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CHU IBN ROCHD – ANNABA
Service d’IMAGERIE MEDICALE
L’imagerie en urologie
Dr BARKAOUI
Plan:
I. Aspect technique: Modalités d'imagerie disponibles dans l'exploration de
l'appareil urinaire et génital masculin
 UIV
 Opacification antégrade (PUD)
 UCRM
 Échographie
 Tomodensitométrie
 IRM
II. Aspect pratique: Sémiologie radiologique de l’appareil urinaire et génital masculin
I. Aspect technique:
Modalités d'imagerie disponibles dans l'exploration de
l'appareil urinaire et génital masculin
L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE (UIV)
= l’opacification des voies urinaires par une injection IV de PDC.
• 1928: premières UIV
• « Gold standard »… jadis !
• Encore largement utilisée
• Exploration morphologique et fonctionnelle de
l’appareil urinaire.
PRINCIPES DE L’UIV:
• Peut montrer la totalité de l’appareil urinaire, du pôle supérieur des reins
au méat urétral, avec une seule injection iodée.
Le cliché d’abdomen sans préparation précède toute UIV, et comprend tout
l’appareil urinaire (de la 11e côte au pubis)
• L’ombre du psoas et les contours des reins sont visibles,
• À vessie vide ( après avoir fait uriner le patient immédiatement avant
l’examen),
• KUB : kidney-ureter-bladder des anglo-saxons.
Il permet :
• La recherche d’anomalies osseuses,
• De calcifications anormales se projetant sur le tractus urinaire ;
• La qualité du cliché est correcte lorsque les contrastes fondamentaux (air,
graisse, eau, calcium) sont bien visualisées;
Pr Yves Gandon – Imagerie Médicale
Sémiologie URINAIRE (cours)
Abdomen
sans
préparation.
La
superposition
des structures
digestives
rend difficile la
visualisation
des contours
des reins et
l'identification
des lithiases
(flèche). Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
ISBN : 978-2-294-71238-8
L1
Clarté digestive
Graisse péri rénale
Ombre rénale
Psoas
ASP Urinaire
Pr S. JOUINI
IUV (cours)
Les clichés urographiques sont réalisés après injection intra-veineuse de produit de contraste
iodé hydrosoluble ; la dose injectée est fonction du poids du patient (1 ml/kg d’un produit de contraste à
30 g d’iode/100 ml ), patient à jeun depuis 4 heures. Les clichés sont minutés en référence au début de
l’injection; ce minutage permet une appréciation fonctionnelle des reins. Différents temps sont analysés
systématiquement et une comparaison entre les deux côtés est réalisée:
• Temps néphrographique, réalisé dans la première minute suivant l’injection, lorsque le produit se répand
dans le réseau vasculaire parenchymateux puis est filtré par les glomérules. Une asymétrie peut être liée
à un problème artériel rénal.
• Le cliché à 5 mn ou temps secrétoire, correspond à l’arrivée du produit de contraste dans les cavités
pyélo-calicielles. Un retard de secrétion témoigne d’une souffrance du parenchyme rénal ou correspond à
un obstacle sur la voie excrétrice. L’iode commence à occuper les portions déclives chez le patient en
décubitus, et ne se mélange pas avec des urines stagnantes dans une cavité urinaire dilatée.
• Le cliché à 10 mn ou temps d’excrétion, correspond au passage normal du produit de contraste dans
l’uretère. Un obstacle de la jonction pyélo-urétérale se manifeste par un retard au temps d’excrétion
• 4 à 6 clichés sont ensuite réalisés à intervalles réguliers (en moyenne toutes les 5 mn) pour visualiser la
morphologie et la dynamique de la voie excrétrice supérieure.
• Les clichés pré, per et post-mictionnels, sont réalisés plus d’une heure après l’injection. Le cliché post-
mictionnel doit être réalisé immédiatement après la miction.
Pr Yves Gandon – Imagerie Médicale
Sémiologie URINAIRE (cours)
Les clichés & techniques complémentaires
• Clichés minutés précoces, toutes les minutes, de la 1e à la 5e,
permettent d’affiner l’étude du synchronisme de perfusion et de
sécrétion des deux reins.
• Néphrotomographies
Cette technique permet d’effacer partiellement les structures en avant
et en arrière des reins et une analyse plus fine :
- des calcifications des aires rénales sur les clichés avant injection
- du parenchyme rénal au temps néphrographique
- parfois du pédicule artériel rénal aux temps très précoces
Ces clichés, très utilisés autrefois, sont actuellement plus que
contestables sur le plan de l’irradiation
• Incidences de face vraie ou de profil vrai du rein
© L'UROLOGIE PAR SES IMAGES
Partie a chapitres 1 à 5
• Clichés tardifs, jusqu’à plus de 24 heures après l’injection, nécessaires dans
certains syndromes obstructifs avec important retard de secrétion et
néphrogramme persistant.
• Clichés en hyperdiurèse (injection de Lasilix®), destinés à explorer le lavage
des cavités, et mettre en évidence un obstacle partiel. Ils sont indiqués en
particulier lorsqu’on suspecte un syndrome de la jonction pyélo-urétérale.
• La compression urétérale, appliquée par un ballon ou une sangle
abdominale qui comprime temporairement les uretères en regard du
promontoire permet de dilater et de mieux visualiser les cavités hautes
lorsqu’elles sont mal remplies (contre-indiquée en cas de colique néphrétique,
d’anévrisme de l’aorte).
De plus cette compression diminue l’épaisseur, donc le rayonnement diffusé
et bloque les mouvements respiratoires abdominaux, diminuant d’autant le
flou cinétique.
Urographie intraveineuse.
Après la 12e minute, cliché
pris lors de la
décompression, permettant
de voir la lumière de la
quasi-totalité des uretères.
Les calices sont
bien visibles (flèche),
concaves, ainsi que les
bassinets (étoile).
Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
ISBN : 978-2-294-71238-8
QUEL EST L’AVENIR DE L’UIV ?
L’avantage essentiel de l’UIV est d’apporter en quelques clichés une vue
complète de l’anatomie de l’arbre urinaire avec des détails de l’urothélium
jusqu’ici non égalées par les techniques modernes d’imagerie, tout en donnant
une idée de la fonction rénale (quoique restreinte, se limitant à un parenchyme
normalement, mal ou non visualisé).
Elle garde donc pour l’instant l’avantage d’une résolution spatiale supérieure
pour :
- l’exploration de l’uretère (lésions urothéliales, sténose BK, urétérites)
- les anomalies congénitales du haut appareil (JPU, duplication,
urétérocèle, ectopie…)
- le bilan pré-opératoire, avant LEC ou urétéroscopie
- la surveillance post-opératoire (pyéloplastie …)
« L’UIV n’est pas morte mais elle évolue, comme nombre d’explorations complémentaires et
son évolution naturelle est l’uro-scanner. »
L'UROLOGIE PAR SES IMAGES
Opacification antégrade (PUD)
L’opacification antégrade des voies urinaires nécessite la
mise en place préalable d’une néphrostomie percutanée
(NPC).
L’opacification descendante des cavités pyélo-calicielles et
de l’uretère peut ensuite être réalisée au bloc opératoire ou
dans le service de radiologie.
Elle est intéressante dans le bilan d’obstacles de la voie
excrétrice lorsque l’opacification rétrograde n’est pas
réalisable et peut-être un premier temps thérapeutique de
drainage des cavités rénales.
UCRM
L’uréthrocystographie rétrograde avec clichés permictionnels (UCRM) permet la visualisation
de la filière uréthrale de façon non physiologique lors de l’injection rétrograde, mais
également dans les conditions de la miction naturelle lors des clichés permictionnels.
Sa réalisation nécessite un cathétérisme étanche de la fossette naviculaire, puis des clichés en
décubitus légèrement latéralisé pour dérouler l’urètre pénien postérieur et bulbaire.
Elle précise la présence et le siège d'un obstacle urétral. Le but est d'opacifier directement la
vessie en la sondant et y injectant le produit, ou en plaçant une sonde à l'extrémité de l'urètre
chez l'homme, fixée par un petit ballonnet gonflé. Le produit de contraste est injecté le long
de l'urètre, franchit le sphincter puis opacifie la vessie. Cette opacification permet le
diagnostic de reflux vésico-urétéral (dit passif s'il se produit lors du remplissage) et de le
quantifier. Lors du cliché permictionnel, le produit de contraste non dilué permet une bonne
visualisation de l'urètre et de mieux apprécier le reflux vésico-urétéral (dit reflux actif). La
radiologie standard avec scopie est utilisée pour de nombreuses manœuvres urologiques au
bloc opératoire (endoprothèse, sonde JJ, pose de néphrostomie).
