1. La Semaine
des Lycées français
dans le monde
Numéro 004
2018
Publié par le Lycée Fustel de Coulanges
A la découverte du CDI
J’ai rencontré la documentaliste
P.20-21 Throwback
Hier et Aujourd’hui...
à Fustel
P.8-9
2. 2
Le Fustellois N°004
SOMMAIRE
N° 004 - 2018
Directeur de publication : Mme Djemaia Ben Hattate
Rédacteurs en Chef : Mme Yvette Abouga, Mme
Esther Meka
Conseil éditorial : Le club journal
Ont collaboré : Yvette Abouga , Esther Meka, Oto
Alo’o Tiffany, Foinding John, Biwole Alicia , Eyoum
Patrick, Massetat Osiris, Eloundou Eléana, Khalil
Carla, Tracy Tawamba, Steve Fokou, Maïmouna
Kane, Maëliss Djoffon, Yohan Frache, Swela –Leann
Mbome, Ntamag Achille, Doriane Chouapi, Sylvain
Sambot, Kenza Mechmache, Audrey Sobngwi, Epety
Angela, Ange Mbaitadjim, Abdoullahi Mounia, Afane
Emana Maeva, Aissatou Abatcha Chaima, Amayene
Meline, Le Moigne Noémie, Oum Oum Clarence,
Maeva Guinot, Sara Bouyne, Diane Koa
Logo Le Fustellois : Irion Dickson
http://www.fustel-yaounde.net/
Design et montage : Julien Fouejeu
Tél: 699 572 572 / 674 288 621 juliensao@yahoo.fr
Actualités
La Semaine des Lycées
français dans le monde
-Les mégasports
-Le club jeux : A vous de
jouer !
- Café sciences humaines
-Les anciens du Lycée
La semaine de la Franco-
phonie
-Concours de la dictée
La fête de la jeunesse au
Cameroun -
Noël
-Petits récits de Noël
3. 3
N°004 Le Fustellois
EDITO
Chers lecteurs,
Clin d’œil littéraire
-Variation autour d’un
thème : le corbeau et le
renard
Actualités du lycée
-My first term at year 7
-Quelques souvenirs de
ma première rentrée à
Fustel
-Notre vie au club journal
-Orientation : mon futur
métier
-Interview de la docu-
mentaliste
- Voyage à Paris: le lycée
Louis le Grand
D
epuis le mois de septembre der-
nier, nous avons à la tête de notre
établissement, de nouveaux res-
ponsables. Madame Djemaia Ben
Hattate est proviseure du Lycée
Fustel de Coulanges, en remplacement de
Monsieur Pascal Charlery appelé à d’autres
fonctions. Mme Awa Monlouis prend les rênes
de la direction administrative et financière. Ces
deux dames aux parcours confirmés rejoignent
Mme Tiguida Mathieu, la proviseure adjointe
qui a commencé sa deuxième année. Un clin
d’oeil littéraire à ce trio qui nous rappelle celui
de Marie Ndiaye.... prix Goncourt 2009.
Le lycée vit aussi au rythme des grands événe-
ments culturels rapprochant les établissements
du réseau AEFE. Au mois de novembre, tout
a été fait pour la réussite de la Semaine des
Lycées Français du Monde. L’engagement
total de la communauté éducative a une fois
de plus prouvé l’intérêt que nous portons tous
à notre Lycée. Dans ce sens, des activités de
tous types ont marqué ces moments de grand
partage et la volonté d’un vivre ensemble réel.
Et surtout, la visibilité de notre établissement
à travers le monde.
Oui, Fustel doit attirer un plus grand nombre...
Fustel a organisé à cet effet, très belle initia-
tive s’inscrivant dans le cahier des charges
de la nouvelle direction, des JPO, journées
portes ouvertes (17 mars et 7 avril 2018). Une
rencontre de toutes les forces vives existantes
et à venir au tour d’un même intérêt: faire
connaître notre établissement et ses valeurs.
Merci !
Les éditorialistes
4. 4
Le Fustellois N°004
Actualités
La Semaine des Lycées
français dans le monde
Photo prise par Eléana Eloundou
Tous réunis autour du sport.
Photo n°1
La danseuse
Sur cette image, le personnage central
est OUM OUM Clarence qui effectue une
danse dont elle seule a le secret. Le public,
connaissant le personnage est en liesse et
attend avec impatience la chorégraphie qui
va sûrement procurer l’admiration et le res-
pect. La danseuse, elle, reste concentrée
et se laisse aller sur la musique, en accord
avec son corps.
Une après-midi de
mégasports
D
ans le cadre de la semaine
des lycées français du monde,
le lycée Fustel de Coulanges
a accueilli en son sein des
élèves d’établissements locaux. En
effet, les élèves de la Gaieté, de Vogt,
de la Retraite et de Fustel même se
sont affrontés tout au long de cette
après-midi de mégasports, le mercredi
15 novembre 2017.
L’activité regroupe les collégiens
comme les lycéens autour d’une
discipline commune : le sport. Plus
précisément le basketball, le tennis de
table, la danse etc…L’enthousiasme
des élèves envers cet évènement nous
permet toujours à tous de passer de
très bons moments. De plus, ces jeux
nous inculquent des valeurs telles que
le fair-play et l’esprit d’équipe.
