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23. Mar 2023
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  1. Sommaire L’esclavage… Toute une histoire ! Une Vie d’esclave... Deux fois vendus ! De la capture en Afrique à la vente en Amérique Bateaux Négriers. Des armateurs aux conditions de voyage des Esclaves Bateaux Négriers. Le Clotida Autour du lycée ! La maison de l’armateur, le quartier Saint-François et les archives de la ville du Havre « Les élèves de Premières s’en mêlent ! » « C’est quoi le programme ? » Le code noir, le sort des esclaves Case départ : Le travail et la vie dans les plantations Les enfants esclaves en Amérique latine Vers la liberté... Le marronage, esclaves en fuite Les Métissage. De l’esclavage sexuel au sort des enfants métis Focus Brésil, « Zumbi » Focus USA. Harriet Tubman, « La Moïse Noire » Se souvenir... Se souvenir : les monuments commémoratifs Brésil, la journée de la conscience noire Autour du lycée ! La journée internationale de commémoration du 2 décembre 2022 « Les élèves de Premières s’en mêlent !» Black History Month 6eme édition. Aimé Césaire Le 10 mai 2023, la cérémonie des Secondes au Havre et des premières à Pérouse (Italie)
  2. Sommaire L’abolition… Un long combat ! Un long combat pour l’égalité... L’Apartheid Focus Après l’esclavage : la ségrégation aux États-Unis et Les grandes figures de cette lutte Être noir aux USA L’esclavage moderne à travers le monde... Chine. Les Ouïghours Le mariage forcé Le travail forcé des enfants Esclaves au XXIe siècle. Témoignages Fictional testimonies (in english) Arts, sport et culture... Le sport et l’esclavage. Des gladiateurs au Mondial du Qatar Enquête. Coupe du monde, conditions de travail au Qatar. Au lycée Il est temps de se connaître. Capoeira, percussions et danses africaines Filmer l’esclavage Les films sur l’esclavage et les luttes contre les discriminations 12 years a slave. Réactions 12 years a slave. 3 critiques 12 years a slave. 6 poèmes (inspirés du film)
  3. Vendus deux fois ! Les esclaves pouvaient être vendus jusqu'à 800 fois leur prix d'achat car les coûts et les risques liés au voyage étaient élevés. Cependant, seules de rares expéditions se soldèrent par des pertes. Il fallait entre une semaine à un mois environ, au capitaine pour écouler sa cargaison de captifs en fonction de leurs qualités, de l'offre et de la demande. Toute une histoire ! Préparés ! Peu avant l'arrivée du bateau négrier au port, les membres d'équipage donnaient quelques soins aux esclaves pour les rendre plus présentables et les vendre au meilleur prix. On leur rasait la tête et la barbe, on les enduisait d'huile de palme, on les purgeait, on les lavait et on appliquait des pommades sur les plaies. En français, ce nettoyage s'appelait le « blanchissement ». Le navire était mis en quarantaine pour éviter la propagation de maladies infectieuses. Après une inspection effectuée par un médecin du port, on pouvait procéder à la vente. « Deux fois vendus ! » Sources Académie de Rouen. Le Havre, Un Port Négrier : XVIIe – XIXe siècles. Ville du Havre, Mars 2019 Marchands d'esclaves de Gorée-Jacques Grasset de Saint-Sauveur mg 8526 - Commerce triangulaire — wikipedia.org Amélia Amina Mame-Marie En Afrique Capturés ! Les premiers captifs sont achetés sur les côtes du Sénégal et du Golfe de Guinée. Ils sont capturés lors des guerres tribales, ces prisonniers sont vendus aux négriers. Les tribus côtières attaquent les villages de l’intérieur et enlèvent tous les individus en bonne santé et les conduisent jusqu’à la côte dans le seul but de les vendre comme esclaves. Ils sont emmenés sur une côte appelée : « Côte aux esclaves ». En Amérique Vendus ! Au milieu du XVIIIe siècle, la valeur moyenne d’un esclave lors de son achat était de 70 à 100 barres de fer. Sur les côtes africaines, les trafiquants négociaient les prix avec les autorités locales et les courtiers, parfois sans réel bénéfice. Lorsque le marché est conclu, les esclaves sont marqués au fer puis rassemblés par lot. Ils sont embarqués sur le navire puis l’opération est renouvelée un peu plus loin sur la côte augmentant chaque fois le nombre d’esclaves. De la capture en Afrique à la vente en Amérique
  4. Un exemple de « négrier » Le Postillon Le Postillon de Nantes, de 20 tonneaux, 6 hommes d’équipage était capable d’emporter 20 captifs au maximum. Des « meubles » vivants ! Les esclaves étant une marchandise dite «meuble», il y a peu de modifications à effectuer sur ces bateaux. Un navire négrier est aménagé de façon qu’il y ait le maximum de captifs qui puissent y rentrer. Des planches sont rajoutées, il y a des espaces réservés au captifs de petite taille, d’autres à ceux de grandes tailles et aux personnes corpulentes, il y a également une cloison qui sépare les hommes (à l’avant) et, les femmes et les enfants (à l’arrière). Ces bateaux possèdent des sortes de rambardes en bois tout autour de la coque du bateau permettant de reconnaître au loin qu’il s’agit d’un bateau transportant des esclaves. Ces sortes de rambardes sont en fait des échelles munies de lames de fer tranchantes, interdisant aux révoltés de les utiliser et donc de s’enfuir. Le choix du navire dépendait de la stratégie de l’armateur. Si celui optait pour un voyage rapide alors le voilier devait être fin et rapide. S’il voulait se montrer économe, un vieux navire en fin de carrière suffisait. Toute une histoire ! Bateaux Négriers Des armateurs aux conditions de voyage des Esclaves Qu’est ce qu’un négrier ? Un navire négrier est un bateau qui, pour une partie de son temps, transportait des esclaves noirs ( appelés «nègres») pour en faire commerce. Au départ, ce bateau n’est pas conçu pour le transport et encore moins la traite humaine, il s’agit d’un simple bâtiment à voile. C’est donc un navire de commerce banal, simplement, il transporte une cargaison d’esclaves un tiers de son temps d’Afrique jusqu’en Amérique. Julie H. Julie D. Océane Coline
  5. Les restes du Clotilda, l’un des derniers bateaux à avoir transporté des esclaves a été retrouvé dans le Mobile (fleuve l’Alabama) en 2018. Timothy Meaher En 1860,Timothy Meaher, un riche irlandais- américain ayant déjà beaucoup participer aux trafics des esclaves alors que celui-ci aboli depuis 1808 et propriétaire de plantations de coton; fait appelle à William Foster, propriétaire et constructeur du Clotilda afin d’effectuer une traversée. Mais le débarquement ne fut pas simple, car les autorités américaines avaient été mises au courant de ce commerce interdit… Le capitaine risquait le peine de mort, il débarqua les esclaves dans des marais pendant la nuit. William Foster emmena son navire plus loin, dans un bayou, afin de le brûler pour effacer toute trace du voyage. Les restes de l’un des derniers navires négriers... retrouvés ! Le Clotilda Un navire négrier Le but est d’aller en Afrique pour acheter des esclaves. Le Clotilda est un navire négrier d’une longueur de 26 mètres, d’une largeur de 7 mètres et d’environ 2 mètres de profondeur. Ainsi, le 4 mars 1860, le Clotilda part vers l’actuel Bénin avec 12 membres d’équipage à son bord. Là bas, W.Foster échange 9000 dollars contre 110 esclaves. Le chemin du retour fut assez rapide car le convoi était de retour aux alentours de début Juillet. Le Clotilda ou du moins ses restes se sont donc retrouvés dans le Mobile. Presque 160 ans plus tard, en 2018, ces restes ont été retrouvés, par Ben Raines. En effet, après un asséchement de haute envergure, les morceaux du bateaux ont été vus. Grâce à des matériaux de constructions et des caractéristiques techniques «rares», il a pu être identifié assez rapidement. Actuellement, tous les restes n’ont pas été sortis de l’eau mais l’opération serait en cours. C’est une découverte presque historique bien qu’il ne reste que très peu du navire. Les esclaves qui ont réussi à s’enfuir, se sont réunis et ont bâti ensemble le quartier d’Africatown. Leurs descendants voudraient que les restes du Clotilda soit gardés et exposés au sein de la ville afin de garder en mémoire l’histoire de tous ces gens… Sources https://pierrickauger.wordpress.com/ (via des articles du Monde et de France Info) Radio Canada https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/199/epa ve-dernier-negrier-americain-sombre-passe Timothy Meather https://atelieremploi.fr/wiki/Timothy_Meaher Clotilda. Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Clotilda_(navire) National Geographic https://www.nationalgeographic.fr/histoire/lepave- du-dernier-negrier-damerique-est-dans-un-etat-de-c onservation-remarquable Malgré plusieurs accusations, ni le demandeur d’esclaves, ni le capitaine n’ont été condamné. Toute une histoire ! Bateaux Négriers Julie H. Julie D. Océane Coline
  6. Nous nous sommes également rendus aux archives municipales, au Fort de Tourneville. Là bas, il nous a été possible de découvrir des registres d’esclaves, des journaux de bord ou encore des lettres de négociants. Autour du lycée... À la maison de l'armateur, au quartier Saint François et aux archives du Havre Toute une histoire ! « À l’occasion de notre projet esclavage, nous avons pu effectuer plusieurs activités en rapport avec celui-ci. » Nous avons pu visiter la maison de l’Armateur, qui est une maison datant du XVIIIème siècle réalisée par l’architecte Paul-Michel Thibault et désormais transformée en musée. Elle appartenait au négociant Martin Foäche, qui a participé au commerce triangulaire. Nous avons donc pu découvrir comment était sa vie avec des domestiques, ainsi que le style de l’époque : néoclassique. La découverte du quartier St François nous a permis de découvrir un peu plus l’architecture de l’époque et surtout le passé négrier du Havre. C’est madame Gernidos qui nous à fait cette visite, elle nous a donc appris beaucoup de choses sur l’histoire de l’esclavage au Havre. Julie D. Julie H. Océane Coline Madame Gernidos de l’association « Mémoires et partages » est venue faire une conférence au CDI pour nous expliquer l'histoire du Havre et la vie des esclaves.