Premier temps d’opacification rétrograde
de l’urèthre . Cliché de face
Opacification rétrograde de l’urèthre (cliché de 3/4
pour dérouler l’urèthre (flèches creuses) et visualiser
la sténose bulbaire). La zone sphinctérienne (→) est
rétrécie de façon physiologique
Opacification per-mictionnelle de l’urèthre (cliché
de 3/4) l’urèthre postérieur est dilaté en amont de
la sténose bulbaire (→)
Présence d’un petit résidu vésical post-mictionnel
Urétrocystographie ascendante
mictionnelle (UCAM).
Cliché permictionnel, avec les
différentes portions de l'urètre :
prostatique (longue flèche noire,
avec l'empreinte du veru
montanum), membraneux (double
flèche), périnéale (longue flèche
blanche), pénienne (courte flèche
blanche).
Échographie
• Ultrasons = ondes de pression
• Piézo-électricité
• Phénomènes de réflexion / réfraction / diffusion / Atténuation
DIFFÉRENTES MÉTHODES D’EXAMEN:
• Echographie A
• Echographie B: Mode « brillance » ou bidimensionnel
• Echographie TM (temps-mouvement ; time-motion)
• Echographie Doppler:
 Effet Doppler (Christian Doppler, 1803 - 1853): Fr = Fo + ΔF
 Doppler continu
 L’analyse spectrale
 Autres modes: Doppler pulsé, Doppler couleur, Doppler en mode amplitude
Reins
L'échographie (couplée au doppler couleur et au doppler pulsé) permet :
• de porter le diagnostic de dilatation des cavités excrétrices, avec une sensibilité et une
spécificité proches de 100 % ;
• de visualiser les lithiases rénales avec une bonne sensibilité pour les lithiases de plus de 5 mm,
mais moindre en deçà (elles ne doivent pas être confondues avec des calcifications vasculaires ou
parenchymateuses) ;
• de visualiser une tumeur du rein, avec une faible sensibilité pour les petites lésions : un examen
normal ne permet pas d'éliminer une tumeur du rein et encore moins une tumeur des cavités
excrétrices ;
• d'affirmer la nature kystique simple d'une lésion (anéchogène avec renforcement postérieur) ;
• d'affirmer la perméabilité des artères et veines rénales, au niveau tronculaire ;
• de guider une biopsie rénale sur une tumeur, un rein natif ou transplanté ;
• de guider les gestes interventionnels (néphrostomie percutanée) ;
• de dépister une sténose artérielle avec une sensibilité élevée ;
• de dépister les complications aiguës ou chroniques en cas de transplantation rénale.
(a) Échographie, coupe longitudinale : la médullaire
(pyramides) apparaît hypo-échogène, le cortex iso-
échogène au foie. Le hile au centre est à
dominante hyperéchogène (graisse, vaisseaux et parois
des cavités).
(b) Écho-Doppler couleur : les vaisseaux qui arrivent vers
la sonde sont codés en rouge, et ceux fuyant la sonde en
bleu, quelle que soit leur
nature artérielle ou veineuse.
Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
ISBN : 978-2-294-71238-8
Surrénales
L'échographie ne permet pas la visualisation des surrénales normales ou simplement hypertrophiques. Elle peut
fortuitement visualiser une tumeur surrénalienne mais pas la
caractériser.
Vessie
L'échographie est utilisée pour rechercher une tumeur vésicale en cas d'hématurie, mais un examen normal ne dispense
pas de la réalisation d'une cystoscopie. La surveillance d'un patient traité pour tumeur superficielle inclut en général cet
examen.
Testicules
C'est le seul examen à recommander pour la grande majorité des pathologies du scrotum. Il permet d'apprécier le volume
de chaque testicule (normalement de 15 mL), sa vascularisation, d'analyser l'épididyme dans sa totalité ainsi que le canal
déférent. Elle permet d'affirmer ou d'infirmer une tumeur testiculaire, une torsion, etc.
Prostate
L'utilisation d'une sonde endorectale permet une analyse plus fine de l'échostructure que lors d'un abord abdominal.
Toutefois, il a été prouvé que l'échographie, qu'elle soit sus-pubienne ou endorectale, n'est un examen ni suffisamment
sensible ni suffisamment spécifique pour le diagnostic de cancer de prostate. Elle permet d'en apprécier le volume global,
celui d'un éventuel adénome, de rechercher des arguments pour une prostatite aiguë ou chronique, ou une malformation
des voies génitales profondes chez le patient infertile.
Échographie de la vessie en coupe longitudinale chez
l'homme.
La prostate est identifiée sous la base vésicale (flèche).
Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
ISBN : 978-2-294-71238-8
Tomodensitométrie
La tomodensitométrie (TDM) est la méthode d’imagerie permettant d’obtenir des coupes transversales
reconstruites à partir des mesures des coefficients d’atténuation du faisceau de rayons X dans le volume
considéré.
Terminologie
• Différents synonymes existent :
- Scanographie, terme officiel
- Scanner, terme d’usage
- TDM (tomodensitométrie), terme d’usage
- CT – scan, dénomination anglaise
• Définitions
- to scan = mesurer, examiner, sonder, balayer.
- Scanner spiralé ou hélicoïdal traduisent le même type d’acquisition ; il est préférable d’utiliser le terme
« hélice » (une corde qui s’enroule autour d’un cylindre), plus précis qu’une « spirale » (corde qui s’enroule
autour d’un cône).
- Scanographie multibarrette, multicoupe et volumique correspondent à une acquisition hélicoïdale produisant
plusieurs coupes par rotation,
TDM injectée
Obliquité rénale dans le plan axial : d’arrière en avant et de dehors en dedans
AORTE
Artère rénale gauche
VCI
Veine rénale
gauche
Visibilité du seul rein gauche. Le rein droit étant plus bas situé
Foie Rate
(a) Sans injection intraveineuse. Le parenchyme est
homogène, sans différenciation entre la corticale et la
médullaire.
(b) Phase corticale (artérielle, corticomédullaire, précoce,
35 s après le début de l'injection). C'est le cortex qui est
rehaussé de façon intense.
Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
ISBN : 978-2-294-71238-8
(c) Phase néphrographique (tubulaire, parenchymateuse,
environ 90 s après le début de l'injection). Le rein
présente un rehaussement homogène, il y a un équilibre
entre celui du cortex et de la médullaire.
(d) Phase excrétoire (tardive, 5-10 min après le
début de l'injection).
Le produit s'est concentré dans les cavités
pyélocalicielles.Imagerie médicale pour le clinicien
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Indications
Le scanner est indiqué pour :
• rechercher une lithiase rénale ou ayant migré dans les voies excrétrices : seul un scanner sans injection est utile;
• réaliser en pré-opératoire une cartographie des lithiases complexes :
• rechercher, caractériser et faire le bilan d'extension d'une tumeur solide parenchymateuse du rein;
• rechercher une anomalie vasculaire artérielle ou veineuse ;
• dépister une tumeur des voies excrétrices supérieures, dans les cas de tumeurs vésicales (« uroscanner »
proprement dit) ;
• établir une cartographie vasculaire avant une embolisation ou une chirurgie partielle complexe (phase précoce
requise) ;
• guider une biopsie de tumeur rénale (scanner interventionnel;
• faire le bilan d'extension des tumeurs testiculaires, de la prostate et de la vessie, à la recherche de métastases
parenchymateuses et ganglionnaires (passage sur le thorax, l'abdomen et le pelvis dans le même temps) ;
• caractériser une lésion surrénalienne et, en particulier, les fréquents adénomes découverts fortuitement.
Imagerie par résonance magnétique (IRM)
Dans la pathologie rénale, surrénalienne, testiculaire et des voies urinaires, l'IRM n'est que
rarement requise.
Elle peut être néanmoins proposée en complément ou en substitution des autres techniques
chez la femme
enceinte, l'insuffisant rénal, ou quand une surveillance répétée et prolongée s'impose afin
d'éviter l'irradiation générée par la répétition des scanners. On retiendra son intérêt dans
les lésions kystiques complexes du rein, plus sensible pour le rehaussement des parois et
cloisons.
On rappelle que l'IRM ne permet pas l'identification des calculs et des calcifications et
n'explore qu'un volume
spatial limité.
L'IRM est en revanche utilisée en routine dans les bilans d'extension locale du cancer de la
prostate ou lorsque le dosage des PSA est élevé, alors que la première série de biopsies est
négative. Elle permet alors de guider les biopsies qui suivront.
(a) Séquence pondérée en T1 : la graisse apparaît en
hypersignal (blanche), les organes dans un dégradé de
gris, les liquides en hyposignal (noir).
b) Séquence pondérée en T2 : la graisse est en
hypersignal, les liquides en hypersignal. Les organes et
muscles apparaissent dans un dégradé de gris.