5. 5
N°004 Le Fustellois
Actualités
Photo Prise Par Eléana Eloundou
et Alicia Biwole
Photo prise par Alicia Biwole
Photo prise par Alicia Biwole
Photo n°4
Les trophées
Symboles ultimes de victoire, c’est une place de choix
qu’avaient les trophées, ce mercredi 15 novembre 2017,
journée placée sous le signe du fair-play et de la com-
pétition. Sous leurs yeux, les équipes ont défilé, se sont
succédé et se sont affrontées. De magnifiques actions
conclues par des paniers ont témoigné de l’unité au sein
des équipes. Aucune n’a démérité. Les meilleures se
sont distinguées au terme de nombreux affrontements
et la remise des prix a clôturé une journée éreintante.
Les équipes ainsi départagées, on a pu assister à des
moments de qualité : les équipes célébrant et jouissant
de leurs trophées.
Oto Alo’oTiffany, Foinding John, Biwole Alicia ,
Eyoum Patrick, Massetat Osiris et Eloundou Eléana
Photo n°2
Les élèves de la seconde B se
préparent pour leur rencontre
A l’occasion de cet évènement sportif, la concentration
est à son comble. Les équipes sont déterminées afin
de remporter leur match. L’ambiance est électrique
tout en restant dans un esprit de fair-play et de
compétition. Durant cette confrontation, le lycée
Fustel se réunit avec d’autres établissements, afin
de partager un esprit sportif, pour ceux et celles
qui affectionnent cette pratique.
Photo n°3
Deux élèves se donnent
une accolade
A travers cette image, nous pouvons voir la
confraternité. Rappelons les circonstances,
cette équipe avait perdu contre la seconde B.
Il y avait de nombreux points d’écart, c’était
perdu d’avance. Mais malgré leur décep-
tion, les deux coéquipiers se félicitent. Ils
se félicitent d’avoir bien joué et de n’avoir
pas abandonné. Nous observons l’unité, car,
n’oublions pas que l’esprit d’équipe, est une
valeur que les mégasports cherchent à prôner.
6. 6
Le Fustellois N°004
Actualités
«A
vous de jouer » est le
nom du projet que
nous avons mené le
long de la semaine
LFM. A travers notre projet, nous
souhaitions montrer aux élèves de
ce lycée, l’intérêt et l’importance de
ce club ouvert à tous. Pour ce, nous
nous sommes tout d’abord penchés
sur l’historique de ce club.
Créé par M. Lucotte (professeur de
français au lycée), le club jeux est ouvert
depuis 2016 et accueille tous ceux qui
veulent bien s’y joindre. Le club a lieu
tous les mardis midi de 12h40-13h30
devant la CO3. Rejoint par M. Bon-
neau un peu plus tard, ensemble ils
transforment le club d’échecs en club
jeux accueillant divers jeux tels que
les échecs, les dames ou les cartes.
Durant la semaine des Lycées Français
du Monde, nous avons participé aux
activités prévues par le club. Nous
sommes allés au club jeux, avons par-
ticipé à la formation et la rencontre en
ligne sur le site MATPAT avec le lycée
Dominique Savio à Douala (site de jeu
d’échecs en ligne), et nous n’avons
pas regretté. Par la suite, nous avons
réalisé des affiches présentant l’histo-
rique du club. Nous avons réalisé une
demi-douzaine d’affiches narrant les
aventures du club jeux (sa création, les
différents évènements…). Mais avant
cela, nous avons conçu une affiche
introductive pour que le public puisse
comprendre ce que nous exposions
au fur et à mesure.
A l’issue de notre projet, nous avons eu
le retour de M. LUCOTTE et quelques
élèves, contents de la publicité faite
à leur club.
Nous retenons de ce projet qu’il faut
s’intéresser à tout sans exception,
sinon nous pourrions passer à côté
de belles.
« Tout travail mérite de l’attention, de
la patience et de l’investissement en
vue d’une bonne réalisation ».
A vous de jouer !
Au cours de la semaine « des Lycées Français du Monde »,
nous, élèves de Littérature et Société, avons eu le privilège
de travailler sur le club jeux.
Club jeux du Lycée
7. 7
N°004 Le Fustellois
Actualités
Élève-membre du club
jeux en plein dans une
partie de dames.
M. Lucotte expliquant un
nouveau jeu aux élèves-
membres du club.
Chouapi Doriane, Kenza Mechmache, Audrey Sobngwi,
Epety Angela, Ange Mbaitadjim, Maya Essomba
Jeu de société mélangeant réflexion
et patience, les échecs opposent deux
joueurs d’une part et d’autre d’un
plateau ou tablier appelé échiquier.
Les joueurs jouent à tour de rôle en
déplaçant l’une de leurs seize pièces
dans le but d’infliger à l’adversaire un
échec et mat. Situation dans laquelle
le roi d’un joueur est pris sans pouvoir
y remédier.
Les échecs
8. 8
Le Fustellois N°004
Actualités
Le droit permet-il
de lutter contre les
discriminations ?
Café sciences humaines
sur la tolérance
L
a journée du jeudi 16 no-
vembre 2017, qui, durant la
semaine des Lycées Français
du Monde était celle de l’en-
gagement, de la citoyenneté
et surtout de la philosophie (car
c’était justement la journée mon-
diale de la philosophie), a permis
à quelques élèves de Terminale
du lycée Fustel de Coulanges,
d’assister au Café sciences
humaines sur la tolérance, une confé-
rence animée par l’intervenante Mme
Djessi Ndine Aleine - présidente de
l’ACAPFEJ (Association Ca-
merounaise des Femmes
Juristes), magistrate
et vice-présidente du
tribunal criminel de
Yaoundé - au Centre
Culturel Camerounais
autour du sujet : « Le
9. 9
N°004 Le Fustellois
Actualités
droit permet-il de lutter contre les
discriminations ? ».
