1. Université Mouloud Mammeri Tizi-Ouzou
Département d’architecture
1
Réalisé par:
Amghar Rosa
Allek Tinhinane
Encadré par:
Mr: BETROUNI
Mr: KRIM
Mm: MEZEGHRANE
2. Plan de travail :
Introduction
I-Définition
II-Le caractère urbain à travers le temps :
a-caractère des villes antiques
b-caractère des villes médiévales
c-caractère des villes islamiques
d-caractère de la ville industrielle
e-caractère des villes modernes
III-comparaison entre villes islamiques et villes
chrétiennes
IV-L’urbanisme de nos jours.
V-Expression du caractère vers une nouvelle urbanité
Conclusion
3. Introduction:
L’urbanisme comprend l’ensemble des règles relatives
à l’intervention des personnes publiques dans l’utilisation des
sols et l’organisation de l’espace pour obtenir son meilleur
fonctionnement et améliorer les rapports sociaux. Il définit la
disposition matérielle des structures urbaines en fonction des
critères de l’architecture et de la construction.
Ceux sont ces éléments qui donnent du sens à la ville, qui
l’identifient, qui la caractérisent. On soulève de là une
question difficile à savoir la notion de caractère. Comment
peut-on le définir? comment s’exprime-t-il à travers le temps?
4. Définitions :
Le caractère :
Selon le dictionnaire: le caractère est un trait spécifique,
une originalité intéressante, une nature distinctive, ou
ensemble des manières habituelles de sentir et de réagir qui
distinguent un individu d'un autre.
Selon l’architecture et l’urbanisme:
Plusieurs théoriciens ont déjà essayé de définir la notion du
caractère. Au nombre de ceux-ci figure en bonne place
Rudolf Arnheim qui dans un essai définit la notion de
caractère en terme appropriation de l’objet architecturale de
l’espace.
C’est-à-dire qu’on ne peut parler de caractère que lorsque
l’espace ou l’objet architectural porte en lui des codes et
des valeurs propres permettant son identification et son
homologation dans la société et le lieu où il est projeté :
5. « les bâtiments sont censés montrer la manière dont il
faut les utiliser. Dans la plupart de ceux ci, il est
souhaitable que l’extérieur de l’ouvrage indique au
visiteur où se trouve l’entrée. (….) Par principe donc un
bâtiment bien conçu établit une correspondance
structurelle entre propriétés visuelles et caractéristiques
fonctionnelles.»
Dynamique de la forme architecturale.
Par là même, la notion de caractère est mise en évidence
à travers l’organisation du bâti et l’attribution des
fonctions. C’est-à-dire que l’image que produit sur nous
un espace est directement fonction de sa forme et des
activités qui s’y déroulent.
6. Le caractère des villes à travers le temps:
Les villes apparaissent entre 4000 et 3500 av. J.-C. en pays
sumérien, puis en Égypte à la fin du IVe millénaire. Jusqu’alors,
les hommes habitaient des villages, essentiellement voués à
l’agriculture. Ces villages coexistaient, sans relations
hiérarchiques. La formation des villes change cet état de fait ; la
complexification des groupes sociaux, l’intensification des
échanges, la naissance de pouvoirs locaux impliquent
l’administration d’un territoire plus vaste que celui dominé par le
village. C’est la ville qui abrite et incarne ces nouveaux
pouvoirs ; en assurant les échanges commerciaux, la ville
favorise le développement en son sein d’un artisanat varié. Dès
lors, la structure sociale de la ville se hiérarchise à son tour.
7. •Avec l’ère des pharaons, on assiste
à l’émergence d’une architecture dite
monumentale dont le but avoué était
d’exprimer la toute puissance de
pharaons enfants des dieux. Les
villes et les monuments sont
marqués alors par :
-Une taille impressionnante.
-La volonté d’indiquer une certaine
direction.
-L’usage de matériaux nobles pour
l’ornementation
•Caractère des villes antiques :
Un temple Egyptien
La cité Egyptienne:
8. Les monuments ne forment pas le centre de la ville, mais
sont ordonnés pour eux-mêmes comme une ville indépendante,
divine et éternelle, qui surpasse et rend signifiante la ville
transitoire des hommes. La cité Egyptienne est construite en
pierre pour rester immuable au fil des temps, elle est peuplée
de formes géométriques simples: prismes, pyramides,
obélisques ou bien de statuts gigantesques comme le grand
sphinx, qui ne sont pas à l’échelle de l’homme.
