1. Francisco Aguilar Rubio (5º)
Maman
Le soleil tout paresseux se levant à peine sur l’horizon, une interminable suite de poteaux
d’électricité défilant a perte de vue, un champ lointain de coquelicots dansants sous une brise
printanière…Rien ne pouvait cependant me faire oublier ce doux sourire que je venais de quitter pour
toujours à la gare malgré moi.
Une tempête aurait pu se produire -ou même une éclipse de lune- que rien ne m’aurait détourné de ses
yeux larmoyants. Une perle coula sur sa joue et un nœud se fit dans ma gorge. J’en eus le vertige. Un
malaise en moi s’installa incessant. Ses pommettes pareilles à des pétales de roses rougirent derechef. Les
rides de son front paraissaient sculptées dans sa peau couleur crème.
Je lus au tréfonds de son âme meurtrie sa douleur, sa peine ; mais je perçus au-delà une immense fierté.
Elle m'avait enseigné comment aimer, comment grandir et devenir un homme. Auprès d'elle, aucune peur ne
m’assaillait, j'étais fort.
La guerre avait déjà fait énormément de ravages, de morts, notamment chez les civiles. Je devais partir
pour la protéger et accomplir le devoir d’un homme. Sous mon air nonchalant, j’avais là une atroce crainte, je
savais au fond de moi que je tenais ce visage entre mes mains une dernière fois. Un dernier regard et
j’entendis le train démarrer. Sous un épais brouillard de fumée obscure, je rapprochai mes lèvres de son
oreille. La voix tremblante, je humai une ultime fois son doux parfum de miel. Plonger mes yeux dans ses
prunelles noisette m’aurait cloué au sol. Je me contentai, donc, de lui murmurer ces dernières paroles :
« Maman, tu as illuminé ma vie de ton soleil, à moi de défendre la tienne en me battant. Je t’aimerai pour
toujours et à jamais »
Manuel Sánchez Cano (6º)
Le soleil tout paresseux se levant à peine sur l’horizon, une interminable suite de poteaux
d’électricité défilant à perte de vue, un champ lointain de coquelicots dansants sous une brise
printanière… Rien ne pouvait cependant me faire oublier ce doux sourire que je venais de quitter pour
toujours à la gare malgré moi. Les larmes me montant aux yeux, j’ai décidé de détendre mon regard en me
plongeant dans une profonde rêverie, où j’ai commencé à me rappeler les circonstances où j’avais fait la
connaissance de cette femme souriante.
Je me trouvais dans la forêt d’Atreros où le silence était seulement perturbé par les hurlements des
chouettes. Il faisait nuit noire et la brume envahissait le sol. Soudain, une main tremblante s’est posée sur
mon épaule et, immédiatement, une jolie femme, portable à la main, s’est évanouie juste avant de prononcer
un mot. J’ai découvert, alors, la cause de l’évanouissement : un couteau enfoncé dans son dos. Tout de suite,
j’ai pris son portable pour appeler les services d’urgence qui ont réussi, sur place, à maintenir son souffle. Au
lendemain, après m’être entretenu avec l’inspecteur Clovis, j’ai retourné chez moi en m’apercevant que j’avais
dans mon poche le portable de la femme blessée. Lorsque je l’ai pris, il s’est mis à vibrer et en le décrochant
une voix grave m’a menacé de me tuer. Après une semaine, l’inspecteur a sonné à mon porte – il voulait que
je l’accompagne jusqu’à l’hôpital car la victime étant sortie du coma, voulait m’agréer mon aide. Lorsque je l’ai
vue, cela a été le coup de foudre en commençant une histoire d’amour jusqu’au moment où elle doit quitter le
pays de peur d’être attaquée par son agresseur.
Soudain, un coup de fil me fait sortir de mon rêve – c’est l’inspecteur -. Il m’informe que l’attaquant vient
d’être arrêté.
Lucía Curiel (6º)
Le soleil tout paresseux se levant à peine sur l’horizon, une interminable suite de poteaux
d’électricité défilant à perte de vue, un champ lointain de coquelicots dansants sous une brise
printanière… Rien ne pouvait cependant me faire oublier ce doux sourire que je venais de quitter pour
toujours à la gare malgré moi.
Dans ces quinze fugaces mois que j'ai vécu a Paris, j'ai senti ce que jamais j'aurais pu imaginer quand j'ai
découvert mon vrai âme soeur, celle d'Annaïs, avec qui le temps glissait doucement sans s'en I'apercevoir;
son regard s'injectait dans la profondeur de ma peau, ses accolades toujours tendres, pures, pénétrantes...me
transportaient dans un ciel infinit, ses baisers qui se posaient directement au centre de mon coeur me
comblaient d'enthousiasme. Juste sa présence formait une aureole d'une énergie magique ou tout était
présent, ou notre amour ne pouvait que se répandre dans la profondeur de I'univers.