IRM Rénale (c) Séquence pondérée en T1 après injection de
gadolinium et
« saturation » (effacement) de la graisse.
Rehaussement intense du
cortex rénal et des vaisseaux.
Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
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II. Aspect pratique:
Sémiologie radiologique de l’appareil urinaire et
génital masculin
Variantes anatomiques et malformations
• Reins
• Dysmorphie lobaire
• Position
• Fusion
• CPC et uretères
• Bifidité et duplication
• Anomalies d’abouchement
• Vessie
Dysmorphie lobaire
La dysmorphie lobaire rénale ou
malposition d’un lobe rénal sont les
termes consacrés pour désigner une
curiosité anatomique comportant un
lobe rénal complet enchâssé dans le
sinus rénal. Multiples appellations
ont été utilisées dont nodule cortical,
pseudotumeur rénale, reliquat
cortical bénin, lobule aberrant, rein
dans le rein
Malrotation
Anomalie congénitale du rein, dans laquelle le bassinet,
normalement situé sur le bord interne du rein, est placé
sur sa face antérieure.
Ectopie
Rein pelvien:
Un rein pelvien est un rein n'ayant
pas migré lors de l'ascension
rénale vers la région lombaire. Un
rein pelvien est plus petit qu'un
rein en position normale. Il y a
moins de graisse hilaire et les
cavités sont frontales. Un rein
pelvien est toutefois normalement
fonctionnel.
Un reflux vésico-urétéral doit être
systématiquement recherché.
Autres: rein intra thoracique,
iliaque ou lombaire.
Rein
droit ?
Rein droit ? Oui, pelvien !
Fusion
Rein en fer à cheval (UIV)Fusion des pôles inférieurs des reins (ASP)
Reins fusionnés et donc forcément
mal rotés
Uretère droit croise
la ligne médiane
Rein droit de situation
gauche
Ectopie rénale croisée
Mal rotation des deux reins
UIV
ANOMALIES DE TAILLE DES REINS
UIV
L = 5 vertèbres
Gros rein droit : hypertrophie
rénale
NB: rein gauche non fonctionnel
Vessie bas située, son plancher
dépasse la symphyse pubienne
= Cystocèle
Cliché centré sur la vessie
DEDOUBLEMENT PYELO-URETERAL
UIV
Cavités pyélo-urétérales
droites et gauches doubles
Bifidité pyélo-urétérale bilatérale
Fusion des uretères et abouchement urétéral
unique des deux cotés
Absence de bassinet à gauche
Bifidité pyélo-urétérale droite
UIV
Cavités pyélo-urétérales
gauches doubles avec
abouchement vésical séparé
Duplicité pyélo-urétérale
gauche
Rein gauche hypertrophié
UIV
IMAGES DE DILATATION URINAIRE
UIV, cliché à 20 min
Dilatation calicielle et surtout pyélique
gauche avec un aspect « joufflu » du
pyélon
Disparité de calibre entre le bassinet et
l’uretère lombaire
Syndrome de la jonction pyélo-
urétérale
UIV au temps tardif
Importante dilatation
urétéro-pyélo-calicielle droite
Retard de sécrétion et d’évacuation du pdC
Uretère sinueux
NB: les cavités du rein gauche -qui est tout à
fait normal – se sont complètement vidées du
pdC
Méga uretère congénital
UCR
Dilatation urétéro-pyélo-calicielle
gauche sur rein ectopique avec
uretère sinueux
N.B: vessie de contours irréguliers
Reflux vésico-urétéral
Dilatation de l’uretère droit intra-mural
Urétérocèle
UIV Cliché centré et agrandi
IMAGE DE RETRECISSEMENT URINAIRE
Rétrécissement excentré et régulier de l’uretère
pelvien droit
UIV Cliché centré et agrandi
Cliché centré et agrandi
Rétrécissement pyélique excentré et
irrégulier avec dilatation en amont
Tumeur urothéliale
Rétrécissement
excentré de l’urètre
bulbaire
UCR
cliché permictionnel
UIV, cliché à 20 min
Absence d’opacification de l’uretère due
à un important rétrécissement de la
jonction pyélo-urétérale gauche avec
dilatation pyélo-calicielle en amont
Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
UCR, cliché
permictionnel (chez
un petit garçon )
Face G
¾ gauche D
Important
rétrécissement de
l’urètre membraneux
avec dilatation urétrale
en amont
Valve de l’urètre
postérieur
IMAGE D’ADDITION URINAIRE
Ligne de Hodson
Cliché centré et
agrandi
Image d’addition
calicielle
supérieure se
projetant en dehors
de la ligne de
Hodson
Hydrocalice
Image d’addition calicielle inférieure gauche de
contenu hétérogène
Caverne
tuberculeuse
UIV
Images d’addition pédiculées de la vessieUCR
vessie pleinesemi réplétion
Diverticules vésicaux
Image de soustraction pyélocalicielleImage de soustraction pyélique
Clichés centrés
Calculs radio-transparents
Image de soustraction pyélique hétérogène
UIV: Cliché de 3/4 centré et agrandi
Tumeur de l’urothélium
Image de soustraction vésicale
médiane à contours réguliers
Empreinte prostatique
UIV
NB: rein droit pelvien
Cliché centré sur la
vessie
Image de soustraction
latéro-vésicale
droite à contours irréguliers :
image lacunaire
Tumeur vésicale
SYNDROME OBSTRUCTIF
Obstruction
• Mode
• Aiguë = distension modérée, colique néphrétique
voire IRA avec anurie si bilatéral
• Chronique = distension +++ et destruction (IRC si
bilatéral)
• Niveau : tige calicielle, J° PU, uretère, vessie, urètre
• Nature :
• Endo = calcul ou caillot
• Paroi = tumeur, sténose
• Exo = compression extrinsèque (prostate …)
limite inférieure de la dilatation
= niveau de l’obstacle
jonction
pyélourétérale
Hydronéphrose
croisement avec
les vaisseaux iliaques
uretère
intramural
tige
calicielle
Hydrocalice Urétéro-hydronéphrose
Obstacle
aigu sur
calcul
Obstacle chronique
Unilatéral Bilatéral
Syndrome de la J° PU
Adénome prostate avec vessie en obstruction
chronique
Syndrome de la J° PU
UIV, cliché à 10 mn
Retard de la sécrétion rénale
gauche
Augmentation de la taille du rein
Calcul de l’uretère lombaire
Syndrome obstructif d’origine
lithiasique
UIV, cliché à 10 mn
Augmentation de la taille du rein
Retard d’opacification des cavités
calicielles
calcul de l’uretère proximal
Syndrome obstructif d’origine
lithiasique
Néphrographie droite retardée,
dense et prolongée
Lithiase urinaire
• Différentes composition
• Contenu calcique = denses
• Urates = moins denses
• Sémiologie identique en écho
• ASP : si peu denses (10%) sont non visibles
• Scanner : densité > > 100 UH (plutôt >300 UH)
• Scanner > ASP +++
• ASP indiqué pour suivi calcul connu
Lithiase : écho
• Critère :
• image hyperéchogène avec cône d’ombre postérieur
située :
- en position de voies urinaires non dilatées
- ou localisable dans des voies urinaires dilatées
• Limite
• Uretère en zone aveugle
• Opérateur dépendance et durée d’examen
opaque transparent
ASP UIV
haute densité intraluminale masquées par le PDC
visibilité
spontanée
calcul
non visible
masquage
du calcul
"noyé"
lacune totalement
cernée de PDC
légèrement
mobile
opaque transparent
Lithiase : UIV (radio opaque vs transparent) :
Radioopacité du calcul relative / [iode] dans la voie excrétrice
Calculs
0 UH 70 UH 300 UH 1000 UH
Radio transparent OpaquesASP
Scanner
Pr Yves Gandon – Imagerie Médicale
Sémiologie URINAIRE (cours)
Calcul : composition et aspect
Phosphate de calcium (5%)
lisse, homogène, coralliforme (bois de cerf)
22g/ml, >600 UH
Oxalate de calcium (75%)
irrégulier, spiculé
10,8g/ml, >600 UH
Phosphate ammoniaco-magnésien (15%)
coralliforme, parfois stratifié, hétérogène
4,1g/ml, >300 UH
Cystine (1%)
3,7g/ml,300 UH
Acide Urique (5%)
1,4g/ml, 150-300 UH
densité
TDM
radio
opaque
/ ASP
95%
radio
transparent
/ ASP
écho
gène
Cliché centré sur l’ombre rénale
gauche
Opacité de tonalité calcique,
polymorphe, dessinant les cavités
pyélocalicielles et se projetant en
regard de l’apophyse transverse
gauche de L2
Calcul coralliforme
Calcul bloqué dans le méat UV
Phlébolithe pelvien
Pelvien, pas sur le trajet de l’uretère
Pas de distension sus-jacente
Pas d’œdème urétéral autour
Centre clair
Calculs ?
