<h3>Au sommaire :</h3>
Quand le groupe Heineken France rafraîchit les régions, le score d'Impact de Toyota Yaris, les comportements alimentaires des Français et la PQR d'Annie Loncq, Présidente de Mindshare France.
1. STRATÉGIES & PQR
Si l’on se penche
sur le cas Affligem,
quels étaient les
objectifs de la
campagne ?
ABA : Très présente dans
les cafés français et en
développement dans la
grande distribution, notre
bière d’abbaye avait besoin
d’être soutenue et mise en
avant pour accroître sa
notoriété et développer la
demande. Après un lance-
ment média en presse
magazine en février 2002,
c’est donc à des fins de
notoriété, mais aussi d’affi-
nité sur cible et de trafic
que nous avons opté au
printemps dernier pour le
PQR 66. Par ailleurs, nous
souhaitions “élargir” le
public exposé à la cam-
pagne, tant en termes d’âge, de CSP
que de strates d’habitat.
LE SCORE
Annie Loncq
parle avec
l’accent. p. 4
Dossier : les comportements alimentaires des Français p. 3
Pour ce second dossier « In Situ Marketing », Impact PQR porte un regard historique sur les
quarante dernières années de consommation et d’habitudes des Français, et s’interroge :
sommes-nous tous en train de devenir américains ? Entre confiseries et hamburgers,
que sont nos traditions devenues ? Un tour d’horizon qui recadre quelques a priori.
La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale. N° 2
suite en page 2…
Découvrez
dans cette rubrique,
à chaque numéro
d'Impact PQR,
la campagne qui a
obtenu le meilleur score
d'impact au cours des
dernières semaines.
■ Annonceur : Toyota Yaris
■ Dispositif PQR 66 :
4 demi pages quadri
■ Score : 75 %*
■ Période : du 4 au 20 juin 2003
■ Agence Conseil : Saatchi
& Saatchi
■ Responsables Annonceur :
Gilles Quetel, Henri de Cumont
■ Responsables Agence Conseil :
Emmanuel Collin, Guillaume
Gonzague
■ Agence Média :
ZénithOptimédia : Sylvie Ramette
Méthodologie des tests Impact 66 :
Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de 200
interviewés minimum, représentatifs
nationalement, en face à face au domicile
*Définition du score d’impact :
Score Vu ou Lu
75% Quand le groupe Heineken France
rafraîchit les régions.
de véritables partenaires. Pour toucher
aussi bien ces cafetiers que nos
consommateurs, la PQR est le média
le plus efficace.
Arnaud Baudry d’Asson
Directeur Média du groupe
Heineken France
Heineken en PQR 66,
c’est nouveau ?
Arnaud Baudry d’Asson : La marque
Heineken proprement dite a effecti-
vement fait son entrée en PQR cet
été, avec la création qui existait pour
la presse magazine. En illustrant la
promesse de fraîcheur, cette création
était particulièrement adaptée à l’été
de canicule que nous avons connu, et
son rendu nous a semblé très satis-
faisant. En revanche, pour ce qui
concerne le Groupe Heineken France,
le PQR 66 n’a rien d’un média neuf
dans nos stratégies : nous avons une
expérience du PQR 66 qui en fait
désormais une valeur sûre dans nos
approches média.
Le PQR 66 n’a rien
d’un média neuf dans
nos stratégies…
Quel est cet historique
Heineken en PQR ?
ABA : C’est notre filiale France Boissons
qui a ouvert le bal dans les années 90
(à l’époque avec l’agence Alice), avec
une très belle campagne développée
pour le PQR 66, et qui, depuis, conti-
nue de vivre d’année en année
(aujourd’hui signées Louis XIV).
