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Introduction:
On appelle peinture les compositions naturelles, artificielles ou synthétiques
que l’on porte sur la surface en état liquide en couches minces formant des films
durs, compacts adhérant bien à la surface subjectile.
Ces films doivent être suffisamment résistants et conserver pendant une
longue durée leurs propriétés physico- mécaniques aussi bien que les qualités
déclaratives. Les peintures doivent être inoffensifs pour les matériaux des éléments
subjectiles et pour les organismes vivants et assure la protection des matériaux
sensibles à l’ air et à l’ eau. Des surfaces bien soignées, et des matériaux propres
simplifiant les travaux préparatoire de la peinture et réduisent les risques de
sinistres (fissures, dégradation…) ultérieurs.
La fabrication des peintures relève de la chimie et a donné naissance à
une industrie puissante, équipées de laboratoires bien outillés qui répondent aux
exigences imposés par les normes.
Une peinture peut se définir par des performances et des indications sur
sa composition, mais ce n’ est pas suffisant, car la mise en œuvre joue également un
rôle essentiel. En effet la peinture est le dernier corps d’ état à intervenir sur le
chantier et le peintre est censé dissimuler bien des défauts causés par les lots gros-
œuvres et menuiserie
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Les principales qualités que doit posséder une peinture sont les suivantes:
La facilité d’emploi.
L’ adhérence au support.
La souplesse.
La dureté.
L’ imperméabilité.
La valeur décorative.
La stabilité de la teinte.
Eventuellement, la résistance aux intempéries.
Principales propriétés des peintures
Objectifs de qualité:
La peinture assure à la fois le rôle protecteur et décoratif. En effet, le premier
rôle consiste en la protection du support en l’isolant de tous les agents agressifs de
l’environnement et le second rôle consiste à l’ embellissement et l’ ornement du
support en assurant l’ uniformité et le maintien des couleurs (brillante, mate
,satinée….) contre les effets de l’ ensoleillement,
l’ humidité …...
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La composition
La peinture est un produit mixte se présentant sous forme liquide,
pâteuse ou encore poudreuse, constituée :
Les liants
Les solvants
Les siccatifs
Les pigments
Les charges et adjuvants
Les liants:
Ce sont les huiles ou résine qui assurent la cohérence des particules ce
qui permet après séchage une fine pellicule (film) étanche, dure et souple
parfaitement adhérente au support ou subjectile. Selon le pourcentage utilisé, le
liant définira l’aspect de la peinture (brillant, mat, ou satiné).
On distingue des liants d’ origine:
Végétale (l’ huile de lins, noix, bois de chine…)
Animale ( baleine, pied de bœuf etc.…)
Mine synthétique (résine vinyliques, silicones).
Minéraux ( silicates, ciment, chaux).
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Les solvants:
Pour les huiles traitées qui s’ étalent difficilement, on ajoute ces produits qui
participent à la mise en solution des liants, en vue de permettre la fluidité et par la
suite l’ application facile sur la surface.
Les peintures actuelles contiennent les solvants nécessaire à leur
application, mais seulement pour quelque forme de travaux ( impression au
pistolet).
Bien que les solvants sont volatiles , une évaporation accéléré nuit à la création du
film définitif , cependant une lente évaporation entraine un lent séchage, formation
de couleurs et irrégularité du film. les solvants courant sont:
L’ essence térébenthine : obtenue par traitement de résine de pin.
White- spirit : issu de le distillation de pétrole.
L’ alcool : spécialement utilisée pour les vernis.
L’ acétine : utilisée pour les peintures à base de
nitrocellulose.
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Les siccatifs:
Ce sont des composés métalliques qui sont mélangés à des peintures, vernis
où encore enduit, pour activer le séchage du produit. Si le dosage du mélange n’
est pas respecté,
ça peut entrainer un durcissement exagéré du film provoquant les fissures.