Myome utérin calcifié
Syndrome tumoral rénal
• Morphologie (forme, limites, taille …)
• Localisation
• Structure avant injection (densité …)
• Rehaussement dynamique après IV
• Aucun
• Partiel
• Hypervascularisation
• Signes d’extension
Tumeurs du rein
• Lésions « kystiques »
• Kystes simples, multiples, polykystose
• Kystes compliqués
• Cancer « nécrosé »
• …
• Lésions avec composante graisseuse
• Angiomyolipome
• Lésions « tissulaires »
• Surtout le cancer (adénocarcinome)
• …
Lésions kystiques du rein
•Très fréquentes
•Typiquement :
•Anéchogène
•Hydrique entre 0 et 20 UH
•HyperT2 en IRM
•Classification de Bosniak
Pas de cloisons, pas de calcifications
Type 1
Cloisons et/ou calcifications fines
Type 2
Cloisons et/ou calcifications épaisses
ou nodulaires Totalement intra-rénal
Type 2F
Rehaussement < 10
UH
Paroi régulière
Rehaussement > 10 UH
Paroi/septas irréguliers
Pas de rehaussement de la composante solide
Type 3
Rehaussement de la composante solide
Type 4
Classification de Bosniak
« DR CCP »
(<25% de K)
(30-50% de K)
(90% de K)
(0% de K)
(0% de K)
Kyste cortical typique (type 1) : anéchogène + renforcement
Kyste cortical typique : type 1
Kyste cortical typique : type 2
Masse kystique Bosniak 3
Tumeur kystique (Bosniak IV).
Nombreuses végétations tapissant la paroi, rehaussées après injection en TDM (a). En IRM, non
indispensable pour la décision thérapeutique,
sur cette séquence pondérée en T2, les cloisons sont plus nettement visibles (b).
(a)
(b)
Pathologie infectieuse rénale Pyélonéphrite aigue
avant injection
25-30 UH
rehaussement +++
120-250 UH²
rehaussement +
80-90 UH
précoce tardif (3-4h)
• Atteinte uni ou bilatérale
segmentaire, multifocale ou diffuse
• Signes
• ± Majoration de volume du rein
• Atteinte radiaire de la papille au cortex
triangulaire à base corticale ou en bande
• Délimitation très nette
• Rehaussement différé / parenchyme adjacent
• Ni syndrome de masse focal, ni extension périrénale
DDF : Infarctus rénal
Défect non rehaussé
Segmentaire ou multifocal
Opacification sous capsulaire conservée
Abcès
• tableau moins franc
• anomalie focale
• ÉCHO
• image à centre anéchogène,
sans renforcement
• coque d'échogénéïcité variable
• TDM
• centre hypodense sans
rehaussement
• contours anfractueux
• coque au rehaussement variable,
image en double cible
exceptionnelle
• diffusion périrénale
avant injection
25-30 UH
120-250 UH80-90 UH
après injection* **
*
Prostate
• HBP :
• Volume prostatique : écho
• Distension des voies urinaires : écho
• Résidu post-mictionnel : écho
• Cancer
• Diagnostic (biopsie) : écho
(Actuellement: IRM pour guider la biopsie)
• Bilan d’extension local : IRM
• Bilan d’extension général : scanner
Hypertrophie bénigne de la zone transitionnelle délimitée
ici sur cette coupe axiale acquise par voie transrectale.
Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
ISBN : 978-2-294-71238-8
IRM prostatique en pondération T2.
La zone suspecte de cancer est en hyposignal T2 par rapport
à la glande périphérique adjacente ( flèche ). La capsule n'est
pas franchie (T2).
Imagerie médicale pour le clinicien
© 2012, Elsevier Masson
ISBN : 978-2-294-71238-8
Sémiologie radiologique du scrotum
Diagnostic étiologique
• Testicule cancer (95%) kyste
sauf histo contraire
• Extra-testiculaire essentiellement bénin kyste
épididyme épididymite
extraépididymaire
Structure solideLocalisation Structure liquide
(a) Testicule normal et homogène, dont le calcul du
volume est supérieur à 15 mL.
(b) Épididyme dans sa totalité, tête (longue flèche),
corps (double flèche) et queue (courte flèche).
Échographie scrotale
Nodules testiculaires (hypoéchogènes)
Thierry Puttemans
Imagerie Médicale
Hopital Saint-Pierre
Belgique
Kystes testiculaires
Thierry Puttemans
Imagerie Médicale
Hopital Saint-Pierre
Belgique
Voie scrotale, sonde superficielle: coupe transversale
du testicule gauche:
Dilatation anormale des veines du cordon
spermatique
Varicocèle
Varicocèle Grade III
NB: La classification échographique de la varicocèle a été abandonnée.
Obstruction épididymaire
Hydrocèle
Bibliographie
• Progrès en Urologie (2003), 13, 783-794;
• L’urologie par ses images, Partie 1 à 5, AFU;
• Imagerie médicale pour le clinicien, Lionel Arrivé, © 2012 Elsevier
Masson, ISBN : 978-2-294-71238-8;
• ANATOMIE ET SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DE L’APPAREIL URINAIRE, Dr
Elouni Salhi Fatma (cours);
• Sémiologie URINAIRE, Pr Yves Gandon (cours);
• Imagerie Médicale, Thierry Puttemans, Hopital Saint-Pierre (Belgique).

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L'Imagerie en Urologie Dr BARKAOUI

  • 1. CHU IBN ROCHD – ANNABA Service d’IMAGERIE MEDICALE L’imagerie en urologie Dr BARKAOUI
  • 2. Plan: I. Aspect technique: Modalités d'imagerie disponibles dans l'exploration de l'appareil urinaire et génital masculin  UIV  Opacification antégrade (PUD)  UCRM  Échographie  Tomodensitométrie  IRM II. Aspect pratique: Sémiologie radiologique de l’appareil urinaire et génital masculin
  • 3. I. Aspect technique: Modalités d'imagerie disponibles dans l'exploration de l'appareil urinaire et génital masculin
  • 4. L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE (UIV) = l’opacification des voies urinaires par une injection IV de PDC. • 1928: premières UIV • « Gold standard »… jadis ! • Encore largement utilisée • Exploration morphologique et fonctionnelle de l’appareil urinaire.
  • 5. PRINCIPES DE L’UIV: • Peut montrer la totalité de l’appareil urinaire, du pôle supérieur des reins au méat urétral, avec une seule injection iodée. Le cliché d’abdomen sans préparation précède toute UIV, et comprend tout l’appareil urinaire (de la 11e côte au pubis) • L’ombre du psoas et les contours des reins sont visibles, • À vessie vide ( après avoir fait uriner le patient immédiatement avant l’examen), • KUB : kidney-ureter-bladder des anglo-saxons. Il permet : • La recherche d’anomalies osseuses, • De calcifications anormales se projetant sur le tractus urinaire ; • La qualité du cliché est correcte lorsque les contrastes fondamentaux (air, graisse, eau, calcium) sont bien visualisées;
  • 6. Pr Yves Gandon – Imagerie Médicale Sémiologie URINAIRE (cours)
  • 7. Abdomen sans préparation. La superposition des structures digestives rend difficile la visualisation des contours des reins et l'identification des lithiases (flèche). Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 8. L1 Clarté digestive Graisse péri rénale Ombre rénale Psoas ASP Urinaire
  • 10. Les clichés urographiques sont réalisés après injection intra-veineuse de produit de contraste iodé hydrosoluble ; la dose injectée est fonction du poids du patient (1 ml/kg d’un produit de contraste à 30 g d’iode/100 ml ), patient à jeun depuis 4 heures. Les clichés sont minutés en référence au début de l’injection; ce minutage permet une appréciation fonctionnelle des reins. Différents temps sont analysés systématiquement et une comparaison entre les deux côtés est réalisée: • Temps néphrographique, réalisé dans la première minute suivant l’injection, lorsque le produit se répand dans le réseau vasculaire parenchymateux puis est filtré par les glomérules. Une asymétrie peut être liée à un problème artériel rénal. • Le cliché à 5 mn ou temps secrétoire, correspond à l’arrivée du produit de contraste dans les cavités pyélo-calicielles. Un retard de secrétion témoigne d’une souffrance du parenchyme rénal ou correspond à un obstacle sur la voie excrétrice. L’iode commence à occuper les portions déclives chez le patient en décubitus, et ne se mélange pas avec des urines stagnantes dans une cavité urinaire dilatée. • Le cliché à 10 mn ou temps d’excrétion, correspond au passage normal du produit de contraste dans l’uretère. Un obstacle de la jonction pyélo-urétérale se manifeste par un retard au temps d’excrétion • 4 à 6 clichés sont ensuite réalisés à intervalles réguliers (en moyenne toutes les 5 mn) pour visualiser la morphologie et la dynamique de la voie excrétrice supérieure. • Les clichés pré, per et post-mictionnels, sont réalisés plus d’une heure après l’injection. Le cliché post- mictionnel doit être réalisé immédiatement après la miction.
