl angesq1, M. Lorin d i t qu'une ana-lyse ionique n ' e s t pas impossible (en quclques hsures), mais que des r4sultats s e r a i e n t obtenus plus Iacilrnrnt e t plus ra-pidvt~ rnt en mode comptage (dans une e n c e i n t e ) , à l'zide d'un LXIA. Pour ce tyje de problème, à p a r t l'Allemagne, il con-s e i l l e de consulter l e Professeur NEYX?, chimiste de Xetz,
  • 66. UNIVERSITE DE PARIS-SUC CENTRE D'ORSAY LABORATOIRE DE PH'?S13UE DES SOLIDES ASSOCIE AU C.N.X.S. (LA. No 2) BATIMENT 510 31.105 ORSAY . _._- ----- - Xon-identif iés TELEPXONE : dd ddh/ Jddd / 9 41 5 3 52 ,' Monsieur A. ESTERLE iELEX FACORS 692'166 F Groupe dlEtude des Phénomznes Bérospa tïaux , . -- , ~~pAii l C18e,n tarvee nXuaet ioEndaolu adrd'E tBuedleisn Sp a t i a l e s 3i055-Toulouse Vrdex , -. Cher Mons ieur , Je communique aujouc2'hui par l e même courriez à Xlle Keller les références de quelques ouvrages e t périodiques dans iesquels paraissmc ?es travaux effectués sur 12s météorites , e t #-Llune manière plus général: sur les Échantillons extra- t e r r e s t r e s . J'en p r o f i t e pour vous communiquer l a l i s t e des laboratoires ou formatiens de recherche qui, à ;na connaissance, scn activement engagées, en France, drns des études analytiques de matière axtra-terres t r e . + Labora toire de Minéralogie-Cris tallogrzphie UnLversité Pierre e t %rie Curie 4 , place Jussleu 75230- Bris Cedex 5 Mme M. ChrFstophe Xichel-Lévy ~é trograpnle e t mineralogie des cétéorites + Laboratoire de Mineralogie Nuséum Nat ional d'~itso i r e Na tur e l l e 61, rue de Buffon 75005-Par i s M. P. Pellas Effets d ' i r r a d i a t i o n e t h i s t o i r e cherxique des météorites + Groupe P;urTdiscip linaire d 'Anrlpe Ionique Laboratoi~e de Physique des Solides Université de Paris-Sud M. J.C. Lorin Effets isotopiques dans les mé Gori tes + Centre d 'Etudes Nucléaires de BorUeau:r-Grsdignan Univers i té de Bordeaux-Gradignaa Le Haut-Vi, oneau 33 i7O-Gradignan Xi'$. G. Sinonoff e t S. Régnier Ef f e t s d' irradia~ione t niesure d'âges d' expos i t ion au rayonnement cos:.:ique par spec trornétrie de gaz rares + Centre des Faibles Radioactivités La'cora toira xxixte CXRS-CEA B.P. n02 91-Gif -sur-Yve t te :?M. y. Yokohama e t J.L. Reyss Corn? tage à bas niveau de r a d i o a c t i v i t é s à v i e c s u r t c 1:. G. Valadas Mesure de thermoluminescence induite 2ar irrzdia tion
  • 67. + I n s t i t u t de Physique du Globe 5, rue Descfrtes 6 7084-S trasbourg Cedex 1.1. H.X. Wes tphal Yesure de propriétés magné tiques e t de paléointensité + Laboratoire de Géochimie-Cosicsrhimie Université Paris VI1 4, place Jussieu 75230-Paris Cedex 5 Y. C. Allègre Da t a tions U-Pb, Pb-Pb, Rb-Sr Je r e s t e à v o t r e d i s p o s i t i o n cour vous fournir un tableau des groupes actuellement engagés dans ce donaine d'étude en Europe avec des techniques complémentaires. J'espère que vous avez pu trouver les appuis nécessair2s pour monter ce réseau de surveillance photographique du c i e l dont il a étÊ question lors de l a réunion du 21 janvier dernier. Les domées fournies 2ar un t e l réseau de détection i n t é r e s s e n t plusieurs d i s c i p l i n e s , a u s s i j e souhaite vivenent que vous r é u s i s s i e z à fairê aboutir ce p r o j e t . Je vous p r i e de ciclre, cher Monsieur, à l'assurance de ma cordiale considération. /' -J.C. -LORIN
  • 68. Groupe dlEtude des Phénomènes Aerospatiaux Non-identi fies THEME : DETECTIOM 1 CAMERA COMPTE- RENDU DE VISITE N- : 30 / 0582 / VISITE EFFECTUÉE PAR : l#M?wlX&- : MM: VISA : UBORATOIRE VISITE : C-N-R-S-Service d'Aéronomie ADRESSE : Fort de Verrieres - BP 3 1[] 91370 VERRIERES-LE-BUISSON (rencontre effectuée A PARIS) -TEL, : (6) 920.10.60 Ma: VISA : : F. LOUANGE VISA : / NO C.N,R,S, : 00-3501 DOCUMENT No CT/GEPAN - DU : l D I F F U S I O N :
