4. L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE (UIV)
= l’opacification des voies urinaires par une injection IV de PDC.
• 1928: premières UIV
• « Gold standard »… jadis !
• Encore largement utilisée
• Exploration morphologique et fonctionnelle de
l’appareil urinaire.
5. PRINCIPES DE L’UIV:
• Peut montrer la totalité de l’appareil urinaire, du pôle supérieur des reins
au méat urétral, avec une seule injection iodée.
Le cliché d’abdomen sans préparation précède toute UIV, et comprend tout
l’appareil urinaire (de la 11e côte au pubis)
• L’ombre du psoas et les contours des reins sont visibles,
• À vessie vide ( après avoir fait uriner le patient immédiatement avant
l’examen),
• KUB : kidney-ureter-bladder des anglo-saxons.
Il permet :
• La recherche d’anomalies osseuses,
• De calcifications anormales se projetant sur le tractus urinaire ;
• La qualité du cliché est correcte lorsque les contrastes fondamentaux (air,
graisse, eau, calcium) sont bien visualisées;
10. Les clichés urographiques sont réalisés après injection intra-veineuse de produit de contraste
iodé hydrosoluble ; la dose injectée est fonction du poids du patient (1 ml/kg d’un produit de contraste à
30 g d’iode/100 ml ), patient à jeun depuis 4 heures. Les clichés sont minutés en référence au début de
l’injection; ce minutage permet une appréciation fonctionnelle des reins. Différents temps sont analysés
systématiquement et une comparaison entre les deux côtés est réalisée:
• Temps néphrographique, réalisé dans la première minute suivant l’injection, lorsque le produit se répand
dans le réseau vasculaire parenchymateux puis est filtré par les glomérules. Une asymétrie peut être liée
à un problème artériel rénal.
• Le cliché à 5 mn ou temps secrétoire, correspond à l’arrivée du produit de contraste dans les cavités
pyélo-calicielles. Un retard de secrétion témoigne d’une souffrance du parenchyme rénal ou correspond à
un obstacle sur la voie excrétrice. L’iode commence à occuper les portions déclives chez le patient en
décubitus, et ne se mélange pas avec des urines stagnantes dans une cavité urinaire dilatée.
• Le cliché à 10 mn ou temps d’excrétion, correspond au passage normal du produit de contraste dans
l’uretère. Un obstacle de la jonction pyélo-urétérale se manifeste par un retard au temps d’excrétion
• 4 à 6 clichés sont ensuite réalisés à intervalles réguliers (en moyenne toutes les 5 mn) pour visualiser la
morphologie et la dynamique de la voie excrétrice supérieure.
• Les clichés pré, per et post-mictionnels, sont réalisés plus d’une heure après l’injection. Le cliché post-
mictionnel doit être réalisé immédiatement après la miction.
12. Les clichés & techniques complémentaires
• Clichés minutés précoces, toutes les minutes, de la 1e à la 5e,
permettent d’affiner l’étude du synchronisme de perfusion et de
sécrétion des deux reins.
• Néphrotomographies
Cette technique permet d’effacer partiellement les structures en avant
et en arrière des reins et une analyse plus fine :
- des calcifications des aires rénales sur les clichés avant injection
- du parenchyme rénal au temps néphrographique
- parfois du pédicule artériel rénal aux temps très précoces
Ces clichés, très utilisés autrefois, sont actuellement plus que
contestables sur le plan de l’irradiation
• Incidences de face vraie ou de profil vrai du rein
14. • Clichés tardifs, jusqu’à plus de 24 heures après l’injection, nécessaires dans
certains syndromes obstructifs avec important retard de secrétion et
néphrogramme persistant.
• Clichés en hyperdiurèse (injection de Lasilix®), destinés à explorer le lavage
des cavités, et mettre en évidence un obstacle partiel. Ils sont indiqués en
particulier lorsqu’on suspecte un syndrome de la jonction pyélo-urétérale.
• La compression urétérale, appliquée par un ballon ou une sangle
abdominale qui comprime temporairement les uretères en regard du
promontoire permet de dilater et de mieux visualiser les cavités hautes
lorsqu’elles sont mal remplies (contre-indiquée en cas de colique néphrétique,
d’anévrisme de l’aorte).