  • 11. Pr Yves Gandon – Imagerie Médicale Sémiologie URINAIRE (cours)
  • 12. Les clichés & techniques complémentaires • Clichés minutés précoces, toutes les minutes, de la 1e à la 5e, permettent d’affiner l’étude du synchronisme de perfusion et de sécrétion des deux reins. • Néphrotomographies Cette technique permet d’effacer partiellement les structures en avant et en arrière des reins et une analyse plus fine : - des calcifications des aires rénales sur les clichés avant injection - du parenchyme rénal au temps néphrographique - parfois du pédicule artériel rénal aux temps très précoces Ces clichés, très utilisés autrefois, sont actuellement plus que contestables sur le plan de l’irradiation • Incidences de face vraie ou de profil vrai du rein
  • 13. © L'UROLOGIE PAR SES IMAGES Partie a chapitres 1 à 5
  • 14. • Clichés tardifs, jusqu’à plus de 24 heures après l’injection, nécessaires dans certains syndromes obstructifs avec important retard de secrétion et néphrogramme persistant. • Clichés en hyperdiurèse (injection de Lasilix®), destinés à explorer le lavage des cavités, et mettre en évidence un obstacle partiel. Ils sont indiqués en particulier lorsqu’on suspecte un syndrome de la jonction pyélo-urétérale. • La compression urétérale, appliquée par un ballon ou une sangle abdominale qui comprime temporairement les uretères en regard du promontoire permet de dilater et de mieux visualiser les cavités hautes lorsqu’elles sont mal remplies (contre-indiquée en cas de colique néphrétique, d’anévrisme de l’aorte). De plus cette compression diminue l’épaisseur, donc le rayonnement diffusé et bloque les mouvements respiratoires abdominaux, diminuant d’autant le flou cinétique.
  • 15. Urographie intraveineuse. Après la 12e minute, cliché pris lors de la décompression, permettant de voir la lumière de la quasi-totalité des uretères. Les calices sont bien visibles (flèche), concaves, ainsi que les bassinets (étoile). Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 16. QUEL EST L’AVENIR DE L’UIV ? L’avantage essentiel de l’UIV est d’apporter en quelques clichés une vue complète de l’anatomie de l’arbre urinaire avec des détails de l’urothélium jusqu’ici non égalées par les techniques modernes d’imagerie, tout en donnant une idée de la fonction rénale (quoique restreinte, se limitant à un parenchyme normalement, mal ou non visualisé). Elle garde donc pour l’instant l’avantage d’une résolution spatiale supérieure pour : - l’exploration de l’uretère (lésions urothéliales, sténose BK, urétérites) - les anomalies congénitales du haut appareil (JPU, duplication, urétérocèle, ectopie…) - le bilan pré-opératoire, avant LEC ou urétéroscopie - la surveillance post-opératoire (pyéloplastie …) « L’UIV n’est pas morte mais elle évolue, comme nombre d’explorations complémentaires et son évolution naturelle est l’uro-scanner. » L'UROLOGIE PAR SES IMAGES
  • 17. Opacification antégrade (PUD) L’opacification antégrade des voies urinaires nécessite la mise en place préalable d’une néphrostomie percutanée (NPC). L’opacification descendante des cavités pyélo-calicielles et de l’uretère peut ensuite être réalisée au bloc opératoire ou dans le service de radiologie. Elle est intéressante dans le bilan d’obstacles de la voie excrétrice lorsque l’opacification rétrograde n’est pas réalisable et peut-être un premier temps thérapeutique de drainage des cavités rénales.
  • 18. UCRM L’uréthrocystographie rétrograde avec clichés permictionnels (UCRM) permet la visualisation de la filière uréthrale de façon non physiologique lors de l’injection rétrograde, mais également dans les conditions de la miction naturelle lors des clichés permictionnels. Sa réalisation nécessite un cathétérisme étanche de la fossette naviculaire, puis des clichés en décubitus légèrement latéralisé pour dérouler l’urètre pénien postérieur et bulbaire. Elle précise la présence et le siège d'un obstacle urétral. Le but est d'opacifier directement la vessie en la sondant et y injectant le produit, ou en plaçant une sonde à l'extrémité de l'urètre chez l'homme, fixée par un petit ballonnet gonflé. Le produit de contraste est injecté le long de l'urètre, franchit le sphincter puis opacifie la vessie. Cette opacification permet le diagnostic de reflux vésico-urétéral (dit passif s'il se produit lors du remplissage) et de le quantifier. Lors du cliché permictionnel, le produit de contraste non dilué permet une bonne visualisation de l'urètre et de mieux apprécier le reflux vésico-urétéral (dit reflux actif). La radiologie standard avec scopie est utilisée pour de nombreuses manœuvres urologiques au bloc opératoire (endoprothèse, sonde JJ, pose de néphrostomie).
  • 19. Premier temps d’opacification rétrograde de l’urèthre . Cliché de face Opacification rétrograde de l’urèthre (cliché de 3/4 pour dérouler l’urèthre (flèches creuses) et visualiser la sténose bulbaire). La zone sphinctérienne (→) est rétrécie de façon physiologique Opacification per-mictionnelle de l’urèthre (cliché de 3/4) l’urèthre postérieur est dilaté en amont de la sténose bulbaire (→) Présence d’un petit résidu vésical post-mictionnel
  • 20. Urétrocystographie ascendante mictionnelle (UCAM). Cliché permictionnel, avec les différentes portions de l'urètre : prostatique (longue flèche noire, avec l'empreinte du veru montanum), membraneux (double flèche), périnéale (longue flèche blanche), pénienne (courte flèche blanche).
  • 21. Échographie • Ultrasons = ondes de pression • Piézo-électricité • Phénomènes de réflexion / réfraction / diffusion / Atténuation DIFFÉRENTES MÉTHODES D’EXAMEN: • Echographie A • Echographie B: Mode « brillance » ou bidimensionnel • Echographie TM (temps-mouvement ; time-motion) • Echographie Doppler:  Effet Doppler (Christian Doppler, 1803 - 1853): Fr = Fo + ΔF  Doppler continu  L’analyse spectrale  Autres modes: Doppler pulsé, Doppler couleur, Doppler en mode amplitude
  • 22. Reins L'échographie (couplée au doppler couleur et au doppler pulsé) permet : • de porter le diagnostic de dilatation des cavités excrétrices, avec une sensibilité et une spécificité proches de 100 % ; • de visualiser les lithiases rénales avec une bonne sensibilité pour les lithiases de plus de 5 mm, mais moindre en deçà (elles ne doivent pas être confondues avec des calcifications vasculaires ou parenchymateuses) ; • de visualiser une tumeur du rein, avec une faible sensibilité pour les petites lésions : un examen normal ne permet pas d'éliminer une tumeur du rein et encore moins une tumeur des cavités excrétrices ; • d'affirmer la nature kystique simple d'une lésion (anéchogène avec renforcement postérieur) ; • d'affirmer la perméabilité des artères et veines rénales, au niveau tronculaire ; • de guider une biopsie rénale sur une tumeur, un rein natif ou transplanté ; • de guider les gestes interventionnels (néphrostomie percutanée) ; • de dépister une sténose artérielle avec une sensibilité élevée ; • de dépister les complications aiguës ou chroniques en cas de transplantation rénale.
  • 23. (a) Échographie, coupe longitudinale : la médullaire (pyramides) apparaît hypo-échogène, le cortex iso- échogène au foie. Le hile au centre est à dominante hyperéchogène (graisse, vaisseaux et parois des cavités). (b) Écho-Doppler couleur : les vaisseaux qui arrivent vers la sonde sont codés en rouge, et ceux fuyant la sonde en bleu, quelle que soit leur nature artérielle ou veineuse. Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 24. Surrénales L'échographie ne permet pas la visualisation des surrénales normales ou simplement hypertrophiques. Elle peut fortuitement visualiser une tumeur surrénalienne mais pas la caractériser. Vessie L'échographie est utilisée pour rechercher une tumeur vésicale en cas d'hématurie, mais un examen normal ne dispense pas de la réalisation d'une cystoscopie. La surveillance d'un patient traité pour tumeur superficielle inclut en général cet examen. Testicules C'est le seul examen à recommander pour la grande majorité des pathologies du scrotum. Il permet d'apprécier le volume de chaque testicule (normalement de 15 mL), sa vascularisation, d'analyser l'épididyme dans sa totalité ainsi que le canal déférent. Elle permet d'affirmer ou d'infirmer une tumeur testiculaire, une torsion, etc. Prostate L'utilisation d'une sonde endorectale permet une analyse plus fine de l'échostructure que lors d'un abord abdominal. Toutefois, il a été prouvé que l'échographie, qu'elle soit sus-pubienne ou endorectale, n'est un examen ni suffisamment sensible ni suffisamment spécifique pour le diagnostic de cancer de prostate. Elle permet d'en apprécier le volume global, celui d'un éventuel adénome, de rechercher des arguments pour une prostatite aiguë ou chronique, ou une malformation des voies génitales profondes chez le patient infertile.