L’idée de ce projet est née de dis-
cussions entre quatre professeurs :
Mme Ango-Ela, M. Bissingou, Mme
Samé Ekobo et M. Lemaine. Tous,
enseignants de matières différentes :
l’histoire/la géographie/l’éducation
civique et morale, la philosophie,
l’économie et la sociologie : mais
celles-ci appartiennent toutes aux
Sciences Humaines. C’est ce qui les
a amenés à proposer un sujet de ré-
flexion et d’actualité situé au carrefour
de ces différentes disciplines pour
leurs élèves de Terminale. Cependant,
ceux-ci n’étaient pas les seuls élèves
à cet évènement car plusieurs autres
établissements y avaient été conviés.
Il y avait notamment des élèves du
collège Jean Tabi, du lycée Vogt ainsi
que du lycée Leclerc. Tous ces élèves,
accompagnés de leurs référenceurs
ou encore de leurs professeurs, ont
pris pleinement part à l’évènement.
En premier lieu, Mme Ben Hattate
nous a fait le plaisir d’introduire cette
conférence par des paroles spirituelles
et encourageantes, sur le rapproche-
ment du lycée Fustel de Coulanges
avec les établissements camerounais,
qui ont mis les élèves ainsi que les
professeurs-encadreurs dans l’avant-
goût d’un débat-conférence qui s’était
10. 10
Le Fustellois N°004
Actualités
promis d’être enrichissant, constructif
et profond.
Suite à ce discours, l’intervenante a
pris le flambeau.
La question sur laquelle s’est porté
le dialogue est la suivante :
Le droit permet-il de lutter contre les
discriminations ?
Elle s’est lancée dans une explication
assez détaillée, intéressante mais aussi
technique des différentes lois utilisées
au Cameroun et de leur échelle d’ap-
plication ainsi que de la discrimination,
truffée d’exemples concrets qui ap-
portaient de la vie au sujet mais qui y
mettaient aussi l’accent sur la gravité
du thème choisi. Mais rassurez-vous
cher lecteur, l’amélioration des droits
camerounais en faveur des discriminés
est lente, certes, mais certaine.
A la suite de son discours, Mme
Djessi Ndine Aleine a permis à plu-
sieurs élèves de poser des questions
auxquelles elle a pris grand soin de
répondre. Ces questions portaient
sur son parcours professionnel et ses
études, mais également sur des cas
précis d’injustice au quotidien et com-
ment y réagir. De nombreux élèves de
Fustel y ont pris part, nous pouvons
prendre l’exemple d’Arielle, une élève
de terminale qui a demandé si la loi
intervenait par rapport au sexisme et
aux mariages précoces. Les élèves de
Actualités
11. 11
N°004 Le Fustellois
Actualités
différents lycées et
les adultes ont également participé,
par exemple, un professeur du ly-
cée Jean Tabi s’est interrogé sur les
droits et tuyaux accordés aux femmes
illettrées.
A l’achèvement de ce café sciences
humaines sur la tolérance, nous avons
pu interviewer quelques participants
sur leur ressenti pour connaître l’avis
général et la conclusion à donner de
l’événement. Ils nous ont tous exprimé
des avis positifs.
Certains, ayant comme projet de s’orienter,
plus tard, vers le domaine juridique,
ont témoigné de la gratitude envers
Mme Djessi Ndine Aleine déclarant
que c’était un privilège d’être là et
qu’elle leur a permis d’en apprendre
plus sur le sujet. Ils ont vu dans cette
conférence, une véritable chance et
avantage pour eux de communiquer
avec l’intervenante.
Les élèves qui étaient au départ
perplexes et sceptiques vis-à-vis
du Café Sciences Humaines et de
l’intervention d’une professionnelle,
qu’ils prévoyaient être ennuyeux et
inintéressant, nous ont confié qu’en
fait cette expérience était « pertinente,
formative » et même « captivante ».
Les échanges ont amené les élèves
à réfléchir et quelques uns ont confié
que cela a éveillé en eux un sentiment
d’altruisme.
Les professeurs quant à eux, ont
jugé que les objectifs de ce projet
avaient été amplement atteints par
le nombre d’échanges, la grande
quantité et variété des sujets traités
à travers les questions posées et la
qualité du débat montrant l’intérêt,
l’implication et l’engouement des élèves
pour cette conférence car même ceux
des lycées camerounais ont participé
aux échanges constructifs. Les élèves
ont été sensibilisés par ce problème
majeur et d’actualité qui est la discri-
mination et ont pris conscience que
chacun de nous a le pouvoir d’agir
pour faire évoluer la situation qui est
celle de notre quotidien au plus grand
plaisir des professeurs.
Abdoullahi Mounia, Afane Emana Maeva,
Aissatou Abatcha Chaima, Amayene
Meline, Le Moigne Noémie, Oum Oum
Clarence.
12. 12
Le Fustellois N°004
Actualités
Quelles différences avez-vous remarqué lorsque
vous êtes revenue à Fustel en 2006 ?
Il y en a énormément. La seule chose qui n’a pas changé
est la manière dont est constituée l’administration.
Les bâtiments, eux, ont beaucoup changé. Quand
j’étais élève, les bâtiments A et C étaient déjà présents
tels qu’aujourd’hui. On venait tout juste de créer le
bâtiment B. Il n’y avait pas de terrain de sport, nous
nous exercions sur l’actuel parking. Je me rappelle très
exactement avoir été en C21 lorsqu’on a annoncé la
chute du mur de Berlin.