  7. Toute une histoire ! Les élèves de Première s’en mêlent « C’est quoi le programme ? » Un groupe de huit élèves de première motivés et volontaires ayant participé à la session 2021-2022 du projet « Travailler en esclavage » ont poursuivi le travail cette année à raison d’une heure tous les jeudis accompagnés de plusieurs professeurs (M. Rabat, Mme Valognes, Mme Monera, Mme Parruitte, Mme Le Gal Nigaise et Mme Moreau). Huit élèves Leur travail consiste également à réfléchir aux informations à indiquer sur les plaques de rues du Havre comme celle du Lycée, la rue Jules Masurier, ancien Maire du Havre et négrier. Ils ont sollicité Mr Gastinne, 1er adjoint à la Mairie du Havre, pour qu’il entende leurs propositions à ce sujet. Le rendez-vous est fixé et les élèves lui présenteront leurs travaux le vendredi 5 mai 2023 et notamment un micro-trottoir réalisé auprès de Havrais. Ils aimeraient qu’une explication plus importante soit mentionnée sous les plaques de rue. Ils ont participé à plusieurs manifestations avec les secondes et à d’autres de leur côté. Les jeudis, ils ont travaillé sur plusieurs thématiques. Ils ont, notamment, fait des recherches approfondies sur la capoeira, réalisés quelques croquis en vue de produire une fresque à exposer à la maison des Lycéens. Ils travaillent depuis février avec une professeure de Français et de Théâtre, Mme Paruitte, dans l’optique de réaliser une plaidoirie à partir de l’exemple du procès du film « Amistad ». Commémorer Informer
  8. Une histoire du code noir… à travers quelques articles Jean-Baptiste Colbert Né le 29 août 1619. Mort le 6 septembre 1683 C’était l’un des principaux ministres de Louis XIV. C’était l’auteur du code noir.Colbert a joué un rôle dans l'organisation et la réglementation de l'esclavage dans les colonies antillaises. Article 16 Défendons pareillement aux esclaves appartenant à différents maîtres de s'attrouper le jour ou la nuit sous prétexte de noces ou autrement, soit chez l'un de leurs maîtres ou ailleurs, et encore moins dans les grands chemins ou lieux écartés, à peine de punition corporelle qui ne pourra être moindre que du fouet et de la fleur de lys Article 44 Déclarons les esclaves être meubles et comme tels entrer dans la communauté, n'avoir point de suite par hypothèque, se partager également entre les cohéritiers, sans préciput et droit d'aînesse, n'être sujets au douaire coutumier, au retrait féodal et lignager, aux droits féodaux et seigneuriaux, aux formalités des décrets, ni au retranchement des quatre quints, en cas de disposition à cause de mort et testamentaire. Article 55 Les maîtres âgés de vingt ans pourront affranchir leurs esclaves par tous actes vifs ou à cause de mort, sans qu'ils soient tenus de rendre raison de l'affranchissement, ni qu'ils aient besoin d'avis de parents, encore qu'ils soient mineurs de vingt-cinq ans. Toute une histoire ! Articles... David Seth Youssra Lana
  9. Les plantations au XVIIe siècle... Ce n’est pas le sujet dont on parle le plus concernant l’esclavage, or, selon nous, c’est l’un des sujets principaux de l’esclavage. On ne voit pas le corps de l’acteur, ça fait penser aux esclaves qui pouvaient pas utiliser leur corps comme ils voulaient. Le maître contrôlait le corps de l’esclave, c’est pour cela qu’on ne voit que sa tête de dos. L’arrière-plan (les plantations) prend pratiquement toute la place dans le cadre. Les esclaves sont emprisonnés dans une cage sur le dos de cheval. Ils sont dans une cage, ils sont traités comme des animaux et déshumanisés. Ils ne sont plus libres de leurs droits. Le contremaître est jeté à terre par un esclave. En arrière-plan on voit des esclaves qui travaillent sur la plantation et semblent ignorer la scène. Aucune peur se fait ressentir de la part des esclaves car si une peur est montrée, ils se feront frapper donc ils ignorent la scène. L’esclave prend la fuite et traverse toutes les plantations. Il ressent la déshumanisation des esclaves et le sentiment de peur permanent qu’on peut voir sur l’expression de son visage. « En réalité les esclaves travaillaient dans les plantations pour récolter des céréales pour satisfaire leurs maîtres, ce n’était pas un travail pour les maîtres donc ils confiaient ce travail aux esclaves. » Images : captures d’écrans du film CASE DÉPART, décrivant la vie des esclaves depuis le XVIIe siècle Toute une histoire ! Le film qui retrace la vie des esclaves au moyen-âge avec «humour» va nous servir de support. La bande-annonce est disponible sur le web : https://www.youtube.com/watch?v=rIhuLZ9d1w8 Oscar Amory L’esclave est face a son maître dans les plantations. Le spectateur est plongé dans le vision du maître. On est contraint de s’identifier au maître , le maître est présenté de dos donc on est dans sa vision.
  10. LES PLANTATIONS D’ESCLAVES AU XVII SIÈCLE Les plantations... Après la fiction… Aux États-Unis, l'esclavage était pratiqué essentiellement dans les plantations de tabac puis de coton... Préparation du tabac par des esclaves, colonie de Virginie, vers 1670. Wikipédia «Les premières plantations de canne à sucre, de cacao, de tabac et de coton des Amériques étaient entretenues et récoltées par des esclaves africains contrôlés par des maîtres européens.» Sur la plantation, l’esclave était considéré comme un outil. Les conditions de vie et de travail étaient difficiles et déterminées par un objectif de rentabilité. La plupart des esclaves travaillaient dans les champs. Ils travaillaient rarement la nuit mais plus souvent le jour sous la forte chaleur. Il travaillaient aussi dans les sucreries et les forges. "Enslaved people working in 17th-century Virginia," by an unknown artist, 1670. «Défini comme un «outil animé» par Aristote, l’esclave se distingue du serf, du captif ou du forçat (conditions voisines dans l'exploitation) par l'absence d'une personnalité juridique propre.» (Wikipédia) Dans cette citation on lit que... «Le chemin des marchands d'esclaves partait des ports atlantiques ; ils échangeaient des produits manufacturés contre le « bois d'ébène » et les revendaient pour les plantations. Les nations principales le pratiquant étaient l'Angleterre, le Portugal, la Hollande, la France.» «La plupart des esclaves de plantation étaient donc expédiés d'Afrique, dans le cas de ceux destinés aux colonies portugaises, vers un dépôt de détention comme les îles du Cap-Vert. Ici, on leur donnait un certain nombre de leçons de base de portugais et de christianisme, ce qui les rendait plus profitables s'ils survivaient au voyage vers les Amériques. Ces leçons apaisaient également la conscience des commerçants dans ce sens que, selon eux, les esclaves en tiraient partie d'une manière ou d'une autre et cela leur donnaient l'opportunité d'obtenir le salut éternel.» Mark Cartwright, traduit par Babeth Étiève-Cartwright. https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1795/la-vie-dans-une-plantation-de-canne-a-sucre-coloni/ selon Mark Cartwright... Toute une histoire ! Oscar Amory
  11. Toute une histoire ! L’esclavage des enfants d’Amérique latine D’hier à aujourd’hui Vers l’abolition de l’esclavage : 1823 : Chili 1824 : Costa Rica 1826 : Bolivie 1829 : Mexique 1830 : Uruguay 1838 : Nicaragua XVI e siècle : début esclavage Surnom des enfants esclaves: « les Ingénus » Leur travail : tâches diverses dans les plantations. 1871 : loi du Ventre Libre pour libérer les enfants nés en esclavage. Les enfants restaient chez leur maitre jusqu’à leur majorité (21 ans) puis soit, ils demeuraient là soit le maître les remettait au gouvernement pour qu’ils deviennent libres. 1885 : encore 400 000 enfants travaillaient dans des plantations. 1888 : Abolition de l’esclavage 1890 : un demi-million d’enfants libérés à la majorité. Brésil 1821 : José de San Martin (militaire et homme d’état argentin) décrète la liberté de tous les enfants lorsqu’il fut Protecteur du Pérou. Déjà en 1815, il fit appel à des corsaires pour capturer et attaquer des navires transportant des esclaves pour les libérer. Source Wikipédia Pérou Aujourd’hui 17,4 millions d’enfants sont astreints au travail en Amérique latine ! En général, ce sont les parents qui vendent leurs enfants car ils sont trop pauvres ou car ils ont des dettes. Ils sont soumis à la prostitution, la pornographie. Les enfants sont forcés dans des conflits armés recrutements pour trafics de stupéfiants et des susceptibles formes de travaux de nuire à la santé. Source : Organisation Internationale du Travail Hayman Mohamed E.
