Sommaire
L’esclavage…
Toute une histoire !
Une Vie d’esclave...
Deux fois vendus ! De la capture en Afrique à la vente
en Amérique
Bateaux Négriers. Des armateurs aux conditions de
voyage des Esclaves
Bateaux Négriers. Le Clotida
Autour du lycée ! La maison de l’armateur, le quartier
Saint-François et les archives de la ville du Havre
« Les élèves de Premières s’en mêlent ! »
« C’est quoi le programme ? »
Le code noir, le sort des esclaves
Case départ : Le travail et la vie dans les plantations
Les enfants esclaves en Amérique latine
Vers la liberté...
Le marronage, esclaves en fuite
Les Métissage. De l’esclavage sexuel au sort des
enfants métis
Focus Brésil, « Zumbi »
Focus USA. Harriet Tubman, « La Moïse Noire »
Se souvenir...
Se souvenir : les monuments commémoratifs
Brésil, la journée de la conscience noire
Autour du lycée ! La journée internationale de
commémoration du 2 décembre 2022
« Les élèves de Premières s’en mêlent !»
Black History Month 6eme édition. Aimé Césaire
Le 10 mai 2023, la cérémonie des Secondes au Havre
et des premières à Pérouse (Italie)
Sommaire
L’abolition…
Un long combat !
Un long combat pour l’égalité...
L’Apartheid
Focus
Après l’esclavage : la ségrégation aux États-Unis et Les
grandes figures de cette lutte
Être noir aux USA
L’esclavage moderne à travers le
monde...
Chine. Les Ouïghours
Le mariage forcé
Le travail forcé des enfants
Esclaves au XXIe
siècle. Témoignages
Fictional testimonies (in english)
Arts, sport et culture...
Le sport et l’esclavage. Des gladiateurs au Mondial du
Qatar
Enquête. Coupe du monde, conditions de travail au
Qatar.
Au lycée
Il est temps de se connaître. Capoeira, percussions et
danses africaines
Filmer l’esclavage
Les films sur l’esclavage et les luttes contre les
discriminations
12 years a slave. Réactions
12 years a slave. 3 critiques
12 years a slave. 6 poèmes (inspirés du film)
Vendus deux fois !
Les esclaves pouvaient être
vendus jusqu'à 800 fois leur
prix d'achat car les coûts et les
risques liés au voyage étaient
élevés. Cependant, seules de
rares expéditions se soldèrent
par des pertes. Il fallait entre
une semaine à un mois
environ, au capitaine pour
écouler sa cargaison de captifs
en fonction de leurs qualités,
de l'offre et de la demande.
Toute une
histoire !
Préparés !
Peu avant l'arrivée du bateau négrier au
port, les membres d'équipage donnaient
quelques soins aux esclaves pour les
rendre plus présentables et les vendre
au meilleur prix. On leur rasait la tête et
la barbe, on les enduisait d'huile de
palme, on les purgeait, on les lavait et
on appliquait des pommades sur les
plaies. En français, ce nettoyage
s'appelait le « blanchissement ». Le
navire était mis en quarantaine pour
éviter la propagation de maladies
infectieuses. Après une inspection
effectuée par un médecin du port, on
pouvait procéder à la vente.
« Deux fois vendus ! »
Sources
Académie de Rouen. Le Havre, Un Port Négrier :
XVIIe – XIXe siècles. Ville du Havre, Mars 2019
Marchands d'esclaves de Gorée-Jacques Grasset de
Saint-Sauveur mg 8526 - Commerce triangulaire —
wikipedia.org
Amélia
Amina
Mame-Marie
En Afrique
Capturés !
Les premiers captifs sont
achetés sur les côtes du Sénégal
et du Golfe de Guinée. Ils sont
capturés lors des guerres
tribales, ces prisonniers sont
vendus aux négriers.
Les tribus côtières attaquent les
villages de l’intérieur et enlèvent
tous les individus en bonne
santé et les conduisent jusqu’à la
côte dans le seul but de les
vendre comme esclaves.
Ils sont emmenés sur une côte
appelée : « Côte aux esclaves ».
En Amérique
Vendus !
Au milieu du XVIIIe siècle, la valeur
moyenne d’un esclave lors de son
achat était de 70 à 100 barres de fer.
Sur les côtes africaines, les
trafiquants négociaient les prix avec
les autorités locales et les courtiers,
parfois sans réel bénéfice.
Lorsque le marché est conclu, les
esclaves sont marqués au fer puis
rassemblés par lot. Ils sont
embarqués sur le navire puis
l’opération est renouvelée un peu
plus loin sur la côte augmentant
chaque fois le nombre d’esclaves.
De la capture en Afrique à la vente en Amérique
Un exemple de « négrier »
Le Postillon
Le Postillon de Nantes, de 20 tonneaux, 6
hommes d’équipage était capable
d’emporter 20 captifs au maximum.
Des « meubles » vivants !
Les esclaves étant une marchandise dite
«meuble», il y a peu de modifications à
effectuer sur ces bateaux.
Un navire négrier est aménagé de façon
qu’il y ait le maximum de captifs qui
puissent y rentrer. Des planches sont
rajoutées, il y a des espaces réservés au
captifs de petite taille, d’autres à ceux de
grandes tailles et aux personnes
corpulentes, il y a également une cloison
qui sépare les hommes (à l’avant) et, les
femmes et les enfants (à l’arrière).
Ces bateaux possèdent des sortes de
rambardes en bois tout autour de la coque
du bateau permettant de reconnaître au
loin qu’il s’agit d’un bateau transportant des
esclaves. Ces sortes de rambardes sont
en fait des échelles munies de lames de fer
tranchantes, interdisant aux révoltés de les
utiliser et donc de s’enfuir.
Le choix du navire
dépendait de la stratégie
de l’armateur. Si celui
optait pour un voyage
rapide alors le voilier devait
être fin et rapide. S’il
voulait se montrer
économe, un vieux navire
en fin de carrière suffisait.
Toute une
histoire !
Bateaux Négriers
Des armateurs
aux conditions de voyage des Esclaves
Qu’est ce qu’un
négrier ?
Un navire négrier est un bateau
qui, pour une partie de son
temps, transportait des esclaves
noirs ( appelés «nègres») pour
en faire commerce. Au départ,
ce bateau n’est pas conçu pour
le transport et encore moins la
traite humaine, il s’agit d’un
simple bâtiment à voile. C’est
donc un navire de commerce
banal, simplement, il transporte
une cargaison d’esclaves un
tiers de son temps d’Afrique
jusqu’en Amérique.
Julie H.
Julie D.
Océane
Coline
Les restes du Clotilda, l’un des derniers bateaux à
avoir transporté des esclaves a été retrouvé dans le
Mobile (fleuve l’Alabama) en 2018.
Timothy Meaher
En 1860,Timothy Meaher, un riche irlandais-
américain ayant déjà beaucoup participer aux
trafics des esclaves alors que celui-ci aboli depuis
1808 et propriétaire de plantations
de coton; fait appelle à
William Foster, propriétaire et
constructeur du Clotilda afin
d’effectuer une traversée.
Mais le débarquement ne fut pas simple, car
les autorités américaines avaient été mises
au courant de ce commerce interdit…
Le capitaine risquait le peine de mort, il
débarqua les esclaves dans des marais
pendant la nuit.
William
Foster emmena
son navire plus
loin, dans un
bayou, afin de
le brûler pour
effacer toute
trace du
voyage.
Les restes de l’un des derniers navires
négriers... retrouvés !
Le Clotilda
Un navire négrier
Le but est d’aller en Afrique pour
acheter des esclaves. Le Clotilda est
un navire négrier d’une longueur de
26 mètres, d’une largeur de 7 mètres
et d’environ 2 mètres de profondeur.
Ainsi, le 4 mars 1860, le Clotilda part
vers l’actuel Bénin avec 12 membres
d’équipage à son bord. Là bas,
W.Foster échange 9000 dollars
contre 110 esclaves.
Le chemin du retour fut assez rapide
car le convoi était de retour aux
alentours de début Juillet.
Le Clotilda ou du moins ses restes se
sont donc retrouvés dans le Mobile.
Presque 160 ans plus tard, en 2018, ces
restes ont été retrouvés, par Ben Raines.
En effet, après un asséchement de haute
envergure, les morceaux du bateaux ont été vus. Grâce à des
matériaux de constructions et des caractéristiques techniques
«rares», il a pu être identifié assez rapidement. Actuellement, tous les
restes n’ont pas été sortis de l’eau mais l’opération serait en cours.
C’est une découverte presque historique bien qu’il ne reste que très
peu du navire.
Les esclaves qui ont réussi à s’enfuir, se sont réunis et ont bâti
ensemble le quartier d’Africatown. Leurs descendants voudraient que
les restes du Clotilda soit gardés et exposés au sein de la ville afin de
garder en mémoire l’histoire de tous ces gens…
Sources
https://pierrickauger.wordpress.com/ (via des
articles du Monde et de France Info)
Radio Canada
https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/199/epa
ve-dernier-negrier-americain-sombre-passe
Timothy Meather
https://atelieremploi.fr/wiki/Timothy_Meaher
Clotilda. Wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Clotilda_(navire)
National Geographic
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/lepave-
du-dernier-negrier-damerique-est-dans-un-etat-de-c
onservation-remarquable
Malgré plusieurs
accusations, ni le
demandeur
d’esclaves, ni le
capitaine n’ont
été condamné.