  • 25. Échographie de la vessie en coupe longitudinale chez l'homme. La prostate est identifiée sous la base vésicale (flèche). Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 26. Tomodensitométrie La tomodensitométrie (TDM) est la méthode d’imagerie permettant d’obtenir des coupes transversales reconstruites à partir des mesures des coefficients d’atténuation du faisceau de rayons X dans le volume considéré. Terminologie • Différents synonymes existent : - Scanographie, terme officiel - Scanner, terme d’usage - TDM (tomodensitométrie), terme d’usage - CT – scan, dénomination anglaise • Définitions - to scan = mesurer, examiner, sonder, balayer. - Scanner spiralé ou hélicoïdal traduisent le même type d’acquisition ; il est préférable d’utiliser le terme « hélice » (une corde qui s’enroule autour d’un cylindre), plus précis qu’une « spirale » (corde qui s’enroule autour d’un cône). - Scanographie multibarrette, multicoupe et volumique correspondent à une acquisition hélicoïdale produisant plusieurs coupes par rotation,
  • 27. TDM injectée Obliquité rénale dans le plan axial : d’arrière en avant et de dehors en dedans AORTE Artère rénale gauche
  • 28. VCI Veine rénale gauche Visibilité du seul rein gauche. Le rein droit étant plus bas situé Foie Rate
  • 29. (a) Sans injection intraveineuse. Le parenchyme est homogène, sans différenciation entre la corticale et la médullaire. (b) Phase corticale (artérielle, corticomédullaire, précoce, 35 s après le début de l'injection). C'est le cortex qui est rehaussé de façon intense. Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 30. (c) Phase néphrographique (tubulaire, parenchymateuse, environ 90 s après le début de l'injection). Le rein présente un rehaussement homogène, il y a un équilibre entre celui du cortex et de la médullaire. (d) Phase excrétoire (tardive, 5-10 min après le début de l'injection). Le produit s'est concentré dans les cavités pyélocalicielles.Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 31. Indications Le scanner est indiqué pour : • rechercher une lithiase rénale ou ayant migré dans les voies excrétrices : seul un scanner sans injection est utile; • réaliser en pré-opératoire une cartographie des lithiases complexes : • rechercher, caractériser et faire le bilan d'extension d'une tumeur solide parenchymateuse du rein; • rechercher une anomalie vasculaire artérielle ou veineuse ; • dépister une tumeur des voies excrétrices supérieures, dans les cas de tumeurs vésicales (« uroscanner » proprement dit) ; • établir une cartographie vasculaire avant une embolisation ou une chirurgie partielle complexe (phase précoce requise) ; • guider une biopsie de tumeur rénale (scanner interventionnel; • faire le bilan d'extension des tumeurs testiculaires, de la prostate et de la vessie, à la recherche de métastases parenchymateuses et ganglionnaires (passage sur le thorax, l'abdomen et le pelvis dans le même temps) ; • caractériser une lésion surrénalienne et, en particulier, les fréquents adénomes découverts fortuitement.
  • 32. Imagerie par résonance magnétique (IRM) Dans la pathologie rénale, surrénalienne, testiculaire et des voies urinaires, l'IRM n'est que rarement requise. Elle peut être néanmoins proposée en complément ou en substitution des autres techniques chez la femme enceinte, l'insuffisant rénal, ou quand une surveillance répétée et prolongée s'impose afin d'éviter l'irradiation générée par la répétition des scanners. On retiendra son intérêt dans les lésions kystiques complexes du rein, plus sensible pour le rehaussement des parois et cloisons. On rappelle que l'IRM ne permet pas l'identification des calculs et des calcifications et n'explore qu'un volume spatial limité. L'IRM est en revanche utilisée en routine dans les bilans d'extension locale du cancer de la prostate ou lorsque le dosage des PSA est élevé, alors que la première série de biopsies est négative. Elle permet alors de guider les biopsies qui suivront.
  • 33. (a) Séquence pondérée en T1 : la graisse apparaît en hypersignal (blanche), les organes dans un dégradé de gris, les liquides en hyposignal (noir). b) Séquence pondérée en T2 : la graisse est en hypersignal, les liquides en hypersignal. Les organes et muscles apparaissent dans un dégradé de gris. IRM Rénale (c) Séquence pondérée en T1 après injection de gadolinium et « saturation » (effacement) de la graisse. Rehaussement intense du cortex rénal et des vaisseaux. Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 34. II. Aspect pratique: Sémiologie radiologique de l’appareil urinaire et génital masculin
  • 35. Variantes anatomiques et malformations • Reins • Dysmorphie lobaire • Position • Fusion • CPC et uretères • Bifidité et duplication • Anomalies d’abouchement • Vessie
  • 36. Dysmorphie lobaire La dysmorphie lobaire rénale ou malposition d’un lobe rénal sont les termes consacrés pour désigner une curiosité anatomique comportant un lobe rénal complet enchâssé dans le sinus rénal. Multiples appellations ont été utilisées dont nodule cortical, pseudotumeur rénale, reliquat cortical bénin, lobule aberrant, rein dans le rein
  • 37.
  • 38. Malrotation Anomalie congénitale du rein, dans laquelle le bassinet, normalement situé sur le bord interne du rein, est placé sur sa face antérieure.
  • 39. Ectopie Rein pelvien: Un rein pelvien est un rein n'ayant pas migré lors de l'ascension rénale vers la région lombaire. Un rein pelvien est plus petit qu'un rein en position normale. Il y a moins de graisse hilaire et les cavités sont frontales. Un rein pelvien est toutefois normalement fonctionnel. Un reflux vésico-urétéral doit être systématiquement recherché. Autres: rein intra thoracique, iliaque ou lombaire.
  • 41. Rein droit ? Oui, pelvien !