  12. Le marronnage Esclaves en fuite Source Wikipédia et wikimedia commons Toute une histoire ! Tommy Valentin
  13. Esclavage sexuel Le rite du viol des femmes Le rite consiste à violer les femmes noires à leur arrivée sur les bateaux négriers pour qu’elles tombent enceintes. Cela a provoqué un grand nombre de métissage. (Une femme noire enceinte vaut beaucoup plus chère au marché). L'exploitation du corps des femmes pour des fonctions reproductives ou de plaisir constitue un motif récurrent de réduction en esclavage. L'esclavage sexuel est de fait largement répandu dans l'Antiquité, par le biais de la prostitution mais aussi à travers les relations entretenues entre maîtres et esclaves des deux sexes. Toute une histoire ! Le Métissage ? Qu’est-ce que c’est ? Le Métissage vient d’une relation entre une noire et un blanc.(Rarement entre un noire et une blanche car sinon le noir se fait exécuter). Les personnes métisses sont appelées "Mulâtre" qui vient du terme mulato ou mulata (qui signifie « mulet ») utilisé en portugais pour désigner des métisses. Pour plaisanter, les esclavagistes prirent l’habitude d’appeler "mulets "(Le mulet est un hybride stérile qui résulte de la relation d’un âne avec une jument.) les enfants qui résultaient de leur relations sexuelles (qui étaient souvent des viols) avec leurs esclaves africaines. Inutile de préciser que le terme de mulâtre était extrêmement méprisant et injurieux. Juan de Pareja (ici peint par Diego Velázquez, 1650), né esclave en Espagne, était le fils d'une Africaine et d'un Espagnol. - Wikipédia Esclavage et métissage De 1600 à 1848 Esclaves nègres, de différentes nations, 1834 - 1839 Jean-Baptiste Debret (1768-1848) • ©Domaine public / The New York Public Library Émilie Roumaïssa
  14. Une vie de mulâtre « Un mulâtre naissait libre. Il jouissait de sa position de descendant de Blanc. Il pouvait suivre des études. Il pouvait posséder des terres et des esclaves. Tout ceci était possible avant que le Code Noir ne régisse sur le sujet en raison de la multiplication des naissances de mulâtres. Beaucoup de femmes noires tentaient d'épouser des hommes blancs ou encore d'avoir un enfant avec un Blanc pour que leur enfant naisse libre. A partir du Code Noir de 1685, tout enfant naissant d'une femme noire adoptait le statut de sa mère et naissait donc esclave. L'inverse, à savoir une femme blanche et un esclave était quasi- inexistant. La situation du mulâtre n'était pas pour autant la meilleure car de nombreux mulâtres nés de relations amoureuses ou de viol entre le maître et ses esclaves (domestiques) n'étaient pas reconnus. D'un côté, il suscitait la jalousie des Blancs déçus de voir de nouvelles personnes se mêler à leur table et avoir les mêmes droits et la haine de Noirs de voir des gens qui avaient en partie leur sang les renier pour manger à la table du Blanc. » Toute une histoire ! Le sort des enfants « Désormais, et de ce fait, seuls les enfants dont les deux parents mariés sont blancs seront juridiquement reconnus comme légitimes. Les épouses des colons occupent alors une position stratégique car seuls leurs enfants sont légitimes. Les esclaves sont à la fois des partenaires sexuelles et des domestiques, elles deviennent les génitrices qui vont donner naissance aux acteurs légitimes de la colonisation. » Myriam Paris, « La page blanche. Genre, esclavage et métissage dans la construction de la trame coloniale (La Réunion, XVIIIe-XIXe siècle) », Les cahiers du CEDREF, 14 | 2006, 31-51 La Rédemption de Cham. Modesto Broncos - Wikipédia Esclavage et métissage De 1600 à 1848 Un enfant issu d'une union noir- blanc est un mulâtre (mulâtresse) Un enfant issu d'une union mulâtre-blanc est un quarteron (quarteronne) Un enfant issu d'une union quarteron-blanc est un octavon (octavonne) Un enfant issu d'une union mulâtre-noir est un câpre (câpresse) ou un griffe (griffonne) azmartinique.com. Mulâtre. URL : https://azmartinique.com/fr/tout-savoir/lexique/mulat Enfant mulâtre avec sa mère espagnole et son père noir en Nouvelle-Espagne, par le peintre espagnol Miguel Cabrera (XVIIIe siècle). Wikipédia Émilie Roumaïssa
  15. 20 novembre Le jour de la conscience noire est un jour férié brésilien, symbole de la résistance face à l’oppression. On commémore la mort de Zumbi Dos Palmarès, roi du plus célèbre des Quilombos, assassiné le 20 novembre 1695 Focus sur… Zumbi Dos Palmarès Toute une histoire ! Qu’a t-il fait d’important? Zumbi Dos Palmarès était l’un des grands guerriers qui s’opposa, au XVIIe siècle, à la traite négrière portugaise. C’est lui qui, entouré d’esclaves marrons (esclaves fugitifs), affronta les négriers portugais et les Hollandais lors de l’attaque du Quilombo Dos Palmarès. A la tête de 30 000 habitants de l’état de Quilombo, il résista pendant près de 50 ans aux attaques incessantes des envahisseurs. Il pratiquait les coutumes et les stratégies africaines qui lui ont permis de résister aux assauts portugais. Qui était Zumbi Dos Palmares? Zumbi Dos Palmarès, né en 1655 dans le Quilombo Dos Palmarès et mort le 20 novembre 1695, il était l’un des chefs de guerre les plus importants du royaume autonome des Palmarès, fondé au XVIIe siècle par des esclaves révoltés dans le Nord-Est du Brésil. Zumbi devient « Francisco » A l’age de 7 ans, Zumbi Dos Palmarès est capturé par des soldats portugais puis confié à un Père Jésuite Antonio Melo de la paroisse de Porto Calvo qui le baptise «Francisco». Il apprend le culte catholique et étudie le portugais et le latin. En 1670, il s’enfuit de la paroisse pour retourner au Palmarès. « Busto de Zumbi dos Palmares em Brasília. » Wikipédia Kétia Chloé
  16. Harriet Tubman.https://commons.wikimedia.org/w/index.php?search=Harriet+Tubman&title Harriet, peu de temps après s’être échappée, rencontra une communauté de Quakers qui organisèrent le Chemin de fer clandestin (grand vaste réseau d’évasion). Voir image ci-contre. On ne connaît pas vraiment les circonstances de son départ mais cela était nécessaire pour garder son identité secrète. La fuite démarre à la zone de Preston où beaucoup de Quakers furent présents. De ce lieu elle fit 145 km de chemin, en prenant des trains de nuit pour échapper aux « chasseurs d’esclaves ». Le conducteur du train trouva plusieurs astuces pour la cacher et elle réussit donc à s’échapper en arrivant vers le Nord, seul endroit sûr pour les esclaves. Elle fit ce chemin plusieurs fois, mais avec d’autres esclaves, pour les aider à s’enfuir eux aussi. Elle a fait en tout 16 expéditions où elle réussit à aider et guider presque 70 esclaves et jamais ne fut attrapée ni ne perdit un passager avec elle. C’est pourquoi elle fut surnommée : La Moïse noire ». Elle donna aussi des instructions à ceux qui voulaient s’échapper seuls. Sa propriétaire avait demandé une prime de 100 dollars pour sa capture, mais personne ne sut qu’elle était l’instigatrice de toutes ces fuites. https://fr.wikipedia.org/wiki/Harriet_Tubman Toute une histoire ! Née entre 1820-1825 Morte le 18 mars 1913 Harriet Tubman est une grande militante de l’histoire de l’esclavage, car elle a aidé des esclaves à prendre la fuite. Elle se battait aussi pour la lutte féministe et contre le racisme. Depuis sa jeunesse elle avait remarqué que l’Amérique ne changerait pas, ses maîtres avaient été aussi ceux de sa mère donc Harriet s’occupait de sa fratrie seule. Elle a aussi enduré des tortures d’autres maîtres pendant son enfance. En grandissant elle commença à avoir des crises (d’épilepsie, on suppose) qui perdure tout le long de sa vie. Elle s’est échappée un première fois en 1849, car son maître était décédé. Ayant peur d’être revendue, elle décida de s’échapper avec ses deux frères mais comme ils furent effrayés, ils retournèrent chez leurs maîtres. Au final, peu de temps après Harriet s’échappa seule. Focus sur… Harriet Tubman Une grande militante Le « Chemin de fer clandestin » Fatine Océane