Les pigments:
Ce sont des produits aux pouvoirs colorants et opacifiant très élevés, et
assurent une bonne résistance à la lumière, à la chaleur et durabilité de couleurs.
Les pigments couramment employés:
Les pigments blancs: l’ oxyde de Titane ;
l’ oxyde de zinc, le lithopone ……
Pigments colorés: les oxydes de fer naturels où synthétiques (ocre jaune, rouge,
noir);
les noirs de carbone, les pigments organiques colorés (phtalocianine , anyline….);
les pigments métalliques ( poudre d’aluminium, de bronze…..).
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Les charges et adjuvants:
Les charges sont des poudres sans aucun pouvoir opacifiant mais
apportant d’autres propriétés spécifiques mécaniques, chimiques et physiques et
permettant la plus part du temps de réduire le prix de revient de la peinture. Ils
sont pour les plus utilisés, le sulfate de baryte, le carbonate de calcium, les silices,
le talc, le kaolin, l’Alumine le mica.
Les Adjuvants sont des substance incorporée à faible dose lors de la
fabrication des peintures et vernis, pour y développer certaines qualités propres
à améliorer, soit les conditions de fabrication, de conservation et d’application.
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Les enduits:
Les enduits sont des pâtes pigmentées ou non dont le liant constitué
généralement de résine.
On distingue quatre variétés:
Enduits garnissant: destiné pour le dégrossissage du support.
Enduits étanche: permet l’empêchement de l’ infiltration des eaux ( fissures).
Enduits de rebouchage: pour dissimuler des petites cavités localisées. On ne
peut l’appliquer sur toute la surface parce que c’est difficile d’obtenir une surface
plane ( sauf s’il est utilisé comme crépit décoratif).
Enduits de ratissage ou enduits de peinture: pour parfaire la correcte planéité
du support avant l’application de la peinture ( rattrapage de l’ irrégularité ne doit
être supérieures à 0.5 mm).
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Vernis:
Un vernis est une peinture non pigmentée, donc non colorée. Il sert à la
création d’ une couche transparente pour le finissage décoratif de la surface à
peindre, adhérent et satiné
( brillant). Le choix du vernis dépend principalement de la nature du support à
peindre
(bois, fer,…).
On distingue:
vernis aux résines synthétiques;
vernis gras;
vernis de protection temporaire (cocon);
vernis dit « émulsion ».
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Les subjectiles:
Les supports ou subjectiles dépendent, pour une part importante du bon
comportement des peintures destinées à les protéger et à les décorer.
C’ est la raison pour laquelle les supports doivent être homogène, plan,
permettent un accrochage convenable du film et ne pas le dégrader pendant ou après
l’ application.
On distingue deux catégories:
Supports non métalliques tels que:
béton.
plâtre.
Enduit de liant hydraulique.
le bois et dérivés.
supports artificiels ( céramiques, tuile, brique….).
Supports métalliques:
Les métaux et les alliages ferrifères ( fer, fonte, acier…).
les métaux et les alliages non ferrifères (zinc, aluminium,
plomb, cuivre, laiton, bronze…).
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Avant l’application des enduits de peinture, il est impératif de faire des
travaux de préparation minutieux des supports quelque soit leur nature; de manière
à avoir des surfaces régulières, exempte de trous et fissures ne présentant aucune
tâches d’humidité ni de moisissure, tâches de rouille, ou de graisse, aucune
inscriptions d’aucune sorte (trait de niveau) et aussi aucun excès de produit de
décoffrage ou démoulage, et doivent être compactes, homogènes et planes.
L’ humidité: doit être inférieur à 5% (temps de séchage dans une ambiance
ventilée dépend de la nature du support).
Plénitude: une règle de 2 m ne doit pas laisser apparaitre une flèche > à 5 mm.
PH: dépend de la nature du support (test au papier PH ).
