Vidéo pédagogique

2. “Pupille”
Réalisatrice: Jeanne Harry
Avec Sandrine Kiberlain, Gilles
Lellouche, Élodie Bouchez, Miou-Miou,
Olivia Côte,Stéfi Celma…
Genre Drame

3. Réalisatrice: Jeanne Harry
 Jeanne Herry, née le 19 avril 1978,
est une actrice et réalisatrice
française. Elle est la fille de Miou-
Miou et de Julien Clerc.
 Elle a été formée à l'École
Internationale du Théâtre, avant
d'entrer au Conservatoire de Paris.
Elle a notamment joué dans un
épisode du commissaire Maigret, La
Maison de Félicie, dans le film Milou
en mai et dans Gabrielle de Patrice
Chéreau
 Au théâtre, elle a joué dans Le Loup-
garou de Roger Vitrac, mis en scène
par Nora Boublil au Théâtre de
Proposition à Paris, Le Voyage de
Benjamin et, en 2005 et 2006,
dans Le Belvédère.
 Jeanne Herry est également l'auteur
d'un roman, 80 étés, publié
chez Gallimard dans la collection
Haute Enfance.
 Elle réalise son premier long métrage

4. Sypnosis
 Théo est remis à l'adoption par sa mère
biologique le jour de sa naissance. C'est un
accouchement sous X. La mère à deux mois
pour revenir sur sa décision...ou pas. Les
services de l'aide sociale à l'enfance et le
service adoption se mettent en mouvement.
Les uns doivent s'occuper du bébé, le porter
(au sens plein du terme) dans ce temps
suspendu, cette phase d'incertitude. Les
autres doivent trouver celle qui deviendra sa
mère adoptante. Elle s'appelle Alice et cela
fait dix ans qu'elle se bat pour avoir un
enfant. PUPILLE est l'histoire de la rencontre
entre Alice, 41 ans, et Théo, trois mois.

6. Acteurs et actricesActeurs et actrices
SANDRINE KIBERLAIN
OLIVIA CÔTE
GILLES
LELLOUCHE
MIOU-MIOU
ÉLODIE BOUCHEZ

7. É L O D I E B O U C H E Z
 D'abord danseuse, Elodie Bouchez
commence sa carrière
cinématographique avec Serge
Gainsbourg.
En 1994, André Techiné lui offre un
des principaux rôles des Roseaux
sauvages. Cette rencontre se révèle
déterminante pour la carrière de la
comédienne et lui vaut le César du
meilleur Jeune Espoir Féminin en
1995. En 1998, elle partage
avec Natacha Régnier l'affiche de La
Vie rêvée des anges d'Erick Zonca.
Son rôle lui vaut un prix d'interprétation
féminine à Cannes.
En 1999, la jeune femme prend part à
la "Trilogie de la liberté" de Jean-Marc
Barr et enchaîne ainsi les tournages
de Lovers (1999), du sulfureux Too
Much Flesh (2000) et de Being
light (2001).

8.  Parallèlement à sa carrière
française, elle s’affiche dans
des productions américaines
telles que Shooting
vegetarians (2000), CQ,
premier film de Roman
Coppola (2001) et America
Brown (2003) et dans les
séries Alias (saison 6) et The
L World. L'actrice ne rechigne
pas non plus à jouer dans des
films plus grand public
comme Le Petit
Poucet ou Brice de Nice en
2005.
Absente des écrans durant
près de deux ans, Elodie
Bouchez revient au cinéma à
partir de 2007 dans des films
français aux genres
distincts.2018 lui offre
également l'opportunité de
briller au premier plan au
cinéma dans le
bouleversant Pupille qui
plonge dans les coulisses du
processus d'adoption d'un

9. S A N D R I N E K I B E R L AI N
 Après le baccalauréat, elle est
admise en classe libre au Cours
Florent, puis au Conservatoire
national supérieur d'art dramatique.
 Elle est nommée, en 1995 pour Les
Patriotes, au César du meilleur
espoir féminin qu'elle remporte en
1996 pour En avoir (ou pas. Elle a
également été nommée trois fois
pour le César de la meilleure actrice.
Elle a enfin reçu le prix Romy-
Schneider en 1995.
 Elle est aussi une comédienne de
théâtre.
 Elle sort, le 14 mars 2005, son
premier album en tant que
chanteuse : Manquait plus qu’ça.
 Après une période d'absence, elle
revient en 2007 avec deux films
(Très bien, merci et La Vie d'artiste).
 En 2014, elle obtient le César de la
meilleure actrice pour la comédie 9
mois ferme d'Albert Dupontel.