  17. Monuments commémoratifs Toute une histoire ! Cette statue de Albert Mangognès a été inaugurée en 1967. Elle représente un marron, c’est un esclave qui s’est échappé. À ses pieds, on voit des chaînes brisées ? symbole de sa nouvelle condition d’homme libre. Il tient aussi une machette qui servait à couper la canne à sucre. Le marron inconnu, Haïti African american family monument (USA) Inaugurée en 2002, on peut trouver cette sculpture à Savannah aux Etats-Unis. Elle commémore les afro- américains et montre « l’histoire invisible de la traite transatlantique des esclaves » La sculpture représente une famille de 4 personnes au sommet d’un socle en granit. Ces statues sont présentes à Stone Town à Zanzibar, à proximité de l’ancien marché au esclaves. Les statues sont dédiées aux victimes de l’esclavage et de la traite négrière. Stone town (Zanzibar) Elle a été inaugurée en 1995. Cette porte symbolise l’ultime étape du dernier voyage des esclaves avant leur déportation. Elle se situe au bout de la route des esclaves sur une plage au sud de Ouidah Porte du non retour, Ouidah (Bénin) On peut trouver cette statue lors de la visite de la maison des esclaves à Gorée. Elle représente deux esclaves fraîchement libérés, les poignets de l’homme sont encore entravés de chaînes. Gorée (Sénégal) Naëlle Éva Anouck
  18. Toute une histoire ! Journée ? Journée de la conscience noire Au milieu du XVIIIe siècle, la valeur moyenne d’un esclave lors de son achat était de 70 à 100 barres de fer. Sur les côtes africaines, les trafiquants négociaient les prix avec les autorités locales et les courtiers, parfois sans réel bénéfice. Lorsque le marché est conclu, les esclaves sont marqués au fer puis rassemblés par lot. Ils sont embarqués sur le navire puis l’opération est renouvelée un peu plus loin sur la côte augmentant chaque fois le nombre d’esclaves. Sources Jour de la conscience noire. URL: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_de_la_conscience_noire#/medi a/Fichier:Black_Conscience_Day_by_Latuf Anaïs Fléchet. Zumbi, une légende brésilienne. URL : https://www.lhistoire.fr/zumbi-une-l%C3%A9gende-br%C3%A9 silienne Zumbi Francine Saillant et Ana Lucia Araujo. Mort, mémoire et résistance. URL : https://www.erudit.org/fr/revues/fr/2006-v19-n1-fr1874/016634a r.pdf Pour célébrer la mort de Zumbi (ancien captif). 20 novembre Révoltes Du 16e au 19e siècle le Brésil a pratiqué la traite négrière, les esclaves cultivaient surtout la canne à sucre. Les révoltes ont commencé au 14e siècle, mais dès la fin du 16e siècle certains esclaves ont réussi à s’échapper des plantations pour former des campements, à la lisière de la foret, appelés «Mocambos» ou «Quilombos». Environ 4 millions de captifs ont été introduits au Brésil. Très suivie ! Plus de 850 villes manifestent pour la journée de la conscience noire, 10 000 événements sont organisés en novembre pour Zumbi. Kétia Chloé Brésil
  19. En ce jour où partout dans le monde sous l’égide de l’ONU, on commémore les abolitions de l’esclavage, certains élèves de notre lycée ainsi que quelques professeurs se sont rendus à une stèle commémorative en compagnie de l’association « Havre mémoires et partage » afin de rendre hommage à toutes les victimes du commerce triangulaire. Le Havre était à l’époque un port négrier important, de nombreuses expéditions y sont parties. Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage Toute une histoire ! 2 décembre 2022 Nous avons ensuite déposé des fleurs blanches au pied de la stèle. Mme Gernidos, présidente de l’association, nous a lu un poème d’Aimé Césaire issu du Cahier d’un retour au pays natal. Cet hommage était très émouvant et puisant, la stèle est face à la mer; on pourrait presque imaginer le port de l’époque où les bateaux partaient vers l’Afrique ou bien les Amériques … Nous avons marché en silence jusqu’à la stèle, pour nous souvenir et ne pas oublier toutes les horreurs qui ont été commises durant cette période.
  20. Cette année, à l’amphithéâtre du lycée, les élèves de seconde et les huit élèves du « projet esclavage » ont rendu un hommage à Aimé Césaire. Tous ensemble, ils ont visionné un documentaire sur l’écrivain et homme politique Martiniquais. Puis, les élèves de Première se sont rendus à l’Allée Aimé Césaire récemment inaugurée au Havre pour lire quelques textes d’Aimé Césaire en compagnie de Havrais et de l’association « Havre Mémoires et Partages ». Des fleurs, oiseaux de Paradis, ont été déposées prés de la volière en l’honneur d’Aimé Césaire. Le Black History Month est une commémoration annuelle de l’histoire de la diaspora africaine. Il a été mis en place pour la première fois aux États-Unis en 1976 par le président américain Gerald Ford. Cette commémoration a lieu tous les ans, la deuxième semaine du mois de février en l’honneur d’Abraham Lincoln. Et pour la première fois en France, à Bordeaux un premier Black History Month a été organisé en 2018 par l’association « Mémoires et Partages». Puis au Havre, le premier Black History Month a été mis en place en 2022 par « Havre Mémoires et Partages». Les élèves de première s’en mêlent... Black History Month 2023 Aimé Césaire Toute une histoire ! Black History Month Au lycée On en parle Aimé Césaire, poète et homme politique martiniquais avec Philippe Mouillon, plasticien - Wikipédia
  21. Cérémonies du 10 mai Entre Le Havre et Pérouse (Italie) Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition 2023 Fin janvier, le Lycée a reçu une bonne nouvelle venant d’Erasmus. Nous avons pu organiser plusieurs voyages scolaires en Europe dont un en Italie avec le Lycée Galileo Galilei de Pérouse. Nous avons décidé d’emmener les huit élèves du « Projet esclavage » ainsi que les membres du CVL en Terminale et trois élèves de Terminale, Majors de leur promotion. Ainsi, ce sont 15 élèves qui partent pour un séjour linguistique en Italie et c’est l’occasion pour eux de présenter leur travail mené depuis 2 ans. Ils prévoient également de lire quelques textes lors d’une cérémonie organisée le 10 mai 2023 avec leurs camarades Italiens, tous vêtus de blanc. Pour la deuxième année consécutive, les élèves de Seconde sont invités par la Mairie du Havre et l’association « Havre Mémoires et Partages » à participer à la cérémonie en des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition. Le Havre Pérouse 1ères 2ndes
  22. Un long combat L’apartheid Pourquoi cet homme brûle-t-il son passeport en public en 1960 ? Source de l’image : Wikipédia URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela#/media/Fichier:Mandela_burn_pass_1960.jpg En savoir plus... Comprendre...
