1. VOTRE IDEE MEME GENIALE NE SUFFIT PAS.
FAITES- EN UN PROJET SOLIDE ET A SUCCES
ASSURE
La psychologie contemporaine n’est pas arrivée à identifier la
personnalité type de l’entrepreneur .Cela ne doit pas exister,
tellement les cas des expériences passées sont divers. Mais à
tous les entrepreneurs est reconnu un dénominateur commun : la
seule chose qui comptait avant le lancement de leurs projets,
c’était la passion et la soif d’aventure et de réussite.
Un projet commercial ou d’entreprise ne peut s’ériger que sur trois
premières fondations absolument indispensables : un promoteur décidé, un
concept solide et une préparation rigoureuse. Car une idée même géniale
n’est pas promise au succès assuré. Pour mettre toutes les chances de votre
coté, respecter les règles suivantes ; réunies à travers des témoignages
d’entrepreneurs et de consultants ayant accompagné des projets industriels
et commerciaux.
REGLE N 0 1 :
Créer une entreprise ou un commerce avec le maximum de chances de
réussite, résulte d’une démarche à petits pas .D’une bonne idée, il faudra des
tirer des scénarios, puis procéder à des tests, valider le projet sur le terrain
et enfin seulement créer .Certains ont réfléchi pendant un an avant de
trouver le déclic. Dans le commerce par exemple, la plupart des
entrepreneurs ont tendance à se préoccuper de trouver un local avant de
penser au commerce qu’ils vont ouvrir. Cette démarche improvisée mène les
commerce ou les entreprises à la fermeture 2 à3 ans après leurs
lancements .Il faut une bonne phase de maturation pour formaliser le
concept et évaluer avec le maximum de précisions le marché. Ne mettez pas
les charrues avant les bœufs. Pour les commerces : Recenser dans votre zone
de chalandise, tous les concurrents, puis évaluer la clientèle potentielle en
2. observant les flux des passants durant 2 à 3 jours. Pour les sociétés, dans
votre plan d’affaires , pensez à ne pas consommer tout vos moyens financiers
.Conserver une réserve minimale en cas de problèmes et anticiper les
problèmes qui peuvent arriver et être prêt à affronter les imprévus.
REGLE N0 2 :
La majorité des promoteurs de projets négligent l’étude de marché , alors
qu’il suffit parfois d’une technique très simple pour en mener une . Etudier le
terrain .Pour les produits à lancer sur sur le marché par exemple, il faut
observer et suivre l’ écoulement de leurs substituts dans un secteur donné ,
recueillir les prix pratiqués, et interroger quelques clients et leur
producteurs de leurs qualités. Une bonne étude de marché , outre l’évaluation
de l’activité, doit intégrer les éléments suivants : Une bonne vision de tous
les segments possibles du marché, une appréciation de la valeur ajoutée, et la
connaissance chiffrée du marché réel et potentiel. Il convient d’y ajouter
une analyse des comportements d’achat pour chaque segment de clientèle.
Même effectuée de maniéré approximative et superficielles, cette approche
permet de quantifier en volume et en valeur le marché qu’il est possible
d’acquérir.
REGLE NO 3 :
Le plus difficile à contrôler ou à maitriser est le déclenchement d’achat chez
la clientèle cible. Beaucoup de clients sont subjugués par la notoriété et
l’image de marque du fabriquant, plus que par la qualité et le service rendu
par le produit .Pour d’autres c’est l’inverse. Mais une petite étude sur un
échantillon réduit de 10 à 20 clients potentiels, peut suffire à identifier les
principales causes du déclenchement d’achat.
REGLE N O 4 :
Ne sous-estimer pas la réglementation. Les lois en vigueur peuvent dépasser
le stade de tracasserie, pour s’avérer de vrais obstacles. Renseignez vous au
maximum sur les multiples textes qui régissent le secteur d’activité dans
3. lequel vous souhaitez vous lancer.
REGLE N O 5
:
Soignez la rédaction du business plan. Grand ou petit projet, le business plan
doit permettre d’exposer la logique commerciale du projet en répondant à la
triple question : combien allons-nous gagner, grâce à quels produits et
services, et par quels moyens de marketing. Même si votre plan de
développement repose vos économies, l’élaboration d’un business plan vous
fera réfléchir et préciser certains points que vous n’aviez pas forcément
imaginés au départ.
REGLE N O 6 :
Établissez des hypothèses pessimistes. Trop de créateurs d’entreprises
surestiment leurs prévisions et sous-évaluent le temps réel qu’ils mettront
pour atteindre leur seuil de rentabilité. Sans compter que les administrations
publics ne leurs facilitent pas toujours la tache. Leurs inerties et leurs
exigences se traduit souvent par des conséquences négatives directes sur la
trésorerie.
REGLE NO
7 :
Démarrez avec suffisamment de fonds propres, pour minimiser les risques de
fragilisations.. C'est-à-dire qu’il faut disposer d’assez d’argent pour tenir les
premiers mois. Parce que l’on risque toujours de mettre plus de temps que
prévu à décrocher les premiers clients et à se faire payer. Et même si tout
cela marche, il faudra financer la croissance.
REGLE N O 8 :
Pour votre recherche de financements bancaires, préparer des dossiers
solides, notamment les fiches techniques des produits à lancer, le chiffrage
4. du marché potentiel et réel, la concurrence, vos capacités financières, ainsi
que les hypothèques dont vous disposez .Dans le cas des projets industriels,
l’étude technico-économique fiable et l’accord de l’ANDI faciliteront l’accès
aux financements.
Sadek KHEDDACHE
Consultant en management, innovation et développement d’entreprises.
Article publié en 2004 sur PME Magazine