Avez-vous gardé des contacts avec vos anciens
camarades?
Oui beaucoup. Je sais à peu près ce que sont devenus
tous mes anciens camarades et mes grandes amitiés
sont toujours d’actualité. À Fustel, on se sent en famille.
Nos liens sont d’autant plus forts que nous avons tous la
même destinée : on va partir. Tout le monde va quitter
sa famille, aller vivre dans un autre pays qu’on ne connaît
pas forcément et ce genre d’expérience rapproche
beaucoup. Quand on se fait des amis à Fustel, on les
garde en général toute sa vie; cela donne un réseau
social, des soutiens, une certaine solidarité qui dure.
Fustel était-il aussi diversifié en cultures et origines
qu’aujourd’hui ?
Throwback
Hier et Aujourd’hui...
à Fustel
À l’occasion de la
semaine des Lycées
français du monde,
nous avons cherché le
témoignage d’anciens
élèves et avons obtenu
celui de Mme Same
Ekobo, désormais
professeur d’his-
toire-géographie à
Fustel. Le jeudi 09
novembre nous avons
rencontré Mme Same
Ekobo en C01, et
avons pu échanger
avec elle pendant
une quinzaine de
minutes.
13. 13
N°004 Le Fustellois
Actualités
Fustel a beaucoup «bronzé». Quand
je suis arrivée la population était es-
sentiellement blanche. L’établissement
a d’abord été créé pour les enfants
français et n’était pas suffisamment
« ouvert », en plus de son coût. Ce
n’est qu’à la fin des années 80 que
le Ministre de la Coopération a été
interpellé par des familles qui ont de-
mandé une ouverture aux étrangers
et l’instauration de bourses.
Depuis, je peux vous dire que le Fus-
tel actuel est l’inverse de celui que
j’ai connu : c’est un établissement
multiculturel, ouvert à tous ceux qui
souhaitent y entrer. Même les tests
d’entrée ne sont pas des tests de sé-
lection, mais de placement. D’ailleurs
Fustel est le seul établissement de la
ville à rester excellent sans sélection
préalable des élèves. On les accom-
pagne tous à la réussite.
Vos enfants sont-ils scolarisés à
Fustel ?
J’ai trois enfants, qui sont inscrits à
Fustel à partir du collège. Ils suivent
le système camerounais en primaire ;
ainsi ils connaissent bien leur pays.
Mes enfants ont plusieurs pays !
Quels ont été vos meilleurs sou-
venirs ?
Je me souviendrai toujours de mes
amitiés, des fêtes et du plaisir des
résultats du bac. À contrario, nous
avons eu à vivre la mort d’un ami,
ou plutôt d’un petit frère, qui s’est
tué en voiture et ça a été très dur.
On lui avait dédié une plaque placée
au foyer, mais j’ai récemment appris
qu’elle a été dégradée et recouverte
de peinture.
Elle a depuis été retirée. Ce qui me
désole.
Nous sommes ressorties de cet
interview beaucoup plus infor-
mées sur ce
Fustel que nous n’avons pas connu
et en imaginant notre scolarité
dans ce lycée des années 80.
Nous remercions Mme Same
Ekobo de nous avoir accordé
de son temps pour répondre à
nos questions.
Sara Bouyne, Diane Koa, Maëva Guinot,
Paola Pienjo
1989 Tle
1988 1ere
14. 14
Le Fustellois N°004
Actualités
Concours organisé à
l’occasion de la semaine
de la francophonie 2018
La semaine
de la Francophonie
L
e mercredi 21 mars, à l’occasion
de la semaine de la francophonie,
le lycée Fustel a organisé deux
concours. L’un, pour des élèves
de sixième, inspiré de l’émission « Des
chiffres et des lettres ». L’autre, pour
des élèves de troisième, qui consistait
en un concours de dictée.
Les participants étaient issus de trois
établissements: le lycée Fustel, le
collège François-Xavier Vogt et le
collège Jean Tabi présentant cha-
cun une délégation de douze élèves.
Après les épreuves du concours, les
candidats ont pu faire connaissance avec
leurs cama-
rades issus d’autres établissements.
Puis, l’après-midi s’est terminée par
la remise des prix et un goûter dans
la bonne humeur.
L’équipe organisatrice remercie cha-
leureusement tous les participants, les
élèves du comité d’accueil, ainsi que
les enseignants accompagnateurs.
Le lycée Fustel remercie également
son partenaire, l’Institut Français du
Cameroun, qui a participé aux lots
de récompenses.
L’équipe de la Semaine de la Francophonie
15. 15
N°004 Le Fustellois
Actualités
Que représente
la fête de la jeunesse
au Cameroun ?
Swela-Léann Mbome 6ème C
La fête de la jeunesse au
Cameroun est une célé-
bration très ancienne. Elle
a été initiée par le président
Ahmadou Ahidjo (le premier
président de la République
Camerounaise). La première
édition fut célébrée le 11
février 1966 et lancée of-
ficiellement par Monsieur
Félix Tonyé Mbock. (Ancien
ministre des Affaires étran-
gères).
Quel est son but ?
L’objectif visé était de rassem-
bler les jeunes Camerounais
de toutes les ethnies, autour
de leur drapeau, qu’ils soient
anglophones ou francophones,
pour construire, quelques an-
nées après l’indépendance,
une nation unie.
Un chant patriotique retenu pour le défile
du 11 Février 2018
Le 11 Février de l’an 2018
La parole devant la nation,
Nous sommes la jeunesse,
La jeunesse que fais- tu ?