  23. Un long combat Focus sur… Après l’esclavage... LaségrégationauxUSA Les grandes figures Né en 1929 assassiné à 40 ans en 1968 Militant pacifiste et non violent afro-américain. Il organise et dirige des actions comme le boycott des bus de Montgomery ou le droit de vote des Noirs américains. Le 28 août 1963, il prononce son fameux discours « I have a dream ». Le 25 mars 1965, se déroule la marche partant de Salma jusqu’à Montgomery : son plan est de marcher pour la justice et l’égalité entre Blancs et Noirs. Cette marche fut probablement la plus audacieuse et risquée de toutes ses actions. Malcolm X est l'une des quatre grandes icônes des mouvements afro-américains pour abolir les discriminations raciales aux États- Unis de 1954 à 1965. Malcolm X Martin Luther King Rosa Parks Ruby Bridges Née le 8 septembre 1954 dans le Mississippi, elle est connue pour être la première enfant afro-américaine à intégrer une école pour enfants blancs en 1960. À l'époque où la ségrégation scolaire prend officiellement fin aux États-Unis. Pour son premier jour d'école, elle fut escortée par cinq hommes envoyés par le président des États-Unis car de nombreux manifestants racistes et hostiles à la déségrégation protestaient contre le fait qu'une enfant «de couleur» aille dans une école «de Blancs». Un jour de décembre 1955, Rosa Parks sortit de l'ombre par un simple geste qui allait marquer sa vie et l'histoire des États-Unis d'Amérique : elle refusa de céder sa place à un passager blanc dans un autobus à Montgomery (Alabama) alors que le chauffeur le lui demandait. Sources Contributeurs de Wikipédia, "Martin Luther King," Wikipédia, l'encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/w/index.php? title=Martin_Luther_King&oldid=202455796 (Page consultée le mars 19, 2023). Contributeurs de Wikipédia, "Malcolm X," Wikipédia, l'encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/w/index.php? title=Malcolm_X&oldid=202463550 (Page consultée le mars 20, 2023). Contributeurs de Wikipédia, "Ruby Bridges," Wikipédia, l'encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/w/index.php? title=Ruby_Bridges&oldid=200410226 (Page consultée le janvier 13, 2023). Sania Salomé Maïssa
  24. Un long combat Focus sur… Après l’esclavage... ÊtrenoirauxUSA Le Black panther party Le ghetto d’Harlem Sources Contributeurs de Wikipédia, "Harlem," Wikipédia, l'encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/w/index.php? title=Harlem&oldid=201112214 (Page consultée le février 5, 2023). Contributeurs de Wikipédia, "Black Panther Party," Wikipédia, l'encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/w/index.php? title=Black_Panther_Party&oldid=201975034 (Page consultée le mars 4, 2023). Contributeurs de Wikipédia, "Black Lives Matter," Wikipédia, l'encyclopédie libre, https://fr.wikipedia.org/w/index.php? title=Black_Lives_Matter&oldid=202325818 (Page consultée le mars 15, 2023). Pourquoi Harlem est-il un quartier noir ? Ce quartier a longtemps été considéré comme un ghetto, et pendant des années, Harlem avait mauvaise réputation. Cette image négative était due aux années 80 et 90 où les problèmes de drogues étaient fréquents. Depuis les années 2000, le quartier est réhabilité. Ancien quartier résidentiel blanc, Harlem s'est imposé au XXeme siècle comme la capitale des Noirs américains, et un haut lieu de la revendication politique et culturelle. Avant de devenir l'archétype du ghetto urbain, avec ses violences et ses problèmes sociaux. Le Black Panther Party (à l'origine le Black Panther Party for Self-Defense) est un mouvement révolutionnaire de libération afro-américaine formé en Californie le 15 octobre 1966 par Bobby Seale et Huey P. Newton. « Il a atteint une échelle nationale avant de s'effondrer au milieu des années 1970, à cause de tensions internes et des actions menées par l'État, en particulier par le FBI. » (Wikipédia) Origine du nom et de l’emblème « L'emblème et le nom de l'organisation s'inspirent directement de la Lowndes County Freedom Organization (LCFO). » « C’est un parti né dans le sillage de la Marche de Selma de 1965, organisée par une coalition d'organisation luttant pour les droits civiques. » (Wikipédia) Le LCFO, est le premier Black Panther Party. « Black Lives Matter se traduit par « les vies noires comptent » ou « la vie des Noirs compte ». « C’est un mouvement politique né en 2013 aux États-Unis qui milite contre le racisme systémique envers les Noirs. Le mouvement occupe une place importante dans les manifestations et émeutes de l'été 2020 aux États-Unis et dans le monde, après la mort de George Floyd. » (Wikipédia) Jordan, Steven, Thioro, Slaïna, Nicky
  25. Un long combat Ouïghours protestant à Munich en 2008 - Wikipédia Paysages du Xinjiang - Wikipédia Persécution ? Les ouïghours Maïssane, Fanta, Chaïma, Cléma, Enya
  26. Un long combat « Le mariage forcé désigne toute union, qu’elle soit civile, religieuse (...) dans laquelle une des deux personnes, et parfois les deux ont subi des menaces et/ou des violences pour les contraindre à se marier. » ● ● ● Selon l’article 16(2) de la Déclaration Universelle Des Droits de L’Homme « […] Toute personne a le droit de choisir son époux et son épouse. » Les Ouïghours sont une minorité ethnique majoritairement musulmane et turcique. Les mariages forcés font partie des méthodes utilisées par la Chine pour éliminer la culture des Ouïghours et les assimilés à la société dominée par la dynastie Han. Ils encouragent les Ouïghours à se marier pour certains avantages… En Inde Il y a 10 ans, 47 % des filles étaient mariées avant leur majorité mais aujourd’hui ce chiffre est de 27 %. Le mariage forcé en Inde a donc diminué mais reste fréquent. Un sondage Ipsos datant de 2013 estime ainsi que 73 % des jeunes Indiennes ayant la majorité préfèrent que ce soient leurs parents qui choisissent leur futur partenaire. La tradition Une femme sur cinq est mariée avant sa majorité, l’Inde a le plus grand nombre de femmes mariées avant 18 ans... Le mariage forcée en Inde est pratiquée en raison de la pauvreté et des traditions patriarcales. Le mariage a des conséquences dramatiques pour les femmes comme la déscolarisation, et l’accès réduit à l’information quant à la contraception. Source : Le fléau du mariage forcé en Inde (opnminded.com) La Chine veut assimiler les Ouïghours, ce qui s’appelle la « sinisation ». Dans la province chinoise de Xinjiang, dans l’ouest de la Chine, les femmes ouïghours épousent des hommes Han, pas par choix mais parce que si elles refusent, elles et leurs familles prennent le risque d’être arrêtées ou envoyées dans des camps d’internement. Selon Humanium, la Chine a connu une augmentation marquée de jeunes femmes et de filles contraintes au mariage et à l’esclavage sexuel. Contributeurs de Wikipédia, "Viol," Wikipédia, l'encyclopédie libre https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Viol&oldid=20190822 En Chine (Ouïghours) La Chine contraint les femmes ouïghours à des mariages forcés. « Les familles les plus pauvres et issues des castes les plus basses (notamment celle des Intouchables) sont les principales concernées : la pauvreté, le manque d’éducation et les traditions ancestrales rendent le mariage quasi obligatoire. Des fardeaux pour les familles, les filles sont dès leur naissance considérées comme de la simple marchandise… Une mère vivant au Rajasthan explique à un journaliste de la chaîne France 24 les avantages du mariage : « économiser de l’argent, et surtout dès qu’elles sont mariées, je n’aurai plus de responsabilités ». 22 millions de mariages forcés Source : OIT Ibtissem, Nesrine, Gsna, Zoé
  27. Un long combat À travers les siècles, l’esclavage a évolué, s’est modernisé mais il est malheureusement toujours présent. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), 160 millions d’enfants sont obligés de travailler, c’est un enfant sur dix. Une grande majorité est présente en Afrique. Les enfants esclaves sont extrêmement utilisés malgré leur jeune âge, dérobés de leurs villages, de leurs villes, enlevés à leurs familles, ils sont exploités et forcés au travail. A cause de leur travail, ils n’ont même plus le temps d’aller à l’école. Le travail est dangereux, depuis le COVID-19, des millions d’enfants supplémentaires sont en danger. L’esclavage a été aboli récemment dans certains pays comme La Mauritanie, qui l’a abolie le 9 novembre 1981. Ce fut le dernier pays à avoir mis un terme à cet acte. C’est en 2007 que le gouvernement vote une loi qui fait de l’esclave une pratique criminelle. L’OIT et l’UNICEF demandent aux dirigeants mondiaux de soutenir les familles, d’offrir une scolarité gratuite et d’appliquer les lois contre le travail des enfants. Novethic. https://www.novethic.fr/actualite/social/droits-humains/isr-rse/168-millions-d-enfants-au-travail-dans-le-monde-144008.html Pour la première fois depuis les années 2000, on constate un progrès pour mettre fin au travail des enfants qui fort heureusement diminue. Chez les filles, il y en a 40 % en moins qui travaillent contre 25 % chez les garçons. Jeune adolescent travaillant à évacuer la poussière d'un puits, Gambie, 2008. https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_des_enfants#/med ia/Fichier:Child_worker.jpg Toujours là Vigilanc e LE TRAVAIL FORCÉ DES ENFANTS DANS LE MONDE Un enfant jouant à casser des pierres - Wikipédia Cécilia Abir