Grand sphinx (Gizeh, Egypte)
9. La cité Grecque:
Au IIIe millénaire, le monde grec voit émerger de petites
villes, aux rues dallées et aux quartiers bien découpés,
abrite peut-être dix mille habitants, la plus célèbre d’entre
elles, Athènes, donne naissance à un régime politique
original, la démocratie.
10. Acropole d’Athènes
Vue aérienne d'Athènes (Grèce)
La cité est le point vers lequel
convergent les citoyens pour discuter
des lois à l’ecclésia, assemblée qui
se tient sur la colline appelée Pnyx.
Assis sur des gradins, les citoyens
écoutent les orateurs et peuvent
intervenir dans les débats.
L’urbanisme grec est fondé sur
l’échiquier orthogonal, accentuant la
disposition géométrique des villes.
les acropoles étaient bâties sur les
hauteurs, tandis que les agoras
étaient déployées dans la plaine, les
monuments se découpent contre le
ciel sans risque de se superposer.
Les rues étaient disposées en damier
et l’habitat intégré aux installations
culturelles, commerciales et
militaires.
11. Dans le panorama de la
ville, l’architecture des temples
obéit à certains modèles simples
et rigoureux(l’ordre
dorique, ionique). Leur système
de construction obéit à des règles
simples(murs et colonnes de
pierre, qui supportent les
architraves et les charpentes du
toit).
Le style architectural dominant est
le classique.
la ville est un tout unique où n’existe pas de
zones fermées et indépendantes. Les
maisons d’habitation sont toutes de même
type, et se différencient par la taille et non
par la structure architecturale.
La cité grecque
Temple grec
12. Structure du Temple grec
L'art grec se caractérise avant
tout par l'intérêt porté à l'être
humain, son anatomie, ses
actions, ses émotions. La figure
humaine, omniprésente, sert à
représenter les dieux comme
les mortels. Animaux et
végétaux sont secondaires. La
mythologie, la littérature et la vie
quotidienne fournissent les
principaux thèmes.
13. La cité Romaine:
Quelques siècles plus tard, c’est l’Italie qui marque une
avancée majeure de la civilisation urbaine. Rome, en tant
que capitale d’un grand empire, incarne le modèle urbain
par excellence :
elle est l’Urbs (la ville en latin). Installée sur les bords du
Tibre et occupant les célèbres Sept Collines, centre du
monde occidental, elle devient progressivement un
monstre urbain, par comparaison à la taille modeste des
villes qui lui sont contemporaines.
14. Quand les Romains arrivent dans les cités grecques,
ils n'en bouleversent pas la trame(l’échiquier
orthogonal), mais ils enferment avec des édifices
nouveaux les perspectives ouvertes sur le paysage. Ce
n’est plus seulement la nature qui dicte l’aménagement
des espaces mais une volonté certaine de puissance.
Rome doit affirmer son hégémonie sur le reste de
l’empire. La construction devient l’instrument du pouvoir.
La ville romaine de Trèves
15. L'architecture et l'urbanisme romains s'affirment dans les
voûtes et les coupoles, dans les basiliques et les thermes,
ainsi que dans les ponts. Dans les constructions
caractéristiques du langage romain, les colonnades grecques
sont supprimées, ou alors, masquées par des murs, elles ont
une fonction simplement décorative..
C’est donc sur le modèle de Rome que les villes de l’empire
se développent, on retrouve les axes principaux (cardo et
decumanus), les rues avec leurs intersections à angle droit et
les mêmes lieux importants de l’urbanisme. Tout d’abord, le
forum, place dallée, entourée de boutiques et des bâtiments
de la vie municipale ; les bâtiments ont une fonction précise
et toujours similaire : la curie abrite les réunions du sénat
local, la basilique héberge les tribunaux, les thermes sont
des établissements de bains. S’y ajoutent les théâtres, les
amphithéâtres, les cirques et les aqueducs.