De plus cette compression diminue l’épaisseur, donc le rayonnement diffusé
et bloque les mouvements respiratoires abdominaux, diminuant d’autant le
flou cinétique.
16. QUEL EST L’AVENIR DE L’UIV ?
L’avantage essentiel de l’UIV est d’apporter en quelques clichés une vue
complète de l’anatomie de l’arbre urinaire avec des détails de l’urothélium
jusqu’ici non égalées par les techniques modernes d’imagerie, tout en donnant
une idée de la fonction rénale (quoique restreinte, se limitant à un parenchyme
normalement, mal ou non visualisé).
Elle garde donc pour l’instant l’avantage d’une résolution spatiale supérieure
pour :
- l’exploration de l’uretère (lésions urothéliales, sténose BK, urétérites)
- les anomalies congénitales du haut appareil (JPU, duplication,
urétérocèle, ectopie…)
- le bilan pré-opératoire, avant LEC ou urétéroscopie
- la surveillance post-opératoire (pyéloplastie …)
« L’UIV n’est pas morte mais elle évolue, comme nombre d’explorations complémentaires et
son évolution naturelle est l’uro-scanner. »
L'UROLOGIE PAR SES IMAGES
17. Opacification antégrade (PUD)
L’opacification antégrade des voies urinaires nécessite la
mise en place préalable d’une néphrostomie percutanée
(NPC).
L’opacification descendante des cavités pyélo-calicielles et
de l’uretère peut ensuite être réalisée au bloc opératoire ou
dans le service de radiologie.
Elle est intéressante dans le bilan d’obstacles de la voie
excrétrice lorsque l’opacification rétrograde n’est pas
réalisable et peut-être un premier temps thérapeutique de
drainage des cavités rénales.
18. UCRM
L’uréthrocystographie rétrograde avec clichés permictionnels (UCRM) permet la visualisation
de la filière uréthrale de façon non physiologique lors de l’injection rétrograde, mais
également dans les conditions de la miction naturelle lors des clichés permictionnels.
Sa réalisation nécessite un cathétérisme étanche de la fossette naviculaire, puis des clichés en
décubitus légèrement latéralisé pour dérouler l’urètre pénien postérieur et bulbaire.
Elle précise la présence et le siège d'un obstacle urétral. Le but est d'opacifier directement la
vessie en la sondant et y injectant le produit, ou en plaçant une sonde à l'extrémité de l'urètre
chez l'homme, fixée par un petit ballonnet gonflé. Le produit de contraste est injecté le long
de l'urètre, franchit le sphincter puis opacifie la vessie. Cette opacification permet le
diagnostic de reflux vésico-urétéral (dit passif s'il se produit lors du remplissage) et de le
quantifier. Lors du cliché permictionnel, le produit de contraste non dilué permet une bonne
visualisation de l'urètre et de mieux apprécier le reflux vésico-urétéral (dit reflux actif). La
radiologie standard avec scopie est utilisée pour de nombreuses manœuvres urologiques au
bloc opératoire (endoprothèse, sonde JJ, pose de néphrostomie).
19. Premier temps d’opacification rétrograde
de l’urèthre . Cliché de face
Opacification rétrograde de l’urèthre (cliché de 3/4
pour dérouler l’urèthre (flèches creuses) et visualiser
la sténose bulbaire). La zone sphinctérienne (→) est
rétrécie de façon physiologique
Opacification per-mictionnelle de l’urèthre (cliché
de 3/4) l’urèthre postérieur est dilaté en amont de
la sténose bulbaire (→)
Présence d’un petit résidu vésical post-mictionnel
20. Urétrocystographie ascendante
mictionnelle (UCAM).
Cliché permictionnel, avec les
différentes portions de l'urètre :
prostatique (longue flèche noire,
avec l'empreinte du veru
montanum), membraneux (double
flèche), périnéale (longue flèche
blanche), pénienne (courte flèche
blanche).