  28. Un long combat Esclaves au XXIe siècle Alpha Kaba Maria Il a survécu à l’esclavage en Libye. Il est tombé sur des passeurs qui étaient des esclavagistes modernes. « Je suis devenu esclave à partir du moment où j’ai été revendu de main à main » raconte Alpha. « Ce qui se passe actuellement en Libye, c’est de la barbarie en plein XXIe siècle. […] Les femmes sont violées, il y a un trafic humain qui se passe dans tout le pays. Tout Libyen a le droit d’attraper un migrant, de l’envoyer chez lui, de le torturer, de lui brancher de l’électricité sur le corps » explique Alpha. Il faut que les migrants appellent leur famille pour qu’ils les libèrent en échange de 2 000 ou 3 000 euros. Et une fois libérés, les migrants risquent d’être attraper une nouvelle fois quelques jours après. Parfois, ils les envoient vers l’Italie en petite groupe pour travailler dans des plantations. Alpha raconte qu’il s’est sorti de l’esclavage quand il travaillait chez trois patrons puis l’ont revendu pour M6 pour 3/4 mois. Il termine ainsi : « Être libre c’est […] de ne pas être torturé, exploité, et réduit au plus petit degré de l’être humain ». En septembre 2011, Maria est arrivée en France pour rejoindre son père et sa belle mère. Ils l’ont arrachée aux bras de sa grand-mère qui l’a élevée. Son père la frappait depuis ses 10 ans et à son arrivée en France, il a recommencé. C’est son oncle qui l’a sauvée, son père et sa nouvelle femme ne l’aimaient pas. Ils lui disaient qu’elle était incapable de faire le ménage car elle était lente du fait de son handicap. Elle devait ranger la chambre de ses frères et sœurs, laver la vaisselle de toute la famille, passer le balai, débarrasser la table, faire les lits, nettoyer et ranger la salle de bains et les toilettes. Si elle ne le faisait pas, ils la battaient et sa belle mère l’insultait. Ils la manipulaient et profitaient de sa gentillesse pour la réduire en esclave domestique. Elle a voulu se suicider à plusieurs reprises, ils ont même tenté de la marier de force mais, heureusement, elle a fuit et a été accueillie par l’armée du Salut. Hector Installé à Marseille avec des copains depuis plusieurs mois, en provenance d’une ville du centre de la France, Hector livre dans les cités de Marseille canettes, sandwichs et repas que son ami prépare dans son food truck. Parmi ses clients, il y a les dealeurs qui travaillent pour le réseau de la Paternelle. Et puis, un jour, tout dérape. Cela fait un mois qu’il est contraint de travailler gratuitement comme « guetteur » ou « charbonneur » (vendeur), quasiment vingt- quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, en remboursement d’une « dette » imaginaire. Le jeune homme âgé de 25 ans est « gardé » par deux jeunes gérants de nuit du réseau de la Paternelle une cité du 14e arrondissement de Marseille. Hector a vécu une situation d’esclave. Le récit qu’Hector fait aux policiers, lorsqu’au bout d’un mois il parvient à s’échapper de la Paternelle, est glaçant. « J’vais me mettre une balle tout seul si sa continue, j’ai plus la force de tenir, j’en pleure tellement sa m’soule. » Sources Alpha Kaba. Clique Tv avec Mouloud Achour https://www.youtube.com/watch ?v=Ld6A5AVHCI8 https://www.clique.tv/76186/ Maria, une domestique servile. https://www.armeedusalut.fr/act ions-sociales/temoignages/victi me-de-lesclavage-moderne-ma ria-temoigne Un homme assis sur un rebord https://www.pexels.com/fr-fr/ph oto/photo-monochrome-d-un- homme-assis-sur-un-rebord- 1484798/ Femme Debout Et Touchant Le Mur. https://www.pexels.com/fr-fr/ photo/femme-debout-et- touchant-le-mur-2036102/ Sources Louna Louna H.
  29. Un long combat 16th january 1993 Hello my name is Iqbal Masih and I’m ten years old. I live in India. You know, I wish I could write you something cool about my life but I can’t; The truth is that my life is really sad. Let me tell you what a usual day in my life looks like. I wake up at 4 am and I work from 4 am to 2 pm. I am so exhausted ! I am chained to a carpet-weaving loom all day long. Do you realise how cruel that is ! After that I can go home and sleep. You would probably ask me why I’m still doing this job but the worse is that I’m only paid with a meager meal. I don’t eat enough, if I continue like this I’m probably gonna die. I’m desperate and miserable ! Fictional testimonies Dear diary I’m tired of this work, I’ve had enough ! I want to go back to my beloved country I miss my home, my family. What a miserable life ! This ignorant and terrible master doesn’t give me the money, that i deserve. Instead, he keeps it forcing me to work, and beating me up . I don’t have the right to make a mistake people are so mean, I was only five years old ! Am I going to see my family ? At least once, maybe someone will notice me and help me to be free ! I wish I had never met those horrible kidnappers. Hello my name is Ahmed, I’m 5 years old. I was born in Bangladesh. I suffer from modern slavery, I’m was kidnaped at the age of three years old and I am forced to work as a camel jockey in the United Arab Emirates. I’m so scared ! How cruel my master is ! I would like to go back my home and see my mother. I wish I had never been forced to work as a camel jocker. He keeps everything I win ! My name is Iqbal Masih, I live in India, when I was four years old I became a slave because my parents sold me into slavery . For the next six years, I remained chained to a carpet- weaving loom most of the time, tying tiny knots hours after hour, what a difficult job. I am not paid. My master is extremely violent and aggressive, my job is hard and difficult. I miss my parents, my family and my friends. I’m so sad and hungry I would like to be with my parents Dieusibon When I was 14, I lived with my aunt, she beat me up , I had to clean the dishes, the house, everything. I also had to get water when there was no left. I was working hard and I was in so much pain that I couldn’t move, but my aunt beat me up, I didn’t work anymore. How sad I am ! One day, my aunt sent me to fetch water. I refused, so she took a pot of boiling water and threw it at me and burned my face and slammed the hot cooking pot on my hand. On this day, I ran away and found help from a shelter in Haiti. I would like to be able to go to school like my aunt’s children. I wish I hadn’t gone through all this ! « We studied the stories of several child labourers and slaves. First, Iqbal Masih, a Pakistani activist who was sold by his parents when he was 4 in order to work in the carpet weaving industry. He escaped when he was 10 and started to denounce slavery, He was then awarded the Reebok Human Rights Prize but was shot down when he was 12, his dream was to become a lawyer . Then we read about Ahmed who was a Bangladeshi boy who was kidnapped and taken to the United Arab Emirates and forced to become a camel jockey. Fortunately, an official recognised him and he was given back to his family. Finally , Dieusibon was his aunt's slave, he had to work hard as a domestic servant in Haiti and was refused access to education. He was also beaten up. » Wikipédia, "Iqbal Masih". https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Iqbal_Masih&oldid=202199241 W ik ip éd ia , "I q ba l M a si h" Élèves de la 2nde 1
  30. Un long combat Le sport et l’esclavage Gladiateurs Jusqu’à la mort ! Du temps des romains, les gladiateurs étaient des combattants entrainés à se battre entre eux aux jeux de l’amphithéâtre : c’était un spectacle. Les gladiateurs combattaient à l’épée, ils étaient des combattants qui s’affrontaient généralement par deux. Chaque gladiateur possède une catégorie d’armes appelée ARMATURA. Ainsi,ils ont une panoplie et des techniques de combat spécifiques. Il s’agit de combats d’hommes très sportifs et rarement des femmes ou des enfants. Ils vivaient dans des cellules, dans une forteresse dont on ne pouvait sortir que par une seule porte. Ils étaient esclaves et appartenaient à un maitre. Leur travail était de se battre et les meilleurs pouvaient espérer obtenir, un jour, leur liberté. Capoeira Ce sont des esclaves qui combattent mais comme le combat était interdit, ils cachent cet entraînement derrière une danse. Cependant, ils ne se tuent pas. La capoeira se passe principalement au Brésil. Aujourd’hui, c’est un sport national après avoir été longtemps interdit. Entre lutte antique et boxe, les esclaves étaient forcés à combattre entre eux pour donner du spectacle à leur maître Cela allait rarement jusqu’à la mort sauf si la mise était élevée et « valait la peine » de perdre un esclave que l’on avait payé cher et entraîné. La « boxe » des esclaves L’esclavage moderne qualifie les pratiques d’exploitation qui mettent en péril la dignité et les droits humains : travail forcé, privation de liberté, déshumanisation… Or, on sait que le Qatar a employé des milliers de travailleurs immigrés dans des conditions horribles pour préparer le mondial de football 2022 et ses multiples chantiers : Stades, métros, infrastructures et cela a coûté la vie à 6750 ouvriers étrangers et nombreux étaient mal payés. L’ONG Amnesty international dénonce dans un nouveau rapport les conditions de travail des migrants employés sur le chantier du Khalifa international Stadium à Doha. Sources Humanité.fr, Novet nic, Wikipédia Qatar 2022 ? On constate que le sport, lui aussi, a été entaché par l’esclavage passé et moderne. Ce qu’on en pense Louise Djiby