10. M I O U - M I O U
 Sylvette Herry naît à Paris. Elle débute
au Café de la Gare et son nom de scène
Miou-Miou lui aurait été attribué par
Coluche
 C’est avec le film Les
Valseuses de Bertrand Blier, sorti en
France en 1974, qu'elle accède au
vedettariat. À la suite des Valseuses,
Miou-Miou alterne cinéma populaire et
cinéma d'auteur.
 En 1977, elle retrouve Depardieu
dans Dites-lui que je l'aime de Claude
Miller. Deux ans plus tard, elle incarne une
prostituée voulant s'affranchir de son
proxénète dans La dérobade, un rôle pour
lequel elle obtient le César de la meilleure
actrice.
 En 1983, avec Isabelle Huppert, elle joue
un des rôles principaux du film Coup de
foudre, une œuvre à saveur
autobiographique réalisée par Diane
Kurys. En 1988, elle tient le rôle principal
de la comédie de mœurs La Lectrice de
Michel Deville.
 Bien qu'elle ait été nommée dix fois pour
le César de la meilleure actrice, Miou-
Miou n'a jamais participé à la cérémonie
des Césars, ni recherché quelque honneur
que ce fût, déclarant : « Les Césars, j'y
vais jamais ; les honneurs, je m'en fous. »

11. OLIVIA CÔTE
 Olivia Côte est une comédienne
française connue pour ses rôles
dans Vous les femmes et Scènes de
ménages, mais aussi pour Les
Gazelles et Elle l'adore.
 Depuis 2007, elle joue aux côtés
de Judith Siboni dans la série Vous
les femmes, et qui est composée
d'une suite de sketches montrant le
quotidien de deux femmes, les
personnages étant différents à
chaque épisode.
 Au Théâtre National de Strasbourg,
elle rencontre d'autres élèves et ils
créent la compagnie de théâtre le
groupe Incognito, ils monteront
plusieurs pièces de théâtre et
cabarets4. Depuis 2010, elle se fait
plus largement connaitre du public
grâce à plusieurs seconds rôles au
cinéma et à la télévision.
 De 2011 à 2013, elle a interprété le
rôle de Babette, une fan de Zak
dans la série de W9 Zak.

12. Critiques
 C’est la première séquence du film. Alice, jeune femme
de 41 ans qui bataille depuis dix ans pour pouvoir
adopter un enfant, se voit annoncer que Théo, 3 mois,
va devenir son fils. Alice à l’écran, c’est Élodie
Bouchez. Et dans cette scène, comme dans toutes les
autres, elle est bouleversante.
 C’est aussi que Jeanne Herry est dotée d’un sens de la
direction d’acteur remarquable. Dans Pupille, film plus
choral et ample, l’ensemble du casting sonne
vrai. Sandrine Kiberlain émeut en amoureuse
secrète ; Olivia Côte, avec sa présence ferme et
sereine épate à chaque apparition ; Gilles
Lellouche joue avec tendresse un père provisoire
attachant et Miou-Miou apporte une grande douceur à
l’ensemble.
 Ce film, instructif et captivant, dégage une lumière qui
stimule la conscience de celui qui le reçoit et touche au
cœur
 Bande à part

14.  « Pupille » un très beau titre pour un récit
toujours très juste, à égale distance entre la
fiction et le documentaire, qui émeut, bouleverse
et émerveille ! Plus encore que le sujet de fond,
c’est sans doute les doutes, les failles et les
travers de tous ces hommes et ces femmes, qui
en gravitant autour du petit Théo, nous touchent
énormément ! C’est toute la fragilité et la
complexité humaines qui sont décryptées et
apparaissent ici, car chacun avec ses défauts et
ses faiblesses, et en dépit de tout, va devoir se
battre pour l’avenir et la vie de ce petit bout
d’homme ! Jeanne Herry a su montrer par ce
petit bout (de lorgnette !) tout le parcours délicat
et difficile pour sortir ce bébé de la terrible
situation dans laquelle l’ont mené ses premiers
instants de vie ! On reste ainsi happé et
totalement en suspens face aux nombreux
questionnements de tous ces personnels, qu’ils
soient nécessaires et utiles pour sa naissance,
son accompagnement provisoire ou sa

16. Cette fiction sensible et documentée suit le processus de l’adoption, de la mère biologique à la future
maman, en passant par l’aide sociale.
Théo, né sous X, est confié à l’adoption par sa mère biologique le jour de sa naissance. Alice, 41 ans,
attend depuis dix ans, et nombre de démarches, de devenir mère adoptante. Pupille est l’histoire de
leurs trajets respectifs vers leur rencontre: trois mois de suspense psychologique, tendu. A partir d’un
long travail de documentation, Jeanne Herry tisse un thriller affectif, où chaque regard devient vital
pour Théo, et où chaque mot soutient Alice dans sa démarche.
Pupille offre, entre autres, cette émotion-là : la renaissance d’une grande actrice :Élodie Bouchez
Télérama