  • 42. Fusion Rein en fer à cheval (UIV)Fusion des pôles inférieurs des reins (ASP)
  • 43. Reins fusionnés et donc forcément mal rotés
  • 44. Uretère droit croise la ligne médiane Rein droit de situation gauche Ectopie rénale croisée Mal rotation des deux reins UIV
  • 45. ANOMALIES DE TAILLE DES REINS UIV L = 5 vertèbres Gros rein droit : hypertrophie rénale NB: rein gauche non fonctionnel
  • 46. Vessie bas située, son plancher dépasse la symphyse pubienne = Cystocèle Cliché centré sur la vessie
  • 47. DEDOUBLEMENT PYELO-URETERAL UIV Cavités pyélo-urétérales droites et gauches doubles Bifidité pyélo-urétérale bilatérale Fusion des uretères et abouchement urétéral unique des deux cotés
  • 48. Absence de bassinet à gauche Bifidité pyélo-urétérale droite UIV
  • 49. Cavités pyélo-urétérales gauches doubles avec abouchement vésical séparé Duplicité pyélo-urétérale gauche Rein gauche hypertrophié UIV
  • 50. IMAGES DE DILATATION URINAIRE UIV, cliché à 20 min Dilatation calicielle et surtout pyélique gauche avec un aspect « joufflu » du pyélon Disparité de calibre entre le bassinet et l’uretère lombaire Syndrome de la jonction pyélo- urétérale
  • 51. UIV au temps tardif Importante dilatation urétéro-pyélo-calicielle droite Retard de sécrétion et d’évacuation du pdC Uretère sinueux NB: les cavités du rein gauche -qui est tout à fait normal – se sont complètement vidées du pdC Méga uretère congénital
  • 52. UCR Dilatation urétéro-pyélo-calicielle gauche sur rein ectopique avec uretère sinueux N.B: vessie de contours irréguliers Reflux vésico-urétéral
  • 53. Dilatation de l’uretère droit intra-mural Urétérocèle UIV Cliché centré et agrandi
  • 54. IMAGE DE RETRECISSEMENT URINAIRE Rétrécissement excentré et régulier de l’uretère pelvien droit UIV Cliché centré et agrandi
  • 55. Cliché centré et agrandi Rétrécissement pyélique excentré et irrégulier avec dilatation en amont Tumeur urothéliale
  • 57. UIV, cliché à 20 min Absence d’opacification de l’uretère due à un important rétrécissement de la jonction pyélo-urétérale gauche avec dilatation pyélo-calicielle en amont Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
  • 58. UCR, cliché permictionnel (chez un petit garçon ) Face G ¾ gauche D Important rétrécissement de l’urètre membraneux avec dilatation urétrale en amont Valve de l’urètre postérieur
  • 60. Ligne de Hodson Cliché centré et agrandi Image d’addition calicielle supérieure se projetant en dehors de la ligne de Hodson Hydrocalice
  • 61. Image d’addition calicielle inférieure gauche de contenu hétérogène Caverne tuberculeuse UIV
  • 62. Images d’addition pédiculées de la vessieUCR vessie pleinesemi réplétion Diverticules vésicaux
  • 63. Image de soustraction pyélocalicielleImage de soustraction pyélique Clichés centrés Calculs radio-transparents
  • 64. Image de soustraction pyélique hétérogène UIV: Cliché de 3/4 centré et agrandi Tumeur de l’urothélium
  • 65. Image de soustraction vésicale médiane à contours réguliers Empreinte prostatique UIV NB: rein droit pelvien
  • 66. Cliché centré sur la vessie Image de soustraction latéro-vésicale droite à contours irréguliers : image lacunaire Tumeur vésicale
  • 67. SYNDROME OBSTRUCTIF Obstruction • Mode • Aiguë = distension modérée, colique néphrétique voire IRA avec anurie si bilatéral • Chronique = distension +++ et destruction (IRC si bilatéral) • Niveau : tige calicielle, J° PU, uretère, vessie, urètre • Nature : • Endo = calcul ou caillot • Paroi = tumeur, sténose • Exo = compression extrinsèque (prostate …)
  • 68. limite inférieure de la dilatation = niveau de l’obstacle jonction pyélourétérale Hydronéphrose croisement avec les vaisseaux iliaques uretère intramural tige calicielle Hydrocalice Urétéro-hydronéphrose
  • 70. Obstacle chronique Unilatéral Bilatéral Syndrome de la J° PU Adénome prostate avec vessie en obstruction chronique
  • 71. Syndrome de la J° PU
  • 72. UIV, cliché à 10 mn Retard de la sécrétion rénale gauche Augmentation de la taille du rein Calcul de l’uretère lombaire Syndrome obstructif d’origine lithiasique
  • 73. UIV, cliché à 10 mn Augmentation de la taille du rein Retard d’opacification des cavités calicielles calcul de l’uretère proximal Syndrome obstructif d’origine lithiasique Néphrographie droite retardée, dense et prolongée
  • 74. Lithiase urinaire • Différentes composition • Contenu calcique = denses • Urates = moins denses • Sémiologie identique en écho • ASP : si peu denses (10%) sont non visibles • Scanner : densité > > 100 UH (plutôt >300 UH) • Scanner > ASP +++ • ASP indiqué pour suivi calcul connu
  • 75. Lithiase : écho • Critère : • image hyperéchogène avec cône d’ombre postérieur située : - en position de voies urinaires non dilatées - ou localisable dans des voies urinaires dilatées • Limite • Uretère en zone aveugle • Opérateur dépendance et durée d’examen
  • 76. opaque transparent ASP UIV haute densité intraluminale masquées par le PDC visibilité spontanée calcul non visible masquage du calcul "noyé" lacune totalement cernée de PDC légèrement mobile opaque transparent Lithiase : UIV (radio opaque vs transparent) : Radioopacité du calcul relative / [iode] dans la voie excrétrice
  • 77. Calculs 0 UH 70 UH 300 UH 1000 UH Radio transparent OpaquesASP Scanner Pr Yves Gandon – Imagerie Médicale Sémiologie URINAIRE (cours)
  • 78. Calcul : composition et aspect Phosphate de calcium (5%) lisse, homogène, coralliforme (bois de cerf) 22g/ml, >600 UH Oxalate de calcium (75%) irrégulier, spiculé 10,8g/ml, >600 UH Phosphate ammoniaco-magnésien (15%) coralliforme, parfois stratifié, hétérogène 4,1g/ml, >300 UH Cystine (1%) 3,7g/ml,300 UH Acide Urique (5%) 1,4g/ml, 150-300 UH densité TDM radio opaque / ASP 95% radio transparent / ASP écho gène
  • 79.
  • 80. Cliché centré sur l’ombre rénale gauche Opacité de tonalité calcique, polymorphe, dessinant les cavités pyélocalicielles et se projetant en regard de l’apophyse transverse gauche de L2 Calcul coralliforme
  • 81.
  • 82. Calcul bloqué dans le méat UV
  • 83. Phlébolithe pelvien Pelvien, pas sur le trajet de l’uretère Pas de distension sus-jacente Pas d’œdème urétéral autour Centre clair
  • 85. Syndrome tumoral rénal • Morphologie (forme, limites, taille …) • Localisation • Structure avant injection (densité …) • Rehaussement dynamique après IV • Aucun • Partiel • Hypervascularisation • Signes d’extension
  • 86. Tumeurs du rein • Lésions « kystiques » • Kystes simples, multiples, polykystose • Kystes compliqués • Cancer « nécrosé » • … • Lésions avec composante graisseuse • Angiomyolipome • Lésions « tissulaires » • Surtout le cancer (adénocarcinome) • …
  • 87. Lésions kystiques du rein •Très fréquentes •Typiquement : •Anéchogène •Hydrique entre 0 et 20 UH •HyperT2 en IRM •Classification de Bosniak
  • 88. Pas de cloisons, pas de calcifications Type 1 Cloisons et/ou calcifications fines Type 2 Cloisons et/ou calcifications épaisses ou nodulaires Totalement intra-rénal Type 2F Rehaussement < 10 UH Paroi régulière Rehaussement > 10 UH Paroi/septas irréguliers Pas de rehaussement de la composante solide Type 3 Rehaussement de la composante solide Type 4 Classification de Bosniak « DR CCP » (<25% de K) (30-50% de K) (90% de K) (0% de K) (0% de K)
  • 89. Kyste cortical typique (type 1) : anéchogène + renforcement
  • 93. Tumeur kystique (Bosniak IV). Nombreuses végétations tapissant la paroi, rehaussées après injection en TDM (a). En IRM, non indispensable pour la décision thérapeutique, sur cette séquence pondérée en T2, les cloisons sont plus nettement visibles (b). (a) (b)
  • 94. Pathologie infectieuse rénale Pyélonéphrite aigue avant injection 25-30 UH rehaussement +++ 120-250 UH² rehaussement + 80-90 UH précoce tardif (3-4h) • Atteinte uni ou bilatérale segmentaire, multifocale ou diffuse • Signes • ± Majoration de volume du rein • Atteinte radiaire de la papille au cortex triangulaire à base corticale ou en bande • Délimitation très nette • Rehaussement différé / parenchyme adjacent • Ni syndrome de masse focal, ni extension périrénale
  • 95. DDF : Infarctus rénal Défect non rehaussé Segmentaire ou multifocal Opacification sous capsulaire conservée
  • 96. Abcès • tableau moins franc • anomalie focale • ÉCHO • image à centre anéchogène, sans renforcement • coque d'échogénéïcité variable • TDM • centre hypodense sans rehaussement • contours anfractueux • coque au rehaussement variable, image en double cible exceptionnelle • diffusion périrénale avant injection 25-30 UH 120-250 UH80-90 UH après injection* ** *
  • 97. Prostate • HBP : • Volume prostatique : écho • Distension des voies urinaires : écho • Résidu post-mictionnel : écho • Cancer • Diagnostic (biopsie) : écho (Actuellement: IRM pour guider la biopsie) • Bilan d’extension local : IRM • Bilan d’extension général : scanner
  • 98. Hypertrophie bénigne de la zone transitionnelle délimitée ici sur cette coupe axiale acquise par voie transrectale. Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 99. IRM prostatique en pondération T2. La zone suspecte de cancer est en hyposignal T2 par rapport à la glande périphérique adjacente ( flèche ). La capsule n'est pas franchie (T2). Imagerie médicale pour le clinicien © 2012, Elsevier Masson ISBN : 978-2-294-71238-8
  • 100. Sémiologie radiologique du scrotum Diagnostic étiologique • Testicule cancer (95%) kyste sauf histo contraire • Extra-testiculaire essentiellement bénin kyste épididyme épididymite extraépididymaire Structure solideLocalisation Structure liquide
  • 101. (a) Testicule normal et homogène, dont le calcul du volume est supérieur à 15 mL. (b) Épididyme dans sa totalité, tête (longue flèche), corps (double flèche) et queue (courte flèche). Échographie scrotale
  • 102. Nodules testiculaires (hypoéchogènes) Thierry Puttemans Imagerie Médicale Hopital Saint-Pierre Belgique
  • 103. Kystes testiculaires Thierry Puttemans Imagerie Médicale Hopital Saint-Pierre Belgique
  • 104. Voie scrotale, sonde superficielle: coupe transversale du testicule gauche: Dilatation anormale des veines du cordon spermatique Varicocèle
  • 105. Varicocèle Grade III NB: La classification échographique de la varicocèle a été abandonnée.