Toute une
histoire !
Bateaux Négriers
Julie H.
Julie D.
Océane
Coline
Nous nous sommes
également rendus
aux archives
municipales, au Fort
de Tourneville. Là
bas, il nous a été
possible de
découvrir des
registres d’esclaves,
des journaux de bord
ou encore des lettres
de négociants.
Autour du lycée...
À la maison de l'armateur, au
quartier Saint François et aux
archives du Havre
Toute une
histoire !
« À l’occasion de notre
projet esclavage, nous
avons pu effectuer
plusieurs activités en
rapport avec celui-ci. »
Nous avons pu visiter la maison de
l’Armateur, qui est une maison
datant du XVIIIème siècle réalisée
par l’architecte Paul-Michel Thibault
et désormais transformée en musée.
Elle appartenait au négociant Martin
Foäche, qui a participé au
commerce triangulaire. Nous avons
donc pu découvrir comment était sa
vie avec des domestiques, ainsi que
le style de l’époque : néoclassique.
La découverte du quartier St
François nous a permis de découvrir
un peu plus l’architecture de
l’époque et surtout le passé négrier
du Havre. C’est madame Gernidos
qui nous à fait cette visite, elle nous
a donc appris beaucoup de choses
sur l’histoire de l’esclavage au
Havre.
Julie D.
Julie H.
Océane
Coline
Madame Gernidos de l’association
« Mémoires et partages » est venue
faire une conférence au CDI pour nous
expliquer l'histoire du Havre et la vie des
esclaves.
Toute une
histoire !
Les élèves de Première s’en mêlent
« C’est quoi le
programme ? »
Un groupe de huit élèves de première motivés et
volontaires ayant participé à la session 2021-2022
du projet « Travailler en esclavage » ont poursuivi
le travail cette année à raison d’une heure tous les
jeudis accompagnés de plusieurs professeurs (M.
Rabat, Mme Valognes, Mme Monera, Mme
Parruitte, Mme Le Gal Nigaise et Mme Moreau).
Huit élèves
Leur travail consiste également à réfléchir aux
informations à indiquer sur les plaques de rues
du Havre comme celle du Lycée, la rue Jules
Masurier, ancien Maire du Havre et négrier. Ils
ont sollicité Mr Gastinne, 1er
adjoint à la Mairie du
Havre, pour qu’il entende leurs propositions à ce
sujet. Le rendez-vous est fixé et les élèves lui
présenteront leurs travaux le vendredi 5 mai 2023
et notamment un micro-trottoir réalisé auprès de
Havrais. Ils aimeraient qu’une explication plus
importante soit mentionnée sous les plaques de
rue.
Ils ont participé à plusieurs manifestations avec
les secondes et à d’autres de leur côté. Les
jeudis, ils ont travaillé sur plusieurs thématiques.
Ils ont, notamment, fait des recherches
approfondies sur la capoeira, réalisés quelques
croquis en vue de produire une fresque à
exposer à la maison des Lycéens. Ils travaillent
depuis février avec une professeure de Français
et de Théâtre, Mme Paruitte, dans l’optique de
réaliser une plaidoirie à partir de l’exemple du
procès du film « Amistad ».
Commémorer
Informer
Une histoire
du code noir…
à travers quelques
articles
Jean-Baptiste
Colbert
Né le 29 août 1619.
Mort le 6 septembre 1683
C’était l’un des principaux
ministres de Louis XIV.
C’était l’auteur du code
noir.Colbert a joué un rôle
dans l'organisation et la
réglementation de
l'esclavage dans les
colonies antillaises.
Article 16
Défendons pareillement aux esclaves appartenant à
différents maîtres de s'attrouper le jour ou la nuit
sous prétexte de noces ou autrement, soit chez l'un de
leurs maîtres ou ailleurs, et encore moins dans les
grands chemins ou lieux écartés, à peine de punition
corporelle qui ne pourra être moindre que du fouet et
de la fleur de lys
Article 44
Déclarons les esclaves être meubles et comme tels
entrer dans la communauté, n'avoir point de suite
par hypothèque, se partager également entre les
cohéritiers, sans préciput et droit d'aînesse, n'être
sujets au douaire coutumier, au retrait féodal et
lignager, aux droits féodaux et seigneuriaux, aux
formalités des décrets, ni au retranchement des quatre
quints, en cas de disposition à cause de mort et
testamentaire.
Article 55
Les maîtres âgés de vingt ans pourront affranchir leurs
esclaves par tous actes vifs ou à cause de mort, sans qu'ils
soient tenus de rendre raison de l'affranchissement, ni
qu'ils aient besoin d'avis de parents, encore qu'ils soient
mineurs de vingt-cinq ans.
Toute une
histoire !
Articles...
David
Seth
Youssra
Lana
Les plantations au XVIIe siècle...
Ce n’est pas le sujet dont on parle le plus concernant
l’esclavage, or, selon nous, c’est l’un des sujets
principaux de l’esclavage.
On ne voit pas le corps de l’acteur, ça fait penser aux esclaves qui
pouvaient pas utiliser leur corps comme ils voulaient. Le maître
contrôlait le corps de l’esclave, c’est pour cela qu’on ne voit que sa
tête de dos. L’arrière-plan (les plantations) prend pratiquement toute
la place dans le cadre.
Les esclaves sont emprisonnés dans une cage sur le dos de
cheval. Ils sont dans une cage, ils sont traités comme des animaux
et déshumanisés. Ils ne sont plus libres de leurs droits.
Le contremaître est jeté à terre par un esclave. En arrière-plan on
voit des esclaves qui travaillent sur la plantation et semblent
ignorer la scène. Aucune peur se fait ressentir de la part des
esclaves car si une peur est montrée, ils se feront frapper donc ils
ignorent la scène.
L’esclave prend la fuite et traverse toutes les plantations. Il ressent
la déshumanisation des esclaves et le sentiment de peur
permanent qu’on peut voir sur l’expression de son visage.
« En réalité les esclaves travaillaient dans les plantations pour récolter des céréales pour satisfaire leurs
maîtres, ce n’était pas un travail pour les maîtres donc ils confiaient ce travail aux esclaves. »
Images : captures d’écrans du film CASE DÉPART, décrivant la vie des esclaves depuis le XVIIe siècle
Toute une
histoire !
Le film qui retrace la vie des esclaves au moyen-âge avec
«humour» va nous servir de support. La bande-annonce est
disponible sur le web :
https://www.youtube.com/watch?v=rIhuLZ9d1w8
Oscar
Amory
L’esclave est face a son maître dans les plantations. Le
spectateur est plongé dans le vision du maître. On est contraint
de s’identifier au maître , le maître est présenté de dos donc on
est dans sa vision.
LES PLANTATIONS
D’ESCLAVES
AU XVII SIÈCLE
Les plantations...
Après la fiction…
Aux États-Unis, l'esclavage
était pratiqué essentiellement
dans les plantations de tabac
puis de coton...
Préparation
du
tabac
par
des
esclaves,
colonie
de
Virginie,
vers
1670.
Wikipédia
«Les premières plantations de canne à sucre, de cacao, de tabac et de coton des Amériques étaient
entretenues et récoltées par des esclaves africains contrôlés par des maîtres européens.»
Sur la plantation, l’esclave était considéré comme un outil. Les conditions de vie et de travail étaient
difficiles et déterminées par un objectif de rentabilité.
La plupart des esclaves travaillaient dans les champs. Ils travaillaient rarement la nuit mais plus souvent
le jour sous la forte chaleur. Il travaillaient aussi dans les sucreries et les forges.
"Enslaved people working in 17th-century Virginia," by an unknown artist, 1670.
«Défini comme un «outil animé» par Aristote, l’esclave se distingue du serf, du captif ou du forçat
(conditions voisines dans l'exploitation) par l'absence d'une personnalité juridique propre.»
(Wikipédia)
Dans cette citation on lit que...
«Le chemin des marchands d'esclaves partait des ports atlantiques ; ils échangeaient des produits
manufacturés contre le « bois d'ébène » et les revendaient pour les plantations. Les nations
principales le pratiquant étaient l'Angleterre, le Portugal, la Hollande, la France.»
«La plupart des esclaves de plantation étaient donc expédiés d'Afrique, dans
le cas de ceux destinés aux colonies portugaises, vers un dépôt de détention
comme les îles du Cap-Vert. Ici, on leur donnait un certain nombre de leçons
de base de portugais et de christianisme, ce qui les rendait plus profitables
s'ils survivaient au voyage vers les Amériques. Ces leçons apaisaient
également la conscience des commerçants dans ce sens que, selon eux, les
esclaves en tiraient partie d'une manière ou d'une autre et cela leur
donnaient l'opportunité d'obtenir le salut éternel.»
Mark Cartwright, traduit par Babeth Étiève-Cartwright.
https://www.worldhistory.org/trans/fr/2-1795/la-vie-dans-une-plantation-de-canne-a-sucre-coloni/
selon Mark Cartwright...