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Travaux préparatoires:
Les travaux préparatoires constituent en la préparation du support avant d’
entamer les travaux de peinture. Ces travaux comportent une ou plusieurs
opérations parmi celles énumérés dans le lexique des termes techniques employés.
Brossage:
Opérations effectuée manuellement sur un subjectile à l’ aide d’ une brosse,
constitué par des films métalliques ou non ( chiendent) dans le but d’ éliminer les
poussières ou traces de fragments du support éventuellement désagrégés.
Brûlage:
Facilite la décomposition de la peinture existante et par la suite de grattage
en vue de mettre le support à nu. Opération effectuée à l’aide d’un chalumeau,
aussitôt que la peinture bouillonne, le grattage doit suivre à l’aide d’un grattoir à
forme tri gulaire.
Chiffonnage:
Opération effectuée manuellement à l’aide d’ un tampon de drap ou
feutre faiblement humidifié et d’un abrasif léger. C’est un ponçage très fin qui
permet un support lisse enduité, suivi d’un essuyage à sec ou carrément par lavage
à l’eau claire pour éliminer toute les tracs de poussières.
Rebouchage:
L’ opération consiste à calculer les petites irrégularités sur des supports
déjà imprimé en vue d’ uniformité de la surface, suivi d’ un ponçage.
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Grattage:
effectuée à l’ aide d’ un gratteur pour éliminer les anciennes peintures.
Les peintures à l’huile peuvent être préalablement détrompées à l’ eau contenant de
la potasse.
Les peintures à l’eau peuvent être détrompées à l’ eau bouillante.
Les peintures synthétiques peuvent être ramollies à l’aide de produits destinés à cet
emploi.
Ponçage:
Opération effectuée à l’aide d’ abrasifs en poudre, du papier verre à la
main ou avec une machine à poncer. Il peut être exécuté à l’ eau ou à sec, suivi d’
époussetage.
Polissage:
Chiffonnage particulièrement soigné exécuté à l’ aide une pâte à polir peu
abrasif sur des surfaces à structure très fine avant l’ application de la couche d’
impression.
Lessivage:
Effectuée manuellement à l’ aide d’ une éponge avec une solution de
lessive selon le degré de lessivage, suivi d’ un rinçage à l’ eau pure à maintes
reprises pour éliminer toutes trace de produit de lessive.
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Travaux de finition :
Conditions d’ application:
Une peinture ne peut être appliquée en faisant abstraction des conditions
ambiantes. Un temps Dou , sec et sans changement brusque étant le meilleur. Une
température trop basse
entraine un épaississement du film, des retards de séchage et des irrégularités d’
aspect. En effet, la peinture ne peut pas être appliquée en dessous de +5C° et au
dessus de 35C°. Il ne faut pas peindre en plein soleil, sur des mûrs trop chauds ou
gelés. L’ hygrométrie ( physique qui détermine l’humidité de l’air) de l’ air ne doit
pas dépasser 75%. Chaque couche ne doit être appliquer qu’ après séchage complet
de la précédente.
Mise en œuvre:
La mise en œuvre de la peinture s’effectue manuellement ou mécaniquement.
La première méthode est lente, mais assure un bon accrochage au support et la
seconde méthode est rapide, la consommation de peinture est modérée, mais le
procédé ne permet pas l’ utilisation de tous les produits. La mise en œuvre de la
peinture fait appel à un système homogène de produits qui chacun un rôle particulier
et qui doivent bien évidement être compatible entre eux. Chaque couche doit être
plus élastique que la précédente, la peinture utilisée doit être adéquate au milieu, et
les couches doivent être homogène ( mélange des marques est déconseillé ).
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Les Différents types de peinture
On peut distinguer les peintures suivantes:
Peinture à l’ eau:
composée à partir d’ un liant ( colle, chaux, silicate….) dissolution dans l’
eau destinée pour maçonnerie, en général n’ est pas lessivable, facile à colorer et à
appliquer et adhère mal sur les métaux et le bois.