  31. Un long combat Qatar 2022 Enquête En cette fin d’année 2022, la coupe du monde était au cœur de l’attention mondiale, en effet la coupe du monde était l’événement phare du football, mais également à cause des nombreuses controverses à son sujet. Dans un article publié le 26 septembre 2013, le Qatar a été accusé d’esclavagisme sur ses ouvriers qui travaillaient sur la construction de plusieurs stades qui accueilleront les sélections du monde entier. The Guardian dénonce les conditions de vies et de travail de 44 travailleurs immigrés népalais, qui seraient morts entre le 4 juin et le 8 août. Cette enquête s’appuie sur des documents obtenus à l’Ambassade de Doha, toujours selon le média Anglais, c’est travailleurs n’étaient pas payés depuis des mois et ce sont vus confisqués leurs passeports pour les empêcher de quitter le territoire. D’après un porte- parole, la FIFA est préoccupée par cette affaire et compte prendre des mesures dès le 3 et 4 octobre 2013 à Zurich lors d’une réunion avec les autorités du Qatar. Qu’en-est-il presque 10 ans plus tard ? (source : franceinfo) Esclavagisme ? Le salaire moyen des travailleurs au Qatar est de 4113,34 euros. Le salaire d’un ouvrier étranger au Qatar, lui, est de 275euros par mois. De plus, ils ont 190 euros de frais de logement et de nourriture lorsqu’ils ne sont pas assuré par leur employeur. Ainsi, il leur reste 85 euros environ une fois tous les frais retirés. Un rapport dénonce les conditions de travail des ouvriers au Qatar (La nouvelle république.fr.) Dans le cas les plus extrêmes, les ouvriers étrangers ont travaillé jusqu’à 18h par jour tous les jours pendant 5 mois sans repos. Certains ont travaillé 18h par jour 6 jours sur 7 alors que selon les lois du Qatar, un ouvrier ne devait pas travailler plus de 48h par semaine soit 8h par jour et doit avoir au moins un jour de repos. 108H, c’est le temps que certains ouvriers travaillent par semaines au lieu de 48h soit 60h de plus. Salaires Sous le soleil ardant du Qatar et une température atteignant les 50°C, ils furent entassés à 12 dans des chambres d’hôtels miteuses avec aucun accès à l’eau courante. En effet, ils vivaient dans des pièces faites pour accueillir 4 personnes. Au mieux, ils avaient un seul réfrigérateur- congélateur. << Des ouvriers ont travaillé 84h par semaine sans être payés>> selon sudouest.fr. On nous explique aussi sur <<mediasport.fr>> un journal en ligne, « The Bureau of Investigative Journalism » aurait affirmé que le Qatar aurait essayé de pirater les comptes de plusieurs personnalités ou encore journalistes qui sont jugés notamment «trop critiques au sujet de l’attribution du mondial 2022 à l’Emirat» et du traitement des ouvriers. Après avoir appris tout cela par rapport aux ouvriers, à quelques minutes de leur match contre l'Islande, les joueurs allemands ont décidé de protester face à tout ce qui s’est passé en portant chacun d’eux, un maillot avec une lettre, une fois rassemblé, cela forme, « HUMAN RIGHTS » Sources des illustrations https://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_du_monde _de_football_2022#/media/Fichier:2022_FIF A_World_Cup.svg https://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_du_monde _de_football_2022#/media/Fichier:Uruguay_ vs_Portugal.jpg Le sport Martin, Steve, Nolan, Mansour
  32. Il est temps de… Se connaître Un long combat Le mercredi 25 janvier, nous avons fait une journée sur le thème de l’esclavage. Toute la matinée, en groupe, nous avons découvert différentes activités. La capoeira est une pratique culturelle afro- brésilienne qui relève à la fois du combat et de la danse considérée comme une tradition, un sport et même une forme d'art pour les esclaves. Les capoeiristes forment un cercle au centre duquel deux d'entre eux s'affrontent. Pendant une heure, un intervenant a essayé de nous faire rentrer dans la tête d’un esclave. La première demi-heure, il nous a posé des questions et nous avons discuté de la vie des esclaves et qu’est ce que leur apportait la Capoeira. La deuxième partie, on a pratiqué la « danse » et nous avons appris à s’affronter un contre un autour d’un cercle. Pour gagner, il fallait réussir à toucher le pied de l’autre à trois reprises, après cela le perdant désigné un autre joueur à sa place. (Coline, Océane, Julie D. et Julie H.) Capoeira Percussions Danse africaine Ensuite, nous sommes allés au gymnase où nous avons fait des percussions avec Kevin. Nous avions chacun des instruments dont des djembés, des tambours… Selon les groupes les consignes étaient différentes, un groupe à fait des solos et les autres ont fait des conversations avec les instruments. Kevin avait une expression qui est resté dans nos têtes : « Mangez la souris » ça voulait dire qu’on devait sourire. Au final cette journée à était très instructive, amusante et ludique qui valorisait la culture africaine pourtant réduite de nombreux siècles à l’esclavage. (Fatine, Océane) C’est Sofia qui nous a présenté la danse africaine, on a appris à faire des pas de danse simples et pour finir par une longue et belle chorégraphie. Elèves comme professeurs ont participé à cette séance de danse africaine. C’était assez drôle et Sofia était très gentille avec nous ainsi que les deux percussionnistes qui ont donné du rythme à la danse. (Fatine, Océane) Connaître l’Autre et ses pratiques culturelles est important pour ne pas reproduire les erreurs du passé. Ainsi, il nous a paru nécessaire de présenter aux élèves quelques éléments des cultures africaine et brésilienne. Apprendre à connaître l’Autre qu’il soit éloigné ou proche géographiquement et/ou culturellement. C’était également un moment de l’année pour les élèves d’apprendre à mieux se connaître entre eux, en dehors des cours. Un jour, nous avons étudié les danses africaines. C’était drôle et cool. C’était une bonne expérience. L’autre activité consistait à jouer du sagban et du dunumba (tambours africains). J’ai beaucoup aimé le professeur. J’ai toujours aimé la batterie, alors pour moi c’était une excellente occasion de jouer. (Mathéo arrivé en Janvier au lycée)
  33. Un long combat Filmer l’esclavage avec Louty Axel Loïca
  34. Un long combat Filmer l’esclavage Louty Axel Loïca
  35. Une scène m’a traversée : celle dans laquelle ils apprennent la bible avec des enfants. D’un côté, ils sont esclavagistes devant les enfants, et de l’autre, ils sont religieux, alors que toute religion interdit le racisme et la violence. Je pense que Steve Mac Queen a fait ce film car l’esclavage a eu un gros impact dans le passé, car cela a fait des morts, produit du commerce…, alors qu’on est tous les mêmes. » La scène dans laquelle Platt a été obligé de fouetter Patsey, car elle était allée chercher du savon m’a fait trop mal au cœur. Diariata Steve Mac Queen a choisi de réaliser ce film pour montrer au monde entier qu’à cette période les noirs, c’étaient comme les chiens des blancs, et que les blancs étaient leurs maîtres et qu’ils les faisaient travailler jusqu’à la fatigue. Noah Ce qui est le plus effrayant dans ce film, c’est qu’il est impossible de s’imaginer à la place des personnages, puisque c’est un drame qui ne peut pas être imaginé, mais vécu. J’ai aimé le personnage joué par Brad Pitt : c’est un travailleur qui croit en l’égalité. Théo Il y a eu des scènes que je n’ai pas su regarder ; c’était trop dur, j’avais mal pour eux. La façon dont la plupart des négriers traitaient les noirs donnait l’impression que ce n’était que des animaux. » Mallory Cela m’a énormément touchée : j’ai éprouvé de la tristesse, de l’empathie. La scène qui m’a énormément touchée est celle où cette femme se fait fouetter. Durant ce film, j’ai ressenti de la tristesse, de la pitié et de l’incompréhension. Une scène marquante : quand Platt a demandé une faveur à l’esclave blanc, mais que celui-ci est parti le dénoncer à son maître. Adam Que les humains aient pu faire ça m’a dégoûté. J’ai ressenti de la haine aussi : les personnes étaient sans cœur, cruelle, pour des choses futiles. Le maître, Edwin Epps, est un homme sans cœur ; il n’a pas de pitié et pense que les personnes noires sont sa propriété et non des humains. Il a fait des choses atroces. Mohammed Sedra Aaliyah J’ai ressenti énormément d’émotions, parce que les noirs se faisaient fouetter pour rien ; ça m’a donné un sentiment de colère, surtout le moment où la femme est attachée à un poteau. » Noah Leny Steve Mac Queen a choisi de réaliser ce film pour que l’histoire et ce qu’ont subi les personnes noires ne soient pas oubliés, et que cela ne recommence plus. Mais aussi pour sensibiliser au racisme, car il y en a encore beaucoup. Elyes Ce film montre qu’il ne faut pas se fier aux apparences, ni faire confiance aux inconnus. Comment peut-on traiter des êtres humains comme ça ? Fatiha Les deux scènes qui m’ont marqué sont les moments où tous les esclaves noirs chantent autour de la « tombe » d’un des leurs. Cette scène m’a beaucoup touché. (…) Florentin a choisi de réaliser ce film pour dénoncer les horreurs de l’esclavage de la façon la plus réaliste possible pour bien se rendre compte de la tragédie de l’esclavage. Il a d’ailleurs choisi de se fonder sur les écrits de Solomon Northup pour avoir des faits réels sur lesquels se baser lors de la réalisation du film. » Clémence Un long combat Steve Mac Queen... Je ressentais de la haine contre leur chef, et un sentiment de peine vers les esclaves. Par exemple, ils ont séparé une mère de ses enfants. Alcidia Élèves de la 2nde 1