Il s’agit d’une action de communi-
cation aux allures de “campagne
d’intérêt général”, qui consiste
à valoriser l’image des cafés,
comme lieux irremplaçables
de convivialité et d’échange,
dans lesquels s’inscrit idéa-
lement le contexte de consom-
mation pour l’ensemble de nos
produits. Ces campagnes sont à
double cible, car nous nous
adressons au grand public tout
en épaulant et valorisant la
fonction sociale et plaisir que
proposent en France les
cafetiers, dont nous sommes
Impact PQR bientôt disponible
sur Internet www.pqr.org
Quelles sont vos différentes
marques s’étant ensuite
présentées en PQR 66 ?
ABA : Amstel a été notre deuxième
action PQR en 2001, puis c’est Panach
(Ogilvy), qui a suivi avec des objectifs
de proximité, de quotidienneté et de
réactivité. Doreleï (Brasserie Fischer)
est ensuite apparue avec un mix
presse magazine – PQR 66 pour son
lancement en 2002 par l’Agence
Dufresne & Corrigan. Enfin, cette
année, ce sont Affligem puis Heineken
(Publicis) qui ont communiqué entre
mai et juillet, avec des créations très
qualitatives. Comme vous le voyez, la
PQR a pris une bonne place dans la
culture média du Groupe. Nous avons
aujourd’hui une vision claire de ce que
nous apporte la presse quotidienne
régionale dans nos plans, et de ce que
nous pouvons en attendre pour les
années à venir.
2. ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ■ Le projet TV Nant
les TV urbaines ayant déjà pour opérateur un groupe de PQR (TV7 Bordeaux, Télé Lyon Métropole, Clermont 1ère…) ■ Lancement en septembre aux DNA d’un cahier hebdomadaire “Culture”. Le
Rhône-Alpes. Réalisé par les rédactions des 2 quotidiens, ce magazine de 132 pages bénéficiera d’une diffusion qualifiée auprès des grands décideurs de la région ■ Ouest-France a battu son rec
de 12 à 20 pages quadri ■ Le 3ème Guide Été de Sud-Ouest (472 pages) a confirmé l’intérêt que lui portent annonceurs et lecteurs avec une diffusion de 700 000 ex. sur 1200 lieux touristiq
Automobile et Bonnes Affaires des 2 titres. Cette offre est complétée par le portail régional dimanche-annonces.com ■ Le Télégramme a été élu par "CB News", Quotidien Régional de l'année. Pass
Olivier Georgeon
Directeur de création chez
Publicis Conseil.
« Parler de la bière d'Affligem et de
la presse quotidienne régionale,
c'est projectif ; on s'imagine à la
terrasse d'un café, avec son journal à
déguster. »
« Dans un univers où l'information
est reine, proposer une publicité, c'est
offrir quelques instants d'oxygène, de
rêve ou de rire dans un contexte à
dominante souvent négative. »
« Un lecteur qui a soif d’informations
finit forcément par avoir tout
simplement soif ! »
« Dans un contexte où l’écrit prime, il
nous paraît judicieux de privilégier
l’image pour attirer l’œil du lecteur et
renforcer ainsi l’impact de l’annonce. »
Nicolas Facon
Brasseries Heineken. Directeur
d’enseignes nationales.
« … Le rôle de notre force de vente,
c’est de relayer la force de nos marques,
d’en être les ambassadeurs partout en
France. Avec la PQR, on souligne nos
similitudes d’intérêt avec nos interlo-
cuteurs responsables de magasin. »« … Le business du responsable de
magasin se fait au local, zone de
chalandise par zone de chalandise.
Eux comme nous raisonnons géo-
merchandising. Toute la com répond
au souci de coller aux habitudes de
consommation des shoppers, et de les
stimuler au plus près. »« … Les responsables de magasin
sont non seulement des lecteurs, mais
aussi des investisseurs publicitaires au
local... On partage les mêmes vues
positives sur la PQR. »« … Il n’y a pas que des centrales
d’achat nationales ; les centrales
régionales et même locales sont im-
portantes, et elles sont d’autant plus
sensibles à une présence publicitaire
estampillée proximité. »
Corinne Souffir
MPG. En charge des stratégies média
du groupe Heineken France.