22. Reins
L'échographie (couplée au doppler couleur et au doppler pulsé) permet :
• de porter le diagnostic de dilatation des cavités excrétrices, avec une sensibilité et une
spécificité proches de 100 % ;
• de visualiser les lithiases rénales avec une bonne sensibilité pour les lithiases de plus de 5 mm,
mais moindre en deçà (elles ne doivent pas être confondues avec des calcifications vasculaires ou
parenchymateuses) ;
• de visualiser une tumeur du rein, avec une faible sensibilité pour les petites lésions : un examen
normal ne permet pas d'éliminer une tumeur du rein et encore moins une tumeur des cavités
excrétrices ;
• d'affirmer la nature kystique simple d'une lésion (anéchogène avec renforcement postérieur) ;
• d'affirmer la perméabilité des artères et veines rénales, au niveau tronculaire ;
• de guider une biopsie rénale sur une tumeur, un rein natif ou transplanté ;
• de guider les gestes interventionnels (néphrostomie percutanée) ;
• de dépister une sténose artérielle avec une sensibilité élevée ;
• de dépister les complications aiguës ou chroniques en cas de transplantation rénale.
24. Surrénales
L'échographie ne permet pas la visualisation des surrénales normales ou simplement hypertrophiques. Elle peut
fortuitement visualiser une tumeur surrénalienne mais pas la
caractériser.
Vessie
L'échographie est utilisée pour rechercher une tumeur vésicale en cas d'hématurie, mais un examen normal ne dispense
pas de la réalisation d'une cystoscopie. La surveillance d'un patient traité pour tumeur superficielle inclut en général cet
examen.
Testicules
C'est le seul examen à recommander pour la grande majorité des pathologies du scrotum. Il permet d'apprécier le volume
de chaque testicule (normalement de 15 mL), sa vascularisation, d'analyser l'épididyme dans sa totalité ainsi que le canal
déférent. Elle permet d'affirmer ou d'infirmer une tumeur testiculaire, une torsion, etc.
Prostate
L'utilisation d'une sonde endorectale permet une analyse plus fine de l'échostructure que lors d'un abord abdominal.
Toutefois, il a été prouvé que l'échographie, qu'elle soit sus-pubienne ou endorectale, n'est un examen ni suffisamment
sensible ni suffisamment spécifique pour le diagnostic de cancer de prostate. Elle permet d'en apprécier le volume global,
celui d'un éventuel adénome, de rechercher des arguments pour une prostatite aiguë ou chronique, ou une malformation
des voies génitales profondes chez le patient infertile.
26. Tomodensitométrie
La tomodensitométrie (TDM) est la méthode d’imagerie permettant d’obtenir des coupes transversales
reconstruites à partir des mesures des coefficients d’atténuation du faisceau de rayons X dans le volume
considéré.
Terminologie
• Différents synonymes existent :
- Scanographie, terme officiel
- Scanner, terme d’usage
- TDM (tomodensitométrie), terme d’usage
- CT – scan, dénomination anglaise
• Définitions
- to scan = mesurer, examiner, sonder, balayer.
- Scanner spiralé ou hélicoïdal traduisent le même type d’acquisition ; il est préférable d’utiliser le terme
« hélice » (une corde qui s’enroule autour d’un cylindre), plus précis qu’une « spirale » (corde qui s’enroule
autour d’un cône).
- Scanographie multibarrette, multicoupe et volumique correspondent à une acquisition hélicoïdale produisant
plusieurs coupes par rotation,
27. TDM injectée
Obliquité rénale dans le plan axial : d’arrière en avant et de dehors en dedans
AORTE
Artère rénale gauche
31. Indications
Le scanner est indiqué pour :
• rechercher une lithiase rénale ou ayant migré dans les voies excrétrices : seul un scanner sans injection est utile;
• réaliser en pré-opératoire une cartographie des lithiases complexes :
• rechercher, caractériser et faire le bilan d'extension d'une tumeur solide parenchymateuse du rein;
• rechercher une anomalie vasculaire artérielle ou veineuse ;
• dépister une tumeur des voies excrétrices supérieures, dans les cas de tumeurs vésicales (« uroscanner »
proprement dit) ;
• établir une cartographie vasculaire avant une embolisation ou une chirurgie partielle complexe (phase précoce
requise) ;
• guider une biopsie de tumeur rénale (scanner interventionnel;
• faire le bilan d'extension des tumeurs testiculaires, de la prostate et de la vessie, à la recherche de métastases
parenchymateuses et ganglionnaires (passage sur le thorax, l'abdomen et le pelvis dans le même temps) ;
• caractériser une lésion surrénalienne et, en particulier, les fréquents adénomes découverts fortuitement.