Peinture grasse:
elle est à base d’ huile additionnée d’ adjuvants divers et siccatifs ( pour
accélérer le séchage), a une bonne résistance mécanique, ne peut être appliquée sur
des supports alcalins
( bêton, mortier amiante ciment ) qui les détruis. Elle a une bonne imperméabilité,
lavable, résiste aux intempéries et adhère bien sur le support.
Ce pendant elle est onéreuse et son application est déconseillé sur les
radiateurs et la tuyauterie chaude car elle jaunis sous l’effet de la chaleur.
Peinture à l’ huile:
constituée d’ un seul liant filmogène non volatile, son application en est
commode du fait que les outils utilisés se nettoient uniquement à l’eau, son séchage
est rapide, le film obtenu ne laisse aucune trace de rouleau et résiste aux intempéries
et au soleil, telle que la peinture glycérophtalique, la peinture vinyliques etc.…
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Peinture émulsion:
Constituée de deux ou plusieurs liants non miscibles et des pigments. Elle
est fragile que les peintures courantes, imperméable à l’ eau, rigide, permet de
belles couleurs mates, son film ne se forme que si la température est suffisante, son
séchage est rapide ce qui permet le dédoublage dans des délais réduit et son
application est déconseillée sur le bois et le fer.
Peintures spéciales:
On distingue des peintures qui ont essentiellement un rôle protecteur du
support contre certaines agression telles que :
les peintures ignifuges destinées à retarder la combustion du matériau et à
empêcher la propagation des flammes;
les peintures métallisées destinées à éviter l’échauffement au soleil;
les peintures anti- Fuling permettant la conservation de coques des bateaux
d’incrustations d’origine marin;
les peintures insecticides permettant l’éloignement des insectes;
les peintures de signalisation destinée à orienter les conducteurs etc.…
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Système de peinture:
En général un système comprend:
Couche d’impression:
l’utilisation de cette couche permet le bon accrochage de tous le système au
support ( plusieurs l’ignore ).
Couche intermédiaire: ( ou sous couche ):
Pour assurer la cohésion du système entre les enduits et la finition tout en
amenant certaines propriétés de garnissage et d’opacité.
Couche de finition:
Assure la résistance et l’ aspect.
La surface de la peinture finie peut présenter de nombreux aspects tant du
point de vue superficiel que la brillance.
Généralement c’ est la finition qui reçoit le plus facilement des critiques
parce que c’est la plus visible, bien que l’aspect final dépend du poli de la surface et
du soin apporté au travail.
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Défauts et altérations des peintures:
La peinture finie peut présenter des altérations qui engendrent des aspects
défectueux et ce, pour plusieurs raisons qui peuvent être dû soit à la mauvaise
qualité du support, soit à l’inadéquation du système peinture avec le support ou
éventuellement à une mise en œuvre déficience ( défectueuse ) qui ne répond pas
aux règles de l’art ou aux prescriptions du fabriquant.
Ces défauts sont détectable à l’œil nu et peuvent apparaitre au cous de la
mise œuvre en œuvre ou après durant l’exploitation.
On peut citer quelques principaux altérations:
L’ écaillage: qui affecte les peintures trop rigides ou mal adhérente. la peinture se
décolle par plaques en forme d'écailles.
Les craquelures: (ou faïençage) :
Ce sont des fissures plus ou moins ramifiées qui s’ étendent le long de la
surface du film. Ce défaut est fréquemment constaté et est qui dû à des films
rigides.
Les cloques:
Ce sont des boursouflure (gonflement) plus au moins volumineuses et
dispersés, le film se décolle de son support sans perdre sa résistance.
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Moisissures:
se sont des champignons (tâches) qui se développent à la surface du film.
La farinage:
C’ est la formation de poudre fine accompagnée d’ une perte de brillance
et un éclaircissement de la teinte.
La peau de Crapaud (frisage) :
la peinture présente une apparence ridée ou plissée du film.