Je mets en valeur,
Mon intelligence,
Ma créativité et mon courage,
Pour l’émergence de mon pays.
Refrain :
Nous voulons tous garder un seul Ca-
meroun et indivisible,
Car c’est la jeunesse le fer de lance du
Cameroun,
C’est la jeunesse,
La valeur positive,
L’espoir du Cameroun
Conquérant et rayonnant (bis)
16. 16
Le Fustellois N°004
Noël
A
noël j’ai eu plein de cadeaux. Je vais vous raconter ce que
j’ai fait. Avec ma famille, nous avons joué au Monopoly,
à un jeu nommé UNO, et à d’autres jeux de société.
Nous avons regardé des films et nous nous sommes
bien amusés. Nous avons mangé puis regardé la télé.
Mon cadeau préféré: un ordinateur. J’ai reçu comme cadeaux :
deux montres, un ordinateur, des bracelets, des vêtements, un
nouveau téléphone et des jeux de société.
Khalil Carla, 6ème C
P
endant la nuit du 24 décembre 2017, ma famille et moi
avons organisé une battle danse et regardé la télévision.
Mes sœurs et ma mère ont créé un restaurant dans la salle
à manger. Elles ont exigé que je m’habille en cravate. Une
vraie soirée de gala! Nous nous sommes gavés de bûche,
de nourriture et de jus…C’était trop bien. Nous avons aussi joué
aux boules en plastique. Finalement, nous avons fait une photo de
famille puis on a ouvert les cadeaux de noël. Un noël inoubliable!
Yohan Frache, 6ème C
Nos récits
autour de Noël
17. 17
N°004 Le Fustellois
Noël
A
Noël, j’ai fait un tas de choses que je vous raconterai. Au réveillon,
ma famille et moi avons joué au Twister et c’était super.Amusant de
voir mes frères perdre face à moi. Après cela, nous avons mangé,
puis nous avons regardé des films. Après, nous avons transformé la
maison en salle de fête. Autour de trois heures, nous avons ouvert
les cadeaux et j’ai eu :
Des jeux de sociétés
Une montre
Des vernis
Des vêtements
Des parfums
Un ordinateur
Après l’ouverture des cadeaux, nous avons dansé puis
autour de six heures, nous sommes allés dormir.
Facile 40min
Ingrédients pour environ 70 biscuits:
-150g de sucre
-2 œufs
-240g de beurre
-2 pincées de sel
-300g de farine
-180 g de chocolat en poudre
Pour la crème vanille:
-1 gousse de vanille (ou1 c à c d’extrait
de vanille) -240g de sucre glace
-100g de beurre
-colorant alimentaire (facultatif)
Préparation:
Étape 1:
Dans un saladier, tamisez ensemble la
farine, le chocolat en poudre et le sel.
Dans un second saladier, battez le
sucre et le beurre (au batteur élec-
Les délicieuses
décorations
pour le sapin de Noël
Nous nous sommes donné rendez-vous chez Maëlis pour réaliser des déli-
cieuses décorations pour le sapin de Noël. Quand Maïmouna est arrivée chez
moi (Maëliss), nous avons commencé par fabriquer les boîtes à accrocher au
sapin puis après avoir mangé, on a préparé les biscuits.
18. 18
Le Fustellois N°004
Noël
Le corbeau veut se venger du renard
qui lui a volé son précieux fromage. Il
s’en va à la recherche de ce dernier. Il
atterrit où se trouve l’animal et tient
bien son fromage moisi qu’il avait
gardé pour piéger le renard. Maître
renard le voit et dit : « Hé, Bonjour
monsieur du corbeau ! Que vous
êtes joli ! Que vous me semblez
beau ! Sans mentir, si votre ramage
se rapporte à votre plumage, vous
êtes le phénix des hôtes de ces
bois ». Cette fois, le corbeau est
plus rusé que lui et pour montrer
sa belle voix, il ouvre un large bec
et laisse tomber un fromage moisi.
Le renard, content que sa ruse ait
encore marché, s’en saisit et dit :
« Mon bon monsieur, Apprenez
que tout flatteur vit aux dépens de
celui qui l’écoute : cette leçon vaut
bien un fromage, sans doute ». Tel-
lement le renard est gourmand qu’il
ne fait même pas attention à l’état
du fromage; il l’avale d’un coup et
se met à hurler de douleur quelques
instants après. A son tour, le corbeau
lui fait la leçon : « Apprenez mon
bon renard, que tout trompeur doit
s’attendre à se faire tromper! » Le
renard honteux et confus apprend
la leçon mais un peu tard.
Morale : Être trompeur c’est se tromper
soi-même et être gourmand c’est
nuire à sa santé.
AP français 6ème C
Clin d’oeil littéraire
trique de préférence).
Mélangez bien puis ajoutez les œufs.
Ajoutez au mélange, farine, chocolat,
sel et mélangez de nouveau.
Étape 2:
Préchauffez le four à 160°C ou Th5.
Etalez la pâte sur un plan
de travail fariné (1/2 cm
d’épaisseur environ) et
faites des formes à l’aide
des emporte-pièces
(facultatif).
Disposez sur une
plaque recou-
verte de papier
sulfurisé ou
papier cuisson
et faites cuire
15min à180°C.
Étape 3:
Pendant ce temps, dans un bol, met-
tez le beurre, ajoutez le sucre glace,
l’extrait de vanille (ou une gousse de
vanille) et le colorant puis battez de
nouveaux mais doucement. Versez
la crème à la vanille ainsi obtenue
dans une poche à douille. Conservez
au frais.