  • 69. Au cours d'un e n t r e t i e n de deux heures à P a r i s , N. AIXZDIEU a p r i s connaissance de ltenqu$te e c t r e p r i s e par l e OEPAN, passé en revue l e s a c t i v i t é s du Service dlAéronomia ( i l e s t aembre du c o n s e i l du l a b o r a t o i r e ) e t l e s équipeaents suscey-t i b l e s de p r é s e n t e r un in~ér&pto ur l a d é t e c t i o n de pnéno-mènes aérospatiaux r a r e s , tt commnt é 1' annuaire du SERS dans la m&me optique. L1inpression globale e s t qu'il n'y a pas de l i e n évident en-t r e l e s a c t i v i t é s de Verrigres-le-3uisson e t l e s u j e t d.e 1' eoquête. Les paragraphes s u i v a n t s reproduisent l e s inforaa-t i û n s f o u r n i e s l e s ?lus significativsç. 1. Pctivitis du Service dlAéronomie. Dans l e domaine de la cliaatologie, l e Service n'est doté d1 auFun équipenent sarticulier. (h L'étude de la s t r a t o s p h è r e (10 à 45 Km dlaltitudr) met en jeu des photomètres embarqués dans aes n a c e l l e s pointées vers l e s o l e i l , e t dont l e s tmps de rhponse s o n t a s s e z l e n t s . Zn c o l l a b o r a t i o n avec llInstitut d'Aéronomie S p a t i a l e de Belgi-que ( Y . ACXE~~IAN)d, e s n a c e l l e s r emp l i e s d1a ppar5ils 9hot0 s o n t làcn~esd ans l e but de a e s u r e r 12 trdns~arenced a llat-nosphère. L'équipe chargS2 des ballons e s t martre dloeuvre de la Wont-golfiAre I n f r a ?ougefl (XR), qui e s t un véhicule c:p.ble de rester lu sieurs mois en a l t i t u d e (en descenaant la n u i t , e t en remontant l e jour porté par lléchauffenenc), e t dont la preniSre campagns dlutilisation e s t prévue rn 1923. ?n ~atibred ê LIDAR ( l a s e r qui é c l a i r e l'atnosoh3re, coupl é à un télescooc qui aesure l e spctrr de l a lumière r&Sroaiflu-sée), il. Aiaedieu pense que llétablissemen~d u i?.X.;.I. 5 Ma-gny- les-Fameaux est nieux &qui?& , disposant dl%ngins mobiles ( v o i r :I4. LOITIGZ? e t F'IfAW ) .
  • 70. Ces mesures de luminescence du c i e l dans l ' i n f r a r o u g e permet-ted de suivre 114mission nocturne du r a d i c a l OH, qui s'accu-nule dans l e s zones de pression de la mésosoère ("oades de OH"). Zlles mettent en jeu des a-pareils photographiques munis d1ob-jectifs e t dlamoU.ficateurs de b r i l l a n c e , dont l e coat e s t f a i b l e . A ce propos, X. Aimeàieu précise que 14. :DRSE, respon-ssble de ces mesures, e s t l'un des s p é c i a l i s t e s l@s plus cox-pétents ae France (avec M. COUTCHMI à Meudon) en photographie astronomique dans l ' i n f r a r o u g e . M. Hersé e s t impliqué dans une expérience prévue pour Spacelab. Il existe un p r o j e t PIRAXIG, àiaquel participe X. Hersé sous la d i r e c t i o n de Xadame LZVASSEUR-RZGOUR, qui c o n s i s t e en un pho-tcmètre eabarqué sur l e vol SALIOUT f ranco-soviétique . Monsieur P i e r r e CONIES, du Service dlAéronomis, e s t l e clus grand s p é c i a l i s t e nondial de la s-ectrornétrie par transforma-tion. de Fourier ( v o i r llintzrférornètre de ;4ichelson modifié par P. Connes). Il porte un i n t é r ê t tout p a r t i c u l i e r à la r e-cherche de c i v i l i s a t i o n s e x t r a t e r r e s t r e s . II. Revue des l a b o r a t o i r e s du CNRS. ;SI. Aimedivu, qui connaPt de nombreuses personnes dans l e s dif-férsn", llaboratoires du 32S, a feuillrté e t commenté l'annu-a i r s du SB3S. Ln particulisr, il a r--1rv4 l e s nom s u i v a n t s : - J. LABLY3IZ, du ,:entre dss Faibles ladioactivités (où 1' on étudie .entre a u t r e s llérniçslon de rscion par la tsrre) zst prSscnté cornce une Fersonne t r è s ouverte 5 l a d i s-cussion. - X. DZLLOUE, prof2sseur i P a r i s 6 e t r -s-onsable dluce s t a t i o n ataosphérique près de .;anosque, sr s:+rait in~é-r3ss5, avec :I. GABNIYR, aux évènexcnts 2- Valensole. - Yme LETTGBLI, responsa'ole du l a b o r a t o i r e dlo?tiqu~ atmos-pnériqur Ur Yillvneuvs d'Ascq, disposa ds moÿ+ns de dé-t e c t i o n radiométriques q u i p3uvent prjsentsr un Lnt&ïst.