32. Imagerie par résonance magnétique (IRM)
Dans la pathologie rénale, surrénalienne, testiculaire et des voies urinaires, l'IRM n'est que
rarement requise.
Elle peut être néanmoins proposée en complément ou en substitution des autres techniques
chez la femme
enceinte, l'insuffisant rénal, ou quand une surveillance répétée et prolongée s'impose afin
d'éviter l'irradiation générée par la répétition des scanners. On retiendra son intérêt dans
les lésions kystiques complexes du rein, plus sensible pour le rehaussement des parois et
cloisons.
On rappelle que l'IRM ne permet pas l'identification des calculs et des calcifications et
n'explore qu'un volume
spatial limité.
L'IRM est en revanche utilisée en routine dans les bilans d'extension locale du cancer de la
prostate ou lorsque le dosage des PSA est élevé, alors que la première série de biopsies est
négative. Elle permet alors de guider les biopsies qui suivront.
35. Variantes anatomiques et malformations
• Reins
• Dysmorphie lobaire
• Position
• Fusion
• CPC et uretères
• Bifidité et duplication
• Anomalies d’abouchement
• Vessie
36. Dysmorphie lobaire
La dysmorphie lobaire rénale ou
malposition d’un lobe rénal sont les
termes consacrés pour désigner une
curiosité anatomique comportant un
lobe rénal complet enchâssé dans le
sinus rénal. Multiples appellations
ont été utilisées dont nodule cortical,
pseudotumeur rénale, reliquat
cortical bénin, lobule aberrant, rein
dans le rein
37.
38. Malrotation
Anomalie congénitale du rein, dans laquelle le bassinet,
normalement situé sur le bord interne du rein, est placé
sur sa face antérieure.
39. Ectopie
Rein pelvien:
Un rein pelvien est un rein n'ayant
pas migré lors de l'ascension
rénale vers la région lombaire. Un
rein pelvien est plus petit qu'un
rein en position normale. Il y a
moins de graisse hilaire et les
cavités sont frontales. Un rein
pelvien est toutefois normalement
fonctionnel.
Un reflux vésico-urétéral doit être
systématiquement recherché.
Autres: rein intra thoracique,
iliaque ou lombaire.
50. IMAGES DE DILATATION URINAIRE
UIV, cliché à 20 min
Dilatation calicielle et surtout pyélique
gauche avec un aspect « joufflu » du
pyélon
Disparité de calibre entre le bassinet et
l’uretère lombaire
Syndrome de la jonction pyélo-
urétérale
51. UIV au temps tardif
Importante dilatation
urétéro-pyélo-calicielle droite
Retard de sécrétion et d’évacuation du pdC
Uretère sinueux
NB: les cavités du rein gauche -qui est tout à
fait normal – se sont complètement vidées du
pdC
Méga uretère congénital
57. UIV, cliché à 20 min
Absence d’opacification de l’uretère due
à un important rétrécissement de la
jonction pyélo-urétérale gauche avec
dilatation pyélo-calicielle en amont
Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
58. UCR, cliché
permictionnel (chez
un petit garçon )
Face G
¾ gauche D
Important
rétrécissement de
l’urètre membraneux
avec dilatation urétrale
en amont
Valve de l’urètre
postérieur
63. Image de soustraction pyélocalicielleImage de soustraction pyélique
Clichés centrés
Calculs radio-transparents
64. Image de soustraction pyélique hétérogène
UIV: Cliché de 3/4 centré et agrandi
Tumeur de l’urothélium
65. Image de soustraction vésicale
médiane à contours réguliers
Empreinte prostatique
UIV
NB: rein droit pelvien
66. Cliché centré sur la
vessie
Image de soustraction
latéro-vésicale
droite à contours irréguliers :
image lacunaire
Tumeur vésicale
67. SYNDROME OBSTRUCTIF
Obstruction
• Mode
• Aiguë = distension modérée, colique néphrétique