Toute une
histoire !
Oscar
Amory
Toute une
histoire !
L’esclavage
des enfants
d’Amérique latine
D’hier à aujourd’hui
Vers
l’abolition
de
l’esclavage :
1823 : Chili
1824 : Costa Rica
1826 : Bolivie
1829 : Mexique
1830 : Uruguay
1838 : Nicaragua
XVI e siècle : début esclavage
Surnom des enfants esclaves: « les
Ingénus »
Leur travail : tâches diverses dans les
plantations.
1871 : loi du Ventre Libre pour libérer les
enfants nés en esclavage. Les enfants
restaient chez leur maitre jusqu’à leur
majorité (21 ans) puis soit, ils demeuraient là
soit le maître les remettait au gouvernement
pour qu’ils deviennent libres.
1885 : encore 400 000 enfants travaillaient
dans des plantations.
1888 : Abolition de l’esclavage
1890 : un demi-million d’enfants libérés à la
majorité.
Brésil
1821 : José de San Martin (militaire et
homme d’état argentin) décrète la liberté
de tous les enfants lorsqu’il fut Protecteur
du Pérou.
Déjà en 1815, il fit appel à des corsaires
pour capturer et attaquer des navires
transportant des esclaves pour les libérer.
Source
Wikipédia
Pérou
Aujourd’hui
17,4 millions
d’enfants sont astreints
au travail
en Amérique latine !
En général, ce sont les
parents qui vendent leurs
enfants car ils sont trop
pauvres ou car ils ont des
dettes. Ils sont soumis à la
prostitution, la
pornographie. Les enfants
sont forcés dans des
conflits armés
recrutements pour trafics
de stupéfiants et des
susceptibles formes de
travaux de nuire à la santé.
Source : Organisation Internationale du Travail
Hayman
Mohamed E.
Le marronnage
Esclaves en fuite
Source
Wikipédia et wikimedia commons
Toute une
histoire !
Tommy
Valentin
Une vie de mulâtre
« Un mulâtre naissait libre. Il jouissait de sa position de descendant
de Blanc. Il pouvait suivre des études. Il pouvait posséder des
terres et des esclaves. Tout ceci était possible avant que le Code
Noir ne régisse sur le sujet en raison de la multiplication des
naissances de mulâtres. Beaucoup de femmes noires tentaient
d'épouser des hommes blancs ou encore d'avoir un enfant avec un
Blanc pour que leur enfant naisse libre. A partir du Code Noir de
1685, tout enfant naissant d'une femme noire adoptait le statut de
sa mère et naissait donc esclave.
L'inverse, à savoir une femme blanche et un esclave était quasi-
inexistant.
La situation du mulâtre n'était pas pour autant la meilleure car de
nombreux mulâtres nés de relations amoureuses ou de viol entre le
maître et ses esclaves (domestiques) n'étaient pas reconnus. D'un
côté, il suscitait la jalousie des Blancs déçus de voir de nouvelles
personnes se mêler à leur table et avoir les mêmes droits et
la haine de Noirs de voir des gens qui avaient en partie leur sang
les renier pour manger à la table du Blanc. »
Toute une
histoire !
Le sort des enfants
« Désormais, et de ce fait, seuls les enfants dont les
deux parents mariés sont blancs seront juridiquement
reconnus comme légitimes. Les épouses des colons
occupent alors une position stratégique car seuls leurs
enfants sont légitimes.
Les esclaves sont à la fois des partenaires sexuelles
et des domestiques, elles deviennent les génitrices qui
vont donner naissance aux acteurs légitimes de la
colonisation. »
Myriam Paris, « La page blanche. Genre, esclavage et métissage dans la construction de la
trame coloniale (La Réunion, XVIIIe-XIXe siècle) », Les cahiers du CEDREF, 14 | 2006, 31-51
La Rédemption de Cham. Modesto Broncos - Wikipédia
Esclavage et métissage
De 1600 à 1848
Un enfant issu d'une union noir-
blanc est un mulâtre (mulâtresse)
Un enfant issu d'une union
mulâtre-blanc est un quarteron
(quarteronne)
Un enfant issu d'une union
quarteron-blanc est un octavon
(octavonne)
Un enfant issu d'une union
mulâtre-noir est un câpre
(câpresse) ou un griffe (griffonne)
azmartinique.com. Mulâtre. URL : https://azmartinique.com/fr/tout-savoir/lexique/mulat
Enfant mulâtre avec sa mère espagnole et son père noir en
Nouvelle-Espagne, par le peintre espagnol Miguel Cabrera
(XVIIIe siècle). Wikipédia
Émilie
Roumaïssa
20 novembre
Le jour de la conscience noire est
un jour férié brésilien, symbole de
la résistance face à l’oppression.
On commémore la mort de Zumbi
Dos Palmarès, roi du plus célèbre
des Quilombos, assassiné le 20
novembre 1695
Focus sur…
Zumbi
Dos Palmarès
Toute une
histoire !
Qu’a t-il fait d’important?
Zumbi Dos Palmarès était l’un des
grands guerriers qui s’opposa, au XVIIe
siècle, à la traite négrière portugaise.
C’est lui qui, entouré d’esclaves marrons
(esclaves fugitifs), affronta les négriers
portugais et les Hollandais lors de
l’attaque du Quilombo Dos Palmarès. A
la tête de 30 000 habitants de l’état de
Quilombo, il résista pendant près de 50
ans aux attaques incessantes des
envahisseurs. Il pratiquait les coutumes
et les stratégies africaines qui lui ont
permis de résister aux assauts portugais.
Qui était Zumbi
Dos Palmares?
Zumbi Dos Palmarès, né en 1655
dans le Quilombo Dos Palmarès
et mort le 20 novembre 1695, il
était l’un des chefs de guerre les
plus importants du royaume
autonome des Palmarès, fondé au
XVIIe siècle par des esclaves
révoltés dans le Nord-Est du
Brésil.
Zumbi devient
« Francisco »
A l’age de 7 ans, Zumbi Dos
Palmarès est capturé par des
soldats portugais puis confié à un
Père Jésuite Antonio Melo de la
paroisse de Porto Calvo qui le
baptise «Francisco». Il apprend le
culte catholique et étudie le
portugais et le latin.
En 1670, il s’enfuit de la paroisse
pour retourner au Palmarès.
« Busto de
Zumbi dos
Palmares em
Brasília. »
Wikipédia
Kétia
Chloé
Harriet Tubman.https://commons.wikimedia.org/w/index.php?search=Harriet+Tubman&title
Harriet, peu de temps après s’être échappée, rencontra une
communauté de Quakers qui organisèrent le Chemin de fer clandestin
(grand vaste réseau d’évasion). Voir image ci-contre.
On ne connaît pas vraiment les circonstances de son départ mais cela
était nécessaire pour garder son identité secrète. La fuite démarre à la
zone de Preston où beaucoup de Quakers furent présents. De ce lieu
elle fit 145 km de chemin, en prenant des trains de nuit pour échapper
aux « chasseurs d’esclaves ». Le conducteur du train trouva plusieurs
astuces pour la cacher et elle réussit donc à s’échapper en arrivant
vers le Nord, seul endroit sûr pour les esclaves.
Elle fit ce chemin plusieurs fois, mais avec d’autres esclaves, pour les
aider à s’enfuir eux aussi. Elle a fait en tout 16 expéditions où elle
réussit à aider et guider presque 70 esclaves et jamais ne fut attrapée
ni ne perdit un passager avec elle. C’est pourquoi elle fut surnommée :
La Moïse noire ».
Elle donna aussi des instructions à ceux qui voulaient s’échapper
seuls. Sa propriétaire avait demandé une prime de 100 dollars pour sa
capture, mais personne ne sut qu’elle était l’instigatrice de toutes ces
fuites.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harriet_Tubman
Toute une
histoire !
Née entre 1820-1825
Morte le 18 mars 1913
Harriet Tubman est une grande militante de l’histoire de
l’esclavage, car elle a aidé des esclaves à prendre la fuite.
Elle se battait aussi pour la lutte féministe et contre le racisme.
Depuis sa jeunesse elle avait remarqué que l’Amérique ne
changerait pas, ses maîtres avaient été aussi ceux de sa mère
donc Harriet s’occupait de sa fratrie seule.
Elle a aussi enduré des tortures d’autres maîtres pendant son
enfance. En grandissant elle commença à avoir des crises
(d’épilepsie, on suppose) qui perdure tout le long de sa vie.
Elle s’est échappée un première fois en 1849, car son maître
était décédé. Ayant peur d’être revendue, elle décida de
s’échapper avec ses deux frères mais comme ils furent
effrayés, ils retournèrent chez leurs maîtres. Au final, peu de
temps après Harriet s’échappa seule.
Focus sur…
Harriet Tubman
Une grande militante
Le « Chemin de fer clandestin »
Fatine
Océane
Monuments
commémoratifs
Toute une
histoire !
Cette statue de Albert
Mangognès a été inaugurée
en 1967.