  • 71. 1 DETECTION Groupe d8Etude des Phénomènes- -A-g-r-o-s-p-a-t-ia-u--x- -N-o-n-- identi ffé s MOTS-CLÉS : -~TEOROLOGEE- CAPTEUR - TELEDETECTION - NUAGE - RAI>= VISITE EFFECTUEE PAR : m?&dxgfi : I I : F. LOUANGE VISA : 4. x : PARIS NOM : A. ESTERLE VISA : OBJETVISITE : Nouvelle organisation de 1'ERM . LABORATOIRE VISITE : Service Central de la Météorologie Nationale ADRESSE : 2, Avenue Rapp 75016 PARIS wkl: VISA : DOCUMENT N" CT/GEPAN - DU : DIFFUSION :
  • 72. Yonsieur Andr4 t r a v a i l l e à 1' 3.R0i4. (~tablissenent dt études e t Recherches de l a ~ét5orologFe), e t d o i t prendre la d i r e c-t i o n du nouvel é t a b l i s s e m e n t de Toulouse des Se'tembre pro- Après s'être f a i t p r é s e n t e r l e s a c t i v i t é s p r é s e n t e s e t f u t u-r e s du YIPAN, M. André a e x p l i q u é e n quoi c o n s i s t a i t la r é o r-g a n i s a t i o n de ltE.R.M., e t f a i t un invuntaire des a c t i v i t é s des d i f f ércnts i t a b l i s s e m e n t s . 1. Réorganisation de 1' 6.R.M. Lt 6t ablissement d'études e t rechercnes de 12 métSoroioçie na-t i o n a l e eaploie environ jCO personnes renarties Uans d i v e r s c e n t r e s : B r e s t , Lannion, P a r i s , Grenoble, B i s c a r r o s s e , ..., e t prochaine~ent Toulouse. Les thèmes de recherche e t l e s O-r i e n t a t i o n s sont d i s c u t é s au niveau c e n t r a l , s o i t de llY.R.M. s o i t de la Météorologie Nationale, selon l'importance du sujet. Le but p r i n c i p a l de la r é o r g a n i s a t i o n en cours est de nâllier l'actuel foisonnement des études, en a s s o c i a n t l e p l u s étroi-tnmnnt 3ossibls : - l e s d4veloppsaents instru~entaux, - l e s études experi:nentalrs,, - l e s études thaoriqucs da aodélisâtion. La fucur établisseaent dt I'oulouse eanloiers znviron 100 Fer-s o n n e s , dont une grzinde ~artizv i e n d r a de Xagny-l~s-Hame~ux. 7n e f f e t , une f r a c t i o n d2s activitGs de I.Iagny s<?ra transfkrée avec l e s -rr~onnulç concernKs Zi Toulous:. 3ans l e cadre de crtte r é o r g a n i s a t i o n ,il e s t prévu de c r i e r à Toulous2 un oursau chargé de f a i r e I'interface entre les rechercnss yropres de lt2.R.X. e t l'enviroznernent r6giona1, et 4ventueli3rrnt n a t i o n a l dans une Gta2e ultSrieure. La ser-sonne chlrgSe de cptte mise en ?lac? sst X. BESS310ULIN.