« …Avec le groupe Heineken, nous
avons fait ensemble l’apprentissage du
PQR 66. Depuis, les qualités du média
sont acquises, il n’y a plus de débat :
pour Heineken par exemple, c’est mon
client qui a initié l’idée de l’action été
PQR 66 ! »« Nos stratégies PQR sont motivées
par trois critères : une approche
d’ensemble et en profondeur de nos
cibles ; le fait de toucher efficacement
les cibles de la grande distribution
comme du réseau des cafetiers ;
enfin, le fait que l’on agisse en
différentiation média. »« La quotidienneté du contact ne
doit pas faire peur. Pour les produits
Heineken, nous y voyons une force,
d’autant que la mémorisation publici-
taire y est convaincante. »
…suite de la page 1
Nawfel Bensari
Directeur de clientèle AFFLIGEM
chez Publicis Conseil.
« La PQR est le seul média à être en
contact très fréquent avec la bière. Il y a
là une connivence qu’il convient d’entre-
tenir, d’où aussi notre choix pour
Affligem. »
« Le journal régional est le média de
proximité par excellence, qui fait partie
intégrante du quotidien de ses lecteurs.
Il est à 20 cm des yeux et il demeure
longtemps en contact avec la cible. »
« La lecture d’un quotidien, c'est
d’ailleurs un peu comme la dégus-
tation d’une bière d'abbaye : c'est un
rituel, on prend son temps, avec plu-
sieurs reprises en main... »
STRATÉGIES & PQR
VERBATEAMVERBATIM
VERBATIM
VERBATIM
Canicule et Heineken
cohabitent en PQR 66
2
Elargir notre visibilité publicitaire à
nos cibles de consommation…
Si les campagnes magazines répondent précisément à
une logique de “ciblage média”, la PQR permet quant à
elle “d’élargir” la visibilité publicitaire, en touchant nos
“cibles de consommation”. Au-delà de nos cibles de
conquête, le PQR 66 nous permet en effet de nous
adresser à nos clientèles acquises, et de surcroît sous le
regard de nos distributeurs. C’est un principe de réalité
qui nous semble important, s’agissant d’un marché par-
ticulièrement concurrentiel.
La création elle-même n’est certainement
pas étrangère au succès de cette campagne ?
ABA : Nous voulions une création forte, qui, tout en dépei-
gnant l’univers d’Affligem en tant que “bière d’abbaye”,
puisse décrire en double lecture son caractère et ses
spécificités gustatives propres.
Une création surprenante et inhabituelle en PQR, qui
conserve une mise en page simple pour une lecture
rapide et une capacité à générer du trafic.
Dans quel esprit avez-vous eu l’idée
d’adjoindre aux annonces Affligem
un coupon de réduction ?
ABA : Ce coupon est un “plus” exclusif, réservé aux
lecteurs de PQR. En rajoutant cette offre à la version
magazine de la création, nous capitalisons sur la valeur
de service qui est inhérente à l’information quotidienne
de proximité, et au contrat de lecture qui lui est lié. Ce
bon de réduction est à la fois un appel sympathique pour
faire découvrir Affligem, mais aussi un signe “B2B” non
négligeable à l’adresse des GMS distributeurs, dont on
sait qu’ils sont fervents lecteurs de leur titre régional.
Un “plus” exclusif, réservé
aux lecteurs de PQR.
Sur le plan de l’expression créative, ce “plus relationnel
et promo” s’insère très bien, et n’enfreint pas la valeur
ajoutée créative et image de la campagne. Selon nous,
en PQR, ce coupon peut favoriser le pont souhaité entre
l’image du produit et son appropriation.
En effet, nous avons fait l’expérience qu’en PQR,
les attendus d’image et de trafic rapide sur
les ventes sont particulièrement compatibles
entre eux.
Qu’en est-il des résultats ?