Elle représente un marron,
c’est un esclave qui s’est
échappé. À ses pieds, on
voit des chaînes brisées ?
symbole de sa nouvelle
condition d’homme libre. Il
tient aussi une machette qui
servait à couper la canne à
sucre.
Le marron
inconnu, Haïti
African american family
monument (USA)
Inaugurée en 2002, on peut
trouver cette sculpture à
Savannah aux Etats-Unis.
Elle commémore les afro-
américains et montre
« l’histoire invisible de la traite
transatlantique des esclaves »
La sculpture représente une
famille de 4 personnes au
sommet d’un socle en granit.
Ces statues sont présentes
à Stone Town à Zanzibar, à
proximité de l’ancien
marché au esclaves. Les
statues sont dédiées aux
victimes de l’esclavage et
de la traite négrière.
Stone town
(Zanzibar)
Elle a été inaugurée en
1995. Cette porte
symbolise l’ultime étape
du dernier voyage des
esclaves avant leur
déportation. Elle se situe
au bout de la route des
esclaves sur une plage
au sud de Ouidah
Porte du non retour,
Ouidah (Bénin)
On peut trouver cette
statue lors de la visite
de la maison des
esclaves à Gorée. Elle
représente deux
esclaves fraîchement
libérés, les poignets de
l’homme sont encore
entravés de chaînes.
Gorée (Sénégal)
Naëlle
Éva
Anouck
Toute une
histoire !
Journée ?
Journée de la
conscience noire
Au milieu du XVIIIe siècle, la
valeur moyenne d’un esclave lors
de son achat était de 70 à 100
barres de fer.
Sur les côtes africaines, les
trafiquants négociaient les prix
avec les autorités locales et les
courtiers, parfois sans réel
bénéfice.
Lorsque le marché est conclu, les
esclaves sont marqués au fer puis
rassemblés par lot. Ils sont
embarqués sur le navire puis
l’opération est renouvelée un peu
plus loin sur la côte augmentant
chaque fois le nombre d’esclaves.
Sources
Jour de la conscience noire. URL:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_de_la_conscience_noire#/medi
a/Fichier:Black_Conscience_Day_by_Latuf
Anaïs Fléchet. Zumbi, une légende brésilienne. URL :
https://www.lhistoire.fr/zumbi-une-l%C3%A9gende-br%C3%A9
silienne
Zumbi
Francine Saillant et Ana Lucia Araujo. Mort, mémoire et
résistance. URL :
https://www.erudit.org/fr/revues/fr/2006-v19-n1-fr1874/016634a
r.pdf
Pour célébrer la mort de Zumbi
(ancien captif).
20 novembre
Révoltes
Du 16e au 19e siècle le Brésil a
pratiqué la traite négrière, les
esclaves cultivaient surtout la
canne à sucre.
Les révoltes ont commencé au
14e siècle, mais dès la fin du 16e
siècle certains esclaves ont réussi
à s’échapper des plantations pour
former des campements, à la
lisière de la foret, appelés
«Mocambos» ou «Quilombos».
Environ 4 millions de captifs ont
été introduits au Brésil.
Très suivie !
Plus de 850 villes
manifestent pour la journée
de la conscience noire,
10 000 événements sont
organisés en novembre
pour Zumbi.
Kétia
Chloé
Brésil
En ce jour où partout dans le monde sous
l’égide de l’ONU, on commémore les
abolitions de l’esclavage, certains élèves
de notre lycée ainsi que quelques
professeurs se sont rendus à une stèle
commémorative en compagnie de
l’association « Havre mémoires et
partage » afin de rendre hommage à
toutes les victimes du commerce
triangulaire.
Le Havre était à l’époque un
port négrier important, de
nombreuses expéditions y
sont parties.
Journée internationale
pour l’abolition de l’esclavage
Toute une
histoire !
2 décembre 2022
Nous avons ensuite déposé des
fleurs blanches au pied de la
stèle. Mme Gernidos, présidente
de l’association, nous a lu un
poème d’Aimé Césaire issu du
Cahier d’un retour au pays natal.
Cet hommage était très émouvant
et puisant, la stèle est face à la
mer; on pourrait presque imaginer
le port de l’époque où les bateaux
partaient vers l’Afrique ou bien les
Amériques …
Nous avons marché en
silence jusqu’à la stèle,
pour nous souvenir et ne
pas oublier toutes les
horreurs qui ont été
commises durant cette
période.
Cette année, à l’amphithéâtre du lycée,
les élèves de seconde et les huit élèves
du « projet esclavage » ont rendu un
hommage à Aimé Césaire.
Tous ensemble, ils ont visionné un
documentaire sur l’écrivain et homme
politique Martiniquais.
Puis, les élèves de Première se sont
rendus à l’Allée Aimé Césaire récemment
inaugurée au Havre pour lire quelques
textes d’Aimé Césaire en compagnie de
Havrais et de l’association « Havre
Mémoires et Partages ». Des fleurs,
oiseaux de Paradis, ont été déposées
prés de la volière en l’honneur d’Aimé
Césaire.
Le Black History Month est une commémoration annuelle de l’histoire de la diaspora africaine. Il a été mis en place pour la
première fois aux États-Unis en 1976 par le président américain Gerald Ford. Cette commémoration a lieu tous les ans, la
deuxième semaine du mois de février en l’honneur d’Abraham Lincoln. Et pour la première fois en France, à Bordeaux un
premier Black History Month a été organisé en 2018 par l’association « Mémoires et Partages». Puis au Havre, le premier
Black History Month a été mis en place en 2022 par « Havre Mémoires et Partages».
Les élèves de première s’en mêlent...
Black History Month 2023
Aimé Césaire
Toute une
histoire !
Black History Month
Au lycée
On en parle
Aimé Césaire, poète et homme politique martiniquais avec
Philippe Mouillon, plasticien - Wikipédia
Cérémonies du 10 mai
Entre Le Havre
et Pérouse (Italie)
Journée nationale
des mémoires de la
traite, de l'esclavage
et de leur abolition
2023
Fin janvier, le Lycée a reçu une bonne nouvelle
venant d’Erasmus.
Nous avons pu organiser plusieurs voyages scolaires
en Europe dont un en Italie avec le Lycée Galileo
Galilei de Pérouse. Nous avons décidé d’emmener les
huit élèves du « Projet esclavage » ainsi que les
membres du CVL en Terminale et trois élèves de
Terminale, Majors de leur promotion.
Ainsi, ce sont 15 élèves qui partent pour un séjour
linguistique en Italie et c’est l’occasion pour eux de
présenter leur travail mené depuis 2 ans. Ils prévoient
également de lire quelques textes lors d’une
cérémonie organisée le 10 mai 2023 avec leurs
camarades Italiens, tous vêtus de blanc.
Pour la deuxième année
consécutive, les élèves de
Seconde sont invités par
la Mairie du Havre et
l’association « Havre
Mémoires et Partages »
à participer à la
cérémonie en des
mémoires de la traite, de
l'esclavage et de leur
abolition.
Le Havre
Pérouse
1ères
2ndes
Un long
combat
L’apartheid
Pourquoi cet homme brûle-t-il son
passeport en public en 1960 ?
Source de l’image : Wikipédia
URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela#/media/Fichier:Mandela_burn_pass_1960.jpg
En savoir
plus...
Comprendre...
Un long
combat
Focus sur…
Après l’esclavage...
LaségrégationauxUSA
Les
grandes
figures
Né en 1929 assassiné à 40 ans en 1968
Militant pacifiste et non violent afro-américain.
Il organise et dirige
des actions comme le
boycott des bus de
Montgomery ou le droit
de vote des Noirs
américains.
Le 28 août 1963, il
prononce son fameux
discours « I have a
dream ».
Le 25 mars 1965, se
déroule la marche partant
de Salma jusqu’à
Montgomery : son plan est
de marcher pour la justice et
l’égalité entre Blancs et
Noirs. Cette marche fut
probablement la plus
audacieuse et risquée de
toutes ses actions.
Malcolm X est l'une des quatre
grandes icônes des mouvements
afro-américains pour abolir les
discriminations raciales aux États-
Unis de 1954 à 1965.
Malcolm X
Martin
Luther
King
Rosa
Parks
Ruby
Bridges
Née le 8 septembre 1954 dans le
Mississippi, elle est connue pour être la
première enfant afro-américaine à intégrer
une école pour enfants blancs en 1960. À
l'époque où la ségrégation scolaire prend
officiellement fin aux États-Unis. Pour son
premier jour d'école, elle fut escortée par
cinq hommes envoyés par le président
des États-Unis car de nombreux
manifestants racistes et hostiles à la
déségrégation protestaient contre le fait
qu'une enfant «de couleur» aille dans une
école «de Blancs».
Un jour de décembre 1955,
Rosa Parks sortit de l'ombre
par un simple geste qui allait
marquer sa vie et l'histoire des
États-Unis d'Amérique : elle
refusa de céder sa place à un
passager blanc dans un
autobus à Montgomery
(Alabama) alors que le
chauffeur le lui demandait.
Sources
Contributeurs de Wikipédia, "Martin Luther
King," Wikipédia, l'encyclopédie libre,
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Martin_Luther_King&oldid=202455796
(Page consultée le mars 19, 2023).