16. Eléments marquant de la construction romaine :
les ouvrages d’art
Pont du GardColisée de Rome
17. •Caractère des villes médiévales :
Au moyen âge disparait peu à
peu la notion de clarté qui faisait le
caractère des édifices antiques.
S’installe une architecture nouvelle ;
les maisons sont soudées entre
elles, les monuments eux-mêmes
perdent leur autonomie pour
s'enraciner dans le tissu urbain.
Les grandes cathédrales du
XIIIe et du XIVe siècle, en France
surtout mais ensuite dans l'Europe
entière, sont des paramètres de la
ville avant d'être des réalités
architectoniques autonomes.
Cathédrale Notre-Dame
(Tournai, Belgique)
18. La ville médiévale est souvent cernée de murs, qui
distinguent avec netteté l’espace urbain et l’espace rural.
Même si leur fonction première est de protéger la ville des
agressions, les remparts permettent également de
distinguer deux espaces au statut différent.
la ville d’Avignon
19. Les rues ne résultent pas d’un plan prédéfini, à l’exception de
certaines villes neuves comme Aigues-Mortes, mais sont élaborées
au fil de la construction des nouvelles maisons. Les matériaux très
inflammables des maisons (bois et torchis) et leur disposition
anarchique, collées les unes aux autres, expliquent la prolifération
des incendies, fléau qui n’a pas disparu depuis l’Antiquité.
L’autre élément architectural qui marque profondément la spécificité
urbaine est la cathédrale, symbole glorieux de la puissance économique et
religieuse de la cité.
Cependant, les villes médiévales ont des rues étroites et sinueuses,
comme le montrent les vieux quartiers de la ville d’Avignon.
La ville
Aigues-Mortes
20. • Caractère des villes islamiques:
Tandis qu’en Europe la civilisation et l’environnement
médiévaux prennent forme, dans le monde méditerranéen la
civilisation islamique est déjà pleinement développée.
les villes fondées ou transformées par les arabes, entre
l’Atlantique et l’Inde se ressemblent beaucoup et ont maintenu
leur structure d’origine jusqu’à l’époque moderne. Elles
conservent un des caractères fondamentaux des villes du
monde antique: les maisons, les palais, les édifices publiques
forment une série d’enceintes, où les bâtiments s’ouvrent sur
l’espace intérieur et non sur l’extérieur.
21. La simplicité du nouveau système culturel, qui est tout
entier contenu dans le Coran, produit une réduction des
rapports sociaux. C’est pourquoi les villes arabes perdent
la complexité des villes Grecques et Romaines: elles n’ont
pas de forums, de basiliques, de théâtres,
d’amphithéâtres, de stades, de gymnases…
Marrakech (Maroc
22. Mais uniquement des habitations privées (maisons ou
palais) et deux types d’édifices publics:
-les bains pour les besoins du corps
-les mosquées pour le culte religieux.
Jama Masjid (Delhi, Inde)
23. •la ville industrielle :
Dans la seconde moitié du XIXème Siècle, la révolution
industrielle change le cour des événements et induit
beaucoup de modifications dans la façon de faire et de voir la
ville. L’ordre marchand des villes médiévales est remis en
cause.
La ville industrielle s’affirme par la mise en avant de
l’industrie. Les villes sont pensées plus pour les usines que
pour les hommes qui y travaillent. Les usines s’installent à la
périphérie de la ville médiévale, elles drainent avec elles les
plus basses couches de la société.
24. Dès lors apparaissent nombre de promiscuité qui la
caractériseront plus tard : insalubrité, pollution, inégalités
sociales accrues…etc.
Pôle pétrochimique de Cubatão (Brésil)
25. La croissance extrêmement rapide des villes à l’époque
industrielle provoque la transformation du noyau historique
et la formation d’une nouvelle zone construite: la périphérie.
Ce noyau renferme les principaux monuments - églises,
palais- qui souvent dominent encore le panorama de la ville.
les rues sont très étroites pour contenir le trafic en
expansion.
les maisons sont trop petites et trop compactes pour
abriter sans inconvénients une population plus dense.