  • 108. Bibliographie • Progrès en Urologie (2003), 13, 783-794; • L’urologie par ses images, Partie 1 à 5, AFU; • Imagerie médicale pour le clinicien, Lionel Arrivé, © 2012 Elsevier Masson, ISBN : 978-2-294-71238-8; • ANATOMIE ET SEMIOLOGIE RADIOLOGIQUE DE L’APPAREIL URINAIRE, Dr Elouni Salhi Fatma (cours); • Sémiologie URINAIRE, Pr Yves Gandon (cours); • Imagerie Médicale, Thierry Puttemans, Hopital Saint-Pierre (Belgique).

Hinweis der Redaktion

  1. 1) Critères de bonne qualité: Centrage. La pénétration. Orientation. Symétrie. 2) 4 contrastes Os et calcium Eau (tissus…) Graisse Air
  2. Centrage et formats corrects Format correct mais amputation du pôle supérieur du rein gauche Format correct mais amputation de la moitié inférieure de la face postérieure de la vessie Format insuffisants, ne permettant pas la représentation de la totalité du rein gauche et de la vessie.
  3. Avantage UIV: Permet d'obtenir des clichés permictionnels sans sondage Mais ne permet pas d'identifier un reflux vésico-urétéral
  4. Des obliques = préciser la topographie des éventuelles anomalies.
  5. NB: Grand axe: Oblique en bas en dehors Axe transversal: Oblique en avant et en dedans
  6. Un cliché acquis juste après la décompression permet en général d'avoir la totalité des uretères sur le même film. La vessie est analysée sur deux incidences de trois quarts. Des clichés permictionnels (obtenus chez l'homme allongé de trois quarts et chez la femme debout) permettent d'analyser l'urètre. La dilution du produit de contraste dans les urines diminue le contraste, ce qui fait préférer, pour l'étude du bas appareil, les techniques avec remplissage vésical direct.
  7. Urographie intraveineuse. Après la 12e minute, cliché pris lors de la décompression, permettant de voir la lumière de la quasi-totalité des uretères. Les calices sont bien visibles (flèche), concaves, ainsi que les bassinets (étoile).
  8. Urothélium= épithélium (transitinnel) pseudostratifié polymorphe
  9. Urétrocystographie ascendante mictionnelle (UCAM). Cliché permictionnel, avec les différentes portions de l'urètre : prostatique (longue flèche noire, avec l'empreinte du veru montanum), membraneux (double flèche), périnéale (longue flèche blanche), pénienne (courte flèche blanche).
  10. Ultrasons = rayonnement vibratoire mécanique constitué par des vibrations acoustiques qui se propagent dans la matière du fait de son élasticité. Leur fréquence est située au-dessus du seuil de fréquence audible par l’oreille humaine (ultrasons). Un cristal piézo-électrique se contracte ou se dilate lorsqu’il est traversé par un courant électrique, en raison de sa polarité. La vibration qui en résulte crée des ultrasons . A l’inverse, la traversée du cristal par l’écho réfléchi crée une différence de potentiel qui peut être enregistrée : c’est le signal échographique.
  11. NB: lithiase rénale droite
  12. UIV Ectopie rénale croisée : Mal rotation des deux reins Rein droit de situation gauche Uretère droit croise la ligne médiane
  13. UIV Cavités pyélo-urétérales droites et gauches doubles Bifidité pyélo-urétérale bilatérale Fusion des uretères et abouchement urétéral unique des deux cotés DEDOUBLEMENT PYELO-URETERAL
  14. Absence de bassinet à gauche Bifidité pyélo-urétérale droite
  15. UIV Cavités pyélo-urétérales gauches doubles avec abouchement vésical séparé Duplicité pyélo-urétérale gauche Rein gauche hypertrophié
  16. UIV, cliché à 20 min Dilatation calicielle et surtout pyélique gauche avec un aspect « joufflu » du pyélon Disparité de calibre entre le bassinet et l’uretère lombaire Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
  17. UIV au temps tardif Importante dilatation urétéro-pyélo-calicielle droite Retard de sécrétion et d’évacuation du pdC Uretère sinueux NB: les cavités du rein gauche -qui est tout à fait normal – se sont complètement vidées du pdC Méga uretère congénital
  18. Les valves de l’urètre postérieur constituent une malformation qui n’est pas très fréquente et qui ne se voit que chez le garçon. La lésion est constituée de valves congénitales siégeant dans l’urètre postérieur, juste en dessous du verru montanum. Il en existe plusieurs types ; le plus souvent ce sont deux valves en nid de pigeon qui font obstacle à l’écoulement de l’urine de haut en bas alors que le passage rétrograde de bas en haut, d’une sonde par exemple, se fait sans difficulté. La conséquence de cet obstacle urétral est une dilatation de la vessie et du haut appareil urinaire retentissant sur la fonction rénale parfois de manière dramatique avec une insuffisance rénale plus ou moins importante. Le diagnostic est évoqué sur l’échographie ante-natale devant une dilatation importante, plus ou moins symétrique, des deux reins et des deux uretères avec une grande vessie à paroi épaissie chez un garçon.
  19. La ligne de Hodson = frontière entre la zone médullaire appartenant au parenchyme et le sinus du rein.  Cette ligne permet de préciser la situation exacte des images obtenues en radiologie, et concernant les cavités pyélocalicielles.  La ligne de Hodson apporte, d'autre part des renseignements complémentaires en ce qui concerne certaines calcifications rénales. Sur un cliché du rein opacifié, ligne virtuelle reliant les extrémités des cupules calicielles. Chez le sujet normal, elle est courbe et parallèle au bord externe du rein; elle permet d’apprécier l’épaisseur du parenchyme rénal (en moyenne elle est de 25 mm à mi-hauteur et de 30 mm. aux pôles) et de calculer le rapport corticopapillaire entre la hauteur des cavités papillaires mesurée sur leur grand axe et la hauteur totale du rein (rapport chez l’adulte normal: 1/2).
  20. G: Image de soustraction pyélique D: Image de soustraction pyélocalicielle Calculs radio-transparents
  21. Tumeur de l’urothélium
  22. Tumeur vésicale
  23. G: Syndrome de la J° PU D: Adénome prostate avec vessie en obstruction chronique
  24. UIV, cliché à 10 mn Augmentation de la taille du rein Retard d’opacification des cavités calicielles calcul de l’uretère proximal Syndrome obstructif d’origine lithiasique Néphrographie droite retardée, dense et prolongée
  25. Zone aveugle du 1/3 moyen uretère lombaire au méat
  26. Cliché centré sur l’ombre rénale gauche Opacité de tonalité calcique, polymorphe, dessinant les cavités pyélocalicielles et se projetant en regard de l’apophyse transverse gauche de L2 Calcul coralliforme
  27. Calcification des parois d'une veine; concrétion calcaire se formant dans une veine Phlébolithe pelvien Pelvien, pas sur le trajet de l’uretère Pas de distension sus-jacente Pas d’œdème urétéral autour Centre clair
  28. Myome utérin calcifié
  29. 5 paramètres: DR CCP D: Densité R: Rehaussement C: Cloisons C: Calcifications P: Paroi
  30. Kyste cortical typique (type 1) : anéchogène + renforcement
  31. Kyste cortical typique : type 1
  32. Kyste cortical typique : type 2
  33. Masse kystique Bosniak 3
  34. Tumeur kystique (Bosniak IV). Nombreuses végétations tapissant la paroi, rehaussées après injection en TDM (a). En IRM, non indispensable pour la décision thérapeutique, sur cette séquence pondérée en T2, les cloisons sont plus nettement visibles (b).
  35. Indications de l’imagerie aucune si diagnostic absolument certain et terrain non compliqué en fait souvent vérification de l'absence d'obstacle par Echo imagerie de la pyélonéphrite à proprement parler avec l’objectif de rechercher une collection ou une diffusion rétropéritonéale Circonstances : résistance au traitement 72h, plus précocément chez le diabètique Technique : scanner (écho trop peu sensible)
  36. Echo endorectale Coupe axiale Coupe sagittale