Contributeurs de Wikipédia, "Malcolm X,"
Wikipédia, l'encyclopédie libre,
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Malcolm_X&oldid=202463550 (Page
consultée le mars 20, 2023).
Contributeurs de Wikipédia, "Ruby Bridges,"
Wikipédia, l'encyclopédie libre,
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Ruby_Bridges&oldid=200410226
(Page consultée le janvier 13, 2023).
Sania
Salomé
Maïssa
Un long
combat
Focus sur…
Après l’esclavage...
ÊtrenoirauxUSA
Le Black
panther party
Le ghetto
d’Harlem
Sources
Contributeurs de Wikipédia, "Harlem,"
Wikipédia, l'encyclopédie libre,
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Harlem&oldid=201112214 (Page consultée
le février 5, 2023).
Contributeurs de Wikipédia, "Black Panther
Party," Wikipédia, l'encyclopédie libre,
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Black_Panther_Party&oldid=201975034
(Page consultée le mars 4, 2023).
Contributeurs de Wikipédia, "Black Lives
Matter," Wikipédia, l'encyclopédie libre,
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Black_Lives_Matter&oldid=202325818
(Page consultée le mars 15, 2023).
Pourquoi Harlem est-il
un quartier noir ?
Ce quartier a longtemps été
considéré comme un ghetto, et
pendant des années, Harlem avait
mauvaise réputation. Cette image
négative était due aux années 80
et 90 où les problèmes de
drogues étaient fréquents. Depuis
les années 2000, le quartier est
réhabilité.
Ancien quartier
résidentiel blanc,
Harlem s'est imposé
au XXeme siècle
comme la capitale
des Noirs
américains, et un
haut lieu de la
revendication
politique et culturelle.
Avant de devenir
l'archétype du ghetto
urbain, avec ses
violences et ses
problèmes sociaux.
Le Black Panther Party (à l'origine le
Black Panther Party for Self-Defense)
est un mouvement révolutionnaire de
libération afro-américaine formé en
Californie le 15 octobre 1966 par Bobby
Seale et Huey P. Newton.
« Il a atteint une échelle nationale avant de
s'effondrer au milieu des années 1970, à cause
de tensions internes et des actions menées par
l'État, en particulier par le FBI. » (Wikipédia)
Origine du nom
et de l’emblème
« L'emblème et le nom de
l'organisation s'inspirent
directement de la Lowndes
County Freedom
Organization (LCFO). »
« C’est un parti né dans le
sillage de la Marche de
Selma de 1965, organisée
par une coalition
d'organisation luttant pour
les droits civiques. »
(Wikipédia)
Le LCFO, est le premier
Black Panther Party.
« Black Lives Matter se traduit par
« les vies noires comptent » ou
« la vie des Noirs compte ».
« C’est un mouvement politique né
en 2013 aux États-Unis qui milite
contre le racisme systémique envers
les Noirs. Le mouvement occupe une
place importante dans les
manifestations et émeutes de l'été
2020 aux États-Unis et dans le
monde, après la mort de George
Floyd. » (Wikipédia)
Jordan, Steven,
Thioro, Slaïna, Nicky
Un long
combat
Ouïghours protestant à Munich
en 2008 - Wikipédia
Paysages du Xinjiang - Wikipédia
Persécution ?
Les ouïghours
Maïssane, Fanta,
Chaïma, Cléma, Enya
Un long
combat
« Le mariage forcé désigne toute union,
qu’elle soit civile, religieuse (...) dans
laquelle une des deux personnes, et
parfois les deux ont subi des menaces
et/ou des violences pour les contraindre à
se marier. »
● ● ●
Selon l’article 16(2) de la Déclaration
Universelle Des Droits de L’Homme
« […] Toute personne a le droit de
choisir son époux et son épouse. »
Les Ouïghours sont une minorité ethnique majoritairement
musulmane et turcique.
Les mariages forcés font partie des méthodes utilisées par
la Chine pour éliminer la culture des Ouïghours et les
assimilés à la société dominée par la dynastie Han.
Ils encouragent les Ouïghours à se marier pour certains
avantages…
En Inde
Il y a 10 ans, 47 % des filles étaient mariées avant
leur majorité mais aujourd’hui ce chiffre est de
27 %. Le mariage forcé en Inde a donc diminué
mais reste fréquent.
Un sondage Ipsos datant de 2013 estime ainsi que
73 % des jeunes Indiennes ayant la majorité
préfèrent que ce soient leurs parents qui
choisissent leur futur partenaire.
La tradition
Une femme sur cinq est mariée avant sa majorité,
l’Inde a le plus grand nombre de femmes mariées
avant 18 ans...
Le mariage forcée en Inde est pratiquée en raison
de la pauvreté et des traditions patriarcales.
Le mariage a des conséquences dramatiques pour
les femmes comme la déscolarisation, et l’accès
réduit à l’information quant à la contraception.
Source : Le fléau du mariage forcé en Inde (opnminded.com)
La Chine veut assimiler les Ouïghours, ce qui s’appelle la « sinisation ».
Dans la province chinoise de Xinjiang, dans l’ouest de la Chine, les femmes ouïghours épousent
des hommes Han, pas par choix mais parce que si elles refusent, elles et leurs familles prennent
le risque d’être arrêtées ou envoyées dans des camps d’internement.
Selon Humanium, la Chine a connu une augmentation marquée de jeunes femmes et de filles
contraintes au mariage et à l’esclavage sexuel.
Contributeurs de Wikipédia, "Viol," Wikipédia, l'encyclopédie libre
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Viol&oldid=20190822
En Chine (Ouïghours)
La Chine contraint les femmes ouïghours à des mariages forcés.
« Les familles les plus pauvres et issues
des castes les plus basses (notamment celle des
Intouchables) sont les principales concernées :
la pauvreté, le manque d’éducation et les
traditions ancestrales rendent le mariage quasi
obligatoire. Des fardeaux pour les familles, les
filles sont dès leur naissance considérées
comme de la simple marchandise… Une mère
vivant au Rajasthan explique à un journaliste de
la chaîne France 24 les avantages du
mariage : « économiser de l’argent, et surtout
dès qu’elles sont mariées, je n’aurai plus de
responsabilités ».
22 millions
de mariages forcés
Source : OIT
Ibtissem, Nesrine,
Gsna, Zoé
Un long
combat
À travers les siècles, l’esclavage a évolué, s’est
modernisé mais il est malheureusement toujours
présent.
Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), 160
millions d’enfants sont obligés de travailler, c’est un
enfant sur dix. Une grande majorité est présente en
Afrique. Les enfants esclaves sont extrêmement utilisés
malgré leur jeune âge, dérobés de leurs villages, de
leurs villes, enlevés à leurs familles, ils sont exploités et
forcés au travail. A cause de leur travail, ils n’ont même
plus le temps d’aller à l’école.
Le travail est dangereux, depuis le COVID-19, des
millions d’enfants supplémentaires sont en danger.
L’esclavage a été aboli récemment dans certains
pays comme La Mauritanie, qui l’a abolie le 9
novembre 1981. Ce fut le dernier pays à avoir
mis un terme à cet acte. C’est en 2007 que le
gouvernement vote une loi qui fait de l’esclave
une pratique criminelle. L’OIT et l’UNICEF
demandent aux dirigeants mondiaux de soutenir
les familles, d’offrir une scolarité gratuite et
d’appliquer les lois contre le travail des enfants.
Novethic. https://www.novethic.fr/actualite/social/droits-humains/isr-rse/168-millions-d-enfants-au-travail-dans-le-monde-144008.html
Pour la première fois
depuis les années
2000, on constate un
progrès pour mettre
fin au travail des
enfants qui fort
heureusement
diminue. Chez les
filles, il y en a 40 %
en moins qui
travaillent contre
25 % chez les
garçons.
Jeune adolescent travaillant
à évacuer la poussière d'un
puits, Gambie, 2008.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_des_enfants#/med
ia/Fichier:Child_worker.jpg
Toujours là Vigilanc
e
LE TRAVAIL FORCÉ
DES ENFANTS
DANS LE MONDE
Un
enfant
jouant
à
casser
des
pierres
-
Wikipédia
Cécilia
Abir
Un long
combat
Esclaves
au XXIe siècle
Alpha Kaba
Maria
Il a survécu
à l’esclavage en Libye. Il est tombé sur des passeurs
qui étaient des esclavagistes modernes. « Je suis
devenu esclave à partir du moment où j’ai été revendu
de main à main » raconte Alpha. « Ce qui se passe
actuellement en Libye, c’est de la barbarie en plein
XXIe siècle. […] Les femmes sont violées, il y a un
trafic humain qui se passe dans tout le pays. Tout
Libyen a le droit d’attraper un migrant, de l’envoyer
chez lui, de le torturer, de lui brancher de l’électricité
sur le corps » explique Alpha.
Il faut que les migrants appellent leur famille pour
qu’ils les libèrent en échange de 2 000 ou 3 000
euros. Et une fois libérés, les migrants risquent d’être
attraper une nouvelle fois quelques jours après.