26. les classes possédantes abandonnent peu à peu le centre
pour s’installer à la périphérie:
les vieilles maisons deviennent des taudis où s’entassent les
pauvres et les nouveaux immigrés.
Dans le même temps de nombreux édifices monumentaux
de la ville historique –palais nobiliaires, couvents…-sont
abandonnés.
Les jardins sont occupés par de nouvelles constructions.
27. •Caractère des villes modernes
New York
Les villes modernes sont le fruit de
plusieurs siècle d’histoire exception
faite celles crées ex
nihilo(nouvelles villes). Il est de ce
fait assez difficile d’y relever un
seul type de caractère. En fonction
du degré de modification elles
peuvent paraîtres classiques ou
moyenâgeuses.
Il apparaissait alors nettement une
distinction entre les quartiers de la
ville: zone à caractère économique,
zone à caractère administratif,
zone à caractère éducatif, zone à
caractère résidentiel …etc.
28. Dans les villes les plus
importantes, on distingue un
centre-ville où l’occupation est
serrée et la fonction centrale très
développée (central business
district des villes nord-
américaines) et des quartiers
extérieures, qui sont résidentiels,
industriels ou du bureaux.
La voirie héritée d’époques
anciennes (rues étroites et non
rectilignes) y est souvent très mal
adaptée à la circulation moderne,
au stationnement des
automobiles et des poids lourds,
à la livraison des marchandises.
Chicago (Illinois)
29. La croissance démographique de la ville présente également des
contraintes (saturation des carrefours, entassement des logements …)
qui oblige les responsables de la gestion urbaine à réaménager la ville
(création de nouveaux services de transports publics, restriction des
circulations), voire à concevoir de nouvelles villes. Les véritables villes
nouvelles, assez rares, sont crées, soit pour éviter une urbanisation
périphérique excessive comme en France et en Grande-Bretagne, soit
pour manifester une décision politique comme Belmopan, capital de
Belize, New Delhi, fondée pour se différencier de la vieille ville .
Belmopan City (Belize)Marseille
30. Les villes modernes sont toutes semblables
et ne reflètent rien. Le caractère du particulier si
cher aux cités antiques et médiévales à
complètement disparu.
Chicago (Illinois)New York (États-Unis)
31. La ville islamique la ville chrétienne
Elles n’ont pas de basiliques,
de théâtres, d’amphithéâtres,
de stades…
Elles ont uniquement des
habitations privées(maisons,
palais) et deux types d’édifices
publics(bains et mosquées)
Il existe un espace public
commun, complexe et unitaire et à
l’intérieur duquel se trouvent tous
les édifices privés et
publics(théâtres, amphithéâtres,
stades et cathédrales…).
Nantes (France)Ghardaïa (Algérie)
Comparaison entre villes islamiques et villes
chrétiennes:
32. La simplicité du
nouveau système
culturel produit
une réduction des
rapports sociaux
(intimité)
L’espace public de
la ville a une
structure complexe.
L’intensification des
rapports sociaux.
les Échelles du baroque (Paris)Ghardaia
33. mosquées
Formées d’une cour à
arcades sur laquelle
s’ouvre une vaste
salle hypostyle où les
fidèles
individuellement ou
en groupe trouvent un
endroit écarté pour
prier.
cour
églises
Espaces clos,
unitaires où tous
les fidèles
participent à une
cérémonie
collective.
t
Plan type d'une mosquée Plan d’une église
34. la cathédrale de Chartres
(dans l'Eure-et-Loir).
Dôme du Rocher (Jérusalem)
La religion interdit de représenter
la figure humaine, par
conséquent empêche le
développement des arts
figuratifs(sculpture et
peinture), en revanche on utilise
une décoration abstraite
composée de figures
géométriques et de signes de
l’écriture
Les extérieurs des cathédrales et
leurs intérieurs sont décorait de
statues et de dessins
représentants des figures
connues dans le domaine de la
religion.
35. Les maisons ont
presque toujours un
seul étage (comme le
prescrit la religion), la
ville devient un
agrégat de maisons
qui ne révèlent pas de
l’extérieur leur forme
et leur importance.