  • 73. II. A c t i v i t é s de 1' établisseaent de Toulouse. Les activltis prévues pour Seulouse se c l a s s e n t dans 3 domaines. 11 s'agit de r é a l i s e r , sur une é c h e l l e r é d u i t e (1 à 2 d'4- paisseur e t que lque s i(or ou crn~ainesd e Km de d i s t a n c e horizon-t2le) une étude expirimentale e t une nodélisation numérique des écoulment s météorologiques. On analyse a i n s i de maiiière t r è s f i n e l ' i n f l u e n c e d'un r e l i e f l o c a l (exemple : l e m i s t r a l ) , gen-dant des périodrs b i e n p r é c i s e s . L'utilisatim de sondeurs acoustiques ùCDAR se fait en coopéra-t i o n (mise en comaun de moyens) avec l e CRPZ e t 1s l a b o r a t o i r e àe aét9orologie ynysique de Clermont-Ferrmd. A l'aide d'un SO-D A I t r i p l e , on é t a b l i t des p r o f i l s de vent, tandis que des sta-t i o n s a o b i l e s de radiosondage mesurznt l a pression, la tempéra-t u r e , l'humidité, ... Aucun LIDAR n'est encore disponible. Un réseau PATAC de s t a t i o n s météorologiques automatiques au s o l e s t en cours dv dévelopoernent dans l e sud-ouest ( o b j e c t i f : 84 ou 85). Il s' a g i t d1 améliorer la prévision l o c a l e en r e s s e r r a n t l e 3aillage : ces s t a t i o n s seront réguli&reaent espac4es de 10 Kn, e t fourniront de façon automatisée l e s mesures traditionnel-l? s (teapéruture, pression,...). Ce p r o j e t dh~end du s e r v i c e aé-téorologijne m é t r o p o l i t a i n , et il e s t d i r i g é par :.Io VA,?! SEUXDEB 35ZK du centre abtéorologique r é g i o n a l d=: Bordsaux. Les ~roblimer aboraés i c i sont asspz sernbiablvs à czux de la aé-teorologie dynaniqud, mais au niveau olanGtairz, e t donc à une . . trSs grande ichelle (en eapce e t en tsm-s : varlac-3ns saison-niGr9s). Il s'y rsttacne lt4tude des t r a n s f e r t s de ragonn~ment par l a stratos-hGre. Des mesures i n s i t u germettsnt l e suivl des mol~cuiea ds type J O , NZy, Oj, ...
  • 74. Pais X. GIRA~D) permettent d ' é t u d i e r 13s v a r i a t i o n s de la pho-tochinie en Î o n c t i o n de l a l a t i t u d e . ?our c e l a , un avion vole d'un p31a à l'autre 5 une a l t i t u d e de 10 5 12 K;n. Ce s e c t e u r d ' a c t i v i t é a pour o b j e c t i f de gronouvoir de aeilleurs i n s t r u m e n t s , a u s s i bien pour l e s réseaux de s t a t i o n s que Tour l e s études de p r é v i s i o n . Cn y trouve en p a r t i c u l i e r : - aes c a p t e u r s du rayonnement - des s t a t i o n s automatiques - des bouées équipées (océans) - des s y s t èmes i n t e r a c t i f s (manipulation d'images satelli-taires ou de raodèles nuneriques) X. André indique que l e s images de METZOSAT ne sont pas t r è s U-t i l i s é e s , nais q u ' i l e x i s t e un s y s t Sme de trsit2ment dl images i n t e r a c t i f Boulogne dont Ir res-onsablr sst X. CAYLA ( t é l é p h o-ne : 604 91 51). III. A c t i v i t é s des a u t r e s csntres. L? bentrr dd 3rvst e s t s p é c i a l i s é en m&téorologie maritime, ce-l u i ds Srenool~ dms l'étude de 12 neicr. Maris rst élaborée l a prochaine v e r s i o n de xodèle n6~Sorologique (sn coopération avec l e GAW). n Ln c5 qui concerne Nagny-les-Ha~eaux, il reste, après r é o r g a n i-s a t i o n , 3 domaines d ' a c t i v i t é . 7;rtains autr2û d~aainess o n t transf &ris 3. Toulouse, t a n d i s que dl a u t r e s sont g-ogressive~~unt abanàoncbs ivxeaple : b a l l o n s Winosaur?"). Les 3 aowines sant : 11 e s t -rejeté dliaglanter un rés5au 3A2A2 couvrônt t o u t e l a ?rance, e t gernettant de r é a l i s e r cies animLions (co?vns avec Ics i la-33 satellitaires). 11 existe un ~rojeti r Cévelo?-ement de LI2ARs -lus sou-