Parfois, ils les envoient vers l’Italie en petite groupe
pour travailler dans des plantations. Alpha raconte qu’il
s’est sorti de l’esclavage quand il travaillait chez trois
patrons puis l’ont revendu pour M6 pour 3/4 mois.
Il termine ainsi : « Être libre c’est […] de ne pas être
torturé, exploité, et réduit au plus petit degré de l’être
humain ».
En septembre 2011, Maria est arrivée en France
pour rejoindre son père et sa belle mère. Ils l’ont
arrachée aux bras de sa grand-mère qui l’a
élevée. Son père la frappait depuis ses 10 ans et
à son arrivée en France, il a recommencé. C’est
son oncle qui l’a sauvée, son père et sa nouvelle
femme ne l’aimaient pas. Ils lui disaient qu’elle
était incapable de faire le ménage car elle était
lente du fait de son handicap. Elle devait ranger
la chambre de ses frères et sœurs, laver la
vaisselle de toute la famille, passer le balai,
débarrasser la table, faire les lits, nettoyer et
ranger la salle de bains et les toilettes. Si elle ne
le faisait pas, ils la battaient et sa belle mère
l’insultait. Ils la manipulaient et profitaient de sa
gentillesse pour la réduire en esclave
domestique. Elle a voulu se suicider à plusieurs
reprises, ils ont même tenté de la marier de force
mais, heureusement, elle a fuit et a été accueillie
par l’armée du Salut.
Hector
Installé à Marseille avec des copains depuis
plusieurs mois, en provenance d’une ville du centre
de la France, Hector livre dans les cités de Marseille
canettes, sandwichs et repas que son ami prépare
dans son food truck. Parmi ses clients, il y a les
dealeurs qui travaillent pour le réseau de la
Paternelle. Et puis, un jour, tout dérape. Cela fait un
mois qu’il est contraint de travailler
gratuitement comme « guetteur » ou
« charbonneur » (vendeur), quasiment vingt-
quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept,
en remboursement d’une « dette » imaginaire.
Le jeune homme âgé de 25 ans est « gardé » par
deux jeunes gérants de nuit du réseau de la
Paternelle une cité du 14e arrondissement de
Marseille. Hector a vécu une situation d’esclave. Le
récit qu’Hector fait aux policiers, lorsqu’au bout d’un
mois il parvient à s’échapper de la Paternelle, est
glaçant. « J’vais me mettre une balle tout seul si
sa continue, j’ai plus la force de tenir, j’en pleure
tellement sa m’soule. »
Sources
Alpha Kaba. Clique Tv avec
Mouloud Achour
https://www.youtube.com/watch
?v=Ld6A5AVHCI8
https://www.clique.tv/76186/
Maria, une domestique servile.
https://www.armeedusalut.fr/act
ions-sociales/temoignages/victi
me-de-lesclavage-moderne-ma
ria-temoigne
Un homme assis sur un rebord
https://www.pexels.com/fr-fr/ph
oto/photo-monochrome-d-un-
homme-assis-sur-un-rebord-
1484798/
Femme Debout Et Touchant Le
Mur.
https://www.pexels.com/fr-fr/
photo/femme-debout-et-
touchant-le-mur-2036102/
Sources
Louna
Louna H.
Un long
combat
16th january 1993
Hello my name is Iqbal Masih and I’m ten years
old. I live in India. You know, I wish I could
write you something cool about my life but I
can’t; The truth is that my life is really sad.
Let me tell you what a usual day in my life looks
like. I wake up at 4 am and I work from 4 am to
2 pm. I am so exhausted ! I am chained to a
carpet-weaving loom all day long. Do you realise
how cruel that is ! After that I can go home and
sleep. You would probably ask me why I’m still
doing this job but the worse is that I’m only paid
with a meager meal. I don’t eat enough, if I
continue like this I’m probably gonna die. I’m
desperate and miserable !
Fictional
testimonies
Dear diary
I’m tired of this work, I’ve had enough !
I want to go back to my beloved country
I miss my home, my family.
What a miserable life !
This ignorant and terrible master doesn’t give
me the money, that i deserve.
Instead, he keeps it forcing me to work, and
beating me up .
I don’t have the right to make a mistake
people are so mean, I was only five years old !
Am I going to see my family ? At least once,
maybe someone will notice me and help me to
be free ! I wish I had never met those
horrible kidnappers.
Hello my name is Ahmed, I’m 5 years old.
I was born in Bangladesh.
I suffer from modern slavery, I’m was
kidnaped at the age of three years old and I
am forced to work as a camel jockey in the
United Arab Emirates.
I’m so scared !
How cruel my master is !
I would like to go back my home and see my
mother.
I wish I had never been forced to work as
a camel jocker. He keeps everything I win !
My name is Iqbal Masih, I live in India, when
I was four years old I became a slave because
my parents sold me into slavery . For the next
six years, I remained chained to a carpet-
weaving loom most of the time, tying tiny
knots hours after hour, what a difficult job. I
am not paid.
My master is extremely violent and aggressive,
my job is hard and difficult.
I miss my parents, my family and my friends.
I’m so sad and hungry I would like to be with
my parents
Dieusibon
When I was 14, I lived with my aunt, she beat me
up , I had to clean the dishes, the house, everything.
I also had to get water when there was no left. I
was working hard and I was in so much pain that I
couldn’t move, but my aunt beat me up, I didn’t work
anymore. How sad I am !
One day, my aunt sent me to fetch water. I refused,
so she took a pot of boiling water and threw it at me
and burned my face and slammed the hot cooking pot
on my hand.
On this day, I ran away and found help from a
shelter in Haiti. I would like to be able to go to school
like my aunt’s children. I wish I hadn’t gone through
all this !
« We studied the stories of several child labourers and slaves. First, Iqbal Masih, a Pakistani activist who was sold by his parents
when he was 4 in order to work in the carpet weaving industry. He escaped when he was 10 and started to denounce slavery, He
was then awarded the Reebok Human Rights Prize but was shot down when he was 12, his dream was to become a lawyer . Then
we read about Ahmed who was a Bangladeshi boy who was kidnapped and taken to the United Arab Emirates and forced to
become a camel jockey. Fortunately, an official recognised him and he was given back to his family. Finally , Dieusibon was his
aunt's slave, he had to work hard as a domestic servant in Haiti and was refused access to education. He was also beaten up. »
Wikipédia, "Iqbal Masih".
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Iqbal_Masih&oldid=202199241
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Élèves
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Un long
combat
Le sport
et l’esclavage
Gladiateurs
Jusqu’à
la mort !
Du temps des romains, les
gladiateurs étaient des
combattants entrainés à se
battre entre eux aux jeux de
l’amphithéâtre : c’était un
spectacle.
Les gladiateurs combattaient
à l’épée, ils étaient des combattants
qui s’affrontaient généralement par
deux. Chaque gladiateur possède
une catégorie d’armes appelée
ARMATURA. Ainsi,ils ont une
panoplie et des techniques de combat
spécifiques. Il s’agit de combats
d’hommes très sportifs et rarement
des femmes ou des enfants.
Ils vivaient dans des cellules, dans
une forteresse dont on ne pouvait
sortir que par une seule porte. Ils
étaient esclaves et appartenaient à un
maitre. Leur travail était de se battre
et les meilleurs pouvaient espérer
obtenir, un jour, leur liberté.
Capoeira
Ce sont des esclaves qui
combattent mais comme le
combat était interdit, ils
cachent cet entraînement
derrière une danse. Cependant,
ils ne se tuent pas. La capoeira
se passe principalement au
Brésil. Aujourd’hui, c’est un
sport national après avoir été
longtemps interdit.
Entre lutte antique et boxe, les esclaves
étaient forcés à combattre entre eux pour
donner du spectacle à leur maître Cela allait rarement jusqu’à la
mort sauf si la mise était élevée et « valait la peine » de perdre un
esclave que l’on avait payé cher et entraîné.
La « boxe »
des esclaves
L’esclavage moderne qualifie
les pratiques d’exploitation qui
mettent en péril la dignité et les
droits humains : travail forcé,
privation de liberté,
déshumanisation…
Or, on sait que le Qatar a
employé des milliers de
travailleurs immigrés dans des
conditions horribles pour
préparer le mondial de football
2022 et ses multiples chantiers :
Stades, métros, infrastructures
et cela a coûté la vie à 6750
ouvriers étrangers et nombreux
étaient mal payés. L’ONG
Amnesty international dénonce
dans un nouveau rapport les
conditions de travail des
migrants employés sur le
chantier du Khalifa international
Stadium à Doha.
Sources
Humanité.fr, Novet nic, Wikipédia
Qatar
2022 ?
On constate que le sport, lui
aussi, a été entaché par
l’esclavage passé et
moderne.
Ce qu’on en pense
Louise
Djiby
Un long
combat
Qatar
2022
Enquête
En cette fin d’année 2022, la coupe
du monde était au cœur de
l’attention mondiale, en effet la
coupe du monde était l’événement
phare du football, mais également
à cause des nombreuses
controverses à son sujet.
