Vidéo sur un film français qui a reçu un prix au Festival de Cannes 2022.
C'est un power point qui vous apprendra beaucoup sur le cinéma français réalisé oar des femmes.
2. Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à
Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France.
Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis
et Jessy sont choisis pour jouer dans le film.
Dans le quartier, tout le monde s’étonne :
pourquoi n’avoir pris que « les pires » ?
5. Lise Akoka est une réalisatrice et
scénariste française. Elle a
notamment coréalisé avec Romane
Guéret le film Les Pires qui a
obtenu le prix Un certain regard au
Festival de Cannes 2022.
Après des études de psychologie et
de théâtre, Lise Akoka découvre la
pratique du casting sauvage et
celle du coaching d’enfants pour le
cinéma. Elle y rencontre Romane
Guéret avec laquelle elle réalisera
ses futurs projets.
Son premier long-métrage Les
Pires, coréalisé avec Romane
Guéret, a obtenu le prix Un certain
regard au Festival de Cannes 2022.
6. Romane Guéret est une réalisatrice et
scénariste française Elle a notamment
coréalisé avec Lise Akoka le film Les
Pires qui a obtenu le prix Un certain
regard au Festival de Cannes 2022
Après des études de cinéma à la
Sorbonne, Romane Guéret commence à
travailler en tant qu'assistante de
casting. Elle rencontrera à cette
occasion Lise Akoka, avec laquelle elle
réalisera ses futurs projets.
Son premier long-métrage Les Pires,
coréalisé avec Romane Guéret, a obtenu
le prix Un certain regard au Festival de
Cannes 2022.
Elle est coscénariste de tous ses films.
9. Née en 2006, Mallory Wanecque est
originaire de Valenciennes, dans les
Hauts-de-France. Elle est repérée à
la sortie de son collège pour passer
le casting des Pires, premier long-
métrage de Lise Akoka et Romane
Gueret.
À seulement 15 ans, la jeune fille
se retrouve à tenir le premier rôle
féminin d’un film qui fait écho à
son propre parcours : elle joue Lily,
une adolescente qui vit dans une
cité à Boulogne-Sur-Mer et qui est
choisie avec d’autres gamins de son
quartier pour participer au
tournage d’un long métrage.
Récompensé du prix Un Certain
Regard au Festival de Cannes 2022
et du Valois de diamant au Festival
d’Angoulême, Les Pires permet à
Mallory Wanecque de se faire
remarquer par la profession.
Elle est nommée au César du
meilleur espoir féminin en 2023,
aux côtés de Nadia Tereszkiewicz,
Marion Barbeau, Guslagie Malanda
et Rebecca Marder.
10. Johan Heldenbergh, né le 9
février 1967, à Wilrijk, Belgique,
est un acteur et directeur de
théâtre belge.
Johan Heldenbergh a été marié
pendant dix-neuf ans à l'actrice
Joke Devynck avec qui il a eu
trois enfants, Tita Johanna (né
en 2001) et des jumeaux Cosmo
et Jona Heldenbergh (nés en
2003). Ils se sont séparés en
2013.
Il est remarié depuis 2018 à
l'actrice belge, Jozefien
Mombaerts. Ils ont un fils,
Wolfgang Magnus Heldenbergh,
né en 2019.
11.
12.
13. Quand une équipe de cinéma parisienne
débarque à Boulogne-sur-Mer pour le
tournage d’un film, les enfants du
quartier foncent au casting, la tête
pleine d’espoir. Mais pourquoi ce film
décrit-il leur quotidien avec tant de
pathos? La mise en abyme d’un film dans
le film est un vieux dada pour
questionner l’impact de la fiction sur la
réalité. L’originalité de ces ‘Pires’ est de
dépasser la célébration de la puissance
du cinéma pour interroger sa
responsabilité dans le déterminisme qui
accompagne de nombreux films dits
‘sociaux’. Avec énormément d’humour et
d’émotion, ‘Les Pires’ nous offre donc le
meilleur.