ABA : Les résultats de vente dont nous
disposons depuis ces campagnes Affligem et
Heineken sont bons. Reste à connaître la part
de ces ventes ayant fait l’objet de la remise
effective du coupon en caisses, résultat que
nous attendons avec impatience.
Que pouvez-vous nous dire des projets
du Groupe Heineken en PQR 66 ?
ABA : Ne vous attendez pas à ce que je vous délivre les
plans média à venir ! Je peux simplement souligner que
la PQR, outre son indéniable originalité d’inscrire
massivement son impact dans le quotidien des français,
constitue pour nous un territoire quasiment exclusif.
Nos campagnes PQR 66 travaillent
en différentiation média
En effet, nos concurrents ne
sont pas ou très épisodique-
ment présents sur l’échiquier
de la presse de région. En cela,
nos campagnes PQR 66
travaillent en différentiation
média. S’agissant d’un marché
“privé” de TV, cette considé-
ration tactique de “concurrence
média” nous est très précieuse.
A l’avenir, il va de soi que nous
ne laisserons pas la voie libre
en PQR 66.
Propos recueillis pour Impact PQR par Emmanuel de Chevigny.
edechevigny@lcnet.fr
Bilan d'efficacité
Heineken en PQR 66
Méthodologie de l'étude
Observation croisée : des ventes
sur l'univers Heineken (11 marques)
via un panel de 9 distributeurs ;
des achats effectués sur la période par
un panel de 4000 foyers
renseignés en termes
de fréquentation
média.
Comment lire
ce résultat ?
Exposés ou non exposés…
Durant la campagne Heineken qui s'est
déroulée du 11 au 21 juillet 2003 et
au cours des 3 semaines qui ont suivi,
la PDM de la marque a crû de 12%
auprès des exposés PQR alors
qu'elle est restée parfaitement
stable auprès des non exposés au
média.
+12%
de PDM !
3. es Atlantique, conduit par la Socpresse (Presse Océan) en association avec Le Télégramme a été retenu par le CSA pour la future chaîne de TV urbaine de Nantes. Cette chaîne rejoindra en 2004
journal du Samedi se composera donc dorénavant de 6 cahiers, thématiques, PA ou d’information ■ Le Progrès et le Dauphiné lancent en Octobre 2003 le “Palmarès des 1000 entreprises” en
cord en publiant le 7 juin 2003, sur ses 12 départements de diffusion, 73 965 petites annonces. Par ailleurs, le 1er quotidien français devrait prochainement augmenter ses capacités de pagination
ues de la côte Aquitaine et Charentaise, et un CA pub de 1 M€ ■ La Voix du Nord et Nord Eclair lancent un supplément commun, “Dimanche Annonces”, regroupant les annonces Immobilier,
é en tabloïd en mars 2002 en renouvelant son imprimerie (inv. : 30 M€), le titre a réussi son pari éditorial, commercial et industriel. Il lance en septembre 2003 une campagne d’image grand public.
IN SITU MARKETING
14 % du budget des
ménages
C’est la part de l’alimentation aujourd’hui, alors
qu’elle était le premier poste de dépenses des
ménages au début
des années 60 avec
20 %. Ce poste suit
désormais le loge-
ment (24 %) et les
transports (15,4 %).
La croissance de la
dépense alimentaire
par habitant (1,6 %
par an) résulte prin-
cipalement d’un effet
qualité : les consom-
mateurs ont reporté
une partie de leur
demande vers des produits élaborés à valeur
ajoutée, souvent onéreux mais plus pratiques
d’usage.
Soyons pratiques
Plusieurs facteurs ont conduit en 40 ans à
limiter le temps de préparation des repas :
activité féminine, allongement des trajets
domicile-travail et temps croissant consacré aux
activités de loisirs concourent à favoriser la
consommation de produits élaborés (plats
cuisinés) moins “chronophages”. Les ménages
sont également tentés par les plats cuisinés à
base de viande et les préparations et conserves
à base de poisson, qui représentent la plus forte
progression de ces dernières décennies. Leur
demande a explosé dans les années 80, large-
ment dopée par l’apparition et la promotion
d’une gamme très large de produits.