Dans un article publié le 26 septembre 2013, le Qatar a été accusé
d’esclavagisme sur ses ouvriers qui travaillaient sur la construction de plusieurs
stades qui accueilleront les sélections du monde entier. The Guardian dénonce
les conditions de vies et de travail de 44 travailleurs immigrés népalais, qui
seraient morts entre le 4 juin et le 8 août. Cette enquête s’appuie sur des
documents obtenus à l’Ambassade de Doha, toujours selon le média Anglais,
c’est travailleurs n’étaient pas payés depuis des mois et ce sont vus confisqués
leurs passeports pour les empêcher de quitter le territoire. D’après un porte-
parole, la FIFA est préoccupée par cette affaire et compte prendre des mesures
dès le 3 et 4 octobre 2013 à Zurich lors d’une réunion avec les autorités du Qatar.
Qu’en-est-il presque 10 ans plus tard ? (source : franceinfo)
Esclavagisme ?
Le salaire moyen des
travailleurs au Qatar est de
4113,34 euros. Le salaire
d’un ouvrier étranger au
Qatar, lui, est de 275euros
par mois. De plus, ils ont
190 euros de frais de
logement et de nourriture
lorsqu’ils ne sont pas
assuré par leur employeur.
Ainsi, il leur reste 85 euros
environ une fois tous les
frais retirés. Un rapport
dénonce les conditions de
travail des ouvriers au
Qatar (La nouvelle
république.fr.)
Dans le cas les plus
extrêmes, les ouvriers
étrangers ont travaillé
jusqu’à 18h par jour tous
les jours pendant 5 mois
sans repos. Certains ont
travaillé 18h par jour 6
jours sur 7 alors que selon
les lois du Qatar, un
ouvrier ne devait pas
travailler plus de 48h par
semaine soit 8h par jour et
doit avoir au moins un jour
de repos. 108H, c’est le
temps que certains
ouvriers travaillent par
semaines au lieu de 48h
soit 60h de plus.
Salaires
Sous le soleil ardant du Qatar et une température atteignant les 50°C, ils furent
entassés à 12 dans des chambres d’hôtels miteuses avec aucun accès à l’eau
courante. En effet, ils vivaient dans des pièces faites pour accueillir 4
personnes. Au mieux, ils avaient un seul réfrigérateur- congélateur. << Des
ouvriers ont travaillé 84h par semaine sans être payés>> selon sudouest.fr. On
nous explique aussi sur <<mediasport.fr>> un journal en ligne, « The Bureau of
Investigative Journalism » aurait affirmé que le Qatar aurait essayé de pirater
les comptes de plusieurs personnalités ou encore journalistes qui sont jugés
notamment «trop critiques au sujet de l’attribution du mondial 2022 à l’Emirat»
et du traitement des ouvriers.
Après avoir appris tout cela par rapport aux ouvriers, à quelques minutes de leur match contre l'Islande, les
joueurs allemands ont décidé de protester face à tout ce qui s’est passé en portant chacun d’eux, un maillot avec
une lettre, une fois rassemblé, cela forme, « HUMAN RIGHTS »
Sources des illustrations
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_du_monde
_de_football_2022#/media/Fichier:2022_FIF
A_World_Cup.svg
https://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_du_monde
_de_football_2022#/media/Fichier:Uruguay_
vs_Portugal.jpg
Le sport
Martin, Steve, Nolan,
Mansour
Il est temps de…
Se connaître
Un long
combat
Le mercredi 25 janvier,
nous avons fait une
journée sur le thème de
l’esclavage. Toute la
matinée, en groupe,
nous avons découvert
différentes activités.
La capoeira est une pratique culturelle afro-
brésilienne qui relève à la fois du combat et de
la danse considérée comme une tradition, un
sport et même une forme d'art pour les
esclaves. Les capoeiristes forment un cercle au
centre duquel deux d'entre eux s'affrontent.
Pendant une heure, un intervenant a essayé de
nous faire rentrer dans la tête d’un esclave. La
première demi-heure, il nous a posé des
questions et nous avons discuté de la vie des
esclaves et qu’est ce que leur apportait la
Capoeira. La deuxième partie, on a pratiqué la
« danse » et nous avons appris à s’affronter un
contre un autour d’un cercle. Pour gagner, il
fallait réussir à toucher le pied de l’autre à trois
reprises, après cela le perdant désigné un autre
joueur à sa place.
(Coline, Océane, Julie D. et Julie H.)
Capoeira
Percussions
Danse africaine
Ensuite, nous sommes allés au gymnase où
nous avons fait des percussions avec Kevin.
Nous avions chacun des instruments dont des
djembés, des tambours…
Selon les groupes les consignes étaient
différentes, un groupe à fait des solos et les
autres ont fait des conversations avec les
instruments. Kevin avait une expression qui est
resté dans nos têtes : « Mangez la souris » ça
voulait dire qu’on devait sourire. Au final cette
journée à était très instructive, amusante et
ludique qui valorisait la culture africaine pourtant
réduite de nombreux siècles à l’esclavage.
(Fatine, Océane)
C’est Sofia qui nous a présenté la danse
africaine, on a appris à faire des pas de danse
simples et pour finir par une longue et belle
chorégraphie. Elèves comme professeurs ont
participé à cette séance de danse africaine.
C’était assez drôle et Sofia était très gentille
avec nous ainsi que les deux percussionnistes
qui ont donné du rythme à la danse. (Fatine,
Océane)
Connaître l’Autre et ses pratiques culturelles est
important pour ne pas reproduire les erreurs du passé.
Ainsi, il nous a paru nécessaire de présenter aux élèves
quelques éléments des cultures africaine et brésilienne.
Apprendre à connaître l’Autre qu’il soit éloigné ou proche
géographiquement et/ou culturellement. C’était
également un moment de l’année pour les élèves
d’apprendre à mieux se connaître entre eux, en dehors des
cours.
Un jour, nous avons étudié les danses
africaines. C’était drôle et cool. C’était une
bonne expérience. L’autre activité consistait à
jouer du sagban et du dunumba (tambours
africains). J’ai beaucoup aimé le professeur.
J’ai toujours aimé la batterie, alors pour moi
c’était une excellente occasion de jouer.
(Mathéo arrivé en Janvier au lycée)
Une scène m’a traversée :
celle dans laquelle ils
apprennent la bible avec des
enfants. D’un côté, ils sont
esclavagistes devant les
enfants, et de l’autre, ils
sont religieux, alors que toute
religion interdit le racisme et
la violence.
Je pense que Steve Mac
Queen a fait ce film car
l’esclavage a eu un gros
impact dans le passé, car cela
a fait des morts, produit du
commerce…, alors qu’on est
tous les mêmes. »
La scène dans laquelle
Platt a été obligé de
fouetter Patsey, car
elle était allée
chercher du savon m’a
fait trop mal au cœur.
Diariata
Steve Mac Queen a choisi
de réaliser ce film pour
montrer au monde entier
qu’à cette période les noirs,
c’étaient comme les chiens
des blancs, et que les blancs
étaient leurs maîtres et
qu’ils les faisaient travailler
jusqu’à la fatigue.
Noah
Ce qui est le plus effrayant
dans ce film, c’est qu’il est
impossible de s’imaginer à la
place des personnages,
puisque c’est un drame qui ne
peut pas être imaginé, mais
vécu. J’ai aimé le personnage
joué par Brad Pitt : c’est un
travailleur qui croit en
l’égalité.
Théo
Il y a eu des scènes que je n’ai
pas su regarder ; c’était trop
dur, j’avais mal pour eux.
La façon dont la plupart des
négriers traitaient les noirs
donnait l’impression que ce
n’était que des animaux. »
Mallory
Cela m’a énormément
touchée : j’ai éprouvé
de la tristesse, de
l’empathie. La scène qui
m’a énormément
touchée est celle où
cette femme se fait
fouetter.
Durant ce film, j’ai ressenti
de la tristesse, de la pitié et
de l’incompréhension. Une
scène marquante : quand
Platt a demandé une faveur
à l’esclave blanc, mais que
celui-ci est parti le dénoncer à
son maître.
Adam
Que les humains aient pu faire ça
m’a dégoûté. J’ai ressenti de la
haine aussi : les personnes étaient
sans cœur, cruelle, pour des choses
futiles. Le maître, Edwin Epps, est
un homme sans cœur ; il n’a pas de
pitié et pense que les personnes
noires sont sa propriété et non des
humains. Il a fait des choses
atroces.
Mohammed
Sedra
Aaliyah
J’ai ressenti énormément
d’émotions, parce que les
noirs se faisaient fouetter
pour rien ; ça m’a donné un
sentiment de colère,
surtout le moment où la
femme est attachée à un
poteau. »
Noah
Leny
Steve Mac Queen a
choisi de réaliser ce film
pour que l’histoire et ce
qu’ont subi les personnes
noires ne soient pas
oubliés, et que cela ne
recommence plus. Mais
aussi pour sensibiliser au
racisme, car il y en a
encore beaucoup. Elyes
Ce film montre qu’il ne
faut pas se fier aux
apparences, ni faire
confiance aux inconnus.
Comment peut-on traiter
des êtres humains comme
ça ?
Fatiha
Les deux scènes qui m’ont
marqué sont les moments
où tous les esclaves noirs
chantent autour de la
« tombe » d’un des leurs.