voire IRA avec anurie si bilatéral
• Chronique = distension +++ et destruction (IRC si
bilatéral)
• Niveau : tige calicielle, J° PU, uretère, vessie, urètre
• Nature :
• Endo = calcul ou caillot
• Paroi = tumeur, sténose
• Exo = compression extrinsèque (prostate …)
68. limite inférieure de la dilatation
= niveau de l’obstacle
jonction
pyélourétérale
Hydronéphrose
croisement avec
les vaisseaux iliaques
uretère
intramural
tige
calicielle
Hydrocalice Urétéro-hydronéphrose
72. UIV, cliché à 10 mn
Retard de la sécrétion rénale
gauche
Augmentation de la taille du rein
Calcul de l’uretère lombaire
Syndrome obstructif d’origine
lithiasique
73. UIV, cliché à 10 mn
Augmentation de la taille du rein
Retard d’opacification des cavités
calicielles
calcul de l’uretère proximal
Syndrome obstructif d’origine
lithiasique
Néphrographie droite retardée,
dense et prolongée
74. Lithiase urinaire
• Différentes composition
• Contenu calcique = denses
• Urates = moins denses
• Sémiologie identique en écho
• ASP : si peu denses (10%) sont non visibles
• Scanner : densité > > 100 UH (plutôt >300 UH)
• Scanner > ASP +++
• ASP indiqué pour suivi calcul connu
75. Lithiase : écho
• Critère :
• image hyperéchogène avec cône d’ombre postérieur
située :
- en position de voies urinaires non dilatées
- ou localisable dans des voies urinaires dilatées
• Limite
• Uretère en zone aveugle
• Opérateur dépendance et durée d’examen
76. opaque transparent
ASP UIV
haute densité intraluminale masquées par le PDC
visibilité
spontanée
calcul
non visible
masquage
du calcul
"noyé"
lacune totalement
cernée de PDC
légèrement
mobile
opaque transparent
Lithiase : UIV (radio opaque vs transparent) :
Radioopacité du calcul relative / [iode] dans la voie excrétrice
78. Calcul : composition et aspect
Phosphate de calcium (5%)
lisse, homogène, coralliforme (bois de cerf)
22g/ml, >600 UH
Oxalate de calcium (75%)
irrégulier, spiculé
10,8g/ml, >600 UH
Phosphate ammoniaco-magnésien (15%)
coralliforme, parfois stratifié, hétérogène
4,1g/ml, >300 UH
Cystine (1%)
3,7g/ml,300 UH
Acide Urique (5%)
1,4g/ml, 150-300 UH
densité
TDM
radio
opaque
/ ASP
95%
radio
transparent
/ ASP
écho
gène
79.
80. Cliché centré sur l’ombre rénale
gauche
Opacité de tonalité calcique,
polymorphe, dessinant les cavités
pyélocalicielles et se projetant en
regard de l’apophyse transverse
gauche de L2
Calcul coralliforme
86. Tumeurs du rein
• Lésions « kystiques »
• Kystes simples, multiples, polykystose
• Kystes compliqués
• Cancer « nécrosé »
• …
• Lésions avec composante graisseuse
• Angiomyolipome
• Lésions « tissulaires »
• Surtout le cancer (adénocarcinome)
• …
87. Lésions kystiques du rein
•Très fréquentes
•Typiquement :
•Anéchogène
•Hydrique entre 0 et 20 UH
•HyperT2 en IRM
•Classification de Bosniak
88. Pas de cloisons, pas de calcifications
Type 1
Cloisons et/ou calcifications fines
Type 2
Cloisons et/ou calcifications épaisses
ou nodulaires Totalement intra-rénal
Type 2F
Rehaussement < 10
UH
Paroi régulière
Rehaussement > 10 UH
Paroi/septas irréguliers
Pas de rehaussement de la composante solide
Type 3
Rehaussement de la composante solide
Type 4
Classification de Bosniak
« DR CCP »
(<25% de K)
(30-50% de K)
(90% de K)
(0% de K)
(0% de K)
93. Tumeur kystique (Bosniak IV).
Nombreuses végétations tapissant la paroi, rehaussées après injection en TDM (a). En IRM, non
indispensable pour la décision thérapeutique,
sur cette séquence pondérée en T2, les cloisons sont plus nettement visibles (b).