Étape 4:
Une fois vos biscuits refroidis, mettez
la crème au dessus du biscuit (crème
en forme de sapin).
Recommencez l’opération jusqu’à
l’épuisement des biscuits…
Puis, servez !!!!!!!!!!
Ma version du
Corbeauetdurenard
Kane Maïmouna, Djoffon Maéliss 6ème
19. Le Fustellois N°004
19
Actualités du lycée
Hi!
My name is Swéla- Léann Mbome. I
am 11 years old. I have just started
year seven at Fustel de Coulanges
Middle School.
I am a member of my school maga-
zine and this first article of mine is
about my first impressions, but I also
gathered my friends’; here is what we
think about our new school.
First, we all feel fine here!
Question: ‘‘ What do you prefer in
this new school?’’
The majority answered: “being with
friends” ah! Ah!
Favorite subjects are: P.E, English
and French.
Sciences and History are not very ap-
preciated and no one wants to wear
a uniform! Sorry, but we don’t want
to look alike!
We all think that the school is not
very clean and that the toilets are
just disgusting!
To be optimistic, we found some ideas
to make things better.
Supply toilet papers and bins.
Clean the toilets more often, and
why not hire someone just to take
care of the toilets? Such an impor-
tant place…
The most important being tea-
ching our mates to respect their
environment!
That’s it!
Swela –Leann MBOME
6ème C
Myfirstterm at year 7...
C
haque jour, j’ai découvert de
nouveaux endroits comme les
bâtiments A, B, C et D. J’ai
découvert des associations
comme A.S (Association sportive). Après
quelques semaines, j’ai compris ce
qu’est la vie de classe et le rôle des
délégués. Je suis allé timidement du
côté de la cantine où toutes les ré-
créations, on peut s’acheter de quoi
manger ou s’inscrire d’abord pour
manger à 12h40. En parlant des ho-
raires, les cours commencent à 7h30
et l’heure maximale de fin est fixée à
17h30. Il y a une récréation qui dure
15 minutes. Je ne vous ai pas tout dit
sur les lieux. On compte la salle de
permanence, le gymnase et le plateau
sportif, le BVS, le préau, le CVL et le
CDI. Le lycée a beaucoup de clubs :
musique, théâtre, jeux de société et
journal. Je fais partie du club journal.
Nous sommes très peu mais nous
travaillons tous les lundis. Les profs
sont plutôt gentils et stricts. Nous
n’avons pas de casier. Les cours se
déroulent dans plusieurs salles avec
un professeur par discipline.
J’ai eu droit à de nouvelles matières
comme SPC (Sciences Physiques et
Chimie). Les interclasses me plaisent.
Des rencontres qui permettent aux
classes de s’affronter.
J’espère qu’on vous verra pour la
rentrée 2018-2019!
Yohan FRACHE, 6ème C
Quelquessouvenirs
demapremièrerentrée
à Fustel de Coulanges
20. Le Fustellois N°004
20
Actualités du lycée
N
ous nous appelons Carla et
Tracy, nous sommes en 6C et
avons chacune 11 ans. Nous
participons au club journal.
Le club journal est un lieu où l’on ap-
prend à rédiger des articles que nous
publions ensuite dans Le Fustellois.
Cette année, ce sont les 6èmes qui y
participent. Nous sommes une petite
dizaine. Swéla, Maimouna, Maeliss,
Tracy, Carla, Yohan, Erowan et Steve.
Tous de la 6ème C. Seule Alice est
en 6ème B.
Mme ABOUGA et Mme MEKA sont
nos encadreurs. Mme ABOUGA nous
aide à écrire et nous apprend à rédiger
les articles. Mme MEKA s’occupe des
articles en anglais. Les activités se
déroulent tous les lundis de 12h40
à 13h30. Nous nous rencontrons au
CDI qui est un espace approprié et
agréable pour ce type d’activité.
Qu’est-ce qui constitue un article ?
Dans un article il y a :
Un surtitre, un chapeau, un texte
courant, un titre et une légende.
D’autres entrées sont possibles.
Qu’est-ce qu’une équipe de ré-
daction ?
Dans l’équipe de rédaction il y a :
Un rédacteur en chef
Des rédacteurs
Un reporter
Un photographe
Un secrétaire de rédaction
Un correcteur-réviseur
Un dessinateur
Petit Vocabulaire :
Un rédacteur en chef : il dirige le
travail de l’ensemble des journalistes
du journal. Il choisit les sujets, désigne
les personnes qui vont les traiter et
comment, puis vérifie le travail.
Un rédacteur : il rédige des articles.
Le plus souvent il écrit au sein de la
rédaction d’après des dossiers et des
documents. Le rédacteur doit donc
lire beaucoup et savoir extraire ce qui
est essentiel pour ses articles
Un reporter : c’est un journaliste de
terrain. Le rédacteur en chef lui confie
Notrevie
au club journal
21. Le Fustellois N°004
21
Actualités du lycée
un sujet de reportage et il va à l’ex-
térieur pour recueillir l’information.
Il interroge des personnes, regarde
attentivement, écoute. Il doit avoir
de grands yeux, de grandes oreilles
et prendre des notes précises. De
retour à la rédaction, il écrit son article
d’après ses notes.
Un photographe : il ne prend pas que
de beaux clichés, il fait des photos
qui donnent des informations sur un
événement. On dit qu’un bon pho-
tographe presse raconte autant de
choses avec une photo que le rédacteur
avec ses mots.