Cette scène m’a beaucoup
touché. (…)
Florentin
a choisi de réaliser ce film pour
dénoncer les horreurs de l’esclavage
de la façon la plus réaliste possible
pour bien se rendre compte de la
tragédie de l’esclavage. Il a
d’ailleurs choisi de se fonder sur les
écrits de Solomon Northup
pour avoir des faits réels sur
lesquels se baser lors de la
réalisation du film. »
Clémence
Un long
combat
Steve Mac Queen...
Je ressentais de la
haine contre leur chef,
et un sentiment de
peine vers les
esclaves. Par exemple,
ils ont séparé une
mère de ses enfants.
Alcidia
Élèves
de la
2nde 1
Un long
combat
Le film 12 Years a Slave de Steve McQueen m’a extrêmement marqué sur plusieurs aspects. Premièrement, il y a la
façon de filmer : j’ai trouvé que le cadrage était très bien réalisé et que le réalisateur de ce film n’avait pas hésité à
filmer la brutalité de certains coups portés envers les esclaves. Ce que j’ai bien aimé aussi, ce sont les gros plans
sur les visages terrorisés des esclaves quand leur maître, Edwin Epps, allait vers eux.
Pour continuer cette critique, le choix de cette mise en
scène est vraiment bon selon moi, car je trouve que la
façon de résumer douze ans d’esclavage en deux
heures, comme l’a fait Steve McQueen, est la
meilleure possible : le choix de montrer sa vie d’avant,
sa capture, la façon dont il s’est fait avoir, les
conditions atroces vécues pendant l’esclavage, mais
aussi sa libération et les retrouvailles avec sa famille.
Les scènes choisies ont été très pertinentes, car elles
ont bien démontré les choses qu’il fallait pour un très
bon film.
Mais encore, comment parler de
ce film sans citer les personnages
qui sont très bien écrits, et surtout
les comédiens qui ont très bien
joué. Chaque rôle a été tenu : on
avait l’impression que c’était réel,
que les acteurs comme Michael
Fassbender qui joue Edwin Epps,
le propriétaire d’esclaves, était
vraiment mauvais. Il faisait
réellement peur. Le rôle de Brad
Pitt qui jouait Samuel Bass dans le
film est très important, car il montre
qu’il y avait quand même des gens
de raison parmi les blancs, des
gens qui savaient que l’esclavage
était un crime et ne devrait pas
avoir lieu pour qui que ce soit.
Et enfin la thématique du film, qui est
l’esclavage, a été très bien mise en valeur, car
les étapes de l’esclavage ont été
excellemment démontrées, que ce soit quand
il se fait capturer, ou encore quand il se fait
vendre, et surtout quand, durant les 12 ans où
il va être fait comme esclave, il va devoir
travailler sans s’arrêter toute la journée, à
effectuer des tâches ingrates, et en plus de
cela, sera fouetté s’il désobéit, ne serait-ce
qu’une seule fois.
Ismaël
C’est l’histoire d’un homme qui s’appelle Solomon, qui était
libre à New York avec sa famille, mais qui est devenu esclave
pendant 12 ans, car il s’est fait droguer par deux personnes,
qui lui ont pris tous ses papiers qui prouvaient qu’il était libre.
Ce film a été créé par Steve McQueen qui a choisi comme
mise en scène de réaliser plusieurs plans séquence et qui a
fait preuve d’une grande maîtrise en donnant à voir l’évolution
des personnages, grâce à des cadrages impressionnants. Sa
façon de filmer était toujours proche des personnages : sur
certaines scènes du film, il a voulu nous faire ressentir du
dégoût envers certains personnages, comme par exemple
lorsque Patsey se faisait frapper par le maître.
En conclusion, ce film nous a montré la maltraitance, la
douleur qu’il pouvait y avoir à cause des maîtres, mais que,
par miracle, certains esclaves pouvaient être sauvés de ce
cauchemar : c’est ce que le réalisateur a voulu nous faire
passer comme message, selon moi. Voilà l’histoire de
Solomon, en Amérique, dans les plantations de champs de
coton.
Antoine
Qu’est-ce que cela fait d’être
un esclave ? Le film Twelve years a
slave répond parfaitement à cette
question.
En effet, dans ce film, nous allons
suivre l’histoire de Solomon, un joueur
de violon, qui va se faire droguer par
deux inconnus qui vont le capturer et
qui va devenir par la suite un esclave
sous le nom de Platt. Nous allons voir,
à travers ce film, son quotidien en tant
qu’esclave, et comment il va réussir à
se sortir de cette situation. Dans le
film, le réalisateur Steve McQueen
met en valeur les plans où l’on voit les
esclaves en train d’être maltraités : ce
sont des plans très intéressants, car,
premièrement, on voit la violence qui
peut provoquer de la peur, du dégoût
jusqu’à ne plus pouvoir voir ces
scènes, et qui peut faire souffrir aussi
le spectateur.
De plus, si l’auteur a voulu choisir cette
histoire, car c’est une histoire qui pour moi
dénonce ce qu’il s’est passé dans le passé, il
veut surtout en témoigner : c’est un
témoignage rempli d’humanité. Il veut
interpeler les spectateurs en leur disant :
« regardez la cruauté que l’on a pu faire,
toute cette violence ! ». Il veut que l’on se
rende compte de ces faits. Même si ce film
reste tout de même très intéressant, les
transitions de certains plans restent pour moi
très incompréhensibles : nous pouvons
parfois perdre le fil. Par exemple, c’est le cas
lorsque Platt change de maître : on ne sait
pas du tout ce qu’il s’est passé.
Mais cela demeure un film très intéressant
pour l’histoire de l’humanité et qui répond à
plusieurs questions.
Matteo
3 critiques
Élèves
de la
2nde 1
Un long
combat
Douze ans d’esclavage, douze ans de douleur.
Une histoire de violence et de souffrance.
L’histoire de Solomon Northup
Un homme libre, un homme noir pris au piège.
Arraché à son nom, à sa famille,
Et vendu comme une marchandise,
Déshumanisé.
Forcé de travailler dur, oppressé.
Malgré la peur, une lueur d’espoir,
Le courage de résister à la cruauté,
La force de lutter pour sa liberté,
Une volonté de vaincre, de survivre, de ne jamais
Abandonner.
Déterminé, malgré les obstacles,
Il retrouve sa liberté.
Au-delà de la souffrance,
Une histoire de valeur,
Un rappel sombre,
Une leçon pour nous tous, de ne jamais oublier.
Solomon Northup, un symbole de la résistance.
Samir
6
po
èm
es
Les noirs étaient terrorisés
Ils subissent des atrocités
Solomon était soumis, dominé
Les blancs l’ont privé de son humanité
Les familles sont séparées, divisées
Les blancs n’avaient pas de pitié
Ce n’était pas une vie de rester là
Seulement pour un lit, un grabat
Solomon était un violoniste talentueux
Il a été piégé, malmené, kidnappé
Solomon, déporté en Nouvelle-Orléans
Flavien
Ma famille, ma demeure du bonheur
Ma femme, ma fille, mon fils, amours éternelles
Cette perte serait mon plus grand malheur
Laissant une inébranlable séquelle
Comme un petit arraché de son nid
Toujours à leurs côtés mais pourtant solitaire
L’impression de les avoir quittés hier
Et aujourd’hui, me voilà, sans vie
Autrefois, dans mon lit endeuillé
A présent dans mon champ de blé
Résigné, fouetté de mon corps grelottant
Sans échappatoire, sans espoir, un être noir
Méconnaissable face au miroir
Et cela pendant 12 ans
Théo
Derrière les barreaux, tristesse, douleur,
désespoir,
Injustice aux fortes mélanines,
Lourd poids sur le dos, au bord de la famine,
Vie d’avant, il aimerait revoir.
Noirs, champs, blancs, contents,
Déportés, maltraités, méprisés,
Malveillants, argent, méprisants,
Cicatrices au dos, cœur ruiné,
Voilà le quotidien de ces derniers.
Sarah
Esclavage,
Torture,
Atrocité et cruauté,
Une barbarie incompréhensible,
Une sauvagerie infâme,
Une inhumanité vécue,
Violences répétées,
Femmes violées,
Hommes tués,
Enfants exploités,
Vies ruinées.
Ozma
12 ans.
12 ans comme un esclave, je tombe.
Je plonge dans les tréfonds des ténèbres
12 ans comme un esclave, je souffre
D’une cruauté, d’une véhémence sans nom
12 ans comme un esclave, je brûle
D’une chaleur qui m’inonde et me noie
12 ans comme un esclave, je suis condamné
Aucun espoir dans les abysses de l’éternité
Il est trop tôt mais bien trop tard
Pour échapper à l’inhumanité déshumanisante
Il ne fait plus jour la nuit
Car l’espoir est totalement parti
Je ne suis plus libre
Et je ne le serai plus jamais
Mais un miracle un jour survient
Je ne pouvais plus en rêver
Mais me voilà enfin débarrassé
De toutes ces brutales atrocités
Je suis libre
Et j’espère l’être pour toujours
Clémence
Élèves
de la
2nde 1