(a)
(b)
94. Pathologie infectieuse rénale Pyélonéphrite aigue
avant injection
25-30 UH
rehaussement +++
120-250 UH²
rehaussement +
80-90 UH
précoce tardif (3-4h)
• Atteinte uni ou bilatérale
segmentaire, multifocale ou diffuse
• Signes
• ± Majoration de volume du rein
• Atteinte radiaire de la papille au cortex
triangulaire à base corticale ou en bande
• Délimitation très nette
• Rehaussement différé / parenchyme adjacent
• Ni syndrome de masse focal, ni extension périrénale
95. DDF : Infarctus rénal
Défect non rehaussé
Segmentaire ou multifocal
Opacification sous capsulaire conservée
96. Abcès
• tableau moins franc
• anomalie focale
• ÉCHO
• image à centre anéchogène,
sans renforcement
• coque d'échogénéïcité variable
• TDM
• centre hypodense sans
rehaussement
• contours anfractueux
• coque au rehaussement variable,
image en double cible
exceptionnelle
• diffusion périrénale
avant injection
25-30 UH
120-250 UH80-90 UH
après injection* **
*
97. Prostate
• HBP :
• Volume prostatique : écho
• Distension des voies urinaires : écho
• Résidu post-mictionnel : écho
• Cancer
• Diagnostic (biopsie) : écho
(Actuellement: IRM pour guider la biopsie)
• Bilan d’extension local : IRM
• Bilan d’extension général : scanner
101. (a) Testicule normal et homogène, dont le calcul du
volume est supérieur à 15 mL.
(b) Épididyme dans sa totalité, tête (longue flèche),
corps (double flèche) et queue (courte flèche).
Échographie scrotale
1) Critères de bonne qualité:
Centrage.
La pénétration.
Orientation.
Symétrie.
2) 4 contrastes
Os et calcium
Eau (tissus…)
Graisse
Air
Centrage et formats corrects
Format correct mais amputation du pôle supérieur du rein gauche
Format correct mais amputation de la moitié inférieure de la face postérieure de la vessie
Format insuffisants, ne permettant pas la représentation de la totalité du rein gauche et de la vessie.
Avantage UIV:
Permet d'obtenir des clichés permictionnels sans sondage
Mais ne permet pas d'identifier un reflux vésico-urétéral
Des obliques = préciser la topographie des éventuelles anomalies.
NB:
Grand axe:
Oblique en bas en dehors
Axe transversal:
Oblique en avant et en dedans
Un cliché acquis juste après la décompression permet en général d'avoir la totalité des uretères sur le même film. La vessie est analysée sur deux incidences de trois quarts.
Des clichés permictionnels (obtenus chez l'homme allongé de trois quarts et chez la femme debout) permettent d'analyser l'urètre. La dilution du produit de contraste dans les urines diminue le contraste, ce qui fait préférer, pour l'étude du bas appareil, les techniques avec remplissage vésical direct.
Urographie intraveineuse.
Après la 12e minute, cliché pris lors de la décompression, permettant
de voir la lumière de la quasi-totalité des uretères. Les calices sont
bien visibles (flèche), concaves, ainsi que les bassinets (étoile).
Urétrocystographie ascendante mictionnelle (UCAM).
Cliché permictionnel, avec les différentes portions de l'urètre :
prostatique (longue flèche noire, avec l'empreinte du veru
montanum), membraneux (double flèche), périnéale (longue flèche
blanche), pénienne (courte flèche blanche).
Ultrasons = rayonnement vibratoire mécanique constitué par des vibrations acoustiques qui se propagent dans la matière du fait de son élasticité. Leur fréquence est située au-dessus du seuil de fréquence audible par l’oreille humaine (ultrasons).
Un cristal piézo-électrique se contracte ou se dilate lorsqu’il est traversé par un courant électrique, en raison de sa polarité. La vibration qui en résulte crée des ultrasons . A l’inverse, la traversée du cristal par l’écho réfléchi crée une différence de potentiel qui peut être enregistrée : c’est le signal échographique.