Un secrétaire de rédaction : c’est
un poste très important au sein d’une
rédaction. Le secrétaire de rédaction
ou SR est le trait d’union entre la ré-
daction et la production du journal. Il
prépare les articles afin qu’ils puissent
facilement être mis en page. C’est lui
qui raccourcit les articles quand ils
sont trop longs. C’est lui qui rédige
les titres, les chapeaux, les légendes.
C’est lui qui choisit les photos ou les
dessins servent à illustrer l’article. C’est
aussi un très bon journaliste car il doit
vérifier les informations écrites par
ses confrères.
Un correcteur-réviseur : il vérifie tout
ce qui est écrit ; l’orthographe bien
sûr, la ponctuation, la typographie, la
syntaxe, mais aussi les informations :
dates, chiffres, etc.
Un dessinateur : le dessinateur de
presse donne son opinion, souvent
avec humour, sur un évènement au
moyen de ses dessins.
Carla Khalil,TracyTawamba et Steve
Fokou, 6ème C
22. Le Fustellois N°004
22
Actualités du lycée
U
n expert comptable est un
professionnel de la compta-
bilité. Il contrôle, surveille et
redresse la comptabilité des
entreprises. Il est principalement un
conseiller juridique, fiscal et social.
Pour avoir la chance d’accéder
à ce métier, il faut
avoir
un Bac ES en plus de l’obtention
des trois diplômes suivants : le DCG,
Diplôme de Comptabilité et Gestion
niveau licence donc Bac+3 ; le DSCG,
Diplôme Supérieur de Comptabilité
et Gestion niveau master, c’est-à-dire
Bac+5 ; et pour finir, le DEC, Diplôme
d’Expertise Comptabilité niveau doc-
torat c’est-à-dire BAC+8.
Après ces études, j’aimerais revenir
au Cameroun pour créer une entre-
prise en management de sport car je
trouve qu’il y a beaucoup de talents
insuffisamment exploités en Afrique.
J’aimerais donc pouvoir aider les gens
à réaliser leurs rêves. Pour réaliser
tout cela, je dois me mette au travail.
NTAMAG Achille
Seconde A
Monfuturmétier :
Expert comptable
Qu’est-ce qu’un avocat d’affaires
et en quoi consiste son travail ?
Contentieux ou conseil, l’avocat spé-
cialisé en droit des affaires intervient
auprès des entreprises, aussi bien en
matière de droit financier et fiscal, de
droit social, de droit immobilier ou
de droit des marques.
Son rôle de conseil, primordial, l’amène
régulièrement à offrir au client une
approche stratégique de son dossier.
Pour ce faire, l’avocat d’affaires tra-
vaille en étroite collaboration avec
les autres spécialistes de son cabinet.
Comme ses autres confrères avocats,
il obéit à un code très strict et peut
éventuellement être amené à plaider.
Très valorisée, la profession exige une
expertise juridique de qualité, et des
compétences intellectuelles de haut
Présentationdemonfutur
projetprofessionnel :
Avocate d’affaires
23. Le Fustellois N°004
23
Actualités du lycée
niveau. En outre, l’avocat d’affaires doit
démontrer tous les jours des capacités
de travail au-dessus de la norme. Il doit
savoir gérer les heures supplémentaires
et fortes doses de stress pour boucler
des dossiers toujours urgents !
Quelles sont les compétences requises
pour exercer ce métier ?
Sens de l’analyse et de la
synthèse
Grandes capacités d’expression
orale et écrite
Ténacité et rigueur
Aptitudes relationnelles
Maîtrise de l’anglais
Quelles sont les formations à suivre
pour devenir avocat d’affaires ?
L’optention d’un bac L/ES/S et 5 ans
de droit général dans une université
ou école de droit, un master en droit et
le CAPA (certificat d’aptitude à la pro-
fession d’avocat) sont un minimum pour
devenir avocat en droit des affaires.
Beaucoup d’avocats d’affaires sont éga-
lement diplômés d’une grande école
de commerce ou ont passé l’examen
du barreau de New York par exemple,
ce qui est un plus.
Combien gagne un avocat d’affaires ?
Débutant, l’avocat en droit des affaires gagne
environ 30 000€ bruts annuels soit 2500/
mois et une fois confirmé, son salaire
peut atteindre 150 000€ bruts annuels,
soit 12500/mois auxquels s’ajoutent des
bonus très importants en fonction des
dossiers et des clients.
Que faut-il retenir de cette présen-
tation ?
Etre avocat spécialisé dans le droit des
affaires n’est pas une « petite affaire »
comme on dit. Ce métier requiert de
la rigueur, de la persévérance et bien
évidemment de la motivation et de la
passion. Elève en classe de seconde,
je sais qu’il me reste beaucoup à faire.
Plusieurs années d’étude dont je suis
parfaitement consciente.
Doriane Chouapi, Seconde B
24. Le Fustellois N°004
24
Actualités du lycée
Bonjour Madame, je suis élève en
classe de 6ème B et je m’intéresse à
ce que vous faites. Depuis combien
de temps êtes-vous documentaliste?
Quelle différence doit-on faire entre
bibliothécaire et documentaliste?
Je suis documentaliste depuis 2007.
La différence entre le bibliothécaire
et le documentaliste est que le
bibliothécaire doit garder, classer et
archiver les livres. Et il accueille le
public. Le documentaliste est professeur
documentaliste. Il travaille dans les
établissements scolaires. Mais il a les
mêmes taches que le bibliothécaire. Il
accomplit aussi des missions précises
auprès des élèves qu’il aide beaucoup.