  36. Un long combat Le film 12 Years a Slave de Steve McQueen m’a extrêmement marqué sur plusieurs aspects. Premièrement, il y a la façon de filmer : j’ai trouvé que le cadrage était très bien réalisé et que le réalisateur de ce film n’avait pas hésité à filmer la brutalité de certains coups portés envers les esclaves. Ce que j’ai bien aimé aussi, ce sont les gros plans sur les visages terrorisés des esclaves quand leur maître, Edwin Epps, allait vers eux. Pour continuer cette critique, le choix de cette mise en scène est vraiment bon selon moi, car je trouve que la façon de résumer douze ans d’esclavage en deux heures, comme l’a fait Steve McQueen, est la meilleure possible : le choix de montrer sa vie d’avant, sa capture, la façon dont il s’est fait avoir, les conditions atroces vécues pendant l’esclavage, mais aussi sa libération et les retrouvailles avec sa famille. Les scènes choisies ont été très pertinentes, car elles ont bien démontré les choses qu’il fallait pour un très bon film. Mais encore, comment parler de ce film sans citer les personnages qui sont très bien écrits, et surtout les comédiens qui ont très bien joué. Chaque rôle a été tenu : on avait l’impression que c’était réel, que les acteurs comme Michael Fassbender qui joue Edwin Epps, le propriétaire d’esclaves, était vraiment mauvais. Il faisait réellement peur. Le rôle de Brad Pitt qui jouait Samuel Bass dans le film est très important, car il montre qu’il y avait quand même des gens de raison parmi les blancs, des gens qui savaient que l’esclavage était un crime et ne devrait pas avoir lieu pour qui que ce soit. Et enfin la thématique du film, qui est l’esclavage, a été très bien mise en valeur, car les étapes de l’esclavage ont été excellemment démontrées, que ce soit quand il se fait capturer, ou encore quand il se fait vendre, et surtout quand, durant les 12 ans où il va être fait comme esclave, il va devoir travailler sans s’arrêter toute la journée, à effectuer des tâches ingrates, et en plus de cela, sera fouetté s’il désobéit, ne serait-ce qu’une seule fois. Ismaël C’est l’histoire d’un homme qui s’appelle Solomon, qui était libre à New York avec sa famille, mais qui est devenu esclave pendant 12 ans, car il s’est fait droguer par deux personnes, qui lui ont pris tous ses papiers qui prouvaient qu’il était libre. Ce film a été créé par Steve McQueen qui a choisi comme mise en scène de réaliser plusieurs plans séquence et qui a fait preuve d’une grande maîtrise en donnant à voir l’évolution des personnages, grâce à des cadrages impressionnants. Sa façon de filmer était toujours proche des personnages : sur certaines scènes du film, il a voulu nous faire ressentir du dégoût envers certains personnages, comme par exemple lorsque Patsey se faisait frapper par le maître. En conclusion, ce film nous a montré la maltraitance, la douleur qu’il pouvait y avoir à cause des maîtres, mais que, par miracle, certains esclaves pouvaient être sauvés de ce cauchemar : c’est ce que le réalisateur a voulu nous faire passer comme message, selon moi. Voilà l’histoire de Solomon, en Amérique, dans les plantations de champs de coton. Antoine Qu’est-ce que cela fait d’être un esclave ? Le film Twelve years a slave répond parfaitement à cette question. En effet, dans ce film, nous allons suivre l’histoire de Solomon, un joueur de violon, qui va se faire droguer par deux inconnus qui vont le capturer et qui va devenir par la suite un esclave sous le nom de Platt. Nous allons voir, à travers ce film, son quotidien en tant qu’esclave, et comment il va réussir à se sortir de cette situation. Dans le film, le réalisateur Steve McQueen met en valeur les plans où l’on voit les esclaves en train d’être maltraités : ce sont des plans très intéressants, car, premièrement, on voit la violence qui peut provoquer de la peur, du dégoût jusqu’à ne plus pouvoir voir ces scènes, et qui peut faire souffrir aussi le spectateur. De plus, si l’auteur a voulu choisir cette histoire, car c’est une histoire qui pour moi dénonce ce qu’il s’est passé dans le passé, il veut surtout en témoigner : c’est un témoignage rempli d’humanité. Il veut interpeler les spectateurs en leur disant : « regardez la cruauté que l’on a pu faire, toute cette violence ! ». Il veut que l’on se rende compte de ces faits. Même si ce film reste tout de même très intéressant, les transitions de certains plans restent pour moi très incompréhensibles : nous pouvons parfois perdre le fil. Par exemple, c’est le cas lorsque Platt change de maître : on ne sait pas du tout ce qu’il s’est passé. Mais cela demeure un film très intéressant pour l’histoire de l’humanité et qui répond à plusieurs questions. Matteo 3 critiques Élèves de la 2nde 1
  37. Un long combat Douze ans d’esclavage, douze ans de douleur. Une histoire de violence et de souffrance. L’histoire de Solomon Northup Un homme libre, un homme noir pris au piège. Arraché à son nom, à sa famille, Et vendu comme une marchandise, Déshumanisé. Forcé de travailler dur, oppressé. Malgré la peur, une lueur d’espoir, Le courage de résister à la cruauté, La force de lutter pour sa liberté, Une volonté de vaincre, de survivre, de ne jamais Abandonner. Déterminé, malgré les obstacles, Il retrouve sa liberté. Au-delà de la souffrance, Une histoire de valeur, Un rappel sombre, Une leçon pour nous tous, de ne jamais oublier. Solomon Northup, un symbole de la résistance. Samir 6 po èm es Les noirs étaient terrorisés Ils subissent des atrocités Solomon était soumis, dominé Les blancs l’ont privé de son humanité Les familles sont séparées, divisées Les blancs n’avaient pas de pitié Ce n’était pas une vie de rester là Seulement pour un lit, un grabat Solomon était un violoniste talentueux Il a été piégé, malmené, kidnappé Solomon, déporté en Nouvelle-Orléans Flavien Ma famille, ma demeure du bonheur Ma femme, ma fille, mon fils, amours éternelles Cette perte serait mon plus grand malheur Laissant une inébranlable séquelle Comme un petit arraché de son nid Toujours à leurs côtés mais pourtant solitaire L’impression de les avoir quittés hier Et aujourd’hui, me voilà, sans vie Autrefois, dans mon lit endeuillé A présent dans mon champ de blé Résigné, fouetté de mon corps grelottant Sans échappatoire, sans espoir, un être noir Méconnaissable face au miroir Et cela pendant 12 ans Théo Derrière les barreaux, tristesse, douleur, désespoir, Injustice aux fortes mélanines, Lourd poids sur le dos, au bord de la famine, Vie d’avant, il aimerait revoir. Noirs, champs, blancs, contents, Déportés, maltraités, méprisés, Malveillants, argent, méprisants, Cicatrices au dos, cœur ruiné, Voilà le quotidien de ces derniers. Sarah Esclavage, Torture, Atrocité et cruauté, Une barbarie incompréhensible, Une sauvagerie infâme, Une inhumanité vécue, Violences répétées, Femmes violées, Hommes tués, Enfants exploités, Vies ruinées. Ozma 12 ans. 12 ans comme un esclave, je tombe. Je plonge dans les tréfonds des ténèbres 12 ans comme un esclave, je souffre D’une cruauté, d’une véhémence sans nom 12 ans comme un esclave, je brûle D’une chaleur qui m’inonde et me noie 12 ans comme un esclave, je suis condamné Aucun espoir dans les abysses de l’éternité Il est trop tôt mais bien trop tard Pour échapper à l’inhumanité déshumanisante Il ne fait plus jour la nuit Car l’espoir est totalement parti Je ne suis plus libre Et je ne le serai plus jamais Mais un miracle un jour survient Je ne pouvais plus en rêver Mais me voilà enfin débarrassé De toutes ces brutales atrocités Je suis libre Et j’espère l’être pour toujours Clémence Élèves de la 2nde 1
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