NB: lithiase rénale droite
UIV
Ectopie rénale croisée :
Mal rotation des deux reins
Rein droit de situation gauche
Uretère droit croise la ligne médiane
UIV
Cavités pyélo-urétérales
droites et gauches doubles
Bifidité pyélo-urétérale bilatérale
Fusion des uretères et abouchement urétéral unique des deux cotés
DEDOUBLEMENT PYELO-URETERAL
Absence de bassinet à gauche
Bifidité pyélo-urétérale droite
UIV
Cavités pyélo-urétérales gauches doubles avec abouchement vésical séparé
Duplicité pyélo-urétérale
gauche
Rein gauche hypertrophié
UIV, cliché à 20 min
Dilatation calicielle et surtout pyélique gauche avec un aspect « joufflu » du pyélon
Disparité de calibre entre le bassinet et l’uretère lombaire
Syndrome de la jonction pyélo-urétérale
UIV au temps tardif
Importante dilatation
urétéro-pyélo-calicielle droite
Retard de sécrétion et d’évacuation du pdC
Uretère sinueux
NB: les cavités du rein gauche -qui est tout à fait normal – se sont complètement vidées du pdC
Méga uretère congénital
Les valves de l’urètre postérieur constituent une malformation qui n’est pas très fréquente et qui ne se voit que chez le garçon.
La lésion est constituée de valves congénitales siégeant dans l’urètre postérieur, juste en dessous du verru montanum.
Il en existe plusieurs types ; le plus souvent ce sont deux valves en nid de pigeon qui font obstacle à l’écoulement de l’urine de haut en bas alors que le passage rétrograde de bas en haut, d’une sonde par exemple, se fait sans difficulté.
La conséquence de cet obstacle urétral est une dilatation de la vessie et du haut appareil urinaire retentissant sur la fonction rénale parfois de manière dramatique avec une insuffisance rénale plus ou moins importante.
Le diagnostic est évoqué sur l’échographie ante-natale devant une dilatation importante, plus ou moins symétrique, des deux reins et des deux uretères avec une grande vessie à paroi épaissie chez un garçon.
La ligne de Hodson = frontière entre la zone médullaire appartenant au parenchyme et le sinus du rein.
Cette ligne permet de préciser la situation exacte des images obtenues en radiologie, et concernant les cavités pyélocalicielles.
La ligne de Hodson apporte, d'autre part des renseignements complémentaires en ce qui concerne certaines calcifications rénales.
Sur un cliché du rein opacifié, ligne virtuelle reliant les extrémités des cupules calicielles.
Chez le sujet normal, elle est courbe et parallèle au bord externe du rein; elle permet d’apprécier l’épaisseur du parenchyme rénal (en moyenne elle est de 25 mm à mi-hauteur et de 30 mm. aux pôles) et de calculer le rapport corticopapillaire entre la hauteur des cavités papillaires mesurée sur leur grand axe et la hauteur totale du rein (rapport chez l’adulte normal: 1/2).
G: Image de soustraction pyélique
D: Image de soustraction pyélocalicielle
Calculs radio-transparents
Tumeur de l’urothélium
Tumeur vésicale
G: Syndrome de la J° PU
D: Adénome prostate avec vessie en obstruction chronique
UIV, cliché à 10 mn
Augmentation de la taille du rein
Retard d’opacification des cavités calicielles
calcul de l’uretère proximal
Syndrome obstructif d’origine lithiasique
Néphrographie droite retardée, dense et prolongée
Zone aveugle du 1/3 moyen uretère lombaire au méat
Cliché centré sur l’ombre rénale gauche
Opacité de tonalité calcique, polymorphe, dessinant les cavités pyélocalicielles et se projetant en regard de l’apophyse transverse gauche de L2
Calcul coralliforme
Calcification des parois d'une veine; concrétion calcaire se formant dans une veine
Phlébolithe pelvien
Pelvien, pas sur le trajet de l’uretère
Pas de distension sus-jacente
Pas d’œdème urétéral autour
Centre clair
Tumeur kystique (Bosniak IV).
Nombreuses végétations tapissant la paroi, rehaussées après injection en TDM (a). En IRM, non indispensable pour la décision thérapeutique,
sur cette séquence pondérée en T2, les cloisons sont plus nettement visibles (b).
Indications de l’imagerie
aucune si diagnostic absolument certain et terrain non compliqué
en fait souvent vérification de l'absence d'obstacle par Echo
imagerie de la pyélonéphrite à proprement parler avec l’objectif de rechercher une collection ou une diffusion rétropéritonéale
Circonstances : résistance au traitement 72h, plus précocément chez le diabètique
Technique : scanner (écho trop peu sensible)