La santé d’abord
Deuxième phénomène majeur, les recomman-
dations diététiques des médias et du corps
médical ont généré une forte attention à
l’équilibre des repas. Et la santé est aujourd’hui
un des facteurs les plus importants du choix des
produits. Ainsi les eaux minérales et de source et
les édulcorants de synthèse ont de plus en plus
d’adeptes. En outre, les ménages, sensibilisés à
l’effet nocif d’une utilisation excessive des
graisses (notamment du beurre), commencent à
en réduire la consommation à partir des années
80. Plusieurs problèmes sanitaires ont éga-
lement favorisé cette prise de conscience au
cours de la dernière décennie (vache folle,
salmonellose, listériose). Les viandes rouges
notamment ont été très pénalisées, les
ménages reportant une partie de leurs achats
vers la volaille et les produits de la pêche.
15 fois plus de produits
laitiers
Les produits laitiers bénéficient d’un succès
constant : la consommation de lait augmente peu
mais la demande de produits élaborés (yaourts et
desserts lactés) explose : les Français en mangent
15 fois plus aujourd’hui qu’en 1960 ! Souci d’une
alimentation équilibrée, préparation rapide des
repas et moindre coût favorisent également
l’essor des fruits et légumes en préparation et en
conserve au détriment des produits frais, dont
les achats augmentent très peu sur la période.
La consommation croissante de céréales et de
jus de fruits témoignent eux de nouveaux goûts
alimentaires, influencés par les habitudes
anglo-saxonnes et nordiques, de même que la
progression des confiseries, pâtisseries et
boissons sucrées.
Le “système dé”
Les comportements de grignotage sont de plus en
plus fréquents. Un phénomène qui ouvre un débat
sociologique et médiatique : suivant une tendance
dèjà à l’œuvre dans la société nord-américaine
(fast food et consommation hors repas), les
Français entrent-ils à leur tour en force dans le
“système dé” : dé-structuration, dé-socialisation,
dé-ritualisation ?
Le baromètre du CREDOC sur les comportements
des Français montre à l’inverse la résistance au
changement des Français, pour qui les repas pris à
domicile et en commun restent la référence :
l’étude ne montre aucune progression de la prise
de repas hors de chez soi en semaine ! Les
observateurs oublient souvent que, hors grandes
métropoles, les actifs peuvent facilement rentrer
chez eux. Près de quatre Français sur cinq
déjeunent chez eux le midi tous les jours de la
semaine…
Il faut ici rappeler que si les restaurants et fast
foods représentent la moitié des dépenses
alimentaires des Américains, en Europe, et en
France en particulier, celle-ci est beaucoup plus
faible (19 % des dépenses alimen-
taires). A titre d’exemple, le hambur-
ger ne représente que 1 % de la
quantité d’aliments consommés par
les jeunes de 15 à 24 ans...
Un plaisir de plus
en plus partagé
Cette permanence des repas
traditionnels n’empêche pas les
prises alimentaires hors repas de
se développer, notamment chez
les jeunes adultes et les
adolescents. Mais elles ne se
substituent pas aux repas et ce
développement est très loin d’être
comparable au fractionnement de
l’alimentation Outre-Atlantique.
L’accroissement de la durée du
petit-déjeuner confirme cet
attachement au repas comme
moment de partage familial.
Parmi les repas pris à domicile, ceux
du soir sont les plus importants. Il est
frappant de constater qu’ils ont
pratiquement toujours lieu à peu
près à la même heure : 84 % des
familles ou des couples mangent à
heure fixe et en même temps le
soir, pour une durée moyenne de
33 minutes.