Rien ne pourra jamais de ma vie me faire oublier ces moments-la; sa lumiere sera pour toujours présent
dans mon esprit...
Maintenant, que j'ai été rapatrié a Ouganda, mon pay natal, et que probablement je ne la reverrai jamais,
ici, dans la solitude du train, il me reste que subir son absence sans aucun espoir d'avenir. Des gouttes
d'angoisse déchirent mon être peu à peu dans un silence accablant ou la souffrance m'empêche de respirer.
2. Je ne suis pas sure si je saurai gérer ma vie, si vide sans elle, à milliers de kilomètres de distance, avec le
seul désir, avec la nécéssité absolue de I'avoir a mes côtés.
Des larmes s'écoulent tristement par mon visage pendant que j'espère de toute mes forces pouvoir me
réveiller et retourner à chanter notre amour.
3. Córdova Alarcón, Gracia
UN RÊVE OU UNE RÉALITÉ
Le soleil tout paresseux se levant à peine sur l’horizon, une interminable suite de poteaux d’électricité
défilant à perte de vue, un champ lointain de coquelicots dansants sous une brise printaniére..Rien ne pouvait
cependant me faire oublier ce doux sourire que je venais de quiter pour toujours à la gare malgré moi.
- Maman!
- Oui, ma puce?
- Où as-tu gardé mon pantalon rouge?
- Cherche-le dans ton placard.
Le train doucement s’éloignait en laissant derrière moi une partie de mon coeur…
- Ma chérie, est-ce que ma chémise est prête, j’en ai besoin!
- Oui, bien sûr papa, tu la trouveras dans le placard.
…Mon coeur… Son image, ses paroles, même sa douce peau, c’est un trésor que je garderai jusqu’au but de mes
jours…
- Maman! J’y ne trouve rien!. Viens m’aider, s’il te plait!
- J’y arrive!
…Un trésor que je garderai jusqu’au but de mes jours... Pourtant, en réalité j’avais l’espoir de le révoir quelque jour,
quelque mois, quelqu’année. L’amour…
- Maman! J’ai faim!
- C’est suffi, j’en ai assez! - la femme a dit en se levant de son fauteuil- Où est l’amour? pourquoi il est si bien
caché!
Le père et la fille se regandaient sans rien comprendre. Qu’est-ce qu’il se passait?. C’est la première fois que sa
mère, sa merveilleuse mère, parlait de telle façon.
La mère s’est mise à genoux en cherchant l’amour sous la table, sous le fauteuil et quand finalement elle a trouvé le
roman, elle a commencé à manger une feuille après l’autre.
Leur mari appelle une ambulance. - Docteur, venez- vite! ma femme a devenue folle. Elle est en train de manger un
roman en disant que tout ce qu’elle veut c’est de l’amour. Moi, je suis sûr que l’amour ne se mange pas.
Federico Llopis (6º)
UNE TRISTE HISTOIRE D’AMOUR
Le soleil tout paresseux se levant à peine sur l’horizon, une interminable suite de poteaux d’électricité
défilant à perte de vue, un champ lointain de coquelicots dansants sous une brise printanière… Rien ne
pouvait cependant me faire oublier ce doux sourire que je venais de quitter pour toujours à la gare malgré moi.
Permettez-moi vous expliquer mon histoire dès le début. Je m’appelle Jean Dufour. Je suis né dans un petit village du
Sud-Est de la France il y a 28 ans. J’y vécu depuis ma naissance et j’y trouvé le plus grande bonheur qu’on pourrait
imaginer : l’amour de ma vie, Bernadette, une très belle demoiselle que j’avais l’intention d’épouser à la fin de l’été, après
avoir fini notre travail.
Nous travaillions, tous les deux, dans l’entreprise que mes parents et ceux de Bernadette avaient établie en 1920,
quand elle avait 3 ans et j’en avais 8. À cette époque-là, la Grande Guerre étant finie récemment, il était assez difficile de
se gagner la vie mais, grâce à la connaissance de la viticulture que nos parents avaient acquise depuis leur enfance et à
leur énorme effort, après deux décades les vins Dufour-Chevalier jouissaient d’une enviable célébrité.
Néanmoins, depuis quelques mois les pays du monde semblent avoir tombé dans une épouvantable folie qui les
amène à agir violemment les uns envers les autres. L’invasion de la Pologne par l’armée d’Hitler a déclenché ce qui
pourrait devenir une énorme guerre. Et voilà la cause qui est à l’origine du voyage que je suis en train de faire. Je viens
de quitter ma fiancée et toute la famille puisque le gouvernement français a recruté obligatoirement tous les hommes
âgés de 18 ans jusqu’à 30 ans…
Après six ans, la guerre étant finie, Bernadette attendait le retour de l’homme qu’elle aimait. Elle continue encore à
l’attendre aujourd’hui.