Les maisons presque
toujours à plusieurs
étages, s’ouvrent sur
l’espace public de
l’architecture de leurs
façades contribue à
créer l’ambiance des
rues ou des places.
Laghouat France
36. Les places constituent
des enceintes plus
grandes (agora, forum,
marché)et ne se
confondent pas avec les
rues.
Les places ne sont
pas des espaces clos
indépendants des
rues, mais des
évasements
étroitement liés aux
rues qui y aboutissent.
plan
Place de l'Étoile (Paris)Marché (Ghardaïa)
37. Les rues forment d’étroits
couloirs (7 pieds, dit une règle
de Mahomet) à peine suffisants
pour le passage des piétons et
des charrettes dans lesquelles
la rencontre et la halte ne sont
plus possibles, qui conduisent
aux portes des maisons mais
ne permettent pas de s’orienter
ni d’avoir une vision globale du
quartier.
Les rues sont organisées de
façon à former un espace
unitaire, dans lequel il est
toujours possible de s’orienter et
d’avoir une idée générale du
quartier ou de la ville.
Elles n’ont pas toutes la même
importance mais il existe une
gradation continue d’artères
principales et secondaires, qui se
prêtent à divers usages: au
transit, au stationnement, au
commerce, aux réunions.
GHARDAIA Paris
38. •3. L’urbanisme de nos jours :
La ville contemporaine est en crise, crise que l’on peut
interpréter par ses effets : la perte des caractères de
l’urbain. Les raisons sont à rechercher non seulement
du coté politique et économique, mais à l’intérieure
même de la discipline urbanistique et de ses
problèmes spécifiques.
39. toutes les conceptions de jadis présupposaient une nette
séparation entre ville et campagne, qui a été balayée avec
l'avènement de l'automobile. Le processus du
décentrement urbain est devenu inéluctable, et ne peut
être limité que partiellement par des anneaux agricoles et
des noyaux satellites. De la ville on passe au territoire, à
un continuum urbanisé qui répugne à se soumettre à un
ordre préétabli.
New York City
40. Selon le terme de l’architecte et urbaniste français
Christian de Portzamparc: « nous serions aujourd’hui au
troisième stade de la ville : après la ville médiévale et la
ville moderne, la ville de l’âge III opérerait en quelque
sorte un retour à une structure urbaine plus traditionnelle
tout en intégrant les acquis du mouvement moderne (la
lumière, l’espace, les réseaux de circulation, etc.). Avec la
ville contemporaine, qui s’est affranchie des limites de la
vieille ville médiévale, les mégalopoles sont devenues
infinies et ont donc d’autant plus besoin de repères, à
l’opposé des blocs et des objets urbains isolés de la ville
moderne, tramée et sans continuité. L’histoire de
l’urbanisme a ainsi montré que les « fonctions » de la ville
étaient en interactivité permanente, témoignant de
l’hétérogénéité absolue du tissu urbain… »
Site internet
41. • Expression du caractère vers une nouvelle urbanité
Quelles seront les caractères des villes de demain ? On
peut cependant émettre plusieurs pistes de réflexion. En
effet les villes actuelles brillent par leurs ressemblances. Le
caractère urbain devient universel par le truchement des
moyens de communication et de transport, c’est l’époque de
la mobilité totale, dont Le caractère de la ville doit être
fortement marqué et redéfini. Plus que leur aménagement
ou leur architecture donc, nos villes de demain doivent être
caractérisées par leur degré de fluidité, la liberté qu’elle
laisse au mouvement.
42. Conclusion:
Le processus mondial d'urbanisation, qui est l'un des
traits majeurs des décennies écoulées, a transformé
profondément le paysage des villes, a remis en question
l'opposition traditionnelle des villes et des campagnes grâce
à laquelle les générations antérieures saisissaient ce qui
paraissait spécifique, caractéristique de l'existence
urbaine. De plus de part l’architecture aucune spécificité
n’émane des nouvelles conceptions. Au cœur de ce
processus d'urbanisation que nos sociétés subissent plutôt
qu'elles ne le contrôlent, il devient de plus en plus difficile
de caractériser l'urbain. Demain peut-être ne vivrons nous
plus dans les villes telles quelles mais seulement des
espaces mobiles sans réelle image.