2. LE VITRAIL : COMMENT C'EST FAIT
Le vitrail est une composition de pièces de verres
généralement peu épaisses (de 2 à 4mm),
découpées en formes diverses selon un dessin
prévu à l'avance, transparentes, colorées ou non.
Ces diverses formes de verre sont assemblées
entre elles par du plomb qui est ensuite soutenu
par des barres de fer. Le vitrail constitue le plus
souvent un décor permettant de fermer une
ouverture et laisser entrer la lumière.
Par son principe d'assemblage, le vitrail se
distingue des vitres que l'on connaît aujourd’hui.
On a inventé les vitraux car a l'époque on ne
savait pas faire de grand morceaux de verre. Les
méthodes de fabrication ont peu changé depuis
son apparition dès l'Antiquité car l' identité du
vitrail est l'assemblage de morceau de verres.
A l'origine, cet assemblage avait une fonction
pratique de protection contre les intempéries.
L'utilisation du verre coloré va ensuite donner au
vitrail sa fonction esthétique.
3. LES INGREDIENTS POUR FABRIQUER UN VITRAIL
Plan du
vitrail
Morceau
de verre
Morceau
de plomb
4. LE VITRAIL : A QUOI CA SERT ?
Si le vitrail illumine les bâtiments religieux de milles
couleurs, il a aussi une fonction pédagogique. Illustration
des textes religieux, il permettait d'instruire le plus grand
nombre des fidèles, souvent illettrés.
Contrairement à nos habitudes, la lecture s'opère de bas en
haut et de gauche à droite. Les vitraux à portée de vue
illustrent des épisodes bibliques ou la vie des saints, tandis
que ceux placés en hauteur font le portrait des personnages
bibliques (la Vierge, les apôtres...).
PETITE HISTOIRE DU VITRAIL
L'art du vitrail existe depuis l'époque Mérovingienne (V au
VIII siècle), mais c'est à partir du XIIe siècle que cet art
connaît son apogée (plus grand succès).
Avec l'architecture Gothique (XIII – XIV siècle) les
verrières s'agrandissent, les couleurs se diversifient et les
dessins se compliquent.
Pendant la Renaissance, une technique de peinture et de
gravure sur verre blanc se développe. Elle supprime l'usage
du plomb mais rend l'ouvrage plus fade, ce qui signe le
début de son déclin. Ce n'est qu'avec l'Art nouveau que ce
savoir-faire millénaire renaît.