2. Introduction
La reproduction dans l'espèce humaine
est sexuée.
Ellereproduction rencontre d'un ovule
La nécessite la est le processus au
cours duquel un être vivant produit
issu de l’ovaire par ovulation et d'un
d’autres êtres identique à lui-même,
spermatozoïde au niveau de la trompe
de Fallope fécondation
3. Corps jaune (formé par la
paroi de follicule)
L’ovaire
Follicules avant maturation
Follicule mûr
Trompe de Fallope
Migration de l’ovule
Future ovule Ovaire
Frange de la trompe ou utérus
frange tubulaire
Col de l’utérus
Ponte ovulaire
Follicule de De
Graaf
Vagin
Ovule
Figure2, Coupe d’un ovairede l’appareil génitale féminin
Anatomie et physiologie avec divers follicules ovariens
4. L’ovaire
♀ Deux chez la femmes
♀ Glandes génitales féminines
♀ Situées sous les trompes utérines
5. L’ovaire
♀ Contiennent des follicules : petite
vésicules ou les ovocytes se
transforment en ovules,
♀ Produisent des hormones nécessaires
au bon fonctionnement du système de
reproduction féminine,
6. Les maladies des ovaires
Ovarite (une salpingite)
♀ Une inflammation des ovaires
♀ Généralement consécutive à une
nflammation des trompes utérines.
Fig 3,Ovarite hémorragique chez poulet
7. Les maladies des ovaires
♀ Une tumeur peut se développer à
ses dépens.
♀ Peut être bénigne comme les kystes
ou maligne comme les cancers.
Fig 4,Tumeur solide hétérogène de l’ovaire, fig 5, ovaire controlatéral anormal ausi, vous
contre-indication formelle à la cœlioscopie pouvez voir un corps blanc en fin de cicatrisation
8. Les maladies des ovaires
Insuffisance lutéale
♀ Une insuffisance en deuxième partie du cycle
après l'ovulation d'hormone lutéale
(progestérone)
♀ Deux origines principales :
- Une absence de formation du corps jaune par
absence d'ovulation,
- une mauvaise qualité du corps jaune qui ne
sécrète pas suffisamment
10. SOPK
♀ Syndrome des Ovaires PolyKystiques
♀ = dystrophie ovarienne
♀ = syndrome des ovaires
micropolykystiques)
♀ Décrit initialement en 1935 par Stein et
Leventhal.
♀ la pathologie endocrinienne la plus
fréquente de la femme en période d’activité
génitale.
♀ Affecte 6 % des femmes et constitue la
11. SOPK est bien différent du simple
kyste
Un kyste de l'ovaire :
♀ Une petite poche, remplie d'une sorte de
mucus.
♀ fréquents mais bénins et disparaissent
spontanément, sans nécessiter de
traitement.
12. Fig 6,Volumineux kyste mucoïde de l'ovaire Fig 7, kyste très volumineux
(cyst-adénome mucineux bénin)
13. En revanche
♀ Le SOPK est une maladie chronique
♀ Caractérisée par un déséquilibre
hormonal.
♀ Fréquent et expliquerait plus de 70%
des infertilités.
14. ♀ Se traduit par
♀ La présence sur les ovaires de multiples
kystes
Durs
♀ Des troubles des règles,
♀ D'une pilosité abondante,
♀ De l'acné,
♀ D'une stérilité
♀ Un hirsutisme, une séborrhée, ect
15. Fig 8, ovaire polykystique Fig 9,Ce qu’on voir lors de
l’échographie
16. Causes
Les chercheurs pensent qu'une
résistance à l'insuline ainsi qu'un
déséquilibre entre les hormones males
(ex : la testostérone) et les hormones
femelles (ex : les œstrogènes et les
progestatives qui sont importantes pour
le cycle menstruel) contribuent au
développement de cette affection.
17. Traitements
Traitement de la
surcharge pondérale
Traitement de
l’hyperandrogénie
Le traitement du SOPK est un
traitement symptomatique et Traitement de
ceci jusqu’à la ménopause. l’aménorrhée
Traitement des
anomalies
métaboliques
Traitement de
l’infertilité
18. Traitement de la surcharge pondérale
Il est important d’appliquer des règles hygiéno-
diététiques, comprenant un régime équilibré, un
exercice physique régulier et la perte de poids en
cas d’obésité.
Une perte d’environ 10 % du poids comporte un
effet bénéfique sur l’hyperandrogènie, sur
l’infertilité et sur l’aménorrhée.
Toutes ces mesures permettent de réduire le
risque de complications liées à la grossesse et les
risques de complications métaboliques à long terme.
19. Traitement de l’hyperandrogénie
L’hyperandrogènie est traitée par
une pilule oestroprogestative en première
intention ou par un antiandrogène
(acétate de cyprotérone) combiné à un
œstrogène en deuxième intention.
20. Traitement de l’aménorrhée
L’aménorrhée est traitée par une pilule
oestroprogestative ou par un traitement
progestatif séquentiel en l’absence de
désir de grossesse.
21. Traitement des anomalies métaboliques
Les anomalies métaboliques sont traitées
par des mesures hygiéno-diététiques en
première intention et par les Biguanides
(Metformine 3*500 mg/jour ou 2* 850
mg/jour) ou par les Glitazones en deuxième
intention.
22. Traitement de l’infertilité
Lorsque le SOPK est le seul facteur de l’infertilité,
le traitement repose sur une stimulation de
l’ovulation par Citrate de Clomiphène (Clomid) en
première intention ou par Gonadotrophines
exogènes injectables en protocole « low dose » en
deuxième intention avec des taux de grossesse
semblables, d’environ 50 %.
23. Traitement de l’infertilité
Le monitorage de l’ovulation permet de prévenir le
risque d’hyperstimulation et de grossesse multiple.
En l’absence de grossesse, un traitement
chirurgical par DRILLING ovarien est proposé,
avant de passer en FIV (fécondation in vitro) ou en
MIV (maturation in vitro) en cas d’échec persistant
ou d’hyperstimulation ovarienne difficilement
contrôlable.
24. Conclusion
♀ Bien que le syndrome des ovaires polykystiques
(SOPK) constitue la maladie endocrinienne la plus
fréquente chez les femmes en âge de procréer, le
tableau clinique est hétérogène et reste difficile à
définir clairement.
♀ Les troubles du cycle menstruel, les signes
d’hyper-androgénisme et l’élévation des taux de
testostérone sont des critères obligatoires pour
ce diagnostic.
25. ♀Chez la plupart des patientes, on observe à
l’ultrasonographie l’image typique de follicules
arrangés en collier de perles à proximité de la
surface des ovaires.
♀Si une résistance à l’insuline est souvent présente
chez les patientes avec SOPK, la détermination
de l’insulinémie ne fait pas partie des examens
diagnostiques.
♀Le traitement symptomatique fait appel aux
substances antiandrogéniques et aux œstrogènes.
En cas de désir de grossesse, le citrate de
clomiphène reste le traitement de choix pour
inverser l’anovulation chronique.