La pérennité des
cultures régionales
Révélateur de fortes cultures régionales, cet
indicateur monte à 42 minutes dans le Sud-
Ouest, région où les repas à 3 composantes
restent la règle. La longue durée des repas du
Sud-Ouest est liée à une plus forte consommation
de volailles, de vin et de fruits et légumes.
Les plats principaux, complets et innovants, ont
bénéficié de cet attachement aux repas structurés.
Préparations de légumes (poêlées, couscous ou
taboulés “tout prêt”), plats de volaille ou de
poisson mais également flans, îles flottantes ou
crèmes brûlées sont autant de succès commer-
ciaux qui sont portés par le renouveau de l’intérêt
porté aux repas familiaux, faciles à préparer et
consensuels. La tendance persistante des produits
“du terroir”, apparue dans les années 90, favorise
également la permanence des repas traditionnels
(cf. cartouche bas de page).
“The French Paradox”
Une plus grande diversité distingue l’alimen-
tation française de l’alimentation d’Outre-
Atlantique : 56 % des consommateurs français
atteignent le niveau maximal de diversité en un
seul jour (grâce notamment à la forte
consommation de légumes) alors que seulement
34 % des Américains sont dans ce cas.
Il y a bien un modèle français de comportement
alimentaire au confluent des influences latines et
nord-européennes. Ce modèle est marqué par
une implication dans l’alimentation en tant
qu’acte social et composante essentielle de la
qualité de vie. L’intérêt anglo-saxon pour la faible
mortalité cardiovasculaire en France (“The French
paradox”) et la montée universelle de la
valorisation du plaisir gustatif sont des signes
incontestables de l’atout de cette culture
alimentaire.
Sources : www.insee.fr ; www.credoc.fr ; jpraffoux@spqr.fr
Les comportements alimentaires des Français
Sommes-nous devenus américains ?
Les récents résultats de l’INSEE indiquent une profonde mutation des pratiques alimentaires des Français au cours des dernières décennies,
à tel point que certains redoutent l’influence anglo-saxonne sur l’équilibre du modèle alimentaire français. Pourtant, des études réalisées
par le CREDOC semblent conforter l’idée que le repas traditionnel français a encore de beaux jours devant lui. Eclairages.
3
Évolution en volume par habitant (base 100 en 1960)
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000
700
600
500
400
300
200
100
0
Produits « santé forme »
Préparations et conserves de légumes
et de pommes de terre
Confiserie, pâtisserie, boissons sucrées
Produits laitiers
Graisses brutes
Produits bruts traditionnels
Sucres bruts
Source : Insee
➞
➞
➞
Évolution en volume par habitant (base 100 en 1960)
Source : Insee
700
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
1960 1965 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2001
Poissons et produits de la mer préparés
Viandes préparées
Viandes de volaille
Viandes rouges
Produits frais de la pêche
➞
➞
ALIMENTATION : L’OPPOSITION NORD / SUD
Crème
SUD-OUEST
GRAND-OUEST
RÉGION CENTRALE
ILE-
DE-FRANCE
NORD ET PICARDIE
LANGUEDOC-
ROUSSILLON
MASSIF
CENTRAL
JURA
RHÔNE
SAVOIE
NORD-EST
VALLÉE DU RHÔNE
MÉDITERRANÉE-ALPES
LAIT
HUILE
Une opposition importante permet
de résumer la partition française :
au Nord, une alimentation plus
riche en beurre, crème fraîche, eaux
minérales, bière, boissons sucrées,
charcuterie ou pommes de terre ;
au Sud, davantage d’huiles, de vins,
de fruits et de légumes, mais aussi
de pain. Plus précisément, l’analyse
des résultats de cette étude permet
de valider encore aujourd’hui le lien
historique entre la constitution d’un
héritage culinaire varié et l’existen-
ce de différences régionales de pro-
duction agricole. Certaines consom-
mations restent ainsi fortement
liées à la proximité des lieux de pro-