14. Sur une idée nullissime, filmer le casting
puis le tournage d'un film traitant de la
colombophilie dans une banlieue sale (!),
les réalisatrices parviennent à un petit film
très attachant avec deux bombes en
première ligne, le jeune garçon de l'affiche
et sa soeur prétendue... le réalisateur,
quinquagénaire flamand plein de charme,
tente de tisser des liens avec ces deux
têtes de noeuds qui doivent de surcroît
vivre leur vraie vie et on les adore très vite
tous les trois ! C'est tendre, rythmé et l'on
ne s'ennuie pas une seconde ! A voir!
Suzyand Mee. Allociné
15.
16. « C’est un premier long métrage admirable, signé Lise Akoka et Romane Gueret. Un film sur un film, objet théorique qui livre un
discours sur le cinéma mais qui ne renonce pas pour autant au lyrisme et à la fiction - équilibre difficile à tenir, et Les Pires s’en sort
vraiment très bien.
Ça se passe à Boulogne-sur-Mer, dans la cité Picasso. Une équipe de tournage est là pour réaliser un casting parmi les jeunes, puis
tourner un film. Lorsque le film commence, les images sont celles de ce casting, qui a lieu dans une salle d’école. Les voix du
réalisateur et de son assistante nous parviennent mais on ne les voit pas, on est à leur place, place à la fois confortable et
compliquée, place dans laquelle on se trouve presque tout du long. Ceux qu’on regarde ce sont Lily, Ryan, Maylis et Jessy, qui vont
interpréter les quatre personnages principaux. De l’avis des autres dans la cité, ce sont “les pires” : grandes gueules, repris de
justice, enfants cabossés par des situations familiales douloureuses. Ryan, le plus jeune, est placé chez sa sœur, Lily a perdu un petit
frère et se fait harceler au collège, Jessy joue les durs et a déjà un casier. On assiste chronologiquement aux différentes étapes de ce
tournage, avec ses épiphanies, ses embrouilles, ses difficultés - quand un des acteurs décide de partir, ou qu’une scène de sexe révèle
des tensions dans l’équipe.
C’est un film profondément émouvant, qui nous attache les jeunes acteurs en quelques secondes. Les deux réalisatrices ont
commencé en faisant des castings sauvages et du coaching d’enfants pour le cinéma français. Elles se servent de cette pratique tout
en la mettant en scène, celle qui consiste à repérer dans la rue, dans une école, des enfants, et les faire jouer ensuite. Cette mise en
abyme de cette manière de faire est passionnante et révèle tout un fonctionnement d’un certain cinéma social, une tradition du
cinéma francophone très ancrée (on pense aux Dardenne, notamment, qui ont beaucoup filmé des enfants issus de milieux populaires
voire marginalisés).
Radio France
17. « Le tournage d’un film social, où les acteurs sont des enfants malmenés par la vie. Une mise
en abyme réussie.
« On dirait que vous prenez que les pires… » Fine observatrice au visage impassible, Maylis
(Mélina Vanderplancke) dit ça comme elle dit tout le reste, l’air de s’en foutre. Avec d’autres
jeunes de la cité Picasso, à Boulogne-sur-Mer, l’adolescente participe à un casting d’acteurs
non professionnels et note l’intérêt du réalisateur, un Belge chaleureux, pour les gamins
cabossés, difficiles, les « cas sociaux ».
Comme le petit Ryan (bouleversant Timéo Mahaut), genoux écorchés et grandes billes bleues,
dont la tchatche ch’ti révèle, entre deux très gros mots, qu’il a vécu en famille d’accueil avant
d’être placé chez sa sœur aînée.
Une recrue idéale pour Gabriel (Johan Heldenbergh), le metteur en scène, qui entend raconter
une histoire « pas facile facile », tournée en décors naturels avec des interprètes forcément
criants de vérité. »
Marie Sauvion Télérama