Bonne nouvelle, les statistiques du marché du travail des Québécois se compare de mieux en mieux à celui de nos voisins Ontariens et Canadiens. Ce n’est pas grâce aux Boomers. C’est grâce aux jeunes.
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Le taux d’activité des jeunes Québécois dépasse l'Ontario
1. Nouvelle historique pour la prospérité du Québec :
le taux d’activité des jeunes Québécois dépasse celui des
Ontariens depuis quatre ans.
En revanche, nos Boomers travaillent moins que les Ontariens
Par Charles-Albert Ramsay
Bonne nouvelle, les statistiques du marché du travail des Québécois se compare de mieux en
mieux à celui de nos voisins Ontariens et Canadiens. Et ce n’est pas grâce aux Boomers. C’est
grâce aux jeunes.
Première bonne nouvelle, le taux de chômage du Québec est dorénavant plus faible ou égal à
celui de nos voisins. En septembre, l’Ontario et le Québec affichaient un taux de chômage de 8
pourcent. Pour une première fois depuis longtemps, il n’est pas plus difficile de trouver un
emploi au Québec qu’ailleurs.
Encore, et plus significatif. Les jeunes Québécois travaillent plus que jamais.
2. Du coup, les taux d’activité et d’emploi sur le marché du travail ne cessent de grimper. En fait, ils
ont dépassé les taux de l’Ontario pour la première fois en 2006. La tendance semble se
maintenir.
Dans le premier graphique, on voit bien que le Québec tient « son bout du bâton » en 2009,
pour ce qui est de l’ensemble de la population active. Pour l’ensemble des groupes d’âge, les
données du Québec les plus récentes indiquent un taux d’activité encourageant, de 65,6
pourcent en septembre 2010. C’est-à-dire que les deux-tiers des Québécois avaient un emploi,
ou en cherchaient un.1
Le taux d’activité est donc encore légèrement inférieur à celui de
l’Ontario (67,3 pourcent).
Ce qui est nouveau, c’est la colonne des 25-44 ans. Le taux du Québec (87,4 %) dépasse celui de
l’Ontario (86,7 %). Le phénomène vient autant des hommes que des femmes. Ces dernières
semblent faire des gains au Québec grâce aux récents programmes de soutien à la famille
comme les congés parentaux et les garderies à sept dollars. Dans le deuxième graphique, on voit
bien qu’il s’agit d’un rattrapage efficace qui a pris son élan en 1996.
1
Ce taux est assez élevé et oscille tout juste au-dessous des 66 pourcent depuis 2003. En fait, ce taux ne
cesse de grimper depuis 1976, alors qu’il était de 58,8 pourcent. Ceci est un phénomène normal en
Occident. Données de Statistique Canada et de l’Institut de la statistique du Québec.
3. Un deuxième constat émanant du premier graphique : c’est la colonne des 55-65 ans. Les
Boomers Québécois travaillent définitivement moins que les Ontariens. Leur taux d’activité est
de 55,7 pourcent contre 63,2 pourcent en Ontario.2
Dans ce troisième graphique, on voit que les Québécois ont toujours entretenu un écart de six à
huit points de pourcentage avec leurs voisins Ontariens.3
Ceci m’inquiète pour des raisons évidentes d’équité intergénérationnelle. Notre démographie
s’en va en vieillissant. Qui va payer pour les services publics, notamment de santé? Les
travailleurs, pardi! Ceux-ci sont et seront, de plus en plus jeunes.
2
Il faut mentionner que cet écart persiste depuis 1976, et que le taux de participation de 2009 est
nettement plus élevé que par le passé (42,7 pourcent en 1999).
3
Le même portrait se dessine pour le taux d’emploi, qui mesure la part des travailleurs sur l’ensemble de
la population. Il était de 60,3 pourcent au Québec en septembre, légèrement plus faible que celui de 61,9
pourcent en Ontario.