En quelle année êtes-vous arrivée
au lycée? Avez-vous gardé quelques
souvenirs?
Je suis arrivée en 2002. J’étais surveillante.
Il y a eu beaucoup de travaux à mon
arrivée. Le lycée était très petit.
Pourquoi avez-vous choisi ce métier?
J’aime beaucoup lire des titres et je
suis très curieuse et je veux apprendre
et apprendre aux autres.
Le CDI existe depuis combien
d’années? Avez-vous connu ceux
qui ont occupé votre poste avant?
AladécouverteduCDI
J’ai rencontré la
documentaliste
Mme Agnès EKO NLATE est la
documentaliste du Lycée Fustel de
Coulanges. Le CDI est ouvert du
lundi au vendredi. Je l’ai rencontrée
pour lui poser quelques questions.
Voici une image de Madame
Eko NLATE Agnès :
25. Le Fustellois N°004
25
Actualités du lycée
Le CDI a été créé vers 1980 et j’ai connu
deux documentalistes Mme FORÇANS et
Mme LERETON
Mes amies disent que c’est vous qui
avez fait acheter tous les livres du CDI.
Comment avez-vous fait ?
Non ce n’est pas moi qui ai acheté tous
les livres du CDI.
Comment classez-vous les livres dans
les rayons?
Les livres sont rangés par genre littéraire
(fiction) ou thème (documentaire), par ordre
alphabétique de nom d’auteur...
Avez-vous lu la majorité des livres?
Non, c’est impossible.
Y a -t-il des professeurs qui empruntent
des livres?
Oui mais pas assez.
Quels conseils donneriez-vous à ceux
qui veulent s’engager dans ce métier?
Il faut aimer lire, avoir une curiosité à toute
épreuve, le sens de l’organisation et suffisamment
de connaissances en informatique. Et tous
les jours ne se ressemblent pas...
Vous travaillez en collaboration avec
d’autres professeurs?
Oui. L’encadrement des élève en TPE. Le
club lecture et le club journal. Des concours
organisés par l’équipe de lettres. Il y a une
collaboration en art plastique avec des
expositions d’élèves et aussi en anglais,
en Histoire pour le centenaire de la guerre
mondiale par exemple.
Bureau de la documentaliste:Alice Mpabuye 6ème B
26. Le Fustellois N°004
26
Actualités du lycée
Pourmonorientation
On s’est rendu à Paris
Visite du lycée Louis Le Grand
Ecole de prestige
et d’excellence !
Mon année de seconde est décisive pour mon avenir. C’est ce qui justifie
mon adhésion au projet lié aux voyages scolaires. J’avais le choix entre
un voyage tourné vers la culture anglaise, un autre sur la ville de Berlin
et son histoire et le voyage à Paris. Et c’est ce dernier qui m’a séduit.
C
’est ainsi qu’au mois de mars
2018, mes camarades et moi
sommes arrivés à Paris, la
ville Lumière. Le point fort
a été selon moi sans aucun doute la
découverte du lycée Louis Le Grand,
surnommé LLG. C’est un lycée situé
au quartier latin. Son excellence, son
prestige et son histoire font aujourd’hui
son renom. Notre visite était articulée
en trois grands axes : la visite du lycée,
la participation à un cours de notre
choix et le discours de la proviseure-
adjointe.
Un membre de Louis Le Grand nous a
accueillis très chaleureusement dans
une pièce remplie d’Histoire. Sur le
mur étaient affichés les noms d’anciens
élèves de Louis Le Grand morts pour
la guerre. Un moment de grande
émotion. La visite a été par la suite
moins douloureuse. Nous avons vu la
chapelle. Louis Le Grand est d’autant
plus unique avec sa chapelle, car
en France seuls quatre lycées
publics ont une chapelle. On
nous a montré le foyer, un lieu
paisible avec diverses activités.
Le musée scientifique nous a
été dévoilé. C’est également
l’une des forces de ce lycée
qui préserve ses instruments
ancestraux (de physique ou de
SVT). J’ai apprécié l’architecture
du bâtiment, construit au XVIème
siècle.
Ensuite, nous avons assisté
au cours de notre choix. Se
proposaient à nous les cours d’Economie,
de Littérature et de Maths. Sans hésiter,
mon choix s’est porté sur l’enseignement
des Maths. Difficile à comprendre car
j’étais dans une classe de Terminale.
Le déroulement du cours m’a satisfait.
J’ai remarqué que les élèves étaient
sérieux et travailleurs.
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Actualités du lycée
Après le
déjeuner à la cantine, nous avons
été reçus par la proviseure-adjointe.
Elle a fait un discours qui m’a paru
très percutant. Ses paroles ont suscité
en moi des réflexions sur mes études
supérieures. Madame la proviseure-
ajointe nous a parlé de l’école en
général. Le terme d’« excellence »
est revenu plusieurs fois. Elle
nous a également informés que
LLG admet par sélection. Elle
nous a aussi présenté les classes
préparatoires Louis Le Grand qui
dirigent principalement les élèves
vers les grandes écoles comme
Polytechnique, HEC et Centrale.
Ainsi notre journée a été riche en
ouvertures et en découvertes. Cette
matinée dans l’un des meilleurs
lycées de France nous a enrichis et
remplis davantage d’idées d’avenir
et a par ailleurs fermenté nos projets
professionnels.
Merci à nos encadreurs : Mme Ntonga,
Mme Meka et M. Tsoungui
Sylvain Sambot Seconde C