duction, d’où la tentation d’atténuer
la thèse selon laquelle le dévelop-
pement des échanges et des com-
munications à l’intérieur du territoi-
re aurait changé la nature des pra-
tiques régionales. On constate en
revanche une différenciation mar-
quée entre les ménages ruraux et
urbains : en Ile-de-France, région au
tissu urbain le plus dense, on
consomme davantage de pâtisse-
ries, d’agrumes, de fruits exotiques,
de boissons sucrées…
4. MÉMO SERVICES MA PQR À MOI
Services
& Études
PQR
Audience générale
et média marché
• “SPQR/EUROPQN” (Ipsos) édition
2002-2003 (tous les chiffres
d’audience du PQR 66)
• SPQR “Cumul 3 ans” 2002 (tous
les chiffres d’audience et les carto-
graphies associées de 34 titres et
25 groupes de PQR)
Etudes d’audience sur cibles
• La France des Cadres Actifs 2003
(Ipsos)
• Les Décideurs de la Grande
Distribution (Ipsos)
• Les Décideurs des Collectivités
Territoriales (Ipsos)
Post-tests de campagnes
• La Base De Données Impact 66,
compilant plus de 200 000
interviews et 2000 post-tests
d’impact sur les dix dernières
années (IFOP), est à la dispo-
sition des annonceurs : analyses
et résultats issus des scores
moyens, analyses sectorielles,
recherche sur la persistance
mémorielle (IREP 2002), etc.
• PQR-PRO : post-tests SOFRES sur
la cible des décideurs écono-
miques, via une méthodologie
ad-hoc : le CAWI. Réservé aux
annonceurs B to B.
Etudes qualitatives
• Proximités / Une étude de
Sociovision sur les nouveaux
vécus de la proximité (IREP 2001)
• La communication textuelle en
PQR / le texte et la conviction
(SORGEM)
Le site www.pqr.org
Il rassemble un grand nombre
d'informations sur les Titres, les
études, les tarifs et les contacts
commerciaux, ainsi que des
référents qualitatifs et des résultats
de post-tests des campagnes...
Accès libre.
Contactez directement votre
régie, qui pourra vous proposer
des services spécifiques :
• Hexagone Régie :
01 40 89 82 82
• Nord et Est Publicité :
01 53 04 21 40
• Régions Communication :
01 47 12 63 50
• Socprint Régions :
01 56 52 24 46
Evénements
régionaux et
plus si affinité
de marque.
«La PQR est comme elle est, patinée en douceur au
rythme de la vie réelle : ne la changez surtout pas, ne
me bousculez pas à l’heure du petit déjeuner ! En effet,
comme d’autres liraient l’avenir dans le marc de café,
moi - et même s’il est aussi question de café - c’est bien
le présent que je lis et vis chaque matin dans mon
journal régional. Avant de rejoindre ce monde passion-
nant (et non moins parisien) des média publicitaires, je
me vois livrer dès l’aube mon Parisien (Edition Oise,
sinon rien), sans lequel le petit déjeuner ne serait pas
mon petit déjeuner !
Ainsi, c’est au parfum du pain grillé que je me livre à
une lecture rituelle qui me comble, me rappelant la
chance que j’ai
de vivre au vert,
au sud de Senlis !
A mon tour de
me mettre au
parfum, et –
bonne citoyenne
que je suis - je vais à ma guise du plus loin au plus
près, ou du plus près au plus loin. C’est selon
l’humeur… du matin toujours. Alors, quels sont donc
aujourd’hui les grands titres qui font le monde, les
grands faits qui font la France ? Quelles sont les
décisions régionales, locales voire de quartier qui me
concernent de près, et donc pas de loin ? Finalement,
ce sera un feu ou un rond point ? C’est votre dernier
mot monsieur le Maire ? Une école maternelle ou
une PME informatique ? Mais encore, risques d’orage :
passera ou passera pas par mon jardin ? …
De l’économie locale
aux actualités cultu-
relles et sportives, en
passant par les faits
divers (mais non moins variés), ce sont autant
d’informations dans lesquelles je plonge ou picore, et
qui font que je me sens bien (de) chez moi, c’est à dire
en société, la vraie, celle qui est à vivre à ma porte.
A l’heure où l’on parle autant de citoyenneté que
d’indifférence à autrui, ces informations que proposent
les colonnes de mon journal ont bien un caractère
exclusif, et diablement d’actualité… Et, avec la PQR,
l’actualité c’est partout en France :
partout un
vrai parfum
de réalité,
un vrai lien
offert chaque
matin…
Au fait, ne dites
pas au Parisien
que je lis Var Matin. Ils me
retrouveraient en vacances.
Devant la grande bleue, le
matin… »
STABILODATES
Du 26 Septembre
au 10 Octobre 2003
➩ Rallye Paris-Deauville des
voitures anciennes. Le 1er
week-end
d'octobre, Deauville effectue un
voyage dans le temps, à l'époque
où les concours d'élégance
succédèrent aux corsos fleuris.
Du 3 au 6 Octobre 2003
➩ 21ème
édition de Musica,
le festival international des
musiques d’aujourd’hui, à Strasbourg.
De Debussy à Stockhausen, de
l’orchestre symphonique aux scènes
électroniques ou de Zappa à Bartok,
tous les genres sont explorés.
Du 4 au 18 Octobre 2003
➩ 30ème
Festival Jazz-Pulsations,
à Nancy. Une centaine d’artistes
parmi lesquels Daniel Humair,
Keziah Jones, Benabar, Magma ou
DJ Fabulous se donnent rendez-vous
pour cette manifestation du Jazz
sous toutes ses formes.
Du 26 Octobre au 2 Novembre
➩ 15ème
CIRCA, festival du Cirque
Actuel, à Auch. Un événement
majeur ponctué par des spectacles,
animations, concerts.
Du 7 au 16 Novembre 2003
➩ 23ème
Festival International
d’Amiens. Plus de 300 films de
courts et longs métrages, fictions
et documentaires, pour ce festival
axé sur les identités et les cultures
du monde.
Du 8 au 16 novembre 2003
➩ 18ème
festival européen du film
court, à Brest. Rendez-vous à Brest
pour découvrir le meilleur de la
production européenne de courts
métrages de l'année et vous
plonger dans un voyage au cœur
du cinéma espagnol...
Du 17 au 29 Novembre 2003
➩ Festival international du Scoop
et du Journalisme, à Angers.
Expositions photos (agences
de presse) et débats à thèmes
sur le journalisme et la société,
différents palmarès...
Le 29 Novembre 2003
➩ 5ème
Cyber Fest Noz, à Quimper.
Le plus grand fest-noz du monde
propose pendant douze heures non-
stop, fest-deiz, concert et fest-noz,
filmés en direct et retransmis sur
internet. Ce Mondovision est le seul
événement international
spécialement conçu pour internet.
Du 4 au 6 Décembre 2003
➩ 25ème
Rencontres Transmusicales,
à Rennes. Les “Trans” veulent
encore vous entraîner là où vous
ne pensiez pas aller, transgresser
les règles et les habitudes.
Photographie instantanée des
musiques du temps présent,
le festival présente encore une
programmation extrêmement
diversifiée.
Du 6 au 14 Décembre 2003
➩ Salon Auto-Moto de Bordeaux.
Présentation de modèles Français et
étrangers, avec un moment phare :
le Salon Collection et Compétition /
Tuning du 11 au 14 Décembre.
…
Je me sens
bien
(de) chez moi !
Pour tout contact concernant
la Newsletter IMPACT PQR :
01 40 73 85 90
impact@spqr.fr
Annie Loncq Présidente, MindShare France
-R.C.S.PARISB342631207-Créditphotos:Gettyimages
4
Ne me bousculez
pas à l’heure du
petit déjeuner…
Ne dites jamais
au Parisien…
Annie Loncq vue par Marc Enguérand, le